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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

Toucoule
Touc le savait.

Mais Touc était triste de voir partir un villageois de plus... simplement parce qu'on ne l'avait pas pris en considération...
... Lui qui assumait sa tâche.


Je te souhaite grande réussite dans ta nouvelle fonction David.
Je te remercie pour ton investissement pour notre village et notre comté.

Tu as eu des difficultés, tu les a affronté.
Sans pleurnicherie et sans baisser les bras parce que ce n'était pas facile.
Tu as réintroduit l'église dans notre village, et tu l'as fait vivre, pour tous.
Et ça ne t'a pas empéché de t'occuper avec succès de la mairie, pour tous aussi.
Et l'université, là aussi un succès malgré les inerties à tes idées novatrices.

Tu as eu une opportunité d'évolution loin de chez Nous, ne pouvant l'obtenir ici.
Tu la saisis.
Je t'y souhaite le succès, et que tu nous reviennes plein d'expérience.

Ce comté a tellement besoin de gens qui agissent pour tous !

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Layla.
Arrivée avec Xiaelle ,un peu en retard .Layla pris place aux cotés de son époux et écouta la derniere office de David . Elle savait qu'il devait partir mais lorsqu'il l'annonça ,son coeur se serra dans sa poitrine . Elle le regarda fermer l'église et pris la main de Touc tout aussi boulversé qu'elle .
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La tristesse est la seule promesse que la vie tient toujours...
Toucoule
Touc donna la main à ses enfants et à sa femme.
Il tendirent la main aux présents.

Ensemble... ils attendraient le retour de ce curé qui avait redonné vie à la paroisse.
Ensemble ils construiraient pour qu'il retrouve un village à visage humain.

Ils formaient une chaîne... qui englobaient aussi beaucoup d'absents... mais qui pensaient Nous !

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Ecm
Eglantine entra dans l'église, où elle aperçut quelques travailleurs paroissiaux à la tâche. Frère David avait dû faire le nécessaire pour que "sa" maison du Très-Haut ne tombe pas en ruine.

En remontant la nef, l’Évêque se dit que même si l'église était entretenue, elle serrait encore plus agréable avec un officiant. Oui, c'était une idée fixe, dans la rue, elle pensait à cela, dans la nef aussi... Peut-être bientôt en taverne ou dans sa chambre d'auberge.

Mais quoi qu'il en soit, la Béarnaise voulait se recueillir, et prier pour que saint Arnvlald garde cette paroisse.

Elle alluma un cierge, et s'agenouilla pour prier devant la flamme.




Elle se releva ensuite, et rejoint le parvis. Son œil se posa sur le cimetière. Celui-ci semblait aussi bien entretenu, Eglantine envoya donc sa crosse dans cette direction.
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Chipette
Chipette entra dans l'Eglise, elle frissonna et les souvenirs qu'elle aurait voulu oublier remontèrent immédiatement en elle .. Elle regarda l'autel et sourit .. Des messes elle en avait données, des cérémonies elle en avait officié.. Avait redonné vie à sa paroisse .. De part ses maladresses, ses bétises , les paroissiens curieux de voir officier celle qu'on surnomait la Loca avaient repris le chemin de l'Eglise .

Tu me maries hein , tu me baptises , je ne veux que toi ... Elle enchainait, pastorales, baptêmes, mariages, messes... Fière la Diaconesse n'avait eu de cesse de satisfaire tout le monde. Allant même jusqu'à en oublier sa propre vie ..
Jusqu'au jour , un jour plus difficile, plus pénible que les autes, lasse de voir ses paroissiens s'entre déchirer pour le pouvoir , elle quitta l'Eglise en pleine cérémonie . C'est ainsi malgrès les demandes de Monseigneur Henriques de rester , qu'elle quitta le Comté en compagnie de l'homme qu'elle aimait . Couple atypique, lui Cathare, elle Aristotélicienne .. Bel exemple de tolérance.. De celle qu'elle pronait, on ne juge pas un homme sur sa religion, ni sur ses opinions politiques , mais sur sa vertu .. Vertueux il l'était, et bien plus que tous ces pseudos Aristotéliciens qu'elle avait vu venir prier et qui dès la messe finie retournaient à leurs mensonges, haine et meurtres.. Toulouse en sang, même le Très Haut ne pouvait plus rien faire ...
Perdue dans ses pensées, elle s'agenouilla enfin devant l'autel ...




