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[RP] Allons au bois le may cueillir

Rosalinde
Des papiers pour être un couple ? Certes non. Elle ne put s'empêcher de sourire... C'était plutôt malin en effet, comme contournement des règles ! Et ce sourire s'étalait encore sur ses lèvres en voyant qu'il esquissait le mouvement de la porter. Hélas, stoppé net par l'arrivée d'une Aigny en furie. Un instant, elle hésita à choper la main de Nicolas, et de s'enfuir en courant et en hurlant : "Attention ! Gare à la Gorgone !", mais il fallait tout de même qu'elle se défende un peu, parce que NON, pour une fois elle avait été parfaitement honnête et n'avait pas triché, mais c'était tout de même pas sa faute si ces gogoles de jaunes n'étaient pas fichus de faire leurs équipes ! Nomého !

- Je n'ai pas TRICHÉ !

Ça, c'était dit. Et prouvé trente seconde plus tard, lorsque Bocom sauta sur le dos de l'Écossaise, et que les deux se cassèrent la binette dans le pré. Olé ! Retournant donc à ses moutons - son mouton, plus exactement - elle ne pouvait cependant s'empêcher de pouffer de rire en entendant la Blonde jurer ses grands dieux contre le saint, et ordonner à Bocom de la lâcher, ce qui, effectivement, l'empêcha d'assurer au Florentin que non, elle n'était pas du tout vulgaire. Sauf peut-être quand elle parlait de Finn. Et encore. De la petite vulgarité comparé au niveau de certains (olympique).

Profitant de ces éclats de rire impromptus, Nicolas la captura donc, pour l'emmener jusqu'à la forêt. Tresser sa couronne, oui... Voilà donc qu'elle s'empara de sa dextre, et partit à la recherche de quelques fleurs. Pour une fois silencieuse, elle observe, presque solennelle. Il faut dire que ce n'est pas souvent qu'elle va se perdre en forêt, la citadine, la Parisienne. Alors comme à chaque fois, il lui faut quelques temps pour s'habituer à ce nouvel environnement. Ils s'enfoncent. Et au détour d'un sentier... Bingo.


- Des jacinthes sauvages.

Une énooooorme étendue de jacinthes sauvages. Magnifique à voir, mais le cauchemar des jardiniers sans doute, celles-là poussent comme du chiendent. Entraînant toujours son borgne, elle va s'asseoir au milieu de ce tapis vert et mauve, et s'affaire déjà à cueillir quelques fleurs.

- Regardez, je vous montre.

Et la voilà qui, de ses doigts habiles, entrelace les tiges pour former le début de sa couronne, ponctuant sa démonstration de "comme ça", et autres "ainsi". On entendait plus rien d'autre que le bruit du vent dans les branches. Hors du monde, et loin des tumultes du jeu. Regard en coin coulé vers Nicolas, et petit sourire malicieux qui nait sur les lèvres de la Rousse.

- N'avez-vous pas l'impression que nous sommes seuls au monde ?

Parce que elle, oui, et ça lui donnait des idées. L'instant d'après, elle lui avait posé son ouvrage finalement achevé sur la tête, et sa main gauche venait plutôt se perdre contre la nuque du Florentin. Et tout doucement, voici qu'elle l'embrasse.

Quoi de mieux qu'une séance bécotage en futaie ?

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Sathi
    { Selon le bon vouloir du seigneur Von Frayner... }



Les sourcils se froncent, les paupières se plissent. Le regard, déjà noir, se fait assassin en réaction aux paroles qui se font entendre. Prédiction Judéenne lorsqu'il voit en l'attaque reptilienne un signe divin, l'occasion étant trop belle de voir les événements comme un simple coup du sort. Et l'homme, aussi fier qu'il se présente face à elle, se targue d'un nouveau pouvoir qu'on lui donne : celui d'avoir le choix de la laisser à ses souffrances, ou de réprimer le mal qui, doucement, mais surement, est en train d'empoisonner son sang.
Et il aura fallut que se soit lui... Judas, à qui revienne le choix de la décision.


