Gaius.
Lazlo entendit derrière lui les villageios qui entrait un à un. Le premier fit grincer les portes. En pleine prière, Lazlo se promit de faire huiler ces maudites portes. et celui qui les avait ouvertes également ! Non Seigneur, ton lieutenant faisait un peu d'humour en cette belle matinée. Qui était-il pour maudire qui que ce soit ? Miroir de l'Amour, de la Paix, et de l'Amitié ?
Quand les murmures des villageois annoncèrent à Lazlo qu'il avait assez de paroissiens, le jeune homme, agenouillé devant l'immense croix de l'autel, se releva, se signa, et se retourna vers l'Assemblée.
- Bienvenue à tous, dans la demeure du Très-Haut, à Notre Dame de Saint Bertrand, depuis trop longtemps délaissée de cérémonie telle que celle-ci.
- Bonjour bien sûr. Je suis le Frère Lazlo, diplômé du séminaire San Benedetto, à l'abbaye italienne de Fornovo. Je suis heureux de vous accueillir en ce lieu sacré, en ce dimanche de repos, de paix et d'amour.
- Commençons immédiatement par prier notre Seigneur, pour qu'il nous pardonne nos fautes commises.
Lazlo fit signe aux fidèles de se lever. Puis il entama son texte qu'il connaissait par coeur. Il ferma les yeux.
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen.
Lazlo ouvrit les yeux et poursuivit :
- Le Pardon. Cette messe sera particulièrement axée sur celui-ci. Se faire absoudre de toutes ses fautes est un soulagement. Il permet de laver son âme pour ainsi mieux marcher sur le chemin tracé de la Vertu. Dieu dans son infinie miséricorde, nous accorde le droit de nous faire pardonner. Et nous l'avons supplié à l'instant de nous écouter et de nous aider
Dans la Vie de Christos, le Second Prophète, le chapitre 12, nous décrit l'action du Pardon, le Renouveau, la Naissance Aristotélicienne, quelque soit nos fautes commises.
Lazlo ouvrit le livre et atterrit où il avait laissé son marque-page. Il lut :
Citation:
Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais cest toi qui vas me suivre ! "
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et lofficier, à la mine féroce sapprocha de nous dun pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cur qui saffolait. Lorsquil se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et sagenouilla en embrassant la robe de notre messie.
" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que jai servi un mauvais maître, mais je ten prie dis-moi comment me faire pardonner ! "
Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "
Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et quelles sont prêtes à en faire pénitence."
Alors, Christos sapprocha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de léternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant deau, source de vie. "
Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "
Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de leau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur quIl vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit lessence. "
Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais cest toi qui vas me suivre ! "
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et lofficier, à la mine féroce sapprocha de nous dun pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cur qui saffolait. Lorsquil se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et sagenouilla en embrassant la robe de notre messie.
" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que jai servi un mauvais maître, mais je ten prie dis-moi comment me faire pardonner ! "
Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "
Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et quelles sont prêtes à en faire pénitence."
Alors, Christos sapprocha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de léternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant deau, source de vie. "
Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "
Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de leau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur quIl vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit lessence. "
Puis il referma l'ouvrage. Son regard balaya l'Assemblée.
- Dieu pardonne tout, de la plus petite faute, du moindre écart, jusqu'au plus grand des péchés... Il pardonne, nous en convenons tous ! Mais il faut que la volonté de se faire pardonner soit vraie et volontaire. Alors, vous serez pardonnés, et poursuivrez votre chemin selon la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Le Centurion ici dans ce texte, avait des années durant, servi un maître mauvais. Sans doute avait-il tué, volé, agressé et violenté. Mais son repentir était tellement sincère, que Christos ne put que lui accorder le pardon du Très-Haut. N'oubliez pas, mes amis. Qu'importe vos péchés, vous trouverez toujours une oreille attentive, et si votre demande de pardon est sincère, le Pardon se dégagera toujours à l'horizon. Et même si pénitence vous devrez effectuer, vous l'effectuerez avec bonheur. Bienheureux ceux qui souffrent ! Car ils se rapprochent du Second Prophète et de Dieu.
Tout est pardonnable, si on s'en donne la peine.
Le sermon était prononcé. Les yeux de Lazlo se rivèrent vers ceux de Bear, dont il connaissait quelque peu les moeurs. Après un léger silence, le Frère reprit :
- Scellons cette messe ! Récitons ensemble le Credo Aristotélicien ! Texte qui rassemble à lui seul, tous les fidèles du monde entier. Grâce à lui, nous ne faisons qu'un, une seule et unique voix, sous la bannière d'Amour de Dieu et des Saints. Puissent-ils nous entendre du haut de leur infinie sagesse !
- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen !
Lazlo présenta sur la table de la messe, le pain et le vin. Venait l'heure de la communion.
- La messe est presque terminée. Venez à présent communier avec moi. Ensemble, partageons ce moment de paix, et d'amitié aristotélicienne. Mangez, buvez, car c'est ce que nous offre le Seigneur, dans son infinie bonté. De sa terre fertile sont nés le raisin et le blé. Qu'ils sachent un peu plus nous tourner vers le Tout-Puissant. Levez-vous, et venez avec moi !
Les villageois se regoupèrent devant l'autel avec Frère Lazlo qui distribuait les gobelets et distribuait le pain aux pauvres.
- Je vous remercie d'être venus partager avec moi vos prières.
Je reste prêt à répondre à toutes vos questions.
Et allez en paix, ite missa est ! La messe est dite.
Qu'Aristote demeure dans vos curs et guide vos pas.
Amen ! Et Alleluia !
Lazlo fut satisfait de sa première messe. Il resta au milieu de ses fidèles, les bras croisés, le visage radieux. La communion était éclairée par le soleil qui passait par l'immense vitrail. Dieu n'était pas si loin. Le jeune homme eut un sourire.