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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

David064
David pénétra dans l'Eglise de St Bertrand de Comminges. Il était excité. Demain aurait lieu sa première célébration en tant que diacre. Sa formation se déroulait bien à Reims et il commençait à prendre ses repères au sein du clergé tarbais. Il venait vérifier que tout était prêt pour le grand jour. Il avait hâte de célébrer ici avec ses amis de St Bertrand. Il en profita pour allumer un cierge et fit une prière pour que les habitants de St Bertrand trouvent le chemin de l'amitié vertueuse.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Le grand jour était enfin arrivé. David entra sereinement dans l'église de St Bertrand et alla se préparer. Il y avait bien longtemps qu'une messe n'avait pas été célébrée dans le village et le nouveau diacre voulait donner le meilleur de lui-même pour cette première messe. Il était seul pour l'instant et afin de faire venir à lui la foule des fidèles qu'il espérait nombreux, il sonna les cloches.


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064


Après avoir attendu, il se dirigea vers l'autel, s'agenouilla en se signant, puis se dirigea vers le présentoir où était posé le Livre des Vertus.

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs,

Je vous souhaite la bienvenue en cette messe du dimanche matin. Je suis heureux que vous ayez fait le déplacement jusqu'ici. C'est un immense honneur pour moi de célébrer pour la première fois en notre belle église.

Avant de débuter la lecture, implorons le pardon du Très-Haut sur nos fautes par cette prière...

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Nous voici à présent purifiés de nos pêchés, et nous pouvons à présent proclamer bien fort en donnant la main à notre voisin:



Prions pour notre comte Samuel de Trévière, pour notre Reyne Beatritz, pour notre maire Firielle. Qu'ils sachent garder à l'esprit qu'ils ont reçu la confiance de leurs habitants, et qu'ils se doivent de faire don d'eux-même en retour de cette confiance accordée.

Prions également pour nos défunts, qu'ils puissent monter auprès du Très-Haut et que celui-ci, dans son infinie bonté envers les hommes, leur pardonne leurs pêchés.

Amen.

.........

Je vais à présent vous lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII

Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


David prit alors la parole.
Mes amis,
Ce texte doit nous faire réfléchir sur le sens et l'importance de l'amitié dans nos vies. Nous sommes tous des amis ici, personne n'oserait dire le contraire. Mais les amitiés véritables se nouent dans des situations particulières, quand nous sommes d'égal à égal comme le dit le prophète Aristote. Ainsi, combien d'amitiés véritables ont vu le jour quand il a fallu défendre valeureusement notre cité ? Combien d'amitiés véritables sont nées autour d'un pichet de bière dans une taverne chauffée cet hiver ? Énormément. Aussi, je ne peux vous conseiller qu'une chose : développer cette amitié, entretenez-là et n'hésitez à en nouer d'autres mais n'oubliez jamais que l'amitié véritable demande aussi de l'entraide et donc du temps pour ses amis.

Grandis de cet enseignement, nous pouvons à présent partager le pain et le vin.

Le diacre alla bénir le pain et le vin, puis s'approcha de ses paroissiens.



Sois béni ma sœur, sois béni mon frère.

Je terminerai cette célébration en vous souhaitant une bonne semaine et au plaisir de vous retrouver en taverne !

Allez dans l'Amitié Aristotélicienne!!


David referma son Livre des Vertus, et se dirigea vers l'entrée de l'église afin de pouvoir bavarder avec les fidèles.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."

















--Sanfoy_niloy


(un peu avant la fin de la messe )


Rédemption ou punition ? … ( voir l’histoire ici)
--Liselotte..



Les cloches sonnent, la messe se termine.

Enfin.....

Le nouveau prêtre est gentil, il parle bien.

Mais Liselotte a faim.
Et puis tous ces mots qu'il prononce, elle n'y comprend rien, la gamine.
L'amitié, elle connait, quand elle pêche les grenouilles avec La Toinette, pour sur , qu'elles sont amies.
Le péché, elle sait pas trop, ça doit ressembler à ces choses que se murmurent les grands quand elle fait semblant d'être endormie le soir à la veillée, la tête entre ses bras, sur la table de la grande salle.

