Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Allons au bois le may cueillir

Katina_choovansky.

Parfois dans la vie, les choses sont bien faites : pas de claque dans le dos, pas de tape au cul… On ne saurait jamais si la rencontre Von Frayner/Choovansky se solderait par des molaires et du sang ou une grosse saoulerie pas piquée des vers en donnant le « la » sur des chansons paillardes.
Non, il n’y aurait ni hémoglobine, ni vomi… du moins par leur faute…

Relevant le nez vers le borgne, elle se permit un sourire en l’entendant s’inquiéter de ne pas la voir chaussée comme il se devait, rétorquant en étirant le sien :


- « Voyons Nicolas, j’en ai une paire dans ma besace… »


Puisque l’arthrite du vieux Fernand n’avait pas pu l’aiguiller sur la tournure météo de la soirée –et ce malgré pressions et menaces à peines voilées sur sa progéniture- la brune avait dû se résoudre à des prévisions personnelles.
Le brouhaha ambiant attira brièvement son attention jusqu’à ce que la silhouette blonde de Bocom ne s’approche, réduisant honteusement la distance entre la bouche tournaisienne et l’oreille brugeoise à son minimum vital, et l’espace d’un instant, elle hésita entre lui peindre l’empreinte de sa main dans la gueule ou lui écraser sauvagement le pied d’un coup de talon. Alors que ses orteils s’agitaient tendrement à cette idée particulièrement alléchante, égayant ses yeux de ce pétillement étoilé annonciateur que quelque chose de bien allait arriver, sa bouche interrompit le sourire ascendant qu’elle s’apprêtait à dévoiler…
Bordel…
Elle était en sandales…
Adieu, veaux, vaches, cochons, coup de talon bien placé…
Et quand la force se révèle inutile -ou incompatible avec ce que l’on porte au pieds-, il ne reste qu’une solution. Ce fut donc bien haut et bien fort que la brune répondit au blond :


- « Tout le monde sait que vous être un gros vicieux Bocom, pas besoin de me lécher l’oreille pour me le confier… »

Pis, lui jetant un coup d’œil amusé, rajoutant à mi-voix :

- « Je me méfie, oui…»

Les petites dents blanches parfaitement alignées furent offertes en spectacle, se découvrant un peu plus sous le baiser de Baile, qui filait déjà vers d’autres. Saluant les convives dont elle ne connaissait même pas le nom du bottier, à l’exception d’Anthoyne de La Louveterie, croisé vaguement un soir en Bourgogne, dont elle aussi, comme Mimosa, trouvait le nom plutôt chic.
Se tournant vers l’artésien toujours à ses côtés, elle se souvint presque (j’ai bien dit presque) avec nostalgie de ces 45 jours où, soigneusement occupées à pourrir la vie des artésiens comme seuls les brugeoises savent le faire (c’est-à-dire dans la douleur, la fourberie, mais la classe aussi), elles avaient su se faire remarquer à leur juste valeur, elle aperçut le bracelet rouge dont le jeune homme portait les couleurs, hésitant à lui demander au nom de leur vieille amitié (1457 putain, ça nous rajeunit pas) d’échanger son bracelet avec Bocom… Il serait toujours plus facile d’expliquer pourquoi elle avait plaqué au sol un ennemi plutôt que son coéquipier.
Coup de bol pour le blond son attention fut déviée in extremis par l’annonce de Mimosa.


Vous devez trouver votre partenaire, une fois certain de l'avoir trouvé, l'homme du couple doit porter son aimée jusqu'au bois la bas, tresser une couronne, et revenir avec son épouse couronnée prés de cet arbre là, au fond du pré.
Allez y.


Grimace sur le minois… échappée d’un juron particulièrement gratiné, son préféré, ou il était question d’une pute et d’un borgne, mais qu’elle mâcha à moitié pour ne point offusquer son voisin et s’avança pour piocher à la suite d'Anthoyne dans l’urne jetant un regard acide comme un citron –jaune- à l’associée de Bocom, priant pour que l’univers soit de son côté.
La main manucurée ressortit un papier qu’elle déchiffra, méfiante : louis IX…

Ce fut alors la prise conscience d’une possible éventualité… Est-ce que ça voulait dire qu’elle cherchait Louis IX ou qu’elle était Louis IX… et surtout… Est-ce que ça voulait dire que c’était elle qui allait devoir porter un gaillard jusqu’au bois dans ses bras ?


