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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

David064
Puis David ouvrit le Livre des Vertus et commença à en lire un passage :

Citation:
Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.

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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Une fois la lecture terminée, Frère David monta en chaire pour dire son sermon.



Mes amis. Quel formidable texte que ce dialogue entre Aristote et un de ses disciples. Le prophète nous révèle que le bien de l’homme conduit au bien de la cité. Quelle magnifique révélation ! Quel enseignement superbe ! Et le prophète va même plus loin, il va jusqu'à nous dire que l'homme de bien n'es pas nécessairement un citoyen, qu'un simple esclave, un vagabond, un nanti peut être un homme de bien s'il oeuvre au maintien de l'équilibre de la cité. Ainsi mes amis, soyons conscients en ces temps troubles où le marché est destabilisé par l'action inconsciente et égoïste d'une minorité, que nous sommes des hommes et des femmes de bien nous qui veillons au maintien de l'équilibre de la cité en maintenant l'équilibre du marché, de l'ordre public, en agissant en ami, en homme de bien. Ce message que nous délivre Aristote et qui est à rapprocher du message de la Cité idéale que nous avons déjà écouté, ce message, je le fais mien et vous invite tous à être non seulement des amis véritables mais aussi des hommes et des femmes de bien. Amen.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Dans l'assemblée, le silence régnait. Frère David espérait avoir réussi à sensibiliser ses paroissiens.

Grandis de cet enseignement, nous pouvons à présent recevoir la communion. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de laisser officier le Père Charles Diftain qui m'aidera régulièrement dans l'administration et la gestion de la paroisse. Charles, approche-toi de l'autel.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Toucoule
Touc ne savait pas si Aristote avait connaissance de l'Armagnac...
Mais que ce texte était clair !

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Toucoule
Edit pour suppression du doublon.

S'cusez !

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Fabrizio_di_carrenza
Le Recteur de l'Ordre Grégorien se déplaça après avoir été invité à célébrer la clôture de la messe dominicale. Ilalla bénir le pain et le vin, puis s'approcha de ses paroissiens.



Sois béni ma sœur, sois béni mon frère, sois béni mon ami.
David064
Avant de vous laisser repartir à vos occupations, je vous remercie pour ce moment d'amitié et vous invite dès à présent à la messe de la semaine prochaine pour fêter ensemble la Saint-Noël et j'espère vous rencontrer cette semaine, en halle ou en taverne. Je profite aussi de la fin de l'office pour vous informer que je vais bénir le cimetière de notre paroisse pour qu'il accueille le corps de notre ami Adenet. La messe funèbre va avoir lieu en la cathédrale d'Auch et son corps sera mis en terre dans le cimetière paroissial. La semaine de la Saint-Noël sera l'occasion de se souvenir de lui. Bonne journée à tous, bonne semaine. Que le Très-Haut veille sur vous tous et sur St Bertand de Comminges. A bientôt.

A la suite des fidèles, David prit la direction du cimetière.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Sarcelle
Pour une réussite ultime, laissez les sons se superposer et s'entremêler à votre lecture... continuez de lire... la superposition des sons est PRÉVUE


[Lundi 19 décembre, tard en soirée]

« Warm me up »

Les semelles de ses bottes grises frappaient contre le pavée immergé des larmes du ciel. Interrompant brusquement leur chute contre la lourdeur des choses de ce monde matériel.

« Help »

Elle courrait sous les flocons fondant qui se transformaient en pluie. Et elle courrait encore. Les images revenaient en flash, torturantes et agressives. Elle courrait le plus vite qu'elle le pouvait et Aristote lui même savait combien Sarcelle était de celle qui pouvaient courir vite étant plus jeune. Jeunesse qui s'effaçait doucement, elle en avait bien peur. Les souvenirs ne la quittaient pas.

« I've lost myself again»

Elle réalisait, plus les années passaient, combien elle était petite dans l'univers. Mais pour importait pour le moment. Sale idée. Sale foutue idée qu'elle avait: le besoin d'aller s'entrainer encore et encore pendant de longues heures.

