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[RP] Allons au bois le may cueillir

Judas
Par ici.

Il prit le temps de passer ses mains sur les hanches de son binôme, baissant un peu le chef afin de laisser glisser sa senestre derrière ses cuisses. Les jupons se froissèrent, Judas prit la brune dans ses bras en épouse. Elle ne pesait pas bien lourd la nubienne. Cela le surprit. La force des nourricières à faire forcir autrui leur conférait cette impression de robustesse, pourtant le satrape constata que lotie contre lui elle était semblable à la plus frêle des jouvencelles. Il observa son visage posté à une maigre distance du sien en entamant sa marche nuptiale vers le bois. Lentement mais surement le duo s'éloignait des bruits, des regards, des rires et du rythme du jeu. L'agitation se fit un léger écho aux oiseaux discrets, un pas devant l'autre Frayner laissait le sillon de leur passage comme une brèche dans les herbes hautes. L'extrémité d'un pan d'étoffe paresseux composant la tenue de Giulia se laissa caresser par les tiges feutrées et la cotonneuse végétation. L'homme progressait calmement, l'esprit toujours obsédé par ce qu'il laissait derrière. Proprement agacé par ses propres pensées il attaqua de front un sujet qui sans aucun doute dissiperait toutes vertes idées. La voix resta feutrée, plus éraillée que d'habitude peut-être.

Je ne suis pas sourd, encore moins idiot. J'espère que vous savez ce que vous faites...

Il aborda le bois d'un pas égal, et après quelques coups d'oeil avisés il déposa la nourrice sur une souche depuis bien longtemps sèche. Le fin chasseur qu'il était avait analysé le terrain propice à pister le lièvre. Il inspira, las. Le lapin au sirop que préparait Rose à Petit Bolchen avant qu'elle ne deviennent une femme du monde libre et courtisée lui manquait un peu. Avec l'arrivée des enfants, Judas s'était encore un peu éloigné de ses habitudes de matou fourré au manoir à se faire donner la becquée. Comme un besoin de... prendre le vert.

Instinctivement il tourna le visage vers le groupe au loin, prunelle noires avant que de ne revenir à Giulia. Il la dévisagea et s'accroupit, tandis que ses mains de nouveau libres coupèrent trois longs brins secs.


Aimer un chevalier, c'est beau. Aimer une femme est passible d'un feu de joie, autour duquel... Cas présent, je m'empresserai de danser.


Il est pas gentil Judas. Non. Il n'aime pas que l'on aime ce qu'il n'aime pas. Gentil n'a qu'un oeil dit-on, Frayner en a deux. Et assez observateurs pour avoir mis à jour sans difficulté ce que la nourrice et la Baile chevalier ne tentaient presque pas de dissimuler. Entrée dans sa famille, Giulia ne dérogerait pas aux méthodes du seigneur Bourguignon peu réputé pour caresser dans le sens du poil ceux ou celles qui n'allaient pas dans son sens. Nyam le savait, Rose le savait, toutes le savaient. Pis encore, il lui avait confié la responsabilité de son enfant premier, interdisant ainsi subliminalement qu'elle ne porte de l'attention à qui que ce soit d'autre. Ses doigts tressèrent patiemment, lentement, et ses yeux de rester arrimés à ceux de la Nubienne.
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Rosalinde
Un à un, les papiers sont tirés. Les duos se forment. Chimera et Faust sont Théodora et Justinien. C'est Byzance dans le pré, pour cette paire de roux. Mais ils en sont encore aux présentations, quand le second couple se forme. Pierre Abélard et son Héloïse, les amoureux maudits du douzième siècle. Amusant, quand elle a espéré à peine quelques minutes plus tôt que Judas soit châtré. Ceci dit, pas sûre que si Giulia se retrouve en cloque à l'issue de cette nuit de folie, elle ait envie d'appeler son gniard Astrolabe.

Et puis finalement, Cléopâtre sort de l'urne. Dans les mains de Nicolas. Les doigts se décroisent, tandis qu'un large sourire se forme. Elle s'approche, amusée, et se saisit de sa main, pour y poser un baiser.


- Ma dame.

Reculer la jambe droite, s'incliner avec un magnifique moulinet de bras.

- Caius Julius Caesar, pour vous servir.

Et là... D'envisager l'horrible atrocité. Elle va devoir porter le borgne. C'était son jeu. Elle ne pouvait pas tricher, si ? Non ? Un imperator pourrait bien un peu arranger le destin à sa façon... Ou pas. Non. Elle se devait de montrer l'exemple, en bon leader de ses troupes. Allons-y, c'est parti mon kiki. Demi-tour, droite !

- Vite ! Montez sur mon dos ! On est en train de se faire distancer par Guenièvre et Lancelot ! Bordel !

