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[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Maeva83


C'est pas trop tôt!

Elle lui donnait des petits coups de cordelettes partout sur les bras et les épaules vous êtes un mufle mon chevalier, j'aurais ma revanche, et donnez moi cette cape que je me réchauffe!

La jeune fille boudait de plus bel en voyant son Bayard sourire alors qu'elle lui arrachait sa cape des mains...

Oui emportez la corde à la maison, j'en aurais bon usage faites moi confiance
Dites moi une chose mon ange? Vous étiez de mèche avec ces maudits nains pour me prendre au piège, rien que pour le plaisir de vous balader avec moi sur le dos empaquetée comme un vulgaire saucisson?

Faites attention à ce que vous allez me dire hein! Je pourrais bien vous ficeler à mon tour et ce serait sans espoir que je vous porte jusqu'à la maison!


Elle s'était un peu radoucie et l'embrassait tendrement...Je vous laisserai mourir de froid! Ouep Messire, mourir de froid et à la merci des nains sauvages qui grouillent dans cette forêt!

Lorsqu'elle voulu faire quelques pas pour le suivre, elle se mordit la langue pour ne pas hurler de douleur, elle avait oublié qu'elle s'était tordu le pied en tombant dans la fosse...

Dites mon petit ange adoré?8)

Vous voudriez bien me porter jusqu'à la maison? Je crois bien que je me suis sérieusement foulée la cheville....

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Chevalier_bayard



Heu non mon Ange, les nains c'est un prêt de Smurf, pour vous préparer un surprise... autre que de vous balader saucissonnée, je vous le jure! Vous n'en croirez pas vos jolis yeux quand vous la verrez!

Pour se faire pardonner, il fit son sourire le plus tendre, le plus charmeur... après quelques menaces, qu'il avait (presque) méritées, elle vint l'embrasser tendrement... mmmhmm, ses baisers! Il était plus que temps de rentrer à la maison... d'autant plus qu'elle lui avait pris sa cape, et qu'à part son épée, il n'avait rien mis d'autre lorsque le Bambi était venu le chercher. Bayard était un homme résistant et endurant, habitué aux situations difficiles, mais là il avait froid aux oreilles, au nez, aux doigts, au... enfin à toutes ses extrémités...

Il regarda une dernières fois les cordes, sur le sol... trop risqué de les ramener à la maison... et pis il avait pas de poches... il trouverait bien autre chose!

Ils allèrent donc se remettre en marche, Bayard allait proposer galament son bras à sa belle, lorsqu'il entendit un petit cri étouffé...


Maeva83 a écrit:
Dites mon petit ange adoré?8)
Vous voudriez bien me porter jusqu'à la maison? Je crois bien que je me suis sérieusement foulée la cheville
....


Mais bien sûr mon ange !

Il s'approcha d'elle, l'enroula bien dans la cape pour qu'elle ait chaud, et la pris dans ses bras, d'une façon plus convenante pour un chevalier qui emmène sa princesse. Il la colla bien contre lui, pour lui avoir un peu plus chaud, et rentra d'un pas rapide vers leur appentis de la grange, qui servait de maisonnée. La températue refroidissait de plus en plus, et la neige s'annonçait pour bientôt.

Ils seraient content de retrouver la chaleur et l'intimité de leur doux foyer, où il pourrait masser la jolie cheville de Maé avec un baume chauffant, la bander, pis continuer le massage, après ses émotions cela lui ferait le plus grand bien... et ça les réchaufferait, ce qu'ils avaient tous deux besoin!


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Maeva83


Très rancunière, Maé n'eut aucune pitié en voyant son beau chevalier tout nu dans ses bottes et scindé de son épée. Elle le trouvait très beau, les muscles saillants et presque bleus sous les morsures du froid, mais elle n'en dit mot, en s'emmitouflant confortablement dans sa cape fourrée de jolie plumes douces et chaudes...

La vilaine profitait de se faire transporter pour cogiter à une autre petite vengeance qu'elle lui mitonnait...