-Enchantée Marguerite,
fit elle en montrant à De la Louveterie son papier où son nom était inscrit, jaugeant discrètement du poids du bestiau au cas où...


(édit pour cohérence suite à une collision de posts)
_________________

Maitre Troubadour à la Confrérie
Rosalinde
Trop. De. Monde. En. Même. Temps.

Elle ne savait plus où donner de la tête, pas encore très bien remise d'avoir du embrasser sa cousine. Anthoyne et Bocom arrivent quasi-simultanément. Mais quand le Blond préfère aller baver à l'oreille de sa compatriote flamande, Maillé se montre lui un peu plus poli, en saluant ses hôtesses du jour. Au sourire, elle répondit par un autre, avant de tenter de lui donner la réplique, en prenant bien garde à ne rien laisser échapper sur leur proximité passée... Les oreilles du Florentin traînaient dans le secteur, et elle ne voulait surtout pas gâcher leur relation naissante pour une simple histoire de fesses. Elle aurait bien le temps d'évaluer son niveau de jalousie plus tard.


- Oui, bien longtemps en effet ! Mais rassurez-vous, je suis de bien meilleure humeur que la dernière fois.

Et hop, on ne s'étendra pas sur le sujet, le papillon papillonne et se tourne vers Bocom, qui - bien évidemment - se fend d'une remarque bocomienne. A laquelle il va falloir répondre, bien évidemment, elle ne peut pas lui permettre de s'en tirer à si bon compte. L'hésitation est brève, pas question de nier l'évidence en bloc. C'est donc un nouveau sourire qui vient se former sur ses lèvres, celui-ci est d'ailleurs plutôt mutin. Et, l'air de rien, sa main vient effleurer comme par inadvertance celle du borgne voisin, alors qu'elle prononce les mots suivants :

- Tu as tout compris. Je m'échauffais.

Rien d'autre à ajouter pour le moment. Tant mieux, d'ailleurs, parce qu'une nouvelle bouille fait son apparition en la personne d'Izolde du Ried. Qui a l’œil rouge. Bizarre. Et pas assorti à la couleur de son équipe, puisqu'elle était assignée chez les jaunes. Dommage, puisqu'au départ, Rosa avait eu l'idée de l'inviter afin de la cuisiner sur ses relations avec Edmond, puisqu'elle avait semblé bien connaître son cousin. D'après ce qu'elle avait compris. Bah, au pire, elle la ferait boire en fin de soirée, et la lumière sera.

Et voilà l'avant-dernier membre de son équipe qui se pointe. Baile. Et qui, chaussée de ses gros sabots, fait une remarque à base de "jouir". Enfer et damnation. Était-elle là au moment de... ? Enfin, dans tous les cas, c'est un coup de coude que la Kestel récolta lorsqu'elle s'approcha pour donner sa bise à Katina. Et fifty shades of red* sur les joues de la Pommières, qui ne se laissa pas démonter pour autant. Enfin, il faut surtout dire qu'Aigny lui sauva la mise, en installant les urnes.

Hop, incitant ses voisins à s'approcher d'un geste de la main, elle se dirigea vers l'urne des rouges. Et, histoire d'avoir quelque chose pour se donner un minimum de contenance, plongea directement la main en dedans, pour en ressortir un petit morceau de parchemin, qu'elle déplie soigneusement.

"César".

Bon, comme c'était elle qui avait fait les papiers... Elle savait déjà qu'elle devait chercher sa Cléopâtre. Le tout était de savoir qui, chez les rouges, allait la piocher. En espérant que le hasard fasse bien les choses... Les doigts se croisent dans son dos.


*cinquante nuances de rouge
_________________
Aigneas
Anthoyne ouvre la marche, et plonge une main dans l'urne, suivi de prés par Katina, puis Rosie.
Aigneas, capitaine de son équipe poursuit, et pioche à son tour.


"Giosep."

Définitivement, elle ne sera pas avec Anthoyne.
Légère moue de déception, rapidement effacée par une mine pleine d'espoir se tournant vers Katina.
Comme il serait chic de tomber avec cette binôme de choc !

