Bataille d'Azincourt, ou quand la vie renaît de la mort Répondre en citant
1er acte - 21-22 novembre 1461 - La bataille d'Azincourt
La soirée n'avait pas été fameuse. Après une discussion avec Adso qui l'avait laissé sur sa faim, en revenant au campement militaire, sous les murs de Calais, il avait vu le visage de Maé. Sa Maé, son amour, sa vie. Il y lut la douleur, la tristesse et la souffrance. Il savait pourquoi, ils en avaient parlé. Et il en était le responsable. Et il s'en voulait. Rien n'était plus important pour lui qu'elle. Que son bonheur.
Son nainsecrétaire le rappela à la réalité pressente du moment.
- On suit les ordres, chef Braillard?
Il relut le message, qui venait d'Arras.
- Bien sûr ! On lève le camps. Avec Maé je vais voir pour détacher et ranger les tentes, voit avec Leontes pour charger la bouffe sur un chariot. Demain, nous déjeunerons à Azincourt !
Et ainsi, le camps militaire démonté, empaqueté, les chariots remplis, ils se mirent en route. Petite mais brave troupe. Ce qui faisait la différence par rapport aux autres déplacements de cette armée c'est le silence. Ils sont bruyants, joyeux d'habitude. Mais là, il reste comme un froid...
Le nainsecrétaire tente maladroitement de rompre ce silence.
- On va faire quoi en fait chef Braillard, sécuriser la route entre Arras et les ports ?
- Non, en fait les normands se retirent. Le Roy a enfin compris qu'il se cassera les dents contre notre résistance. Il a vécu ici, il sait ce que notre devise veut dire...
- Oui, il a même connu les geôles ici... enfin presque, il a rejoint le côté obscur du DR avant, niark, niark...
- Toujours est-il que nous allons nous assurer qu'il n'y a plus de normands ni à Azincourt, ni à Bertincourt, puis nous nous assurer que toutes les mines et tous les points de passage [noeuds] artésiens soient bien redevenus artésiens.
Le nain hocha la tête pensif.
Son destrier menant la troupe, Bayard se tourna, fit un sourire à son Ange, et vit que Leontes puis le chariot de ravitaillement et celui de matériel suivaient bien.
Sur sa gauche, le mauve foncé de la fin de nuit virait au bleu marine, au violet, et là où le soleil se levait, à l'orange. La nuit cédait sa place à l'aube. Une nouvelle journée s'annonçait...
- L'aube point déjà, on va bientôt arriver à Azincourt.
- Oui chef Braillard, d'ailleurs je vois déjà le clocher là-bas... on verra bientôt les murs et je pourrai trouver un endroit approprié pour monter le campem...
Mais la dernière syllabe resta dans sa petite gorge. Encore que pour un nain, il avait un grand cou... soit... Il ne finit pas sa phrase, donc, les yeux écarquillés sur le spectacle qui s'offrait à lui.
- Y devaient pas être à Bertincourt, ceux-là ?
- Bordel, mais c'est quoi ce merdier ?
Entre eux et les murs d'Azincourt, des soldats. En grand nombre. Et Français. Ces derniers les avaient vu aussi, se préparant à se défendre. Puis se détendant, voyant que la troupe n'était pas très importante en nombre...
Punaise ! Ils sont plus d'une centaine... Là, je vois l'étendard de l'armée "urit sed non moriatur", là-bas, c'est celui de l'armée "Oderint, dum metuant", et là, l'armée la plus proche de nous, c'est l'étendard de l'armée "Diex Aie", commandée par un certain Méléagre, je crois. D'ailleurs, il nous fait signe de nous rendre je pense...
Il avait un grand cou, pour un nain, mais une vue perçante.
Pfiou, trois et demi contre au moins une bonne centaine... on fait quoi chef, on se rend ?
Il avait un grand cou, une vue perçante, mais il était un peu lâche, le nainsecrétaire. Que voulez-vous on ne peut avoir toutes les qualités !
Les yeux de Bayard fulminaient. Ils ne devaient pas être là ! Soit le roy avait menti, soit ils désobéissaient, mais ils ne devaient pas être là. Impossible de faire demi-tour maintenant... et puis fuir, c'est assez moyen pour son charisme de chevalier...
Se rendre ? Que Nenni ma foy ! Vous êtes avec moi ?
Il se retourna vers sa troupe en posant sa question, son destrier nerveux, sentant la tension présente. Déjà Maé avait empoigné son épée, ses magnifiques yeux montrant sa détermination, Leontes aussi était prêt à se battre. A 3 contre au moins 100... des braves... des fous... des artésiens !
L'étendard rose de son armée, le terrible "Legion des nains de Cambrai" claquait fièrement au vent du petit matin, ainsi que le fanion des Bourrins que Maé et lui arboraient fièrement. Les français étaient un peu interloqué se demandant ce qu'ils feraient, et se mettant en position, au cas où... Soudain, d'un geste martial, Bayard sortit son épée, qui refléta un court instant l'orangé du soleil levant, puis la tendit d'un geste sec vers le camps adverse... Et son destrier s'ébrouèrent, puis pris de la vitesse, chargeant les français, martelant le sol de ses sabots... bien vite imité par le cheval de Maé, puis celui de Leontes... et enfin celui du nain, qui ne voulait point y aller mais suivait quand même le mouvement...
J'crois que je me suis pisser dessuuuuuuuuus
Alors que le soleil se levait sur une journée froide mais sans nuage de novembre, des murailles d'Azincourt on pouvait voir ces trois et demi courageux cavaliers charger les armées ennemies... à 3 et demi contre 130... quelle charge héroïque... quel courage... quel boucherie...
Dans l'ivresse de la bataille, Bayard ne put voir ce qui arrivait à sa troupe. Voyant un groupe ennemis, il dirigea sa monture vers eux. Il leva son épée prêt à l'abattre sur un des soldats présent en face de lui... mais...
... un soldat casqué réagit plus vite que lui... armé d'un bâton, il propulsa celui-ci dans les jambes avant de son destrier, jambes avant qui ployèrent, et Bayard vida les étriers et passa par-dessus son cheval. C'était ça ou avoir le risque de se trouver coincé sous son cheval. La chute en armure fut sévère, et la blessure du dernier tournoi, à sa jambe, se réouvrit. Il sentit aussi des douleurs côtés côte et clavicule.
Dans l'énergie du désespoir il tenta de reprendre son épée et de faire face, tout en essayant d'apercevoir Maé... mais il était déjà entouré de 8 soldats français, dont deux soldates... qui partirent tous à la curée, le frappant à plusieurs endroits...
Les premiers coups furent les plus douloureux, après, l'esprit rend le corps déjà moins sensible, tandis qu'il s'affale sur le sol, la terre buvant avidement son sang s'écoulant de multiples plaies...
Tandis que sa vie s'échappe doucement dans la boue azincourtoise, ses pensées ne sont tournées que vers Maé... va-t-elle aussi mourir ? Vont-ils quitter ce monde sans pouvoir une dernière fois se voir, se parler, s'embrasser ? Vont-ils quitter cette vie après cette tension entre eux qu'il y a eu... Bayard ne le veut pas... pas encore mourir... d'abord lui demander pardon, et crier son amour, avant de fermer les yeux pour de bon...
Là, tandis que la journée est maintenant installée, et que le pâle soleil d'hiver brille, ses yeux se ferment, et c'est le noir total...
22/11/1461 04:09 : Votre bouclier a été détruit.
22/11/1461 04:09 : Votre arme a été détruite.
22/11/1461 04:09 : Souveraine vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Delemir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Yocto vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Rems vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Galette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Yocto vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Ethan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shaomye vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Arator vous a donné un coup de baton. Vous avez été sérieusement blessé.
22/11/1461 04:09 : Vous avez été attaqué par l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre, l'armée "Oderint, dum metuant" dirigée par Mymu_von_strass, et l'armée "urit sed non moriatur" dirigée par Scorpius.
[/u]
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 23 Nov 2013 16:46 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Elle chevauchait à sa suite comme elle l'avait toujours fait, mais cette fois-ci elle gardait ses distances pour n'avoir pas à croiser son regard.
Elle cachait sous son casque, ses yeux rougis et congestionnés par des nuits sans sommeil, baignés de larmes.
La guerre n'y était pour rien, elle n'en était pas à ses premières batailles et ne s'effrayait plus ni ne s'émouvait de piétiner des restes humains et une terre imbibée de sang, au lendemain des assauts et des affrontement avec Champi, Royalos et autres menus fretins de la même espèce, foulant les terres d'Artois.
Peut-être serait-ce la dernière bataille qu'elle mènerait, elle n'avait plus rien à perdre après tout, puisque son avenir et leurs projets lui échappaient depuis des mois, alors qu'elle passait le plus clair de son temps à scruter la mer et l'horizon du haut des remparts de Calais.
Elle frissonna lorsque des cliquetis étouffés, d'armures et de lances firent écho comme un murmure porté par un vent de mauvaise augure.
Instinctivement elle se redressa, prenant appui sur son paquetage, pour scruter les lisières en aval, alors que les premières lueurs de l'aube pointaient déjà.
Telle l'épine dorsale d'un dragon endormi dans un nuage de vapeur, les remparts de Azincourt émergeaient au loin de la brume, dominant la plaine blanchie par les gelées matinales et où s'étendaient des ombres inquiétantes en mouvement.
Des perles de sueur glacées dévalaient le long de ses reins lorsqu'elle glissa sa dague fétiche à sa ceinture et que ses doigts se crispèrent sur le pommeau de son épée au moment même où Bayard brisa le silence ...
Bordel, mais c'est quoi ce merdier?
Et son nain de confiance s'écrier "Je vois l'étendard de l'armée "Urit sed non moriatur", là-bas, c'est celui de l'armée "Oderint, dum metuant", et là, l'armée la plus proche de nous, c'est l'étendard de l'armée "Diex Aie"
Son beau chevalier, le visage déformé par la colère et l'incompréhension se tourna vers eux, le regard dévastateur, la fureur inscrite dans les plis de son front...
Se rendre ? Que Nenni ma foy ! Vous êtes avec moi ?
Avait-il seulement besoin de poser la question? Qu'avaient ils à perdre? Ils étaient fous bien sûr à trois contre au moins une centaine de piétons et cavaliers mêlés...
Ils étaient artésiens et sur trois, deux bons gros bourrins de base qui n'avaient jamais reculés contre un assaut, et pas uniquement à la soule!
Le Roi avait failli à sa parole, et ses troupes n'avaient pas quitté le territoire comme il l'avait promis.
C'était le moment où jamais de leur montrer qu'ils étaient déterminés et fermement décidés à les bouter hors de leur territoire.
La partie était perdue d'avance, mais rien ne pouvait les arrêter. Bannières flottants au vent, ils s'élancèrent d'un seul tenant, dévalant le talus face au vent, chargeant comme des bêtes sauvages, les flancs battus jusqu'au sang par l'étendard des Bourrins comme des encouragements à surmonter la douleur et l'idée même de la mort.
Lorsque sa monture s'effondra sous elle dans un grondement de terreur, elle sentit la terrible morsure d'un fer à son côté avant de lâcher son épée, brisée par une pluie de tailles et d'estocs qui s'abattaient sur elle de tous côtés.
Couchée sur le dos, rendue, elle voyait se fondre dans le bleu glacial du ciel, les arbres démunis de leurs feuillages pareils à des spectres qui l'attendait pour la conduire dans lau-delà.
Elle ne pouvait tourner la tête, raidie et paralysée par la douleur et la peur. Elle le savait là, tout près d'elle, étendu, sans vie, parti sans lui avoir fait ses adieux, elle ne lui survivrait pas...
Elle ferma les yeux, lucide, priant le très Haut de la laisser le rejoindre pour l'éternité.
22/11/1461 04:09 : Souveraine vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Smag80 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Ariot vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Kaths vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Aldebaran2 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Loupameth vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Profy vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Pamounette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shaomye vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Delemir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shadow59 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shadow59 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Cpt.picard vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
22/11/1461 04:09 : Vous avez été attaqué par l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre.
en chemin, vous avez croisé l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre, l'armée "Oderint, dum metuant" dirigée par Mymu_von_strass
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Nov 2013 10:18 Sujet du message: Répondre en citant
Le nainsecrétaire ouvrit doucement les yeux... où était-il donc ? Il voyait un ciel bleu, quelques oiseaux qui tournoyaient autour de branches d'arbres sans feuilles... il avait les fesses humides... les fesses humides ?
Soudain tout lui revint en mémoire, la route Calais-Azincourt, les armées françaises, la charge héroïque... au cours de laquelle il avait mouillé sa culotte avant de s'évanouir au moment où Maé et Bayard tombaient sous les coups de l'ennemi. S'évanouir et tomber de son (petit) cheval. Evidemment.
Il reprenait ses esprits, décolla un peu ses épaules du sol, et d'un mouvement connu des nains seuls, réussit à se tourner à 180°, pour se retrouver le ventre sur le sol et prêt à ramper. Pour ne pas attirer les regards des soldats français, qui assiégeaient Azincourt. Il rampa sur la terre froide et humide, jusqu'au corps le plus près de lui. Le soldat Leontes. Heureusement pas mort. Mais mal en point. Puis il rampa encore, tortillant ses petites fesses, jusqu'aux suivants.
Même face à la mort, ils avaient chargés ensembles, et ils étaient tombés ensemble, à quelque pas l'un de l'autre. Maé, la jolie rousse, et le grand Braillard. Tous les deux étaient fort mal en point. La situation était critique, et s'il les laissait là, ils mourraient avant la fin de la journée...
Il devait agir et vite ! Les Français ne faisaient plus du tout attention à eux, il devait en profiter. Il se se leva, et tirant Maé par les épaules, l'amena près de Leontes. Puis il fit de même avec Bayard. Bigre, c'est qu'il était lourd le Braillard !
Il tira les trois blessés hors de vue. Mais que faire maintenant ???
Le destin répondit à son questionnement.
Hue, hue, mais avancez les boeufs ! C'est pleins de soldatesque par ici, pour sûr, s'ils nous voient, on est cuit ! Allez, hue, hue...
Un gros paysan et sa charrette de fourrage, tiré par deux boeufs. Le nain devait s'emparer de cette charrette. Bon, il aurait pu aussi essayer de la racheter, mais radins comme sont les nains... soit...
Le nain mis ses mains dans la boue, s'en macula les joues et la barbe. Puis se ficha deux bois dans le bonnet. Avant de se cacher dans un fourré, puis de surgir devant le paysan !
Ah, ah, ah je suis la malebête, et je vais maudire tes couilles... elles deviendront purulentes et puantes et ce sur 33 générations !
Beugla-t-il, en faisant d'affreuses grimaces... Le paysan, superstitieux, comme la majorité des paysans, devint blême, sauta à bas de sa charrette, et s'enfuit à toute jambe, en courant les mains protégeant son entrejambe...
aaaaaaaah... un sorcier... un sorcieeeeeeeer...
Souriant de la naïveté humaine, le nain sauta sur la charrette, et la mena près de l'endroit où gisaient les blessés. Il n'y avait plus qu'à les tirer dans la charrette qui heureusement pour lui n'était pas trop haute par rapport au sol...
*** *** *** *** ***
Bayard avait l'impression de flotter. Etait-mort ? Son corps était engourdi par le froid, ses sens étaient tous tournés vers Maé. Où était-elle ? Près de lui ? Avait-elle survécu ? Pourvu qu'elle ne soit pas tombée aux mains de ces bâtards de français...
Et toujours cette impression de flotter... soudain tout fut secoué, comme s'il avait heurté quelque chose... avant de reflotter dans les limbes...
*** *** *** *** ***
Le nain tira Leontes, Maé et Bayard dans la charrette (mais qu'il est lourd ce Braillard ! D'ailleurs il cogna sa tête contre la charrette, pfffff, quel travail). Avec des tissus récupérés sur la chemise de Bayard et de Leontes (il n'aurait jamais osé s'en prendre à la chemise de Maé, honnête le nain, et craignant le Braillard qui ne rigolait pas quand il s'agissait de sa flamboyante rousse), et fit des bandages de fortune un peu partout où ça saignait... au moins, ils ne se videraient pas de tous leur sang en route...
Maintenant, où aller ? L'hôpital de campagne était à Arras, ainsi que les armées artésiennes... seulement voilà, pour prendre la route d'Arras, il fallait passer par Azincourt... les soldats français ne le laisseraient certainement pas passer. Juste devant lui, c'était la route de Calais, et il y serait plus vite qu'à Arras. Pour les blessé, il fallait agir vite... Le petit cerveau nanesque n'hésita pas plus longtemps, et il mena la charrette vers Calais...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Nov 2013 21:12 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Alors qu'elle rêvait de noces et de ripailles, une forte odeur de pisse lui tordit le nez et la réveilla avec un haut le coeur.
Elle risqua un il, ne pouvant risquer autre chose étant épuisée et déconfite.
Si elle avait pu, elle se serait signée en psalmodiant des cantiques, si elle en avait connu bien sûr , car elle vit le diable en personne la tirer par les bras.
Bon sang ce qu'il était laid et puant!
Pourquoi n'avait elle pas écouté son papou lorsqu'il lui disait d'être sage et de ne taper que sur les champis? Allait elle payer maintenant pour tous les coups donnés aux bourguignons et au Normands?
Elle ne sut si c'était la douleur, la puanteur où l'idée de l'horreur qui allait suivre, mais elle trouva la force de botter le cul du démon en le boutant hors de la chariote lorsque celui-ci, après avoir arraché la chemise de Bayard, s'apprêtait à profaner le corps de son aimé.
La douleur était telle lors du choc, qu'elle s'évanouit lorsque le Mâlin s'en prit à la chemise de Leontes...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 28 Nov 2013 15:38 Sujet du message: Répondre en citant
Tout occupé à ses occupations (ce qui en soit n'est pas anormal), le nainsecrétaire ne vit pas venir le bottage de cul. Il bascula en avant, et se retournant ne vit rien d'autre qu'une Maé évanouie. Trois corps inanimés dans la charrette et lui... bigre mais qui donc alors l'avait frappé ?
Tout cela sentait le souffre. Valait mieux pas trop traîner par ici ! Il finit de bander les blessure, et mis prestement la charrette en route.
Direction Calais donc. Il fit avancer les boeufs au maximum de leur vitesse (ce qui n'est en soit pas vraiment rapide) d'un cri que seul les nains connaissent. Cri inimitable d'ailleurs. Mais bon, faut dire aussi que c'est une habitude, chez les nains, de faire des cris et des bruits bizarres. Soit...
Futé comme tout (c'est d'ailleurs pour ça que Bayard l'avait engagé, hein, parce que bon, trouver du bon personnel, surtout chez les nains, c'est pas de la tarte), le nain profita du train (assez lent) de route pour envoyer deux des pigeons du chevalier. Un premier message pour Calais, afin qu'on puisse monter une tente médicale au plus vite, ainsi lorsqu'ils arriveront en ville il n'y aura plus qu'à transporter les blessés sur leurs grabats. Un autre à Arras, afin de prévenir le médecin-chef pour qu'il vienne ou envoie un médicastre au plus vite pour sauver ce qu'il restait à sauver chez nos trois héros...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 02 Déc 2013 15:59 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Bon sang, ce que le chemin était long et inconfortable pour aller en enfer, en plus on pouvait pas vraiment dire que c'était la fournaise...
La rousse claquait des dents et grelottait, ballotté et chahutée sur un lit de foin moisi qui sentait le rance et la poiscaille de Calais.
Elle essayait d'ouvrir les yeux, de tourner la tête, mais elle était raide comme un balaie et ses paupières étaient collées par les larmes versées en voyant le corps sans vie de son pauvre Chevalier...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 02 Déc 2013 16:49 Sujet du message: Répondre en citant
2eme acte - 23 novembre 1461 et suivants - Un hôpital militaire (de fortune) à Calais
Arrivé à Calais, le nainsecrétaire avait tout de suite demandé aux gardes, aux portes de la ville, où se trouvait l'hospital militaire. Le garde lui indiqua la partie près du port où avait été monté (vite fait) une tente d'hospital militaire. Dans le sens du vent. Heureusement qu'il était quasi-mort le Bayard, sinon il aurait encore râlé que ça sentait la poiscaille... mais que voulez-vous, à Calais, ils sont persuadés que l'air du large à des vertus curatives...
La charrette est donc fissa amenée devant la tente, et cette fois aidé par un apprenti infirmier, les trois corps furent descendu de la charrette et emmené à l'intérieur, sur des grabats. Comme il était futé (mais ça, je vous l'ai déjà dit!), le nainsecrétaire mit Léontes à part, et mit Bayard et Maé sur deux grabats tout proche. S'ils tendaient le bras leurs mains pouvaient se toucher... enfin, s'ils pouvaient encore bouger un membre, car là...
Le nain vit qu'ils étaient vraiment dans un sale état... Bayard devenait même livide... plutôt qu'un médecin, c'était peut être un prêtre qu'il fallait, pour les derniers sacrements ???
Il avait déjà prévenu le médecin-chef, en attendant que celui-ci n'arrive, il devait peut être préparer une lettre au cas où le médicastre arriverait trop tard...
_________________
Dernière édition par Chevalier_bayard le 04 Déc 2013 12:47; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 02 Déc 2013 21:26 Sujet du message: Répondre en citant
[Arras, hôpital de fortune]
Les batailles autour d'Arras dataient déjà de plusieurs jours. Liptis et ses aides avaient fait du très bon travail ; certes ils n'avaient pu sauver tout le monde mais les survivants étaient toutefois nombreux. Et parmi ces survivants, des personnalités de l'Artois. Le médecin-chef n'était pas peu fier de son équipe. Désormais, chacun gérait les quelques malades et blessés présents et finissant de se rétablir.
C'est alors qu'un courrier arriva avec un message scellé.
Intrigué car adressé à lui Liptis le prit, cassa le cachet et entreprit de lire le courrier.
Citation:
Monsieur le Médecin-chef,
Après avoir chargés héroïquement les français sous les murailles d'Azincourt, Dame Maéva, le Chevalier Bayard et le soldat Leontes sont tombés au combat.
J'ai pu extirper leurs corps aux troupes françaises, et je les ramène vers Calais. Sont tous les trois dans un sale état. Vraiment pas beau à voir. Et même pire encore.
Pourriez venir à Calais ou y envoyer un médicastre, je crains pour leur vie, et ne suis pas à même de soigner, n'ayant dans ma courte vie juste amputé deux fois et mis bas quelques cochons.
A vous voir très vite,
Le nainsecrétaire de Bayard
Plus il lisait, plus le front du médecin se fronçait. Ce qu'il lisait ne lui plaisait pas du tout. Bon sang, pas un instant à perdre. Il regarda autour de lui... Maigh pourrait parfaitement gérer avec ses aides les blessés restants.
Se tournant vers un messager il lui commanda d'aller prévenir Robert, à l'hôpital. Le rouquin l'accompagnerai et lui servirai autant d'aide que de porteur.
Sa décision prise, Liptis s'activa.
Maigh, je te laisse la gestion de cette hôpital et de veiller sur nos derniers blessés. Ils sont tous soignés et en cours de rétablissement, donc tu ne devrait pas avoir trop de soucis.
Enchainant, rapidement...
J'emmène Robert avec moi... Ne le cherche donc pas...
Il ne pensa même pas à lui dire où il partait tellement Liptis était excité. Fébrilement, il ramassa du matériel, des potions et autres choses nécessaires.
Bon comment se rendre là bas ? A cheval ! Il soupira...
Mais bon tant pis... Il courut a travers les rues de la ville ; chez lui, il fit un second bagage d'ustensile utile pour soigner, installa ses fontes sur "canasson" et monta en selle. Pour une fois, l'animal sembla répondre à la moindre de ses sollicitations semblant comprendre la gravité de la situation.
Il passa prendre Robert qui l'attendait, monter sur un animal peu glorieux mais semblait il costaud.
Allons y Robert, en route... A lui non plus, il ne pensa pas à lui indiquer la destination de leur voyage précipité.
[en route vers Calais, la nuit tombant]
Les deux cavaliers avaient quitté Arras à la nuit tombante afin d'éviter de tomber sur des patrouilles ennemies. Il leur fallait monter au nord... Liptis entraina Robert sur de petits chemins, sortant même des routes pour couper à travers champs. Il galopèrent toute la nuit, s'arrêtant et se cachant lorsqu'ils détectaient une patrouille. Ils réussirent à échapper à un petit groupe isolé grâce à la malice de Robert qui parvint à les leurrer.
Enfin, au petit jour, ils arrivèrent en vue de... Calais
[Calais]
Ils approchèrent lentement de la ville. Les défenseurs étaient sur les dents. Liptis s'identifia auprès des défenseurs et se fit indiquer l'endroit où était installé l'hôpital de fortune. On lui indiqua par de grand geste ; certains le prièrent de se presser. Ses patients semblaient très mal en point. Il pressa "Canasson" et Robert et lui arrivèrent enfin à destination.
Liptis sauta, tant bien que mal, de sa monture et se dirigea à grandes enjambés vers les blessés tandis qu'il laissait Robert défaire leurs bagages et les amener au bon endroit.
La vision que le médecin-chef eut en entrant le fit légèrement hésiter. L'homme de côté était fort amoché ; il s'approcha du couple installé non loin. Il se mit à genoux et regarda ses nouveaux patients. Rien qu'à les voir, Liptis voyait bien que la vie de ces deux là ne tenait qu'à un fil... Robert et lui allaient devoir agir promptement !
Tandis que Robert amenait le matériel, Liptis entreprit de prendre le pouls de ses patients - fort faible - et de voir s'ils avaient de la fièvre.
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens... Surtout lorsqu'on connait certaines de ces personnes marmonna-t-il.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 11:33 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
La rousse glissait doucement vers un autre monde où ses chers disparus semblaient réels, elle était plus jeune, plus naïve et plus insouciante aussi...
Pourquoi avait-elle le sentiment d'avoir déjà vécu tout cela? Elle se complaisait pourtant dans cet état où douleurs et craintes sestompaient pour laisser place à la vie et au bonheur de vivre des aventures excitantes ...
Tout le monde était enfin au point de rencontre. Lheure était aux préparatifs de lassaut et chacun avait eu ses instructions. Plus question daborder Neid pour lui demander des explications, encore moins de chasser, où de se prélasser dans le ruisseau où flottaient des milliers de pétales de tulipes inodores
De peur doublier quelques trucs avant le top du papou, Maé avait retranscrit les consignes dans son petit guide du parfait nain révolté
Elle en profitait aussi pour griffonner quelques mots qu'elle enverrait si elle en avait le courage, à un beau chevalier qui l'avait libéré quelques semaines plus tôt d'un corset bien trop serré...
"Nous sommes prêts, nous sommes au début du mois d' avril 1457, jai presque dix-sept ans. Lâge des espérances et des chimères, comme on dit, - et voici que jai reçu hier seulement votre aimable lettre, qui ma poursuivi par toutes les villes du Nord [...] Depuis que je vous ai donné de mes nouvelles
La marque du chagrin cest un feu qui embrase le cur, une larme qui coule et se répand sur les joues.
Si lêtre épris cache le secret de son âme, les larmes de lil le décèlent et le trahissent.
Quand, des paupières, jaillit le flot des larmes, cest que le cur renferme une passion cruelle.
« Amour de terres lointaines,
Tout mon corps à mal de vous.
De baume ne puis trouver,
Qui de vous ne se réclame.
Lattrait de douces amours,
Dont vous mavez fait promesse,
Mapaise et magrée.
Si loin pourtant que je suis encore de vous,
Mon cur et ma raison vous demeurent attachés »
Votre Dame de cur
Maé
Puis non! Qu'allait-il penser? Qu'elle lui faisait la cour! Elle gribouilla son mot pour en recommencer un autre, plus tard lorsqu'elle aurait de vraies choses à lui raconter et pour prendre l'air de rien de ses nouvelles...
Alors que Torq criaient à lAssssoooo, tous séparpillèrent enfin pour attaquer le château.
Chut gueulait Zab ! Nous allons approcher doucement !
Pink : Dommage quon doive sortir du couvert des arbres, jaimais tellement my retrouver avec le pépère
.
Torq : Vous allez vous éparpiller, mais pas trop loin les uns des autres
Soyez prudents et silencieux ! Plop ! Jentends comme un bruit deau ! Glup ! Encore Maé qui fait trempette dans le ruisseau ! Jy crois pas boudiou !
Ramène ton bulp, Maé on passe à lassaut !
Maé : Arff je croyais encore à un dernier exercice boudiou ! Où est mon petit guide du révolté ??
Hul : On voit que tu nétais pas à Reims
mouarfff !!!
Certains rirent, les autres se fâchèrent trouvant ces parleries inutiles.
Le rassemblement avait lieu près dune bosse caillouteux, à la lisière dun bosquet planté de chênes et de Ent morts depuis longtemps, à trente toises pas plus, le château jetais son ombre sur les nains
Le groupe, dont les membres sétaient dispersés avança précautionneusement dans un terrain plat, bossué, dont la végétation se composait de ronces et de fougères. Tous les arbres qui avaient crû en ce lieu avaient été abattus. Les nainlandais avaient ils donc prévu le coup et se tenaient à laffût ?
On trébuchait, on sarrachait les braies, tout cela avait il été fait pour rendre la tâche du guet plus aisée ? Combien yen avait il ? Et des chiens ? Yavait il des chiens ? Maé frissonnait à cette idée, elle avait peur des chiens, surtout de leurs crocs depuis quelle y avait gouté en Bretagne brrrr
..
Yeuxbleus : Arrêtez un moment, je bois un coup !
Tandis que tous sagenouillaient, saccroupissaient où sasseyaient pour soctroyer une pause casse croute, on sorti les pâtés, les miches de pain, largenteries, les nappes et chandeliers
.
Le papou appela Torq : Ten pense quoi ?
Torq : Je mange un bout et je te dis !
Jen pense quoi de quoi ?
YB : De la défense du château boudiou !
Torq :Ben Assssssooooo bordel ! On est pas venu pour égrainer le chapelet ? Si ?
YB : Spèce de boudin va ! A bien y regarder, cest un château
.mais je vois pas comment on y accèdera sans éveiller de soupçons ?[/b]
Yosil : On est des bourrins, on poutre, on découpe, on discute ensuite^^
Le château de Haar était fortifié. Parois épaisses, enceinte semi-circulaire, et sur son côté courbe, bordée dun fossé rempli deau, une passerelle pour aboutir à la porte dentrée, grand ouverte
hummm intéressant^^
Gollum : Merdaille ! On est attendu ! Le pont levis est remonté mais la porte de courtoisie est grande ouverte ? Nous faut voir cela de plus près !
Maé : Ouf pas de chiens, doivent être enfermés pour la nuit
Enty : Tu crois vraiment ? Tu sais des fois ils rampent sournoisement et dun bond te saute dessus
Maé : Ah oui ? Elle tira doucement sa dague quelle tenait fermement, tétanisée par les propos de Enty
Torq : Quaucun ne soit tenté de tirer une lame. Pas de lueur, pas de bruit !
Dun signe de tête, Maé obtempéra, et remit sa dague au fourreau. Le papou la prit par lépaule et lui confia son gigot pour la rassurer.
Neid : Amis, dit-il le sourire chagrin, si cela peut vous endurcir devant des périls qui subsistent et me semblent avoir décuplé, faites comme moi : pensez aux fortes émotions que tous avaient déjà éprouvé dans votre vie. Votre première fille nue dans votre couche
.votre premier mandat au conseil
votre premier bobo sur un champ de bataille
Il sétait exprimé lentement tandis que son regard faisait le tour du groupe, interrogeant chaque visage luisant de suie et de sueur avec une ardeur quil voulait éloquente, stimulante.
Personne ne bronchait, tous se regardaient ébahis par ses propos
Junk: La fumette mes amis, la fumette !
Torq : Contournons cette muraille côté terre
Gollum : Pourquoi pas entrer par la porte, elle est grande ouverte ? Jai déjà perdu la moitié de mes braies dans les ronces, faudrait être idiot pour escalader plutôt que de passer par la porte ?
Luzi : La pas tord le bougre, puisquelle est ouverte boudiou !
Yeuxbleus : Tain, et mon plan alors ? La catapulte ? Les grappins ?
Torq : On sen fout pépère, on est pas tes hommes on est des bourrins, autonomes et indépendants, on passe par la porte, toi tu escalades et tu nous rejoindra au sommet du donjon si tu es est dici demain matin, on te dira si on a pris le château, tu viendras chercher ton mandat ! AAAAAAAAASSSSSSSSSSOOOOOOOOO !!!!! Mais chut, pas un bruit !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 11:59 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
[Infirmerie de fortune à Calais]
Maé flottaient désormais entre deux mondes...la sueur perlait sur son front...
Tandis que Robert amenait le matériel, Liptis entreprit de prendre le pouls de ses patients - fort faible - et de voir s'ils avaient de la fièvre.
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens... Surtout lorsqu'on connait certaines de ces personnes marmonna-t-il.
"Ils avancèrent prudemment, prêts à se jeter dans lherbe dès lapparition dun danger, mais les murs percés de minces et courtes archères paraissaient endormis comme ceux dun château de rêve.
Leur attention à tous fut attirée par des bruissements en provenance du champ de tulipes
Jum : Qui va là ?
Chani : Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Je vous ai enfin retrouvé !!! Pourquoi zaviez pas fléché le château hein ?
Sous les leurs dun ciel dencre et dacier, le château saffirmait comme un monument redoutable, défiant les incursions, les complots et les intempéries.
Chani : Ah ? Bah ce nest pas la maison des sept nains hein ? Cest quil me ferait presque peur à nous défier comme ça ! Bon ! Kékon fait ? On entre ?
Torq : Bon Dieu ! Si nous étions ailleurs quoù nous sommes, je souhaiterais à cet écervelée de prendre une sagette dans le cul boudiou ! Ben quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça hein ? Elle a raison, on entre !
Equa : Si on réussi, comment quon prendra la fuite ?
Luzi : Par la porte morveux !
Enty : Quand nous aurons vidé les tours portières, si les gardes les occupent, tu baisseras le pont-levis Equa, je te préviendrai en jetant un nain par-dessus la muraille !
Les uns derrière les autres ils franchirent la porte, sauf le pépère qui sétait entêté à escalader comme une araignée sur un mur jusquà atteindre le premier merlon où il saccrocha avec son grappin. Tous furent bluffés par lagilité et la dextérité du pépère et se mirent à lapplaudir pour le féliciter. Le bougre les regardait maintenant de haut mais faillit tomber en se lâchant pour faire une révérence
.
Une immense déception se lit sur leurs visages. Au pied dune tour, au dessus deux, trois hommes darme étaient assis sur un banc, immobiles. Leur torse penchait obliquement en arrière, et leurs jambes allongées reposaient sur une grosse poutre. Ils avaient conservé leur épée au coté. Ils semblaient repus et assoupis. Mouftaient pas les bougres sétaient saouls comme des polonais ! Même pas besoin de les occire tellement ils étaient faits !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 13:12 Sujet du message: Répondre en citant
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens...
Livide, le corps perlé de sueur, Bayard n'entendait ni ne voyait ce qui se passait autour de lui. Il ne sentait plus les douleurs de son corps, ni le poids de l'armure... il se sentait même léger, léger...
Il planait, dans une sorte de brouillard, ne voyant plus ni ciel, ni terre... soudain, devant lui, une porte, d'où émanait une lumière, douce et apaisante... La dernière porte à franchir. Quelque chose en lui savait que la franchir serait un aller sans retour.
Franchira... franchira pas...
Une hésitation.
Une image qui revient à son esprit presque résigné.
Un souvenir par lui choyé...
Il est à cheval. Son épée au côté. Accrochée à sa selle, une hampe, au bout de laquelle flotte un drapeau. Un drapeau jaune avec un lion noir. Les Flandres.
Il est Capitaine de l'Ost des Flandres. Mais là, fringuant sur son cheval, la garde d'honneur derrière lui, il ne se trouve pas à Brugge, ni à Tournai. Non, c'est la place d'Arras qui est devant ses yeux, noire de monde. Au centre, une estrade.
Il est en mission officielle, envoyé par le Comte de Flandres, Wuggalix. Comte, parrain, mentor, ami et bientôt père adoptif. Dans le cadre de l'alliance du Lion de fer, qui sera bientôt signée, il vient avec les troupes artésiennes escorter le convoi du roi Lévan III, en visite dans ses terres du Nord...
Soudain, un homme sort d'un carrosse et s'avance vers l'estrade. Un homme qu'il admire: le comte artésien, Yeuxbleus. Il l'admire, car cet homme incarne la force de celui qui ne ploit pas les genoux devant l'autorité, ou le plus fort, mais de l'homme qui vit pour et par ses convictions. Un idéal pour le chevalier et tout frais Baron de Rubroëk.
Derrière l'homme suit une jolie femme, sans doute sa compagne, Pink. Et derrière celle-ci vient...
BAM !
Gné ?
BAM !
Ce que Bayard voit le frappe, en plein coeur, en pleine tête, en une explosion de sensations qui se répercutent dans tout son corps. Le fringant capitaine de l'Ost des Flandres n'a pas cillé, alors qu'il vient d'être frappé par la foudre... jamais il n'a vu fille si jolie... la perfection faite femme ! Et tandis que ses cheveux couleurs feux volent au vent, elle ralentit... hésite...
Il y a un problème... elle semble... étouffer ?
En un instant il a lancé son cheval, puis bondit, pour arriver le premier près d'elle. Il comprend tout de suite que c'est son corset trop serré qui l'étouffe. Elle manque de défaillir. Il comprend aussi que jamais il n'arrivera à défaire le noeud du laçage... Il la prend avec douceur pour ne pas qu'elle défaillisse, et sortant sa dague, il coupe d'un coup le laçage... un joli dos se dévoile... son pouce effleure la peau douce, et tandis qu'elle se tourne vers lui pour le remercier, leurs yeux se croisent...
Jamais il n'oubliera. Ces yeux, ce visage, tout ce qui s'en dégageait. Maéva. Maé.
La première fois qu'il la voyait, qu'il la touchait. La foudre qui l'avait traversé de part en part. Ce sentiment qu'elle était... unique... parfaite... Etait-ce cela l'amour ? Le coup de foudre ?
Soudain, les images s'estompent... il se retrouve dans ce brouillard, ne voyant plus ni ciel, ni terre, avec cette porte devant lui...
Franchira... franchira pas...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 15:05 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Le château était à eux! Presque pas de résistance...à peine le souffle du vent chargé d'embruns pour les maintenir frais et vifs au cur de la nuit.
Tout le monde avait fait ce qu'il avait à faire et aucune perte n'était à déplorer, pas même Zab qui frétillait comme un gardon et qui pour une fois survivait à une opération...
Une fois le château vidé de son contenu intéressant, les bourrins, chargés comme des mulets s'en furent à travers la forêt pour s'y mettre à couvert. Les troupes hollandaises n'allaient pas tarder à se mettre à leurs trousses et ils savaient que bientôt ils livreraient combat.
Elle sentit des doigts se crisper sur les siens, des gros doigts doux et encore vigoureux...Revenait il lui aussi de son dernier tombeau? Avait-elle franchit le seuil du trépas pour le sentir s'accrocher à elle comme à un dernier souffle de vie?
Elle pressa de toutes ses forces ses petits doigts sur les siens lui hurlant du haut de la tour du château hollandais perdu dans les brumes mais si présent à son souvenir...
Bayard, attendez! Ne partez pas sans connaître le contenu de la seconde lettre que je vous ai écrit!
Mot pour mot, comme si elle tenait encore son carnet dans sa main, elle lui lu cette lettre à laquelle elle avait tant réfléchi, sur laquelle elle avait pleuré aussi, cette lettre qui lui ouvrait son coeur juste avant de foncer droit devant et de faire face au danger...
Citation:
Mon cher et tendre Chevalier,
Nous sommes à l'aube d'une grande bataille mais nous nous y sommes préparés depuis plusieurs jours maintenant.
Vos missives affluent et je sens monter votre angoisse. Ne soyez pas inquiet, je me tiendrai aux côtés de mes fidèles Bourrins et nous affronteront l'ennemi d'un bloc en veillant comme toujours, les uns sur les autres.
Pour ne point céder à la torture des dernières heures avant un assaut imminent, où à la peur légitime de me voir trépasser, sans jamais avoir gouté un de vos baisers, je ne cesse de penser à vous et aux merveilleux moments que nous aurions pu partager.
A des lieues, si loin de vous, et pourtant si proche par la pensée, vous m'avez offert de magnifiques moments de bonheur et d'espoir aux travers de vos missives.
Vous m'avez donné le courage et la force d'attendre sereinement cette rencontre sanglante, qui, jour après jour semblait inévitable...
Quelques messagers nous ont porté les nouvelles quand à votre volonté de remettre sur pied une armée pour vous porter à notre secours.
Vous vous remettez à peine de vos blessures, il faut vous ménager, ne prenez pas de risques inconsidérés, promettez moi de veiller sur vous, comme je l'aurais fait moi-même, si la destinée ne s'était point acharnée à nous maintenir toujours loin l'un de l'autre.
Je connais l'amitié et la fraternité qui lient depuis toujours nos deux comtés, et je sais que toujours de fidèles alliés flamands et artésiens défendront ces liens de valeur et de rareté d'une qualité inestimable.
Je ne sais, ce que sera demain, je connais pour l'avoir mainte fois vécue, l'excitation et le tourment des grandes batailles.
Je connais également le tourment de la mort, les morsures des coups d'épées dans la chaire, presque aussi douloureux de les recevoir que de les donner.
J'ai du haut de mes 17 ans pris déjà bien des vies et fait le malheur de bien des familles. Je m'en repends devant vous, faute de croire à un dieu tout puissant où à autre chose de plus important que les causes et les valeurs que depuis toujours, aux côtés de mon père, je défends.
Je n'ai pas peur, je ne me sens pas esseulée au milieu des miens, de ma famille et de mes amis.
Je n'ai qu'un regret!
Celui de ne pas avoir eu le loisir où la chance de vous aimer d'un amour charnel et d'apaiser mon cur, si lourd d'amour pour vous.
Je vous sais à mes côtés et tout comme vous, je souhaite accorder les battements de mon cur aux vôtres lorsque ce soir, avec les Bourrins, je monterai à l'assaut.
Mes pensées et mon cur vous appartiennent, ce soir, plus que jamais.
Pour toujours votre Dame de cur,
Maéva
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 05 Déc 2013 13:16 Sujet du message: Répondre en citant
Maé...
Tandis qu'il fait face à la porte éthérée, l'image du visage aimé se superpose à celui de la porte... puis une autre image revient à son esprit, un autre souvenir... il est à Leiden, devant des geôles...
En fait, les événements s'étaient enchaînés très très vite, et un petit flash-back s'impose... Après la visite lévanesque, et pour renforcer l'amitié Flamando-artésienne, un plan avait été mis sur pied par Wuggalix, Yeuxbleus et Kristoff. Une opération commune. Cible: la Hollande. But: Donner une mine et une ville en plus à la Flandres (Heusden). Moyens: les valeureux Bourrins font tomber le château d'Amsterdam, et tandis que les Hollandais pensent à un pillage, deux armées flamandes (celle de Bayard et celle de Slamjack), embusquées près d'Anvers prennent rapidement Heusden, la mine, les nuds, et force la Hollande à un traité de paix... propre, net, et sans bavure...
Enfin... la bavure sera Ascalon. En Flandres, et contre toute attente, Ascalon bat Wuggalix aux élections, et devient Comte de Flandres. Sous la pression, il lance d'abord l'ultimatum contre la Hollande (signe pour les Bourrins de faire tomber le château d'Amsterdam, ce qu'ils firent avec brio)... mais ce lèche-cul royalo de première se rétracte ensuite, mal conseillé par un autre royalo flamand, Louis-Hubert, et demande immédiatement aux armées flamandes de revenir, et de lâcher les Bourrins, coincés du coup à Amsterdam, les laissant à la vindicte des armées hollandaises...
Bayard se rappelle chaque lettres échangés avec Maé. Le premier coup de foudre qui l'a entièrement chamboulé fait encore chavirer son cur à chaque lettres reçues, chaque mots lus, et l'amour naissant grandit, se renforce, au rythme des courriers échangés... Lorsqu'il reçoit l'ordre formel de la laisser là, elle et les Bourrins, et de partir, tout son être se cabre de dégoût contre cette trahison, cette infamie. Slamjack étant un homme d'honneur, comme lui, ils décident de désobéir, d'aider les Bourrins, et de prendre Heusden pour négocier le retrait sauf des troupes artésos-flamandes contre la restitution de la ville...
Mais voilà, Ascalon n'était pas à une traîtrise près... Il donna aux Hollandais le positionnement, les forces, et la cible des armées flamandes. Résultat, quand Bayard et Slamjack arrivent devant Heusden, la ville est pleine à craquer de défenseurs, l'effet de surprise est anéanti... Tandis que plein d'angoisse il apprend que sa Maé et les Bourrins vont affronter en infériorité numérique les armées hollandaises, et que de nombreux soldats flamands commencent à hésiter sur la suite des événements, voulant rentrer chez eux, les deux chefs d'armées savent la position intenable, et veulent forcer la chance en tentant une attaque violente et frontale sur Heusden. C'est un échec.
Blessés, Slamjack et Bayard sont emprisonnés par les Hollandais, à Heusden. Du fonds de sa geôle, blessé, il ne pense qu'à Maé. Où est-elle, comment va-t-elle, comment s'est passé le combat contre les Hollandais ? En corrompant un geôlier, Bayard arrive à avoir des nouvelles de Maé. Elle est aussi blessée, ces sauvages l'ont enfermée dans la prison de Leiden, avec Yeuxbleus et peut être d'autres Bourrins...
Tous les deux parviennent à affronter les épreuves des geôles en s'écrivant, en se découvrant, en rêvant de pouvoir se serrer dans les bras l'un de l'autre, de s'embrasser,... déjà ils s'appartiennent totalement...
Bayard est libéré le premier, avec ordre de quitter la Hollande sous 24h sous peine de cachot ou d'être pourchassé par les armées hollandaises. Tu parles ! Maé est emprisonnée à Leiden, donc c'est vers Leiden que galope Bayard, sur la vieille haridelle qu'ils lui ont laissés... Au mépris du danger, des armées Hollandaises, il s'enfonce dans le pays des tulipes, évite les patrouilles, et arrive même à entrer à Leiden, le jour de la libération de Maé...
Il est à Leiden, devant des geôles...
L'image est nette devant ses yeux...
Citation:
Bayard
Ne sachant quand ouvrirait les portes de la prison de Leiden, quand ils relâchaient les prisonniers, il avait pris place face aux-dites portes. Enroulé dans sa cape noire, adossé au mur d'une bâtisse, il attendait patiemment.
Il attendait depuis une heure ou deux, lorsque le propriétaire de la maison vint lui demander ce qu'il faisait là, dans un mélange de nainllandais et de français boiteux. Les regards azur devint gris acier, et à la mine menaçante du baron, ses mains posées sur ses dagues, le nainllandais préféra battre en retraite, s'enfermant à double tour dans sa masure.
Maeva83 Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 06 Déc 2013 16:28 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Chuuuuttt ! Tout va bien dame Maeva... Chuuuuutttt ! Calmez-vous, vous êtes en sécurité.
Merci mon père, je m'en remets à vous et au tout puissant, relisez moi sa lettre je vous prie, j'ai si peur que la mort nous éloigne j'ai besoin d'entendre ses mots, même si je les connais par cur.
Dites lui mon père combien je prie au fond de mon cur pour qu'il plaise au Tout-Puissant que je puisse bientôt m'abandonner à la chaleur de ses bras.
Dites lui combien je suis fière de lui, que mon cur ne s'était pas trompé la première fois que je l'ai vu lorsqu'il m'a sauvé de l'étouffement sur cette estrade, je n'ai vu que lui et j'ai su à cet instant qu'il serait le seul et unique que j'aimerai dans cette vie et au delà!
J'ai soif mon père, ma gorge souffre de mille feux, pourquoi me torturez vous ainsi? Par pitié laissez moi le rejoindre...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 09 Déc 2013 18:39 Sujet du message: Répondre en citant
Il leur fallait agir vite. Sinon ils allaient perdre leurs patients.
Robert ! Nous allons devoir faire très vite si nous voulons avoir ne serait qu'une once de chance de sauver ces malheureux.
Les deux hommes s'activèrent auprès de leurs patients, nettoyant les plaies, leurs faisant boire - difficilement - un breuvage destiné à faire chuter la fièvre.
Liptis passait de l'un à l'autre, murmurant de douces paroles afin de les aider à lutter contre le mal qui meurtrissait ces corps. Le médecin lavait, pansait... mais se désolait de votre l'état de ces Artésiens, meurtris aussi bien dans leur chair que dans leur âme.
Robert et lui ne se relâcheraient pas. Ils feraient tout leur possible dussent-ils y laisser une part de leur santé.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Déc 2013 09:33 Sujet du message: Répondre en citant
Vivre avec elle, par elle, pour elle... Maé... Maé...
Tout son être se rebiffe. Il ne peut pas partir comme ça. Pas avant de lui avoir dit à quel point il l'aime. A quel point elle est tout pour lui.
D'autres images se bousculent dans sa tête. Le retour de Hollande vers Cambrai, durant lequel ils ont essayé moultes fois les stratégies de camouflage dans les buissons... avec ce chasseur qui a pris Bayard pour un faon... Le Bambi, ramené de Hollande avec les pierres du château offert par le pépère à Maé. La reconstruction à Cambrai, pierre par pierre, du château Hollandais, ramené pour elle. Cette soirée, avant un noël, où entièrement nu il a porté sa flamboyante rousse dans tous Cambrai. Le repas fait avec elle pour l'inauguration de leur château, illuminé de bougies portées par les nains. L'essayage des pièces du château, toutes les pièces. Les taureaux de Cambrai, la soule et les fameux placages que Maé lui a tant et tant enseigné... ça faisait un peu mal, mais qu'est-ce qu'il aimait ça ! ^^ Les grands matchs fait avec elle, sous le maillot jaune et noir. Son short craqué, le tonneau, le but marqué pour elle... Les différents campements d'armées, où ils ont dormis ensemble sous la même tente, dans le petit lit rose à barreau. Les cambrésiennes où Maé avait à chaque fois pris l'avantage sur lui. Leurs bêtises dans les différents événements qui se sont passé à la cathédrale d'Arras... Bayard habillé en angelot tandis que Maé avait une petite culotte sur sa tête. Le voyage touristique en bateau, vers le sud. Maé à la barre, le vent marin faisant voler ses cheveux flamboyants tout autour de son visage, quel souvenir ! Ce soir suivant Noël aussi, où il était tombé dans un piège à loup. Sans l'intervention de Maé, il serait mort cette nuit là. Les différentes fugues du Bambi. Le baptème de Maé à Tastevin, où ils sont entrés dans la chapelle via la crypte. Son couronnement de Comte, où il a soufflé dans le fion d'un canard, au granbd dam de sa belle. Leurs moments échangés en taverne, seuls ou à plusieurs, la jacuzzi du bar pop, le ragoût de rats...
Tant et tant de bon souvenirs, drôles, tendres, intimes, mais aussi chauds, érotiques, passionnés,... tant d'objets, de lieux, de vêtements, de visages, d'amis, de familles... tant d'événements vécus, partagés, échangés...
Il devait le lui dire. Il ne devait pas encore passer la porte...
Mais voilà qu'elle s'ouvre, et que la lumière devient de plus en plus vive... il pense apercevoir les ombres de personnes qu'il a connue... le Pépère, Moumoune, Wuggalix, Léalie, Duncan, Yosil... ils sont déjà là eux, en paix... la lumière devient de plus en plus vive, et il y a comme un courant qui l'attire vers cette porte. Il lutte, il lutte, mais ce courant est tellement fort...
* * *
Le Nainsecrétaire voit Liptis et Robert qui s'active pour soigner les corps de Bayard et Maé. Mais il comprend à leur visages graves que ce ne sera pas chose facile. Et le chevalier qui semble soudain pâlir encore, s'agitant,...
C'était son métier de tout prévoir.
La mort dans l'âme, il prend donc sa plume, deux parchemins, et commence à écrire.
Citation:
Votre Eminence,
Le chevalier Bayard et sa fiancée Dame Maéva sont au plus mal, à l'infirmerie de Calais. Le médecin-Chef Liptis tente de les sauver, mais la partie est loin d'être gagnée. Il se pourrait que votre présence soit requise pour donner au chevalier les derniers sacrements. Pourriez-vous venir au plus vite à l'infirmerie militaire de Calais ?
Merci à vous,
Le nainsecrétaire de Bayard
Citation:
Mon père,
Le chevalier Bayard et sa fiancée Dame Maéva sont au plus mal, à l'infirmerie de Calais. Le médecin-Chef Liptis tente de les sauver, mais la partie est loin d'être gagnée. Il se pourrait que votre présence soit requise pour donner à Dame Maéva les derniers sacrements. Pourriez-vous venir au plus vite à l'infirmerie militaire de Calais ?
Merci à vous,
Le nainsecrétaire de Bayard
Et il fit porter un pli à Adso, un à Poussix...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Déc 2013 10:22 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
C'était bientôt son anniversaire, elle allait avoir 17 ans et tout le monde s'en foutait, trop omnibulé par l'opération "Pays des Tulipes"...
Voilà déjà pas mal de temps que le petit groupe de Bourrins faisait marche vers Amsterdam.
En toute discrétion, en passant à travers les champs et les forêts.
Accompagné de vieux briscards, de la petite Bourrine et de sa douce, Yosil fermait la marche au bout de la file indienne.
Devant Maé faisait la conversation au vieux borgne en lui racontant combien elle serait contente d'avoir un joli cadeau pour son anniversaire, et combien il serait formidable si c'était un de ses proches de préférence borgne qui lui offre.
Yosil souriait en écoutant la petite Bourrine tenter de persuader Torqual qui, sans un mot, ouvrait le passage en découpant de façon méthodique toutes branches ou broussailles qui pourrait entraver le passage de la compagnie.
Derrière Junk et Zabel découvrait les cultures locales et déliraient en regardant les nuages mais se faisaient bien vite réveilles par les coups de pieds aux fesses d'Abby qui les remettait en ordre de bataille.
Torqal :
Les château c'est pour les nobles mon petit... En plus c'est trop grand, un bordel monstre pour faire le ménage, sans parler des courants d'airs meurtriers... Nan, crois moi, c'est pas raisonnable!
Mae continuait pourtant de vanter les mérites d'une demeure de prestige avec son carré de tulipes sans faiblir.
Et un bouclier, hein? Un beau bouclier de ma collection, ça te dit pas plutôt? J'ai de très belles pièces tu sais!
Junk :
Depuis leur entrée au pays des nainlandais Junk rester à l'arrière du groupe menait par Torq marqué à la culotte par Maé qui essayait de se faire offrir un château, il ramassait plein d'herbe coupé par Torqual et attendait une pause dans leur marche pour pouvoir la sentir, en manger un petit peu et voir qu'est ce que ça donne dans une pipe.
Dès le premier jour il avait bien compris l'effet de ces herbes il avait donc demandé au Zob de l'aider pour récupérer tout ce qu'il pourrait pour ramener tout ça à Cambrai pour leur prochaine longue soirée en taverne.
Malgré cela ils ne pouvaient sempêcher d'en fumer un petit peu ça rendait le chemin moins chiant et plus délirant ils voyaient des nains de partout ils ressemblaient étrangement à Smurf pourtant resté en Artois, ils voyaient aussi passé des poissons très prés d'eux mais est ce que cela était du à l'herbe ou au fait d'être suivit par Abby qui était censé surveiller l'arrière du groupe mais qui avait choisi cette place pour pouvoir mater le cul de Yo.
Maé :
Agrippée aux braies de Torq comme un fin limier, Maé s'évertuait à exposer ses projets de futures décorations pour son "câcheau" (cadeau/château).
Bien sûr qu'un nouveau bouclier me ferait plaisir, tu sais que je les collectionne aussi, et à chaque fois que je dois en donner un par pur bonté de coeur, lorsqu'un glandu brise le sien où le perd, c'est un morceau de mon âme que je m'arrache!
J'espère que tu es rassuré, et que tu renonceras pas à m'en offrir un en plus du reste hein? T'es pas fâché que j'ai deviné que tu voulais m'offrir un beau bouclier comme bonus à mon cadeau, tu me le promets? Sûr?
De temps en temps, elle évitait le tranchant de la lame du vieux borgne en sautillant sur le bord du fossé qu'ils longeaient depuis plusieurs lieues...C'est qu'avec un oeil,Torq avait son champ visuel limité et par mégarde, le bougre avait manqué plusieurs fois de lui piquer les jarrets.
Quelques oeillades lancées en arrière, Maé riait de voir Abby recadrer la petite troupe en distribuant quelques coups de pieds aux culs à droite à gauche. Par contre, elle voyait Yosil filer doux et marcher presque au garde à vous aux côtés de sa douce...
"Jun et Jumk" semblaient planer en mâchouillant et en humant du gazon mélangé à quelques pistyles de tulipes multicolores fraîchement hachés par la fine lame du Torqualou, fermement décidé à laisser des traces de leur passage dans cette campagne pelée et plate comme l'échine d'un chien galeux.
Mais tu vois Torq, le papou m'a toujours dit que j'étais sa petite princesse, et qu'un jour je serais Reine des nains et que j'aurai un joli château dressé au milieu d'un champ de fleurs, et là! Je sens que le moment est venu de voir la prophétie s'accomplir tu vois!
Tu sais que le papou a toujours raison, c'est un secret pour personne ça!
Et puis une fois reconstruit à Cambrai, mon château l'aura pas de courants d'air, nan, y'aura des vitres partout, et je serai suffisamment riche pour embaucher des gens qui feront le ménage et qui iront couper du bois pour chauffer toutes les pièces été comme hiver, ouaip!
Et tu sais mon projet de maison de retraite, ben je m'y tiendrai, Maé crachait par terre, je le jure. Et quand toi, le pépère, Gollum, Ater, Smurfy, Papé, et les autres vous serez tous vieux, invalides, séniles, sourds, et presque aveugles, je vous soignerais, je vous dorloterai, je ferai venir des jolies donzelles pour masser vos vieilles jambes et vos vieilles carcasses et stimuler vos derniers neurones.
J'ai pensé à tout, et comme vous êtes nombreux un château c'est ce qu'il faut!
Pouhh on pourrait pas faire une pause et manger un petit morceau? ça fait des lieues qu'on marche sans s'arrêter, on pourrait monter un campement, faire du feu et faire une petite veillée?
Yosil :
Yosil essayait d'écouter Maé parler et commencer à se poser des questions.
Il entendait parler de "cachot" puis de "retraite" pour les "vieux bourrins séniles". C'est qu'elle voulait nous envoyer mourir dans des geôles l'effrontée !
Yosil se dit qu'il ne serait pas le premier des vieux à partir dans la maison de retraite. Il serait peut être assez jeune pour quitter l'Artois pensait il.
Puis, alors que Junk semblait discuter à un ami invisible, la petite Bourrine proposa un arrêt.
Yosil mit ses mains en porte voix :
"Nous devrions retrouver le groupe de Luzi dans peu de temps ! On s'arrêtera avec eux non ?"
Maé bondit sur Torq lorsque Yosil hurla qu'il était également désireux de faire une pause...
Crénon, Yo! Tu as bien failli me briser un tympan à crier comme ça!
Pauv' Torq, tu aurais pas dû mettre tes ballerines pour parcourir toutes ces lieues, une bonne paire de poulaines auraient été préférables! Tu vas finir par te briser tes frêles chevilles!!
Regardez tous au loin, on dirait la lance des Nains avec Lulu en tête!
Maé pointa le doigt vers un petit groupe de joyeux lurons, dansant et sautillant au rythme de quelques paillardes qu'ils chantaient tous en coeur....
[Lance de Luzifer]
Luzi avec ses compagnons de route était allongé sous un grand chêne à faire la sieste de laprès midi.
Tôt dans la matinée Hulrick qui flânait sur les routes, avait enfin pût les rejoindre.
Chacun dormait tranquillement sauf Entela qui à force de trop consommer de produit locaux avait tout le temps la bouche ouverte.
Juma lavait bien ficelé au chêne.
Dans le calme de laprès midi on entendait de lourd ronflement, on aurait cru que chacun voulait montrer sa virilité.
Dissimuler dans la clairière la charrette pleine de fût de bière prit chez le pépère était sous bonne garde.
Lokmar surveillait cela comme son plus grand trésor.
Petit à petit on entendît les sabots dâne de course.
Luzi ouvrît un il.
On dirait bien que la suite des nains arrivent enfin.
La main vive sur son épée il réveilla ses compagnons de route.
On ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Puis il vît la silhouette de gens quil connait bien.
Enfin nous allons pouvoir ripailler entre amis et faire une fête devant un bon feu.
Un par un Maé revoyait leur visage, chaque ride, chaque cratère laissé par la petite vérole, chaque cicatrice, chaque dent manquante où gâtée... Pas un détail n'échappait à la rousse.
Ils étaient beaux et sentaient bon la tulipe ses vaillants bourrins...
Il ne manquait que son cher et tendre chevalier...bientôt elle le retrouverait!
Cependant le doute fit place aux rêves et d'un bond Maé se redressa sur sa couche, ouvrant grands les yeux!
Seigneur Liptis? Que faites vous ici? Vous êtes arrivé avec la lance de Luzi?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 10 Déc 2013 13:55 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis s'évertuait sur l'une des blessures de Maeva. S'il n'arrivait pas à la soigner la nécrose gagnerait le combat que le médecin lui livrait avec acharnement. Et ça, il ne voulait, ne pouvait l'admettre.
Il avait lavé la plaie, mit dessus divers produits susceptibles de renverser l'inévitable.
Soudain, sa patiente se redressa d'un coup mettant les nerfs du médicastre à rude épreuve.
Seigneur Liptis? Que faites vous ici? Vous êtes arrivé avec la lance de Luzi?
Sur le coup l'Arrageois ne sut que dire. La jeune femme le fixait avec une telle intensité. Et surtout elle semblait attendre une réponse de sa part. Que lui dire, elle si proche de son trépas ! Lui mentir ? Lui dire la vérité ?
Si Liptis savait guérir les corps, l'esprit et l'âme n'étaient pas de son ressort.
Dame Maeva, calmez vous ! Allongez-vous, je vous en prie.
Il aida la fière jeune femme à s'allonger de nouveau ; vérifier si ce brusque sursaut n'avait pas aggraver certaines blessures lui fit gagner un peu de temps. Mais il voyait ces yeux... Ouverts, tristes.
Non, dame Maeva. Je ne suis pas venu avec la lance de Luzi. Je suis ici... par hasard.
Le médicastre ne savait pas trop si la jeune femme comprenait ce qu'il disait mais peu importe.
Vous avez eu un léger incident. Je vous soigne.
Inutile de dire que son compagnon, tout proche d'elle était dans un aussi triste état. La pauvre avait bien assez de soucis comme cela.
Il lui épongea le front et, tout en lui parlant, entreprit de stopper quelques écoulements de sang consécutif au brusque redressement.
Maintenant reposez-vous. Vous êtes entre de bonnes mains.
Il avait vu l'angoisse du secrétaire. Mais, comme il ne pouvait lui être, dans l'immédiat, d'aucun secours il le laissa vaquer à ces obligations tandis que Robert et lui travaillaient à soigner et guérir ces corps cassés.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 10 Déc 2013 22:42 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsqu'il avait appris la terrible nouvelle du massacre, la première chose qu'Adso avait fait... Non, les premières choses qu'il avait faites étaient, dans l'ordre :
1) Se plaindre à l'Assemblée des Evêques de France que les troupes royales avaient massacré son avoué.
2) Assurer le comte d'Artois qu'il était fort courroucé de la nouvelle.
3) Songer à écrire au Roi pour se plaindre, et le tancer. Mais son attention avait été bien vite détournée par d'autres préoccupations plus prioritaires, comme éviter que la situation en Artois ne devienne encore pire.
Pour Adso, son avoué et ses compagnons étaient déjà morts, ou pas loin, et il n'y avait plus rien à faire. Adso était résigné à faire passer ces âmes par pertes et profits, et plus probablement par pertes. Sauf si avec un peu de chance, le Bayard avait la présence d'esprit de demander à ressusciter. Mais il ne fallait pas trop espérer, et le Très-Haut rajouterai une ou deux âmes sur le passif de celles qu'Adso n'aurait pas réussi à faire entrer au Paradis Solaire. N'allez pas croire que la mort de Bayard ne lui faisait rien, mais Adso n'aimait pas reconnaitre ce genre de sentiments, tout simplement.
Aussi, lorsqu'il reçut le courrier du "nainsecrétaire", se fut le branle-bas de combat (enfin, c'est une façon de parler : Adso ne se saisit pas d'une arme, sauf si l'on considère le goupillon comme une arme...). Il y avait encore une chance de grappiller des points !
Adso se fit conduire à l'infirmerie aussi vite que possible, et pénétra dans la tente qu'on lui indiqua. Regardant Liptis, il demanda à ce dernier :
Il est toujours vivant ? Il est conscient ?
Sans attendre une réponse, il attrapa Bayard par les épaules, et aurait pu le secouer d'une façon qui aurait fait hurler le médecin si seulement les lois de la mécaniques n'étaient pas en défaveur des muscles d'Adso par rapport à la masse du corps de Bayard.