Heureusement qu'Abélard et Héloïse étaient partis.
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Nicolas.df
Ainsi, Rose était César. Si le tirage au sort n'avait pas eu lieu sous son œil, le Florentin aurait soupçonné un petit coup de pouce au destin, mais le hasard faisait manifestement bien les choses. Pour l'appariement, du moins... car pour l'attribution des rôles, c'était autre chose. Si la rousse semblait maîtriser le côté mâle de la galanterie, les épreuves de force allaient probablement se révéler plus compliquées. Le borgne choisit quand même de jouer le jeu pour le moment, et répondit d'une gracieuse inclinaison du buste.

C'est un plaisir, Caius... je peux vous appeler Caius, n'est-ce pas ?

Les ronds de jambes connurent toutefois une fin précoce lorsque l'empereur se rendit compte que d'autres équipes étaient plus rapides. Cléopâtre n'aurait sûrement pas manqué de relever le juron, mais Nicolas l'ignora poliment et grimpa avec précautions sur le dos de Rose. Elle tremblait un peu, mais elle tenait... à l'arrêt. Qu'en serait-il si elle essayait de se déplacer ?

Au cas où, prévenez-moi avant de choir.
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Anthoyne
Qui est Marguerie de Provence ? C’est dans ces moments-là, lors que la mémoire est durement sollicitée, qu’elle flanche et qu’elle nous fait passer pour un con. Bien heureusement, Anthoyne avait pris les devants, cela lui laissait un peu de temps pour réfléchir. Il observait les personnes se succéder près de l’urne, ce qui, d’ailleurs, n’avait pour rôle que de l’angoisser un peu plus car clairement, il ne voulait pas passer pour l’idiot du groupe. Déjà trois nanas s’étaient servies dont les deux co-organisatrices. Seulement Aigneas avait cité à haute voix le nom tiré. « Giosepe » n’allait pas avec « Marguerite de Provence ». Ce fut une légère déception mais qui fut vite oubliée pour laisser place de nouveau à la perspective de passer pour un ignorant, ce qui était bien plus grave. Ce fut à cet instant qu’un éclair de génie opportun frappa l’esprit de Maillé. Cela reste à prouver mais peut-être que les personnes les plus proches de lui ont vu cette lueur jaillir de ses yeux : Marguerite de Provence était une Reine de France, femme de Louis et un numéro derrière.

En pleine réflexion, il n’aperçut pas la brunette aux beaux yeux s’approcher de lui et distingua sa présence que lorsqu'elle fut à ses côtés. Il l’avait déjà vu quelque part, enfin il croyait, iln’était plus trop certain. Anthoyne n’est malheureusement pas physionomiste. Il la regarda un sourcil arqué, se demandant ce qu’elle pouvait bien lui vouloir et parut même vexé lorsqu’elle lui lâcha « Enchantée Marguerite ». Se moquait-elle de lui ? Heureusement qu’elle n’attendit pas longtemps pour lui tendre le bout de papier car s’il avait dû patienter quelques instants de plus, il l’aurait envoyé chier et indéniablement, il serait passé pour un con. Après avoir déchiffré le nom marqué sur le papier, il voulut tout de même lui lâcher un « Tant mieux pour vous » jusqu’à qu’il percute enfin. Décidément, il n’avait pas envie de participer à ce jeu et cela était illustré par son manque d'implication.


« Louis IX ! « Ravie » de vous voir votre Majesté. »

Un léger sourire s’étira, pourfendant son visage de part et d’autre.

« Avez-vous idée de ce que l’on doit faire à présent ? Bien sûr, l’homme doit porter la femme, etc… Mais jusqu’à où ? Jusqu’à trouver des fleurs, j’entends bien mais des fleurs, il y en a partout. ! »

Anthoyne se stoppa un instant. Son regard fit le tour de la clairière où ils étaient regroupés.

« Sauf ici, bien évidemment. Ca serait trop simple. Enfin soit… Et sinon, vous savez faire des couronnes de fleurs car je dois vous avouer que… ce n’est pas vraiment ma spécialité… »

Ses yeux rivés sur elle, il haussa les épaules, navré pour elle d’être tombée sur cet empoté de la niaiserie. Mais cela ne l'empêcha pas de reprendre la parole après s’être raclé la gorge.