Aigny était le cocu le plus célèbre de la planète, il ne lui restait plus qu'à trouver sa vierge.
Oh Marie reine immaculée ! Où es-tu ?
Les globes oculaires de notre Mimosa tournent, vrillent, cherchent. Personne ne proclame haut et fort qu'il est sa protégée... Ne reste plus qu'à attendre en espérant que la Marie percute vite et qu'ils puissent alors filer faire des couronnes.

La journée qui semblait déjà mal commencer, par le refus de participation de Gildwen, s’aggravait au fur et à mesure. L'arrivée d'un Anthoyne trop distant, et maintenant la confirmation qu'il ne sera pas à ses cotés pour la première activité. Une autre contrariété de la sorte et le ruban qu'elle porte à la gorge sera vite noué afin d'achever ce minois qui ne parvient pas encore à sourire.

Une chose encore parvenait à la réconforter, il y avait tout de même assez de chances pour qu'elle ne tombe pas avec Bocom. Tout n'était donc pas perdu.

_________________
Judas
Judas suivit le mouvement, alla piocher son petit papier. En le dépliant il lut à haute voix: " Abélard. "

Le Frayner cherchait donc Héloïse.

Plutot bien choisi pour un Judas qui étudie les préceptes de l'église... Moquez-vous. Notre demi pieu - sans mauvais jeu de mot - tient pourtant autant à ses attributs que la fois où la folle Mahaut a bien failli les lui ôter, et le destin tragique de ceux d'Abélard n'est pas envié. Inspiré tout de même, il parcouru de ses yeux noirs l'assemblée. Si c'était une Héloïse que le destin lui donnait en fardeau printanier, ce devrait être une philosophe... Mhh...

Attendant que sa liée soit mise à jour, Judas joua à un petit jeu d'orgueil. Et si... Son Héloïse était une femme qui n'avait pas partagé son lit? D'un doigt fin il jubila à passer en revue celles qui ne pourraient forcément pas être son binome, au vu de la conjoncture des choses. Chiméra? Non. Isaure? Oui, bon, non. Rosalinde? Non. Quoi, c'est tout?

Pardi, il y avait de la marge à rattraper. Il se consola en repensant au fait qu'il les avait encore simultanément toutes trois pour lui. Même silencieusement, les hommes ne sont que de gros crâneurs.

... Pourvu qu'elle n'ait pas trop forcé sur les gâteaux.

_________________
Axelle
Ca grouillait de partout, elle ne connaissait personne et en bonne sauvageonne n’avait pas franchement envie de se mêler à tout ce monde ne comprenant fichtrement rien à toutes les bravades qu’ils se lançaient. Et Mina qui faisait faux bond. Diantre.

Un peu paumée, pour ne pas dire franchement perdue, son oreille s’agita néanmoins à l’annonce de la blonde. Des couples… Quitte à être là autant tenter de s’amuser, après tout.


S’extirpant de la racine creuse où elle avait pris soin de s’enfoncer pour observer tout ce petit monde, elle s’avança à son tour vers l’urne.

Lancelot…


Son sourcil s’arqua de surprise au nom masculin. La bonne nouvelle était qu’elle n’aurait pas à s’affubler d’une couronne de fleurs, la mauvaise était qu’elle devrait, si elle comprenait bien les règles, porter quelqu’un, et vu son gabarit tout autant que son état, c’était purement et simplement exclus, voila qu’elle allait encore devoir jouer les rabats joie, mais devant ses yeux le visage furibond de l’Ours la fit bien vite oublier ses hésitations.


Y a un lac dans l’coin, qu’m’noie d’suite ?

_________________
Chimera
Le palais...
Les azurines foudroient Judas à l'annonce des aventures programmées.
Adieu chandelles et jeux de feu, bonjour course à maints égards empourprée. Quand les cauchemars se font homme, c'est de Judas qu'ils ont les traits, elle en gagerait. La plonge-t-il délibérément, panoramix vicieux, dans ce bain peu hospitalier? Lui semble tirer de tout cela un plaisir non dissimulé, quoique l'inconnue du sort semble -bien fait- le laisser perplexe. Tri des cauchemars, cependant, persuadée que le sien doit être nu d'un bijou dans l'éveil confié. L'examen des paluches est interrompu par la nécessité d'offrir la sienne au néant du hasard. Une fois le lot entre les doigts clairs, elle lit, à voix si mi qu'elle n'est pas la.


