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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

Kachina
Quelques gouttes de pluie commençaient à tomber, alors Kachi pressa le pas. Elle devait redescendre toutes les ruelles de la ville haute pour retrouver l'abri de la chaumière.
D'un geste tendre, elle rabattit un pan de sa cape pour protéger l'enfant qu'elle tenait dans ses bras.

Elle aperçut son vieil ami, Skaski sur le parvis de l'église . Celui ci semblait sur le point de partir. Il lui avait dit dernièrement vouloir partir vers l'est.
Elle songeait nostalgique, à cette première rencontre, un soir en taverne avec Joran quand ils s'étaient proposés pour escorter le prêtre avec Théa, jusqu'à Saint Bertrand, l'enthousiasme de Skaski à son arrivée, la pastorale qu'il l'avait aidée à faire et puis la maladie qui l'avait éloigné de l'église.
Elle revoyait le loup mettant toute sa fougue à convaincre le prêtre de les baptiser et marier en même temps...

Elle le rejoignit , et sourit gentiment à son vieil ami.


- Bon vent Skaski, oui ! Prends soin de toi !

Avant de partir, bénis mon fils , tu veux bien ?

Que ta route soit belle, Skaski et donne des nouvelles de temps en temps !


Tirant de sa besace , une miche dorée à point, parfumée au césame, elle la tendit au prêtre.

- Emporte ça pour le chemin, mon ami et sois prudent !
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Skaski
Skaski fit un signe sur le front du petit. Il murmura quelques mots.
Il se retourna ensuite vers Kachina et lui fit la même chose.

Prenez soin de vous, aimez vous. Si besoin de quoi que ce soit, il ne faut pas hésiter à m'en parler.
Je prierais pour vous quotidiennement, pour la reconstruction des habitations brûlées, et pour la vie quotidienne en cette belle ville.



Sur ses mots il pris Kachina dans ses bras. Il souris au petit et partit
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Kachina
Devant l'église à moitié détruite que quelques uns tentent de reconstruire, Kachi arrête son cheval. Dans la nuit noire, elle ne remarque pas les traces de sang par terre.

Jour de Pâques . Est ce que les cloches sonneront demain ? Oui, cette partie de l'église heureusement est restée intacte.

La brune laisse tomber en une offrande au lieu saint, une branche de lilas.



Et puis , sans plus attendre, elle talonne sa monture, l'enfant serré contre son sein, elle rejoint ses compagnons de route, murmurant pour elle même :

Joyeuses Pâques !
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Isalineardais.
Il lui restait une chose à faire avant de partir, tenir sa promesse faite quelques heures plus tôt à Paquita avec qui elle entretenait de si bonnes relations. L’ancienne Mairesse de Castelnaudary lui semblait devenir une amie.

Depuis la Mairie, il suffit de traverser la place du marché pour atteindre l’église Notre-Dame … Du moins ce qu’il en reste depuis l’incendie

-Hôôôôô, Caracole … Lââââ, c’est bon
isaline s’empare de la torchère que vient de lui laisser le palefrenier de Dame Precio, saute à bas du banc de conduite, le luminaire à la main.
La lueur dansante éclaire un amas de pierres noircies entre lesquelles déjà pointent des pousses vert tendre.
La tour, le clocher, dresse sa masse sombre à quelques pas ; il a survécu au feu. La jeune femme contourne le pierrier, gagne ce qui reste de la fière entrée de l’église, un parvis encombré par les restes du lourd portail en chêne dont il ne reste que deux ou trois poutres calcinées et des ferrures tordues.
Passé le porche, on croirait que rien n’est arrivé : des chandelles d’offrandes dégagent une lumière tremblotante, le sol de pierre bleue est dégagé, une branche de lilas blanc repose au sol.
Son cœur bat la chamade – toujours cette crainte du regard sévère de la statue d’Aristote contemplant les fidèles depuis son piédestal derrière l’autel – mais elle ne voit rien au-delà du halo de son flambeau.
La marchande, la main gauche sur le cœur, risque alors de dire à mi-voix :