« Désolé de monopoliser la parole mais beaucoup de questions et remarques me viennent à l’esprit… Vous allez dire que je suis rabat-joie, mais ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude… Enfin tout ça pour dire que ce jeu est nul. Clairement. Et autant vous dire que l’idée de porter quelqu’un sur mon dos n’est pas quelque chose que j’affectionne particulièrement. Alors pour vous, je veux bien faire un effort si vous désirez jouer jusqu’au bout… Cependant si nous pouvions éviter cela, je suis votre homme ! Nous pouvons marcher comme des adultes civilisés, sur nos deux jambes personnelles. Et dans le cas EX-trême où la participation à ce jeu vous fasse plaisir, je vous porterai. Je suppose que c’est l’homme dans la réalité et pas sur le bout de papier qui doit porter la femme. Pas que je doute de votre force, loin de là, mais j’ai bien peur de vous écraser au bout de quelques pas. Et bien évidemment, je veux éviter ça, vous le comprendrez assurément. Quel est votre avis sur la question ? »

Alleluïa, il se la ferme !

Pendant ce temps-là, les différents binômes se faisaient la malle un par un.


[HRP]Edit : changement de quelques tournures de phrases. Ca ne change pas le sens du post mais ça sera moins illisible ![/HRP]
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Izolde
C'était bien sa veine, courir. A Guenièvre de filer sous son nez avec son bel amant.
Soupire.
Quel jeu de merde. Et de suivre le duo en bonne troisième roue du sacro-carrosse en trottinant à peine. Elle arque sévèrement ses sourcils. Merde, ça servait à quoi d'être enceinte si c'était pour devoir se bouger le cul?


Héhooo!

Pas la peine, ma belle. Drôle de trio auquel elle se doit de participer alors.
C'est par où?


Des fleurs !

En pointant ridiculement son index le long de son bras désignant un petit amas de fleurs qui se révélera sûrement parfait à la confection de couronne. C'était bien ça, faire une couronne, c'était à son niveau, ça demandait pas trop d'effort.
Un coup d'oeil vers les deux comparses. Enfin bon...

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Rosalinde
    Ô Nicolas, mon Nicolas
    Quand dans tes yeux je me noie
    La vie me semble belle
    Comme le cul d'une pucelle
    Mais quand je te prends sur mon dos
    Je voudrais te dire : "Beurdel, perd quelques kilos !"
    Signé Rosalinde, poète à ses heures.


Ça y est. Cléopâtre enfourche son imperator. Nicolas chevauche Rose. Si elle n'avait pas été en si fâcheuse posture, elle se serait sans doute amusée de l'ironie de la situation. Rapport que, comme ils avaient décidé que l'attente augmente le désir, ils ne le feraient pas avant le retour de voyage de la Rousse. Mais là, tout de suite, en fait... Le seul son qui s'échappa de ses lèvres purpurines (dédicace les copines, la famille, toussa) ressemblait pour moitié à un "Humpf !", et pour moitié à un "Grmblr !", ce qui ne devait pas grandement faciliter la communication ni la compréhension. Le prévenir avant de se viander... Il en avait de bonnes !

Non. On se ressaisit. Il était mince, il était beau, il sentait bon le sable chaud, mon Nicolas, et donc elle n'allait pas se mettre à geindre. Prendre son courage à deux mains.


- On y... Va !

Un pied posé devant l'autre. Difficilement. Soulever, et gérer le transfert de poids... Elle se sent partir vers l'avant, mais s'accroche, un autre pas est fait. Et encore un autre. Puis un autre encore, et puis...

- Je ne PEUX PAS.

Les jambes flagellent, et elle lâche la prise qu'elle tient sous les genoux du Florentin, pour lui permettre de regagner terre sans trop d'encombre. Les joues sont rouges comme son ruban. Et elle est à deux doigts de crier un truc du genre "mais qui a eu cette idée débile ?!", sauf que... C'est elle. Et Aigny aussi. Voilà. Reportons notre courroux sur la blonde, la jaune. Mais plus tard s'exprimera l'ire, pour l'instant... Elle hésite. Lui demander d'échanger ? Se la jouer genre "rien à carrer des règles" ? C'est une bonne question. Et plutôt que de se décider... Remettons-nous en à l'homme de la situation (enfin, la femme-homme).

- On fait quoi ?

En gros : Porte moi si tu veux, mais moi je lâche l'affaire.
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Aigneas
    Rappel : "Une chose encore parvenait à la réconforter, il y avait tout de même assez de chances pour qu'elle ne tombe pas avec Bocom. Tout n'était donc pas perdu."


Si en fait.
Rester toute seule, alors que toute les équipes semblent formées et qu'elles partent toutes en quêtes de matériel à couronne c'était "perdre".
Elle avait perdu, c'est bon, tout était terminé ! Défaitiste qu'elle est, et trouvant la journée assez mal commencée elle craque.
Le petit papier tiré au sort est jeté au sol, et piétiné.

Oh rage ! Oh desespoir ! Où est ce maudit partenaire ?!
C'est certainement de la faute de Rose tout cela, elle a triché, oui oui c'était cela, la triche de sa cousine afin de faire gagner son équipe.
Elle n'avait donc pas de binome.
Pas une seconde de plus à attendre et voilà la jaune qui s'élance vers l'équipe rouge, et plus précisément le borgne et Rosie, qui semblait suffoquer sous le poids de son beau Nicolas.