- Théodora

Hin, hin. Très drôle. Va tenter d'afficher probe vertu avec ça en sus des rebondissements de la scène d'exposition. Entre ressenti flatté -grâce avisée, majesté, sensualité et raffinement, et grognement outré de la trop-coupable stupidement offusquée, son cœur balance, comme à l'idée de se faire brinquebaler, d'ailleurs. Nota Bene, exiger la feuille de route des événements avant d'y courir, qu'ils soient ou non fleuris.
Blâmer les petites mains à l'origine de la confection des attributions parcheminées? Tout de même... Allons, allons, c'est le sort qui l'a voulu. Je hais les jeux de hasard.
Menteuse.
Ne dit-on pas que si le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté?*
Forteresse de diplomatie est érigée, bien qu'assiégée, et elle cherche à déceler dans la posture d'un des convives l'allure impériale que récente découverte des lettres aurait imprimée au corps.


- C'est pas Byzance, quand même...

En vigie, elle s'autorise un stimulant.
- Vous reprendrez bien à boire, vôtre grandeur.
Faute de binôme encore, Cholet des voiles fait questions et réponses. Hauts les coeurs! Fi des humeurs! La volonté est ambrée, fraiche, et elle se surprend à s'amuser de son soliloque.
- Juste une larme.
A moins que....
Justinien, Théophile, ou les deux?**
Les échos aimants du second sont plaisants, finalement, et la piste pourrait elle aussi s'avérer fertile. Quoiqu'il en soit, c'est impérial, comme coup du sort.

Bref, autant ne pas se faire barrique, si d'être baladée il va être question. A son peu néanmoins elle ajoute un godet, qu'elle tend à l’effarouchée des bourdons, non loin.

- D'aucuns disent que dans un verre c'est possible aussi... Il semblerait quant à moi que je doive scruter l'orient.

[* Alain
** Amis du Burger Quizz, bonjour.]

_________________
Faust.


Le jeune Danvez était resté silencieux à l'écoute de l'interrogation Rosalindienne. Une interrogation plutôt saugrenue de la roussee qui l'avait forcé à une méditation intense. «Faust comme dans Faust à Purin, lui avait-elle demandé ?» Et cela avait excité sa curiosité. La première chose qu'il pensa fut : «Tiens, on me l'a jamais faite celle-là ». Puis ses pensées vagabondes s’emportèrent dans une analyse de ce qui avait bien pu pousser une femme à adresser comme première phrase à un inconnu, une phrase comme celle-ci. Non, sincèrement, vous vous voyez, vous, vous présenter à une assemblée et entendre comme première réponse un truc aussi étrange que celui-là. Surtout venant d'une femme surement d'une haute lignée qui ne devait connaitre des fosses à purin que le nom. A moins, se prit-il à penser que cette noble-là n'ait des gouts plutôt étranges qui ne la pousse à des expéditions spéléologiques amateurs dans ce genre d'endroit. Tout est possible. Pourquoi pas cela ?

Décidant qu'il était futile ou du moins vain de chercher une raison à l'analogie exprimée par la jeune femme, il se mit en quête d'une réponse à lui adresser. Et là, autant dire que son esprit s’était aventuré si loin dans son imagination qu’il s’en était un peu perdu. Si loin en fait, qu'il n'avait suivi que de très loin les échanges qui avaient cours en attendant que le jeu ne commence. Il avait commencé par détailler la silhouette de la rousse avec un intérêt plutôt étrange. Comme s'il pensait trouver sous les égards d'une robe une réponse digne d'être formulée. Et puis ses pensées devinrent moins charnelles, plus spirituelles. Il se prit au jeu d'inventer la vie de la jeune femme, de lui soumettre son analyse pour la faire vérifier. Puis tout d'un coup, l'éclair de génie. Laissant de côté les pérégrinations qui voyaient la rousse dans tous ses états dans une fosse à purin, il céda pleinement à ce coup de foudre de l'Imaginaire qui s'était imposé en son esprit.