Tudieu, son ventre se met à faire de drôles de bruits. Son regard parcourt l'assemblée, revient au prêtre. Il va les bénir et ils pourront sortir.

Il fait trop sombre ici, trop humide. Trop froid.

Les cierges heureusement, réchauffent l'atmosphère. Leur lueur vacillante ravit la petite paysanne qui contemple, rêveuse, la flamme.


Flammèche qui danse avec son ombre contre le mur , sur le côté de l'église.
Rouge et jaune qui se mêlent et s'emmêlent.

Lumière................

Chaleur.....

Flamme sauvage qui soudain dévore le bois de la porte latérale. Odeur de chêne calciné.
Chaleur............................

Terreur........................

Liselotte se lève , montre du doigt la porte en feu et hurle :


- Par tous les diables, LE FEU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cris, hurlements , lorsqu'une cape prend feu .
Fuite et panique alors que tout le monde se précipite vers la sortie, se bouscule.

Chatiment...........

Liselotte, reste là, figée, muette de terreur, alors qu'une lame glacée étreint son ventre vide.

La fillette est en enfer.............
Kachina
Elle est là, à regarder la course des moutons. Accoudée à la fontaine, le dos à la pierre, elle contemple le joyeux raffut des bêtes qui dévalent les rues de la ville haute.
Les badauds attroupés, y vont de leur commentaire,

Les cloches annonçant la fin de la messe, lui arrachent un cri de dépit :

- Arf, la messe ! David !
Je lui avais promis , d'être là !
J'ai oublié !


Une odeur de bois brulé parvient à ses narines, alors que ses yeux quittent le mouton noir qu'elle encourageait, se tournent vers l'église, là bas...

- Oh non !!!!

L'église brule.....

- AU FEU !!!!!

Délaissant la course, elle court , relevant ses jupes, droit en direction de l'édifice . Déjà, quelques fidèles en sortent, toussant et hurlant......

- Des seaux, de l'eau ........................VITE !!!!!!!!!!!!!!!!!

A L'AIDE !!!!!!!!!!!!!!!!

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--_lilybertine_


Elle remontait la ruelle principale du village lorsque les cris retentirent.
Elle qui comptait sur une arrivée discrète,elle était gâtée....

L'année précédente elle était passée par ce village où elle était tombée au moment d'une sorte de fête,bal champêtre et masqué qui avait été, au demeurant ,fort agréable et qui s'était terminé pour elle dans les bras d'un des hommes marié du village qui l'avait entraînée loin des yeux indiscrets....
Elle sourit à ce souvenir aussi doux que torride....

Oh..Depuis bien d'autres étaient passés entre ses bras à elle!
N'était elle pas sur terre pour ça?
Assouvir les besoins que les hommes qu'on appelait "rangés" venaient chercher auprès d'elle?
Et oui elle était catin et n'en tirait ni fierté ni honte.....C'était juste son gagne pain et elle regrettait juste ne pas encore avoir mis la main sur un client assez riche pour l'installer dans un petit coin qui serait enfin son "chez soi".....

On lui avait signalé que des travaux de tout genre devaient rénover la ville.....Qu'on construisait.....
Ce qui était souvent bon signe,non seulement pour la ville,mais surtout pour une femme comme elle qui serait au moins sûre de trouver des tâcherons ou peut être même quelque chef de chantier plus aisé et ,avec un peu de chance...Seul....

Bref,elle songeait à trouver en premier lieu une auberge assez confortable et accueillante,sa bourse bien garnie par son dernier séjour aux abords de la caserne de Auch lui permettant cette fois de coucher ailleurs que dans une grange.
Remontant son châle sur ses épaules elle en était à se dire que la chaleur d'une cheminée serait la bienvenue par ce petit matin frisquet ,lorsque les fameux cris la firent stopper net son élan.

"- AU FEU !!!!! "
"- Des seaux, de l'eau ........................VITE !!!!!!!!!!!!!!!!!

