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[RP] Allons au bois le may cueillir

Sathi
En forme pour conquérir...
Le Florentin n'aurait il pas remarqué toute la vitalité qui illumine sur l'instant le visage nubien ? Il faut croire que non et pourtant, elle est belle est bien là, ardente, qui bouillonne avec force dans tous son être.

- Je dirai même qu'en pleine forme Nicolas... Fin prête à lutter bec et ongles. D'ailleurs voilà qui me fait penser... Croyez-vous que tous les coups soient permis pour arriver à nos fins ?

Assurément, aujourd'hui, la Nubie se fera conquérante plus que conquise... Quoi que ? Elle attend avec une impatience dissimulée la venue de Baile en même temps qu'elle considère leurs adversaires déjà présents. Les tourmalines sont encore là de chercher le preux chevalier, expert dans le domaine. Pour ce qui est de mener à bien une conquête, la Blanche sait y faire. Elle excelle en la matière même, surtout dans celle des corps... Espérons que cette fois, la de Kestel ne détourne pas la Nubienne de ses primes intentions.

Pensées lascives qui s'invitent, laissant sur le charnu des lèvres l'empreinte d'un sourire.
Rêverie qui disparaît sur un soupir, presque aussi instantanément qu'elle est apparu.

De nouvelles voix, synonymes de nouvelles venues sont là d'attirer sur elle les attentions, dont celle de Giulia.
Les équipes, de part et d'autre, s'étoffent chaque fois un peu plus.
Salutations à ceux qui arrivent, avec toujours plus d'entrain lorsqu'il s'agit d'accueillir de futurs partenaires de jeu.

L'ennemi du jour n'aura qu'à bien se tenir face à l'équipe que la Rose a prit grand soin de composer. L'équipe des "Rouges", à n'en pas douter, se veut prometteuse.
Faust.
Ayant enfin réussi à libérer son regard du champ magnétique dessiné par la parabole du galbe des fesses Cunienne, une main se glisse sous son menton pour retenir son visage bien droit et empêcher ses yeux azurés de se perdre dans ses Enfers où même Ulysse a failli se perdre. «Regarde droit maintenant, Faust, se dit-il pour se rassurer alors que la main reste fixement sous l'menton tandis que le corps se met en branle pour se fondre dans la masse d'humains rassemblés». Le pauvre hère qu'il est détonne parmi cette assemblée si chichement vêtue. Lui n'est venu avec rien d'autre qu'une paire de braies et cette encre qui décidément lui colle à la peau. Retour des beaux jours, et Beltain oblige il avait tenu à exhiber en ce jour sacré la vue de son pelage si particulier.

Un pelage qui le marginalise assez dans cette troupe de peaux vierges. Pourtant, il ne se gêne pas vraiment pour s'y mêler. Jaune ou Rouge telle est la question pour l'homme qui vient là comme un cheveu sur la soupe. La Question est vite réglée. Autant dire Blond ou Roux. Et s'il n'a pas de bandeau, la couleur de sa chevelure chatoyante, atypique suffit à déterminer sa position au sein du groupe hétéroclite composé. Notant qu'il ne s'était pas présenté lui qui ne pensait jusqu'alors n'être qu'un spectateur, il cherche un moyen de s'présenter sans trop de remous. Chose difficile, surtout quand on est presque le dernier à le faire. Et oui, difficile parce qu'à moins de vouloir passer pour une choucroute, il faut savoir rester sobre mais poli, sympathique mais pas trop, jovial mais pas trop non plus, enjoué mais encore une fois pas trop non plus ... sinon on a vite fait de tomber dans des désastres de présentations comme : « J'me présente. Je m'appelle Henri... » ou pire encore « Salut. Moi, c'est Alf ! Je viens de la Planete Melmac. Et je suis ton nouvel ami ! ». Finalement il opte pour une sobriété, peut-être un peu poussée à l'extrême, mais de toutes manières, il savait n'être pas très doué pour les premiers contacts.

    – Faust, enchanté.


Saluant les inconnus dont il a totalement oublié le nom alors qu'ils se sont présentés il y a quelques minutes, il se glisse jusqu'à faire face à La Kuned pour bien lui montrer que s'il y a jeu, s'il y a équipe. Il sera contre elle.
Puis une idée. Un éclair de génie, en fait. Il se penche un peu pour souffler à voix basse.


    – Et si on plaçait des gages en jeu sur cette partie ?


Il se redresse. Ce sourire ambigue le long des lèvres. Il sait déjà ce qu'il veut. Mais le must dans tout cela, c'est qu'elle aussi sait déjà ce qu'il veut. « Alors, Lopette ou pas Lopette, pense-t-il si fort qu'il redoute qu'elle l'ait entendue ?! »

Un regard en coin.
Oh, Chimera!
Un salut respectueux de la tête à l'attention de cette seule personne qui connait.