ROSIE !
Vous avez triché !


Et de vociférer les bras en l'air et la mine outrée, sans être certainement écouté.

Scandaaaaaaale !
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Sathi
Si elle avait toute confiance en la force du Satrape après avoir été soulevée du sol, il n'en restait pas moins que Giulia, de ses bras venus ceindre le cou masculin, donne à sa posture davantage de maintien. De temps à autre, le Frayner traçant chemin à pas feutrés tant qu'assuré dans le sous-bois d'un vert terne, un bras féminin le quittait, écartant avec précaution les hautes ramures faisant obstacle à leur passage.
Cris et rires joyeux avaient finis de résonner au loin, plongeant le tandem dans l'ambiance quiète que leur offrait la nature et où seuls quelques bruits émis, tant par la faune que par la flore, venaient encore troubler. Murmure de quiétude qui invite à la détente, offre de naviguer dans les songes... La Nubienne repense, les yeux rivés sur les hautes cimes des arbres, aveuglée parfois par un rayon de soleil venu filtrer au travers les épais feuillages. Elle pense le passé... Cette dernière fois où dans les bras d'un homme, elle se sera trouvée.
Dans les hauteurs se dessine le visage de cet autre à jamais perdu : l'époux disparu, l'amour regretté. Mais le trouble ne dure qu'un court instant. Le spectre des ses folles amours disparaît lorsque l'attention se fait attirée par une voix qui s'élève.
La tête se tourne légèrement tandis que le regard accroche celui de son interlocuteur. Elle cherche à comprendre, non pas le sens des propos, mais ce dont ils sont révélateurs. Elle a beau ne pas connaître l'homme qu'il est, elle devine toutefois l'acuité, la finesse d'esprit. Loin d'elle l'idée de le croire dépourvu d'intelligence.

Réflexion est faite tandis que les pieds retrouvent la dureté du sol et qu'elle termine sise sur un vieux tronçon. Sur le coup, une nouvelle pensée s'en va vers Baile, sujet d'une possible discussion à venir. Elle pressent et bien. La suite vient le confirmer.

Prêche moralisatrice ? Ou encore mise en garde judéenne ? Le Seigneur avait-il besoin que la nubienne justifie la nature de la relation qu'elle entretenait avec le Chevalier ?
Oui ? Non ? Qu'importait vraiment à la brune qui se permit néanmoins d'apporter aux allusions faites quelques précisions :



- Ne vous réjouissez pas trop vite voulez-vous ? Vous prétendez que j'aime Baile. Je dirai qu'il ne faut pas confondre amour et attachement, quand bien même puisse t-il être profond. L'amour, je le laisse de côté. N'est ce pas ce que vous faites eu égard à vos nombreuses conquêtes ?


C'est qu'elle aussi est loin d'être idiote, comme elle est loin d'être aveugle. Qu'on se le dise.
La silhouette se défait de la souche sur laquelle elle a été déposée, ses genoux plongeant au contact du sol, doigts s'empressant de se refermer sur des lierres rampants qui sauront composer la future couronne. Si le temps est compté, un peu d'aide à la confection ne saurait être mal venue.



- Savez-vous que vous faites un bien piètre donneur de leçons Judas Von Frayner ? Car j'ai l'intime conviction qu'il vous plaît, à vous, bien plus qu'à moi, de jouer avec le feu. A moins que je ne me trompe, en me laissant aller à croire que vous êtes du genre à aimer flirter avec le danger ?
Katina_choovansky.
Tout dans l’attitude d’Anthoyne, de sa moue jusqu’à son moment de flottement en se faisant appeler Marguerite, signalait que tout ça lui passait loin au-dessus. On ne pouvait pas le lui reprocher. Cueillir des fleurs, c’est plutôt un truc de filles, c’est vrai … comme aller s’acheter des bottes. Quoiqu’à y réfléchir, la brune aurait certainement préféré une épreuve « soldes », où elle était sûre que sa dextérité et son adresse à enfoncer ses doigts dans les yeux des autres, lui auraient valu la première place, et si, l’espace d’un instant, la brugeoise aurait pu en développer un certain agacement (parce que les bottes c’est toujours mieux que les fleurs. Offrez des bottes plutôt qu'un bouquet de roses et vous verrez la différence), le jeune homme sut trouver les mots justes :

« Louis IX ! « Ravie » de vous voir votre Majesté. »

