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[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Maeva83


Comme un papillon collé sur le coeur d'une fleur, les lèvres de Maé restaient figées sur celles de son chevalier alors qu'ils galopaient aussi vite que le vent en direction du domaine de Lières...

Comment est-ce possible? Tous les amoureux savent très bien qu'il y a mille et une façon de faire les choses tout en s'embrassant, et sans se laisser distraire

Elle l'avait attendu sur le seuil du couvent à 5h00 tapante, cheveux aux vent, la larme à l'oeil.
Il était beau, il était grand, il sentait bon le sable chaud, et il avait les bras chargés de fleurs et de présents lorsqu'elle le reconnu planté dans l'ombre d'un contre jour...


Oh mon Dieu! Elle aurait bien rempilé encore 15 jours juste pour être gratifiée une fois encore de cette vision de bonheur.
Son beau chevalier rasé de près, fleurant à plein nez la testo malgré les effluves de parfums que dégageaient les fleurs...
Elle en frétillait la Maé, sans gêne, sur le seuil même du couvent...


Bayard! Plus beau et plus grand que jamais! Comme vous m'avez manqué!

Elle s'était jeté dans ses bras transie d'amour pour lui, et n'avait pas bougé d'un millimètre depuis cet instant.
Cro fort le chevalier, tout chargé qu'il était, il avait réussi à remonter à cheval avec ses cadeaux et sa belle sans interrompre leur baiser...

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Chevalier_bayard



Il était là à 5h00 tapante, devant le couvent... elle l'attendait, son corps auréolé de la lumière du soleil levant, ses cheveux de feu lançant autant d'éclats que les calices qu'elle avait chapardés et qui, sous l'effet de l'émotion sans doute, remontait à la surface d'un décolleté où il aimait tant à plonger encore et encore... Elle était belle, non, elle était superbe, et elle l'attendait, ils étaient amoureux et ce jour était merveilleux !

Mon Ange ! Plus belle et merveilleuse que jamais! Vous m'avez aussi tant manqué! Quelle joie de vous retrouver !

Et comme Maé vous l'a raconté, le Bayard réussit à remonter à cheval avec ses cadeaux, ses fleurs et sa belle - tout en évitant (ce que Maé ne pouvait voir) les miches de pains rassies que leur jettaient les bonnes soeurs, scandalisées de voir ce couple tout frétillent aux portes de leur couvent - et tout ça sans interrompre leur baiser...

... et c'est toujours en un baiser fougueux et passionné qu'ils galopèrent jusqu'au domaine (- Mais comment ils font pour respirer ? Hé hé, si j'vous l'disais vous me croiriez pas !)...

C'est au petit trot qu'ils s'engagèrent sous l'allée ombragée du domaine, et Bayard, l'oeil brillant, quelques miettes rassies dans les cheveux (mine de rien, c'est qu'elles visent bien les bonnes soeures), son coeur cognant aussi fort dans sa poitrine qu'un des calices de Maé contre son armure, le sourire aux lèvres, l'amour plein la tête, passa sa main dans les cheveux de sa belle, lui déclarant encore son amour...


Je vous aime à la folie mon Aimée, ma Maé, et c'est tellement bon de retrouver avec vous le calme et la paix de notre...

- Crétin !
Paf ! Baffe !
- Voleur !
- Débile !
Pouf ! Gnon !
-Violeur de courrier privé !


Deux nains se bagarrant pour un pli venait de rouler sous le destrier de Bayard et Maé...

_________________
Maeva83


Je vous aime à la folie mon Aimée, ma Maé, et c'est tellement bon de retrouver avec vous le calme et la paix de notre...
Lèvres tendues, yeux fermés, son corps écrasé contre l'armure de son chevalier, elle attendait la suite de cet hymne à l'amour, tant attendu pendant ces 5 longues semaines au couvent, et qu'elle avait récité comme une prière à chaque mâtine, vêpres et autres obligations imposées par les nonnes.

Grrrr! Bienvenus à la maison! Nains de malheur! Piétinez-les, Bayard, ils méritent la peine capitale pour interrompre ce moment tant attendu!

Maé déposa une dernière fois ses lèvres sur celle de son beau chevalier avant de se laisser glisser à terre et d'arracher la missive des mains du nain!

Donnez-moi ça! Donnez-moi ça tout de suite! Nainbécile!

La rousse jetait un petit coup d'oeil en direction de Bayard, attendant de lui qu'il sévisse pendant qu'elle lisait tranquillement le courrier...