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Rosalinde
Même pas le temps de se poser quelques secondes, et d'échanger une ou deux paroles d'apparence banale avec son borgne préféré entre tous, que déjà on est dérangé ! Heureusement, il ne s'agissait guère d'un importun, mais plutôt de Katina, LA Katina, the only one, on lui pardonnait même de ne pas avoir réussi à paumer le consanguin sur le chemin aller. Peut-être serait-elle plus chanceuse au retour... Ou, comme elle le disait elle-même, bois, nuit, feu, cela pourrait aussi bien faire l'affaire. Et planter le Bocom sur la broche et le faire rôtir ? Vrai qu'il en était un sacré, de cochon... !

Enfin, perdu ou pas, elle se fit une joie de poser une bonne grosse bise (pas baveuse, mais presque !) sur le velouté de la joue brugeoise, avant de noter l'arrivée d'un roux, puis d'une rousse, qui s'auto-identifia comme étant Chimera de Dénéré-Malines... Donc, la cousine de Rose. Qu'elle n'avait jamais vu. L'actuelle maîtresse de Judas, accessoirement. Invitée par lui au mépris de la présence d'Isaure, qui d'ailleurs n'avait toujours pas montré le bout de son si charmant (hum) minois.

Rosa d'abandonner donc Nicolas aux griffes de la Choovansky, pour se rapprocher de ladite Chimera, histoire de griller la priorité à Judas. Et la main qui ne tenait point de coupe de venir se poser un instant sur le bras de cette autre rousse, sourire plein de chaleur aux lèvres. Qu'on ne la traite pas de mauvaise hôtesse.


- Adoncques, vous êtes ma cousine ! Enfin... De loin, je crois.

Le roux se présente. Elle l'observe. Des tatouages, mmh ? Curieux. Et un nom qui sonnait étrangement. Faust.

Comme Faust à purin ?

Tais-toi, cerveau. Souriez, lèvres. Et toi, tête, incline-toi. Juste ce qu'il faut.


- Rosalinde. Chef des rouges !

Chef du chef, donc. Qu'on rigole un peu. Ah, et peut-être qu'une précision s'imposait, puisque la plupart ici semblaient si timides qu'ils n'osaient pas aller se servir... Bon, en fait, il n'y avait que Katina qui s'était emparée d'office d'un verre. On reconnait bien là les piliers de taverne, moi je dis !

- Ohé tout le monde ! N'hésitez pas à pico... Hum, à vous désaltérer un peu en attendant les derniers participants !

Et, de la main, de désigner la table garnie de coupes déjà pleines.
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Judas
Ho, Katina, qui fait bien de ne pas opter pour la tape dans le dos malgré qu'en d'autres circonstances, éventuellement Judas ne rechignerai pas à lui rendre une tape sur le cul. Et ces autres, qui sont-ce? Pfuit. Inconnus au bataillon. Hormis la nourrice laitière qui engraisse avec brio son rejeton. L'oeil se fait luisant d'un éclat particulier lorsqu'il accroche l'image chimérique de ses adultérines passions du moment.

Un bras s'arrime à celui qui ne s'est pas laissé mettre le grapin dessus par Rosalinde, et le satrape de tirer gentiment Chimera hors de son joug. Histoire de remettre les priorités à leur places... Presque jovial si l'on omet ce regard noir qui ne s'émeut pas, Judas masque sa fébrilité par une boutade.


Ne l'écoutez pas m'amie sans quoi tout le nord lui est cousinade, venez plutôt que je vous embrasse, pour fêter notre alliance du jour.

Passant une main cuirassée sur la nuque de Chimera, il passa ses lèvres sur les siennes dans un imperceptible frisson d'audace. Il est des instants comme ceux-là qui équivalent un savant mélange de jouissance, de peur, de folie et de mépris. Succincts et puissants, ils passent inaperçus du commun environnant quand ils terrassent ceux qui les subissent. Ledit instant s'étiole aussi vite qu'une bulle éclate, et tournez manège. Léger regard à Rose, et d'ajouter d'un air très sérieux:

C'est une coutume bretonne, ne vous ais-je pas mil fois vanté les mérites de ce froid Pays?


Sur quoi il partit à rire, excité et à la fois ravi de son culot, tandis qu'Isaure faisait son apparition. Il était amusant de voir Judas courtiser la Dénéré comme il avait courtisé sa cousine, mais de souvenir, leur jeu était-il aussi dangereusement exaltant? Bretagne, un pays de Roides et de duchesses duquel notre seigneur Bourguignon n'était pas revenu indemne. Et comme un pied de nez à sa manoeuvre, roy des douches écossaises, le Frayner ajoute à voix basse:

A défaut de m'avoir donné une femme, je jurerai qu'il m'a donné un fils. Ho, voilà Isaure... Par ici ma Dame!

Subtilement, un petit pli est glissé dans le pli de la ceinture Chimérienne, et la main bavarde vint s'agiter en direction de la jeune - très jeune - Von Frayner avant de chaparder une coupe de vin.

    Bois Judas, bois. Tu en auras besoin.

