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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

Melyna.
L'office commença par une nouvelle étonnante, un vol de cierge.
Serait elle encore en Artois qu'une de ses amies en manque de ces fameuses courgettes dont elle raffolait, que Mely aurait sans peine pu identifier la coupable. Pourquoi une femme d'ailleurs... Ben ça faudrait partager les souvenirs de la brune pour le savoir !

Quoiqu'il en soit son frère faisait preuve d'autant de générosité en offrant les cierges restant qu'il donnait l'impression à sa soeur dans faire un peu trop dans la rémission des pêchés. Gourmandise et convoitise, cela ne valait quand même pas la peine dans son cas de se flageller l'âme non plus.
Mely commençait à se demander si le frangin n'était pas un peu fanatique sur les bords en entendant sa longue série de mea culpa.
Le laissant à son délire mystique, la jeune femme récita doucement la demande de pardon d'une façon plus simple et à sa portée.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Se rasseyant à la fin de la prière son regard croisa durant un quart de seconde celui de son frère, petit sourire complice malgré tout, elle avait beau lui en vouloir, elle ne pouvait pas ne pas l'aimer. Elle était comme ça, une écorchée vive des sentiments, un coeur si sevrait d'amour durant des années que lorsqu'elle le donnait c'était entièrement sans aucun faux semblant, et tout les chagrins du monde ne pourrait jamais bannir l'amour qu'elle portait aux êtres qui lui étaient cher et qui se comptaient sur les doigts d'une seule main.

La messe se poursuivit, et même s'il lui manquait ce je ne sais quoi qui avait allumé une étincelle dans son coeur lors du baptême de son cousin, c'est malgré tout avec ferveur que la brunette récita son crédo.


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant
Créateur du ciel et de la Terre
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

En Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les Loys Divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint les Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut

Je crois en l'Action Divine,
En la Très Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible
En la communions des Saints
En la rémission des péchés
Et en la vie éternelle
Amen


La célébration touchait à sa fin, Mely ne comptait pas encore participer au partage du pain et du vin n'ayant pas encore reçu le sacrement du baptême. Il mit à profit de laps de temps pour adresser encore une fois une prière au Très Haut, jusqu'à présent il avait toujours fait a sourde oreille, mais elle ne désespérait pas qu'il finisse un jour par l'écouter.

Sa prière achevée, Mely se releva quand elle vit son frère s'approchait d'elle, son regard interrogateur se fit pourtant bien plus doux quand son souffle vint se perdre à son oreille et une larme s'accrocha à ses cils alors que sa main allait se perdre sur la joue fraternelle.


Le pardon est sans doute divin, tout autant que je faite de faiblesse et de maladresse à exprimer mes sentiments, mais mon coeur est si grand et si plein d'amour..., ne doute jamais de mon pardon Lazlo, ni de mon indéfectible affection.

Bien plus émue qu'elle ne l'aurait souhaité, celle qu'un homme appellerait plus tard ce jour là "la madeleine", prit délicatement le pain offert aussi symboliquement qu'elle offrirait dans quelques heures les quelques douceurs nées de ses mains, avant de gagner lentement la sortie de l'église.
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Gaius.



Luc arriva. Il s'en rappelait. Un autre Lycan, ou brigand, s'il se souvenait bien... A moins qu'il ne se trompe totalement...

- Luc... Luc, Luc, Luc... Parce que notre Seigneur a dit que les biens matériels doivent se partager, je vous invite à prendre un peu de ce vin... mais la prochaine fois, si vous n'assistez pas à ma messe, il n'y aura pas de vin... Sommes-nous d'accord ?

Il sourit et repensa aux derniers mots de Melyna, qu'il vit s'éloigner de lui, dans l'allée centrale. Puis il tendit un gobelet à Luc et lui servit un peu de nectar divin...

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Dumas.
Le blondinet affiche un grand sourire, son gobelet rempli, le vide d'une traite avant de le rendre, décidant que pour une fois il ne le lancerait pas par dessus son épaule, il est dans une église, tout de même.