Citation:


"Ma douce Maeva,

si tu lis ça c'est que je repose déjà en paix. Ne t'inquiète pas pour moi, la route est longue mais je suis sûr que là où je vais je trouverai autant de bonnes choses qu'ici.


Les premiers mots qu'elle lut, la firent pâlir, et elle dût se retenir à la bride du cheval de Bayard pour ne pas défaillir et lire la suite.


Citation:


Cette lettre a été à ma demande entreposé chez un notaire à Arras qui n'avait pour ordre de la transmettre à sa destinataire en main propre qu'une fois que mon corps aura disparu de la surface de cette terre.


Ses yeux s'embuèrent, et elle avait peine à lire la suite, si bien qu'elle reprit du début en serrant la main que Bayard venait de déposer sur ses épaules

Citation:


"Ma douce Maeva,

si tu lis ça c'est que je repose déjà en paix. Ne t'inquiète pas pour moi, la route est longue mais je suis sûr que là où je vais je trouverai autant de bonnes choses qu'ici.

Cette lettre a été à ma demande entreposé chez un notaire à Arras qui n'avait pour ordre de la transmettre à sa destinataire en main propre qu'une fois que mon corps aura disparu de la surface de cette terre.

Elle t'est destinée, à toi, seulement à toi. Je ne sais comment se passeront les derniers jours de ma vie ni qui m'accompagnera mais je sais, je suis certain que tu n'en seras pas bien loin. Et même si, le coursier a déjà reçu suffisamment d'or pour aller te chercher et même en Turquie s'il le fallait.

Si j'ai demandé d'attendre un certain temps, c'est que je désirais être sûr que tous les problèmes d'héritage et autres bétises de succession, tu sais ce que j'en pense, soient finies.

Ainsi j'aimerais te léguer ce qui est surement mon plus beau trésor. Un joyau si précieux et si fragile que je ne saurai le remettre en d'autres mains. Car à mes yeux il n'y a pas meilleures mains.

Mais laisse d'abord moi te raconter une petite histoire, la dernière que tu entendras de moi ma nièce adorée. Une de celle comme tu as toujours aimé les entendre plus jeune avant de t'endormir.
Lors de la dernière guerre en Touraine, j'occupais un siège au Haut-Commandement des forces co-alisées du Ponant et étais dans les endroits les plus secrets des armées. J'étais responsable de l'armée artésienne qui était venu se battre et restai longtemps sous le contrôle de ma chère et tendre Abbygael.
Alors que j'officiais en tant que Lieutenant dans cette armée, je me battais le jour et allais la nuit dans les réunions secrètes des hautes sphères militaires ponantaises.

Un soir, après une longue bataille tout le jour, nous fêtames la victoire à grandes descentes de tonneaux. Quand je décidai qu'il était assez tard et que je me devais de rentrer retrouver ma tendre Abby j'eus la mauvaise idée de partir seul des bas fonds de la taverne implantée en pleine forêt pour retourner au camp. La nuit était très sombre et je me souviens avoir eu une descente que je n'aurai pas aimé avoir à remonter à pied.

Je n'ai encore aucun souvenir ni du pourquoi ni du comment, mais je me perdis et atteignis le village ennemi en pleine nuit. La garde me repéra rapidement et donna l'alerte. Je tentai de m'enfuir dans la forêt sombre mais malheureusement mon ébriété me fit trébucher plusieurs fois de suite. Je fus arrêté par deux soldats qui comptaient bien me ramener en vie pour me faire parler au sein de la cité. Un membre du guet de la ville s'avanca vers eux alors qu'ils me trainaient au sol. Je ne sus exactement ce qu'il se passa mais j'entendis deux coups secs sur du métal. En ouvrant les yeux je vis les deux soldats à terre et des yeux penchés sur moi. De sous son casque coulait de longs cheveux blonds et les yeux bleus délicats qui m'observaient, m'indiquaient malgrés l'obscurité que le membre du guet était une femme. Elle me sermona de mon imprudence et me demanda si je pouvais marcher. Evidemment je le pouvais mais ne sachant pas où j'étais ni où aller, je n'étais pas capable d'aller très loin dans cet état. La femme pesta et m'épaula en direction de la forêt où elle m'abandonna là dans une grange. Je m'endormis très vite, n'en pouvant absolument plus. Au réveil le lendemain matin, je ne savais plus où j'étais, des souyvenirs éparses de la veille. Etalé dans le foin, la gorge irritée et le casque qui me serrait j'essayais de me souvenir où j'étais et découvrias rassuré n'être ni blessé, ni enchainé. En lancant un coup d'oeil rapide autour de moi je vis à l'embrasure de la porte de la grange une silouhette. Insctintivement je mis la main sur mon épée. La porte s'ouvrit avec délicatesse, poussé par de petits bras et un jeune enfant entra. Brun, avec des yeux bleus, il n'avait surement pas plus de 6 ans. Plutôt courageux il s'approcha et posa non loin de moi un seau avec un peu de lait et une miche de pain avant de partir en reculant et de refermer la porte derrière lui.