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Cune
      [I'll get him hot, show him what I've got]


Elle sait qu’il n’est pas loin.
De toute manière, s’il n’était pas dans le coin, elle ne pourrait plus respirer.
Touchant. Ou non, d’ailleurs.
Le regard échangé avec son O2 lui arrache une tempête de papillons abdominale qui l’oblige à en revenir à Aigny avant de fondre sur place.
Les messagers sont vraiment efficaces dans le coin.
Un coup d’œil curieux et bien sûr par inadvertance sur la signature de la lettre sans frontières.
Reconnue.
Soupir de…Soulagement ?
La briseuse de cœurs fait mine de regarder ailleurs.
Malheureusement, elle connait la raison de la mine soudainement triste de la Yellowolbak.
Il ne viendra pas. Au moins il n’y aura pas de morts. Quoique…
Scrutant discrètement –ou pas- les visages inconnus et connus, elle remarque un verre dans une main.
Youhou !
Aussitôt appelée par son instinct d’alcoolique/droguée/assoiffée d’la life, les mirettes cherchent la source.
Bingo !
Une fois son hourra malvenu réprimé, elle se détache de la cheffe des jaunes.
Déjà emportée par sa soif, elle prend quand même le temps de justifier le départ de la main gantée à quatre doigts.


« Je vais nous chercher à b… »

Non. Coupée.
Plus tard.
Faust provoque.
Faust charge.
Un gage hein ?
Quelques mots qui ont suffi à faire rosir les joues habituellement si pâles de Cune.
La demande dissimulée est comprise et accueillie par un léger temps de réflexion.
C’est quoi le jeu, déjà ? Oui parce qu’avant de se lancer dans un pari fou, il faut être sûr de gagner.
Sinon ça n’a aucun intérêt. Pour elle évidemment.
Si elle perd, elle niera avoir accepté. Peut être que ça suffira à la sauver.
Mais non, elle va gagner...
Rapide analyse de l’équipe jaune…
Mmmmh…
Les angevins font des choses improbables et illogiques après tout.
Retour au tatoué dont le rictus aide grandement à prendre sa décision.
Si le jeu en vaut la chandelle –qui finira par écourter radicalement la chevelure faustienne- alors les choses sérieuses pouvaient commencer.
Finis les jeux d’enfants.
Faust, Imperator conquérant des Terres inconnues, influence maléfique.
Avoir l’air sûr de soi.
Troubler l’adversaire.
Trouver un gage pire que le sien, surtout.
Vaste programme.


« Oh oui…Des gages ! Comme je vais gagner je ne prends pas trop de risques. Je connais déjà le mien. Le tien sera une surprise.» souffle-t-elle finalement sur un thon en boite à malice (?!).

Et que ça bounce !

      [I wanna roll with him a hard pair we will be
      A little gambling is fun when you're with me
      -I love it-
      Russian Roulette is not the same without a gun
      And baby when it's love if it's not rough it isn't fun, fun]
      Poker face - Lady Gaga


{Je vais lui donner chaud, lui montrer ce que j'ai
Je veux me mettre avec lui, une sacrée paire que nous ferons
Un petit risque de pris c'est sympa quand tu es avec moi
La Roulette Russe c'est pas pareil sans le pistolet
Et chéri quand y'a de l'amour si c'est pas dur c'est pas drôle, drôle}

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Rosalinde
Oh Judas, serais-tu jaloux pour arracher si vite l'une à l'autre deux cousines qui viennent à peine de se retrouver ? Possessif Satrape, laisse-en donc un peu aux autres ! Et en plus voilà qu'il se rit d'elle, ah le sagouin ! Non, tout le Nord de la France n'était pas de sa famille ! Il n'empêchait néanmoins que... Les Dénéré, il n'y en avait pas qu'un peu. Et pourtant, Chimera et elle étaient de la même branche, alors... Pouet pouet, von Frayner.

- Mais enfin, nous avons un arrière-grand-pè...

Oh le con. L'embrasser. En public. Nom. D'un. Chien. Judas. Elle va te tuer. Alouette, gentille alouette, elle te plumera le bec, les yeux, et la queue. Surtout la queue ! Si tu pensais avec autre chose que celle-ci ! Et voilà qu'il la prend à témoin. Oh oui. Bien évidemment. Elle, l'amie fidèle et indéfectible. La seule, Judas, la seule ! Bien sûr qu'il lui a vanté les mérites de la Bretagne. Il lui a rebattu les oreilles de sa Roide, abandonnée aux mains angevines après qu'il lui eut arraché son fils du sein. Et voilà qu'à présent elle se retrouve face à sa nouvelle lubie. Rien à y redire, il avait bon goût, le Petit Page n'avait du être qu'un instant d'égarement. Déjà, elle se prépare à recoller les morceaux. Comme toute romance judéenne, celle-ci ne pourra se terminer que dans les cris et le sang, mais en attendant... Elle tente de lui sauver la mise.

- Oh que si. Mais alors, s'il s'agit d'une coutume...