-Aristote, protége mon cheminement vers Castelnaudary.
-Protège aussi Dame Paquita des médisances et des hypocrisies, qu’elle n’ait pas à en souffrir …
Elle tend sa torche vers le haut, dresse la tête en direction de la voûte … Je t’en prie


Un vent tiède et léger, s’insinue partout sur le promontoire, parcourt la ville haute, porteur de senteurs printanières enivrantes. La nuit est douce, calme, sereine …
Découpée en noir sur le sombre bleu du ciel étoilé, une chouette survole Saint-Bertrand, plonge un instant vers la lumière sautillante qui s’éloigne de l’église. En bas, un cheval hennit ; ses sabots claquent sur le pavé
.
-Tout doux, Caracole
isaline souffle les mots à l’oreille de sa jument, lui tapote le flanc, regagne sa charrette, arrime sa torche, grimpe, s’assied et saisit les rênes.
Elle tire doucement, murmure :

-Alleeeez, … hue, Caracole, … hue ! … Vas-y
Eony
Elle avait jeté au feu ses vêtements, elle s’était débarrassée des traces de sang et de l’odeur de l’ espagnol, encore présentes sur elle. Elle avait pris quelques remèdes pour faire cesser les douleurs et avait doucement pleuré sur l’espoir abrité, si vite avorté. Elle avait pris du repos.
Une fois mieux, elle avait eu le besoin de se recueillir. Elle avait pris le chemin de l’ église devant laquelle, bien des heures plus tôt, elle s’était retrouvée.
Elle savait que derrière l’ église, il y avait une petite chapelle adjacente à la cure et qui était indemne du ravage des flammes. Elle avait pris des petits chemins détournés pour arriver à la chapelle
.

…………..

La porte se referme sur elle. L’obscurité est bienveillante. Les quelques cierges qui brûlent au pied du petit autel, prouvent que d’autres avant elle ont su trouver ce lieu consacré pour venir y prier, loin du chantier de l’ église en réparation.
Elle se signe et s’agenouille.
Une prière ? Non ..
Elle ne sait plus et ne veux plus psalmodier ce qu’on lui a appris. Elle sait avoir la Foi .. Une Foi.
Mais est-ce encore celle induite au long du catéchuménat de son enfance ?
Elle ferme les yeux. Et ne peut s’empêcher de penser à tout ce qui agite son esprit. Oh bien sûr, il y avait les derniers évènements et la mort qu’elle avait encore une fois donnée. Si l’enfer existe , elle y aura bonne place.
Mais il y a aussi tout ce qui était sa vie, tout cet avant récent qui de plus en plus la torturait. Toutes ces petites ou grandes choses qui avaient peint la toile de son destin.

Elle lève les yeux, fait le vide en elle de tous ses sentiments contradictoires.
Elle se livre et murmure d'une voix un peu tremblante


J'ai passé tellement de temps à regarder en arrière,
À voir passer des gens au sourire éphémère.
J'ai passé tellement de nuits à courir derrière tout,
À courir vers ma vie, pour pas devenir folle.
À croiser des destins faits de haine et d'ennui,
De larmes versées pour rien, au milieu de mes nuits.
J'ai peut-être joué ma vie sous de drôles de lumières
Mais j'ai toujours pensé que le plus beau reste à faire …
... Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire,
Les poings tendus, sans rien dire, apprendre à souffrir.

J'ai cherché à comprendre quand on ne me disait rien,
Obligée de me défendre quand tout allait trop loin.
Il m'a fallu tomber de si haut quelques fois
Pour savoir que les autres ne savent pas pour toi.
On a tout dit sur moi, même des vérités.
J'ai défié toutes leurs lois, mais je n'ai pu éviter
Ces sourires qui allaient souvent jusqu'à faire peur
Mais qui ont fait de moi ce que je suis !
J'ai passé tellement d'heures à me demander pourquoi
Mes plus belles erreurs étaient toujours pour toi.
Je vois bien dans tes yeux que tu es déjà parti.
Tu ne m'écoutes plus. Je continue ma vie ...