Bayard ! Vous m'entendez ! On n'a pas fini de vous mettre en règle avec le Très-Haut ! Surtout, surtout n'acceptez pas le jugement du Très-Haut. Dites que vous devez redescendre sur Terre ! C'est une question de vi... de salut de votre âme ! Quand il vous demandera si vous acceptez d'être jugé maintenant, dites non ! Bayard ? Vous m'entendez ? Bayard !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 11 Déc 2013 10:01 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis tout en surveillant dame Maeva vint prendre la relève de Robert auprès de Bayard.
Son assistant avait fait du bon travail ; les plaies étaient nettoyées mais la fièvre toujours bien présente. Que pouvaient-ils faire d'autres encore à part ajouter un peu plus de souffrance en suturant les plaies ?
Robert, je pense que nous avons bien nettoyé les plaies. Je vais commencer à suturer les plaies les plus...
Le médecin s'interrompit. Monseigneur Adso venait d'entrer. Il n'était nullement surpris de la présence de l'ecclésiastique.
Le nouvel arrivant l'interrogea sur la santé du guerrier mais sans attendre vraiment de réponses. Il se dirigea vers Bayard. Et le voila qu'il essaye - en vain vue la différence de corpulence - de ramener son patient à la réalité. Liptis posa une main sur l'épaule de l'ecclésiastique...
Monseigneur, parlez moins fort voulez-vous ! Je sais que ces personnes sont vos amis mais n'allez pas les blesser plus...
Puis il ajouta...
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ceci dit, Liptis retourna voir dame Maeva laissant le religieux à son devoir.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 14 Déc 2013 09:57 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Liptis a écrit:
Vous avez eu un léger incident. Je vous soigne.
Maintenant reposez-vous. Vous êtes entre de bonnes mains.
Me reposer? Ce n'est pas quelques petites courbatures qui vont m'arrêter! Attendez je reviens!
La rousse sombra à nouveau dans un profond sommeil agité, rempli de fantômes et de merveilleux souvenirs aussi...
[Sur la plus haute tour du château d'Arras]
Le forgeron au tablier en cuir moulant grimpa sur la plus haute tour du château d'Arras, suivit de 4 nains qui portaient des stères de bois et un tapis que le CaC avait volé à un voyageur sarrasin.
Collez moi ça là les nains et allumez moi un beau feu. Et mettez moi ce fichu maïs Pluchon par dessus, que ça nous fasse une belle fumée noire....
Regardant discrètement du haut de la tour il aperçut 2 gueux qui piquait le crottin de son cheval pour en faire des briques....
Eh! Vous la bas, du balai sacs à merde, ceci est la propriété du Comté d'Artois! puis sortant son boulier, Vous devez au Comté, la somme de 254 écus et 52 deniers!
Voyant que les gueux continuait à se remplir les poches de crottin, Smurf leur jeta le boulier, puis se retournant, voyant que les nains avaient terminé le feu, il en agrippa un et le balança du haut de la tour.
Vas y, attrape les!!....
BOUM !...
Incapable! Ils s'enfuient! Relève toi !
Débandade générale parmi les 3 autres nains qui fuient la tour...
Après avoir insulté la moitié du royaume ainsi que la totalité des nains vivant sur cette terre, le forgeron se mit à jouer du tapis au dessus de la fumée, pour informer les bourrins en hollande d'un message codé.
Les bourrins parlent aux bourrins...le renard est dans le poulailler, je répète, le renard est dans le poulailler... il pleut sur Arras, les poulets ont froid, je répète, il pleut sur Arras, les poulets ont froid...
Tout content de son nouvel outil de communication, le forgeron fut rapidement prit d'un doute quand à la portée de celui ci....
Bon....c'est plat la Hollande...j'espère qu'ils le verront....tous des nains
On entendait se rapprocher des sabots ferrés, certainement la lance du papou qui arrivait pour mettre les pieds sous la table, comme le pépère l'avait prévu dans son plan!
Humm et le bambi? Suspect faut l'occire? Faut le faire cuire? Son coeur enclin à la romance et aux interrogations, n'avait plus de mordant à égorger la bébète qui semblait l'avoir adopté et tétait à présent le revers de ses braies.
Faut pas te gêner, spèce de....de...de bambi va! Elle se dégagea brusquement du rongeur de braies pour s'en aller quérir de l'eau dans le petit ruiseau qui bordait leur campement. L'animal l'y suivit et à son tour, Maé l'adopta, le portant sous le bras pour qu'il s'abreuve sans risquer de se noyer.
Assise les pieds dans l'eau, tout en regardant alentours, elle vit soudain au loin, mais très très loin, des petits signaux de fumées qu'elle avait un mal fou à déchiffrer tellement y'avait de fautes d'orthographe et de syntaxe dans le message
Elle prit note sur le dos du bambi, avec un bout de charbon de bois...
Citation:
Les bourrins parlent aux bourrins...le renard est dans le poulailler, je répète, le renard est dans le poulailler... il pleut sur Arras, les poulets ont froid, je répète, il pleut sur Arras, les poulets ont froid...
Elle entendait maintenant la voix du pépère et de Pink...ça y est! Sont enfin arrivés, vais leur montrer le message, peut-être arriveront ils à le déchiffrer!
Ohé bande de nains, lisez un peu ce que j'ai vu dans le ciel en direction de l'Artois!!!
[A Arras,toujours non loin du château]
Smurf :
Un nain déguisé en hollandais, des tulipes pleins les cheveux traversa la place à toute vitesse, suivit de prêt par le CaC, qui ne pouvant être de la partie, avait décidé de participer à sa façon à la guerre...
ASSOOOOOOOOOOOOO!!!! Reviens ici mangeur de gouda!!!!
Le nain puis le forgeron disparurent, aussi vite qu'ils étaient passé, dans les rues d'Arras, dans un tonnerre de jurons et de noms d'oiseaux concernant les gens de petites taille.
Très agitée... toujours inconsciente, Maé se trouvait à nouveau propulsée dans le temps, au moment de l'attaque du château...
Yosil :
Entrée en Bourrin.
C'est à dire sans un bruit en lançant des grappins et en se planquant dans les ombres des portes pour mieux assommer pendant que les autres crocheter les serrures.
Nooooon ce fut tout autre.
D'abord le pépère qui, fort de ses litres d'alcool dans le sang, entreprit de grimper le mur du château à main nue et cria une fois arrivé en haut. D'ailleurs, fier de sa réussite, il cria si fort qu'il réveilla la garde hollandaise.
Cette dernière, se remua et se mit en ordre de bataille.
Une première unité de 3 gardes fut envoyée arrêter YB.
En bas il fallait s'activer. Torqual, qui avait réquisitionné Aterfalco, Gollum, Hulrick, Juma et Luzi revenait d'un bosquet proche, un sourire satisfait au dessous de son il borgne.
Derrière les 5 Bourrins trainaient à l'aide de cordes la fierté du Bourrin borgne.
Entela criait : Le bélier ! Le bélier !
La lionne partit comme une furie sur le nouveau joujou de Torqualou et y pose ses fesses dessus pendant que les hommes tiraient mais fut rapidement réprimandé par Luzi.
Pendant ce temps là, Abby, Junk, Zabel, Benestar, Maé et Yosil sortaient de dessous des couvertures leurs "bijou". Ils avaient travaillé à l'élaboration et la fabrication d'une catapulte pendant les longs jours d'attente avant d'entrer dans Amsterdam. Aujourd'hui ils montraient avec fierté leur petit mangonneau, corde tendue, prêt à l'emploi.
En bas de la tour Pink suivi de Chany, Flaminia, Neid, Lokmar, Paspesly Equador et Marjorine grimpaient pour aller porter assistance à YB complètement bourré en haut de sa tour.
Mais les 8 compagnons manquaient surement de bière dans le sang car tous glissaient le long des parois de pierre et venaient s'écraser sur le sol, mais se relevaient aussitôt et retentaient leur chance.
En haut le pépère faisait tourner sa lourde épée dans le vent en faisant trembler les 3 gardes hollandais qu'il avait en face de lui.
Le tronc d'arbre découpé et travaillé sous la tutelle du maitre Torqual , arrivait enfin devant la grande et lourde porte en bois. Le borgne en chef d'orchestre ordonna qu'on enfonce la porte.
YB quant à lui avait fini par frapper l'un des 3 gardes hollandais, lassommant dun seul. Les deux autres avaient pris la fuite mais le pépère les poursuivait à présent dans les corridors du castel hollandais, larguant son épée pour plutôt leur balancer des claques derrière la tête en rigolant.
A peine excentré du plein nord, Maé , une main sur l'il, l'autre le doigt pointé vers le château semblait calculer l'angle de tir de la catapulte.
Elle grognait.
Ça va pas, ça va pas! rageait elle.
Abby qui était à côté se rapprocha et demanda pourquoi.
Ben regarde ! D'après mon doigt on vise encore à côté du château !
Maé mit sa main devant un il d' Abby et pointa du doigt le castel.
T'as vraiment l'impression qu'on est droit là ?
Abby pointa son doigt.
Ben oui regarde !Abby attrapa le poignet de Maé et pointa son doigt vers la forteresse hollandaise.
En plein dedans !
Maé sourit alors, mais oui, il suffisait de bouger son doigt un peu sur le côté et c'était bon ! Maé et Abby qui avaient réglé ce problème ensemble sautèrent de joie en chantant.
Junk arriva se plaça derrière la catapulte, fronça les sourcils et dit en regardant au loin :
Mais elle est très mal réglée cette catapulte...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 15 Déc 2013 22:23 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis a écrit:
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ils avaient besoin de son aide ? Facile à dire ! Adso avait surtout besoin qu'on ramène Bayard à la conscience, pour pouvoir lui donner ses dernières recommandations avant de rencontrer le Très-Haut. A la limite, Maéva, il s'en fichait un peu. D'après ce qu'il avait compris des tergiversations de Bayard, elle avait été baptisée à Tastevin, donc elle était déjà perdue. Hop ! directe sur la Lune qu'elle irait la Maeva. Sauf si elle se repentait, évidemment... Ce qui serait possible si elle retrouvait ses esprits !
Faites tout ce que vous pouvez pour au moins les faires revenir à eux : je ne peux pas les préparer à mourir s'ils sont inconscients !
Des prières, des prières... Bon, bon... des prières...
_________________
Liptis a écrit:
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ils avaient besoin de son aide ? Facile à dire ! Adso avait surtout besoin qu'on ramène Bayard à la conscience, pour pouvoir lui donner ses dernières recommandations avant de rencontrer le Très-Haut. A la limite, Maéva, il s'en fichait un peu. D'après ce qu'il avait compris des tergiversations de Bayard, elle avait été baptisée à Tastevin, donc elle était déjà perdue. Hop ! directe sur la Lune qu'elle irait la Maeva. Sauf si elle se repentait, évidemment... Ce qui serait possible si elle retrouvait ses esprits !
Faites tout ce que vous pouvez pour au moins les faires revenir à eux : je ne peux pas les préparer à mourir s'ils sont inconscients !
Des prières, des prières... Bon, bon... des prières...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Poussix
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 712
MessagePosté le: 16 Déc 2013 23:53 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsque le nainsecrétaire de Bayard avait écrit au Padré, celui-ci était au plus occupé à terminer une touraille avec une quantité importante de malt. Il devait terminer par l'opération du brassage mais resta à moitié énivré les 3 jours suivant lors de la fermentation. Ce n'est qu'au moment de mettre la bière en fûts qu'il s'évada à toute hâte sur son âne, prenant la direction de Calais-la-libre... ou pas.
Et dire qu'un jour cette ville était libre ! Se faire attaquer par les armées royales et se retrouver entre la vie et la mort dans une ancienne ville libre, n'est-ce pas le comble de l'ironie ? Sachant qu'un des membres du couple est baptisé par un aristotélicien séculier et que l'autre l'est par un aristotélicien régulier... Un comble, c'est un bien petit mot pour définir la situation...
Le Padré arriva près de l'infirmerie militaire et aperçu le médecin-Chef.
Vous êtes le médecin-Chef Liptis je suppose ? Il ne lui laissa pas le temps de répondre. Je suis le guide spirituel de Maéva, mon enfant de dieu. Elle m'est apparue tous les jours depuis l'accident. Je sais qu'elle hésite à suivre la lumière du Très Haut ou à continuer à se battre pour retourner auprès des siens. Vous permettez que je l'approche ? Vous me raconterez plus tard les soins que vous avez pu lui prodiguer.
Là aussi, l'abbé n'attendait pas de réponse. Il hocha la tête d'un signe d'approbation et entra dans l'infirmerie...
L'abbé chuchotait tout en s'approchant de Maéva.
Les derniers sacrements... non d'un moine ! Pas ma Maé, non, je vous en prie seigneur, pas ma Maé.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 17 Déc 2013 17:21 Sujet du message: Répondre en citant
Que ce soit à cause d'Adso ou du médecin-chef et de ses soins, la main de Bayard rejoins celle de Maé... peau qui s'effleure, doigts qui se touchent...
Main dans la main, combien de fois l'ont-ils été ? Peau contre peau, lèvre contre lèvre, regard dans regard ???
Dans les limbes, Bayard est entraîné par le courant vers la porte... soudain, alors qu'il s'en approche, quelque chose de tiède parcourt son corps éthéré et froid... peau contre peau... doigts qui se touchent...
Tout commence à trembler, à se brouiller, et petit à petit, une autre image prend la place de la porte, le visage de l'Ange aimée... ses yeux pétillants, ses cheveux de feu, son sourire désarmant et plein de malice, de promesses aussi,...
Maé !
Le chevalier s'agite sur sa couche, le corps plein de sueur, qui se réchauffe lentement... Ses lèvres gercées par le froid et la fièvre bougent lentement, malgré qu'il soit encore inconscient...
M...a...é...
Il doit lui dire comme il l'aime, lui dire qu'il n'y qu'elle qui comptera à jamais, qu'elle tout pour lui... des images de batailles refont surfaces, de chevaux, de fer et de sang, et le visage de Maé avant la bataille, triste et fermé. Il ne doit pas partir sur cette note. Non.
Soudain, tout se brouille encore avant de devenir tout noir... un vide qui le happe, et dans lequel il tombe... tombe... des voix se mélangent dans sa tête... des voix qu'il connait... Maé ? Adso ? Liptis ? Poussix ? Ne rêve-t-il pas ??? Non il ne rêve pas, il tombe... tombe...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 17 Déc 2013 22:10 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsqu'Adso se rendit compte que l'abbé était entré dans la pièce, la moutarde lui monta au nez :
Ah, vous, je vous défends de vous approcher de Bayard ! N'allez pas le contaminer maintenant avec votre... votre...
Le Frère Toque avait exigé qu'Adso ne dise plus "hérétiques" en parlant des moines de Tastevin, mais "hérissons". Mais il n'avait pas précisé par quoi remplacer "hérésie"...
Avec votre hérissonitude ! C'est pas le moment, il risque de se retrouver devant le Très-Haut d'un instant à l'autre, hors de question de faire courir le moindre risque à son âme. Restez avec votre... hérissonne, mais pas touche à Bayard ! Déjà qu'ils vivent dans le péché, et que cela va alourdir la facture de Bayard...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 18 Déc 2013 10:59 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis entendit le Monseigneur lui demander de faire le maximum pour que ses patients reviennent à eux. Il avait déjà du mal à soigner ces corps violentés et meurtris, assaillis par la fièvre et il voulait qu'il les fassent revenir à eux. Il en avait de bonnes.
Liptis, en bon croyant, savait bien qu'au crépuscule de la vie il fallait que les hommes se préparent à leur salut... Il comprenait bien la situation. Il allait répondre à l'ecclésiastique lorsqu'un nouvel arrivant se présenta. Liptis se redressa et s'avança...
L'homme - un religieux au visage connu du médicastre sans que celui-ci soit capable d'y mettre un nom - pénétra dans la petite pièce et se présenta sommairement, sans donner son nom. L'Arrageois resta sur le seuil ; décidément ces religieux se croyaient chez eux partout. Il regarda son assistant, Robert d'un air un peu dépité. Une phrase l'avait également surpris. Le nouvel arrivant avait dit : Vous me raconterez plus tard les soins que vous avez pu lui prodiguer.
En quoi cela lui était-il utile pour sauver l'âme de la jeune femme ? Il n'allait tout de même pas lui faire passer un examen afin de savoir s'il avait bien agit ou pas ? Il fronça les sourcils et quelques rides se creusèrent sur son front. Qu'est-ce que cela lui réservait encore...
Il s'aperçut que Bayard dans son délire prononçait le nom de sa bien aimée. Si la mort devait finir par les emporter, au moins partirait-ils en pensant à l'autre. Cela réchauffa un peu le coeur de l'Arrageois qui surveillait ses deux patients comme du lait sur le feu. A la moindre alerte, il devait pouvoir intervenir avec l'aide de Robert, lui aussi aux aguets.
Soudain, une scène à peine croyable... Le Monseigneur apercevant le religieux entra dans une colère, bafouillant pour trouver ses mots.
Ah, vous, je vous défends de vous approcher de Bayard ! N'allez pas le contaminer maintenant avec votre... votre...
Les deux hommes semblaient ne pas s'apprécier le moins du monde. Le Monseigneur semblait être quelqu'un d'impulsif. Ici, le médecin-chef d'Artois était le responsable et il comptait bien le rester. Il lui fallait mettre fin à toute controverse religieuse avant que la situation ne s'envenime.
D'une voix posée mais ferme il s'adressa au Monseigneur tout en regardant également le prêtre...
Monseigneur, je vous en prie... Pas d'esclandre en ce lieu. Nous sommes ici pour soigner ces gens... Vous les âmes, moi les corps. Ce n'est pas en vous disputant que nous arriveront à les sauver. Je sais que vous voulez sauver ces deux être... Et moi aussi.
Liptis hésita un instant puis se lança...
Si vous ne pouvez vous occupez d'eux sans vous crier dessus et ainsi perturber mes patients... Je vous fais mettre dehors de cette infirmerie. Je veux tout faire pour les sauver, et je sais que vous aussi. Laissez moi travailler et je ferais tout pour que vous puissiez oeuvrer comme il se doit.
Voila, la menace était tombée. Il redoutait un peu la réactions des religieux mais bon... Ce qui était fait était fait. Pour ce donner un peu plus de constance, Liptis s'approcha de Bayard, lui épongea le front, lui fit boire une mixture et n'osa plus regarder les ecclésiastiques.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
La_voix_du_seigneur
Personnage secondaire
MessagePosté le: 18 Déc 2013 23:23 Sujet du message: Répondre en citant
[HRP]L'abbé Poussix étant en déplacement, c'est La_Voix_du_Seigneur qui servira d'intermédiaire. Merci de votre compréhension. [/HRP]
Et c'est alors que l'empourpré se précipita derrière le Padré et le fit sursauter. Il ne s'attendait pas à lui ici. Le pire, c'était sa voix, criarde, négative, hésitante.
Même le médecin-chef en était agacé. Le Padré ne s'occupa pas de répondre à l'archevêque qui continuait son monologue, mais il entendait quelques mots surgir ci et là...
contaminer... avec votre hérissonitude... Très-Haut... hors de question... risque à son âme... hérissonne... péché... Bayard
Bayard ?
Bayard était donc à côté, le Padré ne l'avait même pas aperçu tellement il était dans un état second. Il avait vu Maéva en entrant et pensait Bayard dans un lieu séparé. La présence de l'archevêque s'expliquait donc en ces lieux. Le Padré devrait donc le supporter autant que possible.
Merdoum ! lâcha-t-il. Il comptait aller à sa rencontre après s'être occupé de Maéva, mais ce serait bien plus difficile qu'il ne se l'était imaginé...
Occupez-vous donc de Bayard monseigneur, après tout c'est votre fidèle ! Pour ma part, j'ai une croyante qui est entrée dans le rang des fidèles aristotéliciens le 27 mars de l'an de grâce MCDLX. Vous ne pouvez vous approchez d'elle, je le sais, c'est une hérissonne selon vous... Et puis vous déranger le médecin-chef, calmez-vous donc.
Le Padré espérait avoir la paix pendant quelques minutes, mais il savait que les râles de l'archevêque étaient de coutume et qu'il ne pourrait s'empêcher de continuer.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 19 Déc 2013 08:52 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Maé continuais de glisser dans son passé... Juillet 1454
Smurf :
Une voix se faite entendre derrière au loin derrière la porte.... d'un coup, la porte de l'infirmerie s'ouvre d'un coup sec et vient cogner dans un infirmier qui trainait par là. Smurf avait ouvert la porte d'un grand coup de tête, son épée dans une main, bouclier dans l'autre.
Ils sont là!!! Ils sont enfin arrivés les enfoirés !!! Tous aux remparts !!! Ca va saigner !!!
Smurf s'était préparé sur le chemin en passant avant près du corps de la voyageuse qu'il avait tué hier, faute d'en avoir tué aujourd'hui...Il lui vait arraché un bras pour se barbouiller le visage de son sang. Le forgeron avait les yeux qui pétillaient, heureux d'annoncer à ses amis et surtout à ceux de la 3eme lance qu'ils allaient enfin pouvoir se battre contre de vraies soldats.
Je vais chercher Torqual, Neid et Chipou, ils doivent encore etre en taverne ses alcolos, à tout de suite sur les remparts!
Smurf repartit aussitôt en piétinant l'infirmier, courant sur le petit chemin de terre en soulevant un grand nuage de fumée à chaque enjambée. Smurf hurlait des insanités concernant la profession des mères des Orléannais qu'il croisait, fendant l'air de sa lame pour se dégourdir le bras.
Maé :
Abasourdie par les propos de Smurf, Mae dévalait les escaliers à toute vitesse à sa suite, prenant la direction des remparts pour voir de ses yeux.
Des armées étaient en mouvement, c'était comme un fleuve de fer qui coulait dans la vallée, emportant dans son flot une multitude de lances, d'armes d'hast, de penons et de bannières. On n'en voyait pas la fin.
-Ils vont s'amasser dans la plaine en contrebas des remparts, s'ils n'en bougent plus, pour sûr qu'il faudra les assaillir cette nuit!
Cette armée semblait fière, sûre de ses chefs. Tout comme celle qu'ils avaient dégommé quelques semaines auparavant.
Mae sentait l'excitation monter en elle, elle crevait d'envie de prendre les armes, là tout de suite! Donner l'assaut, leur rentrer dans le lard, en regardant les siens, elle sentait bien qu'eux aussi trépignaient d'impatience.
-Ils sont combien? Trois mille chevaliers et écuyers montés, des musiciens à cheval également?
Les musiciens tapaient sur des tambours et soufflaient dans de grandes trompêtes, pensant en cela impressionner les soldats venus en masse pour assister à leur arrivée. Mais quelle que fût la puissance de cette musique, elle ne pouvait couvrir l'immense cliquètement des armes, des harnois d'hommes et des lormeries, et les hennissements des chevaux impatients de monter à l'assaut.
La plupart des seigneurs trottinaient en avant. Puis marchaient les arbalétriers, courbés sous le poids de leur arc, de leur carquois et de leur grand pavois.
Ensuite, dans le brasillement de leurs armes et coiffes de fer, s'en venaient les piétons aux dos et aux épaules ferrés, les uns fiers, les autres soucieux, le teint vif, sans doute, d'avoir avalé moult pintes de vin pour se donner du courage.
Mae s'usait la vue à les considérer. Quand donc cette multitude à la fois diverse et homogène passerait-elle à l'action? Vers quels lieux porterait-elle sa fureur?
Bousculant Torqual et Smurf du coude...
-Quel plaisir vous aurez à tailler là-dedans!..Vois comme ils sont coude à coude!...Il faut ses aises à qui veut bien se battre... On dirait des moutons..hein Torq?...sauf qu'ils ne bêlent pas! Mais ça viendra...Je vous fais confiance!
Partons, laissons-les claironner et fanfaronner, cette nuit ils déchanteront!
Venez...venez tous, allons boire à cette bataille mémorable que vous allez livrer, ne nous laissons pas impressionner, vous êtes la meilleure armée que les temps ont comté, ce n'est pas leur ferraille et la soie de leurs étendards qui vous ferons trembler!
Un pour tous! Tous bourrins!
Maé !
M...a...é...
Ses doigts se resserrant sur les siens...des larmes lui vinrent aux yeux.
Bayard!
Où se perdait-elle? Pourquoi ne voyait-elle plus son beau visage, ses yeux amoureux et ses petits frisous blonds qui la caressaient lorsqu'ils s'aimaient...
Elle ne savait plus où elle était, mais s'accrochait comme une diablesse à la vie dans l'espoir d'un dernier baiser...d'un "au revoir".
_________________
Maeva83 Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 21 Déc 2013 06:42 Sujet du message: Répondre en citant
Le sang d'Adso ne fit qu'un tour : voilà que l'hérétique abbé de Tastevin lui donnait des ordres ! Et bien entendu, il lui donnait le mauvais rôle, comme tous les hérétiques de son espèce... "Calmez-vous", "calmez-vous"... Il lui en ficherait, du "calmez-vous" !
Mais pas question de donner satisfaction au provocateur en cédant à la colère.
Très bien, faisons comme cela, alors : vous, vous occupez de vos hérissons, et moi, des vrais aristotéliciens. Et ainsi, les vaches seront bien gardées, comme on dit.
Aucune idée de la provenance de cette expression, mais ça lui était venu comme ça. Sans doute encore un coup de l'Ether qui le mettait en communication avec le Monde des Idées...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 24 Déc 2013 10:15 Sujet du message: Répondre en citant
Il tombe, il tombe, puis soudain comme une explosion de lumière... La lumière du jour, la lumière de lampes à huile... il voit trouble... pas de ciel au-dessus de lui, mais comme une toile de tente... des visages, déformés par son esprit comateux... il entend déformé, aussi, des voix qu'il connaît, mais il n'arrive pas à assembler ses idées, comme si l'explosion de lumière avait jeté la confusion dans son esprit... il sent aussi, la douleur qui irradie dans tout son corps, des odeurs inconnues, de baumes, ou autre,... tout tourne autour de lui, tout se mélange...
Alors qu'il repart, que ses yeux se referment... il sent un contact... des doigts qui enserrent les siens... il n'a pas besoin de voir, une partie de lui SAIT que c'est elle... sa Maé... elle est là près de lui... Tout est toujours diffus, mélangé dan son esprit, mais pourtant il entend distinctement...
Maeva83 a écrit:
Bayard!
Sa voix, brisée, lointaine tout en étant proche, mais c'est bien sa voix... il ne doit pas repartir, il doit lutter. Parce qu'il doit lui dire comme il l'aime, comme elle est tout pour lui, aussi vitale que l'oxygène pour respirer, que l'eau pour vivre, elle est tout... il doit le lui dire, le lui montrer, qu'elle le lise dans ses yeux, dans son coeur...
Il veut parler, ses lèvres bougent, mais aucun son ne sortent... il est faible, il a mal, tout tourne de nouveau... mais il lutte... il ne repartira pas... il s'accroche...
le peu de force qui lui reste, il l'utilise pour lui aussi serrer la main de Maé, lui montrer qu'il est là, pour elle, comme elle est là, pour lui...
Petite pause dans le rp, je serai en retraite jusqu'au 6 janvier... merci aux LJ Liptis, Poussix et Adso pour leur complicité et leur coup de main à LJ Maé et moi... et l'année nouvelle commencera peu être par une surprise inattendue ??? Qui sait... rendez-vous en janvier et bonnes fêtes à tout le monde !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
La_voix_du_seigneur
Personnage secondaire
MessagePosté le: 24 Déc 2013 15:20 Sujet du message: Répondre en citant
Le Padré n'en croyais pas ses yeux. L'archevêque était resté humble et courtois. Aurait-il vu de la sainte bière d'abbaye ?
Très bien, faisons comme cela, alors : vous, vous occupez de vos hérissons, et moi, des vrais aristotéliciens. Et ainsi, les vaches seront bien gardées, comme on dit.
Parfait, si les vaches sont bien gardées, que demandez de plus ?
Le Padré se fichait éperdument des vaches, il préférait s'occuper des tourtereaux et il avait du travail...
Il garda alors une voix calme et paisible, pleine de foi et d'amour.
Bien, nous allons commencer ! Le Padré sorti de sa bure une fiole de bière d'abbaye bénite et en humecta avec quelques gouttes les lèvres de Maé. Il prononça ensuite ses quelques mots :
Toi, Maéva, tu es entrée dans la communauté des fidèles aristotéliciens. Tu fais partie de l'église aristotélicienne régulière et en cela, tu es une fille du Très Haut. Celui-ci se doit de veiller sur toi et sur ton âme. Personne ne peut t'enlever cela, même pas l'église aristotélicienne séculière de Rome.
Le Padré versa enfin une bonne gorgée de bière bénite.
Puisse ce nectar divin t'apporter la force nécessaire pour combattre et affronter les obstacles dans le monde des songes. Que la puissance de la Sainte Boulasse te permette de chasser les démons et d'ouvrir les yeux face à ce rêve que tu entreprends depuis des jours, car la vérité ma fille, c'est que tu es en vie et que ton âme se doit de réintégrer ton corps ici bas. La douleur physique ne doit pas t'effrayer car il y a des remèdes à cela. Quant à la douleur psychique, elle se guérira par l'absolution de tes péchés.
Le Padré sorti une branche de buis qu'il fit brûler dans un encensoir disposé près de la mourante. Une fumée blanche et épaisse se répendit tout autour...
Aristote, je te demande en cet instant précis de soutenir Maéva, fidèle parmi les fidèles. Apaise ses souffrances, calme son esprit, guide son âme afin de retrouver son corps. Et dans ta bonté divine, pardonnes-lui ses péchés car l'homme se doit de faire des erreurs afin de les comprendre et ensuite d'avancer dans le droit chemin.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 06 Jan 2014 07:15 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Lorsqu'elle sentit la Tastevine emplir sa bouche elle pensa à fermer les yeux très fort pour pas que ça pique.
Poussix l'immergeait dans un tonneau de bonne bière bien fraîche et prononçait le sacrement.
Elle ne pouvait voir Chany, sa sur de sang qu'elle avait choisi pour marraine et Bayard qui s'était proposé d'être son parrain pour partager avec elle ce grand moment.
Tous deux se tenaient derrière le Padré et ses moines affairés à la baptiser.
L'effet fut immédiat.
Le bienfait du baptême et de la Tastevine diffusèrent en elle. Elle était apaisée et sereine, elle se sentait l'âme presque pure.
Lorsque le doux liquide descendit le long de sa gorge et que la voix de Poussix emplit ses oreilles, Maé ouvrit enfin les yeux.
Elle ne pouvait bouger la tête sur le moment et ne comprit pas tout de suite ce qui se passait lorsqu'elle voyait la tête d'Adso et entendait la voix de Poussix.
Le Très-Haut s'était-il trompé d'étage? Était-elle morte au mauvais endroit? Pourquoi Adso la regardait-il avec des yeux d'inquisiteur?
Cherchant réponse à ses questions, ses yeux roulèrent dans tous les sens affolés, jusqu'à ce que le regard du Padré croise enfin le sien et qu'il pose une main sur la sienne...
Oh mon père! Vous êtes là! J'ai cru un moment que les carottes étaient cuites!
Merci, grand Dieu, merci d'être là!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 08:20 Sujet du message: Répondre en citant
Il lutte pour ne pas repartir... c'est difficile, la tête tourne... mais soudain un son et une odeur l'aide à rester conscient... l'odeur de la Tastevine, et la voix de Maé.
Se concentrant sur le son de sa voix, il s'accroche pour reprendre conscience. Tout est encore trouble, mais il distingue des personnes autour de lui... il a d'abord du mal à les reconnaître, mais petit à petit, il reprend la main sur sa conscience, et sur ce qui l'entoure... il reconnaît le médecin-chef, Liptis, le profil d'Adso... mais ne pouvant tourner la tête, cette effort lui ferait reperdre conscience, il ne voit pas Maé... pourtant il l'a entendu, il en est sûr, elle n'est donc pas loin...
Il fallait qu'il le dise... si jamais il mourrait, là... on disait toujours que les gens gravement malades ou blessés ont un regain de conscience, une impression d'aller mieux, juste avant de mourir... si jamais il devait mourir, il fallait qu'elle sache... qu'importe les autres qui étaient autour...
Il se concentre, concentre toute les forces qui lui restent, pour pouvoir parler.
M... Maé... Maé... Je... je t'aime ! Plus que tout... plus que ma... propre vie... tu es tout... tout pour moi... jamais je n'ai... aimé une autre... et jamais je n'en aimerai... c'est toi... uniquement toi... personne... personne d'autre ne... ne partagera ma vie... je... je t'aime...
Il n'a pas parlé fort, mais ce fut plus qu'un murmure... pourtant cet effort lui a coûté beaucoup... il retombe dans un état de semi-conscience... pourvu qu'elle ait entendu...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 11:06 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Cette main se resserrant sur la sienne, ce n'était pas celle du padré, c'était celle de son Bayard. Rêvait-elle encore où était-ce bien lui qui lui faisait la plus belle déclaration d'amour?
C'était bien sa voix, même faible et chevrotante elle la reconnaissait, son cur n'en doutait plus, ses doigts se resserraient sur les siens. Ils vivaient tous les deux!
Les yeux emplis de larmes elle le regardait et le voyait couché tout près d'elle, agrippé à sa main.
Je t'aime Bayard, je t'aime mon beau chevalier, accroche toi mon amour, on va s'en sortir! Pas question d'en rester là! Je n'ai pas dit mon dernier mot Bayard, et je ne vous laisserai pas partir sans vous avoir dit oui pour la vie où pour la mort!
Maé se tourna vers le père Poussix et Monseigneur Adso, les yeux suppliants...
Mariez nous sans tarder, je vous en supplie, le Très-Haut décidera pour le reste!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 16:57 Sujet du message: Répondre en citant
Un électrochoc. C'est ce que créèrent les mots de Maé dans le corps de Bayard. Ils entrent par son oreille... transformés en ondes électro-chimiques ils arrivent au cerveau, explosent en un feu d'artifice qui rayonne dans tout son corps...
L'adrénaline dope sa conscience, il comprend la portée de ses mots, son coeur bat plus vite, il acquiesce...
Oui ! Si... si nous devions mourir... que ce soit... unis ! Mariez- nous... maintenant... pour la vie ou... la mort... mais pour toujours...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 09 Jan 2014 21:39 Sujet du message: Répondre en citant
Adso observa du coin de l'oeil les simagrées de l'abbé de Tastevin, à la fois fasciné par la curiosité vis-à-vis de ces obscures pratiques hérétiques, mais aussi inquiet qu'elles puissent le contaminer au cas où il ne serait pas tenu suffisamment éloigné de ces incantations magiques...
Alors qu'il se demandait ce qu'il allait pouvoir bien faire, à son tour, pour donner l'impression qu'il faisait quelque chose pour Bayard, ne voilà-t-il pas que les deux tourtereaux se mirent à tenir des propos à vous faire frissonner un Grand-Maître de la Fierté Célibataire ? Avec horreur, Adso comprit que Maé voulait être mariée à Bayard, là, maintenant...
Adso se tourna vers Liptis et l'agrippa en le secouant :
Docteur ! Faites quelque chose ! Vous voyez bien qu'ils délirent ! Donnez-leur quelque chose pour faire tomber leur fièvre !
Non mais vraiment... Marier une hérétique avec un aristotélicien... Ce qu'il ne fallait pas entendre... Les français avaient sûrement frappé trop fort sur la tête de ces deux malheureux...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Jan 2014 08:25 Sujet du message: Répondre en citant
La voix d'Adso lui parvint comme ouatée. Mais il en comprenait bien tous le sens. La réaction de l'archevêque ne l'étonnait pas, il avait toujours eu un problème avec les mariages.
Malgré la pâleur de ses traits, et de la sueur coulant sur son front, le chevalier darda néanmoins ses yeux bleus aciers sur ceux de l'archevêque. Et ses yeux ne cillaient pas...
Non ! Si... si mon corps est... brisé... je reste... sain d'esprit. Adso, s'il vous plaît... ne refusez... pas... les dernières... volontés... d'un... mourant...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 11 Jan 2014 10:27 Sujet du message: Répondre en citant
Elle avait apprit la nouvelle sur son lit dhôpital.
Etant presque guérie , elle décida de se rendre sur place , hors de question de laisser sa soeur de lait , sa filleule adorée et le bayou seuls la bas ;
Bien qu Alexandre marmonnait que se n était pas prudent , elle monta en selle
ou tu viens avec moi ou j y vais seule !
Elle partit sans attendre la réponse de l homme qui la rattrapa bien vite et ils filèrent ainsi jusqu a Calais
Elle se renseigna sur le lieu où étaient les zamoureux et y entra
Un regard autour d'elle
Ils sont là! elle se dirigea vers le couple
Se penchant sur Maé
Maé ...ma petite soeur , ma petite Maé , je suis la , bats toi ma chérie je t en prie
elle l embrassa sur le front et passa a Bayou
se penchant à l'oreille de celui-ci
allez le petit flamand rose , faut te battre hein , tu vas me la marier ma fillote t inquiète
Elle salua enfin Poussin par une tarte pelle , Adso d un signe de tête et le doc par une bisouille
alors doc , quelles sont leurs chances ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 11 Jan 2014 19:07 Sujet du message: Répondre en citant
Mais qu'est-ce qu'il lui faisait, le Bayard ? A l'article de la mort, comme il le faisait remarquer, et il insistait pour se marier avec une hérétique ? Pourquoi Adso était-il toujours la seule personne saine d'esprit à des lieues à la ronde ?
Ecoutez, Bayard, vous n'êtes pas dans votre état normal, faites-moi confiance, je sais ce que je dis. Si vous allez mourir, vous devez vous préoccuper de l'état de votre âme. Vous préparer à comparaître devant le Très-Haut pour le jugement qui déterminera votre entrée ou non au Paradis. Alors, vous unir avec une... (regard vers le Père Poussix; maudit accord, maudit duel...) une hérissonne, ce n'est vraiment pas la meilleure chose à faire en un tel moment.
De toute façon, c'est impossible, et totalement interdit par le droit canon. Vous devez tous les deux être aristotéliciens pour que je puisse procéder au ma... au mari... Bref, c'est impossible.
Elle, si elle ne se convertit pas avant sa mort, elle va se retrouver tout droit dans l'Enfer Lunaire, croyez-moi. Et ce n'est vraiment pas un endroit où on a envie de passer le reste de l'éternité, je vous assure. Ne m'obligez pas à vous lire le livre de l'Eclipse pour vous le prouver, ce n'est vraiment pas réjouissant, comme lecture, surtout en ces circonstances. Mais si vous ne voulez pas vous y retrouver aussi, il faut vous tenir éloigné de tout ce qui a trait à cette... hérissonitude.
Et voilà maintenant la goutte d'eau qui faisait déborder le vase : la Chany qui débarquait... Evidemment, elle allait encore prendre le parti de ceux de Tastevin, comme d'habitude ! Et tenter de démontrer par des raisonnement bancals que 1+1 faisait 3...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 11 Jan 2014 20:12 Sujet du message: Répondre en citant
La brune entendit le "discours" d' Adso
Elle se retourna sur lui , lui lançant une regard noir que même l'enfer à côté était plus doux.
D'une voix calme mais ferme
écoutez moi bien Monseigneur, faites comme il vous semble bon , arrangez vous comme vous voulez avec le père abbé MAIS si jamais il arrive malheur à ces deux là sans qu'ils ne soient mariés aussi vrai que je suis née en haillon , je vous étriperez et vous pendrez avec vos tripes en place d'Arras
non , elle ne laisserait pas querelle de cureton empêchez sa soeur et le gentil Bayou quitter ce monde s'en être unis.
La colère grondait en elle
Vous êtes ici deux hommes de Dieu, Dieu se fout pas mal de savoir d'ou vienne ses enfants si ceux le prient avec foy , trouvez une solution !
Laissant là les deux hommes d'église , elle rejoignit Maéva
ne t inquiète pas ma jolie , tu vas l épouser ton chevalier mais pour ca faut que tu reste près de nous hein!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 11 Jan 2014 21:15 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis, après l'arrivée des ecclésiastiques, s'était mis de côté, près de ses ustensiles. Avec Robert, il se tenait prêt à fondre sur ses patients et à expulser les religieux s'il venait à constater une dégradation de l'état de ses malades.
C'est alors que Bayard et Maeva s'agitèrent un peu plus. Il s'approcha ; il sentait la tension s'installer peu à peu de nouveau.
Soudain, le Monseigneur le prit par le col et le secoua... Quelle mauvaise habitude que cela.
Monseigneur, je vous en prie... Calmez vous...
Il regarda chacun de ses patients... C'est alors qu'une nouvelle personne entra... Chany, à peine remise d'aplomb... Le médecin leva vers elle des yeux sévères mais ne dit rien. Ce n'était nullement le moment.
alors doc , quelles sont leurs chances ?
Il la regarda de nouveau... Que dire... Chany... Bayard et Maeva sont très gravement atteint. Puis s'adressant aussi aux religieux, la voix grave...
Je pense qu'il serait bon de leur donner les derniers sacrements ; je ne sais si je peux faire plus pour eux. J'ai fais le maximum. Monseigneur, mon Père, je vous les confie si vous me promettez de ne pas parler trop fort ni de vous énerver.
Il épongea les fronts, prit le pouls des deux blessés, les regarda avec la tristesse de ne pouvoir faire mieux. Puis il se retira non loin, laissant chacun à son oeuvre.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 13 Jan 2014 07:08 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Lorsque Liptis épongea son front elle le regarda plein de gratitude et dans un souffle le remercia.
Seigneur Liptis, sauvez le, je vous en conjure, plus que n'importe qui, il le mérite!
Puis la rousse se tourna vers Chany, les yeux embués, la voix chevrotante...
Ma douce Chany, comme je suis heureuse que tu sois là! Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi!
Aujourd'hui est un grand jour tu sais, j'aurais aimé que tous mes Bourrins soient là pour leur faire mes adieux, si je n'en ai plus la force tu leur diras combien je les aime, combien ils comptent pour moi et combien j'aurais aimé les revoir tous, unis et forts autour de nous.
Ses forces la quittaient, et ses mots de moins en moins audibles perdaient de leur sens par moment, mais agrippée au bras de sa sur, Maé lui faisait part de ses dernières volontés.
Liptis a fait ce qu'il pouvait, il nous remet maintenant entre les mains du très haut, ça sent le boudin Chany, et si Monseigneur Adso ne consent pas à nous unir maintenant, avec le Padré, je le maudirai et viendrai le hanter jusqu'à la fin de ses jours.
Je retrouverai le pépère, Moumoune, Yoyo, Torq et les autres et je jure que je ferai de sa vie un enfer sur terre et qu'on lui mettra la misère jusqu'à ce qu'il dessèche comme du liseron brûlé par un feu de broussaille!
Chany! Une dernière chose! Fais venir tous les Bourrins ici, qu'ils fassent pression sur le cureton et qu'ils soient présents tous pour nos noces et pour nos adieux!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 13 Jan 2014 08:03 Sujet du message: Répondre en citant
Les yeux plongés dans ceux de Maéva
tutututut...tu ne vas pas nous quitter , ni toi ni Bayou , je vous l interdis et tu sais qu'on doit toujours obéir à sa marraine hein! elle tentait de garder son sang froid mais n'en menait pas large après les paroles de Liptis.
Ne t inquiète pas du curé , on va trouver une solution , tout ce dont à quoi tu dois penser c est a te reposer et a guérir, je vais faire prévenir les bourrins
Elle embrassa une nouvelle fois le front de sa soeur de lait
dors ma belle je veille!
Elle fit un signe a Alexandre et lui chuchota quelques mots. Celui-ci partis de suite
_________________
_________________
La renaissance du Domaine de Lières
Malignia Même si Bayard et Mae ne lui avaient rien demander Malignia passait régulièrement au Domaine ...... Histoire de voir si tout allé bien , si les flamanDS roses n'étaient pas revenus tout casser , si le bambi et son amoureuse allaient bien et si les nains se pochtronner bien la tronche .....
Bref un petit tour la bas ... ça la sortait de la mairie lui occuper l esprit et lui dégourdissait les jambes et puis il lui fallait bien l avouer son parrain et sa flamboyante amoureuse lui manquait un peu beaucoup ... en espérant qu ils reviennent bientôt de leurs retraites spirituelles _________________
Chevalier_bayard Après ces semaines de retraite, il était bien temps de reprendre en main les nains du château... Heureusement que Malignia était passée, Bayard se dit qu'avec Maé ils devraient l'inviter pour la remercier.
Mais quatre semaines au monastère c'est long. Les nains avaient laisser les cygnes et autres plantes aquatiques prendre possession des douves, ils avaient plus rien creuser du nouvel étang pour y construire le bateau-pour-Maé, ils avaient pas tondu la plouse, ni nettoyer le château, ni aérer les pièces...
Bref, en bon nains, ils avaient bu et cuvé pendant quatre semaines. Il était temps qu'un peu de discipline refasse bouger leurs corps tout mous et leurs bedaines remplie de bière.Alors les nains ! Encore en train de rien faire ! Bande de feignasses ! Au boulot ! Je botte le cul au moindre nain que je vois assis !
Oh non, le Braillard est de retour !
Il m'avait presque manqué à moi !
Fayot !Affolés, et parce qu'un coup de pied armuré au fondement ça fait vraiment pas du bien, les nains coururent en tout sens, qui à sa pelle, qui à ses outils de jardinage, qui à ses balais...
Ainsi, en cette fin d'été, la vie allait reprendre son cours normal au domaine de Maé et Bayard... _________________
Maeva83 Interlude poétique...Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l'onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours
Et qui toujours gronde,
Quoiqu'un son plus clair
Parfois l'interrompe... -
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Comme il pleut ce soir !
N'est-ce pas, mon hôte ?
Là-bas, à la côte,
Le ciel est bien noir,
La mer est bien haute !
On dirait l'hiver ;
Parfois on s'y trompe... -
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Oh ! marins perdus !
Au loin, dans cette ombre
Sur la nef qui sombre,
Que de bras tendus
Vers la terre sombre !
Pas d'ancre de fer
Que le flot ne rompe. -
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
Nochers imprudents !
Le vent dans la voile
Déchire la toile
Comme avec les dents !
Là-haut pas d'étoile !
L'un lutte avec l'air,
L'autre est à la pompe. -
Le vent de la mer
Souffle dans sa trompe.
V. Hugo _________________
Maeva83 Pendant que Bayard organisait son esprit et prenait les mesures de l'étang, calculant les mètres cubes de terre à déblayer, les dizaines de nains frais à recruter, les tonnes de matériel à acheter, les canons, boulets, et autres armureries à ferronner, Maé s'éclipsa un instant, pour aller chercher les arguments qui le feraient plier définitivement...
C'est toute équipée en corsaire de la tête aux pieds qu'elle resurgit derrière son beau chevalier, un bandeau dans les mains et une tête de mort sous le bras....Attachant le bandeau noir sur la tête de son chevalier, la rousse s'esclaffa!Bigre ce que vous êtes sexy en pirate! C'est sans plus tarder qu'il nous faut nous mettre à l'oeuvre mon ange! Hummm j'ai bien quelques petites bricoles à fignoler sur vos vêtements de pirates mon coeur, venez donc avec moi!Faisant claquer son fouet pour éloigner les nains, elle tirait Bayard par la main pour le conduire de toute urgence à l'intérieur et à l'abris des regards indiscrets.Humm imaginez les boulets de canon que nous lancerions sur Ponthieu histoire de se faire la main héhé! Après tout, c'est notre voisin le plus proche et une cible idéale pour sentraîner! Brrrr j'en frétille déjà rien qu'en y pensant, vite vite mon ange, hâtons nous, y'a urgence! _________________
Chevalier_bayard Arf vi mon Ange... qu'est ce qu'on a été sabotagé durant ce voyage ! Luzi qui quitte la Bretagne sans moi, puis moi qui quitte Péronne sans vous dans la charrette... pfff... cro cro dur quand vous êtes loin de moi... Mmmm alors que j'aime tant vous sentir dans mes bras ! Il tournoye avec elle dans ses brasEt regardez, le château est repeint de neuf, il est rejointoyé, colmaté, sans mauvaises herbes et avec un étang en plus ! Pour se promener en barque dessus, c'est tellement romantique... enfin... après la saison des amours, parce que là il s'y passe de drôle de choses entre Mouillette et une flamand rose...
Par contre paraît qu'il faut remettre du boxon dans Cambrai pour réveiller tout le monde ! _________________
Maeva83 Ses yeux devinrent tous ronds lorsqu'elle vit l'étang...
Oh mon ange! C'était donc ça la bonne surprise qui m'attendait? Un étang et un domaine refait à neuf, c'est merveilleux!
Dites, je me disais, ne croyez vous pas qu'une promenade en caraque de guerre où en Nave de combat serait plus romantique que sur une barque? Ça aurait un peu plus de classe sur un si bel étang, non? Qu'en pensez-vous?Je nous voit déjà sur le pont, où mieux, vous au guidon et moi perchée tout en haut du grand mât, la tête en bas, scrutant les nains pour voir s'ils font bien leur boulot et surveillant notre bambi et mouillette, l'air de rien, comme des parents normaux et tout à fait responsables
Oh mon aimé, comme la vie semble si douce et si paisible à vos côtés! _________________
Chevalier_bayard Heu... une promenade en caraque de guerre où en Nave de combat ? Bigre, il faudra que j'agrandisse l'étang !!! Bayard commença à calculer dans sa tête les dimensions d'une caraque ou d'une nave, le cubage de terre à creuser pour agrandir l'étang, les litres d'eau que le nain devront prendre en bouche à la rivière puis recracher dans l'étang (bah vi, si vous croyez qu'ils vont creuser un second canal, après celui des douves ils s'embourgeoisent nos nains, ils s'embourgeoisent et refusent de creuser ! Et ne leur demandez pas d'utiliser un sceau pour transférer l'eau, ils mettent le sceau sur la tête et continue à le faire avec leur bouche... ^^)...
Mais soudain, dans sa pensée, une image vint bousculer tous les calculs, tous les nains, tous les étangs... un bateau avec à son bord Maé habillée en corsaire... hu hu hu... ce qu'elle était sexy en corsaire... une légère goutte de bavouille aux lèvres, il oublia ses calculs et l'idée de parents normaux...Mon Amour, il faut vraiment qu'on se mette à construire ou achetez notre bateau, z'avez raison... on fera même le tour du monde... habillés en corsaire... hu hu hu... _________________
Chevalier_bayard Bayard admirait le château flambant neuf... y'a pas à dire, mais quand il s'agissait de travailler, c'était pas des manchots ces nains. Sauf Pingouin. Un nain qui a perdu un bras lors d'une rixe. Mais c'est une autre histoire...
Il admirait donc le travail, lorsque le nain garde sonna du cor... avec une énergie que Bayard ne lui connaissait pas... D'ailleurs les nains face à lui, avec qui il parlait des dernières finitions, ne bougeaient plus, bouche bée...
Le chevalier se retourne, et luis aussi reste figé... touché par la beauté du spectacle qui s'offre à lui...
Maé est de retour au domaine. Belle. Plus que ça encore. Resplendissante. Ses cheveux de feu qui tombe en cascade autour de son si joli visage, ses petites mèches accroche-coeur, qui accrochent bien plus que son coeur, ses superbes épaules, sa magnifique robe rose et le bouquet assorti...
... comme quoi le rose, c'est pas si mal que ça, hein ! ...
Elle est resplendissante, il plonge dans ses yeux et reste un peu comme ça, la bouche entr'ouverte, ému par tant de beauté... _________________
Maeva83 La rose...heuu...la rousse lui fit son plus beau sourire lorsqu'elle vit qu'il n'était pas indifférent à ses nouveaux atours.
Elle restait à son tour bêtement figée, les yeux écarquillés, le cur palpitant lorsque ses yeux plongèrent dans les siens comme au premier jour de leur rencontre.
Il était là, debout, si grand, si beau, si fort et si irrésistible qu'elle finit par courir au devant de lui, et lui sauta dans les bras. Vous m'avez tant manqué mon bel amour! Huit jours que nous ne nous sommes vus! J'ai cru mourir si loin de vous! _________________
Maeva83 Après avoir attendu Will et Izé à Péronne, et ne les voyant pas venir, Maé s'était décidée à prendre la route seule. Elle n'en pouvait plus d'attendre, et son Bayard lui manquait terriblement.
La nature était en éveille et il était plaisant de chevaucher par delà la campagne artésienne.
A mi-chemin, un pigeon rose plongea droit sur elle, et lui remit un message, rose lui aussi...Citation:De drôles de bébètes roses ont envahi le domaine. Stop! Le grand moment est arrivé. Stop!
Vous allez à compter de ce jour voir la vie en rose. Stop!
Bayard vous réserve une merveilleuse surprise. Stop!
Signé Harry, un ami qui vous veut du bien. Stop!
La rousse lâcha le billet en sesclaffant...
Hannnnnnnnnnnnnnnnnnnnn!
Elle sautillait sur place, certaine de savoir quelle serait la surprise de Bayard, et heureuse bien sûr de voir très prochainement la vie en rose à ses côtés.
D'ailleurs une petite idée germait dans son esprit et elle même lui ferait une surprise comme ça au premier coup d'oeil, il saurait qu'elle avait bien reçu son message...
Une petite halte à Cambrai serait nécessaire pour se transformer et il suffirait de deux où trois petites heures pour que tout soit parfait!
A la mi- journée, Maé faisant enfin son entrée dans le domaine, annoncée par le nain de garde...
_________________
--Malignia_
Pourtant Parrain tu es si beau en rose .... franchement cela te va à merveille au teint
dit la taquine en rigolant
Je pense pas qu'ils te feront des ufs roses ....enfin es oeufs normaux surement et des bébés étranges peut être ... creuser un étang c est pas bête ça le FlamanDT Rose sera content et même peut être que les autres reviendront pour une visite de temps en temps qui sait ?
Trouvez lui un nom à ce bestiaux aussi .....
Chevalier_bayard Petit à petit, pluie après pluie (vive le printemps !), repeintement après repeintement (vi, je sais ce mot existe pas, mais ça fait bien dans la phrase !), Cambrai et les domaines y attenants devenaient de moins en moins rose...
Ce fut le cas au château aussi, où Bayard fit travailler les nains d'arrache-pied... bah vi, les nains... 'tendez, y z'ont rien foutus pendant des mois, sinon se faire attacher par des flamandts rose, pour encore rien faire le cul par terre... faut pas rigoler quand même !
Les nains donc travaillaient d'arrache-pied à repeindre le bâtiment, à rejointoyer là où il fallait rejointoyer, à colmater les brèches là où il fallait colmater les brèches, à couper les mauvaises herbes là où il fallait couper les mauvaises herbes, et à empêcher Mouillette et la flamandts rose de batifoler ensemble (re-vive le printemps !) pour éviter le risque des oeufs roses. On ferait des expériences plus tard sur les bestiaux, hé hé...
Avec le soleil d'avril qui éclairait et réchauffait le domaine, sans armure et quelques taches de plâtras sur les bras et les jambes (pas qu'il avait travaillé, mais botter le cul des nains, ça salit aussi), Bayard contemplait le domaine et le château qui reprenaient vie et allure... Hé hé, à son retour de Péronne, Maé aurait une belle surprise : le château et le domaine quasi flambants neufs (et sans aucune touche de rose) ! _________________
Chevalier_bayard Être ainsi en rose lui chauffait un peu les sens (et gare à celui qui dit que cela lui va bien ! ^^), il n'entendit donc pas sa future filleule arriver... --Malignia_ a écrit:
" Mes félicitations Monsieur mon parrain ... vous avez brillamment passé la séance de bizutage ....
- Bisous quoi ??? Ah non je refuse de les bisouter en plus !
- Nan elle parlait de bizUtage le Braillard. Bon ça va les volatiles se cassent... pffff heureusement que j'étais là !
- Quoi ! Mais t'en a pas fait une pelle pour le domaine ! Feignasse !
* PAF! *
- Bien fait ! Je lui avais dit chevalier ! Et que le rose vous va bien !
*Re - PAF ! *
--Malignia_ a écrit:
" Heuu oui parrain ... ton bestiaux à plume là ... c est une demoiselle d'ailleurs ... elle est tombée en amour d'un de mes amis flamanDT Rose donc je crois que celui la je vais être obligé de vous le laisser ... J'ai peur qu elle nous fasse une déprime ta bestiole et le flamanDT aussi ... d'ailleurs si u jour ils font des petits gardes moi en un .... ça doit être marrant à voir un truc pareils ... "
Gné, comment ? En plus y font des croisements illicites sur notre domaine ??? Heu tu crois qu'il faut leur faire un étang, Malignia ? Des autruches roses, ça pourrait devenir lucratif comme commerce ça, non ?
...
Par contre, s'ils me font des oeufs roses... je pique une gueulante ! ^^
Y'en a marre du rose !!!
_________________
--Malignia_
Alors ça !!!! il l'avait fait ..... une armure rose ..... bon d'accord pas fushia mais rose quand même ........Jolie armure ...... pas de doute ça avait de la goule et ça ferait sensation sur les champs de bataille ..... un géant rose ( un concept moi je vous dis ^^ ) qui déboule en hurlant " un Pour tous ... et tous bourrin" ça avait de quoi vous foutre la pus belle trouille de votre vie .....
Sortant de nul part ( l un des avantages d'être un petit bouchon c'est qu'on se planque n'importe où ^^ ) Malignia salua l'audace de son futur parrain par un grand éclat de rire .... affectueux
" Mes félicitations Monsieur mon parrain ... vous avez brillamment passé la séance de bizutage ....
Allez les FlamanDTs Roses il a fait tout ce que vous vouliez .... il a osé alors maintenant on s'envole on reprend sa route .....Il a prouvé qu il en était non ? "
oui mais l est po rose foncé
oui mais c est rose
rose délavé oui
mais rose
foutez lui la paix
on décolle
par contre on laisse le traite ici ... celui qu a pactisé avec l'autre piaf à grandes pattes et grands yeux lui on l'amène pas
Regardant la scène Malignia fit la grimace
" Heuu oui parrain ... ton bestiaux à plume là ... c est une demoiselle d'ailleurs ... elle est tombée en amour d'un de mes amis flamanDT Rose donc je crois que celui la je vais être obligé de vous le laisser ... J'ai peur qu elle nous fasse une déprime ta bestiole et le flamanDT aussi ... d'ailleurs si u jour ils font des petits gardes moi en un .... ça doit être marrant à voir un truc pareils ... "
Chevalier_bayard En rentrant à Cambrai, Bayard avait trouvé le corps encore agité de soubresauts de son nainsecrétaire, une bave rosée aux lèvres... Il articulait encore des sons incompréhensibles... "RoSe... rOsE... R0sE... rOSe..."
Le chevalier tomba sur un messager en entrant dans le village (un peu feignant le messager me direz-vous, vu qu'il n'a pas quitté Cambrai, mais que voulez-vous les messagers ne sont plus ce qu'ils étaient ) qui lui remit un message de feu le nainsecrétaire. Avisant la situation du domaine, le premier réflexe du chevalier fut simple...Sortez les épées, préparez le barbecue, on va manger du flamand rose ce soir !" Seulement voilà, il se rendit vite compte qu'il ne pouvait faire ça. Déjà c'était son surnom, le flamand rose. En les exterminant il s'attirerait l'opprobre sur son nom, sur au moins 78 générations... en plus il aurait les protecteurs des animaux sur le dos, les végétariens, les protecteurs des flamands roses, les flamandsrosophiles, les protecteurs des oiseaux en tout genre, le FLN (front de libération des nains, mais ça il les avait de toute façon toujours sur le dos), et j'en passe... bref c'était pas la solution.
La seconde réaction fut le déni... C'est une blague, hein, c'est ça... on était le premier avril... ah, ah, ah, très drôle... bon chatouillez les pieds du nainsecrétaire, qu'il avoue sa blague... Mais ils eurent beau le chatouillez pendant des heures, il ne bougea pas d'un poil. Fichtre, il ne rigolait pas (au propre comme au figuré ^^) !
La troisième réaction fut la négociation...Si je vous fait creuser un étang, vous pouvez cohabiter. Nains et flamands roses tous unis. Quelle image ! Quelle leçon d'unité ! J'vous nourris, double ration de graine, tous les jours, même les jours fériés ! J'interdirai même les nains de pisser dans l'étang ! Même moi j'irai me soulager la vessie ailleurs... hein ? ça marche ???La quatrième réaction fut le désespoir...Non pas du roooooose... bouhouhou... j'vais encore avoir le syndicat des chevaliers sur le dos... snif... j'serai même plus invité au rotary-chevalry club... snif... en plus du rose... du rose quoi ! snif... ça fait tellement chochotte... Les chevaliers célèbres vont se retourner dans leur tombe ! Après bien des heures de palabres, la cinquième et dernière réaction fut l'acceptation, dure, violente, difficile, rosatique...S'il n'y a pas d'autre solution pour sauver le domaine... je ne me défilerai pas devant mes responsabilités... Jamais un Bayard ne fuira face au danger !!!Et c'est ainsi qu'on vit Bayard traverser Cambrai avec une armure rose et se présenter ainsi pour que les flamanDTs roses libèrent les nains et cessent cette ridicule prise d'otage... _________________
Le_nain
Bordel de foutredieu de merdasse en décomposition, mais qu'est ce qui se passe encore ici ??? Le nainsecrétaire de Bayard venait d'arriver au domaine, un peu en avance sur le beau, grand, fort et charismatique chevalier, pour préparer la venue du-dit chevalier et de sa Belle, Maé, qui venaient d'accoster en Artois.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir les nains pris en otage par des flamanDTs Roses.
Enfin pas tous les nains... Slip et Nainportequoi n'avaient pas été pris... Slip tremblait de tout ses membres, caché dans un arbre creux, tandis que Nainportequoi pêchait tranquillement dans les douves du château...
Devant leur consternante apathie, le nainsecrétaire reposa sa question
- Bordel de foutredieu de merdasse en décomposition, mais qu'est ce qui se passe encore ici ???
- Oh presque rien, le domaine est confisqué et les autres nains pris en otages...
- Mais... mais... vous n'avez rien fait ? Vous étiez censé gardé le domaine !-
- Moi, j'ai trop peur des flamanDTs Roses...
- Pis c'est pas notre domaine quoi, c'est l'affaire du grand Braillard après tout... vais quand même pas risquer mes miches pour lui...
- Pffff, vous auriez pu prévenir quand même, feignasses... et pour les autres nains ?
- Ah ça, c'est tant pis pour eux... ils n'avaient qu'à pas quitter le FLN (Front de Libération des Nains)... pfff tout ça pour de la bière, en plus...
- Oui, mais tellement fraîche et mousseuse ! Mmmmm....
- Tais-toi, traître !
- Bon, et qu'est-ce qu'on fait pour le domaine alors ?
- Bé, le Braillard, l'a qu'a tuer ces bestioles roses, après tout, il braille à longueur de journée qu'il est chevalier, qu'il est fort, tout ça...
- Mais vous n'y pensez pas ! Son surnom de Comte c'est "le flamand rose" ! Vous vous rendez compte ! Le flamand rose qui extermine des flamands roses ! Cette tâche sera sur lui et sur ses descendants, sur au moins 87 générations !
- Alors on est dans la m....
- Ou... ou bien il met une armure rose ??? Il s'est bien un jour retrouvé dans la cathédrale en tutu rose... Fort nerveux, le nainsecrétaire alla directement à Cambrai, payer un messager pour prévenir le plus vite possible Bayard de ce qui se passait ici...
Chevalier_bayard Bique s'enfuit à toute jambe, il réussirent à calmer Mouillette, et les jours passèrent, Bayard ayant pris le poste de juge, entre de nouveaux aller-retour Cambrai-Arras...
Puis vint enfin le moment qu'il attendait... la retraite politique ! Enfin il allait pouvoir s'occuper de Maé, la retrouver en taverne...
Hélas, au lieu de ces doux moments, le couple dû affronter une nouvelle et terrible épreuve: la mort de leur Moumoune, Pink... Un choc terrible pour Maé et Bayard, une disparition tellement dur à affronter... surtout que la liste devenait longue, YB, Wuggalix, Yosil et maintenant Pink...
C'était trop, et après en avoir longuement discuté, les amoureux décidèrent de se changer les idées en voyageant. Bayard apprit justement que leurs amis Will et Izé allaient descendre vers le sud... pourquoi ne pas se joindre à eux ? Rien de tel que l'aventure, le danger, pour sentir le poul de la vie, pour qu'elle recoule dans les veines...
L'armée de Will arriva devant les murs de Cambrai en cette mi janvier 1461, et après avoir effectué de menus travaux pour la mairie, il était à nouveaux temps de faire son baluchon, de sceller le Bambi, de préparer armes, tente et petit lit rose à barreaux, et de rejoindre Will et Ize pour prendre la route... _________________
Bique
Bique allait en direction du domaine des lières, Maé lui avait demander de passé arrosé les nains. les nains ? Elle se demandait bien comment un nain pouvait s'arroser sur le chemin.
D'un pas lent, la main sur son petit ventre rebondit Bique arrivait devant le domaine.
J'espère que Mouillette est po là dit elle a Hulk.
Elle prit soin de tiré de l'eau au puits dans le petit seau qui était posé le long, elle tirait sur la corde énergiquement puis versa l'eau dans le seau, puis le porta jusque devant la porte.
Toc toc, la porte s'ouvrit les nains tout affolé de voir du monde pendant l'absence de leur maitre c'était pointé tous devant la porte.