Tout à la fois pestant et se félicitant d'être la meilleure des amies que la terre eut jamais porté, elle s'avance de quelques pas vers sa bretonne cousine. Bordel. C'est sale. Mais elle est bonne comédienne. Alors voilà que, le plus naturellement du monde, elle porte une main à sa joue, et lui baise les lèvres. Une seconde, pas plus, avant que ses talons ne retrouvent le plancher des vaches. Et directement, elle se tourne vers le von Frayner, histoire de ne pas avoir à subir une éventuelle moue surprise/dégoûtée/les deux.

Et il en rajoute une bonne louchée. Son fils, oui. Avait-il déjà oublié qui ce fils avait remplacé ? Elle non. Certainement pas. Et le soulier cramoisi (béh oui, assorti au ruban) de s'abattre sur le pied de Courceriers. Ça, c'est pour lui avoir fait revivre la mort de Sibylle. Et pour venger l'Anaon, aussi, un peu. Ou du moins, pour lui prouver son empathie. On aurait presque dit qu'il trouvait ça drôle. Isaure arrive. Qu'ils se démerdent. D'une petite inclinaison du chef, elle provisoirement congé de sa cousine, pour retourner au Borgne et à Katina, qu'elle avait si vilement abandonné.

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Anthoyne
Le parchemin fut calmement posé sur le bureau. Sa lecture avait fait émerger au sein d’Anthoyne un grand sentiment de lassitude. Le programme listé était très éloigné des intérêts et amusements de Maillé. Cueillir des fleurs, faire des couronnes et autres tâches qu’il considérait comme ennuyantes, stériles, enfantines ou encore idiotes ne faisaient, en effet, pas parties de ces passe-temps favoris. Dans un premier temps, il avait hésité à répondre trouvant l’invitation offensante. Cependant après voir relu le nom des personnes responsables de ce rendez-vous, il se dit qu’il devait au moins leur répondre même s’il devait refuser. Alors qu’il commença à rédiger la missive, il fut pris de scrupules et se dit que ce geste de leurs parts était sûrement bienveillant et ce n’est qu’au dernier moment qu’il écrivit la phrase signifiant de sa future présence. Il relut la lettre, la trouva bancale mais la cacheta tout de même et la fit partir dans les plus brefs délais.

Le jour-même, il avait failli ne pas venir, ayant oublié qu’il devait être présent à cette célébration. Durant le trajet vers quelque part pour arriver à nulle part, il regretta d’avoir répondu positivement et qu’il ne faisait que commencer à se mordre les doigts. Comme à son habitude, il ne fut pas le premier présent. De nombreuses personnes étaient déjà arrivées. Parmi celles-ci, des visages lui étaient connus, certains avaient même été familiers. Il commença par faire honneur aux cousines. Il se présenta devant Aigneas et il inclina légèrement la tête avant de lui adresser un large sourire.


« Ma chère Aigneas, c’est toujours un plaisir de vous voir. Je vous remercie pour votre invitation. »

Il se tourna ensuite vers Rosalinde, la gratifiant d’un sourire également.

« Merci à vous également. Cela faisait longtemps si on peut dire ainsi, n’est-ce pas ? En tout cas, je suis ravi de vous voir en ce jour. »

Puis ses yeux se portèrent plus ou moins longtemps sur les membres de cette assemblée champêtre. Face à eux, il lâcha un grand sourire, très hypocrite puis se présenta.

« Je suis Anthoyne de la Louveterie. »

Léger geste de la tête avant que son regard ne « tombe » sur la Comtesse de Cholet. Il feinta la surprise mais il l’avait déjà remarqué. Il la reconnaîtrait entre mille, il l’avait suffisamment fréquenté pour connaître de nombreux détails sur sa personne.

Par un hasard nommé Dénéré, il avait été mis au courant de l’abaissement de son fief. A priori, il ne devait avoir aucune raison d’en être informé. Il a hésité à jouer de ça et faire une « gaffe » qui la mettrait peut-être mal à l’aise mais il se reprit et décida d’agir en gentilhomme.


« Votre Grandeur, quel plaisir de vous voir. Cela fait un temps que nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger longuement. J’ose espérer que nous pourrons rattraper tout ce temps perdu. »

De nouveau, un sourire fendit son visage. Il se décala ensuite pour rentrer dans les rangs. Il avait été sûrement le centre d’attention de toutes ces personnes le temps des présentations/retrouvailles et il jugea qu’à présent, cela devait suffire pour le moment. A présent, ses yeux étaient rivés sur les cousines alternativement même si ils avaient une préférence pour Aigneas, impatient de savoir que le programme initialement prévu a été malheureusement annulé pour laisser place à des activités bien plus intéressantes.
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Bocom
Seigneur Dieu.., avait-il lâché sous la surprise.

Deux rousses venaient de s'embrasser là-bas, et la probabilité pour que la Rosie soit l'une des deux, pour de multiples raisons qui ne seront pas énoncées ici, était proche des cent pour cent. Boudiou. On l'avait donc invité à une petite sauterie ?!
Fallait dire que la "cueillaison de fleurs" annoncée l'avait laissé plutôt sceptique, ne s'imaginant pas gambader dans le pré pour faire des bouquets. Mais là, tout venait de prendre son sens, et quelles fleurs. Le plantage de l'arbre.. La recherche de toutes sortes de baies.. Des baies, tu parles Charles ! Boudiou de boudiou ! Les premières chaleurs et ces femelles ne pouvaient plus se tenir. Vicieuuuuse la feeemme!

