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[RP] Eglise Notre-Dame de St-Bertrand-de-Comminges

Milo
Il serait bien resté au chaud ou il se serait plutôt vu se jeter quelques verres en taverne mais le cap avait été lancé .... se rendre à l'église pour accueillir le nouveau curé ...

L'église... voila bien un mot et surtout un endroit qui n'était pas dans ses habitudes mais pour faire bonne figure , il s'y rendit au bras de la brunette souriant en coin quand elle lui passa la bouteille d'Armagnac... il l'aurait bien entamé ... voir même vidé mais il se devait de rester un minimum sobre pour entrer en ce saint lieu...

Il était entré tranquillement avant de prendre place , de saluer ceux qui étaient présents puis les arrivants... respectant les premières paroles de Merlin l'en... chanteur ...

Mais parce qu'il ne savait pas se tenir bien longtemps il ne put s’empêcher de glisser une boutade à Néo...


Je suis un peu déçu , je pensais que ce serait Kachi la curette du jour... et puis j'aurais préféré une femme pour la con...fesse...
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Neolonie
Elle écoutait, elle apprenait, sans trop rien y comprendre, faut bien l'avouer.
Finalement, il allait être content, le curé, y avait du monde pour l'écouter. Enfin, au minimum, y a du monde. Pour l'écouter, ça reste à voir.

Sa main glissée dans celle de Milo, elle jouait avec ses doigts, l'air de rien.
Oui, elle est parfaite, cette expression "se tourner les pouces" quand on s'ennuie. Mais elle est encore plus attirante quand l'un des pouces n'est pas le sien.

Un léger sourire lorsqu'il se penche vers elle, avant que de lui broyer les phalanges, là aussi, mine de rien.
Il est impossible! Refusant qu'elle fasse preuve de la moindre velléité de jalousie, mais soufflant de lui même sur la flamme.


Si tu veux te con...fesser, mon cher, il vaut mieux un homme, qui soit plus au fait des faiblesses masculines.
Une femme, tu risquerais de l'effaroucher, et toutes n'apprécient pas la fessée!


Elle est peut être innocente, mais faut pas oublier qu'elle n'a pas les yeux dans sa poche, et qu'elle vit avec la meute depuis suffisamment longtemps pour connaitre les relations complexes entre les deux sexes.
Sans parler des discussions grivoises qui ne cessent d'épicer les longues soirées en taverne.

Elle garde le sourire, mais se raidit un peu et lui retire sa main, de la manière la plus décontractée qui soit.

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Thibaullt
Thibaullt suivait attentivement l 'office et la scène se demandant si il allait pouvoir faire son cap pas cap car le curé semblait un peu endormi devant l'assisstance.
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Merlin.
Merlin était satisfait ! Bien plus de monde qu'à Tarbes, pensait-il, il faudra transformer l'essai !

A présent, chers amis, communions ensemble.



Par l'intercession de Christos et d'Aristote je vous bénis au nom du Seigneur, qu'il fasse pour vous des merveilles et vous comble de sa gloire, maintenant et pour des siècles et des siècles. Amen

Allez dans la paix
http://www.youtube.com/watch?v=1CqguraksDU
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Père Merlin, curé de Saint Bertrand de Comminges

Je m'emporte pour ce qui m'importe
Thibaullt
Thibaullt sourit et se leve, peu enclin à se souvenir de tous les détails de la célébration il se decide tout de même à mettre à profit cette communion pour faire ce qu il était venu realisé.
Il sortit donc sa plus belle toque d'on ne sait ou et commence à faire la quete, non sans sourire à Kachi, bien évidement, histoire de s'acquitter de son cap pas cap

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Toucoule
Touc se releva, salua le curé, et se dirigea vers la taverne.

Le vin de messe provoque des effets magiques.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Kachina
La messe est dite, et la brune , avec un sourire complice glisse quelques écus dans la toque du blond. Cap réussi pour lui. Pour eux d'ailleurs, ils ont tous joué le jeu. Qui a dit que c'était un jeu dangereux ? c'est juste un jeu, pour apprécier le sel de la vie.....Et là, ils voulaient simplement souhaiter bienvenue au curé......

La Louve avait écouté le sermon du prêtre, regard fixé sur lui........Attentive.............Bah oui, on peut être une maudite Lycane, avoir maudit Aristote durant les nuits de chagrin, souhaité conclure un pacte avec le Sans Nom, et se laisser toucher par quelques paroles............Pas toutes, hein, fallait pas pousser le bouchon, non plus..........Mais , elle retient celles ci


Citation:
Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie? » et la réponse : « l’amour ».


Et sa déesse intérieure, lui avait soufflé un : Foutre Dieu, on est d'accord Aristote et moi......Serait ce possible alors que ?

Mais la déesse enchaine vite sur l'amour, lui soufflant d'autres pensées bien moins pures, morbleu...........et un sourire béât éclaire son visage alors qu'un rayon de soleil, filtrant à travers les vitraux vient jouer avec sa tignasse sombre....

La messe est dite, et la Louve quitte l'église, accompagnée de ses amis, après avoir gentiment salué le prêtre....
Sa main se pose sur l'épaule de Jok, au passage, quand elle s'apprête à passer le porche, un léger sourire sur ses lèvres.......