A L'AIDE !!!!!!!!!!!!!!!!"


Elle hésite une seconde,peu encline à jouer les héroïnes habituellement,mais en débouchant de la ruelle,elle voit......

L'église est en feu et les fidèles tentent de s'échapper de ce lieu de paix devenu pour le coup l'Enfer sur terre.
A peine a-t-elle le temps de voir fuir une silhouette encapuchonnée,mais l'heure n'est pas aux poursuites..
Une enfant sort en courant,le jupon en feu et Lily n'a que le temps de la voir foncer sur elle,aveuglée par la peur et la douleur.

La femme qui hurlait court vers le danger ,réclamant une aide qui semble longue à venir..

Sans réfléchir plus que ça,Lily arrache de ses épaules le châle épais et,attrapant la petite au passage,l'entoure du lourd tissu pour éteindre le feu que sa course ne faisait qu'attiser.

Elle la pousse au sol et la maintient comme elle peut,tentant par de vaines paroles de réconfort de la calmer un minimum.
"Arrête!!!!!!Arrête ...Ne bouge plus...Là..Là.......Ne bouge plus.....ça va aller mon petit...ça va aller..."

Lily ,tout en la berçant contre elle,n'ose imaginer l'état des jambes de la petite....
Les jupons enflammés ont du occasionner de terribles brûlures...

Relevant la tête,elle voit d'autres fidèles s'échapper des flammes et quelques villageois se décider à sortir de l'abri de leurs chaumières..Enfin!
Il faut faire vite du moins pour les gens......L'église ....Lily n'en a que faire.....Ce n'est pas vraiment l'endroit qu'elle fréquente le plus...

La dernière fois qu'elle a voulu,sur les conseils d'un curé plein de bonne volonté,confesser ses pêchés,le pauvre avait failli mourir d'apoplexie avant la fin de sa narration et ,les jours suivants il n'avait fait que tourner autours de l'auberge où elle œuvrait,apparemment bien tenté de pratiquer ces jeux qu'elle lui avait décrit avec un peu trop de détails sûrement.

Bref.......Les églises....Pas pour elle.......
David064
David regardait l'église ravagée par le feu. Il ne pouvait pas prêcher. Il lui fallait pourtant rassembler la foule des fidèles aristotéliciens de Saint-Bertrand pour reconstruire l'église. Il était sans voix, ne célébrant pas contrairement à ce qui était prévu. Il avait besoin de méditer, de se nourrir du message d'Aristote.
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Archevêque d'Auch

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Kachina
Déjà les secours s'organisent. Les habitants les plus proches fournissent seaux et gamelles. Une chaine humaine se forme.
Les seaux passent de mains en mains. L'eau est puisée à la fontaine de la place, non loin de là.

La porte latérale de l'église, là , où semble être parti le feu est la proie des flammes. Le bois noircit et se tord dans des craquements sinistres.

La fumée envahit la place.
Ainsi que les cris de ceux qui sortent, affolés de l'église, mêlés à ceux qui se battent pour éteindre le feu.

Une vieille femme , incommodée par la fumée, se laisse glisser à terre, le dos contre un muret.

Le ciel s'assombrit d'une épaisse fumée noire qui s'élève, poussée par le vent.

Kachi tousse, la gorge irritée par les relents acres de bois calciné qui lui brulent les yeux .

Les seaux sont lourds, les muscles de ses bras lui font mal.

Elle s'arrête un instant, s'essuie d'un revers de main, le front, laissant des trainées noires de suie sur sa peau claire.
Son regard glisse sur David qui observe, effondré son église...


- David, de l'eau , vite ! Allez !
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Dolm
Oria avait passé la journée sur les chemins, elle cherchait un champ depuis des semaines et faisait donc une ronde des prairies non loin du village quand, sur une route sinueuse, s'offrait au tournant une image du village.....village embué soudain...Un large couloir horizontal de fumée venait de l'église...

-Mais...Mais...L'église brûle ma foi !!!!


