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[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Chevalier_bayard



Alors qu'ils avaient passés la muraille et le guet, partageant ce moment romantique du contentement partagé du retour chez soi... lorsque... bardaf c'est l'embardée! Le Bambi cassait l'ambiance d'un ébrouement non prévu au programme...

Maeva83 a écrit:

Pas le choix, faut le punir et l'enfermer dans l'enclos de Hulk le temps qu'on ramasse tout et qu'on aille se reposer un peu!
A vous l'honneur, je vous laisse vous en occuper! Moi je vais commencer par la taverne et retrouver Chany pour régler quelques problèmes d'intendance héhé!



Et le voilà occupé à admirer le joli derrière de sa rousse, qui s'éloigne vers la taverne la plus proche, le Bar pop... et lui, dans le froid, seul avec le Bambi... leurs regards se croisent...

Grrr... toi, espèce de petit s...

Maé se tournant juste un instant pour lui faire un petit signe de main, avant de rentrer dans la chaleur bienfaisant de la taverne, Bayard ne put étrangler le Bambi tout de suite... C'est donc en maugréant qu'il tira le Bambi vers chez Bique, pour l'enfermer dans l'enclos de Hulk, en maudissant tout ce qui avait quatre pattes, des poils, qui bramaient, et qui s'ébrouaient à des moments ousqu'il fallait pas s'ébrouer !

Bon fallait maintenant ramasser tous le matos... épées, haches, casques, lances, armures, arcs, quelques flèches, fléau d'arme, boucliers, le petit lit rose à barreaux, et les vivres... pffff... tout en maugréant contre les femmes, fiancées, petites amies, etc. qui prenaient toujours trop de valises en voyage, il mit les vivres sur le petit lit rose et le traîna jusqu'au domaine...

Puis il revint pour les armes... Qu'il entassa dans ses bras... avant de se remettre en route, zigzagant sous le poids du matériel, ne voyant que modérément entre deux fers de hache... passant près de la taverne, il entendit les rires, imagina Maé, une chope en main... mmm... demi-tour droite, et d'un coup de pied il ouvre la porte de la taverne, y entrant lançant un sonore
"Salut la compagnie!"

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Maeva83


Chevalier_bayard a écrit:


Salut la compagnie!


Oh? Déjà?

Sourcil relevé, l'air septique, Maé tapota tout de même un vieux coussin poussiéreux pour que Bayard puisse prendre place à ses côtés.

Elle ne manqua pas non plus de faire un croche pied au nain qui passait, pour le réquisitionner...


Tu vois pas que ta vie est en danger là? Donne un coup de main au chevalier si tu veux pas avoir le cuir troué! Non de Dieu!

Alors? Bambi a tout ramassé, rangé et tout transporté au domaine? C'est une brave bête malgré tout, et vous l'avez super bien dressé, franchement nous sommes bien tombés avec ce Bambi!

Allez venez vous réchauffer près de moi, vous avez l'air tout contrarié! Pis faites comme moi, ôtez vos bottes, faut laisser respirer les arpions, après toutes ces longues semaines enfermés, les pauvres doivent sentir un peu le renfermé.


Doigts de pied en éventail devant la cheminée, la Maé regardait ses chaussettes trouées avec un brin de nostalgie...

Arf! Elles ont fait leur temps, c'était les préférées du pépère! Vous savez que je les ai pas lavé la dernière fois que le pépère les a porté? J'avais l'impression de garder un peu de lui sur moi, ça me rassure toujours de le savoir si proche de moi en temps de guerre!

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Chevalier_bayard



C'est avec délectation qu'il pose son séant sur le vieux coussin poussiéreux... en fait, il se laisse même tomber dessus, un nuage de poussière s'envolant dans l'air, au niveau du visage du nain sur qui il s'était débarrassé de son encombrant chargement...

aaaa... aaaaa.... aaaatchoum!

Nain qui semblait quelque peu allergique à la poussière

Mi attention spèce de nain! Il coûte cher ce matériel!