... Pour exister, pour exister, pour exister, pour …
Pour exister
Et pour gagner
Toutes les batailles que le temps me force à jouer
Et pour tenir
Malgré le pire,
Les poings tendus, sans rien dire, apprendre à souffrir.

Pour exister …



Elle laisse filer le temps.
Se relève, allume à la flamme d’un autre, un cierge neuf.
Elle contemple la flamme dansante et murmure doucement en pensant à sa sœur disparue … Para ti mi Perla, ¡ y ayudame si lo puedes ! ( Pour toi ma Perle, et aide moi si tu le peux ! ).
Lentement, soulagée sans l’ être, elle quitte la chapelle.


* Pour exister. P. Bruel
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Isalineardais.
Dans la faible lueur du crépuscule le clocher de l’église Notre-Dame découpe sa masse imposante sur un ciel déjà endormi, pointillé des premières belles de nuit, les étoiles qui font rêver les amoureux.
Comme chaque fois avant de partir en voyage, isaline éprouve le besoin de prier Aristote malgré sa crainte de la statue au regard sévère contemplant les fidèles depuis son piédestal derrière l’autel. Son équipage est prêt au départ, confié aux gardes des Deux Portes.
Seule au milieu de la place du marché déserte, mains sur les hanches, elle souffle « de haut » et son cœur se serre :

-Pfffff … On n’a rien fait !!!

La jeune femme se trompe quelque peu, il y a des travaux en cours mais le parvis de l’église est toujours encombré d’un amas de caillasses noirâtres.
De ce côté rien n’a changé depuis son précédent passage, sauf que les pierres sont moins sombres – sans doute lavées par les pluies de printemps – et que manifestement la Vie reprend ses droits. Les quelques pousses vert tendre sont devenues herbes sauvages, orties et liserons, parfois même boutons d’or.

En bas, ils ont affirmé que maintenant on prie dans la chapelle attenante à la cure.
A l’époque sa nounou – Dame Jeanne – lui en avait montré le chemin mais il fallait traverser le premier dispensaire, celui des Hospitaliers qu’on avait débâti et remplacé.
Et le nouveau dispensaire lui-même est fermé depuis plusieurs jours.
« Tant pis » Songe-t-elle en haussant les épaules.
La marchande s’avance jusqu’au parvis, s’agenouille sur la marche de pierre bleue, ouvre les bras en croix, légèrement inclinée vers l’arrière et regarde vers le firmament.

-Aristote, … Elle ferme les yeux. « Que vais-je lui dire ? » … Aristote …
Elle ramène les mains sur ses cuisses et les regarde, désorientée, remonte son regard en direction du clocher, hausse à nouveau les épaules par dépit et soupire.
-Pfff, je ne sais pas … Je pars pour longtemps, Aristote …

Ses pensées sont trop confuses ; isaline ne sait plus comment les exprimer.
Elle préfère se relever sans ajouter un mot, marche à pas lents vers le sentier qui descend aux Deux Portes, un drôle de goût dans la gorge, inexprimable.
Elle voudrait se tromper, se cacher la vérité que tout son être lui crie, éprouve le sentiment douloureux qu’elle ne reviendra pas, chasse la certitude qu’elle ne veut reconnaître en lançant vers le vide :

-Yanc m’attend ... Nous partons à Castelnaudary.
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.
David064
David revenait dans l'église de St Bertrand qui était toujours en travaux. Difficile de célébrer ici, les travaux n'avancent pas et la toiture menace toujours de s'effondrer. Le diacre de St Bertrand inspecte les lieux qui n'ont pas beaucoup changé depuis qu'il était parti se réfugié dans la montagne avec les reliques de Bertrand de L'Isle afin de les protéger de la menace qui planait alors sur St Bertrand de Comminges. Il priait et rempli de tout la Sagesse que lui inspirait Aristote, il décida de ne pas célébrer ici et de partir en quête d'un lieu plus sûr pour la messe dominicale.




