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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

Cassandres


Le Compagnon d'Aristote pénètre dans la petite église de Saint Bertrand.
Il y a bien longtemps qu'il n'a prié en ce lieu.
Après avoir fait un peu de ménage, elle a allumer quelques cierges.
avait passé la matinée à allumer les bougies, les cierges, et à lustrer les . Le sonneur a déserté les lieux et c'est à un jeune enfant qu'il demande de faire sonner le carillon.


Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
Aides-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
Aides-moi à protéger la terre de Champagne de l’ombre de la créature sans nom,
Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
Fais que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis



Bonjour et bienvenue à tous et à toutes en ce samedi soir en la Demeure du Très-Haut. Je tiens à vous remercier TOUS pour votre présence en ce lieu sacré, et souhaitons à nouveau la bienvenue à nos visiteurs. Symbole de l’Amitié Aristotélicienne de nos paroisses. Rendons grâce au Seigneur.

Nous allons à présent, prier tous ensemble, pour le repentir de nos âmes et la remissions de nos péchés. Prononçons ensemble cette prière, pour confesser à Dieu nos péchés.



Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________

Compagnon d'Aristote
Ambassadeur Apostolique
Cassandres


Cassandres observe avec un petit sourire les paroissiens surpris de sa présence.

Elle ouvre le livre des Vertus et commence la lecture



Citation:
Thomas prit donc la décision d’effectuer un grand pèlerinage au travers des royaumes. « Telle est ma destinée », disait-il. « Lorsque je serai passé dans chaque village, le Très-Haut pourra me rappeler à Lui ». Ses prêches enflammés faisaient toujours plus d’émules, qui le suivaient alors dans ses déplacements, si bien qu’une multitude de fidèles composaient bientôt son escorte. Partout, sa parole faisait mouche, et comme par miracle, les hétérodoxes de tout poil abjuraient, se convertissaient, et tombaient à genoux, implorant le pardon de Dieu.

Un beau jour, un des disciples de Thomas l’interrogea en ces termes : « Maître, vous diffusez le message de Christos, et nous apprennez que lui seul a accompli des actes miraculeux, que lui seul fut un être de mystique. Pourquoi ne fondez vous pas, avec ce fantastique talent qui vous caractérise, une nouvelle Eglise aristotélicienne, qui préfèrerait Christos à Aristote ? ».

Thomas entendit cette suggestion, et fit cette réponse : « Mon fils, certes j’insiste sur la parole de Christos, mais par dessus tout, ce qui m’importe, c’est de préserver l’unité de la foi, et donc de l’Eglise. J’aime tous ceux qui portent et transmettent la vérité de Dieu, et ce serait un atroce déchirement que de fonder cette dissidence dont tu parles, que de briser l’amitié aristotélicienne. Vois ce que je fais ici. Pourquoi irais-je détruire ce que je bâtis ? Pourquoi chercherais-je la défaite, alors que je vais de victoire en victoire au bénéfice de l’indivisibilité de l’Eglise ? Non, mon fils, il ne saurait en être question ». Et le disciple se ravisa, avant de demander pardon.

Ce même disciple, alors que les pèlerins menés par Thomas faisaient halte en Normandie, demanda à Thomas : « Maître, cette terre est peuplée d’hérétiques. C’est désespérant. J’ai une brillante idée : pourquoi ne dresserions nous pas un immense bûcher où nous placerions tous ces égarés ? De la sorte, nous en serions débarrassés, et nous gagnerions du temps ».


Après un petit instant Cassandres poursuit

Ce texte, nous permet d’approcher la vie de Saint-Thomas, qui organisa sa vie autour de l’idée qu’il devait prêcher en passant de village en village, faisant comme Christos en son temps.
Ce texte nous enseigne plusieurs choses très importantes. La première étant que notre unité, et notre indivisibilité face aux troubles, nous sont un don précieux.
Nous ne devons pas céder à la tentation de la division, mais bien au contraire, tout faire pour la préserver.
L’effort et plus vertueux que le laisser-faire.
Nous devons nous battre pour ce en quoi nous croyons.
Nous devons tourner nos cœurs vers ceux qui sont perdus, ceux dont l’esprit est troublé.
Nous devons les aider à franchir ce cap qui est le leur.
Le bûché dont parle ce texte, c’est le laxisme, la facilité toujours présente.
Mais nos cœurs doivent prôner l’amitié, la fraternité, sans faille ni condition.