Je n'avais pas fini de manger quand la femme du guet revint, je reconnus ses longs cheveux blonds quand elle passa le seuil de la grange en ôtant son casque. Mais la surprise ne s'arrêta pas là quand je vis son visage au moment où elle se retourna. Celle qui m'avait sauvé était celle que j'avais brisé. Raik, mon premier amour, là en face de moi, portant encore son armure du guet de Touraine.

Elle me reconnut immédiatement aussi. Mon casque et l'obscurité avaient su préserver mon identité la nuit passée. Ses yeux s'écarquillèrent puis se durcirent aussitôt. Elle s'approcha de moi alors que je me relevais et telle une haine entassée durant plusieurs années elle me frappa plusieurs fois au coeur et au corps avant que je ne puisse parler. Je ne fis rien pour l'en empêcher. Me tenant le ventre après un coup de poing elle retira mon casque, me releva le menton et me retourna une claque qui m'expédia dans le foin. Sa furie calmée, les larmes aux yeux lui vinrent et elle se laissa tomber à genoux. Encore en état de choc, je la regardai. Nous n'avions encore échangé aucun mot. Malgré la douleur des coups reçus je m'approchai et tentai de l'étreindre quand elle me repoussa une fois. Je m'avancai encore mais elle me repoussa une nouvelle fois, mais avec moins de conviction. A la troisième tentative, elle pleura sur mon épaule et nous restâmes ainsi de longues minutes en silence.

Pendant ces...enthousiastes retrouvailles, la porte de la grange s'ouvrit timidement de nouveau mais Raik cria "Non ! Reste dehors !"

Sa voix avait changé, elle n'était plus aussi douce qu'avant, même son corps. Raik était devenue plus forte, elle avait un peu vieilli aussi et son armure en cuir lui donnait un aspect de guerrier que je n'avais pas vu chez elle depuis la campagne royale de l'Artois contre la Bretagne.

Quand elle eut fini de pleurer nous nous pûmes discuter. Violemment au début. Se perdre et se retrouver ainsi quelques 7 ou 8 années après, ce n'était pas ce que nous pouvions rêver. Elle ne m'insulta pas mais je sentais qu'elle m'en voulait. Qu'elle s'en voulait presque de m'avoir sauvé aussi.

C'était une espionne pour le Ponant qui fournissait beaucoup d'informations et à qui il arrivait de temps en temps de sauver où libérer quelques soldats un peu perdus comme moi.

A son contact je ressentis d'anciens sentiments remonter mais sa froideur et la colère qu'elle avait envers moi étaient bien visibles. Elle fit préparer une charrette et paya le paysan propriétaire de la grange pour qu'il me ramène derrière les lignes alliées. Je fus couvert de légumes avec un léger drap dessus, seul ma tête dépassait pour que je puisse respirer. Le temps du voyage elle s'assit à l'arrière au bord de la charrette et nous continuâmes à discuter. Je pus lui expliquer qui j'étais devenu, lui reparler de Cambrai, de l'Artois, de son pays qu'elle chérissait et pour qui au fond, elle se battait encore. Au moment de traverser un pont gardé par l'ennemi la charrette s'arrêta devant le barrage ennemi. Elle descendit et fit signe aux gardes que le paysan et sa charrette étaient tout à fait en ordre. Alors qu'elle allait replier le drap sur ma tête pour la traversée du pont je la remerciai une dernière fois de son aide et lui souhaiter une bonne continuation pour elle, le paysan et l'enfant.

Je me souvins encore des derniers mots qu'elle eut pour moi. Juste avant de replier le drap sur mon visage et que le cheval s'engagea sur le pont.