Les deux cousines étaient vraiment de belles perverses. S'il n'était pas tant étonné par la rousse, cela le surprenait tout de même de la part de la blonde, un peu plus candide.

Ainsi, c'était méfiant qu'il approchait des pique-niqueurs en puissance. Par hasard, l'affreuse tournaiso-brugeoise brune, qui discutait avec Un-oeil et Rosie Bibiche qui venait de les rejoindre, fut la première à qui il s'adressa, dans un murmure, d'une telle proximité qu'on aurait pu croire qu'il lui baisait/mordait l'oreille.


Méfiez-vouuus.. !

Elle était vraiment chiante, fallait le dire, preuve en ayant été apportée plus tôt. Mais sans doute était-ce par solidarité flamande qu'il tentait de l'avertir de ce danger qui les entourait. Et comme si de rien n'était, Bocom gratifia maman Pommières d'un sourire.

En voilà une belle journée pour communier avec la nature., se fendit-il dans un soupir, ironique. J'ai vu de loin que tu t'échauffais..

Le Blond plissa les yeux, d'un air accusateur. Mais enfin il se dérida et se présenta à Un-Oeil.

Bocom. Vous connaissez déjà Choo-choo ? Navré., fit-il dans une moue désolée, avant de jeter un bref regard aux autres présents pour savoir qui était arrivé, reconnaissant la plupart des têtes.
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Aigneas
Subir l'abandon d'un Brocéliande : Ok.
Voir la Cune l'abandonner pour le rouquin : Ok.

Seule dans son coin, donc, la blonde fulmine. Le courrier réceptionné tantôt lui brûle la peau, contre son coeur elle le sent, insidieux, vicieux lui prendre tout ce qui lui reste de courage. Affronter cette journée risque d'être difficile, mais il le faut... oublier ce petit problème, se changer les idées.
D'ailleurs, le seul qui parvient à la sortir de sa mélancolie ces derniers temps fait son entrée.

J'ai nommé Anthoyne de la Louveterie.

En plus d'avoir un nom qui en jette, il est beau comme un dieu - au yeux d'Aigny avant tout - et surtout, il arrive au bon moment.
Le voilà son oubli, il est là et il s'approche afin de la saluer.
Frémissement soudain lorsque le loup incline sa tête et fait danser quelques mèches brunes, les pensées de la blondine se font lascives. Auprès d'Anthoyne, sa chair s'était éprise des amours érotiques, souvenir de caresses, de doigts qui se perdent dans l'épaisse chevelure. Lorsque le loup mange l'agnelle tout crue.

Valse des corps, elle se recule légèrement, le laissant saluer Rose et se présenter aux autres. Par la même occasion elle se retient alors de l'approcher et de produire tout geste qui risquait de toute façon de gêner le pauvre homme qui respectait ses principes, "la discrétionAigneas".
Un goût d'interdit cette relation ? Un peu. Garder secret, ou discret ce qui en privé ne l'est point du tout, excitait la jeune femme.
Malheureusement, l'excitation était aussi grande que la frustration dans le cas présent.

Regard alternatif entre Rose et Anthoyne. Avec bien sur, une petite préférence pour lui.

Subir l'indifférence du loup : Ok.
Faire comme si de rien n'était : O..k.

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Izolde
A Izolde de faire son entrée, seulement c'était pas bien facile dans la mesure ou elle n'avait pas encore trouver son chemin de manière certaine. Elle froisse le papier entre ses mains, elle est pas bien sûre, elle devrait p't'être rebrousser chemin jusqu'à tonton pair et retourner à sa petite vie tranquille. Peut-être que si elle prend le chemin plus vers l'arbre à gauche, néanmoins, ça marchera mieux. Une fête dans les bois, c'était tellement underground qu'il fallait peut-être mieux arrêter les frais. Et dire qu'il y a quelques mois encore Izolde menait une existence tranquille dans un couvent. De prendre à droite, de se tourner à quarante cinq degrés dans le sens de la relativité solaire et de lever le coude pour boire une lampée de la petite bouteille de cognac qu'elle tenait fermement.
Dire que y'a quelques mois encore Izolde n'était pas vraiment ce qu'elle était maintenant c'est à dire cette gosse de bonne famille sur le point de devenir fille-mère et de perdre tout semblant de dignité, qui traînait en taverne et faisait des fêtes dans les bois avec de parfaits inconnus. Elle ne connaissait pas cette Aigneas, elle ne connaissait pas plus Rose que pour l'avoir entrevus par deux fois en taverne. Elle savait seulement, et ce n'était pas qu'un moindre détail, qu'elles se trouvaient être les cousines du nain, celui qu'elle aimait bien, celui la même qui avait fait qu'à l'heure actuelle la gamine était en cloque. Oui, oui. Tout ça n'était pas très prudent du tout, pour un peu elle parierait même que ce regroupement n'avait rien à voir avec mai et la cueillette des fleurs ni même de baies diverses.
Ça sentait le moisie. Et elle allait mettre un pied voir les deux en plein dedans. Hanlala, si Shynai la voyait.

