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[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Maeva83


[Enfin de retour chez soi...]

Clap! Clap!
Firent ses petites mains en frappant l'une dans l'autre...

Bande de morveux! Personne pour m'accueillir et desceller mon cheval?
EHHHHH! HOOOOOO!

Tas de nains fainéants au boulot non de Dieu! Qu'on prévienne le chevalier que je suis de retour au bercail et qu'on conduise ma monture à l'écurie au pas de course!


Un ange...puis deux passent...

HANNNNNNNNNNNNNNN!!! Y'a personne là dedans????

Sortant de dessous une couverture avec son bonnet de nuit sur la tête..

Cake c'est? Kiki appelle à cette heure tardive?

C'est moi nainbruti! Et c'est à peine l'heure des vêpres! Où est Messire Bayard?

Ben l'est parti chassé depuis....heuuu...depuis l'aube je crois bien, céti qu'on avait pas encore gouté au nouveau fut alors gné pas sûr de l'heure exacte en faiteuuuhhh!

Ben l'est parti chasser quoi le bougre! Fait un froid de canard et le vent est glacial depuis le levé du jour, un temps à vous couper les pattes!

Il commence à faire nuit noire en plus! Allez voir s'il n'est pas sur le chemin du retour et allumez toutes les lanternes jusqu'à la sortie du domaine pour qu'il retrouve son chemin! Et que ça saute bon sang!


Lorsqu'elle eu fini de se changer et de se préparer, Maé prit soin de déposer un chaudron de potage dans l'âtre pour réchauffer son chevalier lorsqu'il rentrerait.
Il se faisait tard et le potage mijotait à gros bouillon lorsque les nains réapparaissaient près des fourneaux...


Pas trouvé, Dame Maé! Z'avions cherché partout sur les routes qui mènent à Tournai, à Péronne, à Arras, et pas trouvé le chevalier!

Le plus vilain des deux nains chuchota à l'autre...

L'est parti chasser la gueuse le patron, voilà ce qui arrive quand on laisse son homme seul pour suivre une armée et partir à l'étranger! pfff!

PAFFFF!!! Fit la baffe que Maé lui colla à peine qu'il eut fini de bâver...

Chui pas d'humeur à écouter des conneries pareilles, naingras! Retourne chercher les chevaux, on part fouiller les bois! Encore un mot et t'es un naiconscient pour le reste de ta vie! Rassemble tous les rats qui peuplent encore ce château à cette heure!

La rousse emmitouflée dans une peau de bête, flambeau en main, conduisait 7 nains hors des remparts du domaine pour partir à la recherche de Bayard...

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--Lecurieux


[Au cœur des bois de Cambrai...]



Alors qu'ils pénétraient au cœur de la forêt la lance composée de naingérables croisait la route d'un drôle de personnage

Les naintrépides enfoncèrent leur tête dans leur bonnet, les autres s'évanouirent sans sommation et tombèrent de leur monture comme des fientes du fion d'un pigeon.


Ohlà jolie rousse! Que fait une belle plante comme toi en pleine nuit au cœur de la forêt?...Que tu as de jolis yeux!


Ohlà l'avorton! Que fait un si vil et si laid personnage comme toi en pleine nuit au cœur de la forêt? T'as une tronche à faire peur à un nain de jardin dis donc!

Le ton étais donné, et si l'avorton était un farfadet, la rousse avait gagné et il passerait son chemin sans même jeter un sort aux nains...

Gente et belle demoiselle, si c'est un chevalier que vous cherchez, j'en ai vu un, mort au fond d'un trou, percé d'un piège à loup! Pas de bol le bougre!
J'y ai même pris ses bottes tiens, je vous en fais cadeau en souvenir, je les prenais pour des bottes de sept lieues, mais je dois me tromper de contes, car si mes yeux ne m'abusent je compte 7 nains et comme j'aime pas beaucoup ces bestioles là, restons en là et soyons quitte si vous passez votre chemin, je veux pas d'ennuis, je suis qu'un bête magicien après tout!


Donne moi ses bottes raclure, dis moi dans quelle direction tu l'as vu et passe ton chemin si tu veux pas que je te fasse disparaitre en te soufflant dessus!

Sans demander son reste, le farfadet montra la direction et disparût dans la nature...



Chevalier_bayard



Etait-ce le froid ? Un mouvement près de lui ? Toujours est-il que Bayard reprit connaissance. Il faisait nuit noire maintenant. Plus aucune chaleure ne venait du cadavre du sanglier... Il devait se bouger, sinon il mourrait dans ce trou.