En m'entendant elle esquissa un petit sourire, comme amusé. Le seul sourire auquel j'ai eu droit ce jour là avant de me dire :

"Même si tu ne le reverras jamais. Sache que....cet enfant est le tien."

Puis elle m'avait laissé là et avait bien fait en sorte de ne pas me laisser le loisir de répondre ou de pouvoir réagir. La charrette passait devant les gardes tourrangeaux et je rejoignis l'autre côté. Pendant cette traversée, mon sang ne fit qu'un tour avant de se figer. Mille fois, dix-mille fois j'ai voulu sauter de cette charrette, transpercer toute la garde s'il le fallait et courir, aller embrasser mon fils.
Mais je n'ai rien fait, je suis resté là, bloqué et incrédule. En rentrant au camp, tout le monde s'était inquiété, je m'en tins à la version qui disait qu'un homme du guet ennemi m'avait sauvé la vie avant de m'abandonner dans une charrette qui me ramenait. Abby sentit bien qu'il y avait autre chose mais je ne pouvais lui en parler. A la fin de la guerre, je suis repassé dans le village et j'ai abandonné l'armée quelques instants. pour repartir jusqu'à cette grange...où il n'y avait plus personne. En revenant dans la ville j'ai payé des coups en taverne à tous ceux qui auraient pu m'apprendre quelques choses. Avaient-ils fui ? Avaient-ils été pris ? Ou pire...tués ?
Un sergent du guet voulant oublier un déboire sentimental ingurgita tellement de bières qu'il finit par me dire que peu de temps avant la fin de la guerre, cette jolie demoiselle blonde était partie durant une trêve en prétextant qu'elle devait renforcer une unité ailleurs mais elle n'arriva jamais au point désigné. Malgré la trêve ils l'ont considéré comme morte, hachée par l'ennemi qui n'avait plus rien à se mettre sous la dent mais avait soif de combat. Au vue de la situaiton, aucune recherche bien approfondie n'avait été faite.

Ainsi s'achève ma dernière histoire. Mon amour pour Abby me ramena en Artois même si j'avais l'impression d'abandonner un petit quelques de moi dans le Sud en plus de ma jambe.
Sache que jamais je n'aurai pu quitter Abby et que jamais je ne l'aurai laissé. Néanmoins il y a dans le Sud, quelqu'un, qui ne sait pas, qu'il a eu un père. Et que ce père aurait tellement voulu lui donner. J'ai grandi sans père et sans mère avec ma fratrie chez mémé Rose. C'est un manque que je m'étais promis de ne jamais avoir à faire subir à aucun enfant. Moi qui n'ai jamais eu aucun regret voilà que j'ai découvert ce sentiment, d'incomplétude. Comme si un autre chapitre de ma vie s'était écrit ailleurs, hors d'Artois, hors de ma Cambrai bien-aimée, et sans moi.

Mais là où s'achève mon histoire, commence un service. Comme une ultime faveur. Des coursiers ont parcouru et doivent parcourir encore en ce moment même des hectares pour rechercher Raik et mon fils, en espérant que cette quête ne soit pas vaine et qu'ils soient bien vivants.

Si mon fils venait à rechercher quelques traces de moi, quelques souvenirs ou quelques explications. J'aimerais qu'à la manière que j'ai toujours eu avec toi, tu lui racontes mon histoire. Je ne veux ni être une légende ni un être lumineux pour lui. Je veux qu'il ait droit à une vérité simple, une vérité qui sorte de ta bouche. Je désire à ce qu'une chambre dans tes appartements lui soit ouverte, qu'il ait droit à un couvert chaud et quelques nuits de sommeil avant de reprendre la route ou de trouver un autre endroit où dormir. Bref, je veux que tu prennes soin de lui de la manière dont je n'ai pu le faire mais dont j'aurai rêvé pouvoir.

Moi qui ne dit ne jamais pleurer j'en aurai presque les yeux humides de finir cette lettre et te conter telle histoire. De là où je serai, enfin d'où je suis actuellement, je te promets de tout faire pour veiller sur toi et les tiens. Je t'embrasse tendrement ma nièce.

Je t'aime ma petite Maé,

Yosil Curgh


Maé était terrassée par la peine, et ne pouvait contenir ses larmes. Ces mots qu'elle venait de lire, elle les avait entendu à son oreille comme si Yosil les lui avait chuchoté.
5 semaines de recueillement et de prières n'avaient pas suffit pour faire son deuil, et la perte de son oncle adoré laisserait à jamais une brèche dans son coeur.
Blottie dans les bras de Bayard, elle se laissa aller à pleurer toutes les larmes de son corps avant de retrouver un peu de force pour murmurer à son chevalier...