Stoïque, habituée au laïus des ivrognes, de la troupe des enfants de Bruges et toute obnubilée par ce Majesté qui lui allait comme un gant, elle se fendit d’un large sourire en l’écoutant déblatérer sans s’arrêter.
Quel homme fascinant ce Marguerite (car les dés en étaient jetés, Anthoyne venait de se trouver un surnom sur mesure jusqu’à la fin de sa vie, Hélène n’était plus seul au club des hommes qui ont un prénom féminin, trois fois Hourrah pour l’irlandais) … Toutes ces interrogations, tous ces mots, toutes ces majuscules qu’elle sentait jusque sur le bout de la langue…


- « Soyons lucides, Marguerite », fit elle en lui prenant le bras pour l’entrainer avec elle vers les bois, «Je suis le roi, il est hors de question que je m’abime à vous porter sur deux mètres. En plus la terre est meuble c’est un coup à niquer mes sandales… »

Elle prit le temps de s’arrêter une seconde pour tendre légèrement la jambe et lui montrer son pied droit orné de sa sandale neuve, jouant de la cheville pour qu’il ait au moins une chance de comprendre le crime que cela aurait pu être, se fendant d’un « N’est-ce pas qu’elle sont merveilleuses ? » plein d’émerveillement avant de reprendre :

- « Il est de la même façon hors de question que vous me preniez sur votre dos car je suis à peu près sure que vous ne me laisserez pas vous taper sur les fesses en criant « hue », et sans certains petits plaisirs, les choses ne valent pas la peine d’être vécues...»

La flamande faisait preuve de toute sa logique on ne peut plus personnelle tandis qu’ils s’éloignaient de la clairière, apercevant sur leur chemin divers couples déjà éloignés, d’autres à leur cueillette, laissant les derniers derrière eux. Il se trouvait bavard, Marguerite ? Il n’avait encore rien vu…

- « Et puis, j’ai toujours eu envie d’être un souverain moderne, vous voyez ? Un visionnaire. Tenez par exemple, si j’avais dû faire les règles, j’aurais choisi une épreuve avec des poneys… »

Rien qu’à l’idée d’un Bocom ou d’un Von Frayner juché sur un poney, son sourire s’agrandit (Nicolas n’étant pas concerné, certaine que le poney lui irait comme un gant, classe comme il l’était. Un borgne sur un poney, ça frôle tellement l’absurde que ça se respecte forcément). Son regard s’arrêta sur le vaste tronc d’un chêne, parsemé de lierre.

- « Pour la couronne j’en fais mon affaire, on va être beaux comme des papes, vous allez voir… Enfin, vous serez un peu moins beau que moi, mais c’est aussi ça les aléas de la vie… »

Un sourire en coin agrémenta son minois tandis qu’elle lui jetait un coup d’œil en délaissant son bras pour s’approcher de l’arbre duquel elle arracha un filament de lierre pour le nouer en couronne.

- « Déjà, sachez que j’ai horreur d’être désaccordée. », fit elle en levant les bras pour le coiffer de la couronne de lierre, diablement sobre, parfaitement masculine, merveilleusement faune. « Nous aurons donc l’air con tous les deux », conclut-elle dans un sourire. « Mais moi plus que vous, normal, je suis le Roi ».

Le rôle d’un souverain n’était-il pas d’être « plus » que les autres en toutes circonstances ? Un second filament de lierre fut arraché et noué en couronne du bout des doigts manucurés de la flamande.

- « Soyez mignonne Marguerite, trouvez-moi quelques jolies fleurs blanches pour piquer la mienne d’ornements… J’voudrais être raccord avec ma robe. J’ai pas dépensé 276 écus pour me retrouver avec trois trèfles et deux pissenlits sur la gueule… »

Ah, pragmatisme quand tu nous tiens…
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Judas
[ Du coté des winers, les Ju-lia's ]

Il la fixa étrangement.

Le malentendu est de taille je le crains. Je ne vous donne pas de leçon, je condamne les déviances. Attachement, amour, qu'importe en vérité, ce qui se passe sous les draps peut bien prendre mille noms arrangeants... A la guise de qui cela accommode.

Et dieu savait qu'en terme d'arrangement, avec sa conscience notamment, Judas savait y faire. Vingt ans après il conte encore l'amour fervent d'une soeur disparue trop tôt pour dissimuler l'incestueuse vérité que son orgueil à engendré. Il lui sourit, de ce sourire qui ne renvoie à aucune chaleur, et ses mains viennent se joindre aux voisines pour paufiner l'ouvrage. Un brin sur un autre, sur un autre, sur un autre... Et la couronne prend forme. Méthodique il reste silencieux un instant, cherchant le meilleur moyen non pas de se défendre de l'audace de sa subordonnée mais de lui faire comprendre qu'elle ne détient aucun secret qui ne soit de polichinelle. Aucun pouvoir, là où fort heureusement lui en possède.