Bique aimait pas vraiment les nains avec leur petit tête, mains et tout sa...
Bonjour, Maéva ma demander de vous arroser.
Et sur ses mots elle balança le seau d'eau sur les nains. Elle le sourit gentillement.
Bon je vous laisse, je suis un peu fatiguée, je repasserais vous arroser d'ici une bonne quinzaine.
Les nains pestaient contre elle , mais Bique trop occupé a rêvasser et ravie d'avoir aider Maeva repartie comme elle était venue le sourire aux lèvres.
Malignia L attaque des flamanDTs Roses
Par un beau matin de mars 1461 une armée de FlamanDTs Roses ( très roses hein ) arriva en vu des terres du Domaine de Lières
. silencieusement ils prirent place à des endroits stratégiques guettant les nains qui se trouvaient là
.. Leur chef , une femme flamnDTes roses , observa un moment la situation
.... Bien les nains ne se doutant de rien prendre possession du Domaine ne devrait pas poser trop de problème
puis un flamanDT c est haut sur pattes alors qu'un nain ça rase les pâquerettes
enfin quand ça les voient . Bref toutes les chances de gagner cette pagaille heuuuu bataille .
Malgré leur couleur très voyante les FlamanDTS Roses savaient se faire très discret .. et puis qui se méfierait de ces drôles d'oiseaux sur pattes ? Surement pas des nains de jardins pas très naintelligents
Le signal fut donné et l'attaque commença. Attaquant par 3 côtés à la fois ils entrèrent dans le jardin du château silencieusement . Leur chef ayant dit « Attention on fait des prisonniers pas de victimes « ils saucissonnèrent les premiers nains sans qu'ils ne comprennent rien
. et hop trois par là , et toc trois par là .. facile suffisait de les attraper par les pieds et de les faire tourner dans une ample mouvement pendant une petite minute pour les étourdir et les mettre en tas pendant que les plus petits des FlamanDTS les attacher entre eux
.
Bientôt un amas de nains de jardins s'empila au milieu de la pelouse
.
La Chef s'approcha d'un couple qui semblait commander
..
« Vous allez écrire une lettre à votre
. chef le grand qui a des pattes plus longues que les nôtres , l aurait pu être FlamanDTS Roses lui aussi mais il a préféré les nabots de votre espèce
VENGEANCE
Vous lui direz que nous avons prit place dans son domaine et que nous repartirons que quand nous aurons eu satisfaction de le voir porter une armure rose au combat
.. et pas un rose pastel un beau rose fushia comme le nôtre alors là seulement là nous libérerons les otages et lui rendrons ses terres
LE ROSE VAINCRA «
_________________
Chevalier_bayard Tandis que Maé se pelotonnait dans ses bras, qu'ils s'échangaient des mots d'amour, leurs mains et leurs lèvres se retrouvant, un bruit étrange attira leur attention...Mon Ange, y'a quelqu'un à l'entrée... on lâche les nains ???Mais au bruit des voix, Bayard et Maé reconnaissent celle de Bique, leur amie et actuelle mairesse de Cambrai... Ils se réajustent, pour pouvoir la saluer... quand un cri retentit dans la demeure !Tudieu, pourvu que les nains ne l'assassinent pas... ou pire ! ^^Ils descendirent en trombe, pour voir Bique, une plume à la main, poursuivie par Mouillette... une pomme en bouche... Mais kesski se passe ici ? _________________
Bique
Bique avait décider de rentre visite aux plus beaux z'amoureux du village, elle espérait un jours être comme eux mais cela n'arriverait jamais car elle est beaucoup plus belle que Maé et que Groland était beaucoup plus beau que Bayou. Enfin bref la voilà qui se dirigeait vers le domaine des Lières.
Les nainbruties allaient surement lui ouvrir la porte mais Bique était un peu terrifié par leur petites mains, petites jambes, petites têtes , petits nez et petit asticots surement aussi. D'ailleurs elle se possait la question de est ce de taille normal ou de taille rikiki comme tout le reste . Bon la question n'était po là , ils étaient un peu effrayant.
Bonjour est ce que vos maitres sont là ? Je viens leur rendre visite car j'ai entendu dire qu'ils invitaient du monde pour manger la mouillette Géante! Je sais po c'est quoi mais sa avait l 'air bon dit comme sa donc je suis viendu.
Bique regardait le petit nains, avec sa petite tête, petite mains quand elle appercu derrière lui un monstre. Elle se mit a hurler. Le nain essayait de la calmer mais Bique était horrifiée de voir un tel monstre. Puis elle entendit . C'est Mouillette!!!! Calmer vous c'est Mouillette.
Bique se ressaisit et se recoiffa l'air de rien, Bique n'a peur de rien enfin de plein de truc mais elle le dit pas.
Sa c'est Mouillette? Mais c'est horrible !!!! Oh qu'elle a de belles plumes.
Bique s'approcha doucement, très doucement et tendit sa main pour chopper une des belles plumes. Mais de toute évidence Mouillette était po décider a lui en donner une. Et Mouillette pinça Bique et Bique hurla et Mouillette se sauva et Bique lui courra après.
Bique usa de tout les stratagèmes qu'elle connaissait et sorti son arme Ultime, qu'elle utilisait quand Hulk boudait la belle et magnifique pomme Rouge.
Elle sortie la pomme rouge de sa poche et Mouillette arrêta de courir et Bique souri , Mouillette senti la pomme et Bique s'approchait , Mouillette attrapa le pomme et Bique tira sur un plume avant de voir Mouillette s'éloigner manger la pomme.
Et bien je plainds Maé et Bayou avec un monstre pareil chez eux.
Maeva83 Les yeux comme des soucoupes, la Maé était fascinée par le joli présent de son aimé.Un ciboire en argent travaillé, avec des petites volutes en filigrane d'or! Il est vraiment magnifique Bayard! Vous vous êtes surpassé une fois encore! Je crois que c'est le plus beau de ma collection! Il ne servira qu'au vin de très haute qualité celui là!
Et dire que c'est des moines qui boivent de la piquette là dedans! Quel gâchis!
Enfin, il est là au chaud chez nous maintenant celui là...
Merci mon chéri, si j'aime vous voir aller en retraite c'est bien pour les cadeaux que vous m'en rapportez^^
Je vous taquine bien sûr, vous savez qu'il n'y a que près de vous que je me sente bien et heureuse de vivre.Tout en se blottissant dans ses bras...Vous m'avez terriblement manqué encore une fois, et si vous n'étiez pas sorti aujourd'hui, je lâchais votre mouillette dans l'enceinte du monastère! _________________
Chevalier_bayard En pleine course, enfin autant qu'on peut l'être une armure sur les épaules, tandis qu'il allait aborder un virage, entre le couloir menant à la salle à manger et celui menant au grand hall avec l'escalier, voilà-t-y pas que sa rousse surgit d'une alcôve pour se pendre à son cou... hu hu doux de plaisir de la sentir contre lui, enfin autant qu'on peut le sentir une armure sur les épaules... elle l'entraîne dans l'alcôve...Maeva83 a écrit:
Bayard, mon Bayard, vous m'avez tant manqué si vous saviez!
Oh oui mon Ange, vous m'avez énormément manqué aussi ! Pas une minute, une seconde sans que je pense à vous !
Il l'embrasse à pleine bouche, tellement content de la voir près de lui, de voir se yeux brillants, son sourire, sa transpiration, après la course... il l'aime, et près d'elle il est si bien...
Maeva83 a écrit:
Cachons nous, laissons les se fatiguer un peu! Votre bébé est insupportable et très mal élevé! Même Bambi n'arrive pas à en venir à bout. Il faut sans cesse le gruger, le nourrir, et le faire courir pour qu'il se fatigue un peu!
Grumph, il est si mal élevé ? Mmmm, en fait on a pas eu vraiment le temps de l'élever l'bestiau... mais vous imaginer les oeufs qu'il va nous pondre en grandissant, les mouillettes que ça va faire, hu hu... enfin, pour ça faudrait savoir si il est il ou elle... j'ai même pas pensé à vérifier...
et il ou elle court tout le temps comme ça ?
Un nouveau passage des bestiaux et la main de sa belle qui passe dans ses cheveux et sur son visage mettent un terme à ses cogitations mouillettiennes...
Maeva83 a écrit:
Comme vous êtes beau mon ange et comme vous semblez en pleine forme, les moines vous ont gâté on dirait, et bien nourri dites moi, vous avez de bonnes couleurs! Tapotant son estomac en faisant résonner l'armure... Et un peu d'embonpoint, ça sonne moins creux qu'avant votre départ!
C'est le fromage le pain et la bière... ils n'ont que ça à manger... ils changent juste l'orde... bière-pain-fromage, fromage-pain-bière, pain-bière-fromage, etc. tous le temps... ça laisse des traces... montrant l'endroit où elle tapotait et où ça sonnait mois creux qu'avant son départ Faut que je refasse un peu d'exercice... hu hu à ce propos...
Et le voilà, tandis qu'ils sont collés l'un à l'autre dans l'alcove, qu'il plonge les mains dans l'armure, par une des petites ouvertures dont il a a le secret, et en sort son gros paquet...
...
...
mi non, c'est pas ce que vous pensez, bande de voyeurs ! Rhoooo... un gros paquet en toile...
Mon Amour, comme je sais que vous avez commencez une collection, je vous ai raporté ceci du monastère...
et il débale le paquet, révélent en joli ciboire en argent travaillé, avec des petites volutes en filigrane d'or...
J'suis sûr qu'il va vous plaire, il est élégant, joli,... hu hu je l'ai chapardé avant de partir du monastère, comme vous me l'avez appris... bon j'ai pas pris les biscuits qu'il y avait dedans, paraît qu'ils sont pour Aristote et les prêtres, donc... mais l'est joli le ciboire, hein ? Pis, c'est lui qui faisait du bruit, parce que tout le monde sait que mon armure grince pas et que je l'entretiens de toute façon...
_________________
Maeva83 AHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!
Pour toute réponse, Bayard vit Maé poursuivit par l'autruchon, lui-même poursuivit pas le Bambi, la babine écumeuse, courant dans tous les sens, traversant les salles et les longs couloirs du château, bras en l'air, chantant un air qu'il ne connaissait pas encore, mais auquel il aurait droit désormais, chaque jour que Dieu fait!
_________________
Chevalier_bayard Bé ça alors, sa flamboyante rousse entretenait sa forme en son absence... voilà deux fois qu'elle passait devant lui, en ayant fait tout le tour du vaste château hollandais, poursuivie par l'autruchon, lui même poursuivi par le Bambi...
Et c'est qu'ils couraient vite ! Bayard se mit donc à la queue, poursuivant le Bambi... mais pour les rejoindre c'était autre chose... Maé avait toujours été plus rapide que lui, et là avec le poids de l'armure et le manque d'exercice physique au monastère...
Slip et Nainportequoi arrivèrent sur ces entrefaits, découvrant Maé qui faisait son troisième passage, poursuivie par l'autruchon, poursuivi par le Bambi, poursuivi par le Bayard...- Sont vraiment toqués ici...
- Tu l'as dit, on fait quoi ?
- Bé, comme eux, idiot !Et ainsi les nains se mirent dans la course, derrière le chevalier... sans pouvoir le rattraper, vu leurs courtes jambes...
Le château résonna donc de cette folle et bruyante cavalcade... _________________
Maeva83 Entendant comme un bruit de casseroles sur ses talons, la Maé ne mit pas longtemps pour comprendre qui les suivait, et disparut dans l'ombre d'une alcôve sans se faire repérer par l'autruchon qui traçait tout droit, suivi du Bambi.
Une fois le bestiaire passé, elle surgit de l'ombre rugissant...Bayard, mon Bayard, vous m'avez tant manqué si vous saviez! La rousse se jetait au cou de son aimé, lentraînant à sa suite, dans l'ombre de l'alcôve pour ne pas se faire renverser par le convoi de bêtes sauvages talonné par les nains, qui finissait de boucler un autre tour...Cachons nous, laissons les se fatiguer un peu! Votre bébé est insupportable et très mal élevé! Même Bambi n'arrive pas à en venir à bout. Il faut sans cesse le gruger, le nourrir, et le faire courir pour qu'il se fatigue un peu!Passant la main dans ses cheveux et sur son visage... Comme vous êtes beau mon ange et comme vous semblez en pleine forme, les moines vous ont gâté on dirait, et bien nourri dites moi, vous avez de bonnes couleurs! Tapotant son estomac en faisant résonner l'armure... Et un peu d'embonpoint, ça sonne moins creux qu'avant votre départ! _________________
Maeva83 - Bon, on va aux cuisines tenter de nourrir c'te bestiauOuf, j'ai bien cru que vous vouliez encore le manger et le mettre à cuire!- Pis faudra le présenter au Bambi, hein mon Ange ? Vous croyez que je pourrai en faire un oiseau de garde, comme j'ai fait avec le Bambi ? Vous croyez que ça aime les steaks saignants les autruches ??? Un oiseau de garde, et bien il a l'air agressif quand il me regarde comme ça! Brrr! Faudrait pas qu'il m'attaque, Bambi ne verrait pas ça d'un bon oeil et c'est votre Mouillette qui finirait en steak j'en mets ma main au feu! _________________
Maeva83 Chevalier Bayard en pèlerinage au monastère pour quelques jours...
_________________
Chevalier_bayard Obligé de rejoindre le monastère, où il avait en plus dû prolonger son séjour, foutus moines moralistes, Bayard avait dû abandonner Maé avec les deux bestiaux... et les nains... arf... il espérait que personne n'avait fini en steak !
Et à peine sorti du monastère (par la fenêtre, parce les moines tripotaient la petite porte de sortie, certainement pour le garder encore plus longtemps! ), il s'était fait kidnapper par ses colistiers de VA... on était à la veille du résultat de l'élection, il y avait tant de choses à préparer, à lire, à rattraper...
Mais là, basta ! Il avait aussi beaucoup à rattraper avec sa Maé ! Il s'échappa donc du château d'Arras (par une fenêtre aussi, vous vous rendez pas compte ce qu'une armure peut absorber comme choc ^^) pour la rejoindre, rejoignant Cambrai à bride abattue !
Il arriva au domaine, et entra dans le château, à la recherche de sa moitiée... Mon Ange ? Mon Aimée, vous êtes là ? Je suis de retour ! Arf vous m'avez tellement manqué ! Vous allez bien ? Tout s'est bien passé avec nos bestiaux ??? _________________
Chevalier_bayard Maeva83 a écrit:
Hannnnnn! Ah ça non! Jamais! Vous n'allez pas manger votre bébé quand même! Regardez-le, il vous implore avec ses petits yeux pleins de larmes, il vous aime déjà!
Bayard plongea son regard dans les yeux noirs et expressifs du bébé autruche... ce qu'il ne faut jamais faire quand on veut être dur... parce que ces pitits yeux là, ils vous font fondre le coeur...
Bayard vit son Ange descendre de ses épaules et faire barrage... mais y'avait déjà plus de danger pour l'oisillon...
Bon c'est vrai qu'il a plus l'air méchant là... avec ses pitits yeux tout noir, hein... pitit... pitit...
Mais l'animal commença à se montrer hostile et agressif envers Maé, tentant même de lui pincer les jambes et le postérieur, qu'elle avait superbe, soit dit en passant. Oui, je sais, ça n'a rien à faire ici, mais Bayard était toujours admiratif face au corps de sa fiancée... si joli, si apétissant, si ...
...la voix de sa Belle le fit revenir à la réalité...
Maeva83 a écrit:
Mais faites quelque chose Bayard, elle veut me mordre!
C'est fini Mouillette ! Le chevalier fit les gros yeux, les yeux fâchés, ceux qui impressionnent même les nains, c'est dire! On touche pas à maman ! Sinon clac, plus de bec ! J'coupe tout ! Namého ! Il prit l'oisillon dans ses grandes paluches, oisillon qui évidemment ne comprenait rien à rien ni à ses paroles ni à ses grands yeux fâchés... mais le ton de la voix avait eu l'air de calmer l'animal... Bon, on va aux cuisines tenter de nourrire c'te bestiau. Pis faudra le présenter au Bambi, hein mon Ange ? Vous croyez que je pourrai en faire un oiseau de garde, comme j'ai fait avec le Bambi ? Vous croyez que ça aime les steaks saignants les autruches ???
S'il était calme avec le chevalier, l'oisillon ne quittait pas Maé de ses pitits noirs... ce que Bayard ne pouvait évidemment pas voir...
_________________
Maeva83 Fière de la bravoure de son chevalier, elle l'encourageait, scandait des slogans à faire pâlir un régiment de souleurs...
Mais tout d'un coup, lorsque Bayard fendit la coque d'un coup de genouillère et que la tête du monstre apparût avec ses grands yeux amoureux, ses plumes toutes douces et son petit bec de bébé, elle sentit son sang qui ne faisait qu'un tour, et revit leur bébé bambi tout petit, seul, affamé, perdu dans la forêt hollandaise, laissé à la merci des Bourrins prêts à le manger en fricassée...- C'te boule de poils se frotte contre moi ! On fait quoi maintenant ??? On le mange ? Hannnnnn! Ah ça non! Jamais! Vous n'allez pas manger votre bébé quand même! Regardez-le, il vous implore avec ses petits yeux pleins de larmes, il vous aime déjà!Maé avait sauté à terre faisant barrière de son corps pour sauver l'animal. La bête ignorait tout de la manuvre de la belle et se montrait hostile et agressive envers la rousse.
Déjà elle tentait de la pincer pour continuer de se frotter à Bayard...Gentille Mouillette, gentille! C'est lui qui veut te manger pas moi hein! Me fais pas regretter de te sauver la vie petite peste!
Mais faites quelque chose Bayard, elle veut me mordre! _________________
Maeva83 Cuisses serrées, mollets contractés, elle donnait de petites taloches sur le cucu de son Bayou pour l'encourager.
Les yeux écarquillés comme des soucoupes elle n'en revenait pas de ce qu'elle vit, lorsque son chevalier...après avoir assommé les nains, déquilla enfin la coquille démoniaque.Oh! Par la barbe du tout puissant! C'est un monstre!
HAAAANNNNNNN!
Bayard il nous regarde avec des petits yeux vicieux!
Il attaque bon sang! Il attaque!
ASSSSSSSSSSSSSSSSSSSOOOOOO BAYOU ASSSSSSOOOOO!
Montrez lui à ce...ce....ce poussin démoniaque qui est le maître ici!Jupes retroussées, toujours agrippée sur le dos de son Bayard, la Maé continuait de l'encourager, levant son point bien haut pour impressionner la bête qui chargeait... _________________
Chevalier_bayard Bayard, avec Maé sur son dos, qui l'encourageait en levant son point bien haut, et en lui tapant le cucu de petites taloches, jupes retroussées, tentait de gérer la situation... mais en louchant sur les cuisses de sa belle, tout en tentant de ne pas perdre la bête de vue. Exercice difficile, surtout pour les yeux...
Mais il était doué, autant pour zyeuter sa Maé que gérer les situations les plus dangereuses (^^), après tout, il était pas chevalier pour rien ! La bête donna un coup de bec dans le derrière d'un nain...Aïïïeuuuuuh... pourquoi toujours moi ???... puis repris sa course vers Bayard et Maé... courageusement, le chevalier fit le geste que font tous les chevaliers dans cette situation: sortire l'épée du fourreau, pour couper la tête du monstre s'il s'attaquait à sa princesse...
... oui mais voilà, sur son côté il ne sut attraper son épée, mais la jambe à sa Maé ! Il menaçait donc la bestiole avec la jolie jambe de sa belle et de son mignon petit pied tout poilu...
Bestiole qui ne put trop réagir d'ailleurs... en effet, gênée par la coquille, trop dure pour elle, le poussin glissa et vint se fracasser contre la jambe armurée du chevalier, qui ne lâchait pas la jambe de sa belle... ne sait-on jamais...
Quelque peu sonné la bestiole se débarrassa des morceaux de la coquille qui avait volé en éclat... avant de venir doucement se frotter contre la jambe de Bayard... car ce que le chevalier ne pouvait savoir c'est que dans le règne animal, c'est le père autruche qui casse la coquille de l'oeuf de l'autruchon, fort épaisse, pour qu'il puisse en sortir... le petit prenait donc instinctivement Bayard pour son paternel autruchien...C'te boule de poils se frotte contre moi ! On fait quoi maintenant ??? On le mange ? _________________
Chevalier_bayard Maeva83 a écrit:
Grrrr! Bienvenus à la maison! Nains de malheur! Piétinez-les, Bayard, ils méritent la peine capitale pour interrompre ce moment tant attendu!
Tandis qu'elle glissait à terre et réussit d'arracher la missive des mains du nain, Bayard la suivit... Il trouva Slip, les larmes aux yeux, qui scandait un J'ai réussi... j'ai livré le pli intact aux mains gracieuses de la patronne... je suis un héronain... et ce, tout en se faisant taper dessus par Nainportequoi, qui n'arrêtait pas de répéter des Imbécile ! Paf ! Imbécile !...
Le chevalier les attrapa par l'oreille (c'est la meilleure façon de se rendre maître d'un nain, c'est en quelque sorte leur talon d'Achille) et leur botta le cul à chacun, tandis que Maé décacheta et lu la lettre...
Et là, Bayard vit tout de suite que quelque chose changea, l'émotion submergeant sa fiancée... elle pâlit et se retint à la bride du destrier. Shootant les nains pour les écarter, il s'approcha et posa doucement sa main sur l'épaule de Maé. Main qu'elle serra dans la sienne. Elle lut la lettre, puis fondit en larme dans ses bras. Il l'entoura doucement de ses bras, caressant doucement ses cheveux, son dos. Il était là pour elle, avec elle, partageant sa douleur... il faut dire que la perte de Yosil avait été douloureuse pour eux, et encore plus pour elle...
Et lorsqu'elle murmura
Maeva83 a écrit:
Nous devons rechercher Raik et son fils! Nous profiterons de la 8ème coupe de Soule Royale pour descendre dans le sud afin d'y mener notre enquête et nous retrouverons le fils de Yosil
Il acquiesça du chef.
Oui mon Ange, et je serai avec vous, à vos côtés. Nous mettrons tous les moyens que nous avons pour les retrouver ! On verra si frère François est remis de son allergie bambiesque. Il a des contacts un peu partout.
Venez, rentrons, Un bon déjeuner pour se remettre... et élaborer nos stratégies !
Oeil brillant, sourire confiant, bras enrobant et entraînant... il était là pour elle et pour la soutenir, n'import'où que cela les mène... du moment que c'est ensemble !
_________________
Maeva83 Rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour se remettre de ses émotions, d'autant qu'au couvent, elle avait pas fait bombance la Maé...Vous avez grandement raison mon ange, il nous faut manger un morceau pour retrouver courage et forces.Elle se blottie dans ses bras pour trouver réconfort et chaleur également...Je suis sûr que vous me réservez des surprises un peu plus réjouissantes pour fêter mon retour! J'ai apporté moi-même une partie des richesses du couvent, nous pourrions prendre ce petit déjeuner dans les coupelles d'or et les calices que j'ai emprunté!
J'ai même dégoté un jambon fumé et quelques bonnes vieilles bouteilles d'un vin de Champagne! _________________
Chevalier_bayard Une surprise mon Ange ? Hé hé, j'en ai une de taille ! Comme je sais que vous aimez les nouveautés, je me suis mis à la recherche de quelque chose de spécial pour rendre notre premier petit-déjeuner d'après retraites-estivale mémorable... hé hé... Par le biais d'un marchand gênois, j'ai réussi à me procurer un oeuf d'un oiseau africain qu'on appelle autruche !
Vous devriez voir la taille de l'oeuf ! Même plus gros qu'une soule ! Hé hé, on pourra même utiliser les jolis calices comme coquetier ! Mmmmm... hu, hu, j'imagine les mouillettes qu'on va se faire ! ^^ Mais tandis que le chevalier entraîne sa belle dans le château, les yeux déjà brillants au sujet de 'toutes les mouillettes qu'ils allaient se faire', un remue-ménage venant des cuisines le ramène à la dure réalité des choses... - Aaaaaaaaah !
- Oooooooh ! Au secour ! Au secour !
...
- Mais qu'est ce qui se passe encore ici !
- C'est votre oeuf géant ! Il... il se sauve tout seul !...
Ah ce moment, sorte des cuisines un gros gros oeuf, avec deux petites pattes brun-rose qui en sortent, par dessous... Venu d'Afrique... l'était plus très frais l'oeuf d'Autruche... l'avait même été fécondé... et le chevalier avait été eu... évidemment...- Gné ? Oh non, Mon Aimée, y'a nos mouillettes qui se font la malle !!! _________________
Maeva83 Un oeuf plus gros qu'une soule...Maé se demandait si son Bayard n'avait pas déjà un peu picolé pour se réchauffer en l'attendant à la sortie du couvent...Oh plus gros qu'une soule La rousse réfléchissait...Plus gros qu'une soule, ça va pas rentrer dans les calices, c'est le bénitier qu'il nous faut... nous devons vider ma malle, je crois bien en avoir emporté un en ivoire! La classe! Faut au moins ça pour un oeuf venu d'Afrique! Hannnn venu d'AAFFRRIIQQUUE c'est dingue quand même!Maé avait déjà oublié sa peine et ouvrait grand les yeux, émerveillée par la surprise de son Bayard.
Faut dire qu'il était tellement enthousiaste pour tout, et surtout, toujours prêt à lui faire plaisir...
Tout en l'écoutant, elle voyait déjà la forme qu'elle donnerait à ses prochaines miches en forme de baguettes, pour en faire des mouillettes d'exception...Elle demanderait conseil à sa Moumoune, elle avait de l'expérience pour ce qui était des plus belles miches de Cambrai...Un oeuf venu d'Afrique quand même!- Aaaaaaaaah ! - Oooooooh ! Au secour ! Au secour ! ...
- Mais qu'est ce qui se passe encore ici ! - C'est votre oeuf géant ! Il... il se sauve tout seul ! Encore en train de faire leur intéressant les deux là!HANNNNNNNNNNN!!!!Sortilège! BAYARRRRRD les feux de l'enfer sont sur nous! Il faut rendre les calices et le bénitier non de Dieu!
C'est quoi ce démon dans sa coquille! BAYAAARRDD trouvez une solution!- Gné ? Oh non, Mon Aimée, y'a nos mouillettes qui se font la malle !!! A califourchon sur le dos de Bayard, la Maé n'en menait pas large en voyant le monstre sortir des cuisines et poursuivre les nains...
Les yeux fermés, la tête plongée dans les frisous de son chevalier elle croyait à la vengeance du tout puissant pour les babioles qu'elle avait dérobé au couvent pendant sa trop longue et ennuyeuse retraite... _________________
Chevalier_bayard Tandis que l'oeuf courrait en se dandinant quelque peu, faisant fuir les nains, le chevalier sentit sa douce monter à califourchon sur son dos !Maeva83 a écrit:
HANNNNNNNNNNN!!!!Sortilège! BAYARRRRRD les feux de l'enfer sont sur nous! Il faut rendre les calices et le bénitier non de Dieu!
Rendre ces trésors, mais... heu... vous croyez pas qu'avec une pitite bénédiction d'Adso ? Il nous aime bien, pis, via Will ont peut le faire chant... enfin le convaincre pour une bénédiction sur ces objets... il est au placé vous savez à Rom...
Pas le temps de terminer la phrase que la chose en coquille se tourne, fonçant rapidement vers Bayard, puis la coquille à patte passe entre les jambes du grand chevalier... suivi par les nains...
Maeva83 a écrit:
C'est quoi ce démon dans sa coquille! BAYAAARRDD trouvez une solution!
Accrochez-vous à mes frisous mon Ange, démon ou pas, il va voir qui est Bayard !
Le chevalier prend alors deux cailloux sur le tas à sa gauche, et...
Des cailloux dans le hall du château ??? Que font-ils là, me direz vous ?
Bah vi, mais c'est à cause de cette @##@@ de nouveauté de chasse au trésor ! Avec ces histoires de trésors enterrés, de pelles et de pioches, de creusement, les cambrésiens et les nains ont fait des trous un peu partout dans le domaine ! Pour rien trouver d'autre que des cailloux, bien sûr! Du coup, faut ramasser les cailloux, sinon ça fait moche, un peu comme un champs breton ! (^^)
Bref, tout ça pour dire, les chercheurs de trésors, allez creuser ailleurs ! Y'a qu'un seul trésor ici, et il est accroché aux frisous du Bayou ! Namého !
Hum... bref... revenons à notre récit !
Le chevalier prend alors deux caillous sur le tas à sa gauche, et lance le premier !
PAF !
Aïïïeeeeuuuuuh !
Oh, pardon le nain !
Il lance rapidement le second caillou !
PAF !
Le caillou casse le haut de la coquille... une tête en sort... tête pas contente et qui semble avoir compris qui a lancé le caillou... la coquille avec pattes et tête se tourne encore, et refonce vers le chevalier et sa Maé à califourchon sur son dos...
_________________
Maeva83 Je vous aime à la folie mon Aimée, ma Maé, et c'est tellement bon de retrouver avec vous le calme et la paix de notre... Lèvres tendues, yeux fermés, son corps écrasé contre l'armure de son chevalier, elle attendait la suite de cet hymne à l'amour, tant attendu pendant ces 5 longues semaines au couvent, et qu'elle avait récité comme une prière à chaque mâtine, vêpres et autres obligations imposées par les nonnes.Grrrr! Bienvenus à la maison! Nains de malheur! Piétinez-les, Bayard, ils méritent la peine capitale pour interrompre ce moment tant attendu!Maé déposa une dernière fois ses lèvres sur celle de son beau chevalier avant de se laisser glisser à terre et d'arracher la missive des mains du nain!Donnez-moi ça! Donnez-moi ça tout de suite! Nainbécile!La rousse jetait un petit coup d'oeil en direction de Bayard, attendant de lui qu'il sévisse pendant qu'elle lisait tranquillement le courrier...Citation:"Ma douce Maeva,
si tu lis ça c'est que je repose déjà en paix. Ne t'inquiète pas pour moi, la route est longue mais je suis sûr que là où je vais je trouverai autant de bonnes choses qu'ici.
Les premiers mots qu'elle lut, la firent pâlir, et elle dût se retenir à la bride du cheval de Bayard pour ne pas défaillir et lire la suite.
Citation:Cette lettre a été à ma demande entreposé chez un notaire à Arras qui n'avait pour ordre de la transmettre à sa destinataire en main propre qu'une fois que mon corps aura disparu de la surface de cette terre.
Ses yeux s'embuèrent, et elle avait peine à lire la suite, si bien qu'elle reprit du début en serrant la main que Bayard venait de déposer sur ses épaules
Citation:"Ma douce Maeva,
si tu lis ça c'est que je repose déjà en paix. Ne t'inquiète pas pour moi, la route est longue mais je suis sûr que là où je vais je trouverai autant de bonnes choses qu'ici.
Cette lettre a été à ma demande entreposé chez un notaire à Arras qui n'avait pour ordre de la transmettre à sa destinataire en main propre qu'une fois que mon corps aura disparu de la surface de cette terre.
Elle t'est destinée, à toi, seulement à toi. Je ne sais comment se passeront les derniers jours de ma vie ni qui m'accompagnera mais je sais, je suis certain que tu n'en seras pas bien loin. Et même si, le coursier a déjà reçu suffisamment d'or pour aller te chercher et même en Turquie s'il le fallait.
Si j'ai demandé d'attendre un certain temps, c'est que je désirais être sûr que tous les problèmes d'héritage et autres bétises de succession, tu sais ce que j'en pense, soient finies.
Ainsi j'aimerais te léguer ce qui est surement mon plus beau trésor. Un joyau si précieux et si fragile que je ne saurai le remettre en d'autres mains. Car à mes yeux il n'y a pas meilleures mains.
Mais laisse d'abord moi te raconter une petite histoire, la dernière que tu entendras de moi ma nièce adorée. Une de celle comme tu as toujours aimé les entendre plus jeune avant de t'endormir.
Lors de la dernière guerre en Touraine, j'occupais un siège au Haut-Commandement des forces co-alisées du Ponant et étais dans les endroits les plus secrets des armées. J'étais responsable de l'armée artésienne qui était venu se battre et restai longtemps sous le contrôle de ma chère et tendre Abbygael.
Alors que j'officiais en tant que Lieutenant dans cette armée, je me battais le jour et allais la nuit dans les réunions secrètes des hautes sphères militaires ponantaises.
Un soir, après une longue bataille tout le jour, nous fêtames la victoire à grandes descentes de tonneaux. Quand je décidai qu'il était assez tard et que je me devais de rentrer retrouver ma tendre Abby j'eus la mauvaise idée de partir seul des bas fonds de la taverne implantée en pleine forêt pour retourner au camp. La nuit était très sombre et je me souviens avoir eu une descente que je n'aurai pas aimé avoir à remonter à pied.
Je n'ai encore aucun souvenir ni du pourquoi ni du comment, mais je me perdis et atteignis le village ennemi en pleine nuit. La garde me repéra rapidement et donna l'alerte. Je tentai de m'enfuir dans la forêt sombre mais malheureusement mon ébriété me fit trébucher plusieurs fois de suite. Je fus arrêté par deux soldats qui comptaient bien me ramener en vie pour me faire parler au sein de la cité. Un membre du guet de la ville s'avanca vers eux alors qu'ils me trainaient au sol. Je ne sus exactement ce qu'il se passa mais j'entendis deux coups secs sur du métal. En ouvrant les yeux je vis les deux soldats à terre et des yeux penchés sur moi. De sous son casque coulait de longs cheveux blonds et les yeux bleus délicats qui m'observaient, m'indiquaient malgrés l'obscurité que le membre du guet était une femme. Elle me sermona de mon imprudence et me demanda si je pouvais marcher. Evidemment je le pouvais mais ne sachant pas où j'étais ni où aller, je n'étais pas capable d'aller très loin dans cet état. La femme pesta et m'épaula en direction de la forêt où elle m'abandonna là dans une grange. Je m'endormis très vite, n'en pouvant absolument plus. Au réveil le lendemain matin, je ne savais plus où j'étais, des souyvenirs éparses de la veille. Etalé dans le foin, la gorge irritée et le casque qui me serrait j'essayais de me souvenir où j'étais et découvrias rassuré n'être ni blessé, ni enchainé. En lancant un coup d'oeil rapide autour de moi je vis à l'embrasure de la porte de la grange une silouhette. Insctintivement je mis la main sur mon épée. La porte s'ouvrit avec délicatesse, poussé par de petits bras et un jeune enfant entra. Brun, avec des yeux bleus, il n'avait surement pas plus de 6 ans. Plutôt courageux il s'approcha et posa non loin de moi un seau avec un peu de lait et une miche de pain avant de partir en reculant et de refermer la porte derrière lui.
Je n'avais pas fini de manger quand la femme du guet revint, je reconnus ses longs cheveux blonds quand elle passa le seuil de la grange en ôtant son casque. Mais la surprise ne s'arrêta pas là quand je vis son visage au moment où elle se retourna. Celle qui m'avait sauvé était celle que j'avais brisé. Raik, mon premier amour, là en face de moi, portant encore son armure du guet de Touraine.
Elle me reconnut immédiatement aussi. Mon casque et l'obscurité avaient su préserver mon identité la nuit passée. Ses yeux s'écarquillèrent puis se durcirent aussitôt. Elle s'approcha de moi alors que je me relevais et telle une haine entassée durant plusieurs années elle me frappa plusieurs fois au coeur et au corps avant que je ne puisse parler. Je ne fis rien pour l'en empêcher. Me tenant le ventre après un coup de poing elle retira mon casque, me releva le menton et me retourna une claque qui m'expédia dans le foin. Sa furie calmée, les larmes aux yeux lui vinrent et elle se laissa tomber à genoux. Encore en état de choc, je la regardai. Nous n'avions encore échangé aucun mot. Malgré la douleur des coups reçus je m'approchai et tentai de l'étreindre quand elle me repoussa une fois. Je m'avancai encore mais elle me repoussa une nouvelle fois, mais avec moins de conviction. A la troisième tentative, elle pleura sur mon épaule et nous restâmes ainsi de longues minutes en silence.
Pendant ces...enthousiastes retrouvailles, la porte de la grange s'ouvrit timidement de nouveau mais Raik cria "Non ! Reste dehors !"
Sa voix avait changé, elle n'était plus aussi douce qu'avant, même son corps. Raik était devenue plus forte, elle avait un peu vieilli aussi et son armure en cuir lui donnait un aspect de guerrier que je n'avais pas vu chez elle depuis la campagne royale de l'Artois contre la Bretagne.
Quand elle eut fini de pleurer nous nous pûmes discuter. Violemment au début. Se perdre et se retrouver ainsi quelques 7 ou 8 années après, ce n'était pas ce que nous pouvions rêver. Elle ne m'insulta pas mais je sentais qu'elle m'en voulait. Qu'elle s'en voulait presque de m'avoir sauvé aussi.
C'était une espionne pour le Ponant qui fournissait beaucoup d'informations et à qui il arrivait de temps en temps de sauver où libérer quelques soldats un peu perdus comme moi.
A son contact je ressentis d'anciens sentiments remonter mais sa froideur et la colère qu'elle avait envers moi étaient bien visibles. Elle fit préparer une charrette et paya le paysan propriétaire de la grange pour qu'il me ramène derrière les lignes alliées. Je fus couvert de légumes avec un léger drap dessus, seul ma tête dépassait pour que je puisse respirer. Le temps du voyage elle s'assit à l'arrière au bord de la charrette et nous continuâmes à discuter. Je pus lui expliquer qui j'étais devenu, lui reparler de Cambrai, de l'Artois, de son pays qu'elle chérissait et pour qui au fond, elle se battait encore. Au moment de traverser un pont gardé par l'ennemi la charrette s'arrêta devant le barrage ennemi. Elle descendit et fit signe aux gardes que le paysan et sa charrette étaient tout à fait en ordre. Alors qu'elle allait replier le drap sur ma tête pour la traversée du pont je la remerciai une dernière fois de son aide et lui souhaiter une bonne continuation pour elle, le paysan et l'enfant.
Je me souvins encore des derniers mots qu'elle eut pour moi. Juste avant de replier le drap sur mon visage et que le cheval s'engagea sur le pont.
En m'entendant elle esquissa un petit sourire, comme amusé. Le seul sourire auquel j'ai eu droit ce jour là avant de me dire :
"Même si tu ne le reverras jamais. Sache que....cet enfant est le tien."
Puis elle m'avait laissé là et avait bien fait en sorte de ne pas me laisser le loisir de répondre ou de pouvoir réagir. La charrette passait devant les gardes tourrangeaux et je rejoignis l'autre côté. Pendant cette traversée, mon sang ne fit qu'un tour avant de se figer. Mille fois, dix-mille fois j'ai voulu sauter de cette charrette, transpercer toute la garde s'il le fallait et courir, aller embrasser mon fils.
Mais je n'ai rien fait, je suis resté là, bloqué et incrédule. En rentrant au camp, tout le monde s'était inquiété, je m'en tins à la version qui disait qu'un homme du guet ennemi m'avait sauvé la vie avant de m'abandonner dans une charrette qui me ramenait. Abby sentit bien qu'il y avait autre chose mais je ne pouvais lui en parler. A la fin de la guerre, je suis repassé dans le village et j'ai abandonné l'armée quelques instants. pour repartir jusqu'à cette grange...où il n'y avait plus personne. En revenant dans la ville j'ai payé des coups en taverne à tous ceux qui auraient pu m'apprendre quelques choses. Avaient-ils fui ? Avaient-ils été pris ? Ou pire...tués ?
Un sergent du guet voulant oublier un déboire sentimental ingurgita tellement de bières qu'il finit par me dire que peu de temps avant la fin de la guerre, cette jolie demoiselle blonde était partie durant une trêve en prétextant qu'elle devait renforcer une unité ailleurs mais elle n'arriva jamais au point désigné. Malgré la trêve ils l'ont considéré comme morte, hachée par l'ennemi qui n'avait plus rien à se mettre sous la dent mais avait soif de combat. Au vue de la situaiton, aucune recherche bien approfondie n'avait été faite.
Ainsi s'achève ma dernière histoire. Mon amour pour Abby me ramena en Artois même si j'avais l'impression d'abandonner un petit quelques de moi dans le Sud en plus de ma jambe.
Sache que jamais je n'aurai pu quitter Abby et que jamais je ne l'aurai laissé. Néanmoins il y a dans le Sud, quelqu'un, qui ne sait pas, qu'il a eu un père. Et que ce père aurait tellement voulu lui donner. J'ai grandi sans père et sans mère avec ma fratrie chez mémé Rose. C'est un manque que je m'étais promis de ne jamais avoir à faire subir à aucun enfant. Moi qui n'ai jamais eu aucun regret voilà que j'ai découvert ce sentiment, d'incomplétude. Comme si un autre chapitre de ma vie s'était écrit ailleurs, hors d'Artois, hors de ma Cambrai bien-aimée, et sans moi.
Mais là où s'achève mon histoire, commence un service. Comme une ultime faveur. Des coursiers ont parcouru et doivent parcourir encore en ce moment même des hectares pour rechercher Raik et mon fils, en espérant que cette quête ne soit pas vaine et qu'ils soient bien vivants.
Si mon fils venait à rechercher quelques traces de moi, quelques souvenirs ou quelques explications. J'aimerais qu'à la manière que j'ai toujours eu avec toi, tu lui racontes mon histoire. Je ne veux ni être une légende ni un être lumineux pour lui. Je veux qu'il ait droit à une vérité simple, une vérité qui sorte de ta bouche. Je désire à ce qu'une chambre dans tes appartements lui soit ouverte, qu'il ait droit à un couvert chaud et quelques nuits de sommeil avant de reprendre la route ou de trouver un autre endroit où dormir. Bref, je veux que tu prennes soin de lui de la manière dont je n'ai pu le faire mais dont j'aurai rêvé pouvoir.
Moi qui ne dit ne jamais pleurer j'en aurai presque les yeux humides de finir cette lettre et te conter telle histoire. De là où je serai, enfin d'où je suis actuellement, je te promets de tout faire pour veiller sur toi et les tiens. Je t'embrasse tendrement ma nièce.
Je t'aime ma petite Maé,
Yosil Curgh
Maé était terrassée par la peine, et ne pouvait contenir ses larmes. Ces mots qu'elle venait de lire, elle les avait entendu à son oreille comme si Yosil les lui avait chuchoté.
5 semaines de recueillement et de prières n'avaient pas suffit pour faire son deuil, et la perte de son oncle adoré laisserait à jamais une brèche dans son coeur.
Blottie dans les bras de Bayard, elle se laissa aller à pleurer toutes les larmes de son corps avant de retrouver un peu de force pour murmurer à son chevalier...
Nous devons rechercher Raik et son fils! Nous profiterons de la 8ème coupe de Soule Royale pour descendre dans le sud afin d'y mener notre enquête et nous retrouverons le fils de Yosil.
Tout en prononçant ses mots, Maé serrait instinctivement le collier de dents qu'elle venait d'hériter de son oncle... _________________
Chevalier_bayard Il était là à 5h00 tapante, devant le couvent... elle l'attendait, son corps auréolé de la lumière du soleil levant, ses cheveux de feu lançant autant d'éclats que les calices qu'elle avait chapardés et qui, sous l'effet de l'émotion sans doute, remontait à la surface d'un décolleté où il aimait tant à plonger encore et encore... Elle était belle, non, elle était superbe, et elle l'attendait, ils étaient amoureux et ce jour était merveilleux !Mon Ange ! Plus belle et merveilleuse que jamais! Vous m'avez aussi tant manqué! Quelle joie de vous retrouver !Et comme Maé vous l'a raconté, le Bayard réussit à remonter à cheval avec ses cadeaux, ses fleurs et sa belle - tout en évitant (ce que Maé ne pouvait voir) les miches de pains rassies que leur jettaient les bonnes soeurs, scandalisées de voir ce couple tout frétillent aux portes de leur couvent - et tout ça sans interrompre leur baiser...
... et c'est toujours en un baiser fougueux et passionné qu'ils galopèrent jusqu'au domaine (- Mais comment ils font pour respirer ? Hé hé, si j'vous l'disais vous me croiriez pas !)...
C'est au petit trot qu'ils s'engagèrent sous l'allée ombragée du domaine, et Bayard, l'oeil brillant, quelques miettes rassies dans les cheveux (mine de rien, c'est qu'elles visent bien les bonnes soeures), son coeur cognant aussi fort dans sa poitrine qu'un des calices de Maé contre son armure, le sourire aux lèvres, l'amour plein la tête, passa sa main dans les cheveux de sa belle, lui déclarant encore son amour...Je vous aime à la folie mon Aimée, ma Maé, et c'est tellement bon de retrouver avec vous le calme et la paix de notre...
- Crétin !
Paf ! Baffe !
- Voleur !
- Débile !
Pouf ! Gnon !
-Violeur de courrier privé !Deux nains se bagarrant pour un pli venait de rouler sous le destrier de Bayard et Maé... _________________
Maeva83 Comme un papillon collé sur le coeur d'une fleur, les lèvres de Maé restaient figées sur celles de son chevalier alors qu'ils galopaient aussi vite que le vent en direction du domaine de Lières...
Comment est-ce possible? Tous les amoureux savent très bien qu'il y a mille et une façon de faire les choses tout en s'embrassant, et sans se laisser distraire
Elle l'avait attendu sur le seuil du couvent à 5h00 tapante, cheveux aux vent, la larme à l'oeil.
Il était beau, il était grand, il sentait bon le sable chaud, et il avait les bras chargés de fleurs et de présents lorsqu'elle le reconnu planté dans l'ombre d'un contre jour... Oh mon Dieu! Elle aurait bien rempilé encore 15 jours juste pour être gratifiée une fois encore de cette vision de bonheur.
Son beau chevalier rasé de près, fleurant à plein nez la testo malgré les effluves de parfums que dégageaient les fleurs...
Elle en frétillait la Maé, sans gêne, sur le seuil même du couvent...Bayard! Plus beau et plus grand que jamais! Comme vous m'avez manqué!Elle s'était jeté dans ses bras transie d'amour pour lui, et n'avait pas bougé d'un millimètre depuis cet instant.
Cro fort le chevalier, tout chargé qu'il était, il avait réussi à remonter à cheval avec ses cadeaux et sa belle sans interrompre leur baiser... _________________
Le_nain
Tandis que Lecurieux personnage s'éloignait - et il avait de la chance de quitter le domaine vivant... traiter un nain de nabot !!! L'Insulte suprême, quelle audace ! Heureusement qu'il avait un pli pour la patronne ! Et que les autres nains n'avaient pas entendu, Slip lui s'en fichait, il était plutôt lâch... heu pacifique - donc, tandis que Lecurieux personnage s'éloignait Slip regardait la missive... il fut vite rejoint par son accolyte.- C'était qui le type ?
- Oh, pas important Nainportequoi. Juste un messager. Il est venu porter cette missive pour la patronne.
- Une missive pour la patronne ?
- Ouais, regarde...
- Mmmm... c'est pas le parchemin qu'utilise le Braillard... Hé hé tu crois qu'elle a un amant ?
- Oh, toi, tout de suite... sniffff sniffff... ça sent même pas le parfum...
- Mais les hommes ne parfument jamais leur courrier, imbécile !
- ah.... ah bon ??? Heu, je veux dire, je le savais !
- Y'a qu'une façon de savoir ! Hé hé, tu sais décacheter, discrétos ?
- Mais t'es fou ? T'imagine s'ils se rendent compte qu'on lit leur courrier ???
- Poule mouillé... allez donne le courrier !
- Nan, nan, c'est à moi qu'on l'a confié, je le garderai vierge et inviolé jusqu'au retour de la patronne...
- Vierge et inviolé Donne j'te dis !
- Nan !Pif ! Paf !Et les deux nains commencent à se bagarrer devant le porche, pour le courrier mystérieux...
--Lecurieux
Essoufflé d'avoir tapé à toutes les portes et maté à toutes les fenêtres du village pour trouver la Dame du domaine de Lières, Lecurieux, messager de son état, arrivait enfin devant l'entrée principale du fameux domaine.
Coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite, rien à l'horizon. Il lui serait aisé de chaparder un veau, une vache où un cochon avant de déguerpir!
Flûte! Voilà ti pas qu'un nain pointait le bout de son nez alors qu'il ne s'était pas encore décidé à tirer sur la bobinette pour se faire annoncer.Adieu veaux, vaches, cochon... Hep, l'affreux! Oui toi le nabot, j'ai une lettre pour la mère d'Isle d'Ambroise, tu peux me conduire à elle?Ah non mon gars, la patronne est au couvent et le Bayou l'est parti la cueillir sur son beau cheval blanc, comme dans les contes quoi!
Alors où tu attends, où tu me file ta bafouille et on lui remettra à son retour, mais compte pas sur moi pour te graisser la patte!Tournant et retournant la missive entre ses doigts, le curieux se tatait...Ça doit valoir peau de balle de toute façon et si j'attends j'ai plus à perdre qu'à gagner car le temps c'est de l'argent! Ok prend ça le nabot! Moi je me casse!Lecurieux se débarrassa de son plis et repartit d'où il était venu...
Chevalier_bayard Assis à son bureau, Bayard regardait distraitement par la fenêtre un rayon de soleil du petit matin passant à travers un saule, dans le parc du château... les rayons faisaient voir des jeux d'ombres et de lumières, les petites feuilles rendues plus lumineuses par les rayons du soleil... dans ces jeux d'ombres et de lumière, il pensa même voir Maé près de l'arbre... son imagination s'enfiévrait, normal, il allait bientôt la retrouver !
Il sourit, puis revint à ce qu'il faisait. Se replonger dans ses papiers. Et là, son sourire disparut, et il réfléchissait, mécontant. "Fichtre, la mauvaise nouvelle que voilà !"
Depuis son retour du monastère, il avait voulu s'investir plus pour Cambrai. Mais sans Maé, c'était difficile. Aller en taverne sans elle, se promener dans le domaine sans elle, faire son marché sans elle,... pfff... trop dur. Il avait trop besoin d'elle près de lui. Il était donc resté cloitré au domaine. Il avait juste fait quelques aller-retours à Arras. Vu que les Conseillers élus n'étaient pas très actifs, il avait pris son rôle de Conseiller non élu très à coeur...
Et voilà, alors qu'il se préparait à jouir d'une retraite politique bien méritée avec sa rousse, après 4 mandats en suivant au Conseil, dont deux de Comte, voilà qu'il avait encore cédé à son devoir. A 15 jours des élections, toujours aucune liste. Et personne qui avait assez de force pour en monter une... Chriss, le Comte actuel, avait alors proposé l'idée de faire une liste de coalition. Et pour le bien de l'Artois, ils avaient tous mis leurs différents de côté, CTA, VA, WAKA, pour mettre les actifs sur cette liste. Ils lui avaient proposé la seconde place de la liste... Pour l'Artois, il n'avait pu dire non. Il allait donc rempiler pour un 5e mandat...
Mais voilà, alors que tout avait été discuté, les places, les futures fonctions, les futurs CNE aussi, et règlé dans une ambiance de travail, une ambiance de solidarité, pour le bien de l'Artois, chose qu'il n'avait encore jamais vu à ce point à un Conseil, voilà qu'un cheveux venait se déposer dans la soupe, qu'un grain de sable venait gripper cette belle machine... Neidanac, qui n'avait pas été retenu dans la liste de coalition, venait de faire sa propre liste. Une seconde liste, qui ne fut-ce quue par quelques voix, pouvait ruiner tous leurs efforts. Et enlever un des actifs de leur liste de coalition... pour avoir qui à la place ???
Faisant une boulette de la lettre qui lui aprenait la nouvelle, il la jeta rageusement au sol. Se massant les tempes, il ne pouvait qu'espérer que Neidanac ne trouve ni les fonds, ni les gens pour compléter sa liste... Foutredieu, c'était quand même dommage, pour une fois qu'un HC avait été unanimement d'accord sur quelque chose...
Mais foin de la politique, sa journée était belle, il allait retrouver Maé, c'était ça l'important ! Il allait bientôt retrouver son soleil, son oxygène, sa vie, son amour... elle sortait de retraite aujourd'hui. Il allait la chercher. Pour plus vite la retrouver... Il se leva et attrapa sa cape, qui traînait sur une chaise.- Nainportequoi !
- Oui, votre grandissime couillonerie ?
- Fait sceller mon cheval, vite.
- Vite, vite, facile à dire. On voit bien que z'avez pas la taille de nos jambes, pffff... toujours vite... pouviez pas prévenir plus tôt que de gueuler vite quand c'est plus tard ??? En plus, avec not'taille sceller un cheval... c'est pas si facile !
- Rhoooo ça va, hein. Je vais chercher mon soleil, je volerai comme Phébus sur son char s'il le fallait...
- Gné ? L'a encore trop bu ?
- Mi non, tu sais bien quel jour on est. Il va retrouver la patronne. La Maé. L'est donc stone. C'est l'amour qu'il paraît.
- Pffff, l'est surtout dingo le braillard. J'l'ai toujours dit de toute façon. Bon, Slip, va sceller son cheval, vaut mieux pas le retarder quand il s'agit de Maé ! En plus on va pouvoir de nouveau les zyeuter, hé hé...
- Nainportequoi, t'es aussi désespérant qu'eux !
- Tais-toi et va sceller le cheval que je te dis !!! _________________
Maeva83 Petit break estival et méditation au monastère et au couvent pour nos héros du domaine de Lières.
Bien sûr Bayard est au couvent et Maé au monastère
_________________
Maeva83 Hop! Hop! Hop! Bande de nains! Dépoussiérez moi les lieux et que ça saute! Je veux que tout soit prêt et que tout brille au retour de Bayard!
Ça vous laisse peu de temps, il est juste parti vendre quelques sacs de farine au marché et je sais qu'il n'a pas l'intention de s'y attarder! Frottez, lustrez, astiquez, tout doit être nickel pour dans moins d'une heure!
Au boulot tas de fainéants! _________________
Chevalier_bayard Que cela faisait du bien de marcher dans les rues de son village. Cela faisait des semaines qu'ils étaient sur les chemins, revenir par chez soi, c'est toujours bon...
Même s'il manquait une certaine couleur. Une certaine saveur. La disparition d'un ami, proche, tonton de surcroit, était toujours difficile à assumer. On s'attendait presque à voir sa démarche claudiquante sortir du Bar pop, ou sa moustache apparaître dans votre champs de vision en même temps qu'une bonne claque derrière la tête...
Bayard pensait à tout cela tout en vendant son blé sur le marché, à un prix pas trop haut, fallait faire tourner l'économie après tout !
Puis il irait chercher Maé pour se promener avec elle, elle qui était en train de botter le cul aux nains du château pour remettre le domaine en état !
Il terminerait sa journée en gardant les murailles de la ville. Vu le décret passé sous son mandat, les conseillers, maires et nobles se devaient de 'donner' des gardes à leur ville. Et étant au Conseil, même Conseiller Non Elu, il pensait que c'était son devoir, il se devait d'aider et s'était donc mis sur la liste... et ce soir c'était son tour. Peut être même que Maé viendrait avec lui... hu hu y'avait de quoi pas s'ennuyer avec elle sur les remparts de Cambrai... _________________
Maeva83 [Bien des aventures plus tard...]
Elle avait dû l'abandonner quelques temps pour partir en mission super secrète avec tonton Ater, mais malheureux comme une pierre d'être séparé de sa rousse, le Bayard avait battu la campagne pour la retrouver coûte que coûte!
Ce fut chose faite, et c'est à Calais que leurs regards amoureux se croisèrent à nouveaux.
Bon sang ce qu'il était beau, grand, et brillant dans son armure le Bayou! Comme au premier jour, elle avait succombé en le voyant et s'était jeté dans ses bras avec violence, à deux doigts de tomber tous les deux dans le port de Calais. Ouf c'était limite...
Alors qu'ils venaient d'arriver de nouveau à Cambrai, voilà ti pas que deux lettres étranges et alarmantes les sommaient de reprendre la route, direction la capitale..._________________
Chevalier_bayard De long mois passés loin de chez eux...
Après les alertes diverses et passage en armée pour faire peur aux flamands et ensuite pour protéger la capitale...
Après une élection où il avait repris la couronne que Maé aimait tellement porter dans la chambre comtale...
Après une retraite de Maé et un Bayard faisant le mur du couvent pour lui compter fleurette...
Après l'escorte de Gollum pour l'aide à porter ses marchandises jusqu'à son bateau, escorte qui ressemblait plus à la caravane d'un nabab d'orient...
Après toutes ces aventures et bien d'autres, les voici enfin de retour à la maison...
Voyant au loin les murailles de Cambrai, le Bambi tira avec une énergie renouvelée la chariotte contenant leur barda... mais avant d'aller en ville, ils voulaient retourner en leur demeure, aérer, engueuler quelques nains,... bref, ils étaient enfin de retour chez eux !!! _________________
Chevalier_bayard Complètement comateux, son corps de plus en plus gourd, puis insensible à cause du froid, Bayard flotte dans les ténèbres totales... il se sent dériver vers des rivages inconnus...
Soudain, une lueur... des étoiles ??? Nan, nan, c'était bien une lueur, une lumière, de plus en plus vive... arf, qu'est ce qu'on m'avait dit à propose d'une lumière ???
Ah voui! Si t'es salement arrangé, et que tu vois une lumière surtout t'en approche pas, sinon tu reviendras plus, tu seras mourru!
...
Oui, mais je fais quoi si c'est la lumière qui vient à moi ??? Hein, je fais quoi ???
Et y'a pas que la lumière! Je vois... un... un Ange ??? Ooooh non, une Ange, aux cheveux de feu! Qu'elle est beeeeeelle !
Elle parle, mais je n'entends rien... ses paroles sont suivies d'une drôle de sensation... la sensation de m'envoler, de flotter... de s'élever, le ciel qui se rapproche, le trou qui s'éloigne... là Aristote sur ma gauche...
Gné ? Mi non, pas LE Aristote, mon destrier quoi...
Puis re-perte de conscience, le noir total...
Soudain, une chaleure nouvelle, des fourrures, et un corps derrière les fourrures, cette salvatrice chaleur qui s'empare de mon corps, corps qui piccotte de partout... et les douleurs qui reprennent aussi, mais c'est bon signe... le cerveau refonctionne aussi... l'Ange qui m'a sauvé, c'est mon Ange, mon Amour... et elle est là, tout près, son merveilleux corps contre le mien... Et le chevalier replonge dans l'inconscience, et dans des rêves oniriques et plaisant où l'a rejoint son Ange aux cheveux couleurs de feu, sa Maé...
_________________
Chevalier_bayard Soigné - et réchauffé - par la plus merveilleuse des Anges, le chevalier se remit assez rapidement de sa blessure. Il dut travailler du château, les déplacements lui étant difficile... mais après quelques semaines, l'incident n'était plus qu'un mauvais souvenir.
Tandis que Maé intégrait l'armée d'Ater, pour défendre la frontière et aider les FSF, il put terminer son mandat de Comte, passant ensuite les affaires comtales à tonton Yosil...
Mais vous connaissez le chevalier... peut pas rester loin de sa rousse... dés qu'il fut libéré de ses obligations comtales, hop il rejoint lui aussi l'armée d'Ater... retrouver Maé, leur tente avec le petit lit rose à barreaux qui avait déjà vu tant de campagnes, retrouver la vie d'un camps militaire, tout cela revivifia le chevalier. Sans compter le printemps qui commençait...
Autre événement joyeux: l'armée se mit en marche pour prendre quelques jours de relâche à Tastevin. C'était l'occasion idéale pour finaliser un de leur projet: le baptème de Maé ! C'est donc ructe de joie et tout éxcité qu'il suivit l'armée des Bourrins vers Péronne, puis Tastevin... _________________
Maeva83 La nuit épaisse les entourait et le froid de plus en plus mordant endormait la forêt lorsque...
Par ici! A la garde! A la garde! Un démon hante les bois!La rousse talonna son cheval pour voir de plus près la dernière trouvaille du nainformateur.
Bon sang! C'est le coursier de Bayard!Maé mit pied à terre et s'empressa de s'approcher du cheval.Tsste viens par ici mon beau pépère! Aristote, tout doux, pas bouger! Heuh c'était pas la bonne formule pour un cheval mais là, ça marchait, la bête arrêtait même de respirer du coup! La bonne bête leva la patte en silence et montra de son sabot une direction...Venez vite, par ici, Bayard est là! Au fond du trou! Maé avait changé de couleur en sautant dans le trou.
Bayard était raide comme la justice et presque aussi froid qu'une bombe glacée...Sortez le de là au plus vite! Elle passait une corde sous ses bras et donnait l'ordre de hisser. Doucement...allez...allez...tirez...tout doux, il est blessé bon Dieu!Lorsqu'il fut installé sur son cheval, c'est toute tremblante qu'elle le recouvrit de son manteau en peau de bête pour le réchauffer. Non elle ne cèderait pas à la panique! Il était vivant et il s'en sortirait!Hue! Hue! Au domaine sans trainer!Slalomant entre les arbres, bravant les bosquets et les buissons, écrasant, lapins, champignons et poussins, la petite troupe foulait à vive allure les terres glacées, et sombres des environs de Cambrai. Tadadammmmmmmmm! _________________
Chevalier_bayard Etait-ce le froid ? Un mouvement près de lui ? Toujours est-il que Bayard reprit connaissance. Il faisait nuit noire maintenant. Plus aucune chaleure ne venait du cadavre du sanglier... Il devait se bouger, sinon il mourrait dans ce trou.
Tout son corps le faisait souffrir lorsqu'il se releva, même ses pieds nus sur le sol...
...
Mais où était passée ses bottes ??? Quelqu'un avait profité de la situation pour les lui piquer ??? Mortecouille! Il regarda le sanglier, mais ça pouvait pas être lui, l'était déjà mourru depuis un bon moment!
Soit, il aviserait plus tard.
D'abord il fallait sortir d'ici. La fosse n'était pas si profonde que ça, un peu plus que sa taille, en trouvant quelque chose qui lui donnerait appui il pourrait sortir du trou. Il prit le morceau de pieu qu'il avait tiré de son corps meurtri, et voulu le planter dans la paroi... mais non seulement il n'avait plus de force, ses côtes et sa cuisse lui faisaient mal à chaque mouvement, mais en plus, planter du bois dans de la terre gelée... bonne chance...
Il prit donc appui sur le sanglier mourru, et voulut sauter pour attraper le bord de la fosse... mais la douleur était tellement terrible, que non seulement il n'y arriva pas, mais en plus il sentit qu'il aggrava sa blessure, qui se remit à saigner de plus belle... il retomba dans le fond de la fosse, et reperdit connaissance...
Ce qu'il ne vit pas ensuite, c'est que le bruit qu'il avait fait, léger, attira son destrier, Aristote, qui approcha du bord de la fosse, et commença à hennir, cherchant à attirer l'attention de qui que ce soit pouvant l'aider à tirer son maître de là. Quand je vous disais qu'il était intelligent ce cheval! _________________
Maeva83 Allez remettez vous bande de nains! Il est parti! Bouh!
Comme ils ont eu peur que le farfadet leur jette un sort et les fasse disparaitre les nainvisibles.
Si c'est pas malheureux quand même de payer la peau du cul de tels nains-con-pétant!
Au galop, faut retrouver Bayard avant que les températures ne descendent encore, s'il est blessé, sans pouvoir bouger il pourrait bien trépasser avec cette froidure! N'allez pas croire le farfadet, c'est un dur à cuire le Chevalier!
Éparpillez vous, couvrez toute la forêt, que le premier qui voit quelque chose, siffle pour prévenir les autres!
Si on ne retrouve pas Bayard avant les 12 coups de minuit, je vous dépèce l'un après l'autre vivant, avant de vous embrocher dans l'âtre du château et croyez moi, ce ne sont pas des paroles en l'air! _________________
--Lecurieux
[Au cur des bois de Cambrai...]Alors qu'ils pénétraient au cur de la forêt la lance composée de naingérables croisait la route d'un drôle de personnage
Les naintrépides enfoncèrent leur tête dans leur bonnet, les autres s'évanouirent sans sommation et tombèrent de leur monture comme des fientes du fion d'un pigeon.
Ohlà jolie rousse! Que fait une belle plante comme toi en pleine nuit au cur de la forêt?...Que tu as de jolis yeux!Ohlà l'avorton! Que fait un si vil et si laid personnage comme toi en pleine nuit au cur de la forêt? T'as une tronche à faire peur à un nain de jardin dis donc!Le ton étais donné, et si l'avorton était un farfadet, la rousse avait gagné et il passerait son chemin sans même jeter un sort aux nains...
Gente et belle demoiselle, si c'est un chevalier que vous cherchez, j'en ai vu un, mort au fond d'un trou, percé d'un piège à loup! Pas de bol le bougre!
J'y ai même pris ses bottes tiens, je vous en fais cadeau en souvenir, je les prenais pour des bottes de sept lieues, mais je dois me tromper de contes, car si mes yeux ne m'abusent je compte 7 nains et comme j'aime pas beaucoup ces bestioles là, restons en là et soyons quitte si vous passez votre chemin, je veux pas d'ennuis, je suis qu'un bête magicien après tout!Donne moi ses bottes raclure, dis moi dans quelle direction tu l'as vu et passe ton chemin si tu veux pas que je te fasse disparaitre en te soufflant dessus!Sans demander son reste, le farfadet montra la direction et disparût dans la nature...
Maeva83 [Enfin de retour chez soi...]