Je sens déjà l'odeur du bois qui crépite dans notre cheminée, courage mon ange, nous sommes presque arrivés!

Comme vous êtes fort, courageux et résistant! Un vrai chevalier! J'adore que vous me portiez avec autant d'aisance, je serais presque tentée de vous demander de faire un petit tour du village avant de rentrer, nous sommes mercredi après tout, ça ne choquerait personne


Elle déposa, non sans arrières pensées, un doux baiser sur son front pour l'encourager...

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Chevalier_bayard



Maeva83 a écrit:


Comme vous êtes fort, courageux et résistant! Un vrai chevalier! J'adore que vous me portiez avec autant d'aisance, je serais presque tentée de vous demander de faire un petit tour du village avant de rentrer, nous sommes mercredi après tout, ça ne choquerait personne



Gné ? Comment ? Un tour du village ???

En plus du froid et de la neige, ça sentait la vengeance à plein nez...

Bayard allait-il être le jouet de la revanche féminine pour ces quelques bouts de cordes et ces quelques noeuds même pas fort serrés ???


...???


Oui...

D'abord il ne sait pas lui dire non.

En plus c'était là une sorte de mise au défi... Dans sa fierté testostéronesque, Bayard voulait montrer à Maé que malgré le froid qui lui mordait les fesses... - et bien plus! - il était assez fort et assez endurant et assez résistant... pour faire deux fois le tour du village!!! Namého, l'était pas chevalier pour rien!


Gla gla... même... gla... pas froid! snirfllllll

Aaaaaaaatchoum !

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Maeva83


D'un morceau de cape, Maé essuya amoureusement la petite goute qui pendait à son nez...

N'allez pas vous enrhumer mon ange^^
Mazette! Deux tours de village, de nuit, dans la neige, par ce froid glacial? Comme vous êtes vaillant mon ange! J'en attendais pas moins de vous, respect!
Vous inquiétez pas je veille à ce que votre nez reste au sec


Maé tamponnait délicatement le jolie petit museau de son aimé, elle essuya également son front d'où commençait à perler quelques goutes de sueur...

Je crois que nous pouvons rentrer maintenant? Vous voulez faire encore un tour peut être? Nous n'avons encore croisé personne c'est dommage non?

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Chevalier_bayard



Bayard regarda à droite, à gauche,... non personne!

Avec ce froid nos amis cambrésiens doivent être bien au chaud chez eux! fit Bayard avec un soupir, l'air de dire "les veinards"...

Allez hop mon Ange, deux tours du village ça suffit, vous avez bien raison, à... aaaa.... aaaatchoum.... à la maison!

Et tandis que Maé continuait à tamponner délicatement son nez et à essuyer son front, ce qui empéchait sa sueur de geler le haut de son crâne, il prit la route de la maison, histoire de s'occuper de la cheville de Maé et de ses membres raidis... par le froid...

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Maeva83


[Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...]

Ils étaient enfin de retour à la maison, Maé devait se résoudre à quitter les bras de son chevalier, bien qu'elle s'y trouva confortablement installée et bien au chaud...

Oh? Z'êtes tout bleu mon ange?

Attendez, vais vous réchauffer, allongez vous sur le lit!


Pendant que Bayard obtempérait, à cloche pied, elle sautilla jusqu'à la cuisinière pour faire chauffer un peu d'eau pour une bonne tisane à l'eau de source...elle ajouta quelques buches dans la cheminée et entreprit un petit massage de son amoureux en commençant par les orteils...

Remontant le long des mollets, le chevalier reprenait quelques couleurs et soupirait d'aise...

Elle le badigeonnait de pommade à base de piments rouges pour lui réchauffer le sang, elle frictionnait de toutes ses forces...ça semblait faire effet, il lui caressait à présent la nuque de ses mains chaudes...

Il eut été tentant de se glisser sous la couverture à ses côtés, mais la vilaine, n'avait pas encore abandonné ses projets de vengeance...