Nous devons rechercher Raik et son fils! Nous profiterons de la 8ème coupe de Soule Royale pour descendre dans le sud afin d'y mener notre enquête et nous retrouverons le fils de Yosil.

Tout en prononçant ses mots, Maé serrait instinctivement le collier de dents qu'elle venait d'hériter de son oncle...

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Chevalier_bayard




Maeva83 a écrit:

Grrrr! Bienvenus à la maison! Nains de malheur! Piétinez-les, Bayard, ils méritent la peine capitale pour interrompre ce moment tant attendu!


Tandis qu'elle glissait à terre et réussit d'arracher la missive des mains du nain, Bayard la suivit... Il trouva Slip, les larmes aux yeux, qui scandait un J'ai réussi... j'ai livré le pli intact aux mains gracieuses de la patronne... je suis un héronain... et ce, tout en se faisant taper dessus par Nainportequoi, qui n'arrêtait pas de répéter des Imbécile ! Paf ! Imbécile !...

Le chevalier les attrapa par l'oreille (c'est la meilleure façon de se rendre maître d'un nain, c'est en quelque sorte leur talon d'Achille) et leur botta le cul à chacun, tandis que Maé décacheta et lu la lettre...

Et là, Bayard vit tout de suite que quelque chose changea, l'émotion submergeant sa fiancée... elle pâlit et se retint à la bride du destrier. Shootant les nains pour les écarter, il s'approcha et posa doucement sa main sur l'épaule de Maé. Main qu'elle serra dans la sienne. Elle lut la lettre, puis fondit en larme dans ses bras. Il l'entoura doucement de ses bras, caressant doucement ses cheveux, son dos. Il était là pour elle, avec elle, partageant sa douleur... il faut dire que la perte de Yosil avait été douloureuse pour eux, et encore plus pour elle...

Et lorsqu'elle murmura


Maeva83 a écrit:

Nous devons rechercher Raik et son fils! Nous profiterons de la 8ème coupe de Soule Royale pour descendre dans le sud afin d'y mener notre enquête et nous retrouverons le fils de Yosil


Il acquiesça du chef.

Oui mon Ange, et je serai avec vous, à vos côtés. Nous mettrons tous les moyens que nous avons pour les retrouver ! On verra si frère François est remis de son allergie bambiesque. Il a des contacts un peu partout.

Venez, rentrons, Un bon déjeuner pour se remettre... et élaborer nos stratégies !


Oeil brillant, sourire confiant, bras enrobant et entraînant... il était là pour elle et pour la soutenir, n'import'où que cela les mène... du moment que c'est ensemble !

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Maeva83


Rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour se remettre de ses émotions, d'autant qu'au couvent, elle avait pas fait bombance la Maé...

Vous avez grandement raison mon ange, il nous faut manger un morceau pour retrouver courage et forces.

Elle se blottie dans ses bras pour trouver réconfort et chaleur également...
Je suis sûr que vous me réservez des surprises un peu plus réjouissantes pour fêter mon retour! J'ai apporté moi-même une partie des richesses du couvent, nous pourrions prendre ce petit déjeuner dans les coupelles d'or et les calices que j'ai emprunté!
J'ai même dégoté un jambon fumé et quelques bonnes vieilles bouteilles d'un vin de Champagne!

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Chevalier_bayard



Une surprise mon Ange ? Hé hé, j'en ai une de taille ! Comme je sais que vous aimez les nouveautés, je me suis mis à la recherche de quelque chose de spécial pour rendre notre premier petit-déjeuner d'après retraites-estivale mémorable... hé hé... Par le biais d'un marchand gênois, j'ai réussi à me procurer un oeuf d'un oiseau africain qu'on appelle autruche !
Vous devriez voir la taille de l'oeuf ! Même plus gros qu'une soule ! Hé hé, on pourra même utiliser les jolis calices comme coquetier ! Mmmmm... hu, hu, j'imagine les mouillettes qu'on va se faire ! ^^


Mais tandis que le chevalier entraîne sa belle dans le château, les yeux déjà brillants au sujet de 'toutes les mouillettes qu'ils allaient se faire', un remue-ménage venant des cuisines le ramène à la dure réalité des choses...