Alors sauveur ? Ou bien exécuteur ?
Dans l'attente, la Nubienne devient blême. Le teint d'ordinaire parée d'une couleur chaude, se fait pâle. Elle se sent mal au fur et à mesure que des ondes de frissons la parcourt. Sensation de se sentir détachée de son corps, la Brune est au bord de l'évanouissement, mais ne tombera pas en pâmoison. Les mains qui agressent, ébranlent, l'en empêche et la voix qui intime de ne pas sombrer, sont là qui la tienne maintenue hors de l'épais brouillard qui commence à se former autour d'elle.
Saisie et occupée à dominer son trop plein d'émotion, Giulia n'a pas la force de répliquer, ni en gestes, ni en paroles. La voilà donc qui se laisse faire, répondant sans réfléchir vraiment aux demandes du seigneur qui visiblement a fait choix de devenir sauveur. L'homme rassure et le sang qui circule à tout va dans les veines nubiennes calme son flot. La respiration s'adoucit tandis que les yeux contemplent celui qui s'affaire à lui ôter le bas qui couvre encore la cheville blessée avant que de plonger, lèvres entrouvertes sur les deux points sanguinolents.

Judas Von Frayner... Devenu en quelques minutes son sauveur.
La pression se relâche sur sa cheville, le faciès Judéen se montrant à nouveau.
Remise Giulia ? La douleur est toujours là qui se fait sentir, mais la nourrice a repris assez de ses esprits pour réussir cette fois à parler alors que son regard accroche celui de Judas. Elle se sent redevable pour l'acte accompli, mais bien loin d'imaginer que le seigneur se rend fort de lui avoir sauver la vie, elle se contente alors de quelques mots :



- Je crois que je me dois de vous dire merci.


Un simple mot dont bien du monde saurait se contenter. Mais Judas n'est pas le monde et ça, elle le sait.
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A chaque vie son début et sa fin.
" Mon agonie sera sans doute très longue, peut-être sans fin. Mais qui sait où le soleil se cache, la nuit ? Qui peut dire où les hommes se rendent lors de leur dernier voyage ?"
Nicolas.df
Des jacinthes sauvages ? Bigre. Le borgne la crut sur parole, car il ne disposait pas des compétences élémentaires en botanique qui lui auraient éventuellement permis d'avoir un avis documenté sur la question. Il laissa donc l'experte en fleurs – et manifestement en couronne – faire son office, se contentant de monter la garde pour vérifier qu'aucun autre duo ne viendrait leur piquer leur coin.

Rose se livrait visiblement à la même surveillance, puisqu'elle constata rapidement qu'ils étaient tranquilles. Le sourire qui lui vint fut rapidement suivi par celui de Nicolas, et un instant plus tard, une Cléopâtre fraîchement couronnée roulait des pelles à son César. Hélas, la nature paraissait réprouver les idylles forestières, puisqu'elle dépêcha un de ses sbires pour y mettre un terme.


Qu'est-ce que... Très-Haut ! Excusez-moi un instant...

Le Florentin rompit leur tendre étreinte à regret, confronté à un cas de force majeur. Une foutue bestiole avait trouvé un moyen de se faufiler sous son bandeau et d'entamer une séance de spéléologie dans sa cavité orbitale. Il s'éloigna rapidement de quelques pas et glissa deux doigts prudents là où aurait dû se trouver son œil, afin d'expulser le visiteur importun. Ceci fait, il replaça correctement son bandeau et ôta sa coiffe fleurie pour la secouer au-dessus du sol, soucieux d'en faire tomber tous les autres explorateurs en herbe.

Une fois qu'il fut raisonnablement certain que tout danger de ce type était écarté, il remit sa couronne en place et rejoignit la jolie rousse, un air contrit sur le visage.


Hum... toutes mes excuses. Je crois que nous devrions revenir au lieu de rendez-vous pour rester dans la course, maintenant.

L'épisode avait quelque peu refroidi ses ardeurs.
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Judas
Plus tard, allons, venez par ici.

Et sachant pertinemment qu'elle n'en ferait rien, éprouvée de cette vilaine rencontre, le seigneur s'en vient la prendre dans ses bras. Les gestes sont égaux à l'image qu'il se plait à donner, sûrs et protecteurs. Frayner laisse la nubienne se nicher en son joug, brindille de printemps pour laquelle il se fait vent, l'emportant plus près de la fraicheur de l'arbre.

Maintenant, il s'agissait d'attendre tout le monde et de rentrer, prestement, retrouver le douillet de Clos St Hermine... Quelle journée.

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