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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Torcal
Le prélat avait voyagé toute la nuit durant, le coche lui avait brisé les reins, car les chemins menant de Tarbes à St. Bertrand n'étaient qu'une suite inintérrompue d'ornières, de trous et de cailloux monstrueux. Chance qu'il ne se soit pas fait attaquer une fois de plus. Il était accompagné de sa secrétaire Rose et avait pu parler du Diocèse une grande partie de la nuit. Finalement fourbus l'un et l'autre ils avaient finis par dormir un peu.

Le cocher les arrêta face à l'église et aida à descendre Monseigneur du coche, ainsi que la soeur RoseMontagu.

Lorsque le prélat regarda l'église, les larmes lui vinrent aux yeux, et son coeur eut des ratés dans ses battements. Il pensa :

Comment une ville peut-elle laisser la maison de Dieu dans un tel état?

Il s'avança et entra tout de même dans l'église au risque d'un éboulement, mais il ne pouvait pas, ne pas y aller prier, s'agenouiller et demander pardon au Très-Haut pour les habitants et les responsables de cette ville de ne pas avoir aidés à conserver ce lieu en bonne état.

Il passa au bénitier, y trempa les doigts et un genoux au sol et se signa.
Restant un moment à méditer et à prier il se releva et décida de se rendre au Presbytère ou il allait rencontrer le frère David64 pour parler de tout cela et essayer de résondre qu'elques problèmes.

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Torcal
De retour de ST. Lizier, l'évêque passa voir ou en était les travaux de rénovation de l'église de St. Bertrand. Le travail avançait bien et le bâtiment serait bientôt en état de satisfaire pour pouvoir y célébrer les offices. Il en fut très heureux. Il devait voir le frère David avant de repartir pour Tarbes, il ne pouvait rester qu'une journée et il allait devoir rentrer dans sa ville.
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Torcal
L'évêque de nouveau de passage à St. Berrand passa voir l'église.
Elle était maintenant très praticable et Dieu pouvait y être honoré comme il se dit.

Il allat donc y prier, et espérait voir le frère David.
Il devait ce soir encore reprendre la route pour célébrer un mariage à ST. Lizier. Le cahot des chemins défoncés commençait à lui coûter physiquement, il vieillissait avant l'âge, mais telleétait la missionqu Dieu lui avait donné.

Il s'agenouilla onc prèss'être signé, et entama sa prière.

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Toucoule
Comme le lui avait rappelé Phestu ce matin dans son rapportde garde, ce dimanche était jour de fête : La Saint Bertrand de Comminges !

Alors où fêter le plus dignement cet évènement qu'à l'église... pour un Saint...
Il serait toujours temps d'arroser ça avec les amis plus tard en taverne !

Touc se glissa donc comme à son habitude à une place au fond de l'église, près du pilier, en attendant les paroissiens et les officiants.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
David064
En ce dimanche matin, Frère David se prépare pour la messe qu'il va célébrer dans l'église réparée. Il fut agréablement surpris de voir son ami Touc assis au fond de l'église à son arrivée. Il alla saluer et féliciter le nouveau maire de St Bertrand de Comminges comme il se devait puis il sonna les cloches pour prévenir les fidèles que l'heure de se retrouver pour célébrer l'Amitié aristotélicienne était venue.

Mes chers amis, je suis heureux de vous accueillir pour la messe dominicale dans notre église paroissiale magnifiquement restaurée et je profite de ce mot d'accueil pour remercier tous ceux et toutes celles qui sont venus apporter leur pierre à cet édifice qui est à la fois le lieu de nos offices mais aussi le symbole de l'alliance qui nous unit tous ensemble mais aussi et surtout au Très-Haut. Prions pour qu'en ces temps difficiles, nous sachions tous ensemble retrousser nos manches pour rebâtir une communauté villageoise dynamique et vivante, animée par les valeurs de l'aristotélicisme. Ainsi mes amis commençons par demander pardon au Très-Haut pour nos fautes, grandes et petites, qu'il nous purifie de son Pardon.



Maintenant, mes amis, affirmons à nouveau notre foi en récitant le Credo aristotélicien.



Puis David ouvrit le Livre des Vertus et commença à en lire un passage :

Citation:
« Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n'y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.

De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créées alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.

Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour».