- Aaaaaaaaah !
- Oooooooh ! Au secour ! Au secour !
...

- Mais qu'est ce qui se passe encore ici !
- C'est votre oeuf géant ! Il... il se sauve tout seul !


...

Ah ce moment, sorte des cuisines un gros gros oeuf, avec deux petites pattes brun-rose qui en sortent, par dessous... Venu d'Afrique... l'était plus très frais l'oeuf d'Autruche... l'avait même été fécondé... et le chevalier avait été eu... évidemment...

- Gné ? Oh non, Mon Aimée, y'a nos mouillettes qui se font la malle !!!




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Maeva83


Un oeuf plus gros qu'une soule...Maé se demandait si son Bayard n'avait pas déjà un peu picolé pour se réchauffer en l'attendant à la sortie du couvent...

Oh plus gros qu'une soule

La rousse réfléchissait...Plus gros qu'une soule, ça va pas rentrer dans les calices, c'est le bénitier qu'il nous faut... nous devons vider ma malle, je crois bien en avoir emporté un en ivoire! La classe! Faut au moins ça pour un oeuf venu d'Afrique! Hannnn venu d'AAFFRRIIQQUUE c'est dingue quand même!

Maé avait déjà oublié sa peine et ouvrait grand les yeux, émerveillée par la surprise de son Bayard.
Faut dire qu'il était tellement enthousiaste pour tout, et surtout, toujours prêt à lui faire plaisir...
Tout en l'écoutant, elle voyait déjà la forme qu'elle donnerait à ses prochaines miches en forme de baguettes, pour en faire des mouillettes d'exception...Elle demanderait conseil à sa Moumoune, elle avait de l'expérience pour ce qui était des plus belles miches de Cambrai...

Un oeuf venu d'Afrique quand même!

- Aaaaaaaaah !
- Oooooooh ! Au secour ! Au secour !
...

- Mais qu'est ce qui se passe encore ici !
- C'est votre oeuf géant ! Il... il se sauve tout seul !

Encore en train de faire leur intéressant les deux là!

HANNNNNNNNNNN!!!!Sortilège! BAYARRRRRD les feux de l'enfer sont sur nous! Il faut rendre les calices et le bénitier non de Dieu!

C'est quoi ce démon dans sa coquille! BAYAAARRDD trouvez une solution!


- Gné ? Oh non, Mon Aimée, y'a nos mouillettes qui se font la malle !!!
A califourchon sur le dos de Bayard, la Maé n'en menait pas large en voyant le monstre sortir des cuisines et poursuivre les nains...
Les yeux fermés, la tête plongée dans les frisous de son chevalier elle croyait à la vengeance du tout puissant pour les babioles qu'elle avait dérobé au couvent pendant sa trop longue et ennuyeuse retraite...

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Chevalier_bayard



Tandis que l'oeuf courrait en se dandinant quelque peu, faisant fuir les nains, le chevalier sentit sa douce monter à califourchon sur son dos !

Maeva83 a écrit:

HANNNNNNNNNNN!!!!Sortilège! BAYARRRRRD les feux de l'enfer sont sur nous! Il faut rendre les calices et le bénitier non de Dieu!


Rendre ces trésors, mais... heu... vous croyez pas qu'avec une pitite bénédiction d'Adso ? Il nous aime bien, pis, via Will ont peut le faire chant... enfin le convaincre pour une bénédiction sur ces objets... il est au placé vous savez à Rom...

Pas le temps de terminer la phrase que la chose en coquille se tourne, fonçant rapidement vers Bayard, puis la coquille à patte passe entre les jambes du grand chevalier... suivi par les nains...

Maeva83 a écrit:

C'est quoi ce démon dans sa coquille! BAYAAARRDD trouvez une solution!


Accrochez-vous à mes frisous mon Ange, démon ou pas, il va voir qui est Bayard !

Le chevalier prend alors deux cailloux sur le tas à sa gauche, et...



Des cailloux dans le hall du château ??? Que font-ils là, me direz vous ?

Bah vi, mais c'est à cause de cette @##@@ de nouveauté de chasse au trésor ! Avec ces histoires de trésors enterrés, de pelles et de pioches, de creusement, les cambrésiens et les nains ont fait des trous un peu partout dans le domaine ! Pour rien trouver d'autre que des cailloux, bien sûr! Du coup, faut ramasser les cailloux, sinon ça fait moche, un peu comme un champs breton ! (^^)

Bref, tout ça pour dire, les chercheurs de trésors, allez creuser ailleurs ! Y'a qu'un seul trésor ici, et il est accroché aux frisous du Bayou ! Namého !