Célébrons à présent cette amitié, qui apporte ses fondements à Nostre Sainte Eglise Aristotélicienne, faisons-en un des fondements de notre vie
.

Je vous invite à présent pour témoigner de votre soutient réciproque, à passer à la communion qui, enseignée par Christos, est l'expression physique de l'amitié par le partage des denrées symbolisant son sacrifice fait pour le repentir de nos péchés.


Les fidèles se levèrent, et vinrent tous les uns après les autres, devant Le Compagnon d'Aristote , qui fit manger un morceau de pain, et boire une gorgée de vin. Puis, l’ensemble des fidèles regagna sa place.


Avant de terminer cette messe, chantons ensemble le Saint Credo de nostre Eglise pour glorifier le Tout Puissant.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Merci à tous d’être venus ce jour rendre grâce au Très haut et à ses disciples

Si vous souhaitez vous faire baptiser , vous unir devant le Très Haut, vous pouvez me contacter en me faisant parvenir un parchemin

Des Offices ont lieu

Cathédrale Bx-Morgann de Sauvigny d'Auch
Falken38
Falken passe à cet instant

Un petit coup d'oeil dedan, tout va bien, tout est silencieux.

Sur la pointe des pied, il les laisse a leurs occupations et reprend les siennes
Loboferoz


Melania visitaba siempre las iglesias de los lugares a los que iba...
Era un encuentro necesario que se debía con el Altísimo...
Su agradecimiento a el era infinito...amigos, gente linda que llegó a su vida, poder disfrutar con alegría y en paz, cada minuto ,cada instante que le tocara estar en el mundo...
Con su rosa roja entre las manos,señal del lobo y su paso por esta bella Bertrain, se acerco hasta el altar y depositando sobre el su rosa roja, habló al Padre...

Señor aquí estamos ante ti otra vez...Mis lobizones y yo te estamos agradecidos por tu constante protección..Ayúdanos a concluir este viaje en paz y con alegría..

Dicho esto, con su larga cabellera renegrida ondeando al viento, la bella morena se dirigío presurosa a la búsqueda de su grupo

_________________
Intendantedesigognac
Citation:



    Eusaias Super Anathemus Pugna Haeresis



    Par sa bulle du 5 janvier, Sa Sainteté le Pape Innocent VIII, notre Très Saint Père, représentant du Très-Haut sur Terre, a reconnu officiellement Eusaias de Blanc-Combas comme Anti-Roy et Sicaire démoniaque au service du Sans-Nom, lui déniant tout droit à régner sur le peuple aristotélicien du Très Aristotélicien Royaume de France.

    Par conséquent, la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine se refuse à reconnaitre à Eusaias de Blanc-Combaz un quelconque pouvoir et ne reconnait aucune de ses décisions ni aucun de ses actes comme ayant une quelconque valeur. De fait, tout aristotélicien ayant un devoir contractuel, quel qu'il soit, avec Eusaias, s'en trouve désormais libéré. A contrario, toute personne lui apportant son concours le fera de sa propre volonté en se mettant en situation de parjure envers son serment de baptême.

    La Sainte Eglise Aristotélicienne regrette profondément qu'a aucun moment, Eusaias n'ait accepté de saisir la main de multiples fois tendu par l'Eglise, et qu'il ait préféré s'enfermer dans une spirale d'attaques contre l'aristotélisme, se rendant par là indigne du rang qu'il prétendait avoir.

    Non content d'avoir été excommunié pour son comportement à l'encontre du Roy Sacré Vonafred de Salmo Salar, Eusais le fol a choisi de s'associer à l'hérétique Falco, réformé et brigand notoire dont la liste des exactions n'est plus à faire.

    Non content d'avoir fait mettre aux fers le Primat de France, le pieux et pacifique Navigius de Carrenza, et d'avoir fait menacer de mort le doyen des cardinaux, Son Éminence Aaron de Nagan, il a pris la décision d'autoriser les hérésies en royaume de France tout en prétendant usurper les prérogatives de l’Église.