Ficelée, balancée en travers de son épaule, emportée comme un sac de pommes de terres, gnétait pas potib d'oublier...nanananan...

Lorsque son chevalier fut réchauffé, pour ne pas dire chaud comme de la braise, elle le regarda, on pouvait voir briller dans son œil, comme une lueur de satisfaction après une tâche bien accomplie...


Et bien voilà! Maintenant que vous êtes bien "réveillé" et bien "réchauffé", vais me coucher mon ange, tout ces efforts m'ont donné la migraine et demain je me lève tôt!

BONNE NUIT!


Elle déposa un petit baiser espiègle sur son front avant de lui tourner le dos et de s'endormir tout habillée, recroquevillée de son côté...

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Chevalier_bayard



[Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...]

Maé se tourne pour s'endormir, toute habillée, mais elle a oublié un détail, important aux yeux de son chevalier...

Tsss... tsss... lever tôt ou pas, mon doux Ange, vous croyez tout de même pas que je vais vous laisser vous couchez sans m'occuper de votre cheville foulée ?

Au tour du chevalier fortement "échauffé" de s'occuper de sa douce.

Massage léger car cheville douloureuse... mais Bayard a le remède! Un baume à base de camphre, pommade chauffante par excellence, souveraine pour les foulures. Puis, la cheville bien camphrée, un bandage assez serré, et voilà une cheville qui sera guérie dans un jour ou deux... même si ça chauffe sur le moment, c'est le meilleure remède...

Et après un chaste baiser *soupir* les deux amoureux sont prêts à s'endormir... chacun de son côté... la température de leurs corps montant rapidement sous l'effet des pommades et baume... piment rouge + camphre, la solution la plus écologique pour passer l'hiver au chaud^^...


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Chevalier_bayard


Flocons après flocons, tombant doucement du ciel artésien, la neige commence à recouvrir de son blanc manteau les paysages... Très joli à regarder, très amusant pour s'y promener (enfin, quand on est habillé ), totalement désastreux pour le chantier!

En effet, plus possible de travailler dans ces conditions. La neige s'amoncelait dans les douves creusées par les nains, risquant de les recouvrir et de les congeler sur place.

Et le problème du nain gelé, c'est comme pour nos charrois en hiver: c'est le dégivrage! Fallait attendre le printemps, laisser fondre la glace au soleil pour en libérer le nain... bref ça prenait 3 à 6 mois et à l'heure où j'écris, pas un nain n'y avait survécu... vous pensez bien, 3 à 6 mois sans bière! Intenable!!!

C'était presque Noël, Bayard ne voulait pas faire subir ça aux nains qui travaillaient au château de Maé... Après avoir bien étançonné les fosses, ils les recouvrirent de grandes planches en bois, colmatées pour les rendres le plus imperméable possible, pour que personne n'y tombe, et que la neige, en dégelant, ne ramollisse la terre et n'anéantisse le travail déjà exécuté.

Bayard était content des nains. Les douves étaient totalement creusées. Après l'hiver, les fondations pourraient être entamées. Là il aurait besoin de plus de main d'oeuvre. Faudrait qu'il écrive à Smurf. Il devait bien en avoir encore quelques uns à prêter... après tout, n'était-il pas le roi des nains ?

Roulant les plans du chantier, le bambi à ses côtés, il vit les nains retourner vers chez eux, chantant un autre type de chanson ( 'tain mais ça fait vraiment que chanter et creuser un nain! Et boire aussi!) "Gla Glaaaaaaa! Gla glaaaaa! Gla gla, gla gla, on rentre du boulot!". (moui, normal pour les 'gla gla'... z'ont le dessous de ceinture sous le niveau de la neige... et y'a des endroits où les engelures sont encore plus douloureuse...)

Puis lui et le bambi rejoignirent Maé, qui les attendait pour faire le tour du village pour souhaiter un joyeux noël à tous les cambrésiens...