Rosalinde. Rosalinde. Rosalinde! Quel met exquis pour les amateurs tels que lui de jeux de lettres. Prenez chacune des lettres. Secouez. Mélangez. Re-mélangez pour ceux qui auraient du mal avec la pulpe. Et vous obtenez une boisson toute différente. Un nom plutôt étrange qui fondait sur la langue comme une insulte si commune. Trop commune. Trop pour lui. Trop pour être dite si nonchalamment. Surtout qu'au fond, il ne la connaissait pas cette Rosalinde. Et de quel droit se serait-il permis de telles familiarités ? D'aucun ! C'est ainsi que la réponse vint alors naturellement. Mais après tant de réflexions qu'on aurait difficilement pu l'imputer à la première question, après tant de péripéties que cette question en avait été oubliée. Qu'importe, il aimait le côté décalé de cette sobriété si classieuse. Ainsi la livra-t-il à la chef improvisée comme s'il se parlait à lui-même. De cette voix grave et douce à la fois qui était la sienne, lui répondant sans vraiment la regarder.

    – Non. Faust comme dans Faust.


Mais la belle était déjà partie au loin afin de tirer dans l'urne un nouveau patronyme, l'invitant par la même - lui et tous les autres - à se saisir d'un nouveau nom qui serait moins sujet à controverse. Ainsi se rebaptisa-t-il lui aussi. Il s'avança à la suite d'autres personnes et glissa dans l'urne une main couverte de dessins ésotériques à la teinte rougeoyante sous ce soleil de Mai.

    – Ou plutôt comme dans.. «Justinien».



Justinien...
Justinien...
Justinien...
« Mais qui peut bien être ce Justinien, se demanda-t-il alors sans avoir le reflexe de se tourner vers la passionnée, l'exaltée - que dis-je - l'ardente Theodora ?! »

_________________
Izolde
A Izolde de pas comprendre grand chose. Elle se concentre, la petiote, du moins elle fait comme elle peut. Celle-ci dans son désarroi décide de se reservir un verre continuant à regarder la scène en toute passivité. Il lui faut quelques instants pour comprendre que la masse de gens est entrain de se déporter vers la jolie blonde et les deux urnes pour en tirer des petits papiers.
Et à la petite teigne de tilter et de déplacer tout ce corps qui devenait de plus en plus dur à porter pour aller faire comme les autres. Y'a pas de raison!

Se mordant la langue elle tend le bras, remuant les papiers jusqu'à en tirer un de là et de marmonner, pensive:


Arthur... Arthur...

Puis elle percute levant le regard sur la belle brune, oh mon dieu, c'est vrai qu'elle est belle, nommé Lancelot pour l'occasion:

Guenièvre! Ouhouu ! Guenièvre?!
_________________
Chimera
La voix est familière, le nom résonne, et le verre est finalement tendu pour être empli. Des bonnes résolutions? Quelles résolutions?
No way.*
C'est officiel, tout ce fourbi est une conspiration, et elle est le jouet d'une fortune sur laquelle elle n'a pas de prise. Aigneas, Rose, soyez maudites de vous faire ainsi -même malgré vous- l'instrument de pareil tourment. Elle n'y croit pas, elle ne peut pas croire que le sort s'acharne ainsi. Cernunnos se fait joueur, lui aussi, et s'est immiscé dans la partie, en soufflant entre les doigts aveugles le vélin des alliances délicates. La voilà liée à celui qu'elle doit s'interdire autant qu'il s'interdit lui-même, dans cette voie comme dans l'autre.
Il est question de rôles, donc. Jusqu'où les joueraient-ils? A sa compagne en quête de lacs, elle souffle:


- Je vous abandonne, je crois qu'on vous attend à la table ronde... Bonne chance!