Clap! Clap! Firent ses petites mains en frappant l'une dans l'autre...
Bande de morveux! Personne pour m'accueillir et desceller mon cheval?
EHHHHH! HOOOOOO!
Tas de nains fainéants au boulot non de Dieu! Qu'on prévienne le chevalier que je suis de retour au bercail et qu'on conduise ma monture à l'écurie au pas de course! Un ange...puis deux passent...HANNNNNNNNNNNNNNN!!! Y'a personne là dedans????Sortant de dessous une couverture avec son bonnet de nuit sur la tête..Cake c'est? Kiki appelle à cette heure tardive?C'est moi nainbruti! Et c'est à peine l'heure des vêpres! Où est Messire Bayard?Ben l'est parti chassé depuis....heuuu...depuis l'aube je crois bien, céti qu'on avait pas encore gouté au nouveau fut alors gné pas sûr de l'heure exacte en faiteuuuhhh!Ben l'est parti chasser quoi le bougre! Fait un froid de canard et le vent est glacial depuis le levé du jour, un temps à vous couper les pattes!
Il commence à faire nuit noire en plus! Allez voir s'il n'est pas sur le chemin du retour et allumez toutes les lanternes jusqu'à la sortie du domaine pour qu'il retrouve son chemin! Et que ça saute bon sang!Lorsqu'elle eu fini de se changer et de se préparer, Maé prit soin de déposer un chaudron de potage dans l'âtre pour réchauffer son chevalier lorsqu'il rentrerait.
Il se faisait tard et le potage mijotait à gros bouillon lorsque les nains réapparaissaient près des fourneaux...Pas trouvé, Dame Maé! Z'avions cherché partout sur les routes qui mènent à Tournai, à Péronne, à Arras, et pas trouvé le chevalier!Le plus vilain des deux nains chuchota à l'autre...L'est parti chasser la gueuse le patron, voilà ce qui arrive quand on laisse son homme seul pour suivre une armée et partir à l'étranger! pfff!PAFFFF!!! Fit la baffe que Maé lui colla à peine qu'il eut fini de bâver...Chui pas d'humeur à écouter des conneries pareilles, naingras! Retourne chercher les chevaux, on part fouiller les bois! Encore un mot et t'es un naiconscient pour le reste de ta vie! Rassemble tous les rats qui peuplent encore ce château à cette heure!
La rousse emmitouflée dans une peau de bête, flambeau en main, conduisait 7 nains hors des remparts du domaine pour partir à la recherche de Bayard... _________________
Chevalier_bayard Le froid intense le réveille. Il ouvre doucement les yeux, apercevant un ciel étoilé, sans nuage. Il était tombé dans un trou, ou une fosse. Il voulut bouger, mais c'est là que les choses se compliquèrent... une douleur déchira ses côtes... Un cri s'échappa de sa bouche, en même temps qu'un petit nuage de vapeur condensée... la température devait être passée sous zéro... Il tâta ses côtes, et senti un morceau de bois qui ressortait, là où il n'y aurait pas dû en avoir...Foutredieu! Un piège à loup!Dans leur course folle, le sanglier les avait amené droit sur un piège à loup, fosse garnie de pieux pointus, dans laquelle devait normalement tomber - et mourir - les loups en maraude... et aussi les sangliers stupides semble-t-il... Il sentit de sa botte une masse inerte sous lui... le sanglier certainement. Et heureusement... Si c'était lui qui était tombé en premier dans la fosse... ses aventures se seraient finies ici...Bon faisons le topo. Ce stupide sanglier m'a déchiré la cuisse, et j'ai un morceau de pieu en bois à travers une côte. Il gèle. Hum, ça pourrait être pire...Il devait absolument bouger, sinon le gel aurait raison de ses membres, surtout de ses extrémités... et il n'était pas question de perdre la moindre extrémité dans l'affaire! ^^C'est le moment de démontrer que tu es grand et fort mon Bayou...D'un geste vif, il se dégagea du pieu qui lui traversait la côte... Un nouveau cri de douleur. Il sent le sang couler. C'était peut être pas une bonne idée en fait... la tête lui tourne. Il est dans la fosse, à côté du sanglier, lui traversé de part en part par un de ses pieux. Il met un genou à terre. Il faut arrêter l'hémorragie. Au sol il trouve quelque chose. Sa cape... ou plutôt ce qu'il en reste, des lambeaux de cape. Il fait alors comme il a vu faire dans et après de nombreuses batailles. Il bourre la blessure de morceaux de cape, avant d'entourer son torse de ce qu'il reste de celle-ci. Bandage bricolé de fortune... mais vraiment de fortune... Il veut se relever... mais impossible. Tout tangue, il a un goût de sang dans la bouche... Il tombe au sol. Il parvient à se rouler contre le corps du sanglier, profitant du peu de chaleur que sa fourrure peut encore donner... avant de ressombrer dans les ténèbres... _________________
Chevalier_bayard Malgré le froid, le vent glacial, le galop de son destrier, ses muscles bandés, prêt à l'action, l'air qui lui fouettait le visage, tout cela faisait du bien au chevalier. Ne plus penser, ne plus se faire de soucis...
Il atteint bien vite la forêt. Il galopa encore, quittant la route pour des sentes plus étroites, laissant son cheval aller à son gré, se concentrant sur les branches et autres obstacles à éviter... cherchant un animal à chasser... cerf, daim, ours, même loup, vu que c'était l'hiver.
De lui même, Aristote ralentit l'allure. A la position de ses oreilles, Bayard vit qu'il avait senti quelque chose. Il flâta l'encolure de son vieil ami...Tu as senti quelque chose mon vieux ?Le cheval sembalit nerveux, et soudain, devant eux, un sanglier chargea... un vieux mâle, avec de grosses défenses... il chargea vers le destrier. Bayard et sa monture évitèrent l'animal furieux, puis le poursuivirent. Pour le retour de Maé demain, il y aurait du sanglier sur la broche.
Ne plus penser. La course folle après le sanglier, la concentration sur l'objectif... La bête se blesse dans la course poursuite, ce qui la rend plus furieuse encore... le chasseur, sur sa monture au galop, cherche à viser la bête de sa lance, chose point facile vu la vitesse à laquelle ils vont, et le sanglier qui ne court pas droit, cherchant sente et futaie pour échapper à son destin... et soudain, il disparait dans un fourré plus touffu, où Aristote ne peut le suivre.
Pestant, Bayard descend de sa monture, la lance de chasse bien agrippé en ses mains. C'est une grosse erreure. On n'affronte jamais seul un vieux mâle, à pied, même avec la carrure d'un Bayard...
Le chevalier voit que son destrier reste nerveux. Il ébroue sa tête, l'air de dire "reviens!" Bayard regarde sa monture quelques instants...Tu le sens tout près, n'est-ce p...Soudain la bête sort du fourré et charge droit sur Bayard, surpris. Instinctivement, il piqua de sa lance vers cette forme noire qui fonce sur lui, tout en essayant d'éviter ses défenses... l'impact fut terrible, et si Bayard réussit à planter sa lance dans l'animal, celui-ci est fort gros et le chevalier pas assez fort pour le clouer sur place... furieux, blessé à mort, la bête continue sa charge, amenant avec lui le chasseur qui tente de pousser sa lance vers le sol, à travers l'animal, pour essayer de mettre un terme à cette course folle. Le sanglier tourne sa tête dans tous les sens, essayant de toucher le chasseur avec ses défenses... Bayard sent une douleur fulgurante à la cuisse... Mortecouille, le sanglier l'a touché... il faut qu'il pousse sa lance... encore un peu... un tout petit peu...
soudain...
le sol se dérobe sous leurs pieds... une chute... puis le noir complet...***[Au domaine...]- Ben, tu fait quoi Nainportequoi ? Tu regarde la route depuis quasi une heure ?
- Mmm, Slip, la nuit va tomber et le Braillard est toujours pas rentré. J'aime pas ça, tu sais bien qu'ils savent rien faire sans nous...
- Mouais, c'est sûr, ils seraient rien sans nous. J'venais te dire, y paraît que Marrnaine à ouvert un nouveau fût qui vient droit de Tastevin!
- De la bière toute fraîche ? J'arriveeee! _________________
Maeva83 Voilà qu'ils retrouvaient enfin leur petit château d'inspiration Hollandaise...
Comme il était bon de rentrer chez soi!
L'envie ne manquait pas de se laisser choir dans un canapé douillet pour ce reposer du voyage et des évènements récents, mais il fallait se hâter de tout préparer pour le couronnement.
Bien sûr, le château d'Arras était bien pourvu en tout, et confortable, mais tous leurs trésors étaient à Cambrai, vêtements, parures, bijoux, armoiries, étendards, écus etc... et il fallait tout rassembler pour faire bonne impression devant les artésiens lors du couronnement à la cathédrale d'Arras.
Dans quelques heures à peine ils referaient route pour la capitale.
Le regard embué, Maé se tourna vers Bayard...Nous avons fait un sacré bout de chemin ensemble mon ange, depuis notre première rencontre, et je remercie les forces divines d'avoir fait se croiser nos chemins.
Je suis très fière de vous mon chevalier, et je suis très honorée d'être votre compagne.
J'implore le ciel de me permettre de vous aimer encore longtemps et de vous accompagner tout au long de nos destinées.Elle se hissa sur la pointe des pieds pour le prendre dans ses bras et l'entourer d'amour et de tendresse avant de déposer ses lèvres sur les siennes pour échanger un long baiser. _________________
Chevalier_bayard Lorsqu'elle l'entourait comme ça, son amour et sa tendresse l'envahissait, il était porté par elle, nourris par elle, il vivait par elle... Après un long baiser, il lui pris les mains, plongeant son regard dans le sien...Ah mon amour, un sacré chemin oui... et je vous aime si fort! Je ne serais rien sans vous, comme je le dis souvent, vous êtes mon oxygène, ma vie... je veux vous rendre heureuse, et fière, car vous m'apportez tant de bonheur... ô oui, je compte bien à ce que nous cheminions encore longtemps, longtemps... mmmm... plutôt que d'aller à la taverne, je ferais bien une inspection poussée des chambres du château avec vous! Nous irons demain à la rencontre de nos amis cambrésiens! _________________
Chevalier_bayard A peine le temps de passer un peu de temps ensemble, et voilà Maé repartie, avec l'armée d'Ater, en route pour Dunkerke, pour montrer le soutient de l'Artois aux Flandres...
Resté seul, Bayard se donna à fonds dans les dossiers du Conseils, fit nettoyer tous le château... mais même s'il s'occupait, il pensait à elle tout le temps. Il avait été fort maladroit, et s'en voulait. Maé était tout pour lui, il l'aimait à la folie.
Le dossiers n'allaient pas bien, il hésitait sur la conduite à tenir. Tout le monde mettait la pression, et dans tellement de sens différent. Le soutien et l'avis de sa rousse moitiée lui manquait. Tout elle lui manquait. De plus il dormait bien mal, seul dans ce grand lit froid... Il fut donc tout heureux d'écrire pour rappeller l'armée, plus utile en Artois qu'en Flandres. Encore deux jours de patience et elle serait de retour...
Le surlendemain, après encore une nuit blanche, et après avoir lu ces courriers matinaux, et vu une lettre qu'il attendait mais qui n'était point là, il était de fort méchante humeur. Il devait se changer les idées, sinon la situation au Conseil ou chez les feudataires deviendrait explosive. Il risquait d'en étrangler un ou deux. Il devait trouver quelque chose pour se calmer. Il fit donc sceller Aristote, son destrier, et s'habilla pour la chasse.Ayant prit son épée et choisit une lance à l'armurerie, il arriva dans la cours où un de ses nains tenait son destrier par la bride.- Z'êtes sûr que c'est une bonne idée, Braillard ?
- Ch'uis pas d'humeur Nainportequoi... l'exercice me fera du bien...
- Faites gaffe, il fait froid, et mon nainstinct me dit que c'est pas une bonne journée pour partir à la chasse...
- Oh, je serai rentré bien avant la nuit...D'un mouvement pressé, il mit le pied à l'étrier, monta en selle, vérifia ses armes, et partit au galop vers la forêt... _________________
Chany Elle les avait regardé repartir une nouvelle fois!
Regagnant la ville , elle se promit de passer déposer un cierge et faire une prière pour eux;oh! non elle n'était pas devenue dévote du jour au
lendemain , mais cela ne pouvait faire de mal.
_________________
Chevalier_bayard Après des mois passés près des Péronains, c'était plus qu'un plaisir de retrouver Cambrai, le chateau, son chez-soi... presqu'un plaisir de retrouver les nains même...
Le Bambi encore chargé, Bayard et Maé se serrèrent l'un contre l'autre, devant leur demeure, ému et heureux de retrouver leurs pénates...
Après ce moment de tendresse partagé, il y avait bien des choses à faire: décharger le Bambi, aérer le château, relancer les cuisines, changer les draps (avec les nains, c'est plus prudent, ils jouent montgolfière... j'vous raconterai un jour...), voir comment allait Cambrai et faire le tour des tavernes... Sans compter que depuis que Bayard était Comte, les allers-retour vers Arras étaient nombreux... bref, y'avait du pain sur la planche... _________________
Chany mais heu.... que faisait elle dans la cave déja???
ah bin vi !!!! je comptais les réserves qui ont du diminuées du coup ayant garder deux bouteilles aux mains
mais on va pouvoir boire celles-ci !ni une , ni deux , les bouteilles étaient ouvertes et les chopines servies
Pat et les enfants vont bien , le mariage d Ize fut trop court ..j aurai bien aimé qu Erwany reste encore un peu mais bon... Je sais qu 'elle est a l abri avec Datan, je suis contente qu'elle soit au service d un tel homme _________________
Maeva83 [Dans la taverne...]
AHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!! Chanyyyyyyyyyyyyy! Bon sang! C'est toi!
Mais kek tu faisais dans la cave non de Dieu? C'est le Pat qui te tient enfermé? Serrant fort sa chany contre elle...Cré bon sang, qu'est-ce que tu m'a manqué surette! Comment vas-tu? Comment va Pat et la ptiote? J'ai bien cru qu'on reverrait jamais Cambrai tu sais! Comme c'est bon d'être de retour chez soi!_________________
Chevalier_bayard Maeva83 a écrit:
AHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!
Sursaut sur le coussin poussiéreux, tête qui tourne à gauche, à droite, plusieurs fois de suite... kékipasse, on nous attaque ???
Non, non, c'était Chany qui sortait de la cave... Après les embrassades, chtites larmichettes féminines (parce qu'un chevalier ça ne pleure pas! Bon sauf quand sa douce lui retire les échardes des orteils. Ou qu'il se coince le... dans l'armure. Ou quand il épluche les oignons. Ou encore quand on lui épile les... hum, bref, sinon ça ne pleure pas!)... Regard interressé du Bayard vers la cave... Chany allait-elle sortir le fût de fête, celui que Pat - selon les rumeurs - garderait caché pour une occasion spéciale ???
Car la soirée, la nuit même, allait être longue s'ils devaient raconter tout ce qui leur était arrivé...
_________________
Chany [ dans la taverne ....]
Occupée a compter les réserves , elle tendit l oreille oh!!!!!! ces voix !!!
bing bang bong!!!!!! patatra.... Chany avait tout lâcher pour monter 4 à 4 les escaliers.
Arrivant dans la porte
MAEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE , BAYOUUUUUUUUUUUUUUUUUUU elle leur sauta dessus faisant tout tomber sur son passage , bisouillant tant qu elle pouvait sa soeur et son futur beau frère , larmes de joies et tout le bazar qui va avec..
Par tous les saints qui brûlent en enfer, qu est ce que je suis contente de vous voir!!!!Par chance , elle était passé au domaine le matin même faire allumer un bon feu et nettoyer la demeure....l instinct fraternelle? elle n aurait su le dire mais elle avait le pré sentiment que Maé et Bayou rentreraient bientôt
Les embrassades terminées , elle servit une bonne chopine et s installa auprès d'eux
Alors , donner moi des nouvelles du front , je veux savoir tout ce qui s est passé_________________
Chevalier_bayard C'est avec délectation qu'il pose son séant sur le vieux coussin poussiéreux... en fait, il se laisse même tomber dessus, un nuage de poussière s'envolant dans l'air, au niveau du visage du nain sur qui il s'était débarrassé de son encombrant chargement... aaaa... aaaaa.... aaaatchoum!Nain qui semblait quelque peu allergique à la poussière Mi attention spèce de nain! Il coûte cher ce matériel!Laissant le nain se dépatouiller avec le matos, Bayard pu se laisser aller à boire dans la chopine de sa douce moitié (vi, vi, on patrage tout! ^^)Maeva83 a écrit:
Alors? Bambi a tout ramassé, rangé et tout transporté au domaine? C'est une brave bête malgré tout, et vous l'avez super bien dressé, franchement nous sommes bien tombés avec ce Bambi!
Arf, vi, l'ai bien dressé... même si pour le coup, j'ai tiré le petit lit rose à barreau et nos vivres moi-même, jusqu'à la cours du château. Le Bambi l'est puni, enfermé avec Hulk! Il mangera des pommes ce soir, ça le changera de la viande rouge et saignante qu'il affectionne tant... doit encore lui apprendre un peu la discipline!
Maeva83 a écrit:
Pis faites comme moi, ôtez vos bottes, faut laisser respirer les arpions, après toutes ces longues semaines enfermés, les pauvres doivent sentir un peu le renfermé.
(...)
Arf! Elles ont fait leur temps, c'était les préférées du pépère! Vous savez que je les ai pas lavé la dernière fois que le pépère les a porté? J'avais l'impression de garder un peu de lui sur moi, ça me rassure toujours de le savoir si proche de moi en temps de guerre!
Glup! C'est ça que je le sentais si proche aussi... l'odeur familiale... je comprends... z'avez récupéré ses chaussettes... Vous savez comme je l'admire, hein, mais côté porte-bonheur, moi dans ses affaires j'ai trouvé que le caleçon qu'il portait lors de sa dernière bataille... mais... hum... j'ai préféré en faire un fanion... vi bon, le caleçon c'est comme l'armure, ça se prête pas... hum... surtout les déjà utilisés... Sacré pépère... vous croyez qu'il sait qu'il y a la guerre, la-bas au fonds de sa forêt ? Me demande comment il aurait fait les choses lui...
Perdu dans ses pensées, le regard rivé vers l'âtre où le feu fait craquer les bûches,il replonge les lèvres dans la chope de sa bien-aimé...
_________________
Maeva83 Chevalier_bayard a écrit:
Oh? Déjà?
Sourcil relevé, l'air septique, Maé tapota tout de même un vieux coussin poussiéreux pour que Bayard puisse prendre place à ses côtés.
Elle ne manqua pas non plus de faire un croche pied au nain qui passait, pour le réquisitionner...
Tu vois pas que ta vie est en danger là? Donne un coup de main au chevalier si tu veux pas avoir le cuir troué! Non de Dieu!
Alors? Bambi a tout ramassé, rangé et tout transporté au domaine? C'est une brave bête malgré tout, et vous l'avez super bien dressé, franchement nous sommes bien tombés avec ce Bambi!
Allez venez vous réchauffer près de moi, vous avez l'air tout contrarié! Pis faites comme moi, ôtez vos bottes, faut laisser respirer les arpions, après toutes ces longues semaines enfermés, les pauvres doivent sentir un peu le renfermé.
Doigts de pied en éventail devant la cheminée, la Maé regardait ses chaussettes trouées avec un brin de nostalgie...
Arf! Elles ont fait leur temps, c'était les préférées du pépère! Vous savez que je les ai pas lavé la dernière fois que le pépère les a porté? J'avais l'impression de garder un peu de lui sur moi, ça me rassure toujours de le savoir si proche de moi en temps de guerre!_________________
Chevalier_bayard Alors qu'ils avaient passés la muraille et le guet, partageant ce moment romantique du contentement partagé du retour chez soi... lorsque... bardaf c'est l'embardée! Le Bambi cassait l'ambiance d'un ébrouement non prévu au programme...Maeva83 a écrit:
Pas le choix, faut le punir et l'enfermer dans l'enclos de Hulk le temps qu'on ramasse tout et qu'on aille se reposer un peu!
A vous l'honneur, je vous laisse vous en occuper! Moi je vais commencer par la taverne et retrouver Chany pour régler quelques problèmes d'intendance héhé!
Et le voilà occupé à admirer le joli derrière de sa rousse, qui s'éloigne vers la taverne la plus proche, le Bar pop... et lui, dans le froid, seul avec le Bambi... leurs regards se croisent...
Grrr... toi, espèce de petit s...
Maé se tournant juste un instant pour lui faire un petit signe de main, avant de rentrer dans la chaleur bienfaisant de la taverne, Bayard ne put étrangler le Bambi tout de suite... C'est donc en maugréant qu'il tira le Bambi vers chez Bique, pour l'enfermer dans l'enclos de Hulk, en maudissant tout ce qui avait quatre pattes, des poils, qui bramaient, et qui s'ébrouaient à des moments ousqu'il fallait pas s'ébrouer !
Bon fallait maintenant ramasser tous le matos... épées, haches, casques, lances, armures, arcs, quelques flèches, fléau d'arme, boucliers, le petit lit rose à barreaux, et les vivres... pffff... tout en maugréant contre les femmes, fiancées, petites amies, etc. qui prenaient toujours trop de valises en voyage, il mit les vivres sur le petit lit rose et le traîna jusqu'au domaine...
Puis il revint pour les armes... Qu'il entassa dans ses bras... avant de se remettre en route, zigzagant sous le poids du matériel, ne voyant que modérément entre deux fers de hache... passant près de la taverne, il entendit les rires, imagina Maé, une chope en main... mmm... demi-tour droite, et d'un coup de pied il ouvre la porte de la taverne, y entrant lançant un sonore "Salut la compagnie!"
_________________
Maeva83 Les lèvres bleues, les mains gercées, Maé se cramponnait aux braies de son chevalier.
Elle le serra un peu plus fort lorsqu'ils franchirent les remparts de Cambrai et lorsque les gens d'armes du guet les saluèrent en leur souhaitant la bienvenue au pays.
Elle était à deux doigts de lâcher quelques larmes de joie, lorsque le Bambi rompit le charme en s'ébrouant comme un malotrus, et sans prendre garde aux paquets et aux armes arrimés sur son dos ...Bon sang! T'aurais pu attendre 10 minutes de plus pour te secouer comme un prunier et éjecter le matériel! Tout le chargement était à terre, haches, épées, casques, lances, armures et autres breloques...
Pfff...va falloir tout ramasser, et après ça, on devra obligatoirement faire une pause en taverne avant de rejoindre le domaine Qu'est-ce qu'on va faire de toi hein? La rousse sourit malicieusement à son chevalier...
Pas le choix, faut le punir et l'enfermer dans l'enclos de Hulk le temps qu'on ramasse tout et qu'on aille se reposer un peu!Elle tendit les rênes à Bayard... A vous l'honneur, je vous laisse vous en occuper! Moi je vais commencer par la taverne et retrouver Chany pour régler quelques problèmes d'intendance héhé! _________________
Chany Etaient ils rentrés? pas de trace de bambi dans les environs....
Pourtant elle avait cru l apercevoir, son imagination lui jouait elle des tours?
Elle avait tellement envie de les revoir tous qu'elle croyait les voir au détour d'un chemin , d'un sentier..d'un domaine...
_________________
Chevalier_bayard La route avait été longue, les mois aussi... guerroyant en Artois et en Champagne, tombé deux fois au champs d'honneur, poursuivi et condamné en Champagne, Bayard revenait avec quelques cicatrices en plus... mais tout heureux, Maé à ses côtés. Faut dire que ses séjours à l'infirmerie l'avait un peu éloigné de sa tendre moitiée, qui avait dû continuer les combats... et qu'il lui courrait après, en fonction des mouvements des armées, depuis quelques semaines...
Et là, depuis Azincourt, ils avaient cheminés ensemble, main dans la main, se réchauffant mutuellement pour vaincre le froid de l'hiver naissant, se faisant la courte échelle pour quitter Arras sans payer l'auberge, prêt à castagner ensemble, épaule contre épaule, tout qui les aurait empêché de revenir à Cambrai...
Mais la route fut calme, et au petit matin de ce 8 décembre, ils atteignirent Cambrai, le Bambi chargé de leurs effets personnels, marchant doucement vers leur domaine... _________________
Chany Rooo bin les herbes folles avaient drôlement poussé!!!!
Elle fit un tour rapide des lieux mais avec toute cette
végétation on n y voyait pas grand chose!!!
Elle fit donc demi tour afin d engager deux ou trois
personnes de confiance pour nettoyer
les alentours
_________________
Chany Chany savait les habitants du lieu absents mais elle voulait tout de même s assurer que tout se passait bien au domaine;
Un petit tour rapide des lieux , vérification que rien n était cassé ou autre...
Elle s'assit un instant sur le petit muret , profitant de la quiétude de ce domaine.
Bayou avait formidable arranger le nid de leur amour a lui et a Maé.
L endroit était calme , les oiselets chantaient et le gibier passait au loin , un cadre magnifique où la mairesse serait bien encore resté un peu mais le travail n'attendait pas.
Elle quitta à regrets le domaine et gagna la mairie pour une nouvelle journée de labeur
_________________
Chevalier_bayard Un jour chasse un autre.
Décontenancé, déçu, esseulé, il avait faillit tout abandonner. La tentation de rejoindre Aristote avait titillé son cerveau fatigué... Tout abandonner...
Après une période d'isolement au château, à vider les fûts avec le bambi, les encouragements de Chany et les lettre de sa douce étaient arrivés à point nommé. Pour le requinquer. Lui redonner l'envie de se battre.
Il relisait la dernière lettre de Maé, face à la fenêtre. Puis guidé par les mots, son esprit repensa, revint vers le passé... Rien à faire. Fidos avait eu raison lorsque Bayard avait été procureur. Malgré sa grande carcasse, le chevalier avait besoin se sentir qu'on l'aimait. C'était peut être bête, mais c'était ça son énergie vitale. Ce qui le faisait avancer, affronter tous les dangers...
Ainsi donc l'envie de se battre lui était revenue. Et au vu de la situation du Royaume et de l'Artois c'était bien. Parce que de la castagne, il risquait d'y en avoir.
Il vérifia une dernière fois son armure, ses armes. La cotte de maille du Bambi, celle de son destrier. Il allait tenter de trouver quelques volontaires, puis de prendre la route pour défendre son Comté. S'il avait bien calculé, il pourrait même faire un détour pour cueillir Maé en retour de retraite...
Il leva les yeux au ciel en passant les clés du domaine au nain régisseur, qui s'en servit pour se gratter le postérieur, avant de monter sur son destrier et de prendre la route de Cambrai. Pour commencer. _________________
Chevalier_bayard Le fût lui ayant échapé, Bayard aurait pu courir après et tout, mais il s'était arrêté net... il venait de voir au sol un trèfle à quatre feuille... il se baissa et le cueuillit, bah, pas qu'il était superstitieux... mais sait-on jamais... Il se releva le trophé à la main, tandis que le Bambi venait de stoper le fût... quelle bête superbement dressée, hein ?
Xhéna arriva juste après Manu et le champagne avec un superbe gâteau, sauvé de justesse par Maé et ses réflexes infaillibles... quelle femme superbement... heu... superbement en forme, hein ?
Oh Bayard avait bien fait un voeu en tenant ferme le trèfle, mais ce dernier ne s'était pas réalisé... hu hu... cette crème apétissante sur Maé (encore plus apétissante) lui donnait quelques idées... hum... soit...
L'arrivée de Nirina et le cri de Xhéna le ramena à la réalité... cette dernière semblait s'être tordu la cheville...Porter Xhena ? On pourrait l'amputer sur place, comme ça elle aura plus mal et pourra claudiquer jusqu'à la lice près de la rivière et...-- regard noir de Xhena et Manu --
Rhoooo je rigolais, hein, on découpe pas ses amis comme ça, hein, enfin, pas tout de suite quoi... Bon Manu, tu la prends par les jambes ou par les bras ??? _________________
Xhena
Nirina Toute heureuse de revoir Maé, Nirina la couvait de bisous...
Boudiou que je suis heureuse de te revoir toi!!!J'espère que tout va bien ici!
Comment va donc ton père?
Vla t'y pas que j'attrappe ta façon de parler...ton bel accent qui chante...Elle se mit à rire ...
Ne lèche donc pas toute la crème du gâteau de Xhéna!!!! Tu vas grossir!_________________
Maeva83 Maé se demandait si Nirina la couvrait de bisous parce qu'elle était vraiment heureuse de la voir où si au passage elle récupérait pas un peu de cette crème pâtissière qu'elle s'était mise partout en aidant Xhena...Ouai ouai je vais grossir... dis plutôt que tu as peur que je t'en laisse pas héhé! Je te connais va, chui pas tombée de la dernière pluie!
Ce gâteau est bien assez gros pour nous contentez tous, et si tu es sage, vais t'en laisser un peu!Petit clin d'il à Xhena au passage...Allons, laissons Bayard et Manu porter Xhena pour soulager sa cheville, nous porterons le reste, d'ailleurs on va accrocher ton panier de fruits sur le dos du Bambi!
Maé doit prendre une retraite de quelques semaines, elle vous retrouvera un peu plus tard. En attendant, son beau chevalier ne devrait pas tarder à faire son retour et prendre le relais sur ce rp _________________
Nirina Nirina avait cueilli des fruits en chemin, son panier en était rempli.
Elle arriva toute joyeuse au domaine de Bayard et Maé.
Bonjour tout le monde ,j'ai entendu qu'il y avait une fête ici, je peux être des vôtres??Elle aperçut Xhéna en mauvaise posture et courut l'aider
Coucou toi , ce serait vraiment dommage d' abîmer un si joli gâteau !_________________
Maeva83 Xhena a écrit:
Maéééééééééééé......viteeeeeeeeeee.....
GRRRRRRRRR.saleté de taupinière.......
Ni une, ni deux, la rousse plongea comme à la Soule pour sauver le gâteau et Xhena. Peut-être passerait elle pour la reine du sauvetage, qui sait! Crénon elle venait quand même d'éviter au gâteau de finir en crème renversée!
Ouf pas de bobo! hormis la délicieuse crème qui lui coulait le long des bras et qu'elle s'empressait de lécher pour que personne le fasse à sa place, Maé avait évité la chute à Xhena et sauvé le gâteau!
Heyyyy! Nirina! Non de Dieu! Ce que ça fait longtemps qu'on s'est pas vu! J'espère que Bayard aura fait porter la nouvelle de cette fête jusque sur les portes de la Mairie et que le tout Cambrai nous retrouvera pour festoyer!
Viens suis nous, nous avons aménagé une lice près de la rivière et nous ne manquons pas d'espace pour accueillir et sustenter tous le village!_________________
Xhena
Xhena
Maeva83 Bayard profita que le Bambi venait de sauver les bouteilles de Manu et descendit lui aussi le talus pour aller l'aider.
Maé venait d'apercevoir Xhena derrière un énorme gâteau et calcula immédiatement les risques de perdre cette merveilles si le fût où le Bambi bougeaient d'un poil...
Par ici Xhena, doucement, mets tranquillou un pied devant l'autre, fais bien attention c'est plein de taupinière dans ce champ et c'est pas le moment de trébucher.
Attends, je viens t'aider à monter!
Tout doux Bambi, pas bouger, t'es un bon garçon, pas bouger! _________________
Maeva83 Bambi surpris par la vitesse que prenait le fût en dévalant le talus, galopa sans réfléchir à la rescousse de Manu...Mortecouille! Bravo Bambi, sans toi le Manu n'existait plus!Le Bambi tel un renne du père Noël, s'élança, volant dans les airs et se laissa retomber devant le fût pour le stopper net avant qu'il n'écrabouille le Manu.Ouf! Y'aura encore de quoi festoyer au pique nique!Bravo Bambi!
Au fait, Bonjour Manu! Vous allez bien? Pourquoi Xehna ne vous accompagne t-elle pas? _________________
Manu70
Manu respirant comme un boeuf regarda le bambi
"Je te mangerai pas enfaite"
Manu regarda Maéva et lui dit
"Sa va et vous ? Non Xhena n'est pas la car ces bouteilles viennent directement du producteur mais elle ne va pas tarder ne vous en faites pas madame"
Et Manu carressa le Bambi
Manu70
Manu ne sachant que faire posa les bouteilles en vitesse sur le sol et courut sur le fut mais le fut trop lourd l'entraina
"A L AIDEUUUUUHHHH"
Manu vit dame Maéva
"BONJOUR AUFAITE"
Il sourit tout en continuant de se fair entraîné
Manu70
Manu arriva a la maison du maîre les bras charger de vin et champagne
"OUHOUUU Bayard c'est Manu j'ai le champagne et le vin je les pose où les bouteilles ?"
Puis il attendit
Maeva83 "Le ploc-ploc" du fut roulé par Bayard faisait trembler la terre sous leurs pieds et raisonnait dan la petit plaine menant à la rivière...
Des échos en retour, déjà leur parvenaient.Tiens! Le Manu de la Xhena qui vient quand même! Pourquoi c'est vous qu'il appelle en premier quand il s'agit de bouteille? Et pourquoi il est seul le bougre?Bayard, lâcha un instant son fut pour hausser les épaules, ne sachant que répondre à Maé.
Mal lui en prit, le fût roula dans l'autre sens en prenant de la vitesse dans la petite descente et se dirigeait tout droit sur Manu...Hannnnnnnnnnnnnn....
Ohlà le Manu, attention au fut on ne maitrise plus rien! Retiens le par pitié avant qu'il ne se fracasse sur la route en contre bas!Bayard cré bon sang, courrez, courrez, rattrapez le, va être tout foutu le fût! C'est grand malheur, va être raté le pique nique maintenant! _________________
Chevalier_bayard La pauvre Samantha n'avait trouvé personne au logis...
Et pour cause !
Partagé entre la cambrésienne, les reliques de Saint Dykat, la mairie, le Bas-Conseil et la taverne, Bayard ne rentrait que fort tard au domaine, et y partait tôt. Cela faisait qu'il voyait fort peu Maé ces dernières semaines, et cela s'en ressentait: il devenait mélancolique.
En plus, l'action lui manquait. Avec les retraites estivales tout était fort calme. De plus, plongé dans les papiers, les stocks, du soir au matin, devant compter pour chaque écus... il avait des fourmis dans les jambes... et pas que...
Il fallait qu'il trouve quelque chose... l'idée submergea son neurone fatigué: et si pour une fois, il mettait les nains à la mairie ?
Seul avec Maé ils pourraient profiter du timide soleil pour pique niquer dans le parc, chasser à la sauvage dans la forêt giboyeuse, se pousser dans la rivière, bref prendre un peu de temps pour eux... _________________
Maeva83 _________________
Maeva83 Mazette! Vous êtes super sexy, cape au vent monté sur les nains de la sorte! Quelle classe mon ange! J'ai toujours su que vous étiez mon super héros! Et là! Ben ça fait encore plus vrai que nature! Vous êtes beau comme un Dieu!
Humm si le temps ne nous pressait point, je vous aurais bien compté fleurette et fait une petit place dans mon char pour vous voir de plus près. Nenni, l'heure n'est pas au badinage, vous devez, comme vous le dites si bien, couvrir mes arrières et je me dois de tout faire pour ne pas perdre mon titre.
Je passe devant mon ange, en avant! Pis....
Ne craignez rien pour la parure de Bambi, c'est de l'or pur, il s'y casserait les dents à vouloir la boulotter.
A ce propos, il m'aura fallu faire fondre quelques lingots pour faire tisser son habit d'or, j'ai fait fondre quelques unes de nos médailles aussi, vous ne m'en voudrez pas, comprenez que nous avons un rang à tenir, et qu'il y va de notre standing, et avouez mon tendre amour, le Bambi l'est bien le plus beau vêtu de la sorte hein?
Pis il le vaut bien, nan?
Inutile de répondre, je savais que vous seriez d'accord avec moi, je vous aime aussi pour ça! _________________
Chevalier_bayard Après une cambrésienne qui avait vite mal tournée pour lui, Bayard avait dû rapidement faire face à un autre défi: la mairie de Cambrai. Nan, nan, pas y mettre le feu, le souk, le boxon... la gérer! Arf, quelle responsabilité pour le chevalier!
Armé des compliments de sa belle, qui avait même pensé à lui mettre des tartines au maroille pour son casse-croûte, un parfum qui galvanisa toute la mairie, voilà le chevalier occupé à surveiller le marché, compter les haches pour les bûcherons, faire l'inspection des miliciens et de la réserve de Pat, encourager Bique à poursuivre les mauvais payeurs d'impôts et à encourager les nouveaux (et pas l'inverse! ^^), bref, il avait du boulot!
Outre cela, il avait eu l'idée tortueuse de faire une grande fête. Pour rassembler tous les cambrésiens autour d'un même grand événement... Avec le vicaire, ils avaient trouvé un truc à fêter... enfin un truc, un saint plutôt... Saint Dycat, patron des mineurs... Voilà l'idée! Une journée mine et bois, avec procession, fête, combat de pioche, tout le toutim! Allez hop, en voiture Simone, heu... je veux dire au galop Saint Dycat, l'idée était bonne, l'événement allait être organisé... Maintenant qu'on était la veille de la fête, Bayard espérait qu'il y aurait du monde... que ça ferait bouger Cambrai...
Suspens, suspens... Avant d'aller à la procession, fallait se faire tout beau, lui et Maé, puis le Bambi aussi... z'allaient quand même pas rater ça... _________________
Damesamantha Samantha décida d'aller rendre visite à ses amis. En chemin elle pris des fleure pour faire un bouquet.
Elle arriva devant le domaine qui était bien garder.
Bonjour puis je rentrait svp???_________________
Maeva83 Le bambi? Oui oui il est prêt, il va être le plus beau comme vous pouvez vous en douter, d'autant que les jours de course il est plus combatif, plus cruel et il n'a d'yeux que pour moi!
C'est un Killer, un céréales Killer vous savez bien mon ange, il suffit de lui lancer un défi pour qu'il mette tous les atout de son côté pour gagner!
Vous voulez le voir? Qu'à cela ne tienne!Maé siffla entre ses doigts et une tornade sortit de la grange, elle profita du nuage de poussière pour sauter sur son attelage qui l'attendait au bord du chemin, prêt à partir pour la grand place!
Alors? Ça surprend hein? Vous avez devant vous le duo gagnant mon ange! Regardez nous bien, car nous aurons tellement d'avance sur tout le monde que vous ne nous verrez pas longtemps! _________________
Chevalier_bayard Bayard fit un effort pour tenir sa machoire fermée... bigre que oui que c'était surprenant! Un attelage paré pour la victoire! Il fit le blasé, espérant que ses yeux n'étaient pas trop ronds, comme ceux du bambi...Pas mal mon Ange, pas mal... vous y avez mis le paquet... et bé... vais devoir mettre les bouchées doubles... pour garder vos arrières, bien sûr!Sourire complice... et déjà temps de se mettre en route pour le départ de la course...On va devoir y aller, si on veut pas manquer le départ. Slip, Nainporte quoi, allez hop. Heu... et prenez l'arme secrète... mmm... non, la grande... voilàààà... allons-y...
Partez devant mon Amour, je vous suis, comme ça je m'habitue déjà ^^ tout en espérant que le bambi ne s'étouffe pas en mangeant cette si APETISSANTE et DELICIEUSE décoration...Ne sait-on jamais, ça pouvait marcher... _________________
Chevalier_bayard A peine remis du rendez-vous manqué avec une escorte royale, voilà le Bayard face à un autre dilemme de l'existence: Quelle monture choisir pour la cambrésienne ???
En effet, à peine Maé retrouvée (après une courte retraite), il sut qu'il ne devait plus se faire d'illusions, elle gardait le bambi pour cette fameuse course... l'événement à ne pas manquer... surtout que de cambrésienne, la course devenait artésienne! Il fallait y faire honneur à Cambrai!
Et là Maé avait une longueur d'avance. Elle était quasi prête, avec une monture du tonnerre, un nom à couper le souffle, des pièges savamment préparés... et lui... rien! Même pas de monture!
Il avait fait acquisition l'année passée d'un poney, pour faire la course. S'était d'ailleurs bien fait arnaquer le chevalier. On lui avait dit "oh il a de courtes pattes, certe, mais solides! Là où les autres partiront vite mais se fatigueront, lui, il durera!" Tu parles! D'ailleurs, après la défaite, Bayard avait laissé les nains rôtir et bouffer le poney. Vae Victis! Malheur aux vaincus! Non mais...
Tout ça pour dire, il fallait trouver une monture. Certainement pas son detrier... la cambrésienne était une course dangereuse, pas question de mêler son brave Aristote à ça. Emprunter Hulk à Bique ? Elle voudra jamais... pis elle participe aussi à la course, peut être qu'elle le montera...
Il ne restait que quelques heures au chevalier pour trouver... il devait se mettre en chasse! _________________
Chevalier_bayard Touuuuuus en ligne !Réveillés par Bayard, les nains s'alignèrent en maugréant sur la pelouse du château.- Mes amis, mes frèr... heu non, juste mes amis, aujourd'hui, je vais vous faire entrer dans la postérité!
- C'est qui postérité ?
- Chuuut, commence pas Nainportequoi!
- Hé hé, moi je connais bien un postérieur dans lequel j'entr...
PAF!
- Silence les nains! C'est pas parce que vous êtes aux portes de la gloire que je vais pas frapper! De l'ordre et de la discipline! Bon, où en étais-je...Bayard exhibe alors de façon triomphante cet objet:- Savez-vous ce que c'est ???
-Des emmerdes en perspective ?
- Mi non... c'est votre sésame pour la célébrité!
- C'est bien ce que je disais des emm...
BOINK
- Hé hé, même pas une bosse! Ça c'est du bouclier solide! Soit! Dans mon immense magnanimité, ma sempiternelle générosité, je vais permettre à deux d'entre vous de participer... à la Cambrésienne ! Emois chez les nains, signes palpables d'excitations, ils parlent tous en même temps, rêvent déjà au trophée, au banquet qui suivra, où tels les héros de leur mythologie ils seront servis par des naines sans vêtements...
Bayard leur laisse un peu de temps avant de continuer, un sourire aux lèvres - Seulement voilà, vous ne pourrez pas tous participer, seuls deux élus auront leur chance!PAF! GNON! BAFFE! Aïeuh!
- Holà! Mais stop, STOP! Ne vous entre-tuez pas! M'enfin! De l'ordre et de la discipline j'ai dit! Puisque la Cambrésienne est une course, je vais déjà éliminer les moins rapides d'entre vous! Bon... Je vous ai mis en ligne, vous êtes à 100 mètres des douves. Je veux voir en combien de temps vous faites ces 100m. Même si je sais que pour un nain, la façon la plus rapide d'aller d'un point à un autre c'est le lancer, je veux mesurer votre course. Donc quand je dirai "feu!" vous courrez le plus...
- Pourquoi "Feu"? C'est nul!
- Ben, je dirais "Neige!" au printemps, ça ferait con, non ?
- Parce que "feu" ça fait pas con peut être ?*soupir**mantra à se répéter: Je reste calme! Je reste calme!*- D'accord, quand je dirai "Partez !" vous courrez le plus vite possible, c'est clair ça ?Acquiescement général.Bon... prêt ? PARTEZ!En une ligne, les nains courent, mais ne voulant pas passer à côté du banquet mythologique, ils courent tous au même rythme, et arrivent tous en même temps aux douves...*Je reste calme! Je reste calme!*
D'accord... vous courrez donc un par un et je chronométrai votre temps, bandes de nains! Bon, toi, avec le nez rouge, tu commences... prêt ? PARTEZ!Humph... humph...
Comme l'éclair, il part, et incontestablement, court plus vite que les autres nains... en moins de 9 secondes il va atteindre les douves, la fin des 100m!Humph... humph... aaaaaaaaah! PLOUF!
- Mais pourquoi il s'est pas arrêté ?
- Ben, c'était Nivrogne... il sait jamais sarrêter *soupir*- Bon, au suivant! Toi! Prêt ? PARTEZ!Pas de réaction. Le nain reste sur place.- PAAARRRTTTTEEEEZZZZZ! Mais il est sourd ou quoi ?Acquiescement général- C'est Nainpot... il est sourd... on a d'ailleurs un proverbe chez nous, sourd comme Nainpot!Eclat de rire général. Bayard comprend qu'il ne s'en sortira jamais avec eux.Bon, j'en ai marre. Slip! Nainportequoi! Vous êtes désigné d'office! Vous participerez avec moi à la Cambrésienne, pour la gloire... ou la mort! Ho, et arrêtez de râlez les autres, hop, au travail! Z'avez eu votre chance bande d'ingrats! Et vous deux, à l'entraînement! 20 tours du château au pas de cours pour s'échauffer... _________________
Maeva83 Mains sur les hanches, tapotant le sol du bout du pied, Maé restait tapis dans l'ombre des écuries et observait son chevalier et sa bande de nainbéciles à l'oeuvre...
L'étrange sentiment qu'il mettait tous les atouts de son côté pour remporter la cambraisienne cette année lirritait...
Il y avait déjà tellement de concurrence inscrite sur les listes qu'elle voyait son titre en péril, manquait plus que son Bayard s'y mette sérieusement et il lui faudrait réfléchir énergiquement à quelques pièges, poisons, et astuces pour toujours garder une longueur d' avance sur tous les concurrents, y compris son beau et redoutable chevalier
De ce pas, elle décida de mener enquête sur les intentions et les projets de son fiancé...
Clair que ça ne serait pas du gâteau cette année! Nenni, elle les roulerait tous dans la farine, et une fois de plus elle gagnerait! Fois de Maé!
Le regard niais, le pas lent et nonchalant, elle s'approchait l'air de rien près du chevalier.
Mon tendre amour, je vois que toute la mesnie est déjà en pleine effervescence, et que vos nains s'entrainent à la course, songeriez vous à les employer pour vous porter?
Avez-vous pensé à un régime particulier pour augmenter votre pouvoir de frappe où encore la vigueur de vos montures?
Songez-vous à quelques plans fumeux pour évincer quelques uns de nos concurrents?
Dites moi tout mon amour, vos secrets serons bien gardés, vous pouvez me faire confiance^^ _________________
Chevalier_bayard Bayard surveillait de près la course de Nainportequoi et de Slip, calculant leur vitesse mètre par seconde (fort, hein!), jetant de temps en temps des bâtons vers leurs petites jambes, pour tester leur endurance...
Bon, la vitesse était pas top top, mais l'endurance, pas mal... Soudain, sa préparation fut interrompue par Maé...Mon tendre amour, je vois que toute la mesnie est déjà en pleine effervescence, et que vos nains s'entrainent à la course, songeriez vous à les employer pour vous porter? Hé hé, vi mon Aimée! Vous avez tout compris! Je monte sur le bouclier, et Nain et Slip me porteront vers la vict... heu... vers derrière vous! Je couvrirai vos jolies arrières... *haussement de sourcils rêveurs*
Avez-vous pensé à un régime particulier pour augmenter votre pouvoir de frappe où encore la vigueur de vos montures? Heu... régime particulier ? Pour les nains, non, pas vraiment... la bière les alourdit... le fouet les empèches d'avancer... mais ça me fait penser... j'ai jamais essayé la carrotte ? Comme on fait pour les ânes... ça les ferait peut être avancer plus vite... *mine songeuse*
Pour moi je fais confiance à mes muscles... et à mon envie de couvrir vos arrières, bien sûr! ^^Songez-vous à quelques plans fumeux pour évincer quelques uns de nos concurrents? Arf, non... j'ai pas eu le temps de préparer des pièges... j'ai déjà eut difficile à trouver monture... *murmure*
j'ai choisit les nains parce que j'ai rien trouvé d'autre! hum... Mais j'ai quand même une arme secrète! Hé hé... *mine de conspirateur*
ça! *son doigt tapote son front*
Mon charismatique sens de l'improvisation!- Pppffff... c'est ça son arme secrète ? On est pas dans la mer...
- chuuuut mphhhh Nainportequoi! Je veux pas reprendre... pfff... 20 tours!*froncement de sourcils irrités vers les nains, signe qu'ils aillent courir plus loin*
Et vous mon Ange, comment se passe votre entraînement ? Je vois pas le bambi, il est prêt ?_________________
Chevalier_bayard Hé bé, elle changeait pas sa suzeraine ! Après un courrier du même ton au guet, pauvre Pat, ils auront finalement vite regagnés les Flandres. Bayard regrettait de n'avoir pu les croiser en taverne. Faut dire qu'avec Slamjack, et sa fille, ils en avaient fait en Flandres... hé hé... et lorsque les deux barons déchus trinquaient ensembles, c'était pas triste !
Mais là Bayard avait autre chose à penser. Y'avait du travail à Cambrai! C'est que de retour d'un long voyage dans le Sud...
extraits du "[-RP]Bienvenue à notre Reyne" de la gargote artésienne concernant nos cambrésien(ne)s :wink:
Chevalier°bayard a écrit:[i]De retour d'un long voyage dans le Sud, et après avoir affronté la terrible océane, à la houle trompeuse et aux vagues salées (et aux mouettes fienteuses... si, si... et agressives en plus, stupide volatile!
), les revoilàs à Cambrai. Bagages posés, château aéré, et après une ballade avec sa tendre moitiée, Maéva, dans le village, voilà le chevalier revenu au dur labeur du quotidien... Tandis que Maé avait rejoins leur chambre pour effectuer cette lourde tâche d'essayer ses nouvelles robes pour le passage du cortège royal, Bayard était passé en son moulin... il fallait faire de la farine (fallait bien vivre, c'est que chevalier à temps plein, c'est plein de prestige comme travail, certes, surtout pour un charismatique chevalier comme l'était Bayard 8), mais ça rapportait pas grand chose, si vous voyez ce que je veux dire...). Ô pénible labeur... Assis sur une chaise longue, un verre de rosé de Loire bien frais à la main, il devait houspiller les nains qui actionnaient la meule, qui écrasait le grain en en faisant une belle et bonne farine...
Il était en plein travail donc, quand le nain portier vint lui apporter un pli. Sale et chiffonné. Un doigt cherchant quelque pitance au fonds de sa narine droite, il tendit le pli au chevalier sans un mot.
Le chevalier décacheta le pli, au sceau du Seigneur de Longueau, et commença à lire: "Bonsoir, bla bla bla... accueillir demain la Reine à son arrivée... bla bla...
Peux-tu déplacer ta lance sur Peronne... mercredi Péronne... bla bla" Péronne ? Mercredi ? Regard rapide vers la date du courrier...
Chaise renversée, chevalier debout le pli à la main, regard furibond vers le nain, qui observait avec une attention peu commune son tableau de chasse, au bout de son doigt, sentant l'orage venir...
- Mais... mais... j'aurais dû recevoir ce courrier hier ???
- C'est à dire... comme vous étiez en ballade au village, moi et le nain cocher, on a voulu faire une expérience scientifique. Il lâchait le pli du haut de la plus haute fenêtre de la plus haute tour du château, et en attendant de le réceptionner, je comptais le temps qu'il mettait à tomber...*Colère difficilement contenue* - C'est dingue ! Un courrier de cette importance!
- Oui, hein, c'est dingue! Le pli est plus lourd que l'air, vu qu'il tombe invariablement vers le bas... mais moins lourd que le vent, puisque celui-ci l'a chassé vers l'étang où les canards ont essayé de le... *PAF!*
Après une magistrale taloche à l'arrière du crâne, le chevalier quitta le moulin en trombe. Au passage il demande qu'on scelle le Bambi, heu non, son destrier, qu'on fasse vite reluire son armure, qu'on lui trouve son épée... Fallait qu'il soit prêt au plus vite, pour rejoindre le cortège royal. Il n'y avait pas de temps à perdre, il se dirigea vers leur chambre pour prévenir Maé, voir si elle l'accompagnait. - Mon Ange, je vais devoir me mettre en route, je...Il entra juste au moment où elle enlevait une des nouvelles robes, qui tomba au sol dans un doux froufroutement, les yeux du chevalier glissant sur le corps de sa belle...- Je... je suis pressé...Bref, il était pas parti...
(...)
Chevalier°bayard a écrit:[Pendant ce temps, à Péronne...]Armure blinquante, destrier impressionnant, fanions et gonfanons claquant au vent, Bayard avait réussi à quitter Cambrai avec une troupe qui avait fière allure. Derrière lui venait Maéva, elle aussi armée de pied en cap, belle, terrible, troublante, *soupir amoureux* hum..., puis venaient Ize et Scario (avec Louise aussi, quoique les parents n'avaient pas voulu que Bayard confie une dague et un casque au bébé. Pffff... ça l'aurait fait pourtant!) et enfin Ater, avec sa terrible rosaline à la main, qui fermait la marche.
Dans un ordre impeccable (oui, oui, l'en avait presque la larme à l'oeil le chevalier) ils atteignirent au petit matin la ville de Péronne, allant à la rencontre du cortège royal, prêt à se frayer un passage dans la foule pour atteindre le reste de l'escorte... Il jubilait le chevalier, avec sa belle troupe, se disant qu'on en parlerait pendant longtemps de l'escorte cambrésienne! ...
... mais...
... personne!
Personne à Péronne ? Gné ? Kékesaveutdire ?
La rue principale de Péronne était vide, quelques confettis s'envolant avec le petit vent du matin, quelques lanternes de fêtes finissant doucement de se consumer, un mauvais pressentiment envahit alors le chevalier, tel le faucon refermant ses serres implaccablement sur l'innocent lapinou... Devant la perplexité palpable et flagrante qui marquait les traits du chevalier, un vieux, assis sur un banc, héla la grande carcasse en armure.- Quoi qu'vous cherchez ch'valier ?
- Bé, un truc qui ressemble à un cortège, avec une reine au milieu... dans un carosse, hein, la reine, pas l'escorte... pis notre Comtesse, nos soldats, pleins de gens autour... enfin, ça aurait dû être là, devant nous...
- Ah ah ah, z'êtes en retard ch'valier. Sont d'jà passé, et vite passé...Le sourcil gauche du chevalier commença à trembloter à ce moment là.- Passé ? Comment ça, déjà passé ???
- Sont partis! Hier soir!Souriant de sa bouche édenté, le vieux marmonna quelque mots indistincts sur les jeunes, qui ne pensaient qu'à... soit... Regard plein de fausse assurance vers sa troupe, Louise qui commence à pleurer, une bourrasque du petit vent matinal qui entraîne un petit drapeaux à la fleur de lys... ça sentait pas bon tout ça...
A ce moment, un garde arriva au pas de course d'une des portes de la ville.- Hummmmmph... y'a-t-il un 'chevalier Braillard' parmi vous pffff ?
- BAYARD! Chevalier Bayard, c'est moi! *l'oscillation du sourcil gauche s'accélère dangereusement*- Un courrier... pffff... urgent... pour vous!Prenant le courrier tandis que le soldat reprenait son souffle, le chevalier l'ouvrit nerveusement. Les taches de petits doigts ne pouvait laisser planer le doute sur sa provenance...Citation:Chevalier Braillard,
juste pour vous dire que j'ai oublié de vous donner ce pli hier.
Citation:
-- Escorte de la Reine --
Alors chevalier direction Arras, on se retrouve la bas
capitaine Guillomme
Par contre vous n'en reviendrez pas de savoir que l'écriture du Capitaine est plus lourde que l'écriture du Porte-Parole! Le pli est tombé plus vite, et le vent n'a su l'emporter vers l'étang... intéressant hein!
A plus vous revoir avant longtemps,
Vot'portier
- J'vais l'tuer... l'zigouiller... l'étriper... l'empaler... le dépecer... le... le... hum... bon... *se retourne vers sa troupe* chers amis, j'avais... hum... prévu un arrêt ravitaillement ici. On se ravitaille, puis on reprend la route en direction d'Arras!
L'avait pas l'air bête tiens, avec sa troupe rutilante, sa 'mission spéciale'... Z'avaient pas l'air de fort le croire, en plus... mais bon... tout était perdu, sauf l'honneur!^^
(...)
Maeva83 a écrit:Elle avait longuement hésité à se vêtir pour le voyage, d'une ravissante, élégante, affriolante, saillante, nouvelle robe qu'elle avait choisi, essayé, et étrenné avec son beau chevalier juste avant le départ...
Seulement, le Bayard, c'est en armure qu'il les conduisait fièrement au devant du cortège de la reine, et il était si friand et si réactif à la vue de ses froufrous, dentelles, et autres gourmandises, qu'elle eut été cruelle de chevaucher ainsi à ses côtés, alors qu'il était pris dans ses fers comme une sardine dans sa boite, boite, qui se faisait étroite dans certaines circonstances...
Bref, elle fit l'impasse sur sa coquetterie, et opta finalement pour un habit simple, une armure légère ornée de cuir souple, incrustée de pierres précieuses, festonnée de fils d'or et d'argent surmontée d'une fine dentelle de Calais discrète mais de très grande qualité.
Nul n'ignorait qu'en toutes circonstances, la rousse aimait briller!
Légèrement exaspérée par l'absence du cortège, elle suivait d'une oreille distraite la discussion de Bayard et du vieux péronnais lorsqu'elle vit arriver au pas de course un messager.Allons bon! Il a tout d'un oiseau de mauvaise augure celui-là!
Allez! Pressons, pressons!Maé se retourna vers Izé et Scario pour vérifier que la petite ne manquait de rien, et pour s'assurer que le Bambi n'avait pas grignoté son beau manteau de soie brodé, acheté pour l'occasion.- J'vais l'tuer... l'zigouiller... l'étriper... l'empaler... le dépecer... le... le... hum... bon... *se retourne vers sa troupe* chers amis, j'avais... hum... prévu un arrêt ravitaillement ici. On se ravitaille, puis on reprend la route en direction d'Arras!Nous le ferons écarteler à notre retour mon ange, ne vous courroucez pas pour ce vaurien, il nous faut retrouver le cortège et notre Reine, sans cela point de ripailles et d'agapes avant la tombée du jour et nous sommes tous affamés!
Je suis fourbue et il me tarde de me débarrasser de cette tarte au Maroilles spécialement cuite pour la Reine, elle commence à puire, à faisander ainsi dans mon escarcelle, ça devient insoutenable!
(...)
Izeliah a écrit:Si il y en avait une de rompu au voyage c'était bien la petit Louise Di Sterna, fille d'Izeliah Rovel et de Scario Di Sterna. Elle était en plus estampillée premier bébé du Ponant... pas tous les jours que l'intendante de l'alliance, chancelière aussi de celle-ci, se payer le luxe d'accoucher à Cholet. Bon, ceci dit, elle ne l'avait pas fait expres non plus. Et puis, quelle naissance ! Assitée par une Guyennoise et une Angevine, je ne vous raconte pas la partie ! Elle dominait donc son monde, bien assise sur les épaules de son père, lui tirant un peu les cheveux et lançant des cris de joies à tout va.
Une fois de plus le couple avait chaussé les bottes, Izeliah, quand elle voguait par monts et par vaux... Si on peut voguer sur la terre ferme, je vous montrerais un jour, choississait toujours d'être à l'aise. Au diable les franfreluches. Et elle eu bien raison Dis donc le Bayou, tu serais pas en train de nous mener en bateau ? Y pas marqué Maé sur nos fronts pour que tu nous fasses croire que tu nous a fait traverser la manche en barque... Et elle se mit à rire. Faut dire quand même que côté roucoulade, Bayou et Maé surpassait tous les couples. Izeliah alla se caller sous le bras de Scario et en profita pour l'embrasser, aussitôt la main de sa fille s'abattit sur sa têteMais quelle jalouse celle là ! c'est son père hein.
Bon, ben... le temps de ravitailler et de rejoindre le convoi, on va peut être se trouver des tits coins sympa pour s'calin...se reposer nan ? On pourra rêver à faire ripaille...
(...)
Chevalier°bayard a écrit:[Pendant ce temps, entre Péronne et Arras...]- Aaaaaah, c'était le maroille qui sentait ? Pas le béb... je veux dire... hum... soit... pause rouccou... heu ravitaillement. Après quelques râleries d'Ize (hé hé, la pomme d'or de la râleuse artésienne... fallait que je sois le premier à la replacer! ^^), et une pause calin... heu... de ravitaillement, z'étaient prêt à prendre la route d'Arras...
La troupe s'ébroua donc, gonfanons et fanions claquant déjà beaucoup moins au vent, armes déjà moins rutilantes (en plus le Bambi a même réussi à bouffer son beau manteau de soie brodé! Pfff, quel animal, comme son pap... heu... soit...), en route vers la capitale. Sur le chemin, Bayard avait un drôle de pressentiment, vous savez, comme quand on sent qu'on a oublié quelque chose, mais qu'on arrive pas à discerner quoi...
C'est Ize qui le remarqua en premier- On aurait pas perdu quelqu'un en route ?
...
- Mortecouille! On a oublié Ater à Péronne !
- On fait quoi, on va le rechercher ?Cogitation bayardienne. 6 paires d'yeux qui se croisent (en comptant Louise et le Bambi ^^)... meneur de lance qui doit trancher.Non, il faut continuer. Ater a su visiter seul le grand Sud, il saura se débrouiller entre Péronne et Cambrai. Et pis surtout, si on se dépèche, il restera encore quelque chose du buffet en l'honneur de la reine. On avisera donc à Arras!
(...)
Bref, après moults efforts, ils revinrent à Cambrai... sans même avoir vu la Reyne! Mortecouille!!! _________________
Malycia La vicomtesse de Renaix de passage à Cambrai avec son adorable paternel, avait reçu de son vassal une invitation à passer en son domaine de Lières, malheureusement pour elle point le temps de s'attarder, ils étaient bien trop chargés et devaient vite rentrer à Tournai.
Prenant sa plume elle adressa donc un mot des plus délicat, surtout quand on la connait, à l'attention du Chevalier.Mon très cher vassal,
J'ai bien reçu ton invitation à loger, manger, bai...ah non ça tu ne l'avais pas évoqué, en ton domaine de Lières, enfin c'est surtout celui de ta douce, car le tien, pour rappel il se trouve en terres flamandes, sises à Flobecq au cas où tu aurais oublié, tu sais une seigneurie de Renaix, que tu ferais bien de t'occuper et venir visiter de temps à autre.
Mais je me vois dans l'obligation de la refuser, pas que je songe que ta demeure ne soit pas suffisemment confortable pour y séjourner, mais parce que notre passage est trop bref pour pouvoir en profiter.
J'aurais eu sinon plaisir à venir y loger et t'aurais sans doute demandé d'y organiser pour mon père, que j'accompagne, une petite sauterie à laquelle tu aurais invité quelques blondes pulpeuses dont il raffole toujours autant, et si par hasard tu avais eu dans ton entourage un galant pour me tenir compagnie je ne l'aurais sans doute pas refusé.
Car peut être ne sais tu pas mais je suis célibataire depuis un mois, mes noces ayant été annulées.
Mais ceci n'aura pas lieu puisque nous rentrons à Tournai dès ce soir, mais si jamais j'appercevais ta silhouette dans une des tavernes cambrésienne je me ferais une joie que d'y venir t'y saluer, ne serait ce que pour le plaisir de te voir réaliser une parfaite génuflexion.
Prie le bonjour de ma part à ta douce et délicate fiancée Maeva, que tu tardes à épouser je te signales, d'ailleurs à quand les noces?
Et n'oublie les promesses que tu m'as faite, dont ton rapport hebdomadaire que je n'ai pas reçu depuis au moins deux mois.
Mais qu'ai je fait pour mériter pareils vassaux, je me demande encore qui a pu les choisir.
Porte toi bien,
Ton épineuse Suzeraine
Malycia
Vicomtesse de Renaix
_________________
Maeva83 Bien qu'ils aient mis pied à terre quelques jours au paravent à Bertincourt, Maé tanguait toujours un tantinet et s'agrippait carrément au bras de son chevalier à chaque pas qu'ils faisaient dans les rues de Cambrai.
La douceur des rayons du soleil printanier lui chauffait les reins et soulageait ses courbatures.
Plusieurs semaines à dormir en hamac au gré de la houle, à essuyer moult chutes post-acrobatiques, ben ça laissait des traces, même quand on était encore toute jeunette...
C'est qu'il fallait se refaire une santé, la rumeur annonçait la venue de la Reine en Artois et toute la noblesse y était conviée!Mon beau, mon doux, mon fort et généreux chevalier, ignorez vous qu'il me faudrait quelques nouvelles toilettes pour faire bonne figure à l'occasion de la visite de la Reine?
Non? Et bien orientez nos pas vers ses boutiques alléchantes aux bout de la ruelles plutôt que de me guider dans la première taverne venue, crénon!
Rahlala ces chevaliers servants suant sous leurs armures, langue pendante et le pas cadencé, z'oubliaient souvent le protocole pour satisfaire leurs bas instincts, ils avaient toujours l'air affamés où assoiffés lorsqu'il s'agissait de faire les boutiques!
_________________
Chevalier_bayard Alors que doucement se profilait la taverne en vue, qu'il s'y voyait déjà jeter l'ancre tandis que la petite vigie de son cerveau criait "Bière! Bière! Bière en vue!"... machine arrière toute! Son Amour avait ralentit le pas, cherchant une autre direction... Gné ? Petit regard de sa rousse vers la droite, petit regard de sa rousse vers la gauche... doigts du chevalier qui se croisent dans l'armure tandis que défile une autre petite voix dans sa tête "pas la rue des boutiques, pas la rue des boutiques, pas..." Maeva83 a écrit:
Mon beau, mon doux, mon fort et généreux chevalier
Hé hé, ça c'est moi ça! *Fier bombement de torse!* Citation:ignorez vous qu'il me faudrait quelques nouvelles toilettes pour faire bonne figure à l'occasion de la visite de la Reine?