Laissant le nain se dépatouiller avec le matos, Bayard pu se laisser aller à boire dans la chopine de sa douce moitié (vi, vi, on patrage tout! ^^)

Maeva83 a écrit:

Alors? Bambi a tout ramassé, rangé et tout transporté au domaine? C'est une brave bête malgré tout, et vous l'avez super bien dressé, franchement nous sommes bien tombés avec ce Bambi!


Arf, vi, l'ai bien dressé... même si pour le coup, j'ai tiré le petit lit rose à barreau et nos vivres moi-même, jusqu'à la cours du château. Le Bambi l'est puni, enfermé avec Hulk! Il mangera des pommes ce soir, ça le changera de la viande rouge et saignante qu'il affectionne tant... doit encore lui apprendre un peu la discipline!

Maeva83 a écrit:

Pis faites comme moi, ôtez vos bottes, faut laisser respirer les arpions, après toutes ces longues semaines enfermés, les pauvres doivent sentir un peu le renfermé.
(...)
Arf! Elles ont fait leur temps, c'était les préférées du pépère! Vous savez que je les ai pas lavé la dernière fois que le pépère les a porté? J'avais l'impression de garder un peu de lui sur moi, ça me rassure toujours de le savoir si proche de moi en temps de guerre!


Glup! C'est ça que je le sentais si proche aussi... l'odeur familiale... je comprends... z'avez récupéré ses chaussettes... Vous savez comme je l'admire, hein, mais côté porte-bonheur, moi dans ses affaires j'ai trouvé que le caleçon qu'il portait lors de sa dernière bataille... mais... hum... j'ai préféré en faire un fanion... vi bon, le caleçon c'est comme l'armure, ça se prête pas... hum... surtout les déjà utilisés... Sacré pépère... vous croyez qu'il sait qu'il y a la guerre, la-bas au fonds de sa forêt ? Me demande comment il aurait fait les choses lui...

Perdu dans ses pensées, le regard rivé vers l'âtre où le feu fait craquer les bûches,il replonge les lèvres dans la chope de sa bien-aimé...

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Chany




[ dans la taverne ....]

Occupée a compter les réserves , elle tendit l oreille oh!!!!!! ces voix !!!

bing bang bong!!!!!! patatra.... Chany avait tout lâcher pour monter 4 à 4 les escaliers.

Arrivant dans la porte

MAEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE , BAYOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

elle leur sauta dessus faisant tout tomber sur son passage , bisouillant tant qu elle pouvait sa soeur et son futur beau frère , larmes de joies et tout le bazar qui va avec..

Par tous les saints qui brûlent en enfer, qu est ce que je suis contente de vous voir!!!!

Par chance , elle était passé au domaine le matin même faire allumer un bon feu et nettoyer la demeure....l instinct fraternelle? elle n aurait su le dire mais elle avait le pré sentiment que Maé et Bayou rentreraient bientôt
Les embrassades terminées , elle servit une bonne chopine et s installa auprès d'eux

Alors , donner moi des nouvelles du front , je veux savoir tout ce qui s est passé

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Maeva83


[Dans la taverne...]

AHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!! Chanyyyyyyyyyyyyy! Bon sang! C'est toi!
Mais kek tu faisais dans la cave non de Dieu? C'est le Pat qui te tient enfermé?

Serrant fort sa chany contre elle...

Cré bon sang, qu'est-ce que tu m'a manqué sœurette! Comment vas-tu? Comment va Pat et la ptiote? J'ai bien cru qu'on reverrait jamais Cambrai tu sais! Comme c'est bon d'être de retour chez soi!

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Chevalier_bayard



Maeva83 a écrit:

AHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!


Sursaut sur le coussin poussiéreux, tête qui tourne à gauche, à droite, plusieurs fois de suite... kékipasse, on nous attaque ???

Non, non, c'était Chany qui sortait de la cave... Après les embrassades, chtites larmichettes féminines (parce qu'un chevalier ça ne pleure pas! Bon sauf quand sa douce lui retire les échardes des orteils. Ou qu'il se coince le... dans l'armure. Ou quand il épluche les oignons. Ou encore quand on lui épile les... hum, bref, sinon ça ne pleure pas!)... Regard interressé du Bayard vers la cave... Chany allait-elle sortir le fût de fête, celui que Pat - selon les rumeurs - garderait caché pour une occasion spéciale ???