    Eusaias s'est ainsi rendu a nos grand dam coupable à la fois d'excommunication, d'apostasie, de schisme et d'hérésie.

    En ce jour, alors qu'a nouveau le Saint Père lui proposait d'abjurer ses fautes, Eusaias a décidé d'ajouter à cette longue liste le fait de répandre la mort envers ceux qu'il considérait prétendument comme ses sujets - en s'attaquant au peuple bourguignon qui à choisi, à travers son Duc légitime Alexandre Olund, de refuser de prêter allégeance à un anti-roy mécréant - et son intention de se faire sacrer de manière illégale par quelques sbires illégitimes.

    Il devient donc évident qu'Eusaias n'a jamais eu l'intention de discuter avec les représentants de l'Eglise, comme en témoigne son refus d'accepter la médiation proposée par l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique, et que son intention est d'apporter l'hérésie en Royaume de France. Il est désormais du devoir de l'Eglise de protéger les aristotéliciens.

    Aussi, dans la continuité de l'annonce de notre Très Saint Père et en réponse à l'ensemble ces actes, la Sainte Église Aristotélicienne se voit contrainte de frapper en ce jour Eusaias de Blanc-Combas d'anathème. L'anathème est l'excommunication dite «majeure», excluant l’intéressé de manière définitive tant de l’Église militante, d’ici-bas, que du corps mystique de l’Église, à savoir de l’Église Triomphante, auprès de Dieu.

    Qu'il soit su que toute personne se mettant au service actif ou passif du Sicaire démoniaque où lui prêtant quelconque serment sera ipso facto frappé d'excommunication. Nous invitions d'ailleurs les personnes en plein doute quant à la meilleure marche à suivre à prendre contact avec leur évêque ou l’administration ecclésiastique.

    Nous appelons en ce jour tous les aristotéliciens de France à s'unir et se rassembler afin de lutter, par tous les moyens à leur disposition, y compris par les armes, contre l'Anti-roi, dans le cadre de la Guerre Sainte visant à empêcher définitivement cet individu de nuire. Le faux règne d'Eusaias le fol ne durera qu'un temps, là ou l’Église, elle, est éternelle.

    Dans les tout prochains jours, la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine annoncera les prochaines initiatives visant à soutenir les Justes contre les affres de la Bête Sans Nom.



    Ad Majorem Dei Gloriam



    Fait et scellé à Rome, le XII jour du premier mois de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.



    Pour le collège des Cardinaux,
    Raniero Borgia dict "Quarion", Cardinal Camerlingue.
Intendantedesigognac
Citation:



    Appel à la croisade contre Eusaias pour sauver la France.



    A l'universalité des fidèles,
    Aux Justes du Royaume de France,


    Le Mal rôde en Royaume de France. La Bête Sans Nom a investi le Louvre et s'apprête à faire subir ses affres à la France. Mais il n'est nul Mal qui soit de taille à s'attaquer aux Enfants du Très-Haut, bercés dans Sa lumière.

    L'annonce de notre Très Saint Père, Sa Sainteté le Pape Innocent le Huitième, reconnaissant un Sicaire démoniaque en la personne d'Eusaias dict le fol, Anti-roi, implique pour la Sainte Eglise de considérer le trône de France comme vacant.
    Par conséquent, la Sainte Eglise a pris la décision de reconnaître Son Altesse Namaycush de Salmo Salar, Prince de Pontoise et Général français, comme représentant du Royaume de France, en sa qualité de frère de feu Sa Majesté le Roy Sacré Louis Vonafred Salmo Salar, dernier Roy légitime du Royaume de France, dans l'attente de la désignation d'un nouveau souverain.