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Maeva83


Main dans la main ils firent le tour du village pour souhaiter un joyeux Noël à tous.
Ses pas se faisaient de plus en plus trainants, et elle profitait de ce que Bambi marchait à ses côtés pour se laisser un peu tirer.

Ils se rapprochaient de l'heure fatidique, celle où Bayard la quitterait pour rejoindre le monastère au 12 coups de minuit...Nul question de se transformer en citrouille où de perdre ses bottes de verre, simplement question d'une promesse qu'ils s'étaient faite.
Se séparer de temps en temps à une période faste pour avoir plus de plaisir à se retrouver ensuite

C'était débile, même super débile, mais étaient ils des êtres de raison
Ben nan! Que néni! Z'étaient des êtres de passion! Voilà ce qu'ils étaient!
Un peu débiles aussi fallait bien l'avouer

C'est donc derrière un sourire figé, non pas par l'émotion, mais par le froid à n'en pas douter, car lorsqu'on se sépare intentionnellement, on ne peut pas être triste, mais heureux, et on sourit!

Donc derrière un sourire figé que Maé dit au revoir à son doux chevalier, dont la silhouette disparaissait dans la nuit noire et glaciale du 24 décembre...


Amusez vous bien mon ange! A très bientôt! Essayez de me revenir même si vous vous amusez comme un petit fou avec les moines :wink:

[se laissant trainer par Bambi sur plus de 200 mètres dans les ruelles vides de Cambrai...]

Etoile des neigeuuuuuuuuuuu, mon cœur amoureuuuuuuuuuuuh, s'est pris au piègeuuuuuuuuuuuuu de tes grands yeuuuuuuuuuuuuuuux!

Maé chantait son désespoir, sa solitude et sa débilité à laisser ainsi son chevalier honorer ses engagements et la quitter un soir de Noël...Bientôt ce serait à son tour de partir et de le laisser... seulement elle n'était pas certaine d'aller dans un couvent où un monastère, elle était plutôt tentée par la découverte des pays lointains à bord de l'Abbystouquette, bien plus drôle que l'austérité d'un lieu saint.

Elle se laissa trainer par Bambi jusqu'au bar Pop pour trinquer à Noël et ses réjouissances, et tout le reste qu'elle voulait oublier...

Complètement arrachée à plus d'une heure passée, elle rédigeait au milieu des Bourrins éméchés quelques réquisitoires pour les procès...Elle allait leur faire payer le départ de Bayard à tout ces bandits et ces hors la loi, bam, des jours de prisons, des amendes, des expulsions, des mises à mort ouaiiiiiiiii!!!!!!!!


*hips* étoilllllllllllllleuuuuuuhh des geines....mon noeurc amroumeuuuuuuuh s'est srip au gièpeuuuuuhh de tes grands voeuuuuhhh........Yop Bambi à la sonmais, suis vanéeeeeeee!!!

[Deux jours plus tard dans l'appentis qui servait de logis en attendant que....]

La tête à l'envers, les yeux dans le dos, les cheveux emmêlés jusqu'au pied, Maé sortait tranquillou de son coma alors qu'un coursier tentait de défoncer la porte....et y parvenait puisqu'il fit irruption au milieu de la chambrée...

Kek c'est?

C'est le plombier!
Mais non heuuu c'est le coursier!
Y'a vot Bambi qu'est tout gelé devant la porte, vous le congelez pour le conserver?


Faites le entrer, bougre d'idiot, j'lai oublié!
Vous voulez quoi?


Moi je veux rien, j'ai une missive de Bayard, m'a dit que je devais vous la remettre à tout prix, alors comme vous répondiez pas j'ai défoncé!

Vous avez vu Bayard? Donnez moi ça!

Maé fit entrer Bambi et arracha la missive des mains du coursier...

Citation:
Expéditeur : Chevalier�bayard
Date d'envoi : 2009-12-30 15:18:24
Mon Ange,

Même si les moines ne m'en laissent guère l'occasion, je prend la plume pour t'écrire. La moitié de mon séjour en ce monastère est passé, et je me réjouis qu'enfin cela se termine et que je puisse enfin te retrouver.