Hum... bref... revenons à notre récit !

Le chevalier prend alors deux caillous sur le tas à sa gauche, et lance le premier !


PAF !

Aïïïeeeeuuuuuh !

Oh, pardon le nain !


Il lance rapidement le second caillou !

PAF !

Le caillou casse le haut de la coquille... une tête en sort... tête pas contente et qui semble avoir compris qui a lancé le caillou... la coquille avec pattes et tête se tourne encore, et refonce vers le chevalier et sa Maé à califourchon sur son dos...




_________________






































Maeva83


Cuisses serrées, mollets contractés, elle donnait de petites taloches sur le cucu de son Bayou pour l'encourager.
Les yeux écarquillés comme des soucoupes elle n'en revenait pas de ce qu'elle vit, lorsque son chevalier...après avoir assommé les nains, déquilla enfin la coquille démoniaque.


Oh! Par la barbe du tout puissant! C'est un monstre!
HAAAANNNNNNN!
Bayard il nous regarde avec des petits yeux vicieux!

Il attaque bon sang! Il attaque!
ASSSSSSSSSSSSSSSSSSSOOOOOO BAYOU ASSSSSSOOOOO!
Montrez lui à ce...ce....ce poussin démoniaque qui est le maître ici!


Jupes retroussées, toujours agrippée sur le dos de son Bayard, la Maé continuait de l'encourager, levant son point bien haut pour impressionner la bête qui chargeait...

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Chevalier_bayard



Bayard, avec Maé sur son dos, qui l'encourageait en levant son point bien haut, et en lui tapant le cucu de petites taloches, jupes retroussées, tentait de gérer la situation... mais en louchant sur les cuisses de sa belle, tout en tentant de ne pas perdre la bête de vue. Exercice difficile, surtout pour les yeux...

Mais il était doué, autant pour zyeuter sa Maé que gérer les situations les plus dangereuses (^^), après tout, il était pas chevalier pour rien ! La bête donna un coup de bec dans le derrière d'un nain...


Aïïïeuuuuuh... pourquoi toujours moi ???

... puis repris sa course vers Bayard et Maé... courageusement, le chevalier fit le geste que font tous les chevaliers dans cette situation: sortire l'épée du fourreau, pour couper la tête du monstre s'il s'attaquait à sa princesse...

... oui mais voilà, sur son côté il ne sut attraper son épée, mais la jambe à sa Maé ! Il menaçait donc la bestiole avec la jolie jambe de sa belle et de son mignon petit pied tout poilu...

Bestiole qui ne put trop réagir d'ailleurs... en effet, gênée par la coquille, trop dure pour elle, le poussin glissa et vint se fracasser contre la jambe armurée du chevalier, qui ne lâchait pas la jambe de sa belle... ne sait-on jamais...

Quelque peu sonné la bestiole se débarrassa des morceaux de la coquille qui avait volé en éclat... avant de venir doucement se frotter contre la jambe de Bayard... car ce que le chevalier ne pouvait savoir c'est que dans le règne animal, c'est le père autruche qui casse la coquille de l'oeuf de l'autruchon, fort épaisse, pour qu'il puisse en sortir... le petit prenait donc instinctivement Bayard pour son paternel autruchien...


C'te boule de poils se frotte contre moi ! On fait quoi maintenant ??? On le mange ?




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Maeva83


Fière de la bravoure de son chevalier, elle l'encourageait, scandait des slogans à faire pâlir un régiment de souleurs...

Mais tout d'un coup, lorsque Bayard fendit la coque d'un coup de genouillère et que la tête du monstre apparût avec ses grands yeux amoureux, ses plumes toutes douces et son petit bec de bébé, elle sentit son sang qui ne faisait qu'un tour, et revit leur bébé bambi tout petit, seul, affamé, perdu dans la forêt hollandaise, laissé à la merci des Bourrins prêts à le manger en fricassée...


- C'te boule de poils se frotte contre moi ! On fait quoi maintenant ??? On le mange ?

Hannnnnn! Ah ça non! Jamais! Vous n'allez pas manger votre bébé quand même! Regardez-le, il vous implore avec ses petits yeux pleins de larmes, il vous aime déjà!