    Il apparaît désormais clairement que la multiplication des méfaits commis par Eusaias le fol s'apparente à une tentative de la Créature Sans-Nom de s'emparer du Très Aristotélicien Royaume de France en y plaçant l'un de ses Sicaires démoniaques. Il est devenu incontestable que le seul et unique but d'Eusaias le fol était d'éloigner les pieux aristotéliciens de leur foy afin de vouer leur âme à l'Enfer lunaire, comme en témoignent les mesures prises par Eusaias dans le but d'empêcher les clercs d'exercer leur ministère. Il est évident qu'une réaction s'impose afin d'assurer la protection des clercs et des fidèles aristotéliciens qui est aujourd'hui plus que jamais menacée.

    Aussi, la Très Sainte Eglise Aristotélicienne a pris la décision de nommer le Prince Namaycush de Salmo Salar au rang de Commandeur laïc des croisés. Nous demandons à celui-ci de prendre la tête de la croisade contre Eusais le fol, visant à l'empêcher de porter atteinte et nuisance aux aristotéliciens français dans le légitime exercice de leur foy, et d'assurer leur protection, puisque la vie de tout ceux qui ont refusé de renier l'Eglise est menacée.

    Par conséquent, nous appelons solennellement les Ducs et Comtes régnants des provinces françaises, les Pairs de France, et les Grands Officiers de la Couronne, à continuer d'exercer leurs fonctions loin de l'influence néfaste d'Eusaias le fol. Servir la Couronne et le Royaume de France s'oppose nécessairement à servir la personne d'un Anti-Roi excommunié, schismatique, et meurtrier, qui a déjà largement prouvé plus qu'il n'en faut sa folie.
    L'Eglise Aristotélicienne comprend et pardonne ceux qui ont voulu jusqu'à présent tenir leur rôle pour servir le Royaume et les fidèles français en devant s'incliner devant une créature du Sans-Nom, mais cette heure est maintenant définitivement révolue. Aussi, nous appelons tout les Justes à se rassembler et s'unir pour participer à la lutte visant à sauver le Royaume de France du Sans-Nom.

    En ce jour, le Royaume de France connait une épreuve qui testera la force de sa foy et son courage. Le Mal n'a besoin, pour prospérer, que de l'inaction des gens de Bien. Que tout les français aient bien conscience en ces heures sombres que les méfaits d'Eusaias le fol ne seront que de courte durée.


    Que Dieu sauve la France du Sans-Nom.


    Fait et scellé à Rome, le XIV jour du premier mois de l'an de grâce MCDLXI de notre Seigneur.




    Pour le collège des Cardinaux,
    Raniero Borgia dict "Quarion", Cardinal Camerlingue.
Intendantedesigognac
Citation:





    Au nom de la Congrégation pour les Affaires du Siècle et du Conseil Supérieur de la Nonciature,
    Nous, Monseigneur Adso,
    Protonotaire Apostolique consul;



    Faisons annonce de :


    La nomination de Cassandres au poste d'ambassadeur apostolique pour le comté d'Armagnac et de Comminges.
    Elle devient ainsi membre de notre glorieuse congrégation et aura pour principale mission de représenter le Saint-Siège auprès des autorités temporelles.

    Elle aura statut de diplomate stagiaire pendant une période d'un mois à compter de la présente, après quoi elle deviendra diplomate de plein droit à la condition d'avoir obtenu son diplôme diplomatique (dispensé par le séminaire de l'abbaye de Noirlac).

    Donné à Rome le seizième jour du mois de janvier de l’an d’Horace MCDLXI, sous le pontificat de Sa Sainteté Innocent VIII.


Intendantedesigognac
Deva..
[Cap? Pas cap? CAP!! ]


Tout juste arrivée , elle n'a que ça en tête , trouver l'église . Son baluchon contre elle, elle arpente les ruelles inconnues quand enfin elle le voit ! Là devant elle! Le clocher majestueux se dresse . Qui dit clocher dit église et qui dit église dit? CAP!!

Elle active le pas malgré les douleurs plantaire que ses bottes usées lui offrent . Elle monte les marches pour enfin pousser la grosse porte craquante .


Shhhhhht! Fais pas d'bruit , la porte !

Elle passe sa tête à l'intérieur et observe un instant les lieux . Pas de cureton à l'horizon! Elle se fait plus légère qu'une plume. A pas de loup, elle pénètre dans l'édifice, son baluchon toujours sous le bras . Un craquement retentit, elle se baisse craintive . Elle pense ..