Tout son corps le faisait souffrir lorsqu'il se releva, même ses pieds nus sur le sol...

...

Mais où était passée ses bottes ??? Quelqu'un avait profité de la situation pour les lui piquer ??? Mortecouille! Il regarda le sanglier, mais ça pouvait pas être lui, l'était déjà mourru depuis un bon moment!

Soit, il aviserait plus tard.

D'abord il fallait sortir d'ici. La fosse n'était pas si profonde que ça, un peu plus que sa taille, en trouvant quelque chose qui lui donnerait appui il pourrait sortir du trou. Il prit le morceau de pieu qu'il avait tiré de son corps meurtri, et voulu le planter dans la paroi... mais non seulement il n'avait plus de force, ses côtes et sa cuisse lui faisaient mal à chaque mouvement, mais en plus, planter du bois dans de la terre gelée... bonne chance...

Il prit donc appui sur le sanglier mourru, et voulut sauter pour attraper le bord de la fosse... mais la douleur était tellement terrible, que non seulement il n'y arriva pas, mais en plus il sentit qu'il aggrava sa blessure, qui se remit à saigner de plus belle... il retomba dans le fond de la fosse, et reperdit connaissance...

Ce qu'il ne vit pas ensuite, c'est que le bruit qu'il avait fait, léger, attira son destrier, Aristote, qui approcha du bord de la fosse, et commença à hennir, cherchant à attirer l'attention de qui que ce soit pouvant l'aider à tirer son maître de là. Quand je vous disais qu'il était intelligent ce cheval!



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Maeva83


Allez remettez vous bande de nains! Il est parti! Bouh!
Comme ils ont eu peur que le farfadet leur jette un sort et les fasse disparaitre les nainvisibles.

Si c'est pas malheureux quand même de payer la peau du cul de tels nains-con-pétant!

Au galop, faut retrouver Bayard avant que les températures ne descendent encore, s'il est blessé, sans pouvoir bouger il pourrait bien trépasser avec cette froidure! N'allez pas croire le farfadet, c'est un dur à cuire le Chevalier!

Éparpillez vous, couvrez toute la forêt, que le premier qui voit quelque chose, siffle pour prévenir les autres!

Si on ne retrouve pas Bayard avant les 12 coups de minuit, je vous dépèce l'un après l'autre vivant, avant de vous embrocher dans l'âtre du château et croyez moi, ce ne sont pas des paroles en l'air!

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Maeva83


La nuit épaisse les entourait et le froid de plus en plus mordant endormait la forêt lorsque...

Par ici! A la garde! A la garde! Un démon hante les bois!


La rousse talonna son cheval pour voir de plus près la dernière trouvaille du nainformateur.

Bon sang! C'est le coursier de Bayard!Maé mit pied à terre et s'empressa de s'approcher du cheval.

Tsste viens par ici mon beau pépère! Aristote, tout doux, pas bouger! Heuh c'était pas la bonne formule pour un cheval mais là, ça marchait, la bête arrêtait même de respirer du coup! La bonne bête leva la patte en silence et montra de son sabot une direction...

Venez vite, par ici, Bayard est là! Au fond du trou! Maé avait changé de couleur en sautant dans le trou.
Bayard était raide comme la justice et presque aussi froid qu'une bombe glacée...


Sortez le de là au plus vite! Elle passait une corde sous ses bras et donnait l'ordre de hisser. Doucement...allez...allez...tirez...tout doux, il est blessé bon Dieu!

Lorsqu'il fut installé sur son cheval, c'est toute tremblante qu'elle le recouvrit de son manteau en peau de bête pour le réchauffer. Non elle ne cèderait pas à la panique! Il était vivant et il s'en sortirait!

Hue! Hue! Au domaine sans trainer!

Slalomant entre les arbres, bravant les bosquets et les buissons, écrasant, lapins, champignons et poussins, la petite troupe foulait à vive allure les terres glacées, et sombres des environs de Cambrai. Tadadammmmmmmmm!

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Chevalier_bayard




Complètement comateux, son corps de plus en plus gourd, puis insensible à cause du froid, Bayard flotte dans les ténèbres totales... il se sent dériver vers des rivages inconnus...




Soudain, une lueur... des étoiles ??? Nan, nan, c'était bien une lueur, une lumière, de plus en plus vive... arf, qu'est ce qu'on m'avait dit à propose d'une lumière ???

Ah voui! Si t'es salement arrangé, et que tu vois une lumière surtout t'en approche pas, sinon tu reviendras plus, tu seras mourru!