Non? Et bien orientez nos pas vers ses boutiques alléchantes aux bout de la ruelles plutôt que de me guider dans la première taverne venue, crénon!
Glup... Ooooooh.... la rue des boutiques! Riche idée mon Ange! *déception qui se change bien vite en pure joie lorsque une autre image s'imprime dans son esprit et que la vigie dans sa tête reprend "Déshabillage! Déshabillage en vue!"* La Reine ? La Reine vient nous visiter ? Et bien ça alors... je n'en avais pas entendu parler... venez allons donc voir les alléchantes essayages... heu... boutiques dont vous parlez... je suis sûr que ces affriolantes... heu... ravissantes toilettes vous iront à ravir! On pourra toujours passer en taverne après!
Qui a dit que le chevalier se laissait guider par ses bas instincts ???
_________________
{fds}
up!!!
pour qu'il parte pas au delestage
Chevalier_bayard Merci pour le up! :wink:
Le voyage avait été long, mais intéressant. Bayard avait essayé ce moyen de locomotion dont il se méfiait tant... le bateau! C'est vrai quoi, voguer sur l'eau... déjà l'eau, pas facile à faire confiance... c'te saloperie qui a aucun goût... et pis, être entouré d'eau, partout partout, à perte de vue... c'est quand même déprimant... et dangereux, surtout quand on est en armure...
Mais bon, il fallait avouer c'était rapide pour voyager. Maé, qui avait déjà essayé le bateau, avait raison sur ce point. Plus que le cheval. Enfin, quand on avait assez de souffle - et d'équipage - pour souffler en continu dans les voiles... et quand Pink ne se mettait pas en tête de visiter les côtes anglaises...
Soit. Les voilà de retour à Cambrai. Maé, Bayard, le Bambi et la Bichette. Les deux derniers tirant la charette. Moins lourde au retour qu'au départ... Bon, voui, c'eut dû être l'inverse, mais bon... Y'a des jours comme ça... nous dirons qu'il n'y avait pas de souvenir intéressant à rapporter...
Un bon coup de pied au nain portier qui roupillait à la porte, au lieu d'ouvrir, comme il le devait... et les revoilà chez eux...
snifff... snifff....
Arf, évidemment les nains avaient rien foutu! Le château sentait un peu le renfermé. Il allait falloir aérer, dépoussiérer, botter quelque culs, et aller se promener à Cambrai, histoire de voir comment allait le village...Bon, on va se partager le travail équitablement. Les nains, vous vous allez aérer, nettoyer, dépoussiérer... et oubliez pas de laver vos sales pattes avant de faire les lits et la cuisine, hein... Bambi tu les surveille. Nan, pas la bichette, obsédé, les nains! Maé et moi on se charge de ce qui reste... se promener à Cambrai, histoire de voir comment va le village...Fier de son équité, il proposa son bras à sa belle pour se promener, sous cet agréable soleil de printemps, dans Cambrai..._________________
Dernière édition par Chevalier_bayard le 03 Mai 2011 16:02; édité 1 fois
Chevalier_bayard Porte de la chambre refermée, ambiance festive, avec bougies aux senteurs exotiques, feu de cheminée, cristal, argenterie, porcelaine, bons mets et bons vins posés sur une nappe de soie brodée au pied de leur grand lit douillet... mais que demander de plus à la vie ??? ^^
Ils restèrent ainsi enfermés, fêtant noël, nouvel an, pâques, bar-mitsva, calendes grecques, bref tout ce qui pouvait se fêter, échangeant cadeaux et baisers, fêtant leur amour surtout et avant tout, festoyant de mets et de boissons, et se rassasiant d'eux encore et encore,...
Mais toujours le temps nous rattrape...
Un beau matin, un nain bourru vint tambouriner, que dis-je vint frapper à la porte du saint des saints, leur chambre... Hép! Vous m'avez dit d'vous prévenir avant le jour de vot'ballade. Bin, c'est maintenant. Alors bougez vos miches, faites vos paquetages, scellez destriers et bambis, et caletez d'ici qu'on aère vot'tanière... c'est vrai quoi à la fin toujours les même qui s'amusent et les aut'qui travaillent...Il était incontestablement temps de se préparer... _________________
Maeva83 Son visage s'illumina à ses propos...Il avait de la ressource son beau chevalier, et toujours des bonnes idées!
De là à laisser le Bambi s'extasier sous son toit avec sa donzelle, fallait pas pousser quand même! Mais bon d'un côté si ça pouvait retenir son bébé à la maison, elle pourrait bien fermer les yeux sur ses frasques...
Il ne lui fallut pas beaucoup de temps à la réflexion et elle acquiesça en se jetant à nouveau au cou de amour.
Va pour adopter cette vil tentatrice, d'autant que nous partons bientôt en voyage, et à deux ils auront plus de forces pour tirer nos charrettes! Vous voyez que moi aussi j'ai de bonnes idées
Allez ne trainons plus, le repas et prêt et si nous ne voulons pas laisser notre part aux nains, il faudrait penser à se mettre à table! Nous aurons tout loisir de fignoler nos projets et faire la liste de tout ce que nous emmènerons, mais d'abord profitons de nos retrouvailles et que vous soyez enfin désenarmuré pour quelques étreintes bien méritées!Maé poussa de quelques ardeurs son beau chevalier dans la pièce qui jouxtait la salle à manger et d'un petit coup de pied agile referma la porte pour se mettre à l'abri des regards indiscrets de Bambi et de sa fiancée.
Tout était prêt pour festoyer, bougies aux senteurs exotiques, feu de cheminée, cristal, argenterie, porcelaine et bon vin posés sur une nape de soie brodée au pied de leur grand lit douillet.
_________________
Chevalier_bayard Déjà, le chevalier fut tout heureux de la fête qu'elle lui fit à son arrivée... l'amour de Maé lui faisait à chaque fois les mêmes sensations, le même bonheur, le même feu d'artifice qui partait du coeur pour éclairer de mille couleurs tout le corps... En plus les retrouvailles avec le Bambi eurent l'effet escompté, et il reçu encore plus de gage d'amour de sa tendre moitiée... rhaaaaaa il se dâmnerait sans hésiter pour ces baisers enflammés!
Ce n'est que lorsqu'elle courut vers l'bestiau qu'il vit les dégats que son armure avait causés à la jolie robe... flûte! Quel maladroit! Pourvu qu'il l'ait pas blessé elle! Comme la fois où il avait oublié la double hache dans le lit... rhooo c'est vrai quoi, on se déshabille, on se jette sur le lit, et paf! un accident est si vite arrivé! Première bonne résolution 1459: être moins distrait et ne plus laisser traîner ses armes partout.
Il se débarrassait des morceaux de son armure, qu'il entreposait sous le sapin, ça faisait presque joli, lorsqu'il capta le regard plein d'amour et d'admiration de sa pétillante rousse, récompense tant attendue de ses efforts dans la neige... Maeva83 a écrit:
Faites chauffer le bouillon mon ange, si on veut manger l'autre pour la veillée faudrait pas trop tarder à la dépecer!
Bouillon... dépecer... manger ? Lui et le Bambi échangèrent un regard de mâle connivence...
Hem... ma douce... je crois que le menu de Noël et de nouvel année est déjà préparé en cuisine... et je pense que le Bambi avait d'autre projet pour elle... la rôtir à sa sauce... en faire son menu... 'fin bref, j'sais pas, ptêt qu'on devrait le laisser faire, histoire d'éviter d'autres fugues... l'est en âge not'bestiau... Après toutes ces années, je comprend que ça pèse... oui, la solitude aussi... *baissant la voix et s'approchant de Maé* pis s'ils font des ptits on pourra vendre la moitié et manger l'autre moitié, niark niark!
_________________
Maeva83 Son cur battait la chamade, et palpitait à tout rompre jusqu'à en soulever sa poitrine. Une douce chaleur l'envahie lorsqu'il apparût enfin dans le salon.
Elle fondit comme un flocon de neige sous un rayon de soleil lorsqu'il la prit dans ses bras pour l'étreindre.
Son baiser la transporta jusqu'au porte de l'inconscience tellement l'émotion de le revoir était forte.
Les quelques écorchures qu'il lui fit sur les bras et dans le cou avec son armure défoncée la rappela à la réalité et l'obligea à desserrer un peu son étreinte...Comme je suis heureuse de vous revoir enfin! Vous m'avez abandonné presque toute la journée, j'ai cru mourir si longtemps loin de vous!Maé le regardait de cape en pied d'un il suspect. Seriez vous allé guerroyer sans moi le jour de Noël où larciner avec les nains sur les chemins, pour avoir revêtu votre armure? C'est à ce moment que le chevalier tendit la main vers l'entrée du salon pour lui montrer sa prise du jour...Non de Dieu! Vous avez retrouvé le...les...deux Bambis! Oubliant l'armure, et ses arrêtes tranchantes, elle se jeta dans les bras de son chevalier, les yeux larmoyants, pour l'embrasser et le remercier de ce merveilleux cadeau...
En sang, sa belle robe en lambeaux, elle l'embrassa à nouveau avant de courir jusqu'au cadeau sur pattes.
Le sourire un peu pincé du Bambi en disait long sur sa joie de la retrouver...On pouvait même lire une petite appréhension dans ses yeux...
Maé savait qu'il n'aimait plus trop qu'elle le câline et qu'elle le cajole comme un bébé en public, mais elle profita qu'il soit entravé pour le prendre par le cou et lui faire plein de papouilles, de gratouilles et de bisous.
L'avait pas inventé le fil à couper le beurre, la Maé, mais elle avait bien compris en voyant rougir le Bambi, qu'il était gêné de ses effusions maternelles devant sa petite fiancée, mais elle en avait rien à cirer la vilaine et en remettait une couche pour bien marquer son territoire.
C'était son Bambi, son bébé à elle!
Heureuse, elle échangea un regard plein d'amour et d'admiration avec son beau chevalier qui avait retrouvé son bébé perdu.
Faites chauffer le bouillon mon ange, si on veut manger l'autre pour la veillée faudrait pas trop tarder à la dépecer!Le sourire carnassier, elle attendait de voir la réaction du Bambi et du chevalier... _________________
Chevalier_bayard C'était rapé pour l'entrée discrète... déjà il s'était pris comme d'habitude la cloche du porche d'entrée de plein fouet, mais en plus son épée était resté fichée dans le mur du-dit porche d'entrée... sans que son bras redescende, l'armure toujours calée... D'ailleurs sur le chemin, tout le monde lui avait fait gentiment signe, pensant que Bayard saluait de la main... soit...
Entrée discrète ratée donc, d'autant plus que Bambi et Bayard tentèrent de rentrer en même temps, ce que la porte du logis ne permettait évidemment pas... Mais à peine rentré, avec l'aide de nains qui n'attendaient que ça, voilà le Bambi et la Bichette ficelés avec un beau noeud avec la ficelle-cadeau rouge et or que Bayard avait prévu... "Rhooo mais sourit Bambi, c'est pour Maé!" Tandis qu'on emballait le Bambi et sa nouvelle "prise", Un nain arriva avec un gros marteau, pour, d'un coup bien porté à l'épaule, débloquer le bras du chevalier... le coup fut douloureux, mais efficace! Et le bruit du marteau contre l'armure devait achever la discrétion de cette entrée qui ne permettait plus aucune surprise...
Il entra donc dans le salon, alors que sa douce moitié, ayant enfilée sa plus belle robe, venait de poser l'étoile de Noël en haut du sapin... Il la dévora d'abord des yeux, quelques instants, son regarde glissant sur elle, avant de s'approcher d'elle, de la prendre par la taille, et de l'embrasser avec amour et passion! Et de lui murmurer à l'oreille"
Premier cadeau de la soirée!" tendant la main vers l'entrée du salon, où le Bambi et la Bichette, serrés l'un contre l'autre et fortement gênés par la ficelle-cadeau, tentait de marcher vers Maé... _________________
Maeva83 [Pendant ce temps au Domaine de Lières...]
Comme dans les contes de fées, la Maé l'avait revêtu sa plus jolie robe, elle sifflotait et fredonnait des chants de Noël en se faisant aider par quelques volatiles disgracieux, à la décoration du sapin.
Lapereaux, fouines, bouquetins et autres bestioles de la forêt étaient le nez collé aux fenêtres de château, stupéfaits de voir les nains déguisés en lutins, humectant de leur salive les vitres en matant le menu qui mijotait lentement en se balançant dans la cheminée.Un jour mon prince viendra....un jour mon prince viendra... Maé cessa de chanter lorsqu'elle entendit tinter la cloche à l'entrée du domaine.
Son chevalier arrivait, aucun doute! Il était tellement grand, monté sur son destrier que chaque fois qu'il passait sous le porche, il se prenait la cloche de plein fouet!
La belle réajusta sa coiffure, lissa ses jupons, chassa toute la faune de la forêt qu'avait bavé sur les vitres et se hâta de mettre la touche finale au sapin...l'étoile de Noël, pour accueillir dans un climat de romance, son beau chevalier... _________________
Chevalier_bayard Le Bambi fit comme Bayard lui avait appris, sautant directement à la gorge. Tandis qu'il pouvait ainsi se purger de toute sa frustration contenue, Bayard marcha lentement vers la lance, et de son bras valide la récupéra pour achever le chasseur. Et faire des gratouilles sur la tête du Bambi...C'est un bon bambi ça! Il fait comme papa lui a appris, mais c'est bien ça! C'est le bambi à son papa!
... bon d'accord, j'arrête. Nan, mais je le vois dans tes yeux... j'arrête!
Allez viens, Maman Maé sera plus qu'heureuse de te voir, c'est que tu lui as manqué tu sais! En route!Mais le chevalier sentit une résistance chez le bestiau... suivant son regard, il vit alors la bichette, qui tentait de se faire toute petite dans le fond de l'anfractuosité, pour se faire oublier...Hé hé, tu as déjà choisi ton menu de noël, hein? C'est vrai qu'avec des airelles, des pommes et une bonne sauce... mais aïeuuuuh! Me mords pas je rigolais! Rhooo, c'est ton menu à toi! fit le chevalier avec un sourire entendu...
Trouvant une corde sur le sol, il en fit une longe, qu'il attacha au cou de la bichette, terrorisée au point de n'oser bouger... "Hop, prise de guerre! Ta première Bambi!" La bichette attachée, le Bambi à ses côtés, le bras toujours à la verticale, l'épée vers le ciel (heureusement qu'il n'y a pas de foudre en hiver ), il était plus que temps de rentrer au château... surtout qu'on était le 24 décembre, et que le chevalier avait promis d'aider Maé pour décorer le sapin... hé hé... sapin en dessous duquel il mettrait le Bambi, il avait même une grosse ficelle-cadeau rouge et or, pour faire un gros noeud sur le Bambi... et elle sera suffisament grande pour attacher le bambi et la bichette l'un contre l'autre, faudra juste serrer un peu... hé hé, elle aurait un beau cadeau sa Maé! Sans compter l'autre cadeau la petite chose tout en dentelle et en froufrou pour... hem... mais ça c'est une autre histoire, bande de zyeuteurs! ^^...
Avec un peu de retard, "presque pas en retard" d'ailleurs, mais de bonnes fêtes à toutes et tous! Et le meilleur pour l'année nouvelle qui débute bientôt... :wink:
_________________
Chevalier_bayard Pouf! Pouf! c'est à peu de chose près le bruit mat que faisait Bayard en tentant de courir sur la neige, s'y enfonçant jusqu'aux genoux, avec tant son armure que sa cape, gorgée d'humidité à cause de la neige, qui semblaient s'alourdir à chaque pas...
En plus pour pas arranger les choses vlà-t-y-pas que l'aut'animal avait réveillé le chasseur. Qui bondit sur ses pieds et sur une lance, par la même occasion.
Bayard arriva à l'anfractuosité quelque peu essoufflé et fit face au chasseur.- Vil... hmpfffff... maraud... pffff... Pour avoir essayé de voler not'bambi... hmpppfffff... je vais t'occire!Et la lutte commença. Les deux adversaires s'observaient, puis Bayard attaqua, un coup d'épée rapide, que l'autre dévia du manche de sa lance. Il la tenait fermement à deux mains, et semblait savoir s'en servir. Un pro, comme Bayard l'avait deviné. Il attaque une seconde fois, coup à nouveau dévié. Puis l'autre essaya une attaque, que Bayard dévia. Tout en luttant, ils tournaient autour du foyer, et la neige commençaient à fondre sur l'armure du chevalier.
L'autre maniait bien la lance, mais Bayard était très fort une épée en main. Alors qu'il arrivait près de la cage du Bambi, il tenta une manoeuvre. Il laissa croire que le chasseur l'avait acculé à la cage. L'homme pensant avoir coincé le chevalier tenta un coup de lance fort adroit, faisant mine de frapper du manche la tête du chevalier, avant de lancer rapidement la pointe de la lance pour percer l'abdomen de Bayard, juste entre deux plaques de l'armure. Mais le chevalier avait vu le coup venir, s'attendant à une attaque, et il dévia le coup mortel, avant de désarmer son adversaire d'une botte dont il avait le secret... deux coups d'épée et la lance vola avant d'aller se planter quelque mètres plus loin, dans la neige.Et maintenant apprête-toi à mourir, vil gredin!Il préparait sa réplique depuis le début du combat... bon pas extraordinaire, mais martiale comme il faut! Et le chevalier, dans un geste d'ange vengeur, leva son bras armé de son épée pour raccourcir le félon d'une tête...
C'est là que les choses se corsèrent.
Les armures, généralement en métal, supportent mal, très mal, l'humidité. Et Bayard venait de passer la dernière demi-heure dans la neige. Qui plus la neige avait fondu sur et dans l'armure avec la chaleur qu'il y avait dans l'anfractuosité. Enfin, à qui Maé avait dit dernièrement "Tu as pensé à huiler les armures ?" Personne qui avait répondu "Je l'fait dans 5 minutes chérie, promis!"... Personne qui avait donc bien évidemment une armure non-huilée sur lui...
Ce qui devait arriver arriva. L'armure se bloqua, et lorsque Bayard voulut abaisser furieusement son bras pour occire le chasseur... rien ne se passa... il tenta une fois, deux fois, rien à faire... son bras tenant l'épée était bloqué en l'air, dans une position bien verticale d'ailleurs...
Le chasseur avait fermé les yeux, sentant la mort venir, puis les avait rouvert. Il sourit, comprenant ce qui se passait, et se leva lentement, cherchant du regard sa lance pour "achever" le travail. Il fallait que Bayard trouve une idée...
pense... pense... pense...
Dans l'armure, il appuyait son bras de toute sa force pour le rabaisser, s'aidant de l'autre bras, mais rien à faire. Soudain, son coude cogna quelque chose. Le cadenas qui fermait la cage du Bambi. Avec la clé dedans! Comme quoi, on pouvait être pro et faire des erreurs!
Alors que le chasseur venait de repérer sa lance, tournant à moitié le dos au chevalier, celui ci ouvrit le cadenas, et ouvrit la porte de la cage.Allez Bambi, attaque, comme je te l'ai appris! On se l'fait puis on rentre à la maison! _________________
--Bichette
Ah non, il allait pas se mettre à ronfler maintenant. Pffff quelle tuile! Mais bon, avec tout le calva qu'il ingurgitait, pas étonnant qu'il ronfle plus fort qu'un goret.
Mais soudain, elle eut l'impression d'être observée. Une diffuse impression de danger se distillait dans tout son système nerveux. Il y avait quelqu'un, elle le sentait. Elle se mit sur ses quatres pattes, et avanca près de son maître. Et lui donna un petit coup de sabot dans les côtes... soudain, une armure blanche de neige surmontée d'une tête avec des cheveux blond et autant de neige dans les cheveux que dans la barbe, cette armure fonçait sur eux (enfin fonçait, avec le poid de l'armure, de la neige qui y collait, il tentait de courir vers eux), l'épée au poing... de peur, ses coups de sabots devinrent plus frénétiques dans les côtes du braconnier, qui s'éveilla mécontant...Merde! Quoi, mais quoi !? Puteborgne! On a de la visite!L'homme se redressa d'un coups et plongea sur sa lance de chasse, prêt à recevoir comme il le fallait l'intru...
Chevalier_bayard Le chevalier suivait toujours les traces de brindilles et de branchettes de fourrés cassées. Il avait remonté la piste fort visible que Hulk avait laissé, et était arrivé à un endroit d'où partaient d'autres traces. Tellement visibles qu'un animal seul n'avait pu le faire... deux animaux étaient passés par là... Mais qui ? Hulk et le Bambi ? Le Bambi et... quelqu'un d'autre ? Ou quelqu'une d'autre ?Y'a une gonzesse dans l'histoire! marmonna Bayard. J'suis sûr, je le sens. Avec ces jeunes, y'a toujours une gonzesse dans l'histoire...La neige rendait son avancée difficile, mais il progressait vers ce qui semblait être une petite colline. Au pied de ladite colline, la neige rendait quasi impossible de poursuivre. Fichtre! Plus de trace, pas de fumée, pas de bruit,...
Pas de bruit ?
Si, y'avait un bruit! Instinctivement, le chevalier se jeta au sol pour pas être repéré. On sait jamais s'il y avait des brigands ou des braconniers. C'était à lui à les surprendre et pas l'inverse! Il se jeta donc à plat sur le tapis neigeux et y atterit avec un 'plop' mat... Avec le poid de son armure, il s'enfonça complètement dans la neige... Il releva son visage tout blanc de neige pour entendre d'où venait le bruit. On dirait un ronflement...
Il rampe dans la neige, guidé par sa fine ouïe, tournant autour de la colline, jusqu'à découvrir une petite anfractuosité au pied de la colline. Un feu y brûlait, mais ne fumait pas en dehors, preuve que le type était un pro. Le type qui ronflait d'ailleurs au pied dudit feu. Couché plus loin, le Bambi ? Mmm non c'était bien l'espèce mais c'était pas lui... Et Bayard, pas très fort en bambilogie, de si loin, ne pouvait savoir que c'était une femelle (l'avait une bonne ouïe, mais pas d'aussi bons yeux, faut quand même pas déconner!^^). Et sur la droite, une cariole avec une cage... et dans la cage... le Bambi!
Il avait retrouvé le Bambi! Il en aurait presque sauté de joie, mais il y avait encore un obstacle. Le vil chasseur de Bambi! Et là, repassant tout son arsenal stratégique en tête, Bayard échaffauda un plan: foncer et frapper dans le tas! Simple, net, et sans bavure!
Il se releva, et l'épée à la main, l'armure blanche de neige, il courut en direction de l'anfractuosité, sans perdre son adversaire des yeux... _________________
Bambi
Replié sur lui même, la mine défaite, l'était pas très fier le Bambi de s'être fait attraper comme un bleu, juste avant de pouvoir conclure sa belle affaire
Il était blessé, blessé dans son amour propre bien sûr. Pourtant lorsqu'il la regardait mâcher son entrecôte à quelques pas de sa cage, il ne pouvait lui en vouloir.
Il aurait fait pareil lui aussi, pour un morceau de viande de premier choix...
Non d'un canard boiteux, ce qu'elle était belle la bichette, crocs dehors à se délecter de sa barbaque. C'est que, malgré tout, elle l'excitait la mignonne à remuer des reins en mastiquant...
Un rien frustré tout de même, il se mit à penser à Bayard et Maé qui l'avaient toujours traité en bon Bambi qu'il était...Son papou n'avait jamais rechigné à partager sa bière où sa bidoche fraiche avec lui lorsqu'il montait vaillamment la garde devant leur appentis.
Il commençait à regretter d'être parti à l'aventure...C'était pas entièrement de sa faute après tout. Il comprenait pas encore ce qui lui était arrivé et pourquoi pendant des semaines il avait bramer comme un pauv' diable
La saison du brame tirait à sa fin, et il se gelait les noisettes couché comme un rat, pris au piège dans sa cage...
--Bichette
Elle dormait près du feu, dans une anfractuosité au pied de la colline. Pas vraiment une grotte, mais assez pour se protéger de la neige et s'asseoir au sec. Son maître, brigand et braconnier de son état, ronflait de l'autre côté du foyer. Et plus loin, dans une cage de bois, le bambi...
Tout avait été très vite. Il avait abandonné le cochon pour la suivre dans les fourrés. Arrivés au pied de la colline, à l'endroit prévu, elle l'avait aguiché, puis attiré près de l'anfractuosité. Le piège était bien rodé, mâle chauffé, phéromones lâchés, et lorsqu'il se tenait plus, et qu'il se jetait sur elle, le filet le cueillit au moment où il s'y attendait le moins. Oh, il avait bien essayé de mordre le maître au moment où avec le palan il faisait entrer le filet dans la cage... le sauvage!
Bichette avait été trouvée et élevée par le braconnier. Il l'avait dressée pour ça, attirer les mâles, qu'il emprisonnait, puis vendait à des nobles, trop peureux, vieux ou faibles pour chasser en forêt, qui abattait ces animaux dans des chasses fictives dans la cours de leur château. C'était un commerce fort lucratif. Aimait-elle cela ? Bien sûr elle sentait une certaine fierté à faire tourner la tête à ces mâles, mais elle n'avait pas le choix. Elle était battue si elle n'obéissait pas. Et bien nourrie lorsqu'elle réussissait. L'addition était facile à faire...
Comme il était tard, ils avaient passé la nuit sur place. Et comme le maître avait sifflé une bouteille de Calva pour se réchauffer, ils étaient pas prêts de prendre la route...
Chevalier_bayard Heu Camille... mon château, mon château... c'est surtout celui de Maé! Un cadeau fait par son pépère en Hollande, et remonté par son chevalier namoureux ici... bref un cadeau de tous ceux qui l'aiment...Voyant Maé les mains sur les hanches, prête à "câliner" Enty... met un genou à terre devant sa flamboyante rousse et douce moitiée...Mon Amour, ma vertu, mon coeur, mon âme... et le reste... sont tout à vous! Mais j'aime tant, quand vous les défendez, ma tigresse... rrrrrr... *imite le feulement du tigre avec un petit air entendu* _________________
Chevalier_bayard Le lendemain de la fête, se levant matinalement, Bayard laissa sa douce dormir (hé hé après le safari de la nuit^^ bah vi, lorsque le feulement du tigre retentit... rrrrrrrrrrrrrr... ça fait vibrer toute la jongle... mais de toute façon ça vous regarde pas!), bien au chaud sous la couette. Traversant le salon où des nains dormaient à même le sol, près de la cheminée, il marcha silencieusement jusqu'à la porte du corps de logis... la neige était bien tombée pendant la nuit, et un manteau blanc recouvrait tout le paysage... même ses douves avaient gelées!
Refermant bien sa cape sur lui, il sortit, affrontant le froid de l'aube, marchant vers la forêt. Il avait promis à Maé qu'il retrouverait le bambi avant Noël. La veille, il avait été tout près de réussir, il le sentait. Or il fallait jamais abandonner une piste lorsqu'elle est chaude... (enfin, chaude, chaude... après la nuit de neige et de gel... mais bon, c'est façon de parler...)
La neige crissa sous ses pas, la trace de ses bottes se marquant sur le tapis blanc, le nez devenant bien vite rouge (c'est qu'il a quelques appendices proéminents, le Bayou)...
Il entra dans le sous-bois où il était la veille avec Slip et Nainportequoi. Evidemment, la neige recouvrait toute les traces... au sol! De l'endroit où ils avaient rencontré Hulk, des branchettes de fourrés étaient cassées. La maigre végétation de cette fin d'automne était écrasée par endroit. Bayard comptait remonter la piste de Hulk... et continuer plus loin... cette fois, il ne rentrerait pas sans le Bambi! _________________
Myla. Ni une ni deux, faut pas lui demander deux fois. La dame "posée" sur un siège, voila Camille qui grimpe à coté d'elle, lui prend la main et lui explique d'un ton docte qui n'a rien à faire dans la bouche d'une enfant de cet âge.
Alors tu vois, Maéva et mon oncle Bayard, y sont pas mariés, mais c'est comme si que ils sont mariés.
Et comme toi que t'es plus une petite fille, alors, ben tu peux plus lui faire des calins, sinon Maéva elle sera triste. Tu vois ?
Bon, moi, je peux toute ma vie, mais moi c'est passque c'est mon oncle alors bon.
Voilà, ça c'est fait. Elle sourit, sait qu'elle a oublié un truc, se gratte la tete...
Ah oui, et pis en vrai, t'es très invitée ici. Je le sais passque c'est mon tonton bayard il me l'a dit, et ici c'est son château même que d'abord.
Un bisou, un calin, la soirée commence bien. Ou mal, selon la réaction de la jeune femme bourrée, hein.
Mais le cerveau de demi mouche de Camille passe bien vite à autre chose. Les invités, la bière, miam, le festin, les nains que c'est super ils sont à sa taille, et tout d'un coup...
Oh ! Y neige !!!_________________
Maeva83 Sourcils levés, Maé écoutait les propos de Camille et regardait Enty mains sur les hanches...
Clair que si Enty se met en tête de câliner le Bayou, c'est moi qui vais la câliner à mon tour! Et je peux vous assurer que je vais pas y aller de mains mortes, fichtre, parole de Maé! Nomého!
Tout le monde sait que je suis pas avare de Câlins lorsqu'il s'agit de défendre la vertu de mon chevalier! _________________
Chevalier_bayard Manche tirée, petite frimousse tout sourire, Camille qui vient à la rescousse!Bonne idée Camille, splique lui! Splique lui aussi qu'elle est invitée et bienvenue, elle veut pas me croire. Et la laisse pas te donner à boire, sinon tu t'arrêteras plus de la soirée!Ayant confié Camille à Entela, ou bien est-ce plutôt l'inverse ? , Bayard les conduit tous vers le salon, où les chopes s'entrechoquent... Les conversations vont bon train, les nains s'approchent subrepticement du cochon, essayant de voir le dessous de ses sabots, pour comparer, Bayard les surveille du coin de l'oeil, au cas où ils auraient envie de comparer autre chose, le goût de ses mollets par exemple... ou pire! On discute Artois, soule (peut être bientôt les taureaux de Cambrai dans le top 10 des meilleures équipes du Royaume ?), charrette aux roues carrées ou pas, envie de voyage, marine, besoin d'action,... et tandis que la soirée avance, doucement, les premiers flocons d'un hiver précoce tombent sur Cambrai... _________________
Myla. Il parait qu'elle fait toilette. Il parait qu'elle fait connaissance avec un cochon.
Soit, pourquoi pas, when in Rome, comme on dit chez elle.
Elle gratouille le cochon, lui dit qu'il est bien gentil, et qu'il puire pas tant que ça, tâche sa toilette ce faisant, mais reste loin du feu, en voilà une petite fille bien obéissante et sage.
Et polie.
Oh, c'est m'sieu Yosil, 'soir m'sieu Yosil ! Petite révérence pour montrer comment qu'elle sait trop bien faire, embrassage de m'sieu yosil, qu'elle l'aime bien. Puis tirage de manche de Bayard, même s'il a les bras bien encombrés déjà...
Mon oncle, qui c'est la dame qui te câline ? Elle sait que c'est la place à Maéva ? Sinon je peux lui spliquer, si tu veux, que c'est la place à Maéva. Je splique super bien moi.
Grand sourire. Toujours prête à aider, c't'enfant. _________________
Chevalier_bayard Il entend Entela qui s'entête avec sa non invitation... avait-il fait encore des gaffes ? Faut dire que dans le courrier pour Patcaf, il l'avait appelé Yosil. Il avait oublié deux personnes, et mélangé un pigeon... arf... se serait-il aussi gourré sur l'invitation d'Enty ?
Il se retourne pour lui demande, et voilà-t-y pas qu'à ce moment elle trébuche, et se retrouve à son cou! Pfffff, ce qu'elles ne feraient pas pour être pendue au cou d'un (beau) chevalier... [c'est ma minute "j'me la pète!"]
Avec Maé tout près, Enty risquait gros...
Bayard se souvint alors qu'il ne l'avait même pas saluée! C'était donc le bon moment pour une pelloche! Rhaaa ce chevalier qui prend tout les risques pour sauver Entela... il a le sens du sacrifice!^^ Pis il la remet sur pied... - Bon, montre-là moi cette invit! Où que je me suis encore gourré ??? [pas là demain et ce WE, mais hésitez pas à faire la fête et mettre le boxon^^]
_________________
Entela Et vla que l'autre nain-crâneur de maire se pointe sur sa superbe charrette ... M'enfin elle, se retourne juste pour admirer la classe de l'arriver, tout en continuant à tambouriner bêtement ! Je vous jure les nainlcolique ! Sur Ce ce cher Yo la pelloche (pelle + talloche) ! La gênant dans sont entreprise, aussi malgré son cour très paternaliste, sur l'utilité de la clochette ... Elle continue de tambouriner ! Elle lui gette 2-3 regard courroucé, quand il lui fait sa petite démonstration ... Puff s'pas comme ça qu'on va leur ouvrir, aussi tente t'elle de tambouriner la porte encore plus fort.
Puis faut dire que sont petit sourire accompagnant ses explications, lui semble louche, presque moqueur ? Hum ? Non ... Il doit avoir une idée en tête ? Surement passer la nuit avec elle ? Oui sa doit être cela ?
Elle continue de bourriner la porte, tient pourtant elle est déjà ouverte ? Et vla se gueux de Bayou qui l'a pas invité.
Ah en fait elle est invité ? Ah non Pink l'a obligé ? Ah non elle est la bienvenu ! M'enfin sa explique pas la lettre qui dit qu'elle est malheureusement pas invité ?
Elle suit le guide, tout en reflexionant à cela, Hum ... Oui elle devrait lui montrer le courrier qu'il lui a envoyer ! Oui elle va faire un scandale ! Tien il l'a pas saluer ?
- OH BAYOUH !Voulant saluer le bougre, elle titube vers lui et s'étale à moitier dessus, s'agrippant les bras autour de son cou les lèvres limite au ras des siennes ... J'vous laisse imaginer le quiproco que cela peut engendrer !
_________________
Chevalier_bayard Toujours en discussion avec Slip et Nainportequoi sur la différence entre une empreinte de cochon et une empreinte de bambi, Bayard regardait avec angoisse vers la porte, espérant voir les invités arriver, avant que la conversation ne dégénère dangereusement vers le goût de leurs crottes...
Heureusement Bique arriva... il put lâcher les nains "gastronome" et après les bizouilles-pelles d'usage, il alla discuter avec elle près du feu, où les rejoins Maé, tandis que Camille faisait connaissance avec Hulk.- Faites juste attention de pas vous approcher trop près du feu... fit Bayard à la petite et au cochon... devenait paternaliste en vieillissant le chevalier...
Un bruit de cloche frappée contre la porte d'entrée attira son attention (si, si, il l'entend de là où il est... c'est ça, les sens en éveil d'un chevalier à temps plein! ^^)... il traverse le couloir, shoote dans le nain portier qui ronfle à côté de la porte, et ouvre... - Yosil! Bienvenu m'sieur l'maire! Wouah tu as repeint ta charrette Biquette (la Charrette qu'elle est chouette) en rouge! La classe! Hé hé, Maé et moi on en a aussi acheté une...*baissant la voix, au cas où Bique aurait d'aussi bonnes oreilles que lui* moi j'ai un peu raboté les roues, histoire de les rendre moins carrées... j'y peux rien j'ai toujours préférés les courbes aux angles...A côté de Yosil, il y avait Entela, qui continuait à tambouriner sur la porte pourtant ouverte... - Heu Enty... tu peux entrer, hein! Gné ? Comment, pas invitée ? Mais si, tu es invitée... j'ai pas eu le choix en fait, Pink m'a obligé... *tape forte mais amicale sur l'épaule* miii non j'rigole! T'es toujours la bienvenue! Allez venez vous réchauffer près du feu, boire une bonne bourrine... et manger du cochon grillé... heu... *espère que Hulk n'a pas d'aussi bonnes oreilles que lui* ...je veux dire du sanglier grillé...Et il guide Yosil et Enty - déjà fort titubante ^^ - vers le lieu des agapes... _________________
Yosil Accélération dans la deuxième chicane, Yosil plongea dans le virage tel un serpent dans un abri de souris.
L'air le prenaient aux joues et sous la vitesse ils plissaient les yeux pour mieux se concentrer sur l'horizon.
A une vitesse importante le Bourrin s'engouffra sur le chemin menant au Domaine de Lières.
Un virage serré venait, il freina brusquement dérapa légèrement et attaqua le virage sur l'extérieur projetant de la boue sur tous les badauds trainaillaient autour.
"Allez bosser tas de feignants !" vociférait Yosil évidemment incompris à la vitesse à laquelle il passait près d'eux.
Dernière ligne droite, les grilles étaient ouvertes, mais qu'est-ce que ? des nains sur la route ?
"Dégagez du passage ! Sorteeez !!" hurlait dans le vent le Poutreurdes Taureaux de Cambrai.
Soudain, comme s'ils l'avaient entendu les Nains levèrent les yeux et plongèrent sur le côté pour éviter la Charrette Biquette (la Charrette qu'elle est chouette) de Compétition, toute fraichement repeinte en rouge.
Arrivé dans la Cour du Domaine, Yosil fit freiner son pauvre cheval qui avait la langue pendante dans un dérapage finissant d'envoyer de la boue sur les nains qui s'étaient jetés les rosiers épineux.
Il descendit de Charrette et alors que les nains se rapprochaient boueux et vengeurs.
Yosil enleva son casque et annonça :
"Je suis Yosil vous vous souvenez de moi ? J'ai reçu une invitation...donc je suis là. Toujours présent pour accompagner les Grandes Dames de Lières quand elles le demandent. Pouvez vous aller garer ma Charrette à l'ombre s'il vous plait ? Et pas de rayure hein ! La peinture est tout juste refaite. Faites moi le plein d'avoine aussi, je vous remercie."Le Bourrin envoya la cravache à l'un des nains. Ceux-ci marquèrent une pause de surprise alors que Yosil arrivait devant la porte où Entela tambourinait comme une sourde.
Après le cérémonieux salut Cambraisien comprenant une pelle et une baffe, il demanda :
"Pourquoi tu n'essaierais pas ça ?"Yosil indiqua une petite cloche près de la porte.
Il l'attrapa et dit :
"Utilises ça plutôt que de te casser les mains, je te montre comment ça marche."Yosil frappa plusieurs fois la porte à l'aide de la petite cloche.
"Tu vois ? C'est comme ça."Il lui rendit avec un sourire comme un père venant de donner une bonne leçon à son enfant.
Bique
Bique était un peu écoeuré de voir le sale nain tout dégoutant lui ouvrir.
Elle espérait que la vaisselle soit propre, vu la tête du nain espérons que c est po lui qui fait la vaisselle ni le repas. Bique s avanca dans le couloir.
Rhooo l 'est grand se couloir!Je suis épuiser de marcher! :wink: grogna t elle
Elle ouvrit la porte et regarda la pièce.
Coucou c est moua, elle bizouilla et pella sans oublier de tâter les popotins , fait po chaud dehors.
Elle se dirigea vers la cheminée ou elle prit place près de Hulk deja en train de se vautrer près du feu.
Entela La jeune femme était outré elle avait reçut une non invitation pour des festivités chez Bayou, et Mae, m'enfin c'est ce qu'elle avait lu ...
Ayant un très léger, coup dans le nez, elle n'était pas très apte, a marcher, alors à lire sont courrier, je vous laisse imaginer !
Profondément vexée donc, de recevoir un courrier de Bayou, lui stipulant qu'elle n'était malheureusement pas invité, elle se pressa de se revêtir de sa plus belle houppelande, d'enfiler, son col ,sa cape et ses gants les plus chauds.
Et elle partit d'un pas vif en direction du château de la petite Mae et sont Bayou, histoire de faire un scandale ! NainMais ....OH on ne se permet pas de désinviter Eny comme ça !
Arriver sur les lieu du "crime", où une fête devait se tenir sans sa présence, la jeune femme frappa violemment à l'entrée, boudiou qu'il faisait froid !
- MAE !BAYOU ! C'est m*hips* ! FAUT QU'ON PARLE ! COMMENT SA SE FAIT QUE CHUI PAS *HIPS* INVITER ????Elle continuait de marteler la porte d'une main, s'appuyant de l'autre à la porte pour rester debout. S'impatientant qu'on en lui ouvre point !
_________________
Bique
Bique arriva au château de Maé et Bayou, elle sonna et entr noméo faisait pas chaud dehors pour attendre comme sa.
YOUOUUUUUUUU JE SUIS ARRIVEE, Y A QUELQU'UN?
Bique connaissait pas la maison donc n'osait pas si aventurer de peur de se perdre. Hulk était a ses pieds et attendait avec elle.
Le_nain
Une voix grommèle derrière la porte...La porte elle est ouverte! O-U-V-E-R-T-E... Faut pas que je la pousse pour vous ou que je vous la tienne ouverte non plus ? Vous m'prenez pour qui ? Pour l'portier ?*paf*
*aïe* *mais tu ES le portier, nainbécile! ET elle est déjà entrée, va au moins l'accueillir!*
Le nain, à la barbe grise et fourchue, et avec un oeil au beurre noir, arrive devant Bique et Hulk.Bienvenue, bienvenue, pour béqueter et boire à volonté c'est tout au fond du couloir, la grande pièce avec la grande cheminée ou un bon feu brûle. L'autre pignouf... heu... le maître de maison vous y attends... pour l'cochon... y peut y'aller aussi, moi j'm'en fout, c'est pas ma piaule... Et de sa main crasseuse il montre le-dit couloir...
Chevalier_bayard Avec l'aide de Camille, croisée en taverne, et de Maé, ils préparèrent le domaine à recevoir tout qui viendrait... des torches brûlaient devant l'entrée, et tous le long de la route qui menait au château.
Pas de carosses, pas de pingouin en livrée... l'idée était de se sentir comme chez soi... en taverne! Les portes grandes ouvertes, une longue tablée, une bonne grande table en bois artésien, de long bancs de chaque côtés, la table remplie de mets que chacun pouvait aller chercher en cuisine ou que des nains apportaient en grommelant et en se curant le nez, et surtout des choppes (toujours mélange de crânes champis et hollandais *soupir*) et des fûts au quatre coins de la pièce... un feu immense dans la cheminée...
L'on s'asseyait où on voulait, en mangeant ce qu'on voulait (enfin, sauf les autres invités et Hulk) et en buvant ce qu'on voulait, et avec qui on voulait...
Maé et Camille étant partie se préparer, une chope largement remplie à la main, Bayard attendait les premiers invités, discutant avec Slip et Nainportequoi de la différence entre une empreinte de cochon et une empreinte de bambi...
_________________
Chevalier_bayard Bayard ne répondit pas tout de suite à Camille, à propos que si-elle-était-sage-elle-recevrait-le-blason... après tout, lui et Maé en avait pas mal, sans jamais avoir été sage... mais ça il l'expliquera plus tard à Camille... s'agissait de pas dynamiter l'éducation parentale de Duncan et Margaux...
Pis, entré au salon, la voilà qui court chez Margaux, parlant d'amoureux, de bisous et de bébé... bon y'avait quelques raccourcis... un instant il imagine Duncan parler à sa fille "des choses de la vie"... et c'est avec un sourire aux lèvres qu'il perce le fût, sert une chope à chacun, et lève le premier toast de la journée...- Aux amoureux, aux bébés et à la famille!Puis un clin d'oeil complice vers Camille, oui, oui, elle pouvait se jeter sur le buffet! Peut-être cela l'occuperait-elle assez pour que lui et Maé puissent échanger quelques nouvelles avec Duncan, qu'ils n'avaient plus vu depuis sa venue en Artois pour annoncer une triste nouvelle, ainsi qu'avec Margaux et Rosa, histoire de bavarder des Flandres, de l'Artois, de Wuggalix, des FSF... _________________
Chevalier_bayard Après avoir discutaillés, goûtés aux spécialités artésiennes, surtout brassicole, Bayard et Maé guidèrent leurs invités vers les chambres du chateau, pour qu'ils puissent un peu se reposer du voyage, et se rafraîchir aux étuves.
Ensuite ils veillèrent aux préparatifs de la fête qu'ils donneraient le soir. A la fois pour la famille tournaisienne et cambrésinne, mais aussi pour pendre la crémaillère du château, et aussi... enfin tout simplement faire la fête, faire du bruit, et aller coucher à pas d'heure quoi! Les sangliers, cochons de lait et autres volailles (tous chassés en forêt... ou piqués aux nobles voisins) étaient sur leurs broches, les ragoûts mijotaient dans les casseroles, les pains cuisaient au four - si les miches étaient la réalisations de Maé (et quelles miches! Tout simplement divines...) la farine provenait du moulin Bayard... hé hé, voui toujours du travail d'équipe à eux deux (et quelle équipe!) - quand aux légumes, ils... heu... ils végétaient dans leur coin, on verrait pour eux plus tard...
Ceci allant bon train, lui et Maé purent se charger de passer en taverne, inviter famille et amis pour pouvoir parager tout cela avec les cambrésiens qui leur étaient proches et qui aimaient faire la fête... _________________
Myla. Sa petite main est logée dans celle de son oncle tout nouveau tout beau, et heureusement, parce que vu comment elle a le nez en l'air pour admirer les blasons, elle trébuche régulièrement. Enfin elle en repère un qu'elle connait.
Cui là c'est cui à mon papy et à mon papa ! déclare-t-elle à tout le monde et personne en particulier quand ils arrivent devant la tour d'or sur fond de gueules des De Clairambault. Un jour si je suis sage moi aussi je l'aura, hein tonton Bayard dis ?
On s'approche du salon. Son oncle et sa future tante vont vite s'apercevoir que rien, ou presque, n'échappe à son regard aussi clair qu'il est curieux. Elle lâche la main de Bayard pour aller dans les jupes de Margaux, déclarant d'une voix claire,
Je viens avec toi passque il faut laisser les amoureux tranquilles quand leurs yeux ils pétillent, sinon, ils peuvent pas faire leur bébé. Si c'est vrai regarde, y se sont fait un bisou quand tu regardes pas.
Heureusement pour le couple, la vue du festin distrait Camille, qui grimpe vite fait sur le siège qu'on lui indique et attend, un grand sourire aux lèvres, qu'on l'autorise à se ruer sur la bouffe._________________
Maeva83 Elle était bien heureuse d'avoir conduit tout ce petit monde au château. La joie de Bayard à retrouver son frère sa filleule et ses amis lui emplissait le cur de joie et de bonheur.
Tout semblait en ordre. Maé partageait la fierté de son chevalier lorsqu'il guida leurs hôtes à travers les pièces et les couloirs de leur nouvelle résidence.
Quelques illades amoureuses échangés, un petit baiser volé à la sauvette, et tout le monde fut conduit jusque dans la salle de réception où un immense buffet n'attendait plus que les invités... _________________
Chevalier_bayard Une main dans celle de Maé, l'autre dans celle de Camille, ils traversent la galerie qui mène de l'entrée du corps de logis du château vers le grand salon. Une galerie où trônent de nombreux blasons. Bayard les montre à sa nièce. Oooh pas pour frimer... c'est pas le genre de la maison, mais tous contiennent une partie de l'histoire de sa vie... son blason personnel, celui de la seigneurie de Flobecq, reçue de Slamjack, la baronnie de Rubroëk, déjà marque de confiance de Wuggalix, baronnie perdue pour ses principes de loyauté envers leurs alliés, et le tout dernier de son côté, celui des Clairambault... De l'autre côté de la galerie, il y a la même chose pour Maéva, ses blasons, racontant son histoire, celui de sa famille, les Isle d'Ambroise, celui de Dourges et celui de Nièlles-les-Ardres... Deux murs parallèles ainsi joliment décorés, deux lignes colorées longeant le mur, pour se rejoindre sur l'entrée du salon, entrée au dessus de laquelle ne se trouve aucun blason... une place vide pour un rêve... le rêve d'un seul blason mélangeant le tout, leurs vies, leurs histoires, leurs âmes, leurs corps... un blason signifiant une union, que le chevalier rêvait, désirait... un regard dérobé vers son amour... son coeur qui s'accélère, ses yeux qui brillent...
Mais déjà ils entrent dans le salon. Où trône un fût, des chopes (un mélange de crânes champipis et hollandais... c'est que les crânes champis deviennent difficiles à trouver sur le marché maintenant qu'il y avait la paix *soupir*), un plateau avec quelques victuailles, fromages et saucissons, mélanges du cru et de Flandres,...
Et le fût - à température idéale bien sûr - contient de la tastevine rousse, la fameuse bourrine, bière inégalable, dont les chopes en sont vites remplies (même pour Camille, il fallait qu'elle apprenne ce qu'était de la vraie bière! ^^) et vidées entre deux entre-choquements et toasts divers... _________________
Rosa
Le soulagement d'être enfin arrivés, la joie de revoir Bayard et Maeva, associé au plaisir de voir Camille tenter de résumer la moitié de sa vie, le plus rapidement possible, en moins de phrases possibles. De quoi donner le vertige au plus chevronné des guerriers.
Une phrase la ragaillardit plus qu'une troupe de bretons à occire ou un bataillon de soldats à seringuer.
Et si on allait au salon, je suis sûr qu'après ce long voyage un houblonnesque rafraîchissement ne serait pas de refus!
Un grand sourire s'épanouit sur le visage de la Blonde, réponse témoignant plus sûrement son approbation qu'un "Oui!" retentissant. Elle suivit donc le mouvement, d'un pas aussi léger que possible.
Chevalier_bayard Tel un général en plein milieu du champs de bataille, ou un Capitaine sur un navire en pleine tempête, à vous de voir, Bayard courait en tout sens, vérifiant les chambres, la chaleur des pièces (c'est que les soirées étaient déjà bien fraîche!), les cuisines et l'état d'avancement de préparation des victuailles, la salle à manger, la température des fûts de bières, surveillant les nains, courant à gauche, courant à droite, lorsque l'ouïe perçante de ses sens aux aguets perçut le bruit du sabot résonnant contre le pavé de la cours... ils arrivaient!
Il se précipita au perron pour les accueillir...
Maé était en pleine conversation avec Camille, derrière venaient Duncan, Margaux et Rosa... Il était si heureux de les revoir... Il alla d'abord accueillir sa douce et tendre, plaisir chaque jour renouvellé mais qu'il ne manquait pour rien au monde, ce moment délicieux ou elle se jetait en bas de son cheval et qu'il devait faire tout pour la rattraper dans ses bras... la retrouver surtout, car même une heure loin d'elle lui parassait une éternité...
Puis il aida Camille à descendre de cheval, tout heureux de revoir sa nièce... qui avait déjà bien grandi! Il la réceptionna aussi dans ses bras, la fit quelque peut tournoyer, bises échangées, nouvelles données, flot de paroles qu'il doit comprendre très très rapidement, avant de faire une galant baise-main à Rosa et à Margaux, et de terminer par accueillir son frère en le serrant dans ses bras...
... et de terminer par prononcer les paroles que tous attendaient certainement...Et si on allait au salon, je suis sûr qu'après ce long voyage un houblonnesque rafraîchissement ne serait pas de refus! _________________
Rosa
"Tata Maeva" était manifestement ravie de revoir Camille et vice-versa. Elle fit même une révérence honorable à Rosa, à son grand étonnement. Tout heureux, la troupe se dirigea vers le Château, où enfin ils pourraient se sustenter et boire à volonté. Dieu merci, ils n'avaient pas eu à combattre des créatures étranges en chemin.
Une fois arrivés, ils descendirent de leurs montures, Rosa s'étira le plus gracieusement possible et se prépara à saluer leur hôte.
Duncan.
Et la voilà partie au galop, pas facile à suivre la gamine hein ?
Mais bon, Duncan ne serait pas un bon père de famille s'il la laissait partir seule devant, avec tous les dangers que ça comporte.
Entrainant avec lui son épouse et la Plus Belle Blonde de Flandres (traduction : Rosa), il accéléra l'allure. Il ne fallu pas trop longtemps pour rattraper Camille Agathe, les cris avaient indiqués la route et en s'approchant, d'autres cris leur indiquait qu'elle n''était pas seule.
Y aurait il une autre gamine dans e coin qui hurlerait comme une Camille surexcitée ?
La réponse ne se fit pas attendre, ce n'était pas une autre gamine mais Maéva.
La triplette ralentie l'allure avant de les rejoindre.
Duncan pensait que ce serait son frère qui serait venu à leur rencontre mais on dirait qu'il c'était fait coiffer au poteau.
Une fois arrivé à hauteur des furies, un sourire non dissimulé, Duncan salua sa presque belle sur.
Bonjour Maéva,
Merci pour ces cris qui nous ont aidés à nous repérer mais...en suivant le chemin, nous aurions certainement trouvé le château tu sais...
Sourire en coin du Beau Blond
Maeva83 Très excitée de les voir enfin arriver, ça faisait quand même des semaines qu'ils les attendaient...
Maé sauta à terre pour serrer la ptiote dans ses bras. Un premier contacte plutôt chaleureux et presque violent.
Un pas en arrière pour toiser de bas en haut Agatille? Millegath? Bon sang voilà qu'elle avait carrément oublié le prénom de la nièce de Bayard.- Tata Maéva ! C'est moi Camille j'ai grandi ! Tu me reconnais ?
Ben dis donc, Camillllleuh t'as sacrément grandi toi! Et t'est toute mignonne! Tu chevauches comme une guerrière, t'as plus rien d'un bébé héhé! Je crois qu'on va s'entendre toutes les deux!Maé lui tata un peu les épaules et les bras... Tu as l'air costaude et vive, je suis sûr que tu aimes pêcher et chasser! Je crois qu'on va bien s'entendre toi et moi!Le reste de la troupe arrivait enfin à leur hauteur, et les retrouvailles furent chaleureuses.Soyez les bienvenus en Artois et à Cambrai, c'est grand plaisir de vous accueillir chez nous mes amis! Maé regardait Duncan, il avait pas beaucoup changé depuis sa dernière visite, et était maintenant presque aussi séduisant que Bayard
Le rouge aux joues, elle fit une petite révérence de circonstance devant Rosa et la rousse convia tout ce petit monde à remonter en selle pour prendre la direction du Domaine.
Bayard était surement de retour et devait s'impatienter... _________________
Myla. A croire qu'ils vont jamais se rencontrer, à force ! Ou est-ce la joueuse de Maéva qui fait trainer en attendant le retour de bayou, coquine ?
Bref le cannasson de sa tata rousse lui fonce dessus. A jouer à ça elles vont se dépasser dites ! que faire que faire ? Bon ben on fonce. Si elle s'arrete pas... euh... on la suit.
Si elle s'arrête... on lui saute au cou, de canasson à canasson, pas de souci pour une casse cou.
Tata Maéva ! C'est moi Camille j'ai grandi ! Tu me reconnais ? T"es belle. On va voir tonton ? Regarde la bas y a mon Papa et ma Ma..rgaux, et ma marraine Rosa ! On va les voir ? _________________
--Hulk
[apres le depard du Bambi et la rencontre de Bayard]Je repartais en boudant quand le Bambi revint vers moi.Grumppgfff! Hulk, pas vrai qu'on te laisse tomber comme une vieille chaussette! Si tu me jete comme une chaussette, tout sa pour une bichette va donc la retrouver. Moi je rentre chez Bique si tu veux me voir tu sais ou me trouver. Et je dirais po a crinière de feu que je t'ai vu!!!
Je tournais donc les talons en direction de ma maison, je reniflais le sol quand je senti une odeur de pieds je vous raconte pas !Je levais la tête et c'était t y po le fiancé de crinière de feu. Je me mis a grogner quand deux ... euh c'est quoi c'est truc ?
J'ai pas compris se qu'ils essayais de me faire, certains hommes sont étranges je l'ai regardait avec des yeux ronds, en faite je me demandais si c'était des hommes.
Ah tiens ils me raccompagne c'est gentil sa. Arrivé devant chez Bique je me frottais a Bayard pour le remercier et rentra chez moi.
Duncan.
Sourire en réponse à rosa, chacun connaissait Camille, pas toujours évident de la suivre mais impossible de lui en vouloir...
Ils avancèrent et se rapprochèrent de plus en plus lorsqu'on aperçu, au loin, les plus hautes pointes du Château de son frère.
Arrêt de seul homme du cortège qui stoppa, par la même, sa fille.
Regarde là bas lui montrant les pointes du château
C'est là que tonton Bayard habite, tu vois, nous sommes bientôt arrivés.
Bonne ou mauvaise idée, soit Camille allait se calmer, soit elle serait encore plus excitée...je parie sur la seconde solution...
Ils reprirent leur route, il faut dire que Camille n'était pas seule à être impatiente...
Myla. Duncan a toujours raison, et c'est bien la seconde solution. Mais c'est très utile ! Si si, parce que si elle est pas suréxcitée, elle se lance pas en avant au galop, elle voit pas Maéva qui s'amuse elle aussi à galoper, et on peut attendre 107 ans avant que les deux groupes ne se croisent... Et chais pas vous, mais Camille elle veut voir son oncle et sa future tante, voui mossieu.
Donc, elle galope. Elle aperçoit la Rousse. Et elle lui galope après.
Youhouuuuuuuuuuuu ! Tataaaaaaaaa !
Plus qu'à espérer que le cri perçant d'un enfant réussira à couvrir, ne serait-ce qu'un seconde, l'imitation de général de la rouquine._________________
Rosa
Ils s'étaient levés à une heure matinale, très matinale, trop pourraient dire certains. Cela n'avait manifestement pas entaché la vitalité de la filleule de la Blonde, qui courait partout, posait un million de questions, à faire tourner les têtes.
On arrive bientot, tu crois, Rosa ? Papa, tu crois tonton Bayard il a notre blason sur sa cheminée ménant que papy l'a dopté ? Et tu crois il a not" nom aussi hein dis, comme papy et toi et moi et Mar...Maman ?
Oui Camille, on est bientôt arrivés.[i]A peine le temps de dire "bière" que déjà la fillette posait d'autres questions. A ce rythme là, le voyage serait long, trèèès long. Elle soupira et fit un regard amusé à Duncan et Margaux.
Chevalier_bayard [de retour au domaine après avoir rapporté Hulk chez Bique]Maé ?*course dans les couloirs*Mon Ange ?*course dans l'autre sens, glissade sur les parquets pour prendre le tournant à toute vitesse, et entrée fracassante dans la chambre*Mon Amour ?*re-course... pffff qu'il est grand ce château... desente de l'escalier à toute vitesse*Maé ?Un nain en livrée de domestique, debout au pied de l'escalier, se curant le nez avec délectation, puis admirant sa prise verdâtre avec gourmandise, releva la tête au passage du chevalier.- L'est pas là!
- Comment ?
- Maé l'est pas là... heu... Dame Maéva n'est pas au château... l'est partie pour être la première à accueillir vos invités...
- Arf! Elle m'a dépassé sur la corde! Comme lors de la cambrésienne... pô grave... bon je vais voir en cuisine ou ça en est...
- oui, oui, faut vous secouer les pupuces qu'elle a dit!
- Ouais, ben vous aussi! Veillez à ce qu'il y ait un feu dans chaque chambre, et une provision de bois. Idem pour la salle à manger, la bibliothèque et les salons, les soirées sont déjà fraîche... Faut aussi un plateau de fruit dans chaque chambre, faut voir que la cave soit bien remplie, et qu'on mette la viande à rôtir en cuisine! Allez, hop hop hop on se bouge les nains!Puis le chevalier courut à la fenêtre, attendant impatiemment que Maé revienne avec sa famille de Tournai... _________________
Duncan.
Ils avaient prit la route tôt dans la matinée. Voyager et rendre visite à son parrain de frère (vous verrez, on s'y fait), accompagné de son épouse et de sa fille ainsi que de la marraine de Camille, voilà un voyage qui ne pouvait que ravir Duncan.
Bayard, cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas vu, la dernière fois...les Flandres étaient troublées, depuis...ben elles l'étaient toujours...
Bref, sa fille était toute excitée à l'idée d'arriver enfin, le jeune Clairambault l'était tout autant même s'il était moins démonstratif.
L'attitude de Camille lui décrocha un sourire, à peine le temps de répondre à une question qu'elle en posait déjà une autre. Une fois à droite, une fois à gauche puis s'éloignant et revenant, c''est qu'il fallait la suivre et ça, c'était loin d'être évident.
Oui mon enfant, nous arrivons bientôt.
Tu devrais arrêter tous ces v et viens, tu vas finir par user Monpote.
Il lui fit un clin d'il avant de se rapprocher de son épouse fraichement sortie de chez les nones.
Je ne sais pas si on va pouvoir la retenir et j'ai peur pour Bayard...le pauvre, il n'a pas l'habitude et il va être épuisé en peu de temps.
Maeva83 [Sur la route de l'est qui traverse le Domaine...]
Ils arriveraient par l'est! La journée s'annonçait ensoleillée, et un petit vent du nord finissait de nettoyer le ciel de ses nuages.
La route de Tournai traversait le domaine. Elle ne pourrait pas les rater!
Maé s'était levée de bonne heure ce matin là, pas le choix, le Bayard s'était mis en tête de partir sur les traces du Bambi au chant du coq et avait fait trembler tous les murs du château en cognant son armure dans l'escalier trop étroit de la tour de garde
Toilette de chat, quelques coups de pieds au cul des nains cuisiniers pour les activer, et elle était parti, une miche et un saucisson sous le bras, battre la campagne au grand galop dans l'espoir d'être la première à les apercevoir.
Pour tuer l'ennuie, la furie rousse simulait des assooo comme à la soule, lançant son canasson à toute allure dans la plaine, hurlant et criant comme un général d'armée, donnant des ordres aux écureuils et autres mammifères sauvages qui croisaient son chemin... _________________
Myla. [La route aux abords du domaine]
Amis, comme il y va... c'est la famille qui débarque, ouais. Ils sont arrivés sur Cambrai à l'aube, ont fait une escale bien méritée en taverne, et approchent enfin du domaine. Camille est littéralement surrexcitée, et on plaint les trois adultes qui l'accompagnent. Montée sur Monpote, elle fait des cercles autour des grands, au trot.
On arrive bientot, tu crois, Rosa ? Papa, tu crois tonton Bayard il a notre blason sur sa cheminée ménant que papy l'a dopté ? Et tu crois il a not" nom aussi hein dis, comme papy et toi et moi et Mar...Maman ?
Un sourire à Margaux, qui vient à peine de l'autoriser à l'appeler maman.
Je vas lui dire à tonton Bayard j'ai une nouvelle maman ! Maman, tu crois il sera content ? tu crois il va me reconnaitre même si j'ai grandi ? Pink ella a dit j'avais bien grandi, t'as vu ! J'espère on va voir Smurf aussi... Oh ! c'est quoi là bas ?
Les adultes profitent d'une courte pause tandis que l'enfant lance sa monture au galop, le temps d'aller observer de plus près un oiseau, un moulin ou un arbre, on sait pas trop, mais ça fait du bien aux oreilles.
On arrive bientôt ?
Et c'est reparti._________________
Bambi
A la vue de son groin déconfit et de ses yeux de cochon battu, notre Bambi regrettait déjà d'avoir pris son ami Hulk pour un "gen bon"!Grumppgfff! Hulk, pas vrai qu'on te laisse tomber comme une vieille chaussette!
Lui chuchote...Mets toi à ma place vieux, c'est un coup d'enfer cette Bichette! Je peux pas laisser passer ma chance, ça fait des jours et des jours que je brame comme un damné dans l'espoir de décrocher la timbale, et voilà qu'elle se pointe!
Nan mais je te promets, je m'en vais lui faire son affaire et je te retrouve dans la plaine, promis après ça je t'aide même à trouver des truffes! M'en veut pas vieux!
Je serais pas long, je lui montre le chemin et je reviens!
Allez dis que tu m'en veux pas hein? Dis!
Chevalier_bayard Bayard et ses deux accolytes suivaient les traces dans la forêt, lorsque soudain les fourrées bougèrent devant eux... D'un coup d'oeil ils se mirent d'accord, les nains se plaçant à gauche et à droite du fourré mouvant, tandis que Bayard se mit en face, sortant silencieusement l'épée du fourreau...
Les fourrés bougèrent plus fort... et soudain en sortit... un cochon! Tête basse, reniflant de temps à autre le sol, il passa sans voir les nains, et s'arrêta face au chevalier. Ils le reconnurent en même temps...- Jambon!
- Côtelette!
- Hulk!Les nains sautèrent sur le cochon, Slip le ceintura au niveau du cou, voulant le faire basucler pour le clouer au sol... mais le cochon restait campé sur ses quatre pattes... Nainportequoi lâcha sa lance, pour aider Slip, en prenant le cochon par les pattes, mais sans y arriver! - Oh, les nains, laissez le cochon en paix! C'est Hulk, le cochon de Bique. Et on mange pas le cochon de ses amis, c'est une règle... Aux alentours la forêt était toute calme... pourtant Bayard avait le sentiment que le Bambi n'était pas loin... mais la nuit tombait, et ils n'avaient pas pensé à prendre de torches avec eux... enfin les nains n'y avaient pas pensé (de toute façon à part boire et manger, ils pensent pas à grand chose...), rhalala, on peut plus se fier au petit personnel de nos jours...^^- La nuit va tomber, on va rebrousser chemin. On reviendra demain fouiller les alentours. En passant on va raccompagner Hulk jusque chez Bique, puis on rentrera au domaine. On croisera peut être mes amis de Tournai en route, ils seront bientôt là... Allez, à la queue leu leu et en route les nains!