Ce qui est amusant au sujet du jugement d'autrui, c'est qu'il est un strict droit que possèdent certains là où d'autres... se l'octroient. Simple point de perspective n'est-ce pas?

Il aurait pu rebrousser chemin à la découverte de sa cavalière, lorsqu'offusqué il aurait refusé de partager quelque chose avec ce qu'il convenait d'appeler sa gent de maison. C'était ce qu'il aurait du faire, s'en tenant aux convenances, pourtant... Il avait accepté ce jeu ridicule pour les beaux yeux de Rose et pour ne pas humilier son amie d'un départ remarqué. Amie qui, au demeurant, avait été une sorte de Giulia un jour. Frayner n'avait pas ménagé ses efforts pour éprouver la rousse elle aussi pendant longtemps. Mais sa compliance avait été sans égale, c'est ainsi qu'il lui conférait désormais une confiance aveugle.

La couronne s'acheva en silence et à quatre mains, belle oeuvre printanière que Judas plaça sur les crins sombres de sa nourrice, délicatement. Les gants finirent par attirer les mains voisines afin d'aider la femme à se redresser puis vinrent de nouveau se saisir de son corps, tout en étoffes froncées. Les prunelles Judéennes jaugèrent au loin la distance qui séparait le couple du grand arbre désigné. Qui sait Chimera l'y attendait peut-être? Il espéra qu'elle lirait le mot glissé dans ses froufrous avant la fin de ces niaises festivités. Marchant d'un pas sûr mais lent, satisfait tout de même d'être binôme en tête il approcha ses lèvres au secret de l'esgourde Giulienne.


Sans vous jeter d'avance sur les bûches je vous accorde le bénéfice du doute, pour cet air de femme raisonnable qui ne saurait lever de la bouche de mon fils ce qu'elle tendrait à d'autres.


Ha Giulia. Crois tu que j'ignore que le parvis du diable est pavé d'apparences? Je t'aurais tôt ou tard, car il n'est de desiderata qui ne trébuche un jour dans la robe qu'elle a porté si longue pour dissimuler ses travers.
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Bocom
Avec une certaine nonchalance, il était allé piocher son petit papier.

Maria, ça disait. Maria ? Gné ? Le Flamand resta un instant à réfléchir avant de se tourner vers les autres. Les groupes se formaient rapidement. Deux hommes dans son équipe et bien plus de femmes, il était pratiquement certain qu'il allait devoir s'en taper une.

Il ressentit une grande empathie lorsqu'il vit Katina partir avec Anthoyne. Le pauvre ne savait pas encore quel mauvais coup du sort le destin lui avait joué.
Cune faisait des cabrioles dans l'herbe avec sa nouvelle amie.
Judas, comme à chaque fois qu'il le voyait était accompagné, d'une femme.
Rosie Bibiche qui se faisait chevaucher.
Tout avait l'air parfaitement normal.

Sauf que voilà. Aigneas Wolback-Carann, dite la Jaune dans le milieu, n'avait toujours pas de partenaire et faisait la gueule en plus. Bam. C'était sans aucun doute pour sa pomme ! Mais la fierté le retint de tout geste ou regard appuyé vers elle. Déjà qu'elle n'était pas venue l'accueillir, lui sourire ou même lui adresser un mot, quelle organisatrice était-elle.. !
Il avait toujours en travers de la gorge le départ de la petite blonde d'Angers, sans même lui dire au revoir.
Lâche, traîtresse, fausse associée.

Et alors qu'aucun des deux ne semblait faire un geste vers l'autre, elle se mit à courir derrière Rosalinde et Nicolas en piaillant.


Mais.. Diantre., lâcha-t-il sous la surprise.

Alors elle ne voulait pas être avec lui et préférait la fuite, hein ?! La couarde !!
Bocom ne le vit pas du même œil et s'élança à sa poursuite pour la rattraper rapidement.
Il lui sauta dessus, visant le dos, puisqu'il était Maria et que c'était à lui/elle de se faire porter, alors soit, Aigny n'allait sûrement pas échapper à la retombée de son poids!

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Sathi
Silence.
Giulia écoute.
Giulia acquiesce, et ce pour ne pas contrarier.
Elle a appris depuis bien longtemps déjà qu'il était parfois bon d'écouter, puis se taire.


Judas n’est pas donneur de leçon. Soit !
Mais il est au visible juge puisqu’il condamne les transgressions. La nourrice l'a bien compris.
Mais qui n'a jamais fauté ? Qui ne s'est pas, un jour, laissé abuser par la perfidie du Sans Nom ? Parfois l'épreuve de la tentation est si difficile à surmonter.
Le diable est là, qui prend malin plaisir à insuffler de son mal en chacun de nous. Personne n'y réchappe. Pas même le meilleur des hommes si tant est qu'il existe quelque part.