S'en suivi le Crédo .. Elle resta un long moment à prier.. Se releva enfin et quitta l'Eglise. Etrangement elle ne se sentit pas en paix comme à son habitude.. Le pardon elle venait de le demander, mais elle était certaine qu'elle ne pourrait pas l'accorder à tous .. Avait-elle encore sa place dans cette grande famille ?
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Toucoule
Touc, qui faisait son tour du village, vit une dame rentrer à l'église.
Elle avait l'air si recueillie, si imprégnée de ses pensées...

Touc resta discret, une fois n'est pas coutume.
Il espérait tout de même croiser son chemin pour apprendre à qui il avait à faire.
Peut-être à la taverne ?

Puis laissant promener ses yeux, il repensa au dernier curé à avoir officier ici avec entrain.
David, son ami qui avait résisté aux tourmentes d'Armagnac et Comminges.
David son ami qui n'avait pas résisté aux étranges comportements de son évèque... et était parti évangéliser d'autres contrées.
Et le village restait sans curé...
David son ami pris dans des tourmentes romaines.
David son ami qu'il espérait, mais qui ne revenait point.

On ne menace pas Aristote il parait, mais le regard qu'envoya Touc au ciel en fixant les cintres de cette belle église, en disait long à Aristote s'il n'assumait pas la protection de ses meilleurs serviteurs, nomého !
Et se remémorant des coutumes imposées de nos royaumes qui n'aiment pas laisser les gens penser, simplement...
Ca permettait la réaction il parait... alors qu'elle vienne cette belle réaction !


Salut Aristote !
Porte toi bien, et protège Nous.
Nous en avons besoin.


Oups !
Il avait sûrement parlé trop fort.
Il espérait maintenant de toute son âme ne pas avoir troublé la dame en prières.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Exael
Exaël poussa les grandes portes de l'église et entra , avança vers la nef , il y avait bien longtemps qu'il n'était pas revenu parler au Très Haut , et sans un soupire il posa un genoux par terre au chœur et pria ...


Aider moi , mon dieu à trouver ma voie , il y a trop longtemps que je cherche ce pourquoi je suis fait , tout ses fourbes de notre royaume ne mérite pas de s'enrichir sur le dos de ton peuple, il est vrai que je ne suis pas un modèle de vertu et je te demande pardon pour ma précédente action , mais cette haine en moi ne fait qu'empirer comment puis-je l'éradiquer et trouver le repos de l'âme ...
Faîtes moi un signe ...


Il ne récita pas le crédo se releva et partit ...
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"Nec Proditor, nec Proditur, Innocens Feret "
--Frere_georges
Frère Georges entra dans l'église de Saint-Bertrand de Comminges. Il s'agenouilla et pria.



Après avoir prié Saint-Grégoire comme tout bon grégorien, Frère Georges s'empressa de quitter l'église et de partir à la recherche de Toucoule. Frère David lui avait recommandé de s'adresser à lui.
Volo
-- Volo a écrit:
volo entra aussi dans l'église de Saint-Bertrand de Comminges. Il s'agenouilla et pria.



Après avoir prié Saint-Grégoire comme tout bon aristotélicien, volo s'empressa de quitter l'église et de partir à la recherche de son parrain, pour dénoncé christianus ( dit christian ), l'ami de viathan et adepte de cette vilaine sorcière, coupeuse de tête ' d'enfants et meutrière du cardinal " Bombadil " et adepte de Léviathan, le démon de la colère !
Saint _Norv, protège nous des adeptes de cette femme et vient humblement en aide à cette cité !

C'est ainsi qu'il priait, car on lui avait recommandé de s'adresser à lui aussi.

Lorena..
Il fait jour sur Saint-Bertrand de Comminges. Un jour d'été baigné d'un soleil radieux percé dans un ciel limpide. Alors que sur la place, les marchands installent déjà leur étal de viandes et de fruits cueillis du jour en attendant leurs premiéres clientes toutes prêtes à remplir leur panier d'osier, à l'abri des regards sous mon chaperon de voie mauve, sans vraiment leur prêter attention au joyeux chahut de leurs préparatifs je remonte la rue principale qui mène jusqu'à l'église.