Et si c'est le cureton? J'fais quoi? J'lui dis quoi? Bonjour j'suis venue prier? C'est vrai que j'ai une tête à prier heiin..

Elle réfléchit aussi vite qu'elle le puisse, puis délasse l'encolure de son baluchon . Gnongnon en mission??

Gnongnon faut que tu gambades dans les allées , l'temps que j'aille prendre certain objet . Tu t'fais pas attraper ! Tu sais l'faire .

Elle regarde son lapin , lui gratte la tête et le laisse filer à travers les allées . Elle attend un instant , si l'cureton est là et le voit , il tentera sans doute de l'attraper et hop elle pourra s'éclipser . Elle écoute , rien pas de réaction , elle se relève, rien à l'horizon . Fonce Deva, fonce!!

Elle remonte l'allée , file droit au but ,là ou les p'tite lueurs des cierges se déchainent, et surtout la ou des bougies toutes neuves siègent. Elle ouvre son baluchon et enfourne tout les cierges qu'elle trouve . Son regard se pose sur l'autel , la trône le plus gros de tous , celui qui est bénit à Pâques et sert à toute les messes . Le cierge "Pascal" . Il est énorme , avec ça Jeni aura plus peur du noir !

Un regard rapide vers son Gnongnon qui visite le coin , la voilà devant l'autel, elle attrape le cierge qui est presque plus grand qu'elle! Celui là il rentrera jamais dans sa besace déjà bien remplie ! Il rentrerait dans aucune besace tout court .

Gnongnon lui passe sous le nez , elle se baisse et le saisit d'une main , sous son autre bras le cierge "Pascal" . Elle remonte l'allée à toute hâte , c'est pas l'moment de s'faire chopper! Avec un tel cierge sous le bras adieu la discrétion Deva ...

L'allée centrale de l'église lui a jamais paru si longue ,la lourde porte est devant elle quand un crie s'élève dans l'édifice ..


HEYYYYYYYYYYY !!!!

Elle prend ses jambes à son cou sans demander son reste , pousse de tout son corps la lourde porte craquante et dévale les escaliers le plus vite possible . Son Gnongnon sous un bras, l'énorme cierge sous l'autre , elle court !

Quelques petits cierges tombent de sa besace débordante au fil de ses enjambées . Le clocher s'éloigne , ses joues sont rougies par l'effort qu'elle fait . C'est qu'il est lourd le "Pascal" ! Elle court le plus vite possible , oubliant ses bottes trouées et ses pieds douloureux , en s'écriant ...


CAP Kachi !!! Kachiiiiiiiiii CAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAP !!!

Elle rit , elle court en sautillant . Elle a relevé le défi et en plus ramène le plus gros cierge qu'elle a jamais vu de sa vie !
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Lolo87
L'église comptais déjà une bonne partie des fidèles qui assistent à la messe du dimanche lorsqu'il entra. Il hésita une seconde puis finalement s'assit au dernier rang.

Mais comment j'ai pu accepter? à mon age! et puis à l'église...je ne peu vraiment pas!

Il regarda autour de lui, il allait abandonner et sortir quand il croisa le regard d'un jeune blond. Il se souvint alors de ses jeunes années, du jeune homme aux cheveux dorés toujours souriant et toujours prêt aux pires bêtises pour amuser ses amis ou attirer l'attention d'une jolie dame.
Et il sourit, il sourit de se sourire malicieux qui avait disparu de son visage depuis tant d'années.

allons-y! mais je dois chanter... j'ai trouvé!