- Hey hoooooo... hey ho hey ho... *paf!*- ET PAS DE CHANSON! _________________
--Bichette
Il avait tout compris le cornu, le voilà qu'il plantait le cochon pour la suivre dans les fourrés. Haaaa ces hommes! c'était trop facile! Son maître serait content d'elle... comme d'habitude. Bon, où était le point de rendez-vous ? Ah oui, au pied de la colline... Et hop, elle prend cette direction, appuyant le déhanché des pattes arrières et du postérieur, ce que devait matter l'autre mâle...Mon super mâle, mon roi de la forêt! Ta présence est tellement réconfortante pour une pauvre bichette comme moi! Viens près de moi, et en cheminant, raconte moi tout, beau brun... Tu vis chez tes parents ?
Chevalier_bayard A l'orée de la forêtBayard avait suivi les indications du type de la taverne, et fouillait avec les deux nains les sous-bois où le type avait aperçu le bambi pour la dernière fois...
Avant d'avertir Maé, Bayard voulait avoir une piste certaine, il savait comme elle tenait l'affaire à coeur, et ne voulait pas lui donner de faux espoirs...
Après plusieurs minutes de recherches, le trio tomba sur des traces... un animal, c'était sûr... - On a trouvé les traces du bambi!
- Meuh non, ça c'est des traces d'ours!
- Ecoute Slip, t'as jamais vu d'ours de ta vie, alors comment peux-tu reconnaître des traces d'ours? Je te dis que c'est des traces de chevreuil!
- M'enfin, j'étais le plus grand pisteur du village. Ce sont des traces d'ours!
- Pisteur! Pfu, tu t'es perdu dans ta propre maison! Ce sont des traces de chevreuil j'te dis!Bayard examina les traces
Ni ours, ni cervidé. C'était des traces de suidé, un sanglier ou un cochon, cela se voyait à la forme du sabot. Il suivirent les traces, et tombèrent sur d'autres traces, frottement contre un arbre, déjections,...- Regarde ces crottes! Ce sont des crottes d'ours!
- Maiiiiis noooon, ce sont pas des crottes d'ours! De chevreuil, j'te dis!
- C'est n'importe quoi Nainportequoi! je te dis que ce sont des crottes d'ours!Ils commencèrent à humer les-dites crottes...- Tu vois ça sent l'ours!
- Pfff, je sais même pas pourquoi je te réponds encore. C'est sûr que ça sent le chevreuil. M'enfin d'un gars qui confond l'odeur du maroille avec celle de mes pieds, ça m'étonne pas, hein!Chacun arracha un morceau de crotte, la tritura entre ses doigts, avant de la porter à la bouche, et de machouiller quelques instants avant de recracher à terre...- Bizarre, ça goutte pas le miel ? Ce serait pas une crotte d'ours finalement ?
- Mais qui t'as dit que les crottes d'ours goutaient le miel ??? T'es vraiment désespérant Slip! Pfff, ça goûte...
- Et bien ça goûte la crotte de cochon. Vu les empreintes et les traces laissé ici, je pense pas que ce soit un sanglier. C'est un cochon, ma main à couper. Mais qu'est ce qu'un cochon fait par ici ? C'est peut être une piste, on va la suivre... Et arrêtez de machouiller ces crottes, bande de dégueulasses! _________________
Bambi
Crénon c'quelle était bien roulée la Bichette! L'en aurait bramé jusqu'au petit matin le Bambi, si par convenance il ne se retenait pas devant son pote.
Il lui fallait trouver un plan de secours pour se débarrasser du cochon avant d'aller compter fleurette à la doucette...Dis donc Hulk, tu sais pas que tantôt j'ai croisé quelques truffes du côté de la plaine en faisant ma ronde ce matin?
Des bonnes grosses truffes bien gouteuses et parfumées, tu sais les trucs noires dont tu raffoles.
Allez, tu vois de quoi je veux parler, les trucs qui te rendent tellement plus beau et plus soyeux au toucher!! T'aime ça hein? Hein oui que t'aime ça être beau?
Si j'étais toi je me dépêcherais d'y aller avant qu'un autre te les bouffe sous le nez. Premier arrivé, premier servi comme on dit!Petit coup d'il charmeur à la Bichette pour éviter qu'elle ne s'impatiente...Pendant que tu cours chercher tes truffes, je vais montrer le chemin des fourrés à cette petite apeurée. Pis si tu croises la Maé, pas un mot de ma petite virée, sinon je te croque les jambons à la première occasion!Regard appuyé, voix de tombeur, largage d'hormones en direction de la Bichette...Alors poulette, prête pour une petite escapade? Prête pour le grand frisson? Prête à gouter aux joies de romance aux côtés du roi de la forêt?
--Bichette
Ah ouai? Comme ça tu as peur toute seule dans la forêt, beauté? Affreusement peur, oui! *yeux de biche*Je savais que tu étais le genre de bambi à prendre les choses en mains!Nouveaux battements de cils, puis, avec un déhanché à faire brâmer même un cerf aveugle, elle s'approche de lui, tourne autour du bambi, veillant à ce que sa petite croupe effleure le jeune mâle... Accompagne moi, beau gosse, jusqu'à la colline, là-bas, au centre de la forêt, je me sens si bien avec toi à mes côtés!Et toujours avec ce déhanché de biche, elle passe devant lui, et s'enfonce dans les fourrés, prenant la direction de la colline au centre de la forêt...
Bambi
Oh là! Tout doux Hulk, t'énerve pô, j'avais pas vu que c'était toi! C'est que j'ai un peu les crocs, alors quand je vois des jambons comme les tiens normal que ça m'attire!
Quoi "Grain groin groin ? Groin groin groin. Groin groin groin ?" M'insulte pas je te prie! Reste poli! Faut pas me prendre pour une truffe! Nomého!
"Bah alors mon gars tétait où ? Ta petit Maeva et ton Bayard te cherche partout. Tu nas pas vu les affiches? "
Les affiches? Parce que tu crois que je sais lire? J'ai bien vu ma tronche placardée sur tout les troncs de la forêt, mouarffff, oh que je suis beau! J'maime, j'maime trop avec mes yeux doux...
Pourquoi qui m'cherchent les deux là? Je pensais qu'les affiches c'était pour m'aider à trouver mon âme sur?
Fronce pas le groin comme ça, Hulk, tu sais bien que c'est le brame en ce moment, non?
Ça fait des semaines que j'ai les baloches comme des soules, je pensais que tout le monde s'en était aperçu!
Nan mais regarde, c'est à peine si je peux encore mettre une patte devant l'autre tellement chui handicapé! Et faudrait que je me souci des états d'âme de pô et mô?
T'es encore trop ptiot toi, tu peux pas savoir ce que c'est l'instinct de reproduction!
Depuis qu'ils m'ont adopté les deux là, j'ai pas une seconde à moi! Le Bayard me fait monter la garde, me fait courir après des baballes, me donne encore des steaks de bébé parce qu'il refuse de me voir grandir, nan mais j'en peut plus là!
Je te parle même pas de la Maé qui me brosse, me met des rubans roses autour du cou et me shampouine comme une poule, parce que parait que je sent le rat crevé quand je dors au pied de leur lit!
Ma vie est un enfer!En bon acteur, Bambi se laissa tomber raide, comme mort, sous la truffe de Hulk pour lui montrer à quel point il en peut plus...Chui malheureux, affamé et je brame toute la journée, je erre comme une âme en peine en quête de ma moitié!D'un coup, Bambi se redresse sur ses 4 pattes, stressé par les yeux de cochon qui l'observent...Arrête de mater mes jarrets comme tu le fais! C'est gênant à la fin! T'aurais pas croisé une bichette dans le coin?
--Bichette
Tandis que le suidé au groin bien futé et le jeune cervidé discutaient ensembles, une paire d'yeux ne les quittait pas...
...soudain un bruit de feuillage sur leur gauche...
... une odeur suave et étrange...
... une voix chaude et douce qui s'adresse au bambi...Salut beau brun... *battement de cils* Te serais-tu perdus en forêt ? Moi j'ai peur toute seule... dis-moi super mâle, ça ne te dirais pas de me raccompagner jusque chez moi ? avec toi je ne risquerai rien, et je t'en serai telllllllement reconnaissante! *nouveau battement de cils et regard autant sensuel qu'implorant...*
--Hulk
[Dans le bois non loin du château]Je me promenais tranquillement dans le bois, je reniflais le sol a laffut de quelques truffes que j aurais pu ramener a ma Bique ou autres cochonneries à manger. Je suis po d ordinaire a me balader si loin de chez la Biquette mais bon j'avais ouïe dire que le Bambi avait disparu, je le connaissais po spécialement mais lavait lair gentil le ptiot même sil me faisait peur avec ses gros yeux.
Je suis dit que si je le ramenais on pourrait midolâtrer plutôt que de vouloir me transformer en jambon
Il faisait beau mais un peu frisquet dans le coin, tiens jeus une tite soif et me désaltéra dans une flaque deau. Là japerçu des traces de pas et les examinais attentivement, mais a bout de quelques minutes je me rendis compte que cétait les miennes. Bah vi parfois je suis po très futé mais jai de qui tenir avec une maitresse comme Bique on ne peut pas toujours être intelligent, même si je le suis plus quelle !!
Bref revenons a notre mouton enfin au Bambi je me demande bien ou il pouvait bien se cacher, je le comprends pas avoir une magnifique maitresse comme Maé on a pas du tout envie de senfuir elle est si belle (le dite pas a Bique hein !) si douce, si merveilleuse, si intelligente (ah j en fait trop vous trouvé ?) bon elle est si tout sa comment avoir envie de fuir.
Tiens une bonne odeur de fruits sauvages je menfouis la tête dans le buisson et le derrière qui dépasse.
Groin groin !! Que cest bon !! Mais là un monstre me mordit le postérieure !! Quel montre pouvait faire sa? Me prendre par surprise et me croquer tout cru comme un jambon ! Je me débâtis sortie la tête du buisson en grognant. Cétait le Bambi qui mavait pris pour un rôti sur pattes, bah dit donc lavait une sale tête le Bambi cétait à se demander sil navait pas fait la fiesta. Je me risquais a lui parler mais ses gros yeux me faisait toujours aussi peur.
Grain groin groin ? Groin groin groin. Groin groin groin ?
Je vous traduis en humain car cest po facile le langage des animaux !
Bah alors mon gars tétait où ? Ta petit Maeva et ton Bayard te cherche partout. Tu nas pas vu les affiches?
Zut il navait pas lair de comprendre le langage porc le petit ! Il fallait que je trouve une technique pour quil me comprenne. Je m enfoui donc la tête sous un amas de feuilles rouge pour me faire des cheveux comme Maeva, puis je mis a me gonfler le buste pour avoir lair aussi costaud que Bayard. Ensuite je me mis à renifler partout pour lui faire comprendre quon le recherchait. Là il me regardait avec ses gros yeux qui faisaient peur. Je décidai donc dattendre un peu pour voir sa réaction.
Chevalier_bayard Des jours de recherches, mais rien! Pas de bambi en vue. Bayard se demandait vraiment ce qu'était devenu l'animal, mais pas de traces, pas de nouvelles... cela devenait inquiétant. Jamais un cambrésien n'aurait osé manger le bambi, pour affronter ensuite la colère de Maé et Bayard... mais il y avait tant de voyageurs affamés sur les routes...
Nan, nan, nan, faut pas penser au pire. Y'avait sûrement une bambie derrière tout ça. Pourquoi que le bambi quitterait pôpa et môman, la chaleur du foyer, son steak (bien saignant!) quotidien, ses séances d'entraînement de bambi de garde et le privilège de tirer les chariots de Maé ??? Pour une bambie ! Tout analysé, ça ne pouvait être que ça.
Puis, un matin, un informateur donna rendez-vous à Bayard dans une taverne de Cambrai. Oh pas une belle taverne comme le "Bar pop" ou "Aux belles miches", nan, nan, une taverne mal famée comme... comme... heu... vaut mieux que je dise pas le nom de la taverne ... mais c'est là que Bayard rencontra son informateur. La taverne était sale, sombre et puante, et l'homme avait l'air louche, la capuche de sa cape miteuse rabaissée pour ne laisser voir qu'une partie de son visage, les vêtements sales, et une besace, style braconnier... ce que le bonhomme devait être. Ils parlèrent peu, mais de par les informations et la description que Bayard put en tirer, le bonhomme avait bien aperçu le bambi. "
Où ? Où ?"
fit le chevalier plein d'espoir... "
Ce sera 5.000 pièces d'or pour le savoir mon gars!"
éructa le braconnier, fier de lui, et ne quittant pas Bayard des yeux, sans doute pour éviter tout mauvais coups du chevalier.
Le regard du chevalier changea. Ses yeux azurs prirent une teinte plus metallique... déjà on l'appelle pas "mon gars!", ensuite on rigole pas 'avè la familia'! Bayard toussota pour s'éclaircir la gorge. Et pour donner un signal. Slip et Nainportequoi étaient entrés juste derrière lui dans la taverne, mais ils étaient tellement petits que personne n'avait fait attention à eux. Vicieux, malicieux et agiles comme seuls pouvaient l'être les nains, ils s'étaient glissés sous la table de Bayard et de l'inconnu sans que personne ne les apperçoivent. Et au toussotement du chevalier, ils avaient sortis leurs dagues, qu'ils collèrent contre l'entrejambe du braconnier. L'homme tressailli à ce contact, mais n'osa plus bouger, de peur de perdre ses bijoux de familles dans cette histoire, qui commençait quelque peu à lui échapper...
Bayard parla avec un franc sourire, personne autour ne pourrait deviner qu'il menaçait le braconnier d'une voix autant glaciale que ferme. "
Tu me dis où, ou par Dieu, je te jure qu'avant de te tuer je te fais gober tes coui..."
Il ne dut même pas terminer sa phrase que déjà le braconnier passait à table. Pffff! Amateur! Parlait avant même que la torture commence! Même pas drôle! Ah je vous jure, les méchants d'aujourd'hui, c'est plus comme les méchants d'avant! Y'avait au moins un peu de torture avant qu'ils parlent! Quelques ongles arrachés, quelques clous plantés, un ptit bout de boyaux coupé... enfin!
Bayard avait son renseignement, et vu l'état de peur du bonhomme il était sûr que l'autre ne le menait pas en bateau. Le chevalier se leva lentement, et jeta une pièce d'or sur la table. "
Tu la boiras à ma santé, pour le renseignement"
Puis il marcha jusqu'à la porte de la taverne, la main sur la garde de l'épée, au cas où l'homme aurait eu un regain de courage... il ouvrit la porte, les deux nains gagnèrent en vitesse la sortie, suivis par le chevalier. Qui avait maintenant une piste! Il devait trouver Maé pour explorer cette piste avec elle! _________________
Chevalier_bayard Bayard quitta le chateau pour une petite ballade matinale dans Cambrai... Il avait l'air assez fatigué... Faut dire qu'il avait lancé avec son légendaire humour coquin qu'il fallait maintenant 'essayer' toutes les pièces du château... elle l'avait pris au mot sa Maé ! Et là le courageux et fier chevalier se rendait compte qu'il y avait beaucoup de pièces dans un château... les nains avaient pas été roublard, nan, nan, tout y était... ceci expliquant sa fatigue... dans l'épuisement, il avait même pensé emprunter un bonbon bleu de Pat, mais que neni! Un chevalier doit faire face avec ses propres armes, non mais... pis Maé était si craquante...
Tandis que sa belle réfléchissait aux décorations et agencement de meubles, Bayard sortit donc faire un tour. Le château fait, eux à Cambrai, il lui fallait régler un dernier problème. Retrouver le Bambi. En effet, cela faisait maintenant un certain temps, et même un temps certains, que celui-ci avait disparu. Un peu comme le pépère d'ailleurs. Mais qu'est-ce qui les attirait comme ça tous dans cette forêt ?
Une nouvelle enquête de Bayard allait pouvoir commencer... il imaginait la joie de Maé s'il retrouvait le Bambi! Avec l'aide de Slip et de Nainportequoi, qui étaient restés au domaine avec une dizaine de nains, comme personnel de maison, il allait se mettre en chasse ! _________________
Maeva83 Maé se blottit dans les bras de son chevalier, puis leva sur lui des yeux emplis d'amour. Vous ais-je déjà dis que je vous aimais mon chevalier? Que vous étiez merveilleux, attentionné, craquant et délicieux?
Comment ça non? Et bien, un jour je vous le dirai! Mais point d'empressement, il serait fâcheux que vous relâchiez vos attentions où vos efforts, c'est si plaisant d'être gâtée et choyée
Allons visiter ensemble toutes les pièces de ce château pour nous assurer qu'il y a bien le compte, on ne sait jamais avec les nains, ils sont vils et roublards et je ne serais pas étonnée qu'ils aient tenté de vous escroquer! _________________
Chevalier_bayard Maeva83 a écrit:
Je voudrais qu'on déménage dès demain Bayard! Ça me plait ici! Nous aurons peu à transporter et pas grand chose pour meubler, mais nous retrouver seuls vous et moi avec un lit et une bonne table ne me fait pas peur.
Nous nous mettrons à la recherche du Bambi et lorsque nous l'aurons retrouvé nous pendrons notre crémaillère dans la grande cheminée avec le tout Cambrai pour inaugurer notre nouveau domaine!
Hé, hé,... Tout à fait mon Ange... on peut emménager dés demain, c'est pas le transport de nos meubles qui nous tuera... par contre...
regard coquin vers sa douce, entraîné par le baiser passionné reçu juste avant
... s'il faut "essayer" les 250 pièces du château, nous faudra être en forme! Hé hé, pis après on fera une grand fête oui, avec le tout Cambrai!
Mais avant, fallait retrouver le bambi... où était-il donc passé ???
_________________
Maeva83 Maé laissa son chevalier guider ses pas sur le pont en pierre.
Elle était émerveillée par le travail réalisé et par la taille de leur nouvelle demeure. Ses yeux écarquillés couraient sur les murs, les sculptures et les bas reliefs qui ornaient la battisse.Citation:
Pour le château, faut encore meubler, décorer l'intérieur, mais on s'y installe quant vous voulez! Là vous avez le corps de garde, où on pourra loger des gardes ou du personnel de maison, à côté l'écurie, avec une annexe rien que pour le bambi, là le corps de logis, avec assez de place pour le pépère, Moumoune, et des chambres d'amis, une petite chapelle... bon, c'était d'origine, on l'a pas enlevée pour pas déséquilibrer l'ensemble... Y'a une grande salle avec une cheminée énorme, où on pourra banqueter avec tous les bourrins, avec tous nos amis,...
Pour meubler et décorer, il nous faudra peut être pill....acheter où récupérer un peu de mobilier à droite à gauche, faire les fonds de caves et les greniers chez mon père, et peut être du côté de Ponthieu, je suis sûr que Luzi a encore des tas d'objets de famille qui ont appartenu à ma sur, et qu'il n'utilise pas!
Oui oui bien sûr la chapelle, vous avez bien fait de la conserver, elle pourrait servir un jour^^ Et la cheminée pareille, nous y ferons cuire des bufs entiers!
Ohhhh! Quelle merveilleuse idée! Un dîner aux chandelles!
Émue aux larmes, Maé ne trouvait plus les mots pour s'exprimer et elle le laissa l'installer et la bichonner comme il savait si bien le faire. Avant qu'il ne prenne place en face d'elle pour faire honneur au somptueux repas préparé par les nains, elle s'agrippa au col de sa chemise pour l'attirer à elle et l'embrasser passionnément en guise de remerciement...
Je voudrais qu'on déménage dès demain Bayard! Ça me plait ici! Nous aurons peu à transporter et pas grand chose pour meubler, mais nous retrouver seuls vous et moi avec un lit et une bonne table ne me fait pas peur.
Nous nous mettrons à la recherche du Bambi et lorsque nous l'aurons retrouvé nous pendrons notre crémaillère dans la grande cheminée avec le tout Cambrai pour inaugurer notre nouveau domaine! _________________
Chevalier_bayard Main dans la main, ils traversèrent le pont de pierre qui enjambait les douves...Mon Amour, je ne pense pas être meveilleux, mais follement amoureux, ça oui! Hé hé, et ma main est toute vôtre, et faudra me tuer pour m'éloigner de vous!
Oui, ça explique l'attitude du bambi, qui pouvait pas vous laisser passer sur le chantier, les nains, mes courbatures... et tenir le secret, ce qui ne fut pas chose aisée! Le moulin est là bas, sur le bief, je pourrai faire de la belle et bonne farine pour votre atelier de boulangerie! Ils passèrent la grande portePour le château, faut encore meubler, décorer l'intérieur, mais on s'y installe quant vous voulez! Là vous avez le corps de garde, où on pourra loger des gardes ou du personnel de maison, à côté l'écurie, avec une annexe rien que pour le bambi, là le corps de logis, avec assez de place pour le pépère, Moumoune, et des chambres d'amis, une petite chapelle... bon, c'était d'origine, on l'a pas enlevée pour pas déséquilibrer l'ensemble... Y'a une grande salle avec une cheminée énorme, où on pourra banqueter avec tous les bourrins, avec tous nos amis,... Tout en parlant, ils arrivèrent sur la petite esplanade couverte d'un beau gazon, où une table avait été dressée... un bon cru était au frais, un fût était percé s'ils préféraient, et le tout illuminé par les chandelles...Bon, c'est les nains qui se sont chargés de la cuisine ce soir, je n'ai pas eu le temps... z'ont fait une de leur spécialité paraît-il...En homme galant, Bayard tira la chaise pour que Maé puisse s'asseoir, l'embrassa dans le cou, puis alla s'asseoir en face d'elle... ils profitèrent de cette soirée en amoureux, soirée qu'un artiste nain immortalisa dans un tableau qui deviendrait célèbre par la suite... ^^ _________________
Maeva83 Maé avait ronchonné une grande partie de la journée. Coller des affichettes pour prévenir de la disparition du Bambi, comme s'il savait lire le Bambi l'avait bien des gros yeux mais pas très centrés, pas sur qu'il pourrait décrypter les petits caractères au bas des affiches d'ailleurs!
Et d'abord qui le leur rapporterait hein? Qui? Il ne se laissait même pas approcher et mordait tout ce qui bougeait le bougre!
Plus triste que coléreuse au bout du compte, Maé s'était laissé consoler et distraire par son chevalier qui la conduisait dans un endroit secret...
Humm...pas si secret que ça puisque c'était quelque part dans une partie reculée de son domaine qu'elle n'avait plus visité depuis des lustres...depuis que le Bambi l'avait pourchassé pour la mordre et qu'elle s'était faite agresser par des nains. Toute une histoire bien trop longue à rapporter.
La nuit filtrait doucement et tombait comme un fin rideau sur la forêt de Cambrai, lorsqu'ils arrivèrent enfin dans la clairière où l'on distinguait à peine le tronc des arbres des fourrés.Mon Ange, tu vois, devant nous, avant c'était une plaine en friche... et bien ce n'en est plus une!Vous voulez dire que vous avez eu le temps de défricher mon doux chevalier? On y voit que dalle là!C'est alors que Bayard, d'un coup de sifflet, déclenchait une réaction en chaine, et s'ouvrait devant eux un sentier par des milliers de chandelles illuminé.
Ses pupilles se dilataient sous l'effet de la surprise et elle dû se retenir à son bras lorsque le château de mille feux s'embrasa au cur de la nuit.
Diantre! C'est le château d'Amsterdam! Pincez moi Bayard pour me prouver que je ne rêve pas! Maé chancelait dangereusement, émue et surprise de voir son castel remonté de toutes pièces et planté au milieu de leur domaine.
Son père lui avait offert pour son anniversaire alors qu'ils faisaient campagne en Hollande.
Démonté pierre par pierre il avait été emporté avec le butin et tout ce qui semblait intéressant à emporter.
Les pierres soigneusement numérotées et identifiées avaient été rapporté par les nains jusqu'à Cambrai puis stockées, puis oubliées faute de temps et de main d'uvre pour reconstruire l'édifice.
Ébahie, Maé regardait son chevalier bouche bée.Voilà mon Amour, j'ai..heu... nous avons remonté ton château durant tous ces mois... je voulais t'en faire la surprise, pour toi, pour ton amour, pour ton anniversaire et pour cette première année de bonheur passée à tes côtés ! Je t'aime! Ne trouvant pas les mots pour exprimer sa joie et tout le bonheur qui l'inondait, Maé sauta au cou de son aimé pour le gratifier d'innombrables baisers fougueux, tendres, langoureux, passionnés...Les nains c'était ça? Ils vous aidaient à la reconstruction du château? Et tous vos secrets, les choses bizarres qui se passaient au domaine, le Bambi qui ne me laissait plus passer par la clairière et qui voulais me mordre c'était ça aussi?
C'est magnifique mon ange, merveilleux, extraordinaire, incroyable! Et nous pouvons y emménager? Votre moulin est également installé? Vous avez travaillé comme un fou pour arriver à un tel résultat et pour réussir à me le cacher pendant ces longs mois! J'en reviens pas!
Vous êtes merveilleux Bayard! Toujours plein de surprises et de fantaisies. Je vais finir par demander votre main si ça continue. Chaque jour de découvre en vous d'autres qualités, vais plus jamais vouloir vous laisser filer hein!
_________________
Chevalier_bayard J'y ai pensé mon Amour! Regardez, j'ai fait un petit tas d'affiches qu'on pourrait distribuer à Cambrai, et peut être même sur la gargotte d'Arras!
Je vous promets de tout mettre en oeuvre pour le retrouver...
Si vous voulez, nous pouvons commencer à coller et dstribuer les affiches...
nous avons jusqu'à la tombée de la nuit, car lorsque le soir tombera, je vous emmène sur notre domaine ! _________________
Chevalier_bayard Maé et Bayard passèrent l'après-midi à distribuer et coller les affichettes, certains que le bambi referait bientôt surface...
Puis doucement le soir tomba... Main dans la main, ils se terminaient de se promener dans Cambrai, et Bayard guida imperceptiblement sa douce vers son domaine... Ils papotaient et riaient, et Bayard faisait durer les choses pour y arriver à la tombée de la nuit,... ils passèrent les fossés où Maé était tombée (littéralement aussi d'ailleurs^^ cf épisodes précédents) sur les nains... le sombre de la nuit doucement tombée rendait la vision difficile, mais Maé devait se rendre compte maintenant qu'il y avait quelque chose d'assez important face à eux, sans pouvoir discerner ce que ça pouvait être
Bayard lui murmura à l'oreilleMon Ange, tu vois, devant nous, avant c'était une plaine en friche... et bien ce n'en est plus une!Le chevalier siffla, et devant eux, une petit chandelle s'alluma, éclairant un sentier (et le nain qui portait la chandelle et venait de l'allumer)... puis une seconde, une troisième chandelle, une quatrième, une cinquième, une sixième, une septième, une huitième, une neuvième, une dixième, puis ce furent des dizaines de chandelles qui s'allumèrent, illuminant un pont de pierre, une haute porte, des douves, les corps du bâtiment, la petite chapelle,... petit à petit, la centaine de nains qui avaient participé aux travaux, savamment répartis dans, sur, et autour du château par Bayard illuminèrent toute la bâtisse avec leurs chandelles... le château de Hollande que le chevalier avait (fait) remonté était là devant Maé, les bougies miroitant aussi dans l'eau calme des douves... *bon faut l'imaginer à la tombée de la nuit et illuminé de centaines de bougies!^^*Le moulin de Bayard était caché par la bâtisse principale, sa roue alimentée par le petit bief qui alimentait les douves en eau. Et sur le petit jardin, devant la bâtisse principale, un table, deux chaises, étaient installés, avec profusion de bougie, et un repas prêt pour les amoureux! Le chevalier avait été obligé de faire confiance aux nains pour le repas, Moumoune étant sur le chemin de retour de Tournai... il espérait que ce serait bon... Voilà mon Amour, j'ai*un petit hem hem se fit entendre tout autour* heu... nous avons remonté ton château durant tous ces mois... je voulais t'en faire la surprise, pour toi, pour ton amour, pour ton anniversaire et pour cette première année de bonheur passée à tes côtés ! Je t'aime! [/b]
_________________
Maeva83 _________________
Chevalier_bayard Avec un petit sourire sadique, Bayard imaginait la tête du type sur une pique, et lui qui récupérait leurs économies... mais il se reprit, car ce ne serait vraiment pas sympa pour la corporation des monteurs de moulins en kit (à ne pas confondre avec la corporation des monteurs de moulins en kilt, qu'on trouvait uniquement dans le Nord de l'Angleterre)...Non mon Ange, laissons-le aller... vous allez comprendre la raison de ceci ce soir, à la tombée de la nuit, je vous emménerai sur notre domaine et vous expliquerai tout!Connaissant la curiosité de Maé, il était coquin au point de faire son regard mystérieux tout en tenant la surprise... plus que quelques heures, et elle verrait le tout, comme il l'avait imaginé il y avait quasi trois mois... _________________
Maeva83 En voyant le poilu, Maé s'arrêta net de chanter, et se cacha derrière les larges épaules de son chevalier...
Pas qu'elle avait peur du poil, nenni, mais ceux là en plus d'être longs et fournis étaient crasseux, on pouvait même admirer une jolie morve desséchée qui semblait se balancer sous ce qui lui servait de nez.
Elle tapotait dans le dos de Bayard sans plus oser regarder le bouseux...
Kéki dit? Quel moulin? Quel château? Ben pourquoi vous lui filez nos économies?
Vous voulez que je lui règle son compte mon ange? Il est en train de vous plumer l'affreux! Vous êtes trop bon et généreux mon ange, c'est un coquin il va vous dépouiller! _________________
Orick95 Orick arriva en trombe sur Saphira complètement harnaché comme si il devait partir à la guerre. homme (enfin nain ^^) et animal avait revêtu leur armure et avait aiguiser leurs armes. il avait apprit la nouvelle de ce crime qu'avait osé faire Bayard à la course de sac celle ci finit il était rentré chez lui pour pourfendre l'affreux Flamand qui avait osait faire un microbe a sa douce Maé sans avoir obtenu la permission des tontons avantBAYARDDDDDDDDDDDDDDDDD hurla t'il en rentrant dans le domaine BAYARDDDDDDDDDDDDDDDDD, misérable vermine sort de la que je te tue, avoir osé mettre la nièce enceinte sans avoir demandé la permission a ses tontons, en plus toi qui ma laissé pour mort en terre hollandaise YOOOOOOOOOOOOOO a moi ASSOOOOOOOOOOOOOOOOrick attendit que le sale Flammand montre le bout de son nez pour le serrer fort_________________
Maeva83 [Après deux mois d'absence...]
Elle arrivait enfin au domaine, bien escortée, en groupe armé, sous la protection de Romi et de Max.
Elle leur aurait bien proposé quelques rafraichissements, mais elle ne pu mettre la main sur sa cuvée personnelle qui, curieusement avait disparue...
Les murs lui renvoyait encore l'écho d'une voix bien connue, nul doute, son nain adoré était passé jeter un il au domaine en son absence...
Quelques cagettes de légumes frais empilés dans l'entrée en était la preuve.
Il avait pas chômé et tout semblait entretenu et bien rangé.
Tonton Orick était la crème des crèmes, on allait pas lui en vouloir de vider les réserves à chacun de ses passages au domaine
Maé servit donc à ses hôtes quelques verres d'eau fraiche tirés du puits. Z'étaient pas contents mais bon!
Une fois réhydratés, elle les mis à contribution pour remplir une chariote de victuailles à destination de Calais! Ils ne restaient que la journée donc pas question de trainer où de flemmarder!_________________
Orick95 Orick qui passait au domaine de sa nièce préféré (bon d'accord il en a qu'une mais c'est quand même sa préféré ^^) vit trois manant couvert de poussière prêt d'une charette entrain de vider le domaine.
n'écoutant que son instinct qui lui crié ASSOOOOOOOOOOOOOO, Orick s'élança sur les vauriens en criantALERTE LES NAINS des brigand pille le domaines faite leurs tater de nos hache Par BLLENORRRRRRRRRRRRRRRRRRRse ruant sur le premier de ses brigand qu'elle ne fut pas sa surprise de voir sa niècedit donc toi tu aurait pu me dire que tu rentré, mais je suis heureux de te voir ma chérieminc pensa t'il pas eu le temps de faire réntré des futs dans tout ça moi, BOF pas grave de toute façons ils auraient pas passer la journéeet consencieusement il plaqua deus bises sur les joue de sa petite Maé_________________
Maeva83 [Quelques heures après les retrouvailles...]
Elle avait à peine eu le temps d'embrasser tonton Orick qu'elle repartait rejoindre son chevalier encore convalescent à Calais.
Quelques mots échangés, quelques larmes versées en lui racontant la perte du bébé lors des joutes de la GFC, Maé s'était confiée sans retenue dans les bras d'Orick.
Versant toutes les larmes de son corps, elle était épuisée par le malheur de la perte de l'enfant et très éprouvée par son dernier combat livré contre le guet de la ville portuaire, qui avait également sérieusement blessé son tendre chevalier.
Elle s'était endormie au creux de son épaule entourée de la tendresse, que seul son tonton Orick savait lui prodiguer dans les moments difficiles.
C'est à regret qu'elle l'avait quitté, le cur gros, l'âme en peine, elle lui promettait de revenir après la convalescence de Bayard. [41 jours plus tard...]
On entendait au loin des rires et des chants, le bruissement de la bonne humeur et la joie d'un retour chez soi.
Tout deux montés à cru sur le fidèle destrier de Bayard, le jeune couple affichait une mine réjouie, malgré quelques cicatrices encore rougissantes sur leurs visages.
Heureux! Ils étaient tout simplement heureux de rentrer chez eux après une si longue absence...On les entendait chanter à tue-tête...Maé Retour Au Pays Natal
Voyager sans escales
Retour Au Pays Natal
Tout quitter ça m'est égal
Retour Au Pays Natal
Loin de mon Cambrai je me sens mal
Retour Au Nays Natal
YEAH.... BayardJ'étais parti là-bas pour le comté,
Par dévotion et par devoir
Je me rends compte aujourd'hui
Que je n'ai fais que m'éloigner de mes racines yeah
Jour après jour ma belle ville de Cambrai me manquait
Il me tardait tant de la retrouver
Retrouver mes amis,
la douceur de mon foyer...Les deux...A vos brocs et vos pichets,
Sortez mangeaille et bonne pitance,
Voici les retrouvailles,
Beuveries et ripailles
Tout un programme... _________________
Chevalier_bayard A cheval sur Aristote, c'est en chanson qu'ils arrivèrent donc à Cambrai (ce qui explique peut être le temps fort pluvieux pour la saison, quant on connait la 'superbe' voix de Bayard)
Maé Retour Au Pays Natal
Voyager sans escales
Retour Au Pays Natal
Tout quitter ça m'est égal
Retour Au Pays Natal
Loin de mon Cambrai je me sens mal
Retour Au Nays Natal
YEAH.... BayardJ'étais parti là-bas pour le comté,
Par dévotion et par devoir
Je me rends compte aujourd'hui
Que je n'ai fais que m'éloigner de mes racines yeah
Jour après jour ma belle ville de Cambrai me manquait
Il me tardait tant de la retrouver
Retrouver mes amis,
la douceur de mon foyer...Les deux...A vos brocs et vos pichets,
Sortez mangeaille et bonne pitance,
Voici les retrouvailles,
Beuveries et ripailles
Tout un programme...
Mon Ange! La maison droit devant! Youhou, enfin! On va se faire un de ces gueuleton ce soir! On invite tout les amis! Ou mieux, on ammène la viandaille au Bar Pop!Alors qu'ils s'approchaient de l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux, Bayard cherchait des yeux le bambi... mais pas de trace... J'me demande où l'a bien pu passer not'bambi... faudra l'appater pour le faire revenir, avec des steaks bien saignant...Pas de bambi, mais un type attendait devant l'appentis... Légèrement ventripotant, en salopette de travail, le béret noir bien enfoncé au-dessus de ses gros sourcils, la moustache broussailleuse (autant que ses poils de nez)... M'sieur Bayard, syouplait!
Heu oui, c'est moi. Qu'est ce que j'ai encore fait ?
Vot' moulin a été livré et monté au château. Mais comme y'avait personne pour signer, on m'a dit de v'nir ici.Le type sortit une liasse de papier, tandis que Bayard pensait qu'il n'avait pas encore eu le temps de montrer le château à Maé, son chateau à elle, ramené de Hollande pierre par pierre et remonté ici à Cambrai pas ses petites mimines chevaleresques (bon, d'accord, techniquement c'est les nains qui ont travaillé, mais romantiquement et symboliquement, c'est Bayard de ses petites mimines, namého!). La voix grave de l'homme le fit redescendre sur terre.Vlà les papiers, signez là pour la livraison et le montage, là pour la garantie pièce et main d'oeuvre, et ici pour le payement de la facture! ça vous f'ra 500 écus mon bon monsieur...
Gné ? 500 écus ? Hem on peut payer en plusieurs fois ?Il vit dans les yeux du type que son charme et son charisme légendaire ne marcheraient pas ici... Il sortit des fontes d'Aristote sa dernière bourse avec ses dernières économies... Méticuleux comme il était, il sortit les pièces une à une... 1... 2... 3... 21... 23... 45... 56... 69... 78... 89... 101... 135... 198... 220... 257... 285... 300... 315... 367... 399... 435... 469... 496... 497... 498... 499... et... 500 ! Le compte y est ! Et ma bourse est vide... M'rci M'sieur! M'dame!Après un dernier soupir sur sa bourse toute vidé, il balança le cuir derrière lui et releva son regard pétillant vers son Amour.Mon Ange ! On fait la fête d'abord, ou on va voir la surprise que je vous réservais avant nos pérégrination à travers l'Artois ? _________________
Maeva83 [Au pays des tulipes et des moulins] Extraits inédits des faits au moment de l'opération conjointe entre Artois et Flandres en Hollande...
Maéva :
Citation:
[Au fond d'un cachot de Leiden]
Emballée dans une couverture, recroquevillée sur sa couche, Maé fixait inlassablement les lueurs de la torche que le gardien plaçait devant sa geôle jour et nuit.
2 jours qu'elle n'avait pas fermé les yeux, 2 jours qu'elle guettait sans relâche le moindre bruit, angoissée de se voir plongée dans l'obscurité. Sans cette missive qu'elle tâtonnait sans relâche, et la complicité d'un geôlier en provenance de Heusden, elle aurait certainement mis fin à ses jours, terrorisée par sa peur des ténèbres.
Un ange veillait sur elle, et elle n'avait plus peur...
par Chevalier°bayard le Ven 15 Mai 1457
Citation:[Sur la route entre tulipes et moulins]
Ni le vent, ni la pluie, ni les armées hollandaises, ni le dragon rouge (le dragon rouge ? C'est une longue histoire, j'la raconterai ptêt un jour) n'empècherent le cavalier de galoper d'une traite d'Heusden à Leiden.
Il ne s'arrêta que pour pisser dans les canaux (une mauvaise habitude prise durant le siège de Heusden... la vue d'un canal lui donnait toujours envie de se soulager la vessie... halala les horribles séquelles de la guerre!) et manger un quignon de pain.
Une torche, qu'il imaginait brûler devant la porte d'un cachot, le guidait, le faisait galoper vers Leiden sans prendre de répit pour y être le jour de sa libération.
[Leiden]
Crotté, trempé, arrivé à l'aube en ville, il se mit d'abord en quête d'une auberge. Avec étuve. Urgence ou pas, fallait quand même faire les choses avec classe. C'est une question de principe.
Ensuite, il se mit à la recherche de la prison de Leiden...
par Maeva83 le Ven 15 Mai 1457
Citation:
[Au fin fond d'un cachot de Leiden...]
Il faisait jour et on venait de lui annoncer l'imminence de sa libération...
Maé se tenait face au petit rayon de lumière qui filtrait de l'extérieur. Elle avait demandé à pouvoir se servir de la torche pour griller le dernier rat que lui avait porté le pépère.
Elle s'en délectait encore et suçotait ses doigts pour ne rien laisser perdre. Un à un elle avait pris grand soin de lécher les petits os et elle les comptait, sur recommandation, pour s'assurer qu'elle n'en avait pas avalé.
Elle prit dans sa mains 5 petites lombaires et tua le temps en jouant aux osselets, comme elle avait vu faire son père avec des métacarpes de champenois en rentrant d'Orléans...
Passant et repassant ses doigts dans ses cheveux tout emmêlés, elle finissait maintenant un brin de toilette, s'aspergeant et se frottant d'un infime bout de savon qu'elle trempait dans un broc qu'on lui avait porté après quelques supplications. Elle était présentable et voulait sortir dignement de ce trou.
Les moindres bruits de sabots sur les pavés du dehors, faisaient bondir son cur dans sa poitrine, elle ne voyait rien de ce qui se passait à l'extérieur mais elle attendait et espérait qu'on vienne enfin la délivrer...
par Maeva83 le Lun 18 Mai - 1457
Citation:
[Au fond d'une geôle pourave de Leiden...]
Un....deux...trois...Maé commençait à trouver le temps long, et s'amusait maintenant à sauter d'avant en arrière, comptant les pavés de long en large...50 pavés d'un côté, 46 de l'autre, plus d'une toise de haut, ça faisait pas beaucoup d'air à respirer, à peine 3m².
Une jolie petite niche en fer forgé, un chevet de bois sculpté, quelques fleurs séchées, une tapisserie, une tenture, une porte à double battants et des grandes fenêtres, le tout réchauffé par une jolie cheminée en marbre de Carrare, surement qu'elle aurait pu en faire une jolie chambre pour son faon...
Crénon! Le Bambi!! Shocked Shocked
Qu'était-il donc devenu? Avait-il fini ses jours au tourne broche? Occis par ses amis? Nanananan ils auraient jamais fait ça, sans doute s'était-il enfui et vivait il heureux au fin fond de la forêt? Vévévé c'est comme ça que ça c'est passé! Peut-être que son père l'avait recueilli...hummm...dévoré pale ...Nanan il s'en était sorti, l'était malin le Bambi, yep trop malin!
Un bruit métallique puis des pas résonnaient... C'est l'heure! T'es libre! Le geôlier prenait tout son temps pour tourner la clef, c'était très agaçant et Maé s'énervait... Le garde avait changé et celui-ci ne lui inspirait rien de bon...
J'ai pas gardé les porcs avec toi, raclure de latrines, alors un peu de respect! Personne pour venir me chercher? Mon père? Un ami? Un frère peut être? Nan? Que nenni?
Dis donc ma belle, si tu veux de la compagnie, ça peut s'arranger? What a Face
Gros thon va! Pousse toi de là! Maé le bouscula et lui décocha un coup de pied dans le tibia...
Ohlà ma jolie, tout doux, sinon je t'y remets dans ton trou!
Abruti, essaye seulement de poser la main sur moi et tu verras! Pousse toi ornithorynque où tu le regretteras!
Le geôlier, choqué par l'insulte virulente et les deux gros yeux injectés de sang qui le fixaient, il s'écarta et lui emboita le pas, sans plus mot dire, de peur que la tigresse lui jette peut être un sort...
Ils gagnèrent le rez de chaussée par un escalier glissant et dégoutant, manquait plus qu'elle y glisse et se rompt le cou à quelques mètre de la liberté...
Lorsque les lourdes portes de chênes s'ouvrirent, elle fut enveloppée d'une intense luminosité, le geôlier en resta bouche bée, et s'agenouilla en se signant, croyant à l'apparition de sainte Bernadette...
par Chevalier°bayard le Lun 18 Mai - 1457
Citation:Ne sachant quand ouvrirait les portes de la prison de Leiden, quand ils relachaient les prisonniers, il avait pris place face aux-dites portes. Enroulé dans sa cape noire, adossé au mur d'une bâtisse, il attendait patiemment.
Il attendait depuis une heure ou deux, lorsque le propriétaire de la maison vint lui demander ce qu'il faisait là, dans un mélange de nainllandais et de français boiteux. Les regards azur devint gris acier, et à la mine menaçante du baron, ses mains posees sur ses dagues, le nainllandais préféra battre en retraite, s'enfermant à double tour dans sa masure.
Encore une heure ou deux, puis ce fut une diseuse de bonne aventure qui vint le trouver.
- Pour deux écus je te dis ta bonne fortune seigneur... richesse, amour, gloire... pour deux écus!
- Pour cinq, tu peux me dire quand ils libèrent les prisonniers?
- Heu... non... mais richesse, amour, gloire... pour...
- Dégage!
Après encore une heure, il vit les portes s'ouvrir. Serait-ce elle ? Le reconnaitrait-elle ? Le pépère serait-il là aussi ??? Il s'approcha lentement des portes...
par Maeva83 le Lun 18 Mai - 1457
Citation:Ah enfin à l'air libre!
Maé respirait à pleins poumons, tournoyait sur elle même, l'air était doux et chaud, le soleil éclatant, elle semblait revivre. Peu à peu ses yeux s'adaptaient à la lumière et elle voyait plus nettement les contours, le toit des maisons, la forêt au loin, le clocher de l'église...
Le brouhaha environnant, la foule, des cris d'enfants, tout semblait s'animer à nouveau autour d'elle comme après un long sommeil.
Elle était bien vivante et enfin libre! Une envie de courir, de chanter, de sautiller, puis d'un coup son cur s'arrêta de battre, le souffle coupé, elle fixa son attention sur la silhouette d'un homme qui semblait l'observer...
par Chevalier°bayard le Mar 19 Mai - 1457
Citation:Les lourdes portes de la prison se sont ouvertes, puis refermées.
Entre ses deux mouvements une -jolie- silouhette est sortie de la prison, heureuse de voir la lumière, de sentir le soleil sur sa peau.
Il la reconnait tout de suite. Un sourire aux lèvres, il s'avance vers elle...
par Maeva83 le Mer 20 Mai - 1457
Citation:Il venait au devant d'elle, et Maé n'eut plus aucun doute sur l'identité de l'homme qui l'attendait. Car il était bien là, à l'attendre, elle!
Il le lui avait écrit, et bien qu'elle en ait douté, il n'avait pas failli à sa promesse.
Elle jeta rapidement un coup d'il autour d'eux pour s'assurer que le pépère avait oublié qu'on la libérait, puis elle s'élança. Elle courut aussi vite que ses courbatures le lui permettait et bondit dans ses bras.
Combien de jours et de semaines à espérer, combien de missives échangées, de larmes versées...
Elle le serrait presque jusqu'à l'étouffer tellement heureuse de sentir sa chaleur, son parfum, ses mains sur sa peau... Relevant la tête, elle chercha son regard et s'y plongea toute entière, avant de s'emparer des lèvres qui lui tendait, et d'échanger un interminable et langoureux baiser...
Elle parcourait à présent son visage de ses mains, et sans le quitter des yeux...
Vous m'avez manqué mon aimé, je désespérais de pouvoir un jour vous retrouver! Pincez moi! Embrassez moi encore, que je m'assure que je ne rêve pas...
par Chevalier°bayard le Lun 25 Mai - 1457
Citation:Elle bondit dans ses bras, qui se renferme avec tendresse sur elle, ils tournent, s'embrassent... ha, comme il en avait rêvé de ce baiser... Leurs yeux ne se quittent plus...
Vous m'avez manqué mon aimé, je désespérais de pouvoir un jour vous retrouver! Pincez moi! Embrassez moi encore, que je m'assure que je ne rêve pas...
Il sourit, coquin, et pince en douceur une de ses jolies fesses...
Non, vous ne rêvez pas. Je suis bien là! Enfin à vos côtés!
Ils s'embrassent encore, de toute la force de l'attente qui les a tenu éloigné l'un de l'autre... Puis, il passe doucement une main sur sa joue... Main qui glisse sur elle, jusqu'à venir à la rencontre de sa main à elle, de s'y glisser...
Venez, vous devez être affamée, épuisée... venez, que je puisse m'occuper de vous... et exaucer tout vos désirs...
Ses yeux azurs brillent, autant du bonheur d'être enfin auprès d'elle, que de l'effet de ses baisers, de son corps contre le sien, de sa main, dans la sienne...
par Maeva83 le Lun 25 Mai - 1457
Citation:Affamée? Certes je le suis!
Qui plus est de chaire fraîche et onctueuse, au goût de vos baisers...
Nous devrions trouver facilement une taverne de qualité pour nous sustenter et nous reposer!
Mais avant, j'aurais un souhait à me faire exhausser! Je voudrais me rafraîchir et me baigner dans la rivière pour me défaire de cette odeur répugnante qui me colle à la peau!
Avant, nous pourrions passer au marché pour y dénicher une belle épée, un solide bouclier, pi, s'il me reste quelques écus, peut-être y trouverais-je une robe où une tunique un peu plus coquette que ces haillons défraîchis que je porte!
Il serait imprudent que nous passions au campement pour y retirer quelques vêtements, le pépère y est sûrement, et il en serait fini de nos beaux projets s'il nous surprenait! Peut-être est il même déjà informé de votre arrivée?
Maé le fixait avec ses grands yeux noirs suppliants, leurs mains, prisonnières l'une de l'autre se serrèrent un peu plus lorsque, d'un sourire, il acquiesça avant de l'étreindre à nouveau. Elle ne rêvait pas, elle le tenait vraiment dans ses bras, elle s'imprégnait de sa présence, de sa chaleur et de sa douceur, comme on s'enivre à boire trop vite un tonneau fraîchement percé et qu'on veut vider avant de devoir le partager...
par Chevalier°bayard le Mar 26 Mai - 1457
Citation:Votre père sait que je suis là, mais pas encore que je suis avec vous!
Il sourit, lui faisant un clin d'oeil.
Profitons-en donc, avant que je ne me fasse hacher menu! Direction le marché, puis la rivière ou bien l'auberge avec des étuves... selon vos désirs, ma princesse!
Ils marchent main dans la main, vers les échoppes bigarrées du marché, à la recherche d'armes, peut être d'une jolie robe... Ils se mettent à deux pour marchander, avec leur petite connaissance de la langue barbare des nainllandais, tentant d'être plus roublard que les marchands...
Il avait lui aussi bien besoin d'une épée, mais son esprit était bien ailleurs, bien loin de la guerre, des Flandres... il profitait au maximum de ces instants passés près de Maeva. Se remplissant les yeux de ses jolies formes, les oreilles de sa voix et de son rire, tout ses sens du contact de sa main dans la sienne, du goût de ses baisers...
par Maeva83 le Mar 26 Mai - 1457
Citation:Maé s'était encore un peu plus rapprochée de lui, et posa sa main sur son épaule pour l'obliger à lui faire face. Elle se hissa sur la pointe des pieds. Elle lui parla doucement, presque tristement, elle avait tant de choses à lui dire...
Il l'embrassa.
Un instant, elle demeura rigide dans ses bras, surprise qu'il ne la laisse s'exprimer. Mais les lèvres du Chevalier étaient si douces et dégageaient une chaleur qui envahit tout le corps de la jeune fille. Un vertige s'empara d'elle, tout se mit à tournoyer follement et il ne resta plus que lui de stable au milieu de la foule.
Les bras de Maé se refermèrent sur lui et elle l'étreignit avec une rare violence qui les fit vaciller, et basculer tout deux sur un étal chargé de fruits secs, de pâtisseries et de sucreries savamment montés en pyramide...Sous leurs poids, l'étal céda et ils se retrouvèrent ensevelis sous un monticule de douceurs.
D'innombrables saveurs sucrées se mêlèrent à leurs baisers. Indifférents à tout ce qui se passait autour d'eux, ils ne se laissèrent point perturber par le brouhaha et le tumulte qui les entourait, jusqu'à ce que le propriétaire de l'étal se prit à leur assener des coups de miches de pains rassis et à les traiter de toutes sortes de noms de nains qu'ils n'avaient encore jamais entendu jusque là ... Shocked
par Chevalier°bayard le Mer 27 Mai - 1457
Citation:Il serait bien resté là avec elle, à l'embrasser, au milieu des friandises, où pouvaient se mélanger toutes les douceurs... à aller chercher avec délicatesse et gourmandise les fruits secs qui roulaient jusque sous les vêtements...
Mais la foule devenait dense, et surtout, les cris du marchand et les coups de miches de pains rassis sur sa tête devenaient désagréables. Il se releva donc, aida Mae à se relever. Puis se tourna vers le marchand qui beuglait encore. Il lui arracha la miche des mains, fit mine de le frapper, mais devant les yeux porcins du marchand, soudain rempli de peur, il arrêta son geste, haussant les épaules. Il pressa sa chevalière sur la croute du pain, y imprimant ainsi son sceau.
- Fait suivre la note, nainllandais!
Les poches pleines de sucrerie, sa main recherche ensuite la main de Maeva.
- Viens Mae, allons plus loin. Ils risquent de ne plus nous laisser approcher de leurs étals. Hem... Je... je n'ai pu résister à tes lèvres, mais nous avons tant de choses à nous dire. Où veux-tu que nous allions pour être tranquille ?
par Maeva83 le Mer 27 Mai - 1457
Citation:
Complètement en dessus-dessous, Maé s'agrippa à la main du chevalier pour se redresser. Elle ne lâcha cependant pas son jupon qu'elle tenait fermement, d'un air angélique, au dessus de ses genoux.
Bien sûr! Elle voulait attirer l'attention sur ses magnifiques gambettes élancés que tout le monde regardait d'un air rêveur lorsqu'elle se mit à courir, entrainant à sa suite le galant chevalier...
Pour sûr, qu'ils ne risquent plus de nous laisser approcher!
Plus vite! Hâtez vous! Nous ne sommes qu'à quelques pas de la prison et si on nous surprenait avec tout ce que j'ai volé, sûr qu'ils nous y jetteraient sans forme de procès!
Cap sur la rivière, je crois bien que nous avons de quoi manger en suffisance avant de tremper et de nous reposer!
Ils avaient à présent couru plus d'une lieue sans se retourner et sans s'arrêter. Maé reconnaissait l'endroit pour y avoir pêché, et entraina Bayard de l'autre côté de la rivière, ils avaient enjambé un petit pont en pierre, puis s'étaient faufilés en dessous, à l'affut du moindre danger.
La rivière serpentait et sur une lieue encore, ils suivirent son court. Ils étaient maintenant loin des regards et de la foule, lorsqu'ils se laissèrent tomber tout essoufflés, à l'abri d'un bosquet...
Voyons un peu ce que nous avons là! Maé lâcha enfin son jupon... (attention! Elle le lâche mais l'enlève pas nomého, bande de vicieux! Arrêtez de mater comme des rats, vous verrez rien!)
Assiettes et gobelets en étain tombèrent en grand fracas, suivis d'une jolie bouteille de verre soufflé contenant de l'hydromel, des loukoums, des choux à la crème un peu écrasés, du saucisson sec déjà découpé, une épée, un maillet, un pot d'aisance décoré de motifs printaniers, 3 fourchettes en argent, un couteau à beurre, 5 petits pains frais, un foulard de soie rouge, une petite robe légère brodée et gansée de velours, un étrier, une coupelle, des noisettes, une poignée de fraises, 5 épis de maïs, un manche de couteau usé, un caillou, une paire de bas, une pantoufle de verre, humm... non pas dans cette histoire, un peigne en écaille, un blason, une bourse plate contenant 3 écus et un joli bracelet de cuir orné de clous de cuivre martelés...
La jeune fille ouvrit grand les yeux devant son trésor...Et bien mon beau chevalier, je crois bien que nous avons de quoi manger! Comme vous le voyez, j'ai hérité d'un petit don de famille, je ne peux m'empêcher de chaparder lorsque je fais mon marché le mercredi, mais voyez, je ne prends que ce que j'ai besoin! En fait je m'évertue à préserver les traditions de Cambrai!
Shocked Mercredi? Nous sommes mercredi? Voilà bien une autre tradition qu'il me faut honorer! Maé agrippa la main de Bayard et l'entraina au bord de l'eau...
En deux temps trois mouvements, elle s'était déshabillée, et se jetait nue dans la rivière sous les yeux ébahis du chevalier (et des lecteurs Cambrésiens blasés, des mercredis de Cambrai...)
Allez, soyez pas timide, venez me rejoindre, l'eau est douce et fraiche et nous sommes mercredi, pas de raison donc d'être gêné Wink
par Chevalier°bayard le Mer 27 Mai - 1457
Citation:Entraîné par Maé, Bayard courut en ne quittant des yeux ses jolies gambettes élancées... halées par les nombreuses fois où elle avait dû courir jupon relevé, jupon, qui, au grès de la route, se relevait encore un peu... fasciné par ses gambettes, il ne fit attention ni à la route, ni au buccolique pont de pierre,... jusqu'à ce qu'il se retrouve assis près d'elle, à l'abri d'un bosquet.
Maeva83 a écrit:
Voyons un peu ce que nous avons là!
Tout content de lui, le chevalier voulu montrer les trois sucreries et quelques fruits secs qu'il avait volé au marché, lorsqu'il vit l'impressionant tas de choses que Maé avait chapardé... Shocked Alors que sa bouche restait entr-ouverte et qu'une amande roula pitoyablement sur le sol, Maé le mit au courant des charmantes traditions de Cambrai... et avant qu'il ait pu demander - avec une curiosité toute masculine - comment et surtout où elle avait pu cacher l'argenterie, elle l'entraîne par la main, jusqu'au bord de l'eau, et là... là... se défaisant de tout ses vêtements elle plongea nue dans la rivière...
Déjà qu'il n'avait pu résister à ses lèvres... que ses gambettes l'avaient laissé plus que rêveur... voir ainsi son corps nu, ses courbes divines... l'eau ruisseler sur son corps alors qu'elle l'invitait à le rejoindre... il était dans un état tel qu'il pouvait battre le reccord du saut à la perche... sans perche...
Or donc... si c'est mercredi...
Il se déshabilla, et ne pouvant cacher ce qui ne pouvait l'être, il sauta à l'eau, son corps fendant l'eau jusqu'à Maeva...
Il s'approcha d'elle et ###################################################################################################################################################################################################################
#########################
########################
#####################################################################################################################################################
vi c'est crypté. Pour les lecteurs cambrésiens blasés des mercredis de Cambrai qui veulent la suite, faut prendre l'abonnement, après avoir viré sur mon compte la somme de ...
La suite prochainement...
_________________
Chevalier_bayard
Bayard revenait de la course de sac, main dans la main avec Maé. Ils venaient d'apprendre la bonne nouvelle. Maé était enceinte ! Ce qui expliquait ses malaises... et rendait le chevalier fou de joie! Tel Moïse descendant du Sinaï, son visage en rayonnait presque!
Alors qu'ils prenaient la direction de leur appenti, un nain s'interposa. Bayard le reconnu tout de suite! Le nainrchitecte ! Devant le regard étonné de sa douce, le chevalier sourit, et s'approcha du nain, qui lui tendit un paquet et un billet... Bayard lu le billet, et encore plus sourire, se tourna vers Maé lui tendant le paquet: Hé, hé, mon amour, je lui avais demandé de les chercher pour te les offrir.
Aujourd'hui, ça fait un an que nous nous sommes embrassé pour la première fois... c'était devant la prison de Leyden... Une année de bonheur et de joies, et en se jour anniversaire, on apprend cette si jolie nouvelle, ce si beau cadeau... *il pose doucement la main sur le ventre de Maé...* Et j'ai une autre surprise pour toi... qui t'expliquera aussi l'aller et venue des nains sur le domaine, ainsi que mes propres aller et venues de ces derniers mois... tu as la force de m'accompagner jusque là ? Tu veux monter sur le bambi pour y aller ? _________________
Maeva83 Maé avait enfin compris elle aussi pourquoi elle était aussi mal...Pas de microbes dangereux, pas d'indigestion non plus, mais son chevalier avait planté une petite graine d'amour tout près de son cur, et bientôt ils auraient un enfant.
C'était étrange ce qui se passait à l'intérieur d'elle, tout était chamboulé, elle mangeait plus, buvait de l'eau, vomissait le rien qu'elle avait ingurgité et son Bayard était heureux de cette déconvenue.
Elle retrouvait le sourire lorsque le nain surgit entre eux, les bras chargés de paquets.Citation:Aujourd'hui, ça fait un an que nous nous sommes embrassé pour la première fois... c'était devant la prison de Leyden... Une année de bonheur et de joies, et en se jour anniversaire, on apprend cette si jolie nouvelle, ce si beau cadeau... *il pose doucement la main sur le ventre de Maé...* Et j'ai une autre surprise pour toi... qui t'expliquera aussi l'aller et venue des nains sur le domaine, ainsi que mes propres aller et venues de ces derniers mois... tu as la force de m'accompagner jusque là ? Tu veux monter sur le bambi pour y aller ?
Les larmes lui montèrent aux yeux lorsqu'il lui donnait le bouquet et lui rappelait ce moment si heureux un an au paravent.
Un anniversaire, un bébé, une surprise, elle fut submergée par une vague de bonheur et en pleurait sans plus pouvoir éponger ses larmes.
Les hormones n'étaient surement pas étrangères à ce phénomène curieux, Maé ignorait jusque là ce que c'était de pleurer, surtout de joie
Elle le revoyait à l'attendre aux portes de la prison de Leiden en Hollande, lui rutilant sous le soleil, elle amaigrie et attifée comme une souillon au sortir des geôles...
Elle faisait grise mine à ses côtés, mais sans hésité il l'avait pris dans ses bras et embrassé.
Il le lui avait promis pendant des semaines qu'il serait là à l'attendre, il avait pris des risques inconsidérés, parcouru des lieues pour la rejoindre.
Elle tombait dans ses bras, le cur gros, chargé de souvenirs et d'émotions.
Je me souviens de chaque mot, chaque geste ce jour là! Avec tous ces évènements j'avais oublié qu'aujourd'hui cela faisait déjà un an, un an de joie et de bonheur passé à vos côtés. _________________
Maeva83 Il lui avait annoncé en milieu d'après midi, qu'ils prendraient la route de Calais à la tombée du jour
Rien de prêt... Les semences pourrissaient au fond du grenier, les champs étaient en friche, il n'y avait guerre que le potager qui produisait encore quelques légumes, à peine de quoi faire une soupe, pas de quoi festoyer
Nenni, elle emporterait ce qui lui tomberait sous la main comme à chaque fois qu'ils partaient.
Pour l'heure, la lune se montrait timidement, et comme d'habitude Bayard se pointerait presque pas en retard...
Elle se demandait quand même ce qu'il faisait de ses journées, à courir la campagne avec le Bambi, depuis des mois
Elle avait enquêté du côté des tavernes, des fois qu'il y retrouverait un maitresse, mais ça n'avait rien donné.
Faut dire que comme le faisait remarquer Messire de Firenze, dans son armure, il passait pas inaperçu le chevalier, et le temps qu'il l'enlève et la remette, clair qu'il se serait fait pincer!
Bon et bien comme tout était prêt, puisqu'elle n'emmenait rien, elle se décida à filer en taverne pour aller saluer Nico comme elle l'avait promis.
Roulage de pelles mémorables, échange de politesse, une petite larme discrète écrasée au cur de son mouchoir, elle était déjà nostalgique de voir une page se tourner.
Ainsi allait la vie!
Ah! Le voilà qui arrivait sur son fier destrier! L'était beau éclairé par la lune, le fer luisant, bannière au vent.
Il s'enfonça d'au moins trois pouces dans le sol, lorsqu'il sauta à terre pour la prendre dans ses bras et l'assommer...
Comme dans les contes de fées, il trouvait ça romantique que le fier chevalier bondissait de son cheval pour embrasser sa princesse...sauf que Bayard oubliait souvent d'enlever son heaume où de remonter sa visière alors il l'assommait c'était sa façon à lui de lui montrer combien il l'aimait!
Lorsque Maé reprit ses esprits il la hissa sur son baudet, éclairés par un faible rayon de lune, sous une pluie battante, ils disparurent dans la brume en direction de Calais... _________________
Maeva83 [retour en catastrophe à Cambrai]
Ils avaient passé quelques jours à Arras et profitaient pleinement de leur séjour en amoureux jusqu'à ce que Maé tombe malade.
Impossible de poursuivre en direction de Calais et Bayard décida de rebrousser chemin.
Ils reprirent donc la direction de Cambrai, non sans peine...
Affaiblie par une diète de quelques jours, nauséeuse et brulante, le chevalier prit mille et une précaution pour acheminer sa belle sans trop de secousses jusqu'au domaine.
Il la soupçonnait d'abord de vouloir rentrer pour participer à la course de sac, il savait qu'elle adorait collectionner toutes sortes de trophées, des plus farfelus aux plus précieux...
Mais au fil des heures, la situation empirait, elle ne se nourrissait plus, buvait à peine une bière où deux et pâlissait à vu d'oeil...
Il en conclut que cette fois-ci, elle ne simulait pas, mais qu'elle était vraiment au plus mal.
Soucieux, inquiet, il ne fut pas long à prendre la décision de préparer bagages, d'autant que ça l'arrangeait un peu lui aussi de reprendre le chemin de la maison..._________________
Chevalier_bayard Bayard était inquiet.
Il tournait en rond comme un lion.
Il avait quelques vagues connaissances médicales de recousement de blessures... mais à part ça... Et sa Maé nallait pas bien. Et il ne savait rien faire. Et cela l'inquiétait. Et l'énervait contre lui même.
Ils étaient revenus à Cambrai, Bayard avait délicatement porté sa belle jusqu'au lit, avait épongé son petit front avec un linge humide pour faire baisser sa température... Mais les nausées persistaient.