Après un sourire, elle se décide, superbe d'indifférence, à rejoindre son associé. Sur la route se trouve le cauchemar au doigt clair, et elle retient à grand peine la main qui s'agiterait bien, taquine, en direction de son époux du jour. Au lieu de cela, un coup d'oeil, avant que l'attention ne se reporte sur la mission qui reste à révéler. Le rouquin, en effet, n'a pas l'air d'avoir fait le moindre rapprochement. Il va donc falloir arracher à celle qui lui est Elle de façon suffisamment subtile pur être éloquente sans pour autant se faire insultante.
Pour son côté Malines, avoir l'occasion d'aller en toute légitimité -nécessités de l'acte obligent- sauter dans des bras autres que bourguignons sous le nez dudit seigneur tout en détournant l'amant de sa Juliette est au bas mot grisant.
Mais bref. Malgré l'envie, elle n'est pas sadique. Elle apostrophe donc le Faust comme Justinien en des termes -relativement- sobres. Quoi? Il y a urgence, tout de même!


- Pourquoi lambiner quand vous avez un empire à bâtir, en ce cas?

Les azurines se posent sur Cune, sans perfidie aucune -malgré la tentation, et elle incline légèrement la nuque avant de retrouver la rousseur à laquelle elle a été par le sort malin associée.

- Tu es homme de droit je crois. Cela tombe bien, c'est ainsi qu'il faut filer...

* Y'a pas moyen.
_________________
Sathi
La solitude pour partenaire...
Quelques instants offerts à ses côtés, le temps tout juste d'effectuer quelques pas, s'éloignant des groupes qui doucement se composent. L'Italo-Nubienne ne s'en va guère très loin, seulement partie se saisir d'un de ces verres emplis de vin qui ne demandent qu'à être bus puisque servis.

Courbe se forme tandis que le bras s'allonge, doigts d'une dextre pressée se refermant sur l'un des contenants dont les contours viennent s'abîmer sur les ourlets d'une paire de lèvres qui s'entrouvrent, tout aussi gourmandes que puisse l'être le palais qui ne demande qu'à goûter. Cette fois, elle peut en abuser, car il n'y aura point d'enfant à porter au sein, le petit Von Frayner ayant été confié à d'autres bras que les siens.

Le silence est de mise en cet instant de dégustation, le regard, quant à lui, avise. Il ne saurait être de nouvelle arrivée qui ne passe inaperçue et pour ceux déjà présent, les tourmalines, sur eux, vagabondent parfois, se familiarisant avec les traits pour la plupart inconnus.


Paumée la Nubienne ? Complètement parmi ceux qui semblent si bien se connaître. Puis à la tant attendue de se faire voir enfin , jusqu'à finalement la voir se diriger vers elle.
Baile...
Point de bise déposée sur la joue mordorée ? A chacun ses "privilèges".
Seule une main frôle la sienne, lui remettant bout de papier tandis que l'esgourde reçoit consigne d'en faire lecture ultérieurement. Giulia acquiesce en silence, glissant le pli dans l'arrondi du décolleté qu'elle affiche, avant de se délecter d'une dernière gorgée, d'abandonner verre vide et d'adresser au Chevalier quelques mots avant de s'en éloigner :



- Si vous voulez bien m'excuser. J'ai à m'en remettre au hasard à présent.


Et pour se faire, direction les urnes.
La main plonge dans l'une d'elles et les doigts remuent ce qu'il reste de papiers. Il sera celui-ci plutôt que celui-là. Papier déplié, elle fait lecture du prénom jusqu'à présent tenu secret. Ce soir, elle sera :



- Héloïse !


Le regard se fige sur le Seigneur de Courceriers, rebaptisé Abélard pour la soirée. De ce dernier, Giulia s'approche. Le sourire naît avant que paroles ne soient adressées :


- Comme le destin en a décidé, c'est donc à vos bras que je m'en remet...
Cune
Ecoute attentive.
Lecture du petit papier.
Grimace d’étonnement.


« Guenièvre »

Et voilà qu’elle se retrouve dans le plan à trois.
Si même le hasard s’y met…
Ah bah d’accord ! Le sort qui s’acharne et qui allie son roux à la Chimera.
La mort.
Un instant, elle maudit le ciel.
Le geste de la comtesse est rendu, extérieurement bien sûr. Restons polis.
La cocotte-minute aurait pu en faire des choses pour marquer son faust au fer rouge. Comme le marquer au fer rouge d’ailleurs. Hum…A voir.
Mais que nenni ! Nada d’la banana. Même pas besoin, la jolie rousse le sait.
Ce serait quand même dommage de tuer l’épouse nouvellement confiée par ce putain de sort. Une si belle journée.
Elle chassera ces pensées divagantes en offrant son bras à son amant, le beau Lancelot.