Il ôta ses braies, se leva et cria:

CAAAAP!!!!!!!

les quelques fidèles le regardèrent avec des regards choqués et indignés ... qu'importe il était trop tard pour renoncer... il se racla la gorge et s’époumona:

Dans notre ville est venu
DANS NOTRE VILLE EST VENU
un fameux joueur de luth.
UN FAMEUX JOUEUR DE LUTH
il a mis sur sa boutique,
pour attirer la pratique :
a l’auberge de l’écu,
on apprend à jouer de l’épinette,
a l’auberge de l’écu,
on apprend à jouer du ...


quand il vit les visages horrifié devant lui il explosa d'un rire enfantin et courut vers les portes grandes ouvertes... Il était heureux! et se promit de remercier ces dames de lui avoir lancé se défit.
Intendantedesigognac


L'intendante accroche un parchemin

Le Compagnon d'Aristote , Ambassadrice Apostolique Cassandres a organisé un office pour que le Très Haut veille sur tous les soldats engagés et les armées

Bénédictions des Armées Comtales Armagnacaises
Anabel
Dehors, le vent jouait avec les longues mèches blondes, le froid mordait les joues et les mains pourtant gantées. Relevant son col, elle continua son chemin et entra là où il y avait sans doute le moins chance de le voir.

Mais bon c'etait dimanche, peut-etre qu'une messe serait dite et que par hasard...
Elle remonta la nef, une petite priere en tete regardant de droite et de gauche.
Comme prévu, pas là...

_________________
Intendantedesigognac


L'intendante vient afficher le parchemin préparé par le Compagnon d'Aristote

BENEDICTION
Aude.lekoy
La nuit venait de tomber sur le village, une petite ombre traversa quelques rues et poussa la lourde porte de l'édifice.
La jeune fille alla s'agenouiller et pria. Elle pensa au grand homme qu'était son père et à sa pauvre mère morte de chagrin.

Se relevant, Aude murmura quelques mots puis disparu dans les sombres rues de la ville.
Kachina
La légende disait que pour gagner un duel en lice, il fallait déposer des offrandes à l'église pour Aristote et ses saints.

C'est pourquoi ses jupons effleurent les pavés, ce matin de février de l'an de grâce 1461, alors qu'elle se dirige, d'un pas tranquille vers l'édifice religieux.

Elle est belle cette église. Elle l'a toujours aimée. Elle s'arrête un instant devant, pour admirer le clocher donjon, et balaie du regard les murs de pierre, les inscriptions.




La vieille boiteuse est là, emmitoufflée dans une vieille courtine de laine mitée, mendiant chaque jour , sous le porche, une quelconque pitance. Elle fut dans sa jeunesse une magnifique catin, avant qu'un amant brutal la roue de coups, la laissant presque morte, la jambe droite à jamais brisée. La Brune lui offre un sourire, échange quelques mots avant de pousser la porte de l'église.

La besace accrochée à son épaule est lourde. Un savoureux pâté de poularde cotoie une miche au césame, et un jambonneau frotté au foin. La Louve en sort un massepain de pommes, dans lequel elle croque tout en parcourant l'allée centrale.

La lumière filtre à travers les vitraux et un rayon de soleil,vient jouer un instant dans la chevelure sombre, qui cascade librement sur ses épaules. Elle s'attarde devant une statue, avant de continuer jusqu'aux cierges qui brulent. Suppliques d'âmes séparées, en détresse ou au contraire flamme joyeuse qui chante l'amour donné, le cadeau qu'on garde précieusement en soi à jamais.

Un sourire étire sa bouche , moqueur, quand elle passe devant le tronc et sa main se porte machinalement à sa dague. Il suffirait de presque rien pour.......
Non, pas aujourd'hui.......

Elle pose ses fesses sur un des bancs, et reste là, un instant, s'imprègnant du calme des lieux. Il fait froid et elle resserre autour d'elle la lourde cape doublée de peaux de renards......Songeuse......Rêveuse......

Et d'un coup, elle se lève, fait demi tour et retraverse l'allée dallée de pierres, faisant claquer ses talons, pour rejoindre le parvis, en murmurant pour elle même :


- Foutre Dieu ! Aristote n'a besoin de rien, et ses saints encore moins....Advienne que pourra !

Et la voici qui s'accroupit devant la vieille mendiante, dépose la besace à ses pieds, accroche le regard étonné :

- Tiens, Blanche, voici pour toi ! Savoure , ma jolie !
Et si tu crois en Dieu, prie pour moi !


Et ses lèvres viennent claquer un baiser sur les joues ternes de la vieille, avant qu'elle se relève, pour partir en courant, dévalant quatre à quatre, les escaliers qui mènent à la ville basse........
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