Le chevalier veilla sa douce, et lorsqu'il la trouva un peu mieux, décida de partir à la recherche d'un médicastre. Rester ainsi, impuissant, le rendait trop fou, il fallait qu'il agisse!
Mais où en trouver un bon ? Dans un monastère pardi!
Il fit donc le tour des monastères d'Artois... hélas, il n'en trouva pas un seul, tous occupés, qui à cause de l'épidémie de fièvre aphteuse bertincourtoise, un autre occupé par la grippe porcine péronaine, ou bien avec le mal de mer chronique calaisien... pfffff... il les aurait étripés ! Ça l'aurait bien défoulé, mais ça n'aurait pas arrangé son problème.
Et revenant vers Cambrai, il eut soudain une illumination! Bique! Elle était médicastre, elle l'avait soigné après la bataille de Calais! Mais bien sûr! Il galopa vers Cambrai. Mais où trouver Bique ? A la course de sac, certainement! C'est là qu'il devait se rendre...
_________________
Maeva83 Cérémonie d'ocrtoit de seigneuries (Guines)
http://conseil-artois.frbb.net/la-herauderie-d-artois-f124/ceremonie-d-ocrtoit-de-seigneuries-guines-t12846.htm#454114
_________________
Maeva83 Après de longues semaines passées sur les routes d'Artois et à travailler au port de Calais.... _________________
Chevalier_bayard Ayant prétexté la continuation de son enquête sur les nains qui hantaient le domaine la nuit, Bayard s'esquiva de la maison pour aller voir comment avait avancé son chantier.
Faut dire que les joutes à Ytres, puis l'anoblissement de Maé à Arras, puis le voyage à Calais, puis à Péronne, et enfin une petite retraite gastronomique... heu... spirituelle chez les moines l'avait tenu loin de ce chantier si particulier pour lui.
Accompagné du bambi (qui terrorisait les nains, hé hé, d'ailleurs dans 100 ans les nains diront encore à leurs enfants nains: "Mange tes légumes, ou bien le méchant bambi va venir te manger tout cru!"), il arriva donc au domaine, où les nains creusent, maçonnent, assemblent, scient, clouent,... bref, travaillent à l'unisson pour remonter le château de Maé... Voyant le nainrchitecte, qui tenait en main le dessein et les plans du château, dirigeant la manuvre, le chevalier s'approcha de lui. - Hé, hé, les travaux avancent bien...
- Oui, je suis content de mes nains, ils travaillent bien...
- Tiens, revoilà l'autre tocard !
- Oh, tais-toi Nainportequoi, tu vas encore avoir des problèmes...
- Bien les nains, mais faut garder le rythme, hein, il ne vous reste qu'une semaine pour tout terminer!
- Une semaine ?
- Une semaine! Oh l'autre... il se ballade en Artois avec sa gonzesse, et nous on doit avoir terminé dans une semaine... j'y crois pas...
- Hé oh, les nains! C'était ce qui était prévu ! Il fallait tout terminer pour le 25 mai. C'est le jour où je veux faire la surprise à Maé.
- Oui bon, prévu, prévu... et les retards du bâtiment ?
- Retard ? *N'ayant pas de table pour "taper des poings sur la table", Bayard écrasa son poing sur la tête du premier nain pès de lui...* Pas question de retard, mortecouille!
- Mais aïeuuuuuuuh!
- On te l'avais dit Nainportequoi!
- Si vous terminez le tout, douve remplie, à temps, un fût supplémentaire de Tastevine par nain! Oui, oui, j'ai bien dit un entier par nain!
- Oh l'autre! On ne nous achète pas avec de la bière... mais... les copains... revenez... pourquoi vous courrez tous au travail ???
- Si vous êtes en retard, par contre... *petit coups de coude au bambi, qui grogne, l'écume aux lèvres* je le lâche, et il fera un festin! Mais je suis sûr que vous aurez terminé à temps... fit Bayard, tapotant amicalement l'épaule du nainrchitecte.
Content de ce qu'il avait vu, il pouvait commencer à préparer sa surprise... _________________
Maeva83 Passent les jours et les semaines....[effervescence dans l'appentis de Bayard et Maé]Elle courait dans tous les sens depuis qu'un messager était passé au domaine lui porter un plis scellé de la Comtesse Erwyn.
Elle ne trouvait plus rien à se mettre de correcte pour une si grande occasion. Dépitée, assise sur le coin de l'abreuvoir, elle en aurait pleuré de rage.
Comme seul vêtement, elle portait le bustier que Bayard lui avait offert, et son collier surmonté d'un énorme cur en rubis, offert également par le chevalier.
Mais pourquoi n'avait il jamais pensé à lui offrir robes, jupes et jupons, ce n'est pas parce qu'elle n'en portait jamais que ça lui aurait pas fait plaisir!
Elle avait bien tenté de mettre une des robes de sa défunte sur, mais Rox était bien plus frêle et menue, impossible de les lacer sans étouffer...
Pas question que j'y aille en braies! J'aurai l'air de quoi? Et Bayard qu'est pas là pour me conseiller Mon ange, mon ange, vous êtes là ?Bayard venait de faire son entrée (fracassante, comme d'hab), et courait en tout sens, chargé de deux grands paquet, à la recherche de sa Maé. Il la trouva sur le lit, la moitié de ses effets personnels éparpillés sur le sol...Oh mon Amour, vous me semblez tout chagrin, or c'est un jour de fête pour vous aujourd'hui! *il vit son regard étonné d'abord, curieux ensuite* Hé, hé, vi, Erwyndyll m'a dit des choses... Et regardez ce que je vous ai apporté pour l'occasion...
Il montra les deux paquetsBon je savais pas laquelle vous préféreriez, alors j'ai pris les deux... regardez... essayez-les...
La première...Et la seconde...Elles vous plaisent ? Non, parce que les nains retiennent le tailleur en otage, et le libéreront que lorsque vous serez habillée à votre convenance... lorsque nous aurons trouvé l'écrin pour le joyaux que vous êtes..."Mon ange, mon ange, vous êtes là ?"Fniff...fniff... vi suis là mon cur, dans la chambre!Maé mouchait son gros chagrin dans les draps qu'elle avait sous la main...Je suis une gueuse amour, j'ai rien à me mettre, regardez, j'ai forci, rien ne me va, gné pas potib de mettre une robe de cérémonie, suis toute boudinée dans celles de ma sur, je ressemble à rien!"Oh mon Amour, vous me semblez tout chagrin, or c'est un jour de fête pour vous aujourd'hui! Hé, hé, vi, Erwyndyll m'a dit des choses... Et regardez ce que je vous ai apporté pour l'occasion..." des paquets?:scratch: Les yeux grands écarquillés, Maé regardait son chevalier défaire les paquets et lui présenter deux robes magnifiques..."Bon je savais pas laquelle vous préféreriez, alors j'ai pris les deux... regardez... essayez-les..."Elle bondit pour les essayer, l'heure avançait et ils seraient "presque pas en retard" si elle ne se dépêchait pas pour finir de s'apprêter. Les robes étaient toutes deux splendides.
Elle prit le temps d'embrasser tendrement son chevalier pour le remercier d'avoir une fois de plus anticipé ses désirs. Elle enfila la première...
Vous ne trouvez pas que j'ai forci mon ange? Regardez, j'ai des ti bourlets là! Approchez regardez de plus près, vous ne les voyez donc pas?
Vous ne trouvez pas que j'ai des épaules de déménageurs? :suspect:
Elle se hâtait d'enfiler la seconde pour se rassurer... Alors? Celle-ci? Vous en dites quoi? Elle me plait bien, j'ai l'air plus...humm...plus mince non? Elle vous plait?
Moi je l'adore!!!!Elle tournoyait sur elle même pour s'admirer dans la psyché que Bayard lui tendait.Hop adoptée, je la garde, vous voulez bien me la lacer dans le dos? Nous devons faire vite, nous sommes attendus mon ange et j'ai déjà tellement trainé avant que vous n'arriviez, nous allons être en retard cette fois, je le sens!C'est avec les yeux brillants de plaisir qu'il la vit bondir, essayer les robes, se mirer, virevolter... Dieu ce qu'elle était belle!- Vous ne trouvez pas que j'ai forci mon ange? Regardez, j'ai des ti bourlets là! Approchez regardez de plus près, vous ne les voyez donc pas?
Vous ne trouvez pas que j'ai des épaules de déménageurs?
- Moi j'aime bien vos tites n'épaules... et vos tits bourlets... votre corps est superbe mon Amour! *l'embrasse sur les endroits sus-cités*
Mais pas le temps pour les badineries, sinon, le retard était assuré... second essayage, nouveau virevoltage...
-
Alors? Celle-ci? Vous en dites quoi? Elle me plait bien, j'ai l'air plus...humm...plus mince non? Elle vous plait?
Moi je l'adore!!!!-
Vous êtes sublime mon Ange! Tout simplement magnifique!
Il commença à lacer la robe dans le dos, remontant en tit bisous jusque dans sa nuque, se maudissant d'être en retard... l'aurait bien, badiné encore un peu le chevalier... Mais la cérémonie attendait!-
Nous voilà prêt! Plus que ma cape à prendre... et je vous ai réservé une autre surprise! Pas question d'aller à cheval, j'ai emprunté un carrosse officiel à Smurf. Aux armes d'Artois et avec cocher et tout! Hé hé... En route pour la cérémonie ma Princesse !-
"je vous ai réservé une autre surprise! Pas question d'aller à cheval, j'ai emprunté un carrosse officiel à Smurf."
Elle regardait Bayard d'un air étonné et continuait de se parfumer généreusement sans s'en rendre compte.
Elle se saisit de la cape du chevalier et le rejoint devant l'appentis. Crénon! Belle bête! Vous êtes bien sûr que c'est le carrosse de Smurf? On le dirait tout droit sorti d'un conte de fées!:suspect:
Vous vous êtes surpassé mon ange, je n'aurait pas souhaité plus jolie surprise!
Venez, je vous fais une petite place^^
En route mon seigneur _________________
Maeva83 Elle avait passé une journée fantastique, elle avait rien fait, glandé, bullé, trainé en taverne, cueillie des fleurs, papoté au cimetière avec Orick, croisé Bique, Izé, Stof, Muirg, Cel en taverne et bien d'autres encore au détour des ruelles, des échoppes et des étales du marché.
La journée avait passé si vite, la tête pleine de bonheur, elle se hâtait de rentrer pour tout raconter à son chevalier.
Ohé? Ohé? Où êtes vous mon loup?
Personne pour m'accueillir? M'étreindre et m'embrasser? Ohé, Bayard?
Gné kek c'est? Un mot d'amour?Elle lut rapidement le papier laissé sur la table...
Citation:Mon Ange,
J'ai faillit oublier de vous dire que nous étions invités aux joutes à Ytres. Je me mets déjà en route avec le bambi, pour me préparer et déjà monter la tente. Venez vite m'y retrouver, qu'encore une fois je puisse vous éblouir de ma lance tendue et de mes oriflammes gonflés au vent!
Invités à Ytres? Des joutes avec le Bambi?
Elle triturait le bout de vélin, le tournant et le retournant...pas un mot d'amour! Pas un baiser! Pas un compliment! Quelques indices seulement ...lance tendue...oriflammes gonflés...tente...
Hummm...y'a urgence pour faire à ce point fi de la romance
Que nenni, elle n'avait cure de la romance en situation d'urgence, elle se précipita aux écuries pour y retrouver son percheron qu'elle motiva à grand coups de talons pour se porter au secours de son étalon...
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1267697&postdays=0&postorder=asc&start=0&sid=VJKYwdkFHNVKbr5wtLAzJuGzG _________________
Chevalier_bayard Ce jour là, Bayard revenait du chantier, où les nains travaillaient d'arrache-pied pour remonter le château hollandais. Les travaux avançaient bien, il sifflotait en rentrant chez lui. En rangeant son cartable... heu... ses dossiers pour aller à la procure le lendemain, il trouva un parchemin, sur lequel il avait laconiquement écrit "Ytres"...
Un pense-bête.
Ytres ? Késé ki s'passe à Ytres ? Ytres, Ytres, Ytres... c'était pas le domaine d'Ombeline ça ? Vi, vi, vi c'était bien ça... Ombeline... elle lui avait écrit récemment... oui... pour dire qu'il pouvait participer aux joutes...
Joutes ? ... Joutes !!!
Les joutes! Tudieu, que le temps avançait vite! Il courut jusqu'aux écuries, où était rangé son coffre en bois, avec les morceaux de son armures, épée de joute, lance de frêne, petite tente sympa, blason, oriflamme, la selle spéciale pour Aristote... Ce dernier, qui mastiquait placidement son avoine, compris ce que son maître cherchait. En bon destrier, ses yeux brillèrent (si, si, c'est un cheval très, mais très intelligent), enfin de l'action! Comme en plus de son destrier il n'avait pas de cheval de bât, c'est le bambi qui fut réquisitionné pour porter tous le barda.
Pièces d'armure et armes checkées, bambi chargé, petit mot laissé pour Maé à son retour...Citation:
Mon Ange,
J'ai faillit oublier de vous dire que nous étions invités aux joutes à Ytres. Je me mets déjà en route avec le bambi, pour me préparer et déjà monter la tente. Venez vite m'y retrouver, qu'encore une fois je puisse vous éblouir de ma lance tendue et de mes oriflammes gonflés au vent!
Et en route pour Ytres!
_________________
Chevalier_bayard Bayard arriva à la procure, l'esprit encore dans les bras de sa douce Maé... Il prit connaissance des dossiers empilés sur son bureau, ce qui le ramena bien vite sur terre... Des brigands, des indésirables, des escrocs, le maître des clefs qui cadenassait certains dossiers derrière son dos, le tribunal, les réquisitoire, les textes de loi, madame la juge, au regard tellement sévère... arf!
Heureusement qu'il avait l'expertise de Maé, ses avis toujours bons, et la gentillesse des agents du guet, Chany, Pat, Hul, Crys, et tous les autres...
Après la procure, il file direction le chantier, botter quelque culs de nains pour qu'ils ne ralentissent pas le travail... et pis ça soulage... Après ça direction Saint-Vaast, pour son ambassade en Flandres, rédaction de courrier, etc...
Ensuite il devait encore préparer son char pour la cambraisienne...
Quelle journée! C'est plus que légèrement épuisé qu'il rentra à la maison ce soir là... _________________
Maeva83 Ce matin là, c'était au tour de Bayard de filer tôt à la procure.
Maé se prélassait dans le lit abandonné par le chevalier, et en profitait pour utiliser tout l'espace...
Se tournant et se retournant, la tête aux pieds, les paluches sur l'oreiller, les bras en croix, draps pour elle toute seule entortillés, une grasse matinée comme elle n'en avait plus fait depuis longtemps
Un drôle de bruit de tuyauterie lui rappelait qu'il était l'heure de grignoter un truc, les cloches annonçaient le déjeuner...Ouhlà! C'est l'heure de becqueter! Hop Maé debout! Une dure journée t'attend!
Faut passer chez le tailleur, chez le coiffeur, chercher quelques fleurs dans les champs, passer au bar pop, aller voir Bique à la Mairie, pffff une vraie journée de fille, une journée éreintante en perspective!
Elle sourit à ses conneries, ça faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas permise de trainailler, d'aller en taverne, de porter quelques fleurs au cimetière, d'aller visiter Bique et sa moumoune etc....
Elle bondit hors du lit et plongea la tête la première dans le garde manger avant de descendre à la rivière pour se laver... _________________
Maeva83 Ce soir là, Maé était impatiente de rentrer, non pas pour connaitre l'avancée de l'enquête de Bayard mais pour lui annoncer le résultat des élections.
La nouvelle était tombée, elle serait libérée prochainement de ses obligations, mais lui siègerait au conseil et assurerait la relève avec Smurf et Luzi!
Une excellente nouvelle en somme! Elle passa chez le fleuriste chercher une botte de tulipes hollandaises, chez le fromager et le boucher...
Elle se hâta de rentrer, ce soir c'est elle qui préparait le dîner!Arrivée dans leur maisonnée, elle ne vit pas le Bambi ni le chevalier, une aubaine pour préparer tranquilou sa surprise.
Un plateau, quelques tartine grillées, fromage, saucisson, lardons, une bonne bouteille, un petit déshabillé finement ourlé de dentelles de Calais...Elle s'installa confortablement sur le lit et s'assoupit en attendant l'arrivée de son chevalier... _________________
Chevalier_bayard Après avoir fait ses croquis, Bayard les porta au nainrchitecte, puis alla inspecter les travaux, de ci de là. Penser au chantier lui faisait du bien... il était un peu stressé par rapport aux résultats des élections. Et si VA ne faisait pas un bon score, parce qu'il était tête de liste ? Et si le programme ne plaisait pas ? Et si il plaisait, serait-il à la hauteur ?
Une dernière caresse au bambi, qui monterait la garde du chantier, et en route pour la maison. Maé devait être rentrée, elle avait le secret pour l'apaiser, lui redonner confiance en lui...
En entrant, il sentit tout de suite une bonne odeur, qui lui rappella qu'il n'avait pas mangé de la journée... Mon Ange vous êtes rentrée ? Entendant du bruit, il sut qu'elle était dans la chambre. hé hé oui vous êtes... là... Il ne put terminer sa phrase, son regard passant outre le plateau remplit de bonnes victuailles, glissant sur les jolies jambes de son aimée, roulant sur ses hanches, embrasant le petit déshabillé finement ourlé de dentelles de Calais qui mettait son corps - au demeurant superbe - en valeur...
Son coeur et son poul s'accélérèrent, ses yeux glissèrent encore et encore, exprimant tant son amour immense, le feu embrasant son c.. corps,...Vous... vous êtes sublime mon Ange! _________________
Chevalier_bayard La soirée fut joyeuse et bien arrosée, Chany annonçant à Maé et Bayard la nouvelle de ses fiançailles avec Patcaf, quoi que le ragoût de rats, certes pas mauvais, n'arrivait pas à la cheville de celui de Pink. Y'a avait encore un ingrédient secret, Bayard en était sûr! Ou bien il avait mal choisit les rats pour faire le plat ??? Z'avaient l'air goûteux pourtant...
Le lendemain, le chevalier se leva de bonne heure (si, si, ça arrive). Mon Ange, je vais sur le domaine, travailler au chanti... heu... à l'enquête à propos des nains...Et après un doux baiser, il se mit en route. Le chantier avançait bien de jour en jour. Les fondations étaient quasiment creusées, et le canal pour amener l'eau aux douves avançait bien lui aussi, kilomètre après kilomètre.
Bayard s'assit et sortant plusieurs parchemin, il commença à dessiner les différentes partie du château à remonter à partir des planches fait en Hollande.Alors... "de brug en de deuren", le pont et la porte du château... Bien, ensuite le "linkse gebouwen", l'aile gauche du château, avec le corps de garde et les écuries... Et il reste "de kapel en het centraal woningen", la chapelle et le corps de logis... hé hé c'est class^^ Maé va être ravie... si j'assemble tout ça, j'ajoute un petit jardin pour les grillades près du feu ou si elle veut me montrer quelque placage de soule... et ça donne... Hé hé je vais apporter ça au nainrchitecte. Les vieux nains et les naines, ceux qui creusent pas, on déjà pré-trié tout les morceaux, briques, pierres, poutres, tuiles... Dés que les fondations sont terminée, un peu de ciment, et hop on assemble le tout... on remplit les douves... et je pourrai montrer à Maé son château remonté ! Mais jusque là faut qu'elle se doute de rien... va falloir jouer serré... _________________
Chany assise sagement , Chany dégustait sa chopine essayant sans y parvenir totalement de comprendre le language de Maé et Bayou[/b]
_________________
Maeva83 Elle rit aux éclats lorsque Bayard vint à sa rencontre, couvrant sa main, son bras et son cou de doux baisers, répondant à son cri d'amour en italien et en germanique...Bayard, Bayard, vous êtes aussi cinglé que moi, je vous adore, mon cur, nous étions faits pour nous trouver, assurément!Elle lui sautait sur le dos sans ménagement, accrochant ses bras au tour de son cou, à la limite de l'étrangler, jambes pendantes pour qu'il la transporte jusque dans la maison.
C'était sa façon à elle de se blottir contre lui, une autre aurait préféré se laisser soulever tendrement et délicatement, Maé aimait sentir sous ses membres la force et la puissance de son chevalier lorsqu'elle s'agrippait à lui à la façon d'une une sangsue...Ta journée s'est bien passée mon Ange ? On a une visite, j'ai l'impression que le ragoût de rats que j'ai préparé a attiré une péronaine jusqu'ici...
Journée de *champi* mon ange, et je suis bien aise de vous retrouver, vous avez vu, je suis rentrée tôt ce soir, comme promis !
Une visite? Une péronaine? Cela ne peut qu'être Chanaine alors!
Maé éclatait à nouveau de rire à l'oreille de Bayard, et se laissa trainer jusqu'à l'intérieur de la maisonnée... _________________
Chevalier_bayard Alors que le brouillard d'encens se dissipait doucement, Bayard apporta une chope fraîche et mousseuse à Chany. Il entendit alors une chanson mélodieuse, chantée par une jolie voix... une sirène... une sirène ? Mais on est trop loin de la mer! Cette jolie voix, il la connaissait par coeur... ce pas qui n'appartient qu'à elle, doux... heu non pas doux... plutôt... enfin... son pas qui n'appartient qu'à elle quoi!, il le guettait...Bouge pas Chany, je vais accueillir Maé et je reviens!Maeva83 a écrit:
BaAaAyarrrrrrrrrrrrrrrrRRRRRRRRDDDDDDDD
Amoré mioooooooooOOOOOOOOOO It's me babyyyyyy
Wo ist mein shatz?
Mein Liebe, Amore mio...
Il prend sa main, y dépose de doux baisers, qui remontent le long de son bras jusqu'à son cou !
My little Babyyyyyy
*non, cherchez pas, Bayard a beaucoup pris de cours de langue avec Maé...*
Ta journée s'est bien passée mon Ange ? On a une visite, j'ai l'impression que le ragoût de rats que j'ai préparé a attiré une péronaine jusqu'ici...
_________________
Maeva83 Maé avait bien tenté de couper par le pré en rentrant mais c'était sans compter une fois de plus sur le Bambi qui lui en interdit le passage au niveau de la barrière, montrant toutes ses dents...
Elle lui montra les siennes à son tour, et là! Surprise! Il fut tellement stupéfait par la taille de ses canines, qu'il se fit pipi dessus!
Résultat, une marre à l'odeur insoutenable lui barrait le passage et elle fit demi tour pour rejoindre la maisonnée en passant par la route principale.
D'humeur joyeuse, elle repensait au moment de détente de la pause déjeuner, au jacuzzi, aux pitreries de Bayard dans l'eau, et surtout au ragout qu'il lui avait promis à son retour...
O solé miooooooooooooooo
Che bella cosa, 'na Iurnata 'e sole
N'aria serena doppo 'na tempesta
Pe' ll'aria fresca pare già 'na festa...
Che bella cosa 'na iurnata 'e sole
Ma n'atu sole cchiù bello, ohi nè
'o sole mio, sta nfronte a te
'o sole, o sole mio
sta nfronte a te, sta nfronte a te !
Lùcene 'e llastre d'à fenesta toia,
'na lavannara canta e se, ne vanta
e pe' tramente terce, spanne e canta
lùceno 'e llastre d'à fenesta toia
Ma n'atu sole cchiù bello, ohi nè
'o sole mio, sta nfronte a te
'o sole, 'o sole mio
sta nfronte a te, stanfronte a te !
Quanno fa notte e 'o sole se ne scenne,
mme vene quase 'na malincunia
sotto 'a fenesta toia restarria
quanno fa notte e 'o sole se ne scenne
Ma n'atu sole, cchiù bello, ohi nè
'o sole mio sta nfronte a te
'o sole, 'o sole mio
sta nfronte a te, sta nfronte a te !Elle avait beau hausser le ton, voyant la porte ouverte, mais son soleil ne pointait pas un seul de ses rayons...BaAaAyarrrrrrrrrrrrrrrrRRRRRRRRDDDDDDDD
Amoré mioooooooooOOOOOOOOOO It's me babyyyyyyElle finit par un Wo ist mein shatz? Très guttural...Maé avait appris un peu de ses langues étrangères qui se parlaient aux frontières du Royaume qu'elle avait traversé de part en part lors de "campagnes personnelles" pour des causes "personnelles" elle aimait bien de temps en temps faire l'inventaire de ce qu'il lui restait de culture...
Parce que comme disait heuuuu un bourrin surement...la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale et des fois ça impressionne
D'ailleurs, elle ne manquait pas de ressources pour tenter d'impressionner quotidiennement son chevalier... _________________
Chevalier_bayard On pouvait dire ce qu'on voulait sur les nains, purée qu'est-ce qu'ils travaillent bien! Bayard était toujours surpris par la rapidité avec laquelle ils travaillaient. Vraiment, ils creusaient comme personne!
La journée s'achevant, Bayard, content de l'avancée des travaux, retourna vers chez lui. Le bambi avait essayé de lui dire quelque chose, mais il n'avait pas compris. Il comprenait mieux son cheval que la bambi. Soit. Il écourta la 'conversation' d'une tape amicale sur la tête au Bambi, trop pressé de rentrer pour faire une surprise à sa Maé. Elle avait dû avoir une journée difficile, l'inspection des geoles étant vraiment un boulot de *champi*!
Il rentra donc chez lui, rangea la maison, fit brûler un peu d'encens qu'il avait piqué à la cathédrale pendant le mariage d'Odas, mit la table, avec un beau bouquet de fleurs au milieu, et se mit en cuisine, pour faire un des plats préférés de sa belle: le ragoût de rats! Moumoune lui avait donné sa recette... enfin une partie seulement...
Tout serait prêt pour le retour de Maé! _________________
Chany Arrivée à Cambrai , Chany errait dans les rues quasi désertes , perdue dans ses pensées , elle ne s aperçut qu'un long moment après qu'elle était sortie de la ville et se trouvait devant le domaine de Maé et Bayou.
Elle entra et se dirigea vers la porte
youhouuuuuuuu, n a quelqu un???_________________
Chevalier_bayard Chany a écrit:
youhouuuuuuuu, n a quelqu un???
N'ayant pas pensé que l'apprentis qui leur servait de maison le temps que le château de Maé soit terminé était plus petit que la cathédrale, bien plus petit, Bayard traversa en toussant le salon remplit de la fumée dégagée par l'encens en trop grande quantité, pour arriver à la porte.
Gné ? Je reconnais cette voix! Chany c'est toi ? Viens entre, Maé va pas tarder, tu veux une tite chopine en l'attendant ? Content de voir not' peronaine préférée à Cambrai!
_________________
Chany Sur l invitation de Bayou , Chany entra et fut aussitot prise d'une violente toux
toug toug toug !!!! arg boudiou Bayou toug toug, tu fait cramer le repas ou un hérétique , ca pue je t assure, toug toug toug....Les larmes ruisselaient sur ses joues et elle avait l'impression que ses yeux allaient sortir tout seuls de leurs orbitres
Je suis contente de te revoir aussi et je veux bien de ta chopine , ca fera passer ce gout infecte ^^ , elle laissa volontairement la porte ouverte derrière elle malgré le froid , battant l'air avec ses bras pour évacuer la fumée au plus vite..
Dis donc , les travaux avancent bien , vous vous marier quand déja???elle sourit en posant la question , le pèpère était il prêt a laisser sa fifille se marier , là était en fait la question!!
_________________
Maeva83 [Alors qu'elle se mettait en route pour Arras...]
Aujourd'hui était jour d'inspection des geôles, le contrôleur des services vétérinaires leur imposait de vérifier régulièrement que les animaux de compagnie des taulards n'avaient pas la peste où le choléra..
Un vrai boulot de *champi* que d'inspecter chaque rat pour voir s'ils étaient en pleine santé!
Mais bon! Le service sanitaire ne plaisantait pas avec les normes d'hygiène et la loi était la loi!
Alors qu'elle trainait un peu la patte pour y allait, elle fut surprise de croiser la route de nombreux nains...
Vraiment intriguée, elle les suivit discrètement pour voir où ils allaient... Mais ils vont tous chez moi?Elle poussa un peu plus en avant son travail d'investigation et fut surprise de voir le bambi qui montait la garde à l'entrée du domaine, laissant passer ceux qui portaient pioches, pelles et haches et mordant les trainards qui sifflotaient, mains dans les poches..Étrange....vraiment très étrange...Elle laissa les nains prendre un peu de distance, et l'air de rien, les mains dans le dos, sifflotant, flattant au passage le Bambi pour le féliciter de si bien monter la garde , elle voulut passer la barrière à l'entrée du domaine, lorsque le Bambi la prit en chasse montrant les dents, prêt à la mordre pour lui interdire le passage...
Mais t'es complètement fou? C'est moi boudiou! Tu va pas me mordre quand même? Allez, j'ai pas envie de jouer, laisse moi passer bourrique!Impossible...il se mit à abrâmer si fort qu'elle comprit qu'il ne la laisserait pas passer et qu'il était bien prêt à la mettre en pièce si elle mettait un pied de l'autre côté de la barrière
Elle rebroussa chemin en ronchonnant et en pestant contre le chouchou de Bayard...Elle lui règlerait son compte en rentrant ce soir, gnétait pas potib de tout le laisser faire! _________________
Chevalier_bayard Plus de neige ? Plus de Neige!
Et qu'est-ce que ça veut dire plus de neige ???
Les travaux peuvent reprendre ! Bayard va profiter que Maé est occupée à la procure et avec la soule pour faire avancer son futur château. Hop, ni d'une ni deux, Bayard saute dans ses braies, dans sa chemise, la cape et l'épée pour la classe, les bottes pour botter le cul aux nains, il siffle le bambi, et en route pour le domaine!
Il est encore occupé à enlever les baches et les planches goudronnées qu'il entend l'écho du fameux "Hey Ho!" entonné par des centaines de nains! Tonton Smurf a tenu parole, il a envoyé du renfort!
Bayard en était tellement heureux qu'il les auraient tous pris dans ses bras, s'ils ne puaient pas autant! Ah bande de nains, c'est dur à avouer mais ça me fait plaisir de vous revoir!- Nous aussi !
- Oui, nous aussi!
- Ben non Slip, pourquoi vous lui dites des conneries ? On en a rien à barrer de son chateau, on le fait pour le roi des nains et sa tune...
- Oh la ferme Nainportequoi !Soit... Bayard resortit son fameux plan- Bon les nains faites silence. Slip, on va diviser les nains en deux équipes. La première équipe va travailler là, pour creuser les fondations des murs, des bâtiments, corps de logis, salle de garde, chapelle, etc.
- Quoi encore creuser ?
- La ferme Nainportequoi!
- La seconde équipe va creuser un canal pour détourner la rivière qui coule vers le moulin des champipis pour amener l'eau dans les douves!
- Ah voilà, encore creuser, toujours creuser! On est bon qu'à ça ou quoi ?
- Bah... tu sais faire autre chose toi ?
- ... heu... non...
- Ben voilà!
- Mais t'as vu la distance pour le canal! Y'a des rivières plus proche!
- hé ho les nains, on va quand même pas détourner une rivière artésienne! Priver les enfants artésiens d'eau pour se laver! Priver les femmes artésiennes d'eau pour... pour... la lessive! Faut pas rêver! Quoi les champipis ? On s'en fout des champipis! Mais t'en fait pas Nainportequoi, j'aurai un autre travail pour vous après, et ce ne sera pas creuser!
- Vrai ? Je vais faire autre chose que creuser ? Je pourrai travailler tout près de la jolie Maéva ?
- Même pas en rêve! Lorsqu'il y aura de l'eau dans les douves, il faudra reboucher le canal, manquerait plus que les champipis viennent jusqu'ici en bateau! Voilà... à vos pelles les nains... et... aaaaaaarbeiiiiit !Et tandis que dans le bruyantisme si caractéristique les nains couraient en tout sens, prenaient pelles et fûts de bière, se divisant en deux équipe, Bayard s'approcha du bambi.- Bon toi tu monte la garde ici au domaine, tu mords celui qui fait semblant de travailler. Moi je vais surveiller ceux qui travaillent au canal. _________________
Chevalier_bayard Elle s'agenouille comme lui, ils sont faces, proches, unis. Les mots de Maéva, sa déclaration, lui font tant de bien, éveillant en lui des sensations de bonheur pur. Si vous imaginez du champagne couleur azur, vous pouvez visualiser les yeux du chevalier en cet instant.
Ils s'embrassent, ce ne sont plus leurs bouches, mais leurs yeux et leurs coeurs qui se parlent. Qui se parlent de partage. Qui se parlent d'éternité, celle de l'amour toujours renouvelé. Qui se parlent de désir, celui des amants découvrant et se découvrant, encore et encore.
Et c'est avec une tendresse infinie dans sa force d'homme que Bayard prend doucement Maé dans sa bras, la soulevant et se relevant, se dirigeant vers leur chambre, où trône le lit fabriqué par Maé...
_________________
Chevalier_bayard Après un moment divin passé en amoureux, des fleurs et de jolis mots échangés, armés de cet amour chaque jour partagé, ils étaient prêt pour la suite...
Et la suite commençait par le matche de soule de Coupe royale, Cambrai recevant La Trémouille. Maé, excitée par ce match, s'était levée en premier, et avait couru au terrain tant pour s'assurer que tout était prêt que pour accueillir les visiteurs.
Bayard s'était levé peu après, et après de rapides ablutions, enfila son maillot des taureaux. Ah ah, prêt à en découdre! Puis son... short ? Mais où était son short ? Le petit short noir que Maé aimait tant ? Les bottes étaient là, mais pas de short!
Bayard fouilla partout, chercha, retourna, jura, mais pas de short... et le temps passait... l'allait tout de même pas devoir jouer cul-nu ???
Soudain, regardant par la fenêtre, il l'apperçoit. Le Bambi, à moitié dans sa niche, dors, la tête posée dessus! Salopiau d'bestiau! Bayard sort à toute vitesse, mais le bambi l'a entendu venir, et prends le short avec ses dents... s'ensuit une bagarre épique, chacun tirant sur le short, le bambi grognant, Bayard criant,...
Finalement, l'homme sort vainqueur, montrant pourquoi il est en haut de la chaîne animale. En fait, le Bambi a laché le premier, et Bayard, qui tirait le short de son côté, se retrouve le cul dans la neige... Pas bien! Méchant bambi! fait-il à la bête hilare.
Pas le temps de pousser plus loin la phase moralisatrice-éducative répressive de l'éducation du bambi, là, l'était en retard le chevalier souleur! Il courut à la maison, réchauffer ses miches, avant de mettre le short... c'est là qu'il constata que le short était troué, au niveau de la fesse droite. Arf! Que faire ?
Comme il a pas eu le temps de coudre son nom sur son maillot, il a une idée. Découpant dans du tissu un B (pour Bayard) et un M (pour Maé), qu'il couds sur le short, le B côté gauche, pour masquer le trou, le M pour équilibrer...Content de lui, l'essentiel étant sauf, il enfila le short, les bottes, et courut jusqu'au terrain, où on devait certainement l'attendre... _________________
Maeva83 "Sourire radieux et yeux remplis d'amour. Gorge nouée par le bonheur, mots qui sortent difficilement. Il pose un genoux à terre, prend doucement sa main, et plonge dans ses yeux."
Maéva, je t'aime. Il n'y a points de mots pour exprimer à quel point, mais je t'aime!Au bord de l'apoplexie, déroutée de voir ainsi son doux chevalier déposer genoux à terre, mesurant toute l'ampleur d'un tel geste, paniquée à l'idée de ce qui pourrait suivre pour avoir été témoin récemment d'une demande prenant les mêmes allures....
Maé plia également le genoux pour se mettre à la hauteur de son aimé. Petite respiration saccadée avant de lui répondre dans la foulée, ses mains jointes autour des siennes.
Mon doux chevalier, nulle musique n'est plus douce aux oreilles d'une bien aimée que ces mots prononcés avec tant de sincérité.
Point n'est besoin de s'emporter où de presser les choses, mon cur vous appartient déjà, nos destins sont liés désormais, tout comme moi vous le savez.
Vous ais-je assez remercié de cette chance unique de vous avoir à mes côtés?
Si belle est devenue ma vie, auprès de votre cur qui me ravit d'hier à aujourd'hui.
Vous êtes mon essentiel, mon monde sans vous n'est qu'une rivière sans eau, un paradis sans fleur, une phrase sans mots.
Oh mon Dieu que j'aime la couleur de nos nuits, votre corps contre le mien, la chaleur de vos mains en nos réveils unis.
Je me ressource en vous chaque heure, chaque jour, au pays de votre source, au pays de votre cur.
J'aime tout de vous, la douceur de nos nuits pleines de chaleur et de lumière, la douceur de nos heure passées au coin du feu, où se retrouvent dans le bonheur nos curs amoureux.
Vos lèvres ont la saveur de mon espérance, votre merveilleux regard est mon horizon confiance.
Je vous aime autant qu'aimer ce peut de vous aimer. Je m'étiole loin de vous, et chaque fois que vous me revenez je bénie les cieux de vous avoir rencontré.Époustouflée par ses propres paroles, bouleversée d'avoir osé enfin lui déclarer sa flamme et lui ouvrir ainsi son cur, et se mettre à nue, elle se demandait si elle redoutait où si elle espérait qu'il fasse un jour ce geste, perturbée par sa réaction et son comportement, embarrassée de s'être ainsi laissée aller, elle ne pu que conclure ses paroles par un baiser pour couper court à toute réponse où interrogation qu'elle voyait déjà poindre dans les yeux pétillants de son chevalier...
_________________
Chevalier_bayard Après le renversant baiser, une main qui caresse doucement le visage, qui passe lentement dans les cheveux, et il se remémore, juste avant le baiser...
Il revoit Maé, adossée nonchalamment à une poutrelle, tête légèrement jetée en arrière, les pâles rayons de soleil nimbant ses cheveux d'un halo de lumière, couleur or cuivré... Dans sa jeunesse, à Venise, Bayard avait vu des icônes byzantines, réputées les plus belles au monde... et bien n'importe quelle Madone auréolée d'or était bien loin de la beauté qu'il avait là, devant lui. Beauté qui tourne son visage vers lui, les yeux plus brillants et éclatants que le plus précieux des joyaux, les lèvres humides, voie lactée invitant au voyage vers sa bouche, explorateur infatiguable des ses baisers qu'il était... Et ce, sans parler du corps divin que Bayard ne pouvait s'empécher d'admirer, de caresser d'embrasser...
Même Aphrodite sortant nue des eaux n'attirait aucun regard en comparaison de Maéva. Car si la beautée de Maéva sautait aux yeux, c'était aussi plus que cela, elle était énergie, elle était vive, elle était vraie... Elle était l'amour et la liberté à laquelle Bayard voulait être enchainé pour l'éternité, et elle était le feu et la brise, qui allumait sa passion et rafraîchissait toute sa vie... Elle était sa moitié et son tout...
Et lorsqu'elle lui souriait, qu'il lisait l'amour dans ses yeux... c'était renversant de beauté, de bonheur, et s'il se savait le plus heureux des hommes auprès d'elle, il le ressentait dans tout son corps, son coeur et son âme.
Inutile de vous dire qu'il était amoureux, raide dingue d'elle.Maeva83 a écrit:
J'ai senti votre parfum à des lieues mon ange, je vous attendais! Vous aussi m'avez tellement manqué!
Sourire radieux et yeux remplis d'amour. Gorge nouée par le bonheur, mots qui sortent difficilement. Il pose un genou à terre, prend doucement sa main, et plonge dans ses yeux.
Maéva, je t'aime. Il n'y a points de mots pour exprimer à quel point, mais je t'aime!
_________________
Maeva83 Telle une chenille dans son cocon, la belle avait flemmardé depuis la veille qu'elle était arrivée de Calais, l'avait même pas vu le temps passer.
Frigorifiée, saisie par l'humidité de la fonte des neiges, transie par la fraicheur d'un vent du nord qui ne les lâchait plus depuis son départ de Calais, enroulée dans ses couvertures, la Maé n'avait pas montré le bout du nez depuis la veille.
Elle avait pris son temps, s'était baignée, chouchoutée, l'avait vidé la réserve des bons crus, l'avait tout mangé le saucisson, le maïs soufflé, et le jambon fumé...
L'avait même un peu mal au ventre de s'être goinfrée...
Ce n'est que lorsqu'elle entendit un cheval au galop, les abramements du Bambi (sisi ça y est, il y arrive presque à aboyer) qu'elle risqua un il par la fenêtre, et revint à la réalité...
Il ne fallu pas plus d'une minute, d'un mouvement de doigts dans sa chevelure, d'un saut artistique dans ses jupons pour se transformer en ravissant papillon frais et vigoureux.
Adossée nonchalamment à une poutrelle, tête légèrement jetée en arrière, on aurait pu penser que la belle attendait son amoureux, là, figée depuis des heures, éclairée d'un pâle rayon de soleil qui ravivait sa beauté...Les yeux brillants, les lèvres humides (je pourrais en rajouter encore, ça le fait hein?)
Citation:Qu'est-ce que tu m'a manqué toi !
J'ai senti votre parfum à des lieues mon ange, je vous attendais! Vous aussi m'avez tellement manqué! _________________
Chevalier_bayard Enfin, Cambrai en vue!
Bayard était de retour de Tournai, où il avait assisté à l'enterrement de Léalie de Clairambault, sa marraine. Triste cérémonie, chargée d'émotion. Bon, comme tous les enterrements me direz-vous. Mais quand même, Bayard avait une pensée pour Wuggalix, qui se retrouvait veuf, et pour Duncan et Aidan, privés d'une mère. Mais bon on a coutume de dire la vie continue... "Machin est mort, c'est la vie!" C'est con quand on y réfléchit.
C'est pour ça qu'il faut pas trop réfléchir!
Hé, hé, laisser parler l'instinct!
C'est ainsi qu'il fait son entrée à Cambrai! Le cheval au galop, jusqu'à la remise qui sert de maison, sautant à terre alors que le canasson (destrier en fait, mais après plusieurs heures de cheval, les fesses en compote, c'est canasson!) n'est pas encore à l'arrêt (ça impressionne toujours les plus jeunes^^), hop, saute par dessus le bambi qui ronge un os à moelle, ouvre la porte, court jusqu'à Maé, la prend dans ses bras pour un baiser renversant... avant de lui dire, les yeux brillants et même presque pas essouflé:Qu'est-ce que tu m'a manqué toi ! _________________
Chevalier_bayard Ah vi elle doit être autant impatiente que je le suis de la retrouver! Si tu me le permets, je vais en éclaireur, pour la prévenir que tu arrives! Et Bayard se rua jusqu'à l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée. Il remarqua la porte réparée, et entra, un peu inquiet mais surtout pressé de retrouver sa belle!Toc, toc, devine qui est rentré ??? fit il en faisant une entrée magistrale... heu... disons remarquée... enfin, pas discrète quoi... _________________
Yosil Yosil vit le Bayou filer comme un lièvre.
"Surement des petites surprises entre eux que je ne dois pas voir et qu'il va cacher avant que je n'arrive...hmmm."Le Bourrin prit donc son temps, passa sur la place du marché, soupesa les légumes, croqua dans quelques fruits en laissant glisser quelques écus sur les étals.
Il repensa à l'époque où, plus jeune et plus necessiteux, il volait avec ses frères et surs quelques fruits succulents qu'ils allaient déguster sous les charrettes des marchands.
Après avoir perdu pas mal de temps il décida enfin de prendre le chemin du Domaine. Peut être le fouet et la dentelle avaient été rangé ? Enfin ça, c'était dans les rêves brumeux de Yosil pas bien réveillé.
Marchant d'un pas lent et tranquille il s'engagea sur le sentier de la maison de sa chère petite rousse.
Chevalier_bayard Après la venue de Yosil, avec qui ils s'en jetèrent quelque unes, Bayard en apprenant plus sur l'histoire de Cambrai et des Bourrins, aux bons souvenirs de Yosil et Maé, après la venue de Yosil donc, Maé et Bayard eurent le temps de fêter leurs retrouvailles, d'essayer tant et plus le nouveau lit fabriqué par Maé, en ayant soin de cacher la dentelle et autre fouet, au cas où...
Mais ils ne purent en profiter fort longtemps, appelé par Aterfalco pour rejoindre son armée. Prenant armes et baluchon, ayant rempli la mangeoire du bambi, lui laissant les consignes habituelles de veiller sur la maison et de pas faire ses besoins n'importe où, ils rejoignirent Ater à la porte de la ville...
Puis ils partirent en ce début janvier 1458. Ils allèrent jusqu'à Calais où ils patrouillèrent dans et autour de la ville, Maé et Bayard s'échappant à l'occasion pour un tour mémorable en barque... les pècheurs anglais s'en souviennent encore!
C'est en revenant de cette ballade que Bayard trouva le message de son filleul. Après en avoir discuté avec Maé, il fit sceller son cheval et se mit en route... *************************************************************************************************************************************************Quelques jours plus tard, cape au vent, Bayard franchit seul les portes de Cambrai, galopant jusqu'à leur abri. Il fit un rapide tour d'inspection, emplit à nouveau la mangeoire du Bambi, fit un tour rapide dans leurs champs, histoire de voir que tout allait bien. Il constata avec satisfaction que la neige avait fondu. Bien, le chantier allait pouvoir bientôt recommencer.
De bonne humeur, malgré la fatigue de la chevauchée et d'une nuit presqu'à la belle étoile, il rentra chez lui, prit plume, encre et parchemin, pour écrire à sa Belle.
Il prit ensuite quelques heures de repos. Bientôt il devrait continuer son voyage, une triste célébration l'attendait. En Flandres. _________________
Chevalier_bayard Bayard se dépêchait pour rentrer, et retrouver Maé... vous pensez, trois jours de retards, à cause de ces foutus moines! En plus, comme elle lui avait manqué durant cette trop longue retraite! Alors qu'il allait d'un bon pas, il cru entendre une voix.Yosil a écrit:
"Bayard ! Hoohéééé ! Bayard !"
Il regarda stupidement vers le ciel, des fois que... ben quoi on sait jamais, si il serait un "élu" pour quelque chose..., puis regarda derrière lui et vit Yosil qui lui faisait de grands signes. Ce dernier arriva à sa hauteur et lui dit après l'avoir dévisagé, un grand sourire aux lèvres
Yosil a écrit:
"Hé bien mon Bayard ! Il ne voulait pas te laisser sortir à la chapelle ?! Ou as-tu rencontré quelques pochtrons demandeurs de claques en taverne ?"
Ah bonjour Yosil! Arf, non z'ont pas voulut me laisser partir... j'ai même du lutter à un contre dix! (bon, c'était un peu exagéré, mais Yosil n'était pas censé savoir!) Il a fallut le livre d'Aristote pour me calmer, sinon j'en aurais rasé le monastère ! (en disant cela, le chevalier se frotta machinalement la tête, là où l'avait percuté le-dit livre). Et toi comment tu vas ? Tu passe prendre une chope à la maison ?
_________________
Yosil Bayard narra sa folle histoire, où, intrépide, il venait à bout de 10 moines austères. Un vrai héros ce chevalier !
"Et toi comment tu vas ? Tu passe prendre une chope à la maison ?"Yosil se retourna et regarda l'Université. C'était l'endroit où il était censé passer sa journée à étudier. Enfin à faire semblant d'apprendre des textes et des textes tous plus hypnotiques les uns que les autres. Il pensa aux gros livres, aux longs mots écrits dedans se suivant et formant des phrases matraquant la tête du pauvre Bourrin. Puis il put apercevoir dans son songe les érudits, les vieux machins à barbe blanche faisant entrer les écrits et les préceptes à grands coups d'Aristote et de Platon sur le pauvre crâne de Yosil.
Sortant de son long songe, il se racla la gorge et prétexta une chose idiote pour justifier son absence momentanée et enraya rapidement sur autre chose (technique féminine mais pourtant fort efficace).
"J'ai cru voir, enfin y'avait comme un truc là bas, tu sais là haut et...Oui une choppe pourquoi pas ! Allons y vite ! La princesse va s'impatienter de ne revoir son homme de fer !"
Chevalier_bayard [Trois jours plus tôt, dans un monastère entre Cambrai et Tournai]
Alors que la nuit tombait sur le monastère enneigé, et avant l'office du soir, tous les moines étaient réunis au réfectoire, avec leur invité...- Messire Bayard, vu que vous nous quittez demain, mes frères et moi sommes heureux de vous offrir cette dernière repue, ce pain et ce fromage que nous partagerons ensemble, pour ce dernier repas ensemble, arrosé pour l'occasion par une double ration de notre bonne bière!
- Père abbé, merci pour ce repas. J'ai vraiment apprécié vos préchi précha ces moments passés ensembles, et suis ravi d'avoir découvert toute les façons de manger du pain et du fromage vu qu'il n'y avait que ça à béqueter ici. Je suis encore désolé pour vos roses, et j'espère que le père prieur, qui m'a entendu en confession, se remettra vite de sa crise cardiaque. Merci aussi de m'avoir fait recopier le livre des vertus d'Aristote... au bout de la troisième fois, je pense avoir bien retenu... le préambule... Santons!Alors que des sourires mi-figue mi-raisin se marquaient sur certains visages, et que le père abbé regardait le ciel d'un regard las, le chevalier vida sa chope cul sec, avant de se servir d'une bonne tranche de pain. Il était heureux! Enfin il allait quitter cet endroit et retrouver sa Maé, son Ange, son Amour... son tout! Il était heureux de quitter le monastère. Il avait juré sur son honneur de passer certaines retraites avec les moines, et même s'il se devait de tenir parole, et la tiendrait, cela devenait de plus en plus difficile, avec le temps.
Mais baste de ces pensées, demain il retrouverait Maé! Tout heureux il mordit à pleine dent dans le pain, tartiné de beurre et généreusement garni en fromage d'abbaye...Shronk... Craaaaak...
Aïïïïeuuuuuh... foutrdieu de put.... de me.... ai cassé une dent... ça fait mal... il est en pierre ou quoi votre foutu pain!Bref, le lendemain matin, jour prévu de son départ, Bayard se réveilla avec une rage de dents pas possible... Pas moyen de voyager dans ces conditions.
Il fut ausculté par le frère infirmier, un moine grand et fort comme un bucheron, avec une barbe bien fournie.- Mmmm, je vois ce que c'est. Une partie de la dent, restée enchassée dans la machoire a causé votre mal... mais pas de problème chevalier, je vais m'en occuper... Bon, très important: fermer les yeux et ouvrez grand la bouche... Bayard obtenpéra, sans savoir ce que préparait le moine. Celui-ci se dirigea vers une table remplies d'instruments.-Pom, pom, pom... je vais prendre celle d'en dessous... voilààààà... prêt chevalier ?Il ferma la pince sur la dent, tandis que ses deux assistants tinrent fermement le chevalier pour ne pas qu'il bouge.- Mais... que ?Et d'un geste assuré, violent et brutal, le moine tira de toutes ses forces, la dent s'arrachant avec un craaaaaak sordide et tandis que le chevalier hurla, la bouche quelque peu en sang...- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAïïeuh! Mon épée... que je trucide ce fou! Apportez-moi mon épée...
- Mais non, allez calmez-vous, que je mette un onguent d'herbe sur votre gencive. Deux jours de repos et il n'y paraîtra plus...C'est là que les choses s'envenimèrent. Rancunier, Bayard ne put s'empécher de mordre le doigt du moine qui badigeonnait sa gencive d'un onguent infect. Celui-ci hurla, et envoya son poing dans la figure du chevalier. S'ensuivit une bagarre générale... Bayard avait le dessus lorsque le père abbé arriva par derrière et l'assomma d'un grand coup du livre des vertus d'Aristote (le gros volume!)...
C'est ainsi qu'au matin du 6 janvier 1458, Bayard quitta le monastère avec un oeil au beurre noir, une dent en moins, et deux jours de retard..._________________
Yosil Revenu à Cambrai, voguant entre taverne, champs et Université, Yosil avait retrouvé sa Douce et coulait des jours heureux à ses côtés.
Faisant un petit tour dans Cambrai alors que le soleil n'avait atteint son zénith, le Bourrin crut reconnaître un des siens au loin.
"Bayard ! Hoohéééé ! Bayard !"Autrefois Yosil aurait couru pour le rattraper, mais il n'était plus aussi dynamique que quelques 10 années auparavant, maintenant il criait et continuait de marcher en espérant rattraper l'interpelé.
Malgré le pas pressé de ce dernier, il s'arrêta et se retourna afin de constater de lui même d'où venait cette voix.
Yosil arriva à sa rencontre et avant de le saluer il put apercevoir les quelques "séquelles" d'une trop longue retraite.
"Hé bien mon Bayard ! Il ne voulait pas te laisser sortir à la chapelle ?! Ou as-tu rencontré quelques pochtrons demandeurs de claques en taverne ?"
Maeva83 Sa jolie missive glissée dans son corsage, Maé songeait déjà à se recoucher après avoir vidé ce qu'il restait du fut qu'elle avait percé quelques jours au paravent...Boire, dormir, dormir, boire, les seuls remèdes efficaces qu'elle connaissait pour ne pas voir le temps passer.
Elle arracha le calendrier de Noël épinglé sur le front de la cheminée et le donna en pâture aux maigres flammes qui se raréfiaient. Elle ne voulait plus compter les jours...
Le froid s'engouffrait dans la chaumière, le jour commençait à décliner. Pas un nain était venu la visiter depuis le départ de Bayard chez les curés! Elle aurait pu mourir de froid, personne s'en serait soucié!!!!
Crénon, voilà qu'elle en voulait à la terre entière maintenant, de ne pas se soucier d'elle...Mais elle? De qui se souciait elle? Bah de personne! Bien fait pour sa pomme!
Rageuse, Maé sentait maintenant le colère monter, dans ces moments là valait mieux qu'il n'y ait personne dans les parages...
D'un pas décidé, elle allait quérir planches, clous, étoffes, un peu de son trésor qu'elle bichonnait, du bois pour faire couiner la cheminée, de son précieux fer, des outils et toutes sortes de trucs inutiles qu'elle accumulait depuis des années...
Elle s'attela d'abord à réparer la porte, elle n'avait rien oublié de son premier métier de charpentier et n'avait pas son pareil pour restaurer meubles, charpentes, et mobiliers...
Puis c'était au tour de la cheminée, qu'elle gava de chêne bien sec pour qu'elle rougeoie comme l'enfer. Elle répara quelques chaises et entreprit d'agrandir le petit lit à barreaux pour quand son géant des Flandres daignerait bien rentrer à la maison.
C'était surement le petit lit qui était la cause de tout, de son départ, de son retard de deux jours sur la date prévue de son retour, il en avait marre son Bayard de se contorsionner, de se faire lécher les pieds chaque nuit par le bambi au pied du lit!
Il était bien tard dans la nuit lorsque le lit fut presque terminé. Il mesurait presque 8 pieds de long sur 6 de large, du jamais vu!
Il encombrait la moitié de la pièce lorsqu'il fut entièrement fini, surmonté d'un ciel et de tentures dignes d'une chambre royale! Le bambi n'avait pas été oublié après avoir décongelé, il pouvait enfin se réchauffer dans une panière ornées de molleton et de drapés.
Calmée, épuisée, Maé s'endormit à même le sol, au pied du lit, tout près du Bambi...
_________________
Maeva83 Main dans la main ils firent le tour du village pour souhaiter un joyeux Noël à tous.
Ses pas se faisaient de plus en plus trainants, et elle profitait de ce que Bambi marchait à ses côtés pour se laisser un peu tirer.
Ils se rapprochaient de l'heure fatidique, celle où Bayard la quitterait pour rejoindre le monastère au 12 coups de minuit...Nul question de se transformer en citrouille où de perdre ses bottes de verre, simplement question d'une promesse qu'ils s'étaient faite.
Se séparer de temps en temps à une période faste pour avoir plus de plaisir à se retrouver ensuite
C'était débile, même super débile, mais étaient ils des êtres de raison
Ben nan! Que néni! Z'étaient des êtres de passion! Voilà ce qu'ils étaient!
Un peu débiles aussi fallait bien l'avouer
C'est donc derrière un sourire figé, non pas par l'émotion, mais par le froid à n'en pas douter, car lorsqu'on se sépare intentionnellement, on ne peut pas être triste, mais heureux, et on sourit!
Donc derrière un sourire figé que Maé dit au revoir à son doux chevalier, dont la silhouette disparaissait dans la nuit noire et glaciale du 24 décembre...Amusez vous bien mon ange! A très bientôt! Essayez de me revenir même si vous vous amusez comme un petit fou avec les moines :wink: [se laissant trainer par Bambi sur plus de 200 mètres dans les ruelles vides de Cambrai...]Etoile des neigeuuuuuuuuuuu, mon cur amoureuuuuuuuuuuuh, s'est pris au piègeuuuuuuuuuuuuu de tes grands yeuuuuuuuuuuuuuuux!
Maé chantait son désespoir, sa solitude et sa débilité à laisser ainsi son chevalier honorer ses engagements et la quitter un soir de Noël...Bientôt ce serait à son tour de partir et de le laisser... seulement elle n'était pas certaine d'aller dans un couvent où un monastère, elle était plutôt tentée par la découverte des pays lointains à bord de l'Abbystouquette, bien plus drôle que l'austérité d'un lieu saint.
Elle se laissa trainer par Bambi jusqu'au bar Pop pour trinquer à Noël et ses réjouissances, et tout le reste qu'elle voulait oublier...
Complètement arrachée à plus d'une heure passée, elle rédigeait au milieu des Bourrins éméchés quelques réquisitoires pour les procès...Elle allait leur faire payer le départ de Bayard à tout ces bandits et ces hors la loi, bam, des jours de prisons, des amendes, des expulsions, des mises à mort ouaiiiiiiiii!!!!!!!! *hips* étoilllllllllllllleuuuuuuhh des geines....mon noeurc amroumeuuuuuuuh s'est srip au gièpeuuuuuhh de tes grands voeuuuuhhh........Yop Bambi à la sonmais, suis vanéeeeeeee!!![Deux jours plus tard dans l'appentis qui servait de logis en attendant que....]La tête à l'envers, les yeux dans le dos, les cheveux emmêlés jusqu'au pied, Maé sortait tranquillou de son coma alors qu'un coursier tentait de défoncer la porte....et y parvenait puisqu'il fit irruption au milieu de la chambrée...
Kek c'est? C'est le plombier!
Mais non heuuu c'est le coursier!
Y'a vot Bambi qu'est tout gelé devant la porte, vous le congelez pour le conserver? Faites le entrer, bougre d'idiot, j'lai oublié!
Vous voulez quoi?Moi je veux rien, j'ai une missive de Bayard, m'a dit que je devais vous la remettre à tout prix, alors comme vous répondiez pas j'ai défoncé!Vous avez vu Bayard? Donnez moi ça!Maé fit entrer Bambi et arracha la missive des mains du coursier...Citation:Expéditeur : Chevalier�bayard
Date d'envoi : 2009-12-30 15:18:24
Mon Ange,
Même si les moines ne m'en laissent guère l'occasion, je prend la plume pour t'écrire. La moitié de mon séjour en ce monastère est passé, et je me réjouis qu'enfin cela se termine et que je puisse enfin te retrouver.
Je t'aime mon amour, et tu me manques énormément. J'aurais tant aimé passer ces fêtes de fin d'année à tes côtés. Il me tarde d'être près de toi, de pouvoir aller en taverne avec toi, faire travailler les nains, éduquer le bambi, te tremper dans la bière à Tastevin...
La bière... avec le fromage c'est la seule chose qui ne manque pas ici. Et les préchi précha des moines, qui veulent me convaincre que nous vivons dans le péché... mais ce que j'aime vivre ce péché avec toi!!! J'aime tant tout partager avec toi.
Je vais déjà devoir te laisser, je dois retourner copier le livre des vertus d'Aristote. L'abbé du monastère m'a donné cette punition car j'ai coupé dans son jardin les roses qu'il affectionne... pour te les offrir! Tu les trouveras avec ma missive, mais fait attention aux épines... cha pique!
Plus que 5 jours à tirer ici, et je te retrouve!
Vite toi mon amour,
Je t'aime et t'embrasse partout partout...
Ton Roi de Coeur
Ton Bayard
Une larme perla à la lecture de la missive, et elle ramassa une à une les pétales de rose éparpillées sur le sol...
Kek vous avez à me regarder faire le ménage? Hein? Z'avez accompli vot' mission, hop, hop, hop, déguerpissez!
Heuu, vous devez payer ma course m'Dame!
Vous payer? Vous avez démoli ma maison, filez avant que je ne vous corrige!
Tout en menaçant le coursier, Maé brandissait un balaie et le bougre déguerpissait sans demander son reste... _________________
Chevalier_bayard Flocons après flocons, tombant doucement du ciel artésien, la neige commence à recouvrir de son blanc manteau les paysages... Très joli à regarder, très amusant pour s'y promener (enfin, quand on est habillé ), totalement désastreux pour le chantier!
En effet, plus possible de travailler dans ces conditions. La neige s'amoncelait dans les douves creusées par les nains, risquant de les recouvrir et de les congeler sur place.
Et le problème du nain gelé, c'est comme pour nos charrois en hiver: c'est le dégivrage! Fallait attendre le printemps, laisser fondre la glace au soleil pour en libérer le nain... bref ça prenait 3 à 6 mois et à l'heure où j'écris, pas un nain n'y avait survécu... vous pensez bien, 3 à 6 mois sans bière! Intenable!!!
C'était presque Noël, Bayard ne voulait pas faire subir ça aux nains qui travaillaient au château de Maé... Après avoir bien étançonné les fosses, ils les recouvrirent de grandes planches en bois, colmatées pour les rendres le plus imperméable possible, pour que personne n'y tombe, et que la neige, en dégelant, ne ramollisse la terre et n'anéantisse le travail déjà exécuté.
Bayard était content des nains. Les douves étaient totalement creusées. Après l'hiver, les fondations pourraient être entamées. Là il aurait besoin de plus de main d'oeuvre. Faudrait qu'il écrive à Smurf. Il devait bien en avoir encore quelques uns à prêter... après tout, n'était-il pas le roi des nains ?
Roulant les plans du chantier, le bambi à ses côtés, il vit les nains retourner vers chez eux, chantant un autre type de chanson ( 'tain mais ça fait vraiment que chanter et creuser un nain! Et boire aussi!) "Gla Glaaaaaaa! Gla glaaaaa! Gla gla, gla gla, on rentre du boulot!". (moui, normal pour les 'gla gla'... z'ont le dessous de ceinture sous le niveau de la neige... et y'a des endroits où les engelures sont encore plus douloureuse...)
Puis lui et le bambi rejoignirent Maé, qui les attendait pour faire le tour du village pour souhaiter un joyeux noël à tous les cambrésiens... _________________
Maeva83 [Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...]
Ils étaient enfin de retour à la maison, Maé devait se résoudre à quitter les bras de son chevalier, bien qu'elle s'y trouva confortablement installée et bien au chaud...Oh? Z'êtes tout bleu mon ange?
Attendez, vais vous réchauffer, allongez vous sur le lit! Pendant que Bayard obtempérait, à cloche pied, elle sautilla jusqu'à la cuisinière pour faire chauffer un peu d'eau pour une bonne tisane à l'eau de source...elle ajouta quelques buches dans la cheminée et entreprit un petit massage de son amoureux en commençant par les orteils...
Remontant le long des mollets, le chevalier reprenait quelques couleurs et soupirait d'aise...
Elle le badigeonnait de pommade à base de piments rouges pour lui réchauffer le sang, elle frictionnait de toutes ses forces...ça semblait faire effet, il lui caressait à présent la nuque de ses mains chaudes...
Il eut été tentant de se glisser sous la couverture à ses côtés, mais la vilaine, n'avait pas encore abandonné ses projets de vengeance...
Ficelée, balancée en travers de son épaule, emportée comme un sac de pommes de terres, gnétait pas potib d'oublier...nanananan...
Lorsque son chevalier fut réchauffé, pour ne pas dire chaud comme de la braise, elle le regarda, on pouvait voir briller dans son il, comme une lueur de satisfaction après une tâche bien accomplie...Et bien voilà! Maintenant que vous êtes bien "réveillé" et bien "réchauffé", vais me coucher mon ange, tout ces efforts m'ont donné la migraine et demain je me lève tôt!
BONNE NUIT!Elle déposa un petit baiser espiègle sur son front avant de lui tourner le dos et de s'endormir tout habillée, recroquevillée de son côté... _________________
Chevalier_bayard [Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...] Maé se tourne pour s'endormir, toute habillée, mais elle a oublié un détail, important aux yeux de son chevalier...Tsss... tsss... lever tôt ou pas, mon doux Ange, vous croyez tout de même pas que je vais vous laisser vous couchez sans m'occuper de votre cheville foulée ?Au tour du chevalier fortement "échauffé" de s'occuper de sa douce.
Massage léger car cheville douloureuse... mais Bayard a le remède! Un baume à base de camphre, pommade chauffante par excellence, souveraine pour les foulures. Puis, la cheville bien camphrée, un bandage assez serré, et voilà une cheville qui sera guérie dans un jour ou deux... même si ça chauffe sur le moment, c'est le meilleure remède...