En ce milieu de matinée, le silence est encore maître des lieux à l'intérieur de la grande bâtisse aux vieilles pierres patinées par les siécles. J'en pousse les portes, et un long grincement résonne d'un bout à l'autre de l'édifice, recouvre l'autel, et effleure les cierges qui s'y consumment doucement. Je remonte la nef, imprimant le bruit de mes talons sur ses dalles marbrées.
Assise sur un des bancs de bois, je remarque sans m'attarder une vieille dame enveloppée de noir, les yeux clos, plongée dans des litanies qu'elle récite en silence, remuant les lèvres sans qu'aucun son n'en sorte, tandis que ses doigts décharnés égrénent machinalement les billes d'un chapelet.

Devant l'autel, je m'incline, me signe lentement, puis je m'installe au premier rang, et les mains jointes, comme chaque matin, où que je me trouve, j'entame une priére à demi murmurée:

" Dios te salve María llena eres de Gracia, el Señor es contigo,
Bendita eres entre todas las mujeres
y bendito es el fruto de tu vientre Jesús..."
Gaius.



L'église de Saint Bertrand. Il en était peut-être le futur diacre. Le seul officiant de cet édifice depuis longtemps oublié. Les habitants n'avaient plus de messes, plus d'hommes de Dieu... On ne pouvait pas vivre éternellement dans le doute et le péché...

Frère Lazlo, comme on pouvait l'appeler maintenant, poussa les portes grinçantes du bâtiment. Il entra et les laissa ouvertes pour faire un peu respirer l'endroit. La poussière s'était accumulée sur les bancs.

Lazlo s'approcha de l'autel et du crucifix énorme de l'autel. Il s'agenouilla, tel le pénitent, humble devant Dieu.

Puis pour être le plus humble possible, il s'étendit sur les dalles de l'église, à plat ventre, les bras écartés, la tête contre le sol.

Il récita plusieur fois, parfois en silence, parfois en murmurant, le texte qui reliait tous les fidèles entre eux.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen !


Puis Frère Lazlo resta longuement allongé. Pour le Seigneur, les heures ne comptaient pas. Un chemin de vertus, il se l'était promis, il lui avait promis, il respecterait ses promesses, ou serait puni en conséquence.

- Donnez-moi la force éternelle du berger qui s'évertue à ramener ses brebis égarées dans le troupeau... Donnez-moi l'espoir de n'en voir jamais une se perdre trop longtemps et trop lointainement... Donnez-moi le courage de les aider toujours à suivre le chemin de vos Prophètes et de Vos Saints... Amen...

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Gaius.



Lazlo n'avait eu aucune réponse de la part de l'évêque, ni de quelqu'un à l'évêché. Qu'à cela ne tienne. Il était titulaire d'un diaconat de pastorale Maxima. Il pouvait célébrer n'importe quel sacrement. Et la messe était une chose essentielle dans la vie d'une ville. Pour faire revivre Saint Bertrand, le jeune homme décida d'en organiser une. Bien discrètement. Mais pouvait-on lui en vouloir pour cela ? Pour ne pas nuire à l'Eglise, il n'avait toutefois pas enfilé de tenue ecclésiastique.

Une seule autre personne était avec lui : le commis de l'église. Sonneur de cloche et bon à tout faire. Lalzo lui demanda d'appeler les fidèles à venir à la messe.

Bientôt, on entendit les volées de cloches dans tout le village.



Devant l'autel, agenouillé et signé, Lazlo patienta.

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Bearach
Les cloches sonnent, le labeur prend fin et voila Bear qui file à l'église. Son ami Lazlo rencontré un peu plus tôt devait faire la messe, il l'avait dit! Il remonta la ville, arriva dans la haute ville puis entra dans l'église avec le son caractéristique de la porte qui grince...

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHNNNNNNNNNNNNNNN!!!!

Il rougit un peu puis allat s'assoir sur l'un des banc disponibles en attendant la messe...

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Kachina
Un sourire aux miliciens en poste , en passant la porte de l'Hyrisson, pour rejoindre la ville Haute, et la place de l'église. Les cloches sonnent alors que les bottes de la louve martèlent les pavés.

Qui se souvient encore de l'incendie , de la reconstruction de l'église par les villageois ?

Pour un peu, elle entrerait bien, la Lycane............pour revoir encore la lumière jouer avec les vitraux, et la lueur des cierges . Mais il fait trop beau, trop chaud et à l'intérieur, il fait si froid.