Je t'aime mon amour, et tu me manques énormément. J'aurais tant aimé passer ces fêtes de fin d'année à tes côtés. Il me tarde d'être près de toi, de pouvoir aller en taverne avec toi, faire travailler les nains, éduquer le bambi, te tremper dans la bière à Tastevin...

La bière... avec le fromage c'est la seule chose qui ne manque pas ici. Et les préchi précha des moines, qui veulent me convaincre que nous vivons dans le péché... mais ce que j'aime vivre ce péché avec toi!!! J'aime tant tout partager avec toi.

Je vais déjà devoir te laisser, je dois retourner copier le livre des vertus d'Aristote. L'abbé du monastère m'a donné cette punition car j'ai coupé dans son jardin les roses qu'il affectionne... pour te les offrir! Tu les trouveras avec ma missive, mais fait attention aux épines... cha pique!

Plus que 5 jours à tirer ici, et je te retrouve!

Vite toi mon amour,

Je t'aime et t'embrasse partout partout...

Ton Roi de Coeur
Ton Bayard


Une larme perla à la lecture de la missive, et elle ramassa une à une les pétales de rose éparpillées sur le sol...

Kek vous avez à me regarder faire le ménage? Hein? Z'avez accompli vot' mission, hop, hop, hop, déguerpissez!

Heuu, vous devez payer ma course m'Dame!

Vous payer? Vous avez démoli ma maison, filez avant que je ne vous corrige!

Tout en menaçant le coursier, Maé brandissait un balaie et le bougre déguerpissait sans demander son reste...

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Maeva83


Sa jolie missive glissée dans son corsage, Maé songeait déjà à se recoucher après avoir vidé ce qu'il restait du fut qu'elle avait percé quelques jours au paravent...Boire, dormir, dormir, boire, les seuls remèdes efficaces qu'elle connaissait pour ne pas voir le temps passer.

Elle arracha le calendrier de Noël épinglé sur le front de la cheminée et le donna en pâture aux maigres flammes qui se raréfiaient. Elle ne voulait plus compter les jours...
Le froid s'engouffrait dans la chaumière, le jour commençait à décliner. Pas un nain était venu la visiter depuis le départ de Bayard chez les curés! Elle aurait pu mourir de froid, personne s'en serait soucié!!!!

Crénon, voilà qu'elle en voulait à la terre entière maintenant, de ne pas se soucier d'elle...Mais elle? De qui se souciait elle? Bah de personne! Bien fait pour sa pomme!

Rageuse, Maé sentait maintenant le colère monter, dans ces moments là valait mieux qu'il n'y ait personne dans les parages...
D'un pas décidé, elle allait quérir planches, clous, étoffes, un peu de son trésor qu'elle bichonnait, du bois pour faire couiner la cheminée, de son précieux fer, des outils et toutes sortes de trucs inutiles qu'elle accumulait depuis des années...

Elle s'attela d'abord à réparer la porte, elle n'avait rien oublié de son premier métier de charpentier et n'avait pas son pareil pour restaurer meubles, charpentes, et mobiliers...

Puis c'était au tour de la cheminée, qu'elle gava de chêne bien sec pour qu'elle rougeoie comme l'enfer. Elle répara quelques chaises et entreprit d'agrandir le petit lit à barreaux pour quand son géant des Flandres daignerait bien rentrer à la maison.

C'était surement le petit lit qui était la cause de tout, de son départ, de son retard de deux jours sur la date prévue de son retour, il en avait marre son Bayard de se contorsionner, de se faire lécher les pieds chaque nuit par le bambi au pied du lit!

Il était bien tard dans la nuit lorsque le lit fut presque terminé. Il mesurait presque 8 pieds de long sur 6 de large, du jamais vu!
Il encombrait la moitié de la pièce lorsqu'il fut entièrement fini, surmonté d'un ciel et de tentures dignes d'une chambre royale!