...

Oui, mais je fais quoi si c'est la lumière qui vient à moi ??? Hein, je fais quoi ???

Et y'a pas que la lumière! Je vois... un... un Ange ??? Ooooh non, une Ange, aux cheveux de feu! Qu'elle est beeeeeelle !

Elle parle, mais je n'entends rien... ses paroles sont suivies d'une drôle de sensation... la sensation de m'envoler, de flotter... de s'élever, le ciel qui se rapproche, le trou qui s'éloigne... là Aristote sur ma gauche...

Gné ? Mi non, pas LE Aristote, mon destrier quoi...

Puis re-perte de conscience, le noir total...

Soudain, une chaleure nouvelle, des fourrures, et un corps derrière les fourrures, cette salvatrice chaleur qui s'empare de mon corps, corps qui piccotte de partout... et les douleurs qui reprennent aussi, mais c'est bon signe... le cerveau refonctionne aussi... l'Ange qui m'a sauvé, c'est mon Ange, mon Amour... et elle est là, tout près, son merveilleux corps contre le mien...





Et le chevalier replonge dans l'inconscience, et dans des rêves oniriques et plaisant où l'a rejoint son Ange aux cheveux couleurs de feu, sa Maé...


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Chevalier_bayard



Soigné - et réchauffé - par la plus merveilleuse des Anges, le chevalier se remit assez rapidement de sa blessure. Il dut travailler du château, les déplacements lui étant difficile... mais après quelques semaines, l'incident n'était plus qu'un mauvais souvenir.

Tandis que Maé intégrait l'armée d'Ater, pour défendre la frontière et aider les FSF, il put terminer son mandat de Comte, passant ensuite les affaires comtales à tonton Yosil...

Mais vous connaissez le chevalier... peut pas rester loin de sa rousse... dés qu'il fut libéré de ses obligations comtales, hop il rejoint lui aussi l'armée d'Ater... retrouver Maé, leur tente avec le petit lit rose à barreaux qui avait déjà vu tant de campagnes, retrouver la vie d'un camps militaire, tout cela revivifia le chevalier. Sans compter le printemps qui commençait...

Autre événement joyeux: l'armée se mit en marche pour prendre quelques jours de relâche à Tastevin. C'était l'occasion idéale pour finaliser un de leur projet: le baptème de Maé ! C'est donc ructe de joie et tout éxcité qu'il suivit l'armée des Bourrins vers Péronne, puis Tastevin...




Pour tous nos amis qui veulent venir à la cérémonie, Cambrai n'est quand même pas si loin de Tastevin, c'est ici que ça se passe: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1943900

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Maeva83


[Bien des aventures plus tard...]

Elle avait dû l'abandonner quelques temps pour partir en mission super secrète avec tonton Ater, mais malheureux comme une pierre d'être séparé de sa rousse, le Bayard avait battu la campagne pour la retrouver coûte que coûte!
Ce fut chose faite, et c'est à Calais que leurs regards amoureux se croisèrent à nouveaux.
Bon sang ce qu'il était beau, grand, et brillant dans son armure le Bayou! Comme au premier jour, elle avait succombé en le voyant et s'était jeté dans ses bras avec violence, à deux doigts de tomber tous les deux dans le port de Calais. Ouf c'était limite...

Alors qu'ils venaient d'arriver de nouveau à Cambrai, voilà ti pas que deux lettres étranges et alarmantes les sommaient de reprendre la route, direction la capitale...

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Chevalier_bayard



De long mois passés loin de chez eux...

Après les alertes diverses et passage en armée pour faire peur aux flamands et ensuite pour protéger la capitale...

Après une élection où il avait repris la couronne que Maé aimait tellement porter dans la chambre comtale...

Après une retraite de Maé et un Bayard faisant le mur du couvent pour lui compter fleurette...

Après l'escorte de Gollum pour l'aide à porter ses marchandises jusqu'à son bateau, escorte qui ressemblait plus à la caravane d'un nabab d'orient...

Après toutes ces aventures et bien d'autres, les voici enfin de retour à la maison...

Voyant au loin les murailles de Cambrai, le Bambi tira avec une énergie renouvelée la chariotte contenant leur barda... mais avant d'aller en ville, ils voulaient retourner en leur demeure, aérer, engueuler quelques nains,... bref, ils étaient enfin de retour chez eux !!!


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Maeva83


Hop! Hop! Hop! Bande de nains! Dépoussiérez moi les lieux et que ça saute! Je veux que tout soit prêt et que tout brille au retour de Bayard!