C'est à ce moment qu'elle commença à voir ce qui semblait être un début d'attroupement. Quelle ne fût pas sa surprise alors quand au milieu de tout ce beau (à dire avec un semblant de relativité) monde se trouvait le très respectable Nicolas da Firenze. Sans perdre quelques précieuses secondes de réflexion la voilà qui fait volte face, se rétrécit, fait comme elle peut pour gagner quelques temps avant qu'il la calcule. A moins que par un heureux hasard il l'est oublié.
Oh mon dieu, c'était sa première fête dans les bois et la première chose qu'elle voit c'était la seule personne susceptible d'aller cafter tout à son cousin.
Elle inspire un grand coup. Elle secoue ses boucles, elle pèse le pour et le contre, elle se rappelle qu'elle est très loin de chez elle et puis qu'elle devait sûrement y voir que Nicolas avait plus d'humour que son cousin, que c'était quasiment impossible qu'il lui vienne l'idée d'aller raconter toutes ses frasques à son cousin et puis, qu'entre tout, il n'était pas désagréable.

Et de se retourner vers Rosalinde, d'agiter prestement sa main de manière ridicule mais ça pourrait être pire : elle pourrait se mettre le doigt dans l'oeil.

Aïïïeuuh...

De se frotter les yeux, de vérifier que c'était plus ou moins passé inaperçu puis que de toutes façons elle était encore bien loin des autres. De s'avancer gaiement jusqu'à la rousse et le reste des gens:


Je suis Izolde. Je suis ravie ! Ravie d'être là parmi vous sans vraiment trop savoir pourquoi, sans trop connaître les gens, d'être un peu hors à propos mais d'être là ce qui en soit peut constituer l'ébauche d'un bon début.
De se tourner vers Rosalinde :
C'est un plaisir pour moi de vous revoir. Quelle surprise quand j'ai reçu votre invitation. Pour s’imprégner de la forêt et des alentours, il disait. A d'autres!
Et puis vers Nicolas, feignant la surprise.
Quel hasard de vous voir ici ! Parce que c'est vrai que retrouver par hasard le borgne politicien de par chez elle ici était bien la dernière chose à laquelle elle s'attendait.
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Nicolas.df
Le borgne n'était plus du tout accoutumé à ce type de mondanités, loin s'en fallait. Sans vivre en ermite, il avait pris l'habitude au cours des derniers mois de se cantonner aux chaleureuses soirées en taverne et aux houleux débats du conseil. Or, les discours incompréhensibles de la Berrichonne récemment arrivée à Verneuil ou les diatribes décousues du Sinclar étaient nettement plus faciles à suivre que ces retrouvailles confuses où les salutations s'échangeaient dans tous les sens et où les groupes se formaient et se séparaient plus vite que son regard ne parvenait à les détailler.

Nicolas prit donc le parti de rester fermement campé auprès de la Flamande. C'était après tout celle qu'il connaissait depuis le plus longtemps, et de loin ! Elle représentait en quelque sorte un îlot de stabilité au milieu de cette tempête sociale. Quant à la rousse, qui bondissait d'invités en invités, il se contenta de la suivre du coin de l'œil. Bien lui en prit ! Ayant vu ce qu'il venait de voir, il se promit de l'interroger sur d'éventuelles tendances saphiques dès qu'ils seraient entre trois yeux. Pour l'heure et comme elle revenait vers eux, il lui adressa un sourire amusé.

L'arrivée d'un inconnu tua cependant dans l'œuf toute possibilité de sous-entendu grivois. Le Florentin, circonspect, regarda leur nouvel interlocuteur mâchonner l'oreille de Katina et prendre le premier tour des plaisanteries relatives à la bicuriosité de Rose. Il n'en répondit pas moins civilement à ses étranges salutations.


Enchanté Bocom, je suis Nicolas. Et j'ai effectivement rencontré... Choo-Choo en Artois, il y a bien des années.

C'est ensuite un jeune visage plus familier qui se joignit à leur petit groupe. Décidément, les Ried étaient partout ! Le patriarche qui avait semé autant de graines devait être une vraie force de la nature.

Le bonjour, demoiselle. Si cela peut vous rassurer, c'est une surprise pour moi également, je ne m'attendais pas à vous croiser ici !
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Baile
C'était forcément une blague. Rosa ne pensait pas sérieusement que la Baile allait accepter une invitation pour une version médiévale de l'amour dans les prés, si? La seule raison qui empêchait le chevalier de jeter le papier dans le feu et de l'oublier était deux noms inscrits parmi les "invités". Elle mit le programme bucolique de Rosa sur un plateau de la balance, et l'alliance Nubio-flamande de l'autre, puis observa les oscillations avec attention, jusqu'à ce que la balance se stabilisât.