La grande blonde releva sa jupe et le jupon et se mit à courir le plus vite qu'elle le put...Elle descendait les chemins brisés par les roches et elle courait hors d'haleine au travers des branches du côté des chemins, lui grafignant le visage au passage...Dans la foulée de ses pas, elle tomba de tout son long dans les roches et la boue, blessée au bras, elle se releva tant bien que mal et prit son courage,oubliant la douleur atroce qui provenait de la blessure ouverte qu'elle venait de s'infliger en tombant...la sang coulant un peu trop, Oria s'arrêta pour déchirer le bas de son jupon pour en faire un garrot, de sa main droite et de ses dents, elle serra bien fort le tissus sur la plaie. Elle repris son élan pour enfin arriver au village, l'étouffante fumée envahissait ce dernier et des gens courant et criant de partout lui coupaient le chemin. Elle arriva enfin auprès de l'église, une main devant sa bouche et les yeux mi-clos, elle aperçut Kachina qui criait

Citation:

- David, de l'eau , vite ! Allez !


Oria vint auprès d'elle, horrifiée par la scène...


-Kachi mais comment est-ce arrivé ??? Allez, je veux aider, de l'eau ? des pansements pour les gens blessés ? mais dis moi vite !!!

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David064
David se ressaisit et courut chercher de l'eau.

Kachi il faut dire aux gens de partir aux portes de la ville ! Le feu se propage rapidement, les maisons avoisinantes sont déjà touchées ! Nous n'aurons jamais assez d'eau !
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Kachina
Malgré les efforts des habitants, trop peu nombreux, le feu prenait de l'ampleur.
Oria était là à demander quoi faire. Kachi la regarda.


- Désolée, ma belle,mais tu me dois un jupon. Retire le tien et fais des bandages. Nous en aurons besoin.

Et joignant le geste à la parole, la brune, fit glisser son jupon de coton blanc de ses hanches, le tendit à son amie.
Repoussant les mèches qui lui tombaient sur les cheveux, elle recommença la chaine des seaux.

Mais le feu déjà gagnait les bâtiments proches. Elle lança un regard désésperé à David qui lui aussi, lançait les seaux d'eau sur le bois en feu.

Prise de vertige, elle dut s'appuyer contre le mur le plus proche....


- Il nous faut de l'aide.....................Nous.............

Une quinte de toux, la fit se plier en deux.....Ses mains, instinctivement se posèrent sur son ventre . L'enfant ..............
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David064
David jeta un seau d'eau sur la maison attenante à l'église qui commençait à être attaquée par les flammes. Il vit Kachi qui ne semblait pas se sentir bien. Il vient assister la jeune femme.

Kachi, il faut que tu sortes de la ville ! Ta place n'est pas ici ! L'église est perdue ! Il nous faut maintenant prévenir le plus de personnes possibles et sauver Saint-Bertrand !
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Archevêque d'Auch

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--_lilybertine_


Bon.......C'est vrai....L'église elle s'en fout......Mais là le feu prend de l'ampleur....Les flammes lèchent les maisons avoisinantes et elle voit les efforts impuissants de quelques rares personnes qui la font grimacer.
Mais où sont les habitants?
Il ne lui semblait pas que l'église fut emplie?

On était plus au profond de l'hiver et ils auraient du être au moins à se promener dans les rues de leur si jolie petite ville....
Étrange cette désertification..

Lily s'occupait à consoler et calmer la gamine qui allait avoir besoin de soins,elle pourrait du moins l'aider à atteindre un endroit où la soigner si cet endroit existait.

Mais les cris et l'affolement évident des peu de personnes qui se précipitaient finirent de la décider à joindre ses efforts à ces gens qu'elle ne connaissait pas.
Tant pis.....Elle ne pouvait pas rester là comme une cruche alors que des vies dépendaient peut être de la bonne volonté de chacun..
Elle n'avait pas de "chez elle" mais se doutait bien de ce que l'on devait ressentir à voir un tel danger menacer sa maison.

Elle laissa donc son châle à la gamine et lui recommanda de bouger le moins possible.
Là où elle était ,elle ne risquait rien ,de plus le vent tournait de l'autre côté,entraînant les volutes de fumée âcre vers le bas du village.