Ça vous laisse peu de temps, il est juste parti vendre quelques sacs de farine au marché et je sais qu'il n'a pas l'intention de s'y attarder! Frottez, lustrez, astiquez, tout doit être nickel pour dans moins d'une heure!
Au boulot tas de fainéants!

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Chevalier_bayard



Que cela faisait du bien de marcher dans les rues de son village. Cela faisait des semaines qu'ils étaient sur les chemins, revenir par chez soi, c'est toujours bon...

Même s'il manquait une certaine couleur. Une certaine saveur. La disparition d'un ami, proche, tonton de surcroit, était toujours difficile à assumer. On s'attendait presque à voir sa démarche claudiquante sortir du Bar pop, ou sa moustache apparaître dans votre champs de vision en même temps qu'une bonne claque derrière la tête...

Bayard pensait à tout cela tout en vendant son blé sur le marché, à un prix pas trop haut, fallait faire tourner l'économie après tout !

Puis il irait chercher Maé pour se promener avec elle, elle qui était en train de botter le cul aux nains du château pour remettre le domaine en état !

Il terminerait sa journée en gardant les murailles de la ville. Vu le décret passé sous son mandat, les conseillers, maires et nobles se devaient de 'donner' des gardes à leur ville. Et étant au Conseil, même Conseiller Non Elu, il pensait que c'était son devoir, il se devait d'aider et s'était donc mis sur la liste... et ce soir c'était son tour. Peut être même que Maé viendrait avec lui... hu hu y'avait de quoi pas s'ennuyer avec elle sur les remparts de Cambrai...


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Maeva83
Petit break estival et méditation au monastère et au couvent pour nos héros du domaine de Lières.
Bien sûr Bayard est au couvent et Maé au monastère

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Chevalier_bayard



Assis à son bureau, Bayard regardait distraitement par la fenêtre un rayon de soleil du petit matin passant à travers un saule, dans le parc du château... les rayons faisaient voir des jeux d'ombres et de lumières, les petites feuilles rendues plus lumineuses par les rayons du soleil... dans ces jeux d'ombres et de lumière, il pensa même voir Maé près de l'arbre... son imagination s'enfiévrait, normal, il allait bientôt la retrouver !


Il sourit, puis revint à ce qu'il faisait. Se replonger dans ses papiers. Et là, son sourire disparut, et il réfléchissait, mécontant. "Fichtre, la mauvaise nouvelle que voilà !"

Depuis son retour du monastère, il avait voulu s'investir plus pour Cambrai. Mais sans Maé, c'était difficile. Aller en taverne sans elle, se promener dans le domaine sans elle, faire son marché sans elle,... pfff... trop dur. Il avait trop besoin d'elle près de lui. Il était donc resté cloitré au domaine. Il avait juste fait quelques aller-retours à Arras. Vu que les Conseillers élus n'étaient pas très actifs, il avait pris son rôle de Conseiller non élu très à coeur...

Et voilà, alors qu'il se préparait à jouir d'une retraite politique bien méritée avec sa rousse, après 4 mandats en suivant au Conseil, dont deux de Comte, voilà qu'il avait encore cédé à son devoir. A 15 jours des élections, toujours aucune liste. Et personne qui avait assez de force pour en monter une... Chriss, le Comte actuel, avait alors proposé l'idée de faire une liste de coalition. Et pour le bien de l'Artois, ils avaient tous mis leurs différents de côté, CTA, VA, WAKA, pour mettre les actifs sur cette liste. Ils lui avaient proposé la seconde place de la liste... Pour l'Artois, il n'avait pu dire non. Il allait donc rempiler pour un 5e mandat...

Mais voilà, alors que tout avait été discuté, les places, les futures fonctions, les futurs CNE aussi, et règlé dans une ambiance de travail, une ambiance de solidarité, pour le bien de l'Artois, chose qu'il n'avait encore jamais vu à ce point à un Conseil, voilà qu'un cheveux venait se déposer dans la soupe, qu'un grain de sable venait gripper cette belle machine... Neidanac, qui n'avait pas été retenu dans la liste de coalition, venait de faire sa propre liste. Une seconde liste, qui ne fut-ce quue par quelques voix, pouvait ruiner tous leurs efforts. Et enlever un des actifs de leur liste de coalition... pour avoir qui à la place ???

Faisant une boulette de la lettre qui lui aprenait la nouvelle, il la jeta rageusement au sol. Se massant les tempes, il ne pouvait qu'espérer que Neidanac ne trouve ni les fonds, ni les gens pour compléter sa liste... Foutredieu, c'était quand même dommage, pour une fois qu'un HC avait été unanimement d'accord sur quelque chose...