Indéniablement, le plaisir quasi littéraire qu'elle avait en la compagnie de Katina, et celui, général, qu'elle ressentait lorsque Sathi était avec elle, l'emportaient sur les irrépressibles grincements de dents en présence de Bocom le gras ou de Judas l'arrogant, et de l'absence de curiosité de rencontrer ceux qu'elle ne connaissait pas encore. L'invitation finit donc bien au feu et la Baile en direction de la super soirée en perspective.

Sitôt arrivée, elle compta les présents et réalisa avec effroi et euphémisme qu'elle n'était pas la première. Elle ne savait pas avoir loupé le baiser du siècle, mais s'approchant de Rosa pour signaler sa venue, elle ne put s'empêcher de lui lancer un moyennement discret "Oh Rosa, tu as l'air resplendissante! On dirait que tu viens de jouir!", avant de claquer une bise sur la joue de Katina, puisque la Rousse s'était approchée d'elle, et de saluer ceux qu'elle ne connaissait pas.

Bonjour, je suis Baile de Kestel, dans l'équipe rouge, et ravie comme pas possible de cueillir des fleurs et tout le reste.

Sur ces mots, elle fit machinalement quelques pas en direction de Giulia, avant de se rendre compte que la Nubienne avait plusieurs façons d'interpréter ses paroles et son geste, dont au moins une mauvaise. Elle lui glissa un papier plié dans les mains, et quelques mots à l'oreille.

C'est pour lire à la fin de la soirée.

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I never saw a wild thing feel sorry for itself. A little bird will fall frozen from a bough without ever having felt sorry for itself.
Chimera
    [Regrettant mon amour et votre fier dédain.
    Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
    Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.]*

Judas. Là.
S’évanouir. Vous rigolez ? Jamais !
L’ignorer ? Faut pas déconner.
Malgré l’envie, elle ne sautera pas au cou du vassal. Point de baiser jouvenceau, non, mais peut-être deux mains, écrin du cou devant roi courbé, trop de fois assermenté pour pouvoir rouquine honorer.
Ladite fauve est échaudée, par la visite papillonnante d’une cousine peu au fait des coutumes bretonnes. Sitôt saluée, sitôt muselée, par l’égoïste exclusif la contraignant à une impolitesse crasse à l’égard de l’hôtesse. Le Von Frayner est en démonstration, et se joue des us des inconnues bien qu’issues de branches sœurs, jusqu’à… Elle avait pourtant fait grâce à Judas du cérémoniel des introductions, mais dernier mot n’était pas dit. Dûment présentée, et déjà plongée dans d’incestueuses salutations. Cousine de loin ? Plus maintenant !
Merci, traitre toi. Voilà Cholet embarquée dans la scène, bon gré mal gré. L’issue demeure incertaine.
Les mirettes curieuses, qu’elle refuse de juger outrées, qui vers les cousines siamoises se sont tournées pourraient donc sur ce premier Acte bâtir. Pourquoi faire simple ?
Quoi de pire, lorsqu’à la quiétude d’un abri de Beltane on aspire, que de se trouver assistante malgré elle du clown fiérot trop à l’aise pour être fébrile. Elle s’en trouve ébouriffée, quand d’autres seraient flattées, malgré le travail d’orfèvre que la jeune Nolwenn a comme à son habitude réalisé sur la tignasse ambrée. Néanmoins le manque-aimant de l’amant attire la hanche bretonne à la rencontre de sa bourguignonne consoeur, avant que la volonté arrogante ne l’en écarte, quand vanité se fait l’ennemi des envies. Sûrement pas.


- Je vous apprendrai, un jour, l’étendue de mes traditions… Me voilà présentée sous mon meilleur jour… C’est ainsi que vous éloignez quoi, la concurrence ? Ma parole…
Le regard est furibond, le minois contrarié, mais pas frustré assez pour retenir un :
- Moi aussi j’suis contente de vous voir…

Nez rouge anticipé. Fauve se saisit d’un verre verres, puisque bécoteur entremetteur déjà passé à l’Acte deux. Froid le pays ? Les dehors austères de Kernivinen sont un havre tropical en comparaison de ce qui t’attend, Von Frayner, le sais-tu ? Bois Judas, car de moi tu ne tireras pour l’heur aucune chaleur. De l’obstinée résolution elle est elle-même vexée, piégée dans ce traquenard goguenard où nature est proscrite.

Puis la voilà soudain interpellée, et sauvée par l’ancien amant. Décidément.
Aventure avortée. Une des rares vraiment déplorées. Le savait-il, lui ?

- Anthoyne, c’est une réelle joie. Vraiment. Tout, je ne sais, mais une partie, j'aimerais.
Rares ils sont, ceux pour qui les mots choletais résonnent des excuses jamais prononcées. Dans on bon droit il s’éclipse, et les azurines se tournent vers les mines d’ici et là, reconnaissant la sainteté angevine. Etait-ce d’Anjou ? La mémoire est floue.