Flash! son regard alerte et ses sens en éveils étaient fébriles alors que la lame de son adversaire s'approchait vivement de son corps. Elle bondit et roula par terre.. Son adversaire se retournait au même moment où elle se propulsait de ses mains, les jambes vers lui et lui fit écarquiller les jambes et perdre l'équilibre alors qu'elle se redressait, allongeant sa lame vers la gorge du jeune homme. Le cœur battant la chamade, les perles de sueurs ruisselaient sur toute sa peau.//

Elle entendait le son lourd des éclaboussures qu'elle créait et recevait, mais le seul son qu'elle entendait était celui du tintement des épées, de sa lames et ses propres gémissement mêlées de ceux de ces adversaires qu'elle avait affrontés un après l'autre tout l'après-midi durant. Retentissant, tel un écho agressif qui refuse de vous laisser un moment de répits.

Flash! Chaque ecchymose gonflait au battement de son sang dans ses veines. Telle une bulle de sang sur le point d'éclatée, elle les sentaient toutes les unes autant qu'elles étaient telles des blessures, mais rien de comparable à la large entaille qu'elle avait sur le long de l'avant bras gauche d'avoir laissé un de ses deux adversaires frapper au dessus de son bouclier; elle s'était laissé distraire. JAMAIS elle ne se laissait distraire. Elle avait ragé et regarder celui qui venait malencontreusement de l'entaillée réellement. Ses yeux se remplirent de rage, non pas contre lui, mais bien plus contre elle-même. Envoûtée ou presque. Elle avait répliqué avec force et rapidité, volontairement lui avait asséné un coup immonde à la cuisse. Alors qu'elle terrassait son autre adversaire, son propre sang coulait, se mélangeant à la sueur. //

Les formes des maisons s'évadaient doucement de son regard. Le terrain des joutes et de l'entrainement était un peu loin de la colline où était juchée la ville mais, peu importe la douleur. Elle s'y rendait en courant et le froid se saisissait tout autant de son âme que de son corps meurtrie qu'elle n'avait pas ménagé. Lorsqu'elle passa les thermes, le bruits des carillons vinrent d'entremêlés des chants métalliques et des tintements qui résonnaient dans sa tête, elle ne les voyaient plus, il fessait nuit et tout ce qu'elle voulait c'était ne plus les entendre.

Flash!!
Le ciel s'assombrissait, les guerriers quittaient doucement mais elle avait trouvé deux inconnus qui, malgré l'heure tardive, avaient bien voulu l'affronter. Leur arrogance n'avait d'égale que les survêtements ostentatoires de leur prestige et leur ignorance de l'adversaire féminine au passé glorieux et vigoureux qu'ils avaient devant eux. Elle avait sourit et avait terrassé le premier. Honteux il s'était trouver des défaite pour expliquer son malaise. Il avait ensuite assisté à la même comédie de son compagnon. La jeune femme aux cheveux bleu se tenait toujours debout, ses cheveux lâchaient doucement le nœud qui les retenait et les hommes s'étaient prit à deux pour tenter de la désarmer. Certes le jeu à la base était amical mais les trois personnages étaient tous tout aussi orgueilleux, ou du moins, elle, était fière mais redevenait compétitive et agressive. Ils croisèrent le fer à trois, et le combat brute avait débuté. //


Chaque rue, chaque maisonnée passaient de devant elle à derrière et s'en devenait un capharnaüm intérieur. Son corps en sueur et trempé par la pluie ne ressentait pas le froid tant elle tentait de chasser les images et les souvenirs qui tout à coup la tenaillaient, ils ne la lâchait pas, IL ne la lâchait pas. Des tonnes de sourires et d'images lui assénaient l'esprit et la tenaillait comme une lame qui s'enfonce doucement dans notre chair alors qu'en pleine prise de conscience il n'ait aucun mot qui puissent enrayé le froid et le silence qui s'installe alors lourdement en soi, pour ensuite laissé place à al terreur ou la rage.
La ville juchée sur sa montagne se rapprochait et chaque rue étaient comme une petite gloire qui la rapprochait un peu de son but. Les cliquetis du métal résonnaient toujours.

Flash! Elle l'avait donc terrassé et son comparse était un peu noir de rage mais épuisé, sans force après 2h30 de combat acharné. Sarcelle était vannée, n'en pouvait presque plus. Son souffle était lent et sa main fermement tenait la poigne de son épée en appuyant dans la peau du cou de l'homme au sol. Il ne bougeait plus et leva doucement la main en signe de défaite. La jeune dame recula alors la pointe de sa lame, laissant ainsi l'homme retirer son haulme. D'un mouvement lent il le retira de sa main gauche et c'est alors qu'elle le vit. Ses boucles trempées plaquaient le contour de son visage et il la regardait. Elle ferma les yeux quelques fois mais les deux visages s'entremêlaient. Le visage plus fin, les mèche sombre, les yeux bleuté. Elle trembla de tout son corps et sa main se desserra. Elle avait l'impression de le voir et ce fût elle qui fût plaqué. Tel un cœur qu'on plaque au sol elle eut le souffle coupée. Le visage d'un mort, d'un amour qui la regardait.//