Il marmonne un
"Ouais ouais, tout à fait", pas très convaincant, à l'attention du religieux puis s'en détourne, va saluer la rousse d'un sourire et d'une bise qui résonne dans le silence des lieux avant de s'en aller trouver un autre endroit prêtant à la consommation, c'est qu'il a encore soif le blond.
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Pere.dodu




Le saint homme ne pouvait visiter une ville sans s'attarder dans son lieu saint.
Lorsqu'il pénétra dans l'église, il se rendit compte qu'une messe devait s'y tenir.
Il observa qu'il arrivait pile poil au meilleur moment : celui où on partageait le pain et le vin.
Il ne se fit pas prier et s'avança vers le célébrant pour recevoir sa part.
Peut-être que son retard passerait inaperçu. Il avait raté tout le reste de la messe, cette partie-là, il comptait y participer.

Arrivé près du diacre qui distribuait le pain et le vin, il lui dit :


La paix soit avec vous, mon frère.
C'est une bien belle messe que vous nous offrez.


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Gaius.



Lazlo eut un sourire et répondit :

- Mon Père, je m'efforce de servir Dieu et ses Créations du mieux que je peux... Amitiés à vous.

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9 septembre 1460.

Les cloches s'envolèrent une nouvelle fois pour avertir que la messe allait être dite. Dans tout Saint Bertrand, on était averti et même au-delà.

Pour une fois, Lazlo accueillait les fidèles à l'entrée de l'église, leur souhaitant la bienvenue et laissant les portes du lieu saint ouvert, pour faire voir qu'on pouvait bel et bien rentrer sans crainte.



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Gaius.



Un peu triste, Lazlo rentra dans l'église et referma les portes derrière lui.

Il n'y aurait pas de messe ce dimanche, faute de fidèles. Et c'était bien dommage. Il prierait pour lui, et pour eux aussi, peut-être.

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Campenelle


Au fond de l'église la petite rousse avait poussé sa carcasse jusqu'à s'écrouler sur le dernier banc. Elle voulait assister à la messe d'Earnan. Elle contemplait les vitraux de la nef qui faisait miroiter les multiples couleurs des fresques transparentes et colorées. C'était magique et magnifique. L'homme était capable des plus belles choses pour glorifier le Très-Haut dans toute sa splendeur. Pourquoi l'homme était il aussi capable de tout détruire ?

Ses interrogations restaient tournées vers les hauteurs et la félicité. Son malaise grandissait dans la maison de Dieu et sans le vouloir, elle ressentait le poids du regard des statues qui semblaient la juger pour ses actes, elles aussi. La force. Il fallait qu'elle garde la force de rester et de ne pas fuir, d'attendre et de supplier le pardon céleste. Il fallait qu'elle confesse à Dieu ce qu'elle avait fait. Si ça n'appaiserait pas ses remords et sa douleur, au moins son âme serait peut-être sauvée.

Mais avait-elle droit d'être sauvée ? Après tout, elle méritait bien le châtiment de l'enfer ! Mais comment envisager passer l'éternité dans les flammes et la torture ? Elle avait peur la petite rousse. Elle avait eu peur avant, de mourir sans avoir été baptisée et maintenant qu'elle l'était, elle avait peur de ne pas retrouver Dieu quand elle disparaitrait. Elle aurait dû y penser en succombant dans les bras du séducteur.

Son regard se baissa, évitant les statues et les fresques qui l'observaient. Elle attendit que la messe commence et viendrait alors peut-être un petit bout de rédemption pour la petite rousse.

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Phestu
il y avait longtemp que phestu n'avait rentré dans une église,depuis qu'il avait eu des mots avec l'eveque otto machin chose et qu'il l'avait envoyer bouler lui et sont poste de diacre timidement rentra dans l'eglise et s'intala dans le fond ,pas loin une dame priait il fit comme elle et atendit la messe
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Gaius.



Dieu avait prévu une belle journée pour son jour. Le soleil donnait avec joie ses rayons et les oiseaux volaient avec félicité. D'un pas allègre, le Frère Lazlo ordonna qu'on sonne les cloches. Le sonneur disparut dans les hauteurs du bâtiment. Tandis que le diacre descendait vers la grand-salle. Les cloches résonnèrent, appelant les fidèles à venir à la messe. Peut-être que cette fois-ci, il y en aurait une ? La dernière fois, faute de monde, elle avait été annulée...