« Oh mon Lancelot ! Je vous imaginais un peu plus viril mais qu’importe ! Partons, fuyons. Avant que mon mari nous retrouve. Nous irons au lac si ça vous fait plaisir. »

Un regard vers l’Arthur en question.

« Viiite, il nous a vu ! »

Et voilà qu’elle entraîne le Blanc Chevalier dans sa course folle vers...
On va où là?
Tarée celle-là.


« Wouhouuuu! J'ai rien compris au jeuuu! C'trop bien. »

Les cheveux au vent et un sourire béat sur son visage, la brune s’éclate.
Pourtant, elle n'est pas encore sous drogues.
Guenièvre se retourne un instant, histoire de voir si Arthur suivait.
Ce serait dommage qu’il n’ait pas compris l’délire.
Surtout qu'elle était à fond dedans.
Justement la folle scrute sa Lancelote toujours retenue fermement par une poigne de fer.
Ce serait dommage de l’effrayer.
Oh et puis…On s’en fiche, en May fais ce qui t’fait kiffay.
Hop une roulade pour la route.

_________________
Judas
Vert printanier , vert de jalousie? Frayner regarda en coin la Chimère s'en aller retrouver un autre homme, plutôt singulier au demeurant. Cela suffisait déjà pour ne pas l'aimer, puisque de singulier ne se veut que Judas, et que l'inconnu accédait là tacitement à une propriété exclusive. L'esprit un brin bouillonnant, il détourna le jais de ses iris vers les décomptes plus ou moins glorieux qui de mains en lèvres se transmettaient. Le brun silencieusement tempétueux ne tarda pas à mettre à jour sa compagne, ce qui le fit intérieurement tiquer. Héloïse, sa nourrice? Du moins celle de son fils. Le destin est un crétin. Certes, c'était une possibilité bien aise que de voir la liste s'allonger par le biais d'un sinistre jeux d'amourettes... Mais la nubienne n'était pas exactement le genre de femme que le seigneur avait en ligne de mire par les temps qui courraient. D'ailleurs il l'avait décrétée abstinente. Judas inclina le chef, fallacieusement ouvert au destin, et tendit le bras à la brune.

Soit.

Oui, Giulia n'est pas laide. Elle est la seule à avoir sur nourrir sa progéniture oui. Elle est douce et effacée, promettant aux élans dominateurs de celui qui la payait mille possibilités. Pourtant Frayner ne la désirait pas. Voyez comme un homme se laisse volontairement sur la touche dès qu'on lui ôte la possibilité de conquérir... Un alliée qui n'éveillait pas son intérêt et c'était tout l'intérêt du jeu qui s'en allait. Avait-il seulement daigné prendre un instant pour converser avec elle depuis qu'elle était entrée à son service? La connaitre, au delà de son rôle nourricier premier? L'impalpable distance qui les rapprochait connaissait les réponses. Et dieu s'en foutait.

Sans se laisser abattre le satrape la laissa prendre place à ses cotés. Courtois il lui rendit son sourire - quoi que tempéré -, se forçant à ne pas détourner son attention vers l'Autre, là bas, qui semblait à l'instar de notre homme plus enthousiaste. C'est que les petits jeux ne font pas de grands tributs...

Giulia était l'effleurement malencontreux, le sous entendu facile, le contact imposé. Un jeu de quotidien qui apportait à la vie du Von Frayner une chaleur quiète. L'Autre était ce qui la caractérisait. Le feu, fallacieusement porté en ses cheveux. Le jeu décuplé par la distance, le manque et les mensonges. Un danger plus délétère et donc par définition, plus vitalisant. Sur un petit air léger, la voix cassée de notre homme entonna un enjoué:

Allons au bois le May cueillir...