Judas... Jugeur bien loin de concéder la miséricorde que seul le Très-Haut est en mesure de pouvoir accorder.
Soulagée, un soupir vient mourir, discret, au sortir des ourlets brunis, car si le seigneur se confère certains pouvoirs, qu'il excelle dans celui de la manipulation mentale, comme il tend à le montrer, il n'est rien comparé à ceux que le Tout-Puissant détient.
Judas n'est pas Dieu.
Et Dieu merci !


Coordination.

Les gestes continuent d'opérer avec habilité et les mains, parfaites alliances, peaufinent minutieusement le travail tandis que la discussion se poursuit. Question tombe et les tourmalines se relèvent quittant de vue l'ouvrage sur le point d'être achevé.


-Vous voulez savoir ce que j’en pense ? Qu’il n’est pas d’homme qui soit meilleur qu’un autre pour être en droit de juger son prochain.
Qu’il est trop fréquent de prononcer un jugement, voire une condamnation, pour reprendre vos dire, vis-à-vis de quelqu'un, alors qu'en réalité celui qui se fait juge est souvent bien plus lourdement chargé que le jugé ne l'est.

Tout ce que tu dis parle de toi, surtout quand tu parles d’un autre! *

Pour ma part, je ne juge et ne condamne. Je ne fais que constater. Après libre à chacun de vivre sa vie comme il l’entend. Je laisse au Très-Haut, seul détenteur de ce strict droit de sonder les reins et les coeurs, de juger et de décider de notre sort.



Prunelles qui se croisent une dernière fois avant de se poser sur la couronne qui en finie d’être tressée. Délicate est la coiffure dont se pare alors les cheveux d'ébène et la svelte silhouette de la Nubienne retrouve sa place entre les bras seigneuriaux pour un retour triomphant. Regard rivé sur le lointain contribuant d'une main à faciliter leur passage à couvert du sous bois, l'oreille s'offre au souffle d'un long murmure.
Le verdict tombe : La Nubienne reste "présumée innocente" jusqu'à preuve du contraire. Comme l'homme sait faire preuve de sagesse et de largeur d'esprit, bien incapable de reconnaître le juste et l'injuste à travers les apparences extérieures.
Le visage se tourne, les traits s'apaisent sur un sourire.

Au même moment, ils laissent derrière eux l'orée du bois, inscrivant du poids de leur pas l'épais tapis de verdure qui recouvre le sol. Au pré ils sont, à tout juste quelques pas de l'arbre que tous doivent rejoindre. Envie de soulager son partenaire du poids dont il est chargé, la Brune défait son bras qui, tel un collier, avait prit place autour du cou du Satrape et d'un geste invitant à s'arrêter, elle se laisse aller jusqu'à toucher terre.
Quelques pas... Bien moins d'une dizaine à effectuer dans le lit d'herbe.


Un... deux... trois...
La robe est légèrement remontée mettant à nue les frêles chevilles que recouvrent une fine paire de bas.


Quatre... cinq... six...
Giulia dans sa progression se retourne sur Judas comme pour s'assurer qu'il est seul à la suivre et que, venu de nul part, personne ne surgit, prêt à leur arracher la victoire.


Sept... huit...
Les mains se tendent, impatientes, finissant par trouver repos sur l'écorce qui se veut aussi fripée qu'une main vieille d'au moins cent années.
Soupir d'aise, puis soudain un bruit parmi les herbes. Sur le coup, il n'est pas de crainte, pour ce qu'elle croit être Judas qui arrive dans son dos, mais le bruissement n'est pas commun. La présence qui se fait sentir se trouve être près du sol. La Nubienne réagit, baissant les yeux. Peau recouverte d'écailles, il est un serpent qui danse, réduisant à chaque instant l'espace qu'il y a entre eux. Immobilisation est le résultat de la peur qui s'empare d'elle avant que l'esprit ne commande de reculer. Action qu'elle n'aura pas le temps de terminer. Au geste brusque, la morsure du reptile en réponse. Les crocs se sont plantés aussi vite qu'ils se sont défaits de la chair humaine mise à sa portée. La douleur est vive, la panique aussi. La poitrine se soulève dans un rythme court et saccadé.
Supplication dans les yeux, dans la voix à l'adresse de Judas :



- Un serpent... Je viens d'être mordue...



La Brune s'écroule, une main faisant pression à l'endroit, où, sur le bas blanc, déjà, se dessine deux auréoles de sang.



* citation reprise à Paul Valéry.
Aigneas
Et comment était il possible d'échapper à la retombée de son poids ? D'un pareil poids ?? Mais que pouvait il donc autant manger, pour atteindre une masse graisseuse aussi importante ? Rien de jaune non, le jaune n'était jamais gras, le jaune n'était jamais bourratif non... ni écoeurant. Il devait se gaver de toutes sortes d'aliments non comestibles en permanence et tenir les sacs de fringues de la très belle Katina, ne lui rendait vraisemblablement aucun service, sa musculature n'était que néant.