Mais dans l'église, siégeaient déjà deux personnes. Il reconnut Saule, dont l'apparence semblait s'empirer. Et un inconnu, près d'elle. Il irait lui parler, à la fin...

Devant l'autel, il s'agenouilla dos aux fidèles, et pria un peu, sous le bruit des cloches emporté par le vent, en attendant d'éventuels autres participants.

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Gaius.



Et les cloches sonnent, sonnent, sonnent, sonnent ! Car un nouveau jour du Seigneur se lève ! Beau, radieux ! Même s'il pleuvait, c'était ainsi ! Frère Lazlo accourut du presbytère où il s'était vêtu, jusqu'au lieu de culte, où il calma sa respiration. Il espérait voir du monde ! Sinon, la messe n'aurait pas lieu...



Alors Lazlo se signa devant l'autel et s'agenouilla, dos aux bancs de l'église. Il ne voyait pas qui entrait, mais entendait les personnes s'installer. Il ne se retournerait qu'une fois sa prière terminée et qu'une fois les commingeois assis bien confortablement.

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Ondine.


    Ondine avait quitté son frère Mélion depuis quelques jours déjà. Un courrier reçu l’avait chagriné et bien qu’étant devenue mère depuis peu, elle ne pouvait laisser une âme en peine surtout si cette âme portait le nom de Lazlo.

    Depuis combien de temps se connaissaient-ils tous les deux ? Leurs vies n’avaient été que chemins communs empruntés mais ils avaient du mal à se perdre définitivement dans l’anonymat de ce royaume qui était le leur. Alors doucement, malgré le temps qui passait, les deux jeunes gens avaient su prendre des nouvelles l’un de l’autre. Et ce fut au nom de cette amitié qu’Ondine avait pris la route pour Saint Bertrand.

    Elle qui vivait au rythme du temps et de son fils nouveau-né, faire ce voyage était pour elle une bénédiction. Désirant s’émanciper de son frère qui la couvait depuis qu’elle attendait son enfant, elle savait qu’il ne pourrait pas l’accompagner, trop pris par ses activités de sculpteur à Toulouse. Et puis, la brindille avait envie de souffler, voir autre chose que les statues de pierre qui n’avaient pas beaucoup de conversation. Et elle était arrivée depuis plusieurs jours la brunette. Mais, épuisée par la route, elle s’était faite discrète dans ce village endormi.

    Mais aujourd’hui, c’était jour de messe. Et quoi de mieux pour se réconcilier avec le Très-Haut qu’elle avait négligé depuis quelques temps que d’aller assister à l’office. Un châle jeté sur ses épaules, sa vieille robe ferait l’affaire et la changerait des braies qu’elle portait pour voyager. Enveloppant Matheo dans une petite couverture de laine, elle se rendit malgré la pluie jusqu’à l’église au centre du village. Et doucement, tandis que les cloches invitaient les villageois à venir écouter le sermon du curé, Ondine poussait la lourde porte qui lui barrait le chemin. Un silence tout religieux régnait dans la demeure du Très-Haut et la brindille se signa avant de s’avancer vers les chaises qui étaient des plus libres à cette heure-ci.

Volo
Volo était dans l'Eglise, tête et corps en croix, sur le sol de l'Eglise et était en train de prier.... Quant....
Falken38
... quand quelqu'un entra. Falken s'avance doucement, fit un signe vers la croix et fila vers le bénitier. Il ne regarda pas autour de lui mais et dirigea un cierge. Il en alluma un, fit une prière et s'assis, tête baissé, cherchant la paix.

[/i]
Volo
volo était habillé d'une capuche rouge et d'une cape toute en rouge, elle aussi et maistre falken remarqua un détaille qui l'intrigua fortement et le mis mal à l'aise ...
Sa cape était déchiré et volo portrait une amethyse au doigt, la même que celui que portait la personne qu'il servait...

Et se dit que c'était étrange, non ?!?...
Falken38
Patience, le curé viendra bien ...
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