Lily remonta le bas de ses jupons qu'elle coinça dans sa large ceinture,d'un énergique mouvement ,elle réajusta son bustier plus haut,elle n'était pas là pour aguicher......

Au moment où elle allait s'approcher de la file de ceux qui tentaient de faire une chaine,maigre chaine...Pour apporter de l'eau ,elle vit déboucher de la ruelle la plus proche une femme aux longs cheveux roux suivie de près par un........
Un homme ça?

Lily resta statufiée.....Bouche bée...pétrifiée.....Le cœur stoppé net dans ses battements ordinaires.....
Bouche bée elle le voit venir dans sa direction comme au ralenti,cheveux bouclés et désordonnés,visage d'homme ayant gardé la douceur de l'adolescence,un corps d'Apollon probablement sculpté par les travaux ......
Sa chemise entre ouverte laisse deviner un torse musclé...Un peau cuivrée qui donne envie d'aller mordre dedans...
Elle en a vu pourtant de beaux mâles...Mais celui là les laisse tous loin derrière..Et ce regard...Bon Dieu ce regard....

Elle oublie le feu,le village,les gens,la gamine ......
Demys_rassautoss
Le feu est là présent telle une femme lascive mais dangereuse.
Il l'a vu quand il se dirigeait vers le lieu où son maistre lui avait indiquer afin de monté un futur chantier qu'il avait commander.

Les appels au secours, la fumée qui monte dans le ciel, la panique de certains quand il voit ce spectacle;Voilà de quoi ça l'a décider à intervenir.

Il ne perd pas son temps, d'un geste accompagné d'ordres, il montre le feu.
Et sans attendre il va vers l'endroit.

Un tumulte dans son dos , une cavalcade de pas dans son dos, les voilà tous à courir.

Qu'importe leurs tenues, tous laisses à terres leurs fifres et tambours, les maquignons aussi répondent à l'appel.Délaissant les bœufs , ils vont en courant aussi.

Tous le dépasse, le souffle court, inspirant et expirant de l'air difficilement, le front en sueur, il suit ses hommes, ses amis, ses compagnons.Ceux de travaux mais aussi d'amusement et des nuits.

Tous égaux en cet instant, devant ce feu qui ne demande qu'à progresser, qu'à se nourrir.
Ils vont au devant du feu, prenant place dans la file pour éteindre ce monstre.

Une rousse arrive au coin d'une rue accompagné de DPétra, le préféré de Demys.Il en tique mais se retient à en dire plus ou à le montrer.
Il reconnait la femme de son maistre.

Ses hommes à lui sont déjà à l'œuvre, jettant des sceaux d'eau sur les murs et les façades.Les flammes lèchent les hommes et les femmes sans distinction de races ou de mœurs.

Il en pousse des cries , montrant où ils doivent lutter, criant des imprécations contre ceux qui s'approchent trop des flammes.
Demys montre une femme en appuie contre un mur et hurle qu'on l'emmène loin d'ici.
Deux hommes des gens de la Provence viennent aussitôt et enlève la femme, ils en bousculent une dame.Elle est restée comme estomaquer de voir un telle spectacle où bien est ce l'apparition du jeune mignon Pétra ?

A cet instant ils ne peuvent le dire , faut dire qu'ils s'en moque, mais la voix du maistre de chantier grec se fait entendre plus fort, hurlant à pleins poumons qu'on écartes cette Donzelle ainsi que le Pope;Enfin le curé.

Il tourne sa tête en tous sens et soudain il s'arrête à la vision de son maistre;Fabrizio.
Vêtement de voyage ôté, il le regarde fixé le feu et soudain sans comprendre sans trop le vouloir un chant au début sourd commence à résonner dans l'air.

Quelques têtes de ses amis se lèvent, regardent leur patron puis suivent le regarde du contre-maistre et eux aussi se mettent à chanter cette fois-ci plus fort.

Celle du feu...Celle de St Aignan...
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