Car la soirée, la nuit même, allait être longue s'ils devaient raconter tout ce qui leur était arrivé...



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Chany




mais heu.... que faisait elle dans la cave déja???

ah bin vi !!!! je comptais les réserves qui ont du diminuées du coup ayant garder deux bouteilles aux mains

mais on va pouvoir boire celles-ci !

ni une , ni deux , les bouteilles étaient ouvertes et les chopines servies

Pat et les enfants vont bien , le mariage d Ize fut trop court ..j aurai bien aimé qu Erwany reste encore un peu mais bon... Je sais qu 'elle est a l abri avec Datan, je suis contente qu'elle soit au service d un tel homme

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Maeva83


C'est des soucis les enfants, quand on en a, on ne peut plus partir faire la guerre!

D'ailleurs je ne voudrais pas gâcher le plaisir des retrouvailles mais regardez donc ce que le nain portequoi viens de me donner...

Une ordre de mission pour y retourner, cré bon sang! Je croyais qu'on aurait quelques jours devant nous

On va pas pouvoir s'éterniser, c'est bien que le Bambi ne soit pas encore déchargé, faut lui faire cuir un steak et reprendre la route!

C'était court ma Chany mais c'était bien bon de te revoir, j'espère qu'on sera vite de retour et avec un peu de chance juste avant les fêtes de fin d'année! Prends bien soin de toi surtout et embrasse Pat pour nous.

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Chany
Elle les avait regardé repartir une nouvelle fois!

Regagnant la ville , elle se promit de passer déposer un cierge et faire une prière pour eux;oh! non elle n'était pas devenue dévote du jour au
lendemain , mais cela ne pouvait faire de mal.
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Chevalier_bayard



Après des mois passés près des Péronains, c'était plus qu'un plaisir de retrouver Cambrai, le chateau, son chez-soi... presqu'un plaisir de retrouver les nains même...

Le Bambi encore chargé, Bayard et Maé se serrèrent l'un contre l'autre, devant leur demeure, ému et heureux de retrouver leurs pénates...

Après ce moment de tendresse partagé, il y avait bien des choses à faire: décharger le Bambi, aérer le château, relancer les cuisines, changer les draps (avec les nains, c'est plus prudent, ils jouent montgolfière... j'vous raconterai un jour...), voir comment allait Cambrai et faire le tour des tavernes... Sans compter que depuis que Bayard était Comte, les allers-retour vers Arras étaient nombreux... bref, y'avait du pain sur la planche...


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Maeva83


Voilà qu'ils retrouvaient enfin leur petit château d'inspiration Hollandaise...
Comme il était bon de rentrer chez soi!

L'envie ne manquait pas de se laisser choir dans un canapé douillet pour ce reposer du voyage et des évènements récents, mais il fallait se hâter de tout préparer pour le couronnement.

Bien sûr, le château d'Arras était bien pourvu en tout, et confortable, mais tous leurs trésors étaient à Cambrai, vêtements, parures, bijoux, armoiries, étendards, écus etc... et il fallait tout rassembler pour faire bonne impression devant les artésiens lors du couronnement à la cathédrale d'Arras.

Dans quelques heures à peine ils referaient route pour la capitale.

Le regard embué, Maé se tourna vers Bayard...


Nous avons fait un sacré bout de chemin ensemble mon ange, depuis notre première rencontre, et je remercie les forces divines d'avoir fait se croiser nos chemins.
Je suis très fière de vous mon chevalier, et je suis très honorée d'être votre compagne.
J'implore le ciel de me permettre de vous aimer encore longtemps et de vous accompagner tout au long de nos destinées.


Elle se hissa sur la pointe des pieds pour le prendre dans ses bras et l'entourer d'amour et de tendresse avant de déposer ses lèvres sur les siennes pour échanger un long baiser.

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Chevalier_bayard



Lorsqu'elle l'entourait comme ça, son amour et sa tendresse l'envahissait, il était porté par elle, nourris par elle, il vivait par elle... Après un long baiser, il lui pris les mains, plongeant son regard dans le sien...