Elle voit rouge, la Comtesse.
C’est plutôt un bon départ, non ?
Par-dessus le rebord d’un verre, elle épie donc. Ecarlate ou pissenlit ? Les pronostics vont bon train, pour ne pas guetter celui de l’épousée retardant le sien.


[*Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène]

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Aigneas
Tout semblait se dérouler comme prévu.
Les invités arrivèrent les uns après les autres et bien que certains soient désormais retardataires, les activités allaient commencer. Tous avaient eu plus ou moins le temps de faire connaissance ou tout du moins les présentations.
Avant que tout ce beau monde ne finissent par ne prêter attention qu'à l'alcool que Rose distribuait bien trop vite, au goût de sa cousine jaune, il fallait intervenir et proposer le commencement du jeu.

Mais souvent les jeux comportent des équipes.
Et dans ces équipes, des sous-équipes.
Et ... (vous suivez toujours?) pour former des sous-équipes, il faut un tirage, au sort de préférence.

C'est donc armée de deux petites urnes qu'Aigneas s'avance et se place au centre du groupe et des attentions.


Voici deux urnes.
Dans chacune des urnes, des petits papiers.
Sur ces petits papiers, des noms.
Ces noms s'associent par couple célèbre. ( exemple : Gainsbourg ira avec Birkin)
Seule une sous-équipe sera composée de trois personnes, les autres seront en binôme.

Vous devez trouver votre partenaire, une fois certain de l'avoir trouvé, l'homme du couple doit porter son aimée jusqu'au bois la bas, tresser une couronne, et revenir avec son épouse couronnée prés de cet arbre là, au fond du pré.
Allez y.


Les urnes sont déposées, il ne reste plus qu'au plus rapide de se servir.




(surveillez vos mp)
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Anthoyne
Anthoyne, attendant patiemment que les derniers retardataires arrivent, repensait aux mots de la rousse. Il se demandait ce qu’elle voulait rattraper si ce n’était pas tout. Il jeta quelques coups d’œil à la Dénéré puis ne chercha pas plus loin. Il le verrait bien ou pas d'ailleurs. Après cette pause réflexion, il porta son regard sur les personnes présentes, surtout sur la concurrence. C’était un égoïste possessif et il n’aimait pas qu’on s’approche de celles qu’il avait convoitées. Il regarda discrètement les hommes un par un pour évaluer l’adversaire, sans oublier de se rincer les yeux en reluquant à la première nana qui se trouvait dans son champ de vision :

- Il identifia ce Judas dont il avait entendu tant de choses. A première vue, il le trouvait prétentieux et hautain. Habitué de Charlemagne, cela ne devait pas trop de poser de problèmes sauf que dans ce cas précis, il avait juste envie de lui arracher les bourses.
- Ensuite ses yeux cadrèrent sur Nicolas de Firenze. Il se remémora la première fois où il l’avait vu. Cela remontait à des années, peut-être. Même si dans un premier temps, il avait un avis positif sur lui, cela avait vite changé et à présent, en l’observant, il voulait tout simplement lui crever le second œil.
- Faust, roux. Cela le condamnait déjà aux yeux d’Anthoyne qui avait un sentiment ambigu sur les êtres à la chevelure flamboyante. Ce n’était qu’un sadique et il voulait les voir souffrir. Toutefois, les femmes avaient un sursis car tout simplement, il fantasmait sur elles. Mais, c’était un couteau à double tranchant car s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait, elle mourrait. Les roux, c’était raté, ils n’avaient rien pour eux. De plus, cet homme avait un comportement louche ce qui n’arrangeait rien.
- Le dernier, Bocom. Pour résumer, rien à dire. Première fois qu’il le rencontre, il lui parait sympathique.

Il cachait bien sa jalousie et sa possessivité parce qu’elles étaient très développées en son caractère. S’il devait continuer à porter son attention sur la gente masculine présente, il viendrait à s’énerver seul -ce qui est, au passage, marque d’une très grande instabilité psychologique-.

Juste avant qu’il ne perde son sang-froid, la charmante Aigny prit la parole de sa belle voix. Il la regardait tendrement et s’imaginait avec elle dans des ébats pas très aristotéliciens. Malheureusement, les règles énoncées le sortirent de sa torpeur. Il y a quelques minutes, il se demandait comment on pouvait faire pire comme programme et il venait d'avoir sa réponse. Il baissa la tête et se frotta les yeux, las de cette journée qui n’avait pas encore réellement commencé. Il demanda intérieurement au Très Haut qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ce calvaire et pourquoi il était si faible par rapport aux femmes et qu'il accepte de participer à cette mascarade. Quoique ça, il avait déjà eu plusieurs éléments de réponses.

C’est accompagné d’un profond soupir, qu’il s’approcha de l’urne et saisit un bout de papier. D'un geste assuré, il déplia le morceau et déchiffra le nom inscrit. Un second soupir sortit de sa bouche et il lâcha d'un ton blasé.


« Marguerite de Provence. »
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