Ho Chimera, je t'aurai sans courir.
_________________
Sathi
Ne surtout pas se laisser démonter par le manque d'engouement que tend à dissimuler le Von Frayner. Comme il est soudainement aisé de deviner qu'elle n'est pas celle qu'il aurait aimé avoir à ses côtés, car ce que les traits parviennent à tenir caché, les yeux eux, sont là de le faire comprendre.
Foutu coup du sort n'est ce pas ?
Giulia ne connait guère l'homme, mais avec tout ce qu'elle avait pu entendre , elle n'avait pas tardé à deviner sa nature volage, et ce baiser octroyé tantôt à la Rousse n'avait fait que confirmer les paroles des uns et des autres à son sujet.

Pauvre Judas...

Privé, le séducteur de ces dames, de celle qu'il s'amuse à convoiter ?
Pour un peu et la Nubienne le plaindrait, mais elle s'en abstiendra pour l'unique raison qu'il aurait pu connaître pire coup du sort que celui-ci. Giulia se peut d'être d'agréable compagnie et les quelques heures à venir seront peut-être là de lui en donner la preuve.
Tant qu'à faire... Autant que cette union factice serve à quelque chose. Une occasion donnée pour faire plus amples connaissances, eux qui n'ont jamais pris le temps d'échanger guère plus que de simples mots.

La Brune attend, main délicate posée sur le bras offert, que le Seigneur se décide enfin à courir les bois en sa compagnie, ce qui ne tarde pas à venir, l'invitation à aller cueillir le May étant lancée. Profitant de faire passage tout près de la Blanche, il est une main qui se tend vers elle, ses doigts cherchant les siens. Furtive caresse prometteuse de retrouvailles prochaines, pour une autre union, plus réelle que celle que le monde vient de voir naître. A l'occasion quelques mots brièvement murmurés :


- On se retrouve juste après Chevalier...


Il n'est pas une question, mais une affirmation qui vient mourir au creux de l'oreille de Baile avant que les mains ne se délient sur un dernier regard échangé et que toute l'attention de la Nubienne ne se reporte ensuite sur Judas.


- Alors... Abélard ? Je vous laisse guide. Par où allons-nous ?
Axelle
Non mais c’était quoi cette pantomime ? Voila qu’une éberluée se mettait à beugler avant de se planter devant elle en la reluquant avec des yeux de merlan frit comme… comme… « Oh fichtre non hein, pas d’ça avec moi, n’y pense même pas gamine s’tu veux pas qu’j’t’maquille à ma sauce» semblaient cracher les yeux noirs comme jamais de la Bestiole.

Elle allait accepter le verre d’eau de Chimera, qui au final lui semblait une alternative parfaite au lac espéré, quand une autre furie commença à lui parler, à insulter sa virilité- nanmeho !- Lui servant une hallucinante histoire de mari et d’amant – comme si ses propres histoires ne lui suffisaient pas hein – et l’entraina, abasourdie, dans une course folle, allant même jusqu'à faire une roulade alors que la gitane tant bien que mal tentait de se dépatouiller de la main qui lui enserrait le bras, grondant à tout-va, ou comment briser le mythe du preux chevalier blanc en deux temps trois mouvements, mais au cas ou la "cinglerie" soit contagieuse, mieux valait prendre ses précautions.

Jouer un rôle, un personnage, non mais quelle idée saugrenue ! Il n’y avait que des gamins pour faire ça !

Et à son tour de brailler, furibonde :


Mais qui m’a fichu dans les pattes une telle cinglée ! MORGANE!
_________________
Nicolas.df
L'équipe rouge se précipitait sur l'urne comme la faim sur le pauvre monde, et Nicolas était à peu près certain que son statut d'infirme n'émouvrait pas suffisamment les foules pour lui valoir un coupe-file. Comme il ne souhaitait pas jouer des coudes pour autant, il attendit simplement que la cohue se disperse, au fur et à mesure que les paires se formaient. Il plongea ensuite la main à l'aveuglette, pour pêcher un petit morceau de vélin. Ramené à la lumière, celui-ci laissa lire...

Cléopâtre.

Le Florentin était donc une femme. Puisque son partenaire allait devoir le porter, il fallait espérer que les muscles seraient au rendez-vous.

Je suppose par conséquent que je recherche mon Marc-Antoine, ou mon César, peut-être ?

L'œil plissé, il parcourut les alentours du regard pour chercher ses coéquipiers encore isolés. Rose souriait largement... était-elle sa moitié ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)