Celle de la blonde aussi d'ailleurs, car bien que l'effet de surprise eu son rôle à jouer dans la réception du blond, le manque de force de celle ci fut également une belle raison pour justifier la sublimissime gamelle qu'elle se paye une fois devenue monture d'un flamand.
Les coudes à terre, la mine rouge - changement d'équipe? - et l'air hagard, elle tourne la tête tant bien que mal, afin de découvrir qui est l'agresseur agressif qui a osé lui cassé le dos, et lui fournir la honte - devant Anthoyne beurdel !- et qu'elle ne fut pas sa NON-surprise en découvrant Bocom.

L'associé qui n'assumait pas son rôle d'associé.
L'associé qui avait partagé avec sa non associée, la souffrance d'attente en Anjou... Que ce fut long !
L'associé, le premier homme à avoir dormi avec la blonde. Mais juste dormi hein, elle n'est pas folle.

L'associé qui se voit insulté de tout les noms.


Maroufle ! Maraud ! Morte couille ! Froide queue ! Triste sire ! Flamand de mes deux !

Mais quelle vulgaire petite fille...

Descendez de là ! descendez de laaaaaaaaaa !
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Judas
Balivernes, ne me comparez pas à un sodomite qui tomberait en pamoison devant une ...

Frayner n'eut pas le temps de finir sa phrase - et tant mieux - que la damoiselle cria pour autre chose qu'une ébauche fantaisiste de justice divine où coeurs et reins vivaient en paix pour aimer et baiser qui il leur plaisait. Il pointa vivement du doigt la cheville malheureuse, tandis que la vipère se faisait la belle.

Ha! voyez c'est un signe! Le Tres haut vous punit et m'accorde le choix de vous laisser châtier ou de vous de vous donner une chance de vous blanchir.


Position de victoire intense, jubilatoire ascendant. Accourant dans le giron de la nubienne, il la soutint pour prévenir un évanouissement. C'est que ça ne tient pas bien sur ses pied ces choses là, lorsque l'émoi est trop vif. Il prit un malin plaisir à lui donner quelques petites gifles, comme si elle tournait déjà de l'oeil, en ordonnant des:

Restez avec moi, allons, ne faites pas l'enfant. Vous allez faire tourner le lait d'Amadeus...! Posez-vous là.

Il la poussa à s'assoir, l'assurant de la fuite de l'animal. Qu'importe la manoeuvre, elle lui devrait la vie, et c'était une divine aubaine. Va faire mieux après cela, chevalier bêle! Avant de se mettre à genoux et d'appliquer ses lèvres sur la cheville bleuissante Judas murmura d'un air impérieux:

Va pour le blanc... Que cela vous serve de leçon.

Les voix d'un seigneur sont impénétrables.
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Nicolas.df
Malgré quelques ahanements de mauvais augure, Nicolas crut bien qu'ils allaient y arriver lorsque la rousse enchaîna courageusement plusieurs pas. Point de record de vitesse en vue, mais au moins ça semblait tenir la route ! Avec un peu de chance, ils ne prendraient pas trop de retard sur les groupes où l'ordre naturel était respecté, et ils remporteraient l'épreuve avec panache.

Sauf que la monture du Florentin choisit cet instant pour prendre conscience de ses limites et le déposer au sol. Il faillit offrir de la chevaucher dans une autre position pour voir si cela fonctionnait mieux mais, en bon gentilhomme, il s'abstint. Les propositions malhonnêtes viendraient en temps utile. Pour l'heure, il se contenta de sourire intérieurement et de rassurer sa coéquipière.


Eh bien, l'homme du couple est supposé porter sa dulcinée... mais avons-nous besoin de ces papiers pour être un couple ?

Le borgne avait suivi plusieurs mois de formation pour mériter son diplôme du Dragon... et comme tout avocat doué, il avait un sixième sens pour détecter les formulations ambiguës. Il s'apprêtait à soulever Rose lorsque la co-organisatrice arriva en courant, accusations de tricherie aux lèvres. Les deux rouges ne durent leur salut qu'à la chute d'un duo de jaunes, que leur capitaine partit remotiver à coups de mots colorés.

Quel langage ! J'espère que ce n'est pas de famille.

Sans laisser le temps à la rousse de répondre, et probablement de se parjurer par la même occasion, il la prit entre ses bras et l'amena promptement jusqu'à la lisière du bois, où il ne s'en déchargea qu'à regrets.

A vous de jouer, maintenant. J'attends un couvre-chef de Roy ! Ou de Reyne, en l'occurrence.
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