Et puis Aristote et elle, c'est du passé. Ils se sont engueulés un soir, et comme il ne répondait pas à ses injures, elle a rompu. Il lui a trop pris d'amis et puis, il n'aime pas la Lune. Et elle..........elle aime par dessus tout ça, danser sous la Lune.....

Elle songe un instant à ses amis prêtres...........Skaski et puis David.........Quelles prières ces deux là, marmonnent-ils à cet instant ?

Elle ne s'agenouille plus devant Aristote, mais il est bon qu'un village aie un prêtre.
Les âmes esseulées, endeuillées ou perdues pourront venir à l'abri des murs de pierre dans le silence de l'église....trouver la paix, l'oubli, le courage de continuer....
Et puis le miséreux pourra trouver abri sur les bancs usés, se reposer un instant.
Le rapineur jouera à piller le tronc dans lequel sont versées les offrandes, empruntant à plus riche que lui de quoi subsister encore un jour.
Peut-être que le nouveau prêtre viendra partager la vie des habitants en taverne. Qui sait ?

Alors la Louve se fige un instant , et le soleil vient jouer sur sa jupe de toile claire. D'un geste impatient, elle rejette cette mèche indocile en arrière et elle écoute sonner les cloches. Ce n'est pas le tocsin qu'elles sonnent, mais non, rhooo, tout est calme par ici en ce dimanche d'été de l'an de grâce 1460. Elles sonnent l'appel des fidèles , la vie qui reprend, les blessures bientôt guéries, l'amour indestructible aussi.......

Elle s'approche et caresse du doigt, léger sourire rêveur aux lèvres l'anneau de salut fixé à l'entrée. Le brigand pourchassé et traqué s'il arrive à le saisir se trouve ainsi sous la protection divine , à l'abri des lois des hommes.......Lois, souvent injustes, idiotes. Ses doigts s'enroulent à l'anneau, qu'elle serre un instant, songeuse.................

Et le son s'éloigne, et diminue alors qu'elle reprend son chemin. Le marché n'est pas loin et il lui faut du pain....

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Campenelle


Le petit matin n'était pas encore là quand la petite rousse se leva et alla jusqu'au puit récupérer de l'eau pour sa tisane. Les douleurs s'éstompaient lentement, surtout depuis le repos forcé qu'Archibalde lui avait prescrit ! Dimanche. On était dimanche. Habituellement jour de la messe. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus assisté à l'une d'entre elles, même si elle se rendait régulièrement à l'église pour parler à Dieu.

Sa maladie ne lui avait pas permis de s'y rendre depuis un bon moment. Qu'à cela ne tienne, aujourd'hui, elle irait. Ses jambes ne se défileraient plus sous elle. Elle se raffraichit et puisa dans ses forces pour s'habiller le plus simplement possible. Fille de noble famille, ça ne changeait rien pour la petite rouquine. Elle n'avait jamais mis en avant son appartenance et ça ne changerait sans doute jamais. Avoir le sang bleu n'apporte pas le bonheur. Mais elle était fière d'avoir appris que son frère était encore une fois duc et qu'il occupait les fonctions de Duc du Limousin. Il avait ça dans le sang.

Emportant le panier habituel et suivie par Limace, la jeune fille reprit le chemin de la ville comme elle le faisait auparavant. Aujourd'hui, elle irait gardé les remparts et faire les rondes. Tout irait bien. Il le fallait.

Puis les cloches de l'église sonnèrent. Etrange fait depuis les nombreux jours qu'elle vivait à Saint Bertrand. Elle ne les avait jamais entendu sonner. Le soleil brillait râdieux après la pluie. La journée s'annonçait belle. La porte de l'église était ouverte à son arrivée. Peut-être des enfants entrés pour jouer et qui s'amusaient à tirer sur les cordes des cloches ?

A sa grande surprise, non. Elle trouva Lazlo dans la nef. Oui, il était devenu frère ... là aussi, il brillait. Même ça, elle n'avait pas réussi à accomplir de son côté. Elle prit place au fond de l'église, posant son panier sur le sol à ses côtés. Son regard se posa sur les statues d'Aristote et de Christos. Pardonneraient ils ses absences et son silence ? L'avaient ils punies encore une fois de ses défaillances ? Son regard resta triste et interrogatif.

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