Ah mon amour, un sacré chemin oui... et je vous aime si fort! Je ne serais rien sans vous, comme je le dis souvent, vous êtes mon oxygène, ma vie... je veux vous rendre heureuse, et fière, car vous m'apportez tant de bonheur... ô oui, je compte bien à ce que nous cheminions encore longtemps, longtemps... mmmm... plutôt que d'aller à la taverne, je ferais bien une inspection poussée des chambres du château avec vous! Nous irons demain à la rencontre de nos amis cambrésiens!

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Chevalier_bayard



A peine le temps de passer un peu de temps ensemble, et voilà Maé repartie, avec l'armée d'Ater, en route pour Dunkerke, pour montrer le soutient de l'Artois aux Flandres...

Resté seul, Bayard se donna à fonds dans les dossiers du Conseils, fit nettoyer tous le château... mais même s'il s'occupait, il pensait à elle tout le temps. Il avait été fort maladroit, et s'en voulait. Maé était tout pour lui, il l'aimait à la folie.

Le dossiers n'allaient pas bien, il hésitait sur la conduite à tenir. Tout le monde mettait la pression, et dans tellement de sens différent. Le soutien et l'avis de sa rousse moitiée lui manquait. Tout elle lui manquait. De plus il dormait bien mal, seul dans ce grand lit froid... Il fut donc tout heureux d'écrire pour rappeller l'armée, plus utile en Artois qu'en Flandres. Encore deux jours de patience et elle serait de retour...

Le surlendemain, après encore une nuit blanche, et après avoir lu ces courriers matinaux, et vu une lettre qu'il attendait mais qui n'était point là, il était de fort méchante humeur. Il devait se changer les idées, sinon la situation au Conseil ou chez les feudataires deviendrait explosive. Il risquait d'en étrangler un ou deux. Il devait trouver quelque chose pour se calmer. Il fit donc sceller Aristote, son destrier, et s'habilla pour la chasse.




Ayant prit son épée et choisit une lance à l'armurerie, il arriva dans la cours où un de ses nains tenait son destrier par la bride.

- Z'êtes sûr que c'est une bonne idée, Braillard ?
- Ch'uis pas d'humeur Nainportequoi... l'exercice me fera du bien...
- Faites gaffe, il fait froid, et mon nainstinct me dit que c'est pas une bonne journée pour partir à la chasse...
- Oh, je serai rentré bien avant la nuit...


D'un mouvement pressé, il mit le pied à l'étrier, monta en selle, vérifia ses armes, et partit au galop vers la forêt...

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Chevalier_bayard



Malgré le froid, le vent glacial, le galop de son destrier, ses muscles bandés, prêt à l'action, l'air qui lui fouettait le visage, tout cela faisait du bien au chevalier. Ne plus penser, ne plus se faire de soucis...

Il atteint bien vite la forêt. Il galopa encore, quittant la route pour des sentes plus étroites, laissant son cheval aller à son gré, se concentrant sur les branches et autres obstacles à éviter... cherchant un animal à chasser... cerf, daim, ours, même loup, vu que c'était l'hiver.

De lui même, Aristote ralentit l'allure. A la position de ses oreilles, Bayard vit qu'il avait senti quelque chose. Il flâta l'encolure de son vieil ami...


Tu as senti quelque chose mon vieux ?

Le cheval sembalit nerveux, et soudain, devant eux, un sanglier chargea... un vieux mâle, avec de grosses défenses... il chargea vers le destrier. Bayard et sa monture évitèrent l'animal furieux, puis le poursuivirent. Pour le retour de Maé demain, il y aurait du sanglier sur la broche.

Ne plus penser. La course folle après le sanglier, la concentration sur l'objectif... La bête se blesse dans la course poursuite, ce qui la rend plus furieuse encore... le chasseur, sur sa monture au galop, cherche à viser la bête de sa lance, chose point facile vu la vitesse à laquelle ils vont, et le sanglier qui ne court pas droit, cherchant sente et futaie pour échapper à son destin... et soudain, il disparait dans un fourré plus touffu, où Aristote ne peut le suivre.

Pestant, Bayard descend de sa monture, la lance de chasse bien agrippé en ses mains. C'est une grosse erreure. On n'affronte jamais seul un vieux mâle, à pied, même avec la carrure d'un Bayard...