Mes amis, ce texte nous rappelle qu'au-delà de nos différences, de nos divergences, nous sommes tous égaux face au Créateur, que l'on soit vagabond ou noble, comte ou éleveur, nous sommes tous aimés de la même manière par le Très-Haut. Car c'est cela le sens de la Vie : l'Amour !

Aussi, je ne peux que vous inviter à vous aimer, à vous marier et à respecter cet Amour que le Très-Haut a mis en chacun de nous. C'est le sens de la Vie, le sens de l'engagement du mariage mais c'est aussi le sens de l'engagement au sein de l'Eglise Aristotélicienne. Chacun d'entre nous, du pape au fidèle aimant le Très-Haut est invité à donner un sens à sa vie dans l'Amour. Le Très-Haut nous invite à nous rassembler et à vivre ensemble, dans l'Amour et dans l'Amitié vraie, l'Amitié aristotélicienne. Soyons dignes de cet héritage, soyons forts tous ensemble pour le devenir de notre village et de nous tous. Aimons sans retenue à l'image du Très-Haut. Amen.


David prépara alors la table.

Mes amis, je vous invite maintenant à célébrer l'Amitié aristotélicienne qui nous unit et à partager ensemble ce breuvage et ce pain tout chaud.



Avant de vous laisser repartir à vos occupations, je vous remercie pour ce moment d'amitié et vous invite dès à présent à la messe de la semaine prochaine à la suite de laquelle seront célébrés plusieurs baptèmes et j'espère vous rencontrer cette semaine, sur la halle ou en taverne. Bonne journée à tous, bonne semaine. Que le Très-Haut veille sur vous tous et sur St Bertand de Comminges. A bientôt.

Les fidèles partis, David prit la direction du presbytère pour préparer l'arrivée imminente de l'évêque.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Frère David était arrivé tôt, très tôt. Il était heureux ce matin. Il prépara l'autel et alla sonner les cloches.


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Toucoule
Touc, de son bureau en mairie entendit les cloches sonner à toute volée.
Non, ce n'était pas pour prévenir que la mairie était à nouveau pillée... il y était, et elle est pratiquement vide !

Comme il l'avait promis hier en taverne, ce devait être notre vicaire qui s'apprétait à dire la messe.
Touc rangea donc son dossier de courrier.

Il se rendit vers la fière église, sur son promontoire.
Il allait y retrouver ses amis.
Ca l'apaiserait peut-être un peu, en attendant de savoir si l'on aller enfin se saisir de Séléna, qui avait trahi son serment de maire pour dépouiller les villageois qui lui avaient fait confiance...
... si l'on aller enfin la juger pour ce qu'elle a fait...
Il le souhaitait, pour l'autorité du comté.

Quand à l'âme en peine de cette pauvre femme en mal de reconnaissance, il allait prier pour elle, même si elle n'était pas de cette foi.
Les âmes ont elles une foi ?
Ou sont elles tout simplement égales entre elles a priori ?
Quel gâchi ça aussi !

Il poussa la porte et s'installa près du pilier du fond, adressant un petit bonjour au futur curé, voir futur missionnaire si l'évêque continuait à tergiverser.
Oui, on a besoin d'un curé ici...
David est là, David est prêt.
Et David et le village attendent que l'évêque le nomme, tout simplement.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
David064
L'heure de commencer la messe était arrivée. Frère David alla jusqu'à l'autel et dit une prière à voix basse :

Citation:
Dieu tout puissant, et vous Aristote et Christos, pardonnez mes péchés et donnez moi la force de bien vous servir en cet office dominical. Que mes paroles sachent atteindre le cœur de mes fidèles.


Puis il se tourna vers les fidèles qui étaient arrivés, aperçut Touc dans le fond :

Mes chers amis, je suis heureux, très heureux, j'ai même énormément de plaisir à nous retrouver dans notre magnifique église à laquelle il va falloir associer un saint aristotélicien, mais nous en reparlerons tout à l'heure. Pour l'instant, il est temps de célébrer ensemble l'Amitié, le Plaisir de se retrouver tous ensemble. Commençons par demander pardon au Très-Haut pour nos manquements et nos erreurs.


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
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