Le bambi n'avait pas été oublié après avoir décongelé, il pouvait enfin se réchauffer dans une panière ornées de molleton et de drapés.



Calmée, épuisée, Maé s'endormit à même le sol, au pied du lit, tout près du Bambi...




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Chevalier_bayard


[Trois jours plus tôt, dans un monastère entre Cambrai et Tournai]

Alors que la nuit tombait sur le monastère enneigé, et avant l'office du soir, tous les moines étaient réunis au réfectoire, avec leur invité...

- Messire Bayard, vu que vous nous quittez demain, mes frères et moi sommes heureux de vous offrir cette dernière repue, ce pain et ce fromage que nous partagerons ensemble, pour ce dernier repas ensemble, arrosé pour l'occasion par une double ration de notre bonne bière!
- Père abbé, merci pour ce repas. J'ai vraiment apprécié vos préchi précha ces moments passés ensembles, et suis ravi d'avoir découvert toute les façons de manger du pain et du fromage vu qu'il n'y avait que ça à béqueter ici. Je suis encore désolé pour vos roses, et j'espère que le père prieur, qui m'a entendu en confession, se remettra vite de sa crise cardiaque. Merci aussi de m'avoir fait recopier le livre des vertus d'Aristote... au bout de la troisième fois, je pense avoir bien retenu... le préambule... Santons!


Alors que des sourires mi-figue mi-raisin se marquaient sur certains visages, et que le père abbé regardait le ciel d'un regard las, le chevalier vida sa chope cul sec, avant de se servir d'une bonne tranche de pain. Il était heureux! Enfin il allait quitter cet endroit et retrouver sa Maé, son Ange, son Amour... son tout! Il était heureux de quitter le monastère. Il avait juré sur son honneur de passer certaines retraites avec les moines, et même s'il se devait de tenir parole, et la tiendrait, cela devenait de plus en plus difficile, avec le temps.

Mais baste de ces pensées, demain il retrouverait Maé! Tout heureux il mordit à pleine dent dans le pain, tartiné de beurre et généreusement garni en fromage d'abbaye...


Shronk... Craaaaak...

Aïïïïeuuuuuh... foutrdieu de put.... de me.... ai cassé une dent... ça fait mal... il est en pierre ou quoi votre foutu pain!


Bref, le lendemain matin, jour prévu de son départ, Bayard se réveilla avec une rage de dents pas possible... Pas moyen de voyager dans ces conditions.

Il fut ausculté par le frère infirmier, un moine grand et fort comme un bucheron, avec une barbe bien fournie.


- Mmmm, je vois ce que c'est. Une partie de la dent, restée enchassée dans la machoire a causé votre mal... mais pas de problème chevalier, je vais m'en occuper... Bon, très important: fermer les yeux et ouvrez grand la bouche...

Bayard obtenpéra, sans savoir ce que préparait le moine. Celui-ci se dirigea vers une table remplies d'instruments.



-Pom, pom, pom... je vais prendre celle d'en dessous... voilààààà... prêt chevalier ?

Il ferma la pince sur la dent, tandis que ses deux assistants tinrent fermement le chevalier pour ne pas qu'il bouge.

- Mais... que ?

Et d'un geste assuré, violent et brutal, le moine tira de toutes ses forces, la dent s'arrachant avec un craaaaaak sordide et tandis que le chevalier hurla, la bouche quelque peu en sang...

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAïïeuh! Mon épée... que je trucide ce fou! Apportez-moi mon épée...
- Mais non, allez calmez-vous, que je mette un onguent d'herbe sur votre gencive. Deux jours de repos et il n'y paraîtra plus...


C'est là que les choses s'envenimèrent. Rancunier, Bayard ne put s'empécher de mordre le doigt du moine qui badigeonnait sa gencive d'un onguent infect. Celui-ci hurla, et envoya son poing dans la figure du chevalier. S'ensuivit une bagarre générale... Bayard avait le dessus lorsque le père abbé arriva par derrière et l'assomma d'un grand coup du livre des vertus d'Aristote (le gros volume!)...