Maé avait sauté à terre faisant barrière de son corps pour sauver l'animal. La bête ignorait tout de la manœuvre de la belle et se montrait hostile et agressive envers la rousse.
Déjà elle tentait de la pincer pour continuer de se frotter à Bayard...


Gentille Mouillette, gentille! C'est lui qui veut te manger pas moi hein! Me fais pas regretter de te sauver la vie petite peste!

Mais faites quelque chose Bayard, elle veut me mordre!

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Chevalier_bayard




Maeva83 a écrit:

Hannnnnn! Ah ça non! Jamais! Vous n'allez pas manger votre bébé quand même! Regardez-le, il vous implore avec ses petits yeux pleins de larmes, il vous aime déjà!


Bayard plongea son regard dans les yeux noirs et expressifs du bébé autruche... ce qu'il ne faut jamais faire quand on veut être dur... parce que ces pitits yeux là, ils vous font fondre le coeur...

Bayard vit son Ange descendre de ses épaules et faire barrage... mais y'avait déjà plus de danger pour l'oisillon...


Bon c'est vrai qu'il a plus l'air méchant là... avec ses pitits yeux tout noir, hein... pitit... pitit...

Mais l'animal commença à se montrer hostile et agressif envers Maé, tentant même de lui pincer les jambes et le postérieur, qu'elle avait superbe, soit dit en passant. Oui, je sais, ça n'a rien à faire ici, mais Bayard était toujours admiratif face au corps de sa fiancée... si joli, si apétissant, si ...

...la voix de sa Belle le fit revenir à la réalité...


Maeva83 a écrit:

Mais faites quelque chose Bayard, elle veut me mordre!


C'est fini Mouillette ! Le chevalier fit les gros yeux, les yeux fâchés, ceux qui impressionnent même les nains, c'est dire! On touche pas à maman ! Sinon clac, plus de bec ! J'coupe tout ! Namého ! Il prit l'oisillon dans ses grandes paluches, oisillon qui évidemment ne comprenait rien à rien ni à ses paroles ni à ses grands yeux fâchés... mais le ton de la voix avait eu l'air de calmer l'animal... Bon, on va aux cuisines tenter de nourrire c'te bestiau. Pis faudra le présenter au Bambi, hein mon Ange ? Vous croyez que je pourrai en faire un oiseau de garde, comme j'ai fait avec le Bambi ? Vous croyez que ça aime les steaks saignants les autruches ???

S'il était calme avec le chevalier, l'oisillon ne quittait pas Maé de ses pitits noirs... ce que Bayard ne pouvait évidemment pas voir...

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Maeva83


- Bon, on va aux cuisines tenter de nourrir c'te bestiau

Ouf, j'ai bien cru que vous vouliez encore le manger et le mettre à cuire!
- Pis faudra le présenter au Bambi, hein mon Ange ? Vous croyez que je pourrai en faire un oiseau de garde, comme j'ai fait avec le Bambi ? Vous croyez que ça aime les steaks saignants les autruches ???
Un oiseau de garde, et bien il a l'air agressif quand il me regarde comme ça! Brrr! Faudrait pas qu'il m'attaque, Bambi ne verrait pas ça d'un bon oeil et c'est votre Mouillette qui finirait en steak j'en mets ma main au feu!

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Maeva83
Chevalier Bayard en pèlerinage au monastère pour quelques jours...

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Chevalier_bayard



Obligé de rejoindre le monastère, où il avait en plus dû prolonger son séjour, foutus moines moralistes, Bayard avait dû abandonner Maé avec les deux bestiaux... et les nains... arf... il espérait que personne n'avait fini en steak !

Et à peine sorti du monastère (par la fenêtre, parce les moines tripotaient la petite porte de sortie, certainement pour le garder encore plus longtemps! ), il s'était fait kidnapper par ses colistiers de VA... on était à la veille du résultat de l'élection, il y avait tant de choses à préparer, à lire, à rattraper...

Mais là, basta ! Il avait aussi beaucoup à rattraper avec sa Maé ! Il s'échappa donc du château d'Arras (par une fenêtre aussi, vous vous rendez pas compte ce qu'une armure peut absorber comme choc ^^) pour la rejoindre, rejoignant Cambrai à bride abattue !

Il arriva au domaine, et entra dans le château, à la recherche de sa moitiée...


Mon Ange ? Mon Aimée, vous êtes là ? Je suis de retour ! Arf vous m'avez tellement manqué ! Vous allez bien ? Tout s'est bien passé avec nos bestiaux ???

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