Elle grimpa dans les escaliers ruisselantes autant qu'elle. On aurait dit que la terre entière pleurait des larmes à rebours et que le ciel s'était mis de la partie également. Les tambours résonnaient dans sa tête. Tout était sombre, c'était presque la nuit et le brouillard de l'hiver empilait des flocons dans les hautes sphères alors qu'au sol tout tombait sous pluie. Elle courrait, haletante. Le sang sur son bras avait recouvert tout le bas de ses braies et le cuir de sa bottes gauche. Ne sentant plus son souffle, exténuée et la haute murale carrée s'élevait devant elle.

Traversant le marché et les ruelles, elle n,en pouvait plus, les images la hantaient. Passant devant les tavernes elle courrait et grimpa les dernières marches puis contre la porte de l'église, elle s'effondra.
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David064
Frère David trouva le corps de la jeune femme devant la porte de l'église au petit matin. Elle était inanimée mais respirait encore. Il l'emmena au presbytère, pensa ses plaies et la coucha dans un lit à l'étage, un de ceux qu'il réservait pour ses amis et autres gens de passage puis il s'en retourna célébrer la messe.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Le Père David vint à l'église, sonna les cloches et alla se préparer pour célébrer la messe de la St Noël.


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064


Après avoir attendu, il se dirigea vers l'autel, s'agenouilla en se signant, puis se dirigea vers le présentoir où était posé le Livre des Vertus.

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs,

Je vous souhaite la bienvenue en cette messe de la St Noël. Je suis heureux que vous ayez fait le déplacement jusqu'ici.

Avant de débuter la lecture, implorons le pardon du Très-Haut sur nos fautes par cette prière...


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Nous voici à présent purifiés de nos pêchés, et nous pouvons à présent proclamer bien fort en donnant la main à notre voisin:


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Toucoule
Touc et sa petite famille, chaudement emmitouflés étaient venus prendre place près de leur pilier favori.
Mais bondiou qu'il faisait frisquet dans cette église !

Heureusement qu'il y avait la chaleur humaine du père David.
Touc prit la menotte de deux de ses gamins, Layla assurant la continuité de la chaîne.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
David064
Puis David ouvrit le Livre des Vertus et commença à en lire un passage :

Citation:
Hagiographie de saint Noël

Ses origines

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hiver il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants tristes.

Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
Le Père David reprit la Parole pour commenter ce texte.

Mes chers amis. Quel texte magnifique que la légende de Saint Noël. Cette légende est pour nous un témoignage. La vie de Noël était si simple mais si vertueuse. C'est un exemple pour tous. Aussi, en ce jour de fête, prions St Noël, prions les prophètes. Prions pour que notre avenir commun soit rempli de cadeaux. Non pas ces cadeaux matériels que l'on a pu voir aujourd'hui au pied de nos cheminées, mais des cadeaux immatériels que sont les vertus : l'amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, le plaisir et la conviction. Ce cadeau superbe qu'est la Vérité, la quête du Juste Milieu, le bonheur de vivre l'amitié véritable. En ce jour de Noël, nous fêtons la naissance d'Aristote, de Christos et de St Noël, puissions-nous être gâtés par leur cadeau : le message divin enseigné, vécu et transmis. Je vous souhaite à tous une belle, joyeuse, sainte et formidable Saint Noël. Amen.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
David064
David prépara alors la table.

Mes amis, je vous invite maintenant à célébrer l'Amitié aristotélicienne qui nous unit et à partager ensemble ce breuvage et ce pain tout chaud.



Avant de vous laisser repartir à vos occupations, je vous remercie pour ce moment d'amitié et vous invite dès à présent à la messe de la semaine prochaine. J'espère vous rencontrer cette semaine. Bonne journée à tous, bonne semaine, joyeuse Saint Noël. Que le Très-Haut veille sur vous tous et sur St Bertand de Comminges. Avant de partir, je vous invite à emporter un panier garni de fruits et légumes et à le déposer devant la cheminée en pensant à St Noël. A bientôt.

Les fidèles partis, David rangea l'église et prit la direction du presbytère.
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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
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