Le chevalier voit que son destrier reste nerveux. Il ébroue sa tête, l'air de dire "reviens!" Bayard regarde sa monture quelques instants...


Tu le sens tout près, n'est-ce p...

Soudain la bête sort du fourré et charge droit sur Bayard, surpris. Instinctivement, il piqua de sa lance vers cette forme noire qui fonce sur lui, tout en essayant d'éviter ses défenses... l'impact fut terrible, et si Bayard réussit à planter sa lance dans l'animal, celui-ci est fort gros et le chevalier pas assez fort pour le clouer sur place... furieux, blessé à mort, la bête continue sa charge, amenant avec lui le chasseur qui tente de pousser sa lance vers le sol, à travers l'animal, pour essayer de mettre un terme à cette course folle. Le sanglier tourne sa tête dans tous les sens, essayant de toucher le chasseur avec ses défenses... Bayard sent une douleur fulgurante à la cuisse... Mortecouille, le sanglier l'a touché... il faut qu'il pousse sa lance... encore un peu... un tout petit peu...

soudain...

le sol se dérobe sous leurs pieds... une chute... puis le noir complet...



***


[Au domaine...]

- Ben, tu fait quoi Nainportequoi ? Tu regarde la route depuis quasi une heure ?
- Mmm, Slip, la nuit va tomber et le Braillard est toujours pas rentré. J'aime pas ça, tu sais bien qu'ils savent rien faire sans nous...
- Mouais, c'est sûr, ils seraient rien sans nous. J'venais te dire, y paraît que Marrnaine à ouvert un nouveau fût qui vient droit de Tastevin!
- De la bière toute fraîche ? J'arriveeee!



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Chevalier_bayard



Le froid intense le réveille. Il ouvre doucement les yeux, apercevant un ciel étoilé, sans nuage. Il était tombé dans un trou, ou une fosse. Il voulut bouger, mais c'est là que les choses se compliquèrent... une douleur déchira ses côtes... Un cri s'échappa de sa bouche, en même temps qu'un petit nuage de vapeur condensée... la température devait être passée sous zéro... Il tâta ses côtes, et senti un morceau de bois qui ressortait, là où il n'y aurait pas dû en avoir...

Foutredieu! Un piège à loup!

Dans leur course folle, le sanglier les avait amené droit sur un piège à loup, fosse garnie de pieux pointus, dans laquelle devait normalement tomber - et mourir - les loups en maraude... et aussi les sangliers stupides semble-t-il... Il sentit de sa botte une masse inerte sous lui... le sanglier certainement. Et heureusement... Si c'était lui qui était tombé en premier dans la fosse... ses aventures se seraient finies ici...

Bon faisons le topo. Ce stupide sanglier m'a déchiré la cuisse, et j'ai un morceau de pieu en bois à travers une côte. Il gèle. Hum, ça pourrait être pire...

Il devait absolument bouger, sinon le gel aurait raison de ses membres, surtout de ses extrémités... et il n'était pas question de perdre la moindre extrémité dans l'affaire! ^^

C'est le moment de démontrer que tu es grand et fort mon Bayou...

D'un geste vif, il se dégagea du pieu qui lui traversait la côte... Un nouveau cri de douleur. Il sent le sang couler. C'était peut être pas une bonne idée en fait... la tête lui tourne. Il est dans la fosse, à côté du sanglier, lui traversé de part en part par un de ses pieux. Il met un genou à terre. Il faut arrêter l'hémorragie. Au sol il trouve quelque chose. Sa cape... ou plutôt ce qu'il en reste, des lambeaux de cape. Il fait alors comme il a vu faire dans et après de nombreuses batailles. Il bourre la blessure de morceaux de cape, avant d'entourer son torse de ce qu'il reste de celle-ci. Bandage bricolé de fortune... mais vraiment de fortune... Il veut se relever... mais impossible. Tout tangue, il a un goût de sang dans la bouche... Il tombe au sol. Il parvient à se rouler contre le corps du sanglier, profitant du peu de chaleur que sa fourrure peut encore donner... avant de ressombrer dans les ténèbres...


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