Mais foin de la politique, sa journée était belle, il allait retrouver Maé, c'était ça l'important ! Il allait bientôt retrouver son soleil, son oxygène, sa vie, son amour... elle sortait de retraite aujourd'hui. Il allait la chercher. Pour plus vite la retrouver... Il se leva et attrapa sa cape, qui traînait sur une chaise.


- Nainportequoi !
- Oui, votre grandissime couillonerie ?
- Fait sceller mon cheval, vite.
- Vite, vite, facile à dire. On voit bien que z'avez pas la taille de nos jambes, pffff... toujours vite... pouviez pas prévenir plus tôt que de gueuler vite quand c'est plus tard ??? En plus, avec not'taille sceller un cheval... c'est pas si facile !
- Rhoooo ça va, hein. Je vais chercher mon soleil, je volerai comme Phébus sur son char s'il le fallait...
- Gné ? L'a encore trop bu ?
- Mi non, tu sais bien quel jour on est. Il va retrouver la patronne. La Maé. L'est donc stone. C'est l'amour qu'il paraît.
- Pffff, l'est surtout dingo le braillard. J'l'ai toujours dit de toute façon. Bon, Slip, va sceller son cheval, vaut mieux pas le retarder quand il s'agit de Maé ! En plus on va pouvoir de nouveau les zyeuter, hé hé...
- Nainportequoi, t'es aussi désespérant qu'eux !
- Tais-toi et va sceller le cheval que je te dis !!!



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--Lecurieux


Essoufflé d'avoir tapé à toutes les portes et maté à toutes les fenêtres du village pour trouver la Dame du domaine de Lières, Lecurieux, messager de son état, arrivait enfin devant l'entrée principale du fameux domaine.

Coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite, rien à l'horizon. Il lui serait aisé de chaparder un veau, une vache où un cochon avant de déguerpir!

Flûte! Voilà ti pas qu'un nain pointait le bout de son nez alors qu'il ne s'était pas encore décidé à tirer sur la bobinette pour se faire annoncer.


Adieu veaux, vaches, cochon... Hep, l'affreux! Oui toi le nabot, j'ai une lettre pour la mère d'Isle d'Ambroise, tu peux me conduire à elle?

Ah non mon gars, la patronne est au couvent et le Bayou l'est parti la cueillir sur son beau cheval blanc, comme dans les contes quoi!
Alors où tu attends, où tu me file ta bafouille et on lui remettra à son retour, mais compte pas sur moi pour te graisser la patte!


Tournant et retournant la missive entre ses doigts, le curieux se tatait...

Ça doit valoir peau de balle de toute façon et si j'attends j'ai plus à perdre qu'à gagner car le temps c'est de l'argent! Ok prend ça le nabot! Moi je me casse!

Lecurieux se débarrassa de son plis et repartit d'où il était venu...
Le_nain



Tandis que Lecurieux personnage s'éloignait - et il avait de la chance de quitter le domaine vivant... traiter un nain de nabot !!! L'Insulte suprême, quelle audace ! Heureusement qu'il avait un pli pour la patronne ! Et que les autres nains n'avaient pas entendu, Slip lui s'en fichait, il était plutôt lâch... heu pacifique - donc, tandis que Lecurieux personnage s'éloignait Slip regardait la missive... il fut vite rejoint par son accolyte.

- C'était qui le type ?
- Oh, pas important Nainportequoi. Juste un messager. Il est venu porter cette missive pour la patronne.
- Une missive pour la patronne ?
- Ouais, regarde...
- Mmmm... c'est pas le parchemin qu'utilise le Braillard... Hé hé tu crois qu'elle a un amant ?
- Oh, toi, tout de suite... sniffff sniffff... ça sent même pas le parfum...
- Mais les hommes ne parfument jamais leur courrier, imbécile !
- ah.... ah bon ??? Heu, je veux dire, je le savais !
- Y'a qu'une façon de savoir ! Hé hé, tu sais décacheter, discrétos ?
- Mais t'es fou ? T'imagine s'ils se rendent compte qu'on lit leur courrier ???
- Poule mouillé... allez donne le courrier !
- Nan, nan, c'est à moi qu'on l'a confié, je le garderai vierge et inviolé jusqu'au retour de la patronne...
- Vierge et inviolé Donne j'te dis !
- Nan !


Pif ! Paf !

Et les deux nains commencent à se bagarrer devant le porche, pour le courrier mystérieux...
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