Et la porte s'ouvre, elle retrouve la lumière .....

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Merlin.
Merlin s'efforça de saluer chaque fidèle venu à cette messe. Il ne connaissait pas encore grand monde ici... Mais tous ces visages inconnus étaient venus assister à un office qui, l'espérait-il, serait le premier d'une longue liste.

Maintenant il fallait s'atteler à accueillir de nouveaux fidèles. Un baptême serait le bienvenu dans cette église ! ou un mariage... qui sait ?

En attendant, la bâtisse se vidait peu à peu des fidèles. Mais les portes resteraient ouvertes et le prêtre sera disponible pour chaque personne entrant ici.

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Père Merlin, curé de Saint Bertrand de Comminges

Je m'emporte pour ce qui m'importe
Neolonie
La messe...
Il y a une semaine, c'était un jeu, un défi qu'ils s'étaient lancé.
Ce matin, après une nuit agitée en compagnie de plusieurs demoiselles, Néo redoute plus que tout rentrer...
Comment tout peut déraper à ce point, si vite? Elle a essayé de tout oublier, cette nuit, mais au petit jour, alors qu'elles se séparent, les images lui reviennent en pleine tête.

Se laissant entraîner par les grenouilles de bénitier qui arrivent avant l'heure, la brune se glisse à leur suite dans l'édifice religieux, frissonnant dans l'air glacé.
Se dissimulant derrière un pilier, dans l'ombre relative d'une chapelle, elle ne sait pas prier, elle ne sait pas quémander. Alors elle laisse juste rouler les larmes, sans chercher à les essuyer.
Elle le revoit, si tendre, elle le revoit, si froid, blessé par les mots prononcés.
Elle sait au plus profond d'elle qu'elle l'a déçu, perdu. Comment franchir cet abîme? Les premières amours sont les plus belles, et la souffrance est la plus violente...

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Toucoule
Touc passa par l'église.

Il fut surpris d'y trouver déjà Neolonie, joyeuse villageoise d'ordinaire...
Mais si triste aujourd'hui.


Bien le bonjour dame Neo.
Heureux de te croiser.

Je peux m'installer à tes côtés ?

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Neolonie
Un sursaut alors que la voix grave résonne contre les murs de la petite chapelle attenante.
Elle essuie les larmes d'un poing rageur, et se tourne vers l'homme.

Ah... C'vous m'sire l'maire.

Elle se décale un peu sur le banc, se demandant pourquoi il a choisi spécialement de venir la voir, alors que les bancs bien situés sont toujours vides.
B'jour.
Oui, v'pouvez rester là.
Félicitations au fait pour la mairie.

Un léger sourire.
La concurrence était rude.
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Toucoule
Touc prend un air grave.

Yep !
La concurrence a été difficile cette fois ci.

Je viens remercier Aristote d'avoir voté pour moi à l'évidence.

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Merlin.
Le prêtre arriva en hâte en ce dimanche. Il y avait quelques fidèles présents, qu'il salua

bonjour... comment allez-vous en ce beau dimanche ?

Il reconnut parmi les présents quelques visages vus lors de son arrivée...

Mes chers enfants, pour ce dimanche, je vous ai choisi un texte du Livre des Vertus


Code:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


Dans ce passage, nous apprenons que nous devons nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.
QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?
Oui, qui peut être convaincu d'être bien entouré ? qui peut prétendre être sur de ses amis ?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.
Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront ecrasés sous le pied du Sans-Nom pour l'éternité !!...

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Père Merlin, curé de Saint Bertrand de Comminges

Je m'emporte pour ce qui m'importe
Toucoule
Touc était tout ouï, quand tout à coup il le fut encore plus !
Ben si, c'est un maire, donc il peut toujours plus !



Merlin. a écrit:
... QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?
Oui, qui peut être convaincu d'être bien entouré ? qui peut prétendre être sur de ses amis ?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.
...


Il n'osa intervenir, mais oui il avait raison l'curé !
Comment touc résistait-il à la bétise crasse quand il la rencontrait ?
Ben oui... avec ses amis.
Ceux avec qui ont peut partager, construire, rire, vivre...
En toute confiance.

Venu tout fier d'avoir été réélu, il fut content de ce message qui remettait les bulletins de vote à l'heure.
Si faut voter un jour pour l'curé, il passera pape celui là !

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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Medea7
Elle rentre la rousse, et elle se pose au fond. Seule. Elle n'a de toute façon pas envie de causer. Elle prie. Elle prie pour ses amies. Surtout Neo qui souffre. Sa propre ame... elle s'en fou... sa tristesse aussi... mais voir Neo souffrir ça ... la rousse elle a du mal.
Alors Medea prie, puis elle écoute la messe, ce qui lui fait remonter un flot de souvenir que l'amésie d'il y a des années avait enfoui loin. Sa suzeraine... elle y repense, et prie pour qu'elle dorme en paix. Puis elle adresse une prière pour que le départ se passe bien.

Une prière pour sa nouvelle famille, qu'elle quitte à regret pour ne pas l'exploser encore plus. Faites qu'ils soient beaux et forts.

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