C'est ainsi qu'au matin du 6 janvier 1458, Bayard quitta le monastère avec un oeil au beurre noir, une dent en moins, et deux jours de retard...

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Yosil


Revenu à Cambrai, voguant entre taverne, champs et Université, Yosil avait retrouvé sa Douce et coulait des jours heureux à ses côtés.

Faisant un petit tour dans Cambrai alors que le soleil n'avait atteint son zénith, le Bourrin crut reconnaître un des siens au loin.

"Bayard ! Hoohéééé ! Bayard !"

Autrefois Yosil aurait couru pour le rattraper, mais il n'était plus aussi dynamique que quelques 10 années auparavant, maintenant il criait et continuait de marcher en espérant rattraper l'interpelé.
Malgré le pas pressé de ce dernier, il s'arrêta et se retourna afin de constater de lui même d'où venait cette voix.

Yosil arriva à sa rencontre et avant de le saluer il put apercevoir les quelques "séquelles" d'une trop longue retraite.

"Hé bien mon Bayard ! Il ne voulait pas te laisser sortir à la chapelle ?! Ou as-tu rencontré quelques pochtrons demandeurs de claques en taverne ?"
Chevalier_bayard



Bayard se dépêchait pour rentrer, et retrouver Maé... vous pensez, trois jours de retards, à cause de ces foutus moines! En plus, comme elle lui avait manqué durant cette trop longue retraite! Alors qu'il allait d'un bon pas, il cru entendre une voix.

Yosil a écrit:

"Bayard ! Hoohéééé ! Bayard !"


Il regarda stupidement vers le ciel, des fois que... ben quoi on sait jamais, si il serait un "élu" pour quelque chose..., puis regarda derrière lui et vit Yosil qui lui faisait de grands signes. Ce dernier arriva à sa hauteur et lui dit après l'avoir dévisagé, un grand sourire aux lèvres

Yosil a écrit:

"Hé bien mon Bayard ! Il ne voulait pas te laisser sortir à la chapelle ?! Ou as-tu rencontré quelques pochtrons demandeurs de claques en taverne ?"


Ah bonjour Yosil! Arf, non z'ont pas voulut me laisser partir... j'ai même du lutter à un contre dix! (bon, c'était un peu exagéré, mais Yosil n'était pas censé savoir!) Il a fallut le livre d'Aristote pour me calmer, sinon j'en aurais rasé le monastère ! (en disant cela, le chevalier se frotta machinalement la tête, là où l'avait percuté le-dit livre). Et toi comment tu vas ? Tu passe prendre une chope à la maison ?

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Yosil


Bayard narra sa folle histoire, où, intrépide, il venait à bout de 10 moines austères. Un vrai héros ce chevalier !

"Et toi comment tu vas ? Tu passe prendre une chope à la maison ?"

Yosil se retourna et regarda l'Université. C'était l'endroit où il était censé passer sa journée à étudier. Enfin à faire semblant d'apprendre des textes et des textes tous plus hypnotiques les uns que les autres. Il pensa aux gros livres, aux longs mots écrits dedans se suivant et formant des phrases matraquant la tête du pauvre Bourrin. Puis il put apercevoir dans son songe les érudits, les vieux machins à barbe blanche faisant entrer les écrits et les préceptes à grands coups d'Aristote et de Platon sur le pauvre crâne de Yosil.

Sortant de son long songe, il se racla la gorge et prétexta une chose idiote pour justifier son absence momentanée et enraya rapidement sur autre chose (technique féminine mais pourtant fort efficace).

"J'ai cru voir, enfin y'avait comme un truc là bas, tu sais là haut et...Oui une choppe pourquoi pas ! Allons y vite ! La princesse va s'impatienter de ne revoir son homme de fer !"
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