Et après un chaste baiser *soupir* les deux amoureux sont prêts à s'endormir... chacun de son côté... la température de leurs corps montant rapidement sous l'effet des pommades et baume... piment rouge + camphre, la solution la plus écologique pour passer l'hiver au chaud^^... _________________
Chevalier_bayard Bayard regarda à droite, à gauche,... non personne!Avec ce froid nos amis cambrésiens doivent être bien au chaud chez eux! fit Bayard avec un soupir, l'air de dire "les veinards"...Allez hop mon Ange, deux tours du village ça suffit, vous avez bien raison, à... aaaa.... aaaatchoum.... à la maison!Et tandis que Maé continuait à tamponner délicatement son nez et à essuyer son front, ce qui empéchait sa sueur de geler le haut de son crâne, il prit la route de la maison, histoire de s'occuper de la cheville de Maé et de ses membres raidis... par le froid... _________________
Maeva83 Très rancunière, Maé n'eut aucune pitié en voyant son beau chevalier tout nu dans ses bottes et scindé de son épée. Elle le trouvait très beau, les muscles saillants et presque bleus sous les morsures du froid, mais elle n'en dit mot, en s'emmitouflant confortablement dans sa cape fourrée de jolie plumes douces et chaudes...
La vilaine profitait de se faire transporter pour cogiter à une autre petite vengeance qu'elle lui mitonnait...Je sens déjà l'odeur du bois qui crépite dans notre cheminée, courage mon ange, nous sommes presque arrivés!
Comme vous êtes fort, courageux et résistant! Un vrai chevalier! J'adore que vous me portiez avec autant d'aisance, je serais presque tentée de vous demander de faire un petit tour du village avant de rentrer, nous sommes mercredi après tout, ça ne choquerait personne Elle déposa, non sans arrières pensées, un doux baiser sur son front pour l'encourager... _________________
Chevalier_bayard Maeva83 a écrit:
Comme vous êtes fort, courageux et résistant! Un vrai chevalier! J'adore que vous me portiez avec autant d'aisance, je serais presque tentée de vous demander de faire un petit tour du village avant de rentrer, nous sommes mercredi après tout, ça ne choquerait personne
Gné ? Comment ? Un tour du village ???
En plus du froid et de la neige, ça sentait la vengeance à plein nez...
Bayard allait-il être le jouet de la revanche féminine pour ces quelques bouts de cordes et ces quelques noeuds même pas fort serrés ???
...???
Oui...
D'abord il ne sait pas lui dire non.
En plus c'était là une sorte de mise au défi... Dans sa fierté testostéronesque, Bayard voulait montrer à Maé que malgré le froid qui lui mordait les fesses... - et bien plus! - il était assez fort et assez endurant et assez résistant... pour faire deux fois le tour du village!!! Namého, l'était pas chevalier pour rien!
Gla gla... même... gla... pas froid! snirfllllll
Aaaaaaaatchoum !
_________________
Chevalier_bayard Heu non mon Ange, les nains c'est un prêt de Smurf, pour vous préparer un surprise... autre que de vous balader saucissonnée, je vous le jure! Vous n'en croirez pas vos jolis yeux quand vous la verrez!Pour se faire pardonner, il fit son sourire le plus tendre, le plus charmeur... après quelques menaces, qu'il avait (presque) méritées, elle vint l'embrasser tendrement... mmmhmm, ses baisers! Il était plus que temps de rentrer à la maison... d'autant plus qu'elle lui avait pris sa cape, et qu'à part son épée, il n'avait rien mis d'autre lorsque le Bambi était venu le chercher. Bayard était un homme résistant et endurant, habitué aux situations difficiles, mais là il avait froid aux oreilles, au nez, aux doigts, au... enfin à toutes ses extrémités...
Il regarda une dernières fois les cordes, sur le sol... trop risqué de les ramener à la maison... et pis il avait pas de poches... il trouverait bien autre chose!
Ils allèrent donc se remettre en marche, Bayard allait proposer galament son bras à sa belle, lorsqu'il entendit un petit cri étouffé...Maeva83 a écrit:Dites mon petit ange adoré?8)
Vous voudriez bien me porter jusqu'à la maison? Je crois bien que je me suis sérieusement foulée la cheville....
Mais bien sûr mon ange !
Il s'approcha d'elle, l'enroula bien dans la cape pour qu'elle ait chaud, et la pris dans ses bras, d'une façon plus convenante pour un chevalier qui emmène sa princesse. Il la colla bien contre lui, pour lui avoir un peu plus chaud, et rentra d'un pas rapide vers leur appentis de la grange, qui servait de maisonnée. La températue refroidissait de plus en plus, et la neige s'annonçait pour bientôt.
Ils seraient content de retrouver la chaleur et l'intimité de leur doux foyer, où il pourrait masser la jolie cheville de Maé avec un baume chauffant, la bander, pis continuer le massage, après ses émotions cela lui ferait le plus grand bien... et ça les réchaufferait, ce qu'ils avaient tous deux besoin!
_________________
Maeva83 C'est pas trop tôt!Elle lui donnait des petits coups de cordelettes partout sur les bras et les épaules vous êtes un mufle mon chevalier, j'aurais ma revanche, et donnez moi cette cape que je me réchauffe!La jeune fille boudait de plus bel en voyant son Bayard sourire alors qu'elle lui arrachait sa cape des mains...Oui emportez la corde à la maison, j'en aurais bon usage faites moi confiance
Dites moi une chose mon ange? Vous étiez de mèche avec ces maudits nains pour me prendre au piège, rien que pour le plaisir de vous balader avec moi sur le dos empaquetée comme un vulgaire saucisson?
Faites attention à ce que vous allez me dire hein! Je pourrais bien vous ficeler à mon tour et ce serait sans espoir que je vous porte jusqu'à la maison! Elle s'était un peu radoucie et l'embrassait tendrement...
Je vous laisserai mourir de froid! Ouep Messire, mourir de froid et à la merci des nains sauvages qui grouillent dans cette forêt!Lorsqu'elle voulu faire quelques pas pour le suivre, elle se mordit la langue pour ne pas hurler de douleur, elle avait oublié qu'elle s'était tordu le pied en tombant dans la fosse...
Dites mon petit ange adoré?8) Vous voudriez bien me porter jusqu'à la maison? Je crois bien que je me suis sérieusement foulée la cheville....
_________________
Chevalier_bayard Maé se débattait de plus en plus, donnant des petits coups de têtes...
"M'enfin, ne tenterait-elle pas de m'assommer... groumpf, c'est pourtant le rêve de toute les jeunes filles d'être enlevé par leur prince charmant, non ?" pensa-t-il... - Vous voulez ma cape mon Ange, vous avez froid ? demanda-t-il en tapotant le tit popotin... Z'en faites, pas, je vous enlève en prince charmant, faites moi confiance... y'a ici une surprise que je ne voudrais pas que vous voyez maintenant... et pis je voudrais pas que vous soyez attaquée par le bambi, il devient quelque peu incontrôlable ces derniers temps... m'est avis qu'il a dû goûter au nain, et que depuis il soit plus agressif... S'étant assez éloigné du chantier, il la déposa délicatement et trancha les liens avec son épée. Il hésita encore quelques secondes, sachant qu'elle ne serait pas très contente... - On est assez éloigné maintenant, je peux vous libérer... hop là... Vous ne croyiez tout de même pas que je vous aurais ainsi enlevée jusqu'à la maison?! fit-il pour se rattraper...arf, on récupérerait pas un peu de corde pour la maison ? _________________
Maeva83 Très contrariée, Maé avait sa tête des mauvais jours lorsque le nain lui libéra la tête de sa musette...Elle tenta un sourire en voyant Bayard mais elle pu tout juste grimacer tellement elle était en colère et contrariée.Il me semblait bien aussi avoir reconnu votre voix mon cur, vous me sauvez la vie!
Une bande de nains sauvages et féroce s'est jeté sur moi, ils ont bien faillit me tuer vous savez, ils étaient fort nombreux sans quoi je les aurai occis vous n'en doutez pas j'espère?
Merci de me libérer, je suis frigorifiée et toute ankylosée par le froid, j'ai hate que nous rentrions! Il l'embrassa, puis voulut découper les cordes qui la ligotait pour la libérer... mais il arrêta son geste...Il la souleva et la mis en travers de son épaule, assurant sa prise en tenant son joli popotin... Mais kek vous faites?
Le prince charmant est sensé libérer sa princesse dans les comtes de fées?
Maé commençait à gigoter et à se débattre...Mais lâchez moi, coupez ses sangles qui m'empêchent de respirer boudiou! Vous n'allez pas me porter ainsi jusqu'à la maison tout de même? Vous plaisantez là? Hein oui que vous plaisantez?
Mais vous plaisantez pas? Déposez moi sacrebleu! Mon petit doigt me dit que si vous faites un pas de plus vous allez le regretter Maé se débattait de plus en plus, donnant des petits coups de têtes à défaut de mieux pour tenter d'assommer son ravisseur... _________________
Maeva83 N'importe quoi, alors là c'est vraiment n'importe quoi! _________________
Chevalier_bayard La lame de Bayard, froide et dure, vint délicatement se poser contre le cou du nain_porte_quoi... Ils ne l'avaient pas entendu arriver, tellement ils piaillaient sur le sort à réserver à Maé...- Là, tu vas enlever ta musette du visage de ma fiancée, ou je décolle ta tête de ton misérable corps...Si Bayard était un chevalier plein de joie de vivre et d'humour, il ne rigolait plus quand on touchait à sa belle... Sa voix était aussi froide et métallique que l'acier qui mordait doucement le cou du nain... Même le bambi montrait les dents!-Et après, les nains, vu que vous êtes éveillés, vous vous remettez à creuser. Au travail! Je vous paye pas pour que vous attaquiez ceux qui me sont chère, mais pour creuser!
- Mais, heu, on est pas payé du tout en fait...
- Tu veux vraiment que je me fâche, c'est ça ?
- Non, non... on se remet au travail!Et au son des "Hey Ho!", les nains se remirent au travail...
Bayard approcha de Maé, le nain ayant enlevé sa musette du visage de sa belle... il l'embrassa, puis voulut découper les cordes qui la ligotait pour la libérer... mais il arrêta son geste... d'abord, s'il la libérait, elle verrait l'ampleur des travaux... si la surprise était évantée, Bayard voulut encore lui en cacher le gigantisme, le pharaonisme de ces travaux... et puis... la voir ainsi ligotée, tout à son pouvoir lui donnait quelques idées...
Il la souleva et la mis en travers de son épaule, assurant sa prise en tenant son joli popotin...- Toi j't'enlève! Je t'expliquerai et te... 'libérerai'... à la maison!Après tout, l'amour n'est-il pas le meilleur des remèdes ??? _________________
Maeva83 Gnééééééé Voilà ti pas qu'on lui jetait des sacs de patates dessus, suffisait pas qu'elle soit prise au piège comme une, une, une pauvre petite Maé désarmée et partiellement congelée
Crénon! Des gros rats? Des gros vers de terre ventrus et poilus? Ça bougeait dans tous les sens! Kéki m'attaque?Elle cessa illico de chanter, et se débattait à présent contre des...heuuu....des...des quoi? Des trucs voraces qui lui filaient des coups et qui tentaient de la ligoter comme une vielle saucisse bradée au marché! Mais lâchez moi bande de vauriens! Je vais vous couper en rondelles, vous dépecer, vous arracher les yeux et tout ces poils que je sens sous ma main! Vous allez le regretter, je le sens, je compte jusqu'à trois! Un, un et demi, deux, deux et demi...deux trois quart...
Maé s'énervait de plus en plus et mordait à tout va tout en comptant, manquant même de s'étouffer avec une touffe de poils...mais rien ne se passait, les choses qui l'attaquaient s'acharnaient de plus bel et z'avaient même pas peur de ses menaces...
Ça suffit! Je rigole plus!Au moment où elle dit "trois" elle abattit son poing de toutes ses forces et avec une extrême violence qui la fit frémir elle même lorsqu'elle sentit une des choses s'écrouler à ses pieds... _________________
Le_nain
C'est qu'elle résistait l'intruse !
Elle se débattait, elle menaçait, et voilà-t-y pas que PAF! elle assommait Expresso!
Avec le bruit de la lutte, d'autres nains arrivèrent, et ils poussèrent l'intruse sur le corps assommé d'Expresso pour la faire tomber... puis, à dix contre une il la ligotèrent et la remontèrent de la galerie.
Bientôt les nains encerclèrent la jeune femme ligotée. Sur la dizaine de nains qui avaient participé à l'assaut, il y avait un assommé, neuf griffés, sept mordus, une dizaine de bosses, trois nez cassés, ainsi qu'une demi douzaine de dents, et un nombre incalculabes de poils et cheveux arrachés... une victoire payée fort chère...- Ah ah ah, on l'a saucissonnée, l'intruse! Qu'est-ce qu'on en fait maintenant ?
- On la découpe en morceau!
- On l'oblige à chanter en duo avec Slip!
- On lui raconte des blagues de nains jusqu'à ce qu'elle devienne folle!
- On la chatouille jusqu'à ce qu'elle n'en peuve plus!
- On la grille et on la mange!
- On la transforme en naine!Les nains se coupaient la parole, indécis sur le sort à réserver à l'intruse...
--Le_nain_porte_quoi
On pourrait la faire rôtir? Nan?
On pourrait toujours dire qu'elle a tué not'copnain? Ce serait une défense ça!
Où on la garde au chaud et demain on la fait creuser en remplacement de chacun de nous, comme ça on fait des pauses, le chebalier Vayard n'y verra que du feu!
De toutes façons l'après midi il dresse son bambi, l'en verra rien!Le nain porte quoi, sautillait sur place en chantonnant, heureux de sa trouvaille, lorsque...
Le_nain
[Dans une tranchée, où les nains dorment tous les uns contre les autres]Enlacé à sa guitare, le nain musicien dormait profondément, profitant de ses 4 heures de sommeil. Le goute au nez et la bave aux lèvres (ben z'avez déjà essayé de dormir par -5° dans une tranchée, vous ?), il rêvait... il rêvait de naines et de musique... ah cette musique lancinante qui revenait... cette musique...
Mais était-ce un rêve ?
Il se réveille, sûr d'entendre quelqu'un chanter...- Hé, reveille-toi Expresso j'entends quelque chose..
- rffflllll... gné ? Mais qu'est ce qui te prend Slip ?
- J'te dit que j'entend une chanson... une chanson de chez nous en plus!
- Quoi! Y'en aurait qui f'rait des heures supp! En cachette en plus! Allons voir!
- ça vient de là-bas dans la tranchée!Les deux s'approchèrent, le plus silencieusement possible... pas d'erreur quelqu'un chantait une de leur chanson. Mais ce n'était pas un nain, la voix était trop jolie... les deux nains se regardèrent: une intruse!
Avec deux autres nains, ils rampèrent silencieusement jusqu'aux abords de la tranchée, puis sautèrent à quatre sur l'intruse!- On la tient!
- Ligote-là, pour pas qu'elle s'échappe!
Chevalier_bayard [Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...] Epuisé, enlacé à son oreiller, Bayard dormait profondément, profitant de ses 8 heures de sommeil. Non, il ne ronflait pas (ben z'avez déjà vu un chevalier ronfler, vous ?), il rêvait... il rêvait de Maé et de choses coquines, Maé qui l'embrassait partout sur le visage... aaaaah ses bisous tout mouillé... ses bisous...
Mais était-ce un rêve ?
Il se réveille, sûr d'être bisouillé baveusement... - Mais le bambi! Mais ça va arrête.... mais pflflfl... pas sur la bouche! Sale bête!Bayard voit le lit vide. Maé n'était pas encore rentré...- Mais... tu fait quoi ici ? Et le chantier ?Le bambi remua plusieurs fois la tête et roula des yeux*...- Comment ? Maé tombée dans une tranchée ? Risque de problème avec les nains ? *Ne s'habillant que de sa cape, et prenant son épée, Bayard suivit le bambi vers le chantier... *spécial dédicace à Lassy, Flipper, et autre série où les zanimaux ont pas besoin de parler pour se faire comprendre...^^_________________
Maeva83 [Sous l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux...]
Maé était assise là, bouche bée, les deux poings enfoncés dans ses joues, attablée à la cuisine, l'air ahuri, comme si elle ne comprenait pas quelque chose...
Comment ça vous avez la migraine?
Je me suis dépêchée de rentrer tôt ce soir pour pour prendre un repas avec vous et bénéficier de vos faveurs, et voilà que vous vous dites migraineux?
J'ai galopé à brides abattues dans la forêt, bravant tous les dangers de la nuit, mon cheval en a même perdu un fer, il m'a fallu le porter jusqu'aux écuries, j'ai également dû jouer à la baballe avec le Bambi qui m'aboyait dessus et qui menaçait de me mordre si je ne cédais pas, je pensais bien mériter quelques douceurs ...arff!Elle se leva d'un bond pour tirer sa paupière et regarder le fond de ses yeux...bizarre...à chaque fois qu'elle tirait vers le bas sur sa paupière, il sortait la langue...Les symptômes étaient étranges...Elle regarda ses mains, dessus, dessous....Mais vous avez même des cloques sur les paluches mon cur Tout ceci m'inquiète!
Hummm...c'est vrai que vous avez le regard fébrile, et même un peu de température...vous devriez sortir d'avantage, vous aérer, travailler un peu dans les champs au bon air, vous restez trop enfermé mon ange, arff...je m'en veux...je vous délaisse à partir du soir au matin travailler à la procure Je ne peux même plus surveiller que vous mangez bien vos bons légumes Elle lui tenait la main, pleine de compassion en apparence, mais très frustrée de voir son amoureux aussi fatigué, se tenir la tête sous la douleur... Hop! Allez, mettez vous sous les couvertures, je file au village chercher quelques remèdes, reposez vous, je serais vite de retour!*********************
[ A la recherche de Rosa, la grand mère de Yoyo qui habite dans les bois...]Maé était un peu contrariée mais tout de même soucieuse pour son chevalier, il lui fallait trouver un remède pour vite le remettre sur pied!
Elle se dirigeait vers les écuries lorsqu'elle se souvint qu'il était impossible de monter son cheval tant que Bayard l'aurait pas re-ferré
Une seule solution, gagner la forêt en courant à travers ses champs et ses terres Pas glup comme soluce, mais y'avait pas le choix...grrrr...faisait froid, une nuit sans lune, pas moyen de voir à un mètre devant sois!
Elle savait même plus si elle prenait au nord où au sud, après quelques minutes de course, elle reconnaissait un peu le relief sous ses pieds fatigués et ne désespérait de retrouver la forêt lorsque.... OOOOOOHHHHH!!! Bordel de...""""""Biiiiiiipppp""""
elle venait de trébucher et de se prendre les pieds dans une crevasse...La cheville foulée, elle ne pouvait plus se relever et cherchait à tâton, un moyen de se repérer...Mais gné pas potib, je suis tombée dans un piège? Des braconniers sur mes terres? Elle se trouvait emprisonnée dans une fosse, d'au moins une toise de haut, et de long... elle ne savait dire car elle se trainait à quatre pattes et ça n'en finissait pas Terre fraichement creusée? Un tel trou n'avait pu passer inaperçu en plein jour...il faudrait mener une enquête, le fossé semblait régulier, travail de professionnel, pour ne pas dire de nains...il y avait matière à faire faire une enquête par le guet, un tel trou sur sa propriété, ne pouvait être de cause naturelle!
Elle essayait par tous les moyens, impossible de grimper, elle glissait, sautillait à cloche pied, tapait de ses deux poings rageusement, contre les paroies du caveau qui la retenait prisonnièreCrier à l'aide? Impossible, et si des brigands qu'elle avait mis en procès se vengeaient d'elle et l'avaient piégée pour se gausser de ses appels à l'aide? Elle aurait l'air de quoi, hein?Siffler le Bambi? Maintenant que Bayard en avait fait un Bambi de garde peut être qu'il l'entendrait et qu'il viendrait lui porter un petit tonneau d'eau de vie pour pas qu'elle meurt dans ce froid de canard?
Tentative vaine, le Bambi était sourd comme un pot et ne rappliquait pas, catastrophe!Elle était frigorifiée et se souvient d'une tite chanson que chantaient les nains de Smurf lorsqu'ils étaient en partance pour la Hollande... Elle sifflota puis chanta à tue tête pour se donner courage...._________________
Chevalier_bayard Bayard revint le lendemain, juste à temps pour réveiller les nains après leur nuit de 4h, criant un "haut les nains" qui les fit tous se lever de mauvaise humeur... Il les remit donc au travail, et estima l'avancée des travaux selon son plan.Pour bien délimiter le chantier, ils avaient commencé à creuser le pourtour du château, les futures douves... et le travail avançait pas mal. En plus, il savait que d'autres nains viendraient les aider. Après les douves, le plus profonds, il faudrait encore creuser les fondations des murs, de la tour, de la porte, des bâtiments, sans oublier les caves, sous le logis... Et Bayard voulait que ce travail soit fini avant les premières neiges... bref les nains, creusaient, étançonnaient, tandis que Bayard les aidait au début, puis les encourageait par après (fallait tout de même qu'il reste en forme pour accueillir sa jolie Maé lorsqu'elle revenait de la procure^^)
En travaillant avec eux, Bayard remarqua à quel point ces petites êtres affreux - mais travailleurs -, étaient organisés... et avaient beaucoup d'humour!
Entre deux pelletées, il parla au nain qui était à ses côtés, juste à côté du fût de bière...- Yep, passe moi un coup de bière!
- Parle à mon nain...
- ...
- Ah, ah, ah, j'rigole! Tiens.
- Merci! Ah, je vois que vous avez un nain qui vous porte votre courrier ?
- Ouep, mais on s'en méfie !
- Pourquoi ?
- Parce que c'est un nain posteur!
- ...
- Et tu vois le nain barman, celui qui porte le verre... et bien c'est un supplice!
- Un supplice ?
- Mais oui, c'est le petit qu'a le verre
- ...
- Et le nain qui chante, oui celui avec le paleto bleu, tu sais pourquoi on l'appelle Slip ?
- heu... non...
- Ben, parce c'est le petit qu'a le son!
- ...
- Et celui qui sort du WC, comment on l'appelle ???
- ...
- Expresso, parce que c'est le petit qu'a fait! Et celui qui prend son bain ?
...
...Et ainsi, Bayard passa une journée avec les chansons de nains dans une oreille, et les blagues de nains dans l'autre... ajouté à ça les rires aigus des autres nains qui s'esclaffaient sans cesse, le bruit des outils...
Ce soir là, pour la première et unique fois de sa vie, Maé s'entendit répondre de son chevalier un "pas ce soir chérie, j'ai la migraine..." _________________
Chevalier_bayard Autre jour, autre défi...
Fallait maintenant creuser. Les fondations, les caves (grandes, vu les fûts de vin de Bayard et de rousse de tastevin de Maé qu'elle contiendrait), les douves... Un sacré travail en perspective! "Et toi évidemment, tu creuse pas!" fit Bayard au bambi, le regard quelque peu désespéré.
Une matinée de creusement et quelques ampoules aux mains plus tard, Bayard se rendit bien compte que le travail était titanesque, même pour le courageux (et charismatique!^^) chevalier qu'il était. A ce rythme là, Maé serait grand-mère avant qu'il ait terminé le château! Fichtre, il avait besoin d'aide!
Il se décida donc à écrire à Smurf, qui avait toujours une solution sous son tablier... Le chevalier espérait peut être détourner ainsi certains travailleurs du port de Calais pour l'aider... ne sait-on jamais...
Le lendemain, alors qu'il creusait encore, Bayard entendit arriver l'aide que lui avait accordée Smurf... un chant qui montait en écho de la forêt face au domaine... des travailleurs de Calais ???"Hey Ho... Hey Hoooooooooooooo...
Hey Ho, Hey Ho, on s'en va au boulot!"Noooon! De la forêt, à la queue leu leu, sortit une vingtaine de nains, la pelle sur l'épaule, plus sales et plus affreux les uns que les autres... chantant leur chant guerrier à tue-tête en allant vers Bayard et son chantier..."Hey Ho.... Hey Ho, on s'en va bloub... bloub... bloub... boulot!'(oui parce que de la forêt au domaine, faut traverser la rivière )- Merci les nains de vous joindre à moi. En un mot, comme en cent, la seule chose, du fonds du coeur, que je voudrais vous dire, c'est....
Aaaaaaaarbeit !!!Ils sentent pas très bon les nains, c'est vrai, mais qu'est ce qu'ils travaillent! Au cri de Bayard, les pelles et les pioches s'abattirent sur le sol, selon le tracé du chevalier, et le travail commença. Bayard sentit une main sur son épaul... heu non... lui tirer le bas de la cape. - Nous avons l'habitude de travailler en chanson!
- En... chanson ?
- Oui, oui, les nains travaillent 20h sur 24h, 7 jours sur 7... en chanson!
- Arf... je peux dire non ?
- Non, le syndicat des nains est ferme sur ce point. La chanson, pas plus de 20h de travail, et trois litres de bière par jour et par nain.Et pas de fouet.
- 3 litres! Et pas de fouet!Bon, ça travaille, mais qu'est ce que ça boit un nain... et surtout, surtout, mieux valait ne pas dépasser la dose journalière recommandée en bière, sinon, après, le nain bourré refuse de travailler. Bayard se souvenait du dernier nain bourré qu'il avait croisé...Bref, avec l'aide des nains, le travail avança bien plus vite.
Mais la fin de l'après-midi, Bayard dut arrêter de creuser. L'avait pas l'habitude de creuser 20h lui, il était tout cassé!
Plantant sa pelle dans la tranchée ("Aïeuh!" - "Oh, pardon le nain!"), il rejoint le bambi à la lisière du domaine. - Surveille-les quant même! Tu mords celui qui sort de sa tranchée avant d'avoir creusé ses 20h!Et, les vêtements sales, des ampoules pleins les mains et le dos en compote, il rentra retrouver Maé... _________________
Chevalier_bayard Le lendemain matin, Maé partie, Bayard se rendit chez les paysan auquel ils avaient l'habitude d'acheter des oeufs (vi, vi, au fur et à mesure de l'aventure vous en apprendrez des choses sur leur vie intime^^ ou comment fidéliser son public^^).
Bayard le trouva pour lui emprunter une belle charrue.- Boudiou, mais z'êtes sûr que vous savez vous en servir ???
- Mais oui, mon brave, c'est pas difficile, fit Bayard en lui glissant une pièce dans la main.- Mais, z'allez pas me l'esquinter ? C'est qu'j'en ai b'soin.
- Oui, bon ça va. Me prenez pas pour un bleu. J'ai vu mes gens travailler sur mes terres de Rubroëk et Flobecq, j'sais basiquement comment votre truc fonctionne, re-pièce glissée dans la main.- D'accord, mais...Vu le regard de Bayard, le paysan se dit qu'il valait mieux pas insister. La patience n'était certainement pas la première qualité du chevalier.
Tout fier il ramena la charrue sur le domaine, et y attela... le bambi! "Comme ça tu sers à quelque chose. Non mais, c'est vrai quoi. On te nourris, on te loge et tu ramène même pas la baballe, tu viens pas te coucher au pied du lit (bon le petit lit rose à barreau, pour deux c'est déjà pas facile, mais quant même, c'est pour le principe),..."Avec la charrue, Bayard traça dans le sol le plan du futur château. En pensant bien à toute les pièces, y compris l'atelier de boulangerie de Maé et son moulin à lui, donnant sur la rivière.
La journée passa bien vite, et à la fin de celle ci, lui et le bambi s'assirent sous un arbre, dégustant une bonne pinte (si, si, il boit aussi de la bière not'bambi. Et c'est un connaisseur, il ne consomme que de la tastevine!). Epuisés, en sueurs, mais content de ce qu'ils avaient fait. Au sol, on pouvait voir le traçage du futur château! _________________
Chevalier_bayard Maé chevauchant sans relâche entre Cambrai et Arras, à cause de sa charge de procureur, et à ce sujet a-t-on déjà vu procureur plus flamboyant, plus séduisant, plus... comment ça je suis pas neutre, pas objectif ??? Rhooooo...
Mais je m'égare dans mon récit là!
Bref, Maé chevauchant sans relâche entre Cambrai et Arras, Bayard se retrouvait de longs moments seul à Cambrai. Ne voulant passer tout son temps en taverne - l'était tout de même un peu timide sous sa grande carcasse de chevalier -, il devait trouver de quoi s'occuper.
La première chose qu'il fit, c'est retrouver le bambi. Ramené de Hollande par Maé, il avait survécu à la guerre, à la longue route, à l'appétit vorace des bourrins, et à la vision du visitage constant de bosquet que Maé et Bayard s'imposait l'un l'autre... Bref, ils s'étaient attachés au bambi. Qui s'était caché en forêt durant la campagne calaisienne, et où Bayard le retrouva sans mal.
Mais l'ennui revint bien vite. Bayard avait beau lancer la baballe, le bambi le regardait de ses yeux noirs, sans comprendre qu'il fallait la ramener. Il ne ramenait pas non plus le gibier que le chevalier chassait.
Et il ne répondait pas aux questions existentielles de Bayard, comme le faisait naguère son destrier (si, si, il le faisait, j'vous jure).
Se promenant avec le bambi près de la rivière, alors que rien ne le présageait, tel le faucon fendant les cieux vers l'innocent lapinou, une idée géniale traversa l'esprit de Bayard. Il se tourna vers le bambi. "Et si on faisait une surprise à Maé ? Qu'on commençait à remonter son château ?" Le bambi le fixait sans rien comprendre. "Mais oui! Le château que le pépère lui a offert pour son anniversaire! Qu'on a ramené en pièce détachée!" Pas la moindre étincelle de compréhension dans les yeux noirs de la bête. "T'es vraiment désolant comme compagnon, tu sais..." _________________
Le_nain
Bayard et Maéva étant encore en vadrouille, comprenez par là qu'ils étaient en armée, occupés à la défense de l'Artois, les nains entretenaient le domaine, foutaient le boxon dans le château, et chassaient les feuilles mortes (qui se ramassent à la pelle comme le chantait l'autre, la pelle, sûrement un cambrésien ^^) à coup de lance pierre (ce qui est leur sport favori, comme chacun sais).
Bref, le domaine était loin d'être laissé à l'abandon.
Maeva83 Bataille d'Azincourt, ou quand la vie renaît de la mort: Novembre 1461Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 22 Nov 2013 15:19 Sujet du message:
Bataille d'Azincourt, ou quand la vie renaît de la mort Répondre en citant
1er acte - 21-22 novembre 1461 - La bataille d'Azincourt
La soirée n'avait pas été fameuse. Après une discussion avec Adso qui l'avait laissé sur sa faim, en revenant au campement militaire, sous les murs de Calais, il avait vu le visage de Maé. Sa Maé, son amour, sa vie. Il y lut la douleur, la tristesse et la souffrance. Il savait pourquoi, ils en avaient parlé. Et il en était le responsable. Et il s'en voulait. Rien n'était plus important pour lui qu'elle. Que son bonheur.
Son nainsecrétaire le rappela à la réalité pressente du moment.
- On suit les ordres, chef Braillard?
Il relut le message, qui venait d'Arras.
- Bien sûr ! On lève le camps. Avec Maé je vais voir pour détacher et ranger les tentes, voit avec Leontes pour charger la bouffe sur un chariot. Demain, nous déjeunerons à Azincourt !
Et ainsi, le camps militaire démonté, empaqueté, les chariots remplis, ils se mirent en route. Petite mais brave troupe. Ce qui faisait la différence par rapport aux autres déplacements de cette armée c'est le silence. Ils sont bruyants, joyeux d'habitude. Mais là, il reste comme un froid...
Le nainsecrétaire tente maladroitement de rompre ce silence.
- On va faire quoi en fait chef Braillard, sécuriser la route entre Arras et les ports ?
- Non, en fait les normands se retirent. Le Roy a enfin compris qu'il se cassera les dents contre notre résistance. Il a vécu ici, il sait ce que notre devise veut dire...
- Oui, il a même connu les geôles ici... enfin presque, il a rejoint le côté obscur du DR avant, niark, niark...
- Toujours est-il que nous allons nous assurer qu'il n'y a plus de normands ni à Azincourt, ni à Bertincourt, puis nous nous assurer que toutes les mines et tous les points de passage [noeuds] artésiens soient bien redevenus artésiens.
Le nain hocha la tête pensif.
Son destrier menant la troupe, Bayard se tourna, fit un sourire à son Ange, et vit que Leontes puis le chariot de ravitaillement et celui de matériel suivaient bien.
Sur sa gauche, le mauve foncé de la fin de nuit virait au bleu marine, au violet, et là où le soleil se levait, à l'orange. La nuit cédait sa place à l'aube. Une nouvelle journée s'annonçait...
- L'aube point déjà, on va bientôt arriver à Azincourt.
- Oui chef Braillard, d'ailleurs je vois déjà le clocher là-bas... on verra bientôt les murs et je pourrai trouver un endroit approprié pour monter le campem...
Mais la dernière syllabe resta dans sa petite gorge. Encore que pour un nain, il avait un grand cou... soit... Il ne finit pas sa phrase, donc, les yeux écarquillés sur le spectacle qui s'offrait à lui.
- Y devaient pas être à Bertincourt, ceux-là ?
- Bordel, mais c'est quoi ce merdier ?
Entre eux et les murs d'Azincourt, des soldats. En grand nombre. Et Français. Ces derniers les avaient vu aussi, se préparant à se défendre. Puis se détendant, voyant que la troupe n'était pas très importante en nombre...
Punaise ! Ils sont plus d'une centaine... Là, je vois l'étendard de l'armée "urit sed non moriatur", là-bas, c'est celui de l'armée "Oderint, dum metuant", et là, l'armée la plus proche de nous, c'est l'étendard de l'armée "Diex Aie", commandée par un certain Méléagre, je crois. D'ailleurs, il nous fait signe de nous rendre je pense...
Il avait un grand cou, pour un nain, mais une vue perçante.
Pfiou, trois et demi contre au moins une bonne centaine... on fait quoi chef, on se rend ?
Il avait un grand cou, une vue perçante, mais il était un peu lâche, le nainsecrétaire. Que voulez-vous on ne peut avoir toutes les qualités !
Les yeux de Bayard fulminaient. Ils ne devaient pas être là ! Soit le roy avait menti, soit ils désobéissaient, mais ils ne devaient pas être là. Impossible de faire demi-tour maintenant... et puis fuir, c'est assez moyen pour son charisme de chevalier...
Se rendre ? Que Nenni ma foy ! Vous êtes avec moi ?
Il se retourna vers sa troupe en posant sa question, son destrier nerveux, sentant la tension présente. Déjà Maé avait empoigné son épée, ses magnifiques yeux montrant sa détermination, Leontes aussi était prêt à se battre. A 3 contre au moins 100... des braves... des fous... des artésiens !
L'étendard rose de son armée, le terrible "Legion des nains de Cambrai" claquait fièrement au vent du petit matin, ainsi que le fanion des Bourrins que Maé et lui arboraient fièrement. Les français étaient un peu interloqué se demandant ce qu'ils feraient, et se mettant en position, au cas où... Soudain, d'un geste martial, Bayard sortit son épée, qui refléta un court instant l'orangé du soleil levant, puis la tendit d'un geste sec vers le camps adverse... Et son destrier s'ébrouèrent, puis pris de la vitesse, chargeant les français, martelant le sol de ses sabots... bien vite imité par le cheval de Maé, puis celui de Leontes... et enfin celui du nain, qui ne voulait point y aller mais suivait quand même le mouvement...
J'crois que je me suis pisser dessuuuuuuuuus
Alors que le soleil se levait sur une journée froide mais sans nuage de novembre, des murailles d'Azincourt on pouvait voir ces trois et demi courageux cavaliers charger les armées ennemies... à 3 et demi contre 130... quelle charge héroïque... quel courage... quel boucherie...
Dans l'ivresse de la bataille, Bayard ne put voir ce qui arrivait à sa troupe. Voyant un groupe ennemis, il dirigea sa monture vers eux. Il leva son épée prêt à l'abattre sur un des soldats présent en face de lui... mais...
... un soldat casqué réagit plus vite que lui... armé d'un bâton, il propulsa celui-ci dans les jambes avant de son destrier, jambes avant qui ployèrent, et Bayard vida les étriers et passa par-dessus son cheval. C'était ça ou avoir le risque de se trouver coincé sous son cheval. La chute en armure fut sévère, et la blessure du dernier tournoi, à sa jambe, se réouvrit. Il sentit aussi des douleurs côtés côte et clavicule.
Dans l'énergie du désespoir il tenta de reprendre son épée et de faire face, tout en essayant d'apercevoir Maé... mais il était déjà entouré de 8 soldats français, dont deux soldates... qui partirent tous à la curée, le frappant à plusieurs endroits...
Les premiers coups furent les plus douloureux, après, l'esprit rend le corps déjà moins sensible, tandis qu'il s'affale sur le sol, la terre buvant avidement son sang s'écoulant de multiples plaies...
Tandis que sa vie s'échappe doucement dans la boue azincourtoise, ses pensées ne sont tournées que vers Maé... va-t-elle aussi mourir ? Vont-ils quitter ce monde sans pouvoir une dernière fois se voir, se parler, s'embrasser ? Vont-ils quitter cette vie après cette tension entre eux qu'il y a eu... Bayard ne le veut pas... pas encore mourir... d'abord lui demander pardon, et crier son amour, avant de fermer les yeux pour de bon...
Là, tandis que la journée est maintenant installée, et que le pâle soleil d'hiver brille, ses yeux se ferment, et c'est le noir total...
22/11/1461 04:09 : Votre bouclier a été détruit.
22/11/1461 04:09 : Votre arme a été détruite.
22/11/1461 04:09 : Souveraine vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Delemir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Yocto vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Rems vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Galette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Yocto vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Ethan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shaomye vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Arator vous a donné un coup de baton. Vous avez été sérieusement blessé.
22/11/1461 04:09 : Vous avez été attaqué par l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre, l'armée "Oderint, dum metuant" dirigée par Mymu_von_strass, et l'armée "urit sed non moriatur" dirigée par Scorpius.
[/u]
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 23 Nov 2013 16:46 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Elle chevauchait à sa suite comme elle l'avait toujours fait, mais cette fois-ci elle gardait ses distances pour n'avoir pas à croiser son regard.
Elle cachait sous son casque, ses yeux rougis et congestionnés par des nuits sans sommeil, baignés de larmes.
La guerre n'y était pour rien, elle n'en était pas à ses premières batailles et ne s'effrayait plus ni ne s'émouvait de piétiner des restes humains et une terre imbibée de sang, au lendemain des assauts et des affrontement avec Champi, Royalos et autres menus fretins de la même espèce, foulant les terres d'Artois.
Peut-être serait-ce la dernière bataille qu'elle mènerait, elle n'avait plus rien à perdre après tout, puisque son avenir et leurs projets lui échappaient depuis des mois, alors qu'elle passait le plus clair de son temps à scruter la mer et l'horizon du haut des remparts de Calais.
Elle frissonna lorsque des cliquetis étouffés, d'armures et de lances firent écho comme un murmure porté par un vent de mauvaise augure.
Instinctivement elle se redressa, prenant appui sur son paquetage, pour scruter les lisières en aval, alors que les premières lueurs de l'aube pointaient déjà.
Telle l'épine dorsale d'un dragon endormi dans un nuage de vapeur, les remparts de Azincourt émergeaient au loin de la brume, dominant la plaine blanchie par les gelées matinales et où s'étendaient des ombres inquiétantes en mouvement.
Des perles de sueur glacées dévalaient le long de ses reins lorsqu'elle glissa sa dague fétiche à sa ceinture et que ses doigts se crispèrent sur le pommeau de son épée au moment même où Bayard brisa le silence ...
Bordel, mais c'est quoi ce merdier?
Et son nain de confiance s'écrier "Je vois l'étendard de l'armée "Urit sed non moriatur", là-bas, c'est celui de l'armée "Oderint, dum metuant", et là, l'armée la plus proche de nous, c'est l'étendard de l'armée "Diex Aie"
Son beau chevalier, le visage déformé par la colère et l'incompréhension se tourna vers eux, le regard dévastateur, la fureur inscrite dans les plis de son front...
Se rendre ? Que Nenni ma foy ! Vous êtes avec moi ?
Avait-il seulement besoin de poser la question? Qu'avaient ils à perdre? Ils étaient fous bien sûr à trois contre au moins une centaine de piétons et cavaliers mêlés...
Ils étaient artésiens et sur trois, deux bons gros bourrins de base qui n'avaient jamais reculés contre un assaut, et pas uniquement à la soule!
Le Roi avait failli à sa parole, et ses troupes n'avaient pas quitté le territoire comme il l'avait promis.
C'était le moment où jamais de leur montrer qu'ils étaient déterminés et fermement décidés à les bouter hors de leur territoire.
La partie était perdue d'avance, mais rien ne pouvait les arrêter. Bannières flottants au vent, ils s'élancèrent d'un seul tenant, dévalant le talus face au vent, chargeant comme des bêtes sauvages, les flancs battus jusqu'au sang par l'étendard des Bourrins comme des encouragements à surmonter la douleur et l'idée même de la mort.
Lorsque sa monture s'effondra sous elle dans un grondement de terreur, elle sentit la terrible morsure d'un fer à son côté avant de lâcher son épée, brisée par une pluie de tailles et d'estocs qui s'abattaient sur elle de tous côtés.
Couchée sur le dos, rendue, elle voyait se fondre dans le bleu glacial du ciel, les arbres démunis de leurs feuillages pareils à des spectres qui l'attendait pour la conduire dans lau-delà.
Elle ne pouvait tourner la tête, raidie et paralysée par la douleur et la peur. Elle le savait là, tout près d'elle, étendu, sans vie, parti sans lui avoir fait ses adieux, elle ne lui survivrait pas...
Elle ferma les yeux, lucide, priant le très Haut de la laisser le rejoindre pour l'éternité.
22/11/1461 04:09 : Souveraine vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Smag80 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Ariot vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Kaths vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Aldebaran2 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Loupameth vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Profy vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Pamounette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shaomye vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Delemir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shadow59 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Shadow59 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/11/1461 04:09 : Cpt.picard vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
22/11/1461 04:09 : Vous avez été attaqué par l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre.
en chemin, vous avez croisé l'armée "Diex Aie" dirigée par Meleagre, l'armée "Oderint, dum metuant" dirigée par Mymu_von_strass
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Nov 2013 10:18 Sujet du message: Répondre en citant
Le nainsecrétaire ouvrit doucement les yeux... où était-il donc ? Il voyait un ciel bleu, quelques oiseaux qui tournoyaient autour de branches d'arbres sans feuilles... il avait les fesses humides... les fesses humides ?
Soudain tout lui revint en mémoire, la route Calais-Azincourt, les armées françaises, la charge héroïque... au cours de laquelle il avait mouillé sa culotte avant de s'évanouir au moment où Maé et Bayard tombaient sous les coups de l'ennemi. S'évanouir et tomber de son (petit) cheval. Evidemment.
Il reprenait ses esprits, décolla un peu ses épaules du sol, et d'un mouvement connu des nains seuls, réussit à se tourner à 180°, pour se retrouver le ventre sur le sol et prêt à ramper. Pour ne pas attirer les regards des soldats français, qui assiégeaient Azincourt. Il rampa sur la terre froide et humide, jusqu'au corps le plus près de lui. Le soldat Leontes. Heureusement pas mort. Mais mal en point. Puis il rampa encore, tortillant ses petites fesses, jusqu'aux suivants.
Même face à la mort, ils avaient chargés ensembles, et ils étaient tombés ensemble, à quelque pas l'un de l'autre. Maé, la jolie rousse, et le grand Braillard. Tous les deux étaient fort mal en point. La situation était critique, et s'il les laissait là, ils mourraient avant la fin de la journée...
Il devait agir et vite ! Les Français ne faisaient plus du tout attention à eux, il devait en profiter. Il se se leva, et tirant Maé par les épaules, l'amena près de Leontes. Puis il fit de même avec Bayard. Bigre, c'est qu'il était lourd le Braillard !
Il tira les trois blessés hors de vue. Mais que faire maintenant ???
Le destin répondit à son questionnement.
Hue, hue, mais avancez les boeufs ! C'est pleins de soldatesque par ici, pour sûr, s'ils nous voient, on est cuit ! Allez, hue, hue...
Un gros paysan et sa charrette de fourrage, tiré par deux boeufs. Le nain devait s'emparer de cette charrette. Bon, il aurait pu aussi essayer de la racheter, mais radins comme sont les nains... soit...
Le nain mis ses mains dans la boue, s'en macula les joues et la barbe. Puis se ficha deux bois dans le bonnet. Avant de se cacher dans un fourré, puis de surgir devant le paysan !
Ah, ah, ah je suis la malebête, et je vais maudire tes couilles... elles deviendront purulentes et puantes et ce sur 33 générations !
Beugla-t-il, en faisant d'affreuses grimaces... Le paysan, superstitieux, comme la majorité des paysans, devint blême, sauta à bas de sa charrette, et s'enfuit à toute jambe, en courant les mains protégeant son entrejambe...
aaaaaaaah... un sorcier... un sorcieeeeeeeer...
Souriant de la naïveté humaine, le nain sauta sur la charrette, et la mena près de l'endroit où gisaient les blessés. Il n'y avait plus qu'à les tirer dans la charrette qui heureusement pour lui n'était pas trop haute par rapport au sol...
*** *** *** *** ***
Bayard avait l'impression de flotter. Etait-mort ? Son corps était engourdi par le froid, ses sens étaient tous tournés vers Maé. Où était-elle ? Près de lui ? Avait-elle survécu ? Pourvu qu'elle ne soit pas tombée aux mains de ces bâtards de français...
Et toujours cette impression de flotter... soudain tout fut secoué, comme s'il avait heurté quelque chose... avant de reflotter dans les limbes...
*** *** *** *** ***
Le nain tira Leontes, Maé et Bayard dans la charrette (mais qu'il est lourd ce Braillard ! D'ailleurs il cogna sa tête contre la charrette, pfffff, quel travail). Avec des tissus récupérés sur la chemise de Bayard et de Leontes (il n'aurait jamais osé s'en prendre à la chemise de Maé, honnête le nain, et craignant le Braillard qui ne rigolait pas quand il s'agissait de sa flamboyante rousse), et fit des bandages de fortune un peu partout où ça saignait... au moins, ils ne se videraient pas de tous leur sang en route...
Maintenant, où aller ? L'hôpital de campagne était à Arras, ainsi que les armées artésiennes... seulement voilà, pour prendre la route d'Arras, il fallait passer par Azincourt... les soldats français ne le laisseraient certainement pas passer. Juste devant lui, c'était la route de Calais, et il y serait plus vite qu'à Arras. Pour les blessé, il fallait agir vite... Le petit cerveau nanesque n'hésita pas plus longtemps, et il mena la charrette vers Calais...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Nov 2013 21:12 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Alors qu'elle rêvait de noces et de ripailles, une forte odeur de pisse lui tordit le nez et la réveilla avec un haut le coeur.
Elle risqua un il, ne pouvant risquer autre chose étant épuisée et déconfite.
Si elle avait pu, elle se serait signée en psalmodiant des cantiques, si elle en avait connu bien sûr , car elle vit le diable en personne la tirer par les bras.
Bon sang ce qu'il était laid et puant!
Pourquoi n'avait elle pas écouté son papou lorsqu'il lui disait d'être sage et de ne taper que sur les champis? Allait elle payer maintenant pour tous les coups donnés aux bourguignons et au Normands?
Elle ne sut si c'était la douleur, la puanteur où l'idée de l'horreur qui allait suivre, mais elle trouva la force de botter le cul du démon en le boutant hors de la chariote lorsque celui-ci, après avoir arraché la chemise de Bayard, s'apprêtait à profaner le corps de son aimé.
La douleur était telle lors du choc, qu'elle s'évanouit lorsque le Mâlin s'en prit à la chemise de Leontes...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 28 Nov 2013 15:38 Sujet du message: Répondre en citant
Tout occupé à ses occupations (ce qui en soit n'est pas anormal), le nainsecrétaire ne vit pas venir le bottage de cul. Il bascula en avant, et se retournant ne vit rien d'autre qu'une Maé évanouie. Trois corps inanimés dans la charrette et lui... bigre mais qui donc alors l'avait frappé ?
Tout cela sentait le souffre. Valait mieux pas trop traîner par ici ! Il finit de bander les blessure, et mis prestement la charrette en route.
Direction Calais donc. Il fit avancer les boeufs au maximum de leur vitesse (ce qui n'est en soit pas vraiment rapide) d'un cri que seul les nains connaissent. Cri inimitable d'ailleurs. Mais bon, faut dire aussi que c'est une habitude, chez les nains, de faire des cris et des bruits bizarres. Soit...
Futé comme tout (c'est d'ailleurs pour ça que Bayard l'avait engagé, hein, parce que bon, trouver du bon personnel, surtout chez les nains, c'est pas de la tarte), le nain profita du train (assez lent) de route pour envoyer deux des pigeons du chevalier. Un premier message pour Calais, afin qu'on puisse monter une tente médicale au plus vite, ainsi lorsqu'ils arriveront en ville il n'y aura plus qu'à transporter les blessés sur leurs grabats. Un autre à Arras, afin de prévenir le médecin-chef pour qu'il vienne ou envoie un médicastre au plus vite pour sauver ce qu'il restait à sauver chez nos trois héros...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 02 Déc 2013 15:59 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Bon sang, ce que le chemin était long et inconfortable pour aller en enfer, en plus on pouvait pas vraiment dire que c'était la fournaise...
La rousse claquait des dents et grelottait, ballotté et chahutée sur un lit de foin moisi qui sentait le rance et la poiscaille de Calais.
Elle essayait d'ouvrir les yeux, de tourner la tête, mais elle était raide comme un balaie et ses paupières étaient collées par les larmes versées en voyant le corps sans vie de son pauvre Chevalier...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 02 Déc 2013 16:49 Sujet du message: Répondre en citant
2eme acte - 23 novembre 1461 et suivants - Un hôpital militaire (de fortune) à Calais
Arrivé à Calais, le nainsecrétaire avait tout de suite demandé aux gardes, aux portes de la ville, où se trouvait l'hospital militaire. Le garde lui indiqua la partie près du port où avait été monté (vite fait) une tente d'hospital militaire. Dans le sens du vent. Heureusement qu'il était quasi-mort le Bayard, sinon il aurait encore râlé que ça sentait la poiscaille... mais que voulez-vous, à Calais, ils sont persuadés que l'air du large à des vertus curatives...
La charrette est donc fissa amenée devant la tente, et cette fois aidé par un apprenti infirmier, les trois corps furent descendu de la charrette et emmené à l'intérieur, sur des grabats. Comme il était futé (mais ça, je vous l'ai déjà dit!), le nainsecrétaire mit Léontes à part, et mit Bayard et Maé sur deux grabats tout proche. S'ils tendaient le bras leurs mains pouvaient se toucher... enfin, s'ils pouvaient encore bouger un membre, car là...
Le nain vit qu'ils étaient vraiment dans un sale état... Bayard devenait même livide... plutôt qu'un médecin, c'était peut être un prêtre qu'il fallait, pour les derniers sacrements ???
Il avait déjà prévenu le médecin-chef, en attendant que celui-ci n'arrive, il devait peut être préparer une lettre au cas où le médicastre arriverait trop tard...
_________________
Dernière édition par Chevalier_bayard le 04 Déc 2013 12:47; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 02 Déc 2013 21:26 Sujet du message: Répondre en citant
[Arras, hôpital de fortune]
Les batailles autour d'Arras dataient déjà de plusieurs jours. Liptis et ses aides avaient fait du très bon travail ; certes ils n'avaient pu sauver tout le monde mais les survivants étaient toutefois nombreux. Et parmi ces survivants, des personnalités de l'Artois. Le médecin-chef n'était pas peu fier de son équipe. Désormais, chacun gérait les quelques malades et blessés présents et finissant de se rétablir.
C'est alors qu'un courrier arriva avec un message scellé.
Intrigué car adressé à lui Liptis le prit, cassa le cachet et entreprit de lire le courrier.
Citation:
Monsieur le Médecin-chef,
Après avoir chargés héroïquement les français sous les murailles d'Azincourt, Dame Maéva, le Chevalier Bayard et le soldat Leontes sont tombés au combat.
J'ai pu extirper leurs corps aux troupes françaises, et je les ramène vers Calais. Sont tous les trois dans un sale état. Vraiment pas beau à voir. Et même pire encore.
Pourriez venir à Calais ou y envoyer un médicastre, je crains pour leur vie, et ne suis pas à même de soigner, n'ayant dans ma courte vie juste amputé deux fois et mis bas quelques cochons.
A vous voir très vite,
Le nainsecrétaire de Bayard
Plus il lisait, plus le front du médecin se fronçait. Ce qu'il lisait ne lui plaisait pas du tout. Bon sang, pas un instant à perdre. Il regarda autour de lui... Maigh pourrait parfaitement gérer avec ses aides les blessés restants.
Se tournant vers un messager il lui commanda d'aller prévenir Robert, à l'hôpital. Le rouquin l'accompagnerai et lui servirai autant d'aide que de porteur.
Sa décision prise, Liptis s'activa.
Maigh, je te laisse la gestion de cette hôpital et de veiller sur nos derniers blessés. Ils sont tous soignés et en cours de rétablissement, donc tu ne devrait pas avoir trop de soucis.
Enchainant, rapidement...
J'emmène Robert avec moi... Ne le cherche donc pas...
Il ne pensa même pas à lui dire où il partait tellement Liptis était excité. Fébrilement, il ramassa du matériel, des potions et autres choses nécessaires.
Bon comment se rendre là bas ? A cheval ! Il soupira...
Mais bon tant pis... Il courut a travers les rues de la ville ; chez lui, il fit un second bagage d'ustensile utile pour soigner, installa ses fontes sur "canasson" et monta en selle. Pour une fois, l'animal sembla répondre à la moindre de ses sollicitations semblant comprendre la gravité de la situation.
Il passa prendre Robert qui l'attendait, monter sur un animal peu glorieux mais semblait il costaud.
Allons y Robert, en route... A lui non plus, il ne pensa pas à lui indiquer la destination de leur voyage précipité.
[en route vers Calais, la nuit tombant]
Les deux cavaliers avaient quitté Arras à la nuit tombante afin d'éviter de tomber sur des patrouilles ennemies. Il leur fallait monter au nord... Liptis entraina Robert sur de petits chemins, sortant même des routes pour couper à travers champs. Il galopèrent toute la nuit, s'arrêtant et se cachant lorsqu'ils détectaient une patrouille. Ils réussirent à échapper à un petit groupe isolé grâce à la malice de Robert qui parvint à les leurrer.
Enfin, au petit jour, ils arrivèrent en vue de... Calais
[Calais]
Ils approchèrent lentement de la ville. Les défenseurs étaient sur les dents. Liptis s'identifia auprès des défenseurs et se fit indiquer l'endroit où était installé l'hôpital de fortune. On lui indiqua par de grand geste ; certains le prièrent de se presser. Ses patients semblaient très mal en point. Il pressa "Canasson" et Robert et lui arrivèrent enfin à destination.
Liptis sauta, tant bien que mal, de sa monture et se dirigea à grandes enjambés vers les blessés tandis qu'il laissait Robert défaire leurs bagages et les amener au bon endroit.
La vision que le médecin-chef eut en entrant le fit légèrement hésiter. L'homme de côté était fort amoché ; il s'approcha du couple installé non loin. Il se mit à genoux et regarda ses nouveaux patients. Rien qu'à les voir, Liptis voyait bien que la vie de ces deux là ne tenait qu'à un fil... Robert et lui allaient devoir agir promptement !
Tandis que Robert amenait le matériel, Liptis entreprit de prendre le pouls de ses patients - fort faible - et de voir s'ils avaient de la fièvre.
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens... Surtout lorsqu'on connait certaines de ces personnes marmonna-t-il.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 11:33 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
La rousse glissait doucement vers un autre monde où ses chers disparus semblaient réels, elle était plus jeune, plus naïve et plus insouciante aussi...
Pourquoi avait-elle le sentiment d'avoir déjà vécu tout cela? Elle se complaisait pourtant dans cet état où douleurs et craintes sestompaient pour laisser place à la vie et au bonheur de vivre des aventures excitantes ...
Tout le monde était enfin au point de rencontre. Lheure était aux préparatifs de lassaut et chacun avait eu ses instructions. Plus question daborder Neid pour lui demander des explications, encore moins de chasser, où de se prélasser dans le ruisseau où flottaient des milliers de pétales de tulipes inodores
De peur doublier quelques trucs avant le top du papou, Maé avait retranscrit les consignes dans son petit guide du parfait nain révolté
Elle en profitait aussi pour griffonner quelques mots qu'elle enverrait si elle en avait le courage, à un beau chevalier qui l'avait libéré quelques semaines plus tôt d'un corset bien trop serré...
"Nous sommes prêts, nous sommes au début du mois d' avril 1457, jai presque dix-sept ans. Lâge des espérances et des chimères, comme on dit, - et voici que jai reçu hier seulement votre aimable lettre, qui ma poursuivi par toutes les villes du Nord [...] Depuis que je vous ai donné de mes nouvelles
La marque du chagrin cest un feu qui embrase le cur, une larme qui coule et se répand sur les joues.
Si lêtre épris cache le secret de son âme, les larmes de lil le décèlent et le trahissent.
Quand, des paupières, jaillit le flot des larmes, cest que le cur renferme une passion cruelle.
« Amour de terres lointaines,
Tout mon corps à mal de vous.
De baume ne puis trouver,
Qui de vous ne se réclame.
Lattrait de douces amours,
Dont vous mavez fait promesse,
Mapaise et magrée.
Si loin pourtant que je suis encore de vous,
Mon cur et ma raison vous demeurent attachés »
Votre Dame de cur
Maé
Puis non! Qu'allait-il penser? Qu'elle lui faisait la cour! Elle gribouilla son mot pour en recommencer un autre, plus tard lorsqu'elle aurait de vraies choses à lui raconter et pour prendre l'air de rien de ses nouvelles...
Alors que Torq criaient à lAssssoooo, tous séparpillèrent enfin pour attaquer le château.
Chut gueulait Zab ! Nous allons approcher doucement !
Pink : Dommage quon doive sortir du couvert des arbres, jaimais tellement my retrouver avec le pépère
.
Torq : Vous allez vous éparpiller, mais pas trop loin les uns des autres
Soyez prudents et silencieux ! Plop ! Jentends comme un bruit deau ! Glup ! Encore Maé qui fait trempette dans le ruisseau ! Jy crois pas boudiou !
Ramène ton bulp, Maé on passe à lassaut !
Maé : Arff je croyais encore à un dernier exercice boudiou ! Où est mon petit guide du révolté ??
Hul : On voit que tu nétais pas à Reims
mouarfff !!!
Certains rirent, les autres se fâchèrent trouvant ces parleries inutiles.
Le rassemblement avait lieu près dune bosse caillouteux, à la lisière dun bosquet planté de chênes et de Ent morts depuis longtemps, à trente toises pas plus, le château jetais son ombre sur les nains
Le groupe, dont les membres sétaient dispersés avança précautionneusement dans un terrain plat, bossué, dont la végétation se composait de ronces et de fougères. Tous les arbres qui avaient crû en ce lieu avaient été abattus. Les nainlandais avaient ils donc prévu le coup et se tenaient à laffût ?
On trébuchait, on sarrachait les braies, tout cela avait il été fait pour rendre la tâche du guet plus aisée ? Combien yen avait il ? Et des chiens ? Yavait il des chiens ? Maé frissonnait à cette idée, elle avait peur des chiens, surtout de leurs crocs depuis quelle y avait gouté en Bretagne brrrr
..
Yeuxbleus : Arrêtez un moment, je bois un coup !
Tandis que tous sagenouillaient, saccroupissaient où sasseyaient pour soctroyer une pause casse croute, on sorti les pâtés, les miches de pain, largenteries, les nappes et chandeliers
.
Le papou appela Torq : Ten pense quoi ?
Torq : Je mange un bout et je te dis !
Jen pense quoi de quoi ?
YB : De la défense du château boudiou !
Torq :Ben Assssssooooo bordel ! On est pas venu pour égrainer le chapelet ? Si ?
YB : Spèce de boudin va ! A bien y regarder, cest un château
.mais je vois pas comment on y accèdera sans éveiller de soupçons ?[/b]
Yosil : On est des bourrins, on poutre, on découpe, on discute ensuite^^
Le château de Haar était fortifié. Parois épaisses, enceinte semi-circulaire, et sur son côté courbe, bordée dun fossé rempli deau, une passerelle pour aboutir à la porte dentrée, grand ouverte
hummm intéressant^^
Gollum : Merdaille ! On est attendu ! Le pont levis est remonté mais la porte de courtoisie est grande ouverte ? Nous faut voir cela de plus près !
Maé : Ouf pas de chiens, doivent être enfermés pour la nuit
Enty : Tu crois vraiment ? Tu sais des fois ils rampent sournoisement et dun bond te saute dessus
Maé : Ah oui ? Elle tira doucement sa dague quelle tenait fermement, tétanisée par les propos de Enty
Torq : Quaucun ne soit tenté de tirer une lame. Pas de lueur, pas de bruit !
Dun signe de tête, Maé obtempéra, et remit sa dague au fourreau. Le papou la prit par lépaule et lui confia son gigot pour la rassurer.
Neid : Amis, dit-il le sourire chagrin, si cela peut vous endurcir devant des périls qui subsistent et me semblent avoir décuplé, faites comme moi : pensez aux fortes émotions que tous avaient déjà éprouvé dans votre vie. Votre première fille nue dans votre couche
.votre premier mandat au conseil
votre premier bobo sur un champ de bataille
Il sétait exprimé lentement tandis que son regard faisait le tour du groupe, interrogeant chaque visage luisant de suie et de sueur avec une ardeur quil voulait éloquente, stimulante.
Personne ne bronchait, tous se regardaient ébahis par ses propos
Junk: La fumette mes amis, la fumette !
Torq : Contournons cette muraille côté terre
Gollum : Pourquoi pas entrer par la porte, elle est grande ouverte ? Jai déjà perdu la moitié de mes braies dans les ronces, faudrait être idiot pour escalader plutôt que de passer par la porte ?
Luzi : La pas tord le bougre, puisquelle est ouverte boudiou !
Yeuxbleus : Tain, et mon plan alors ? La catapulte ? Les grappins ?
Torq : On sen fout pépère, on est pas tes hommes on est des bourrins, autonomes et indépendants, on passe par la porte, toi tu escalades et tu nous rejoindra au sommet du donjon si tu es est dici demain matin, on te dira si on a pris le château, tu viendras chercher ton mandat ! AAAAAAAAASSSSSSSSSSOOOOOOOOO !!!!! Mais chut, pas un bruit !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 11:59 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
[Infirmerie de fortune à Calais]
Maé flottaient désormais entre deux mondes...la sueur perlait sur son front...
Tandis que Robert amenait le matériel, Liptis entreprit de prendre le pouls de ses patients - fort faible - et de voir s'ils avaient de la fièvre.
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens... Surtout lorsqu'on connait certaines de ces personnes marmonna-t-il.
"Ils avancèrent prudemment, prêts à se jeter dans lherbe dès lapparition dun danger, mais les murs percés de minces et courtes archères paraissaient endormis comme ceux dun château de rêve.
Leur attention à tous fut attirée par des bruissements en provenance du champ de tulipes
Jum : Qui va là ?
Chani : Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Je vous ai enfin retrouvé !!! Pourquoi zaviez pas fléché le château hein ?
Sous les leurs dun ciel dencre et dacier, le château saffirmait comme un monument redoutable, défiant les incursions, les complots et les intempéries.
Chani : Ah ? Bah ce nest pas la maison des sept nains hein ? Cest quil me ferait presque peur à nous défier comme ça ! Bon ! Kékon fait ? On entre ?
Torq : Bon Dieu ! Si nous étions ailleurs quoù nous sommes, je souhaiterais à cet écervelée de prendre une sagette dans le cul boudiou ! Ben quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça hein ? Elle a raison, on entre !
Equa : Si on réussi, comment quon prendra la fuite ?
Luzi : Par la porte morveux !
Enty : Quand nous aurons vidé les tours portières, si les gardes les occupent, tu baisseras le pont-levis Equa, je te préviendrai en jetant un nain par-dessus la muraille !
Les uns derrière les autres ils franchirent la porte, sauf le pépère qui sétait entêté à escalader comme une araignée sur un mur jusquà atteindre le premier merlon où il saccrocha avec son grappin. Tous furent bluffés par lagilité et la dextérité du pépère et se mirent à lapplaudir pour le féliciter. Le bougre les regardait maintenant de haut mais faillit tomber en se lâchant pour faire une révérence
.
Une immense déception se lit sur leurs visages. Au pied dune tour, au dessus deux, trois hommes darme étaient assis sur un banc, immobiles. Leur torse penchait obliquement en arrière, et leurs jambes allongées reposaient sur une grosse poutre. Ils avaient conservé leur épée au coté. Ils semblaient repus et assoupis. Mouftaient pas les bougres sétaient saouls comme des polonais ! Même pas besoin de les occire tellement ils étaient faits !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 13:12 Sujet du message: Répondre en citant
Robert déballez vite le matériel... Nous avons un immense travail ici pour sauver ces gens...
Livide, le corps perlé de sueur, Bayard n'entendait ni ne voyait ce qui se passait autour de lui. Il ne sentait plus les douleurs de son corps, ni le poids de l'armure... il se sentait même léger, léger...
Il planait, dans une sorte de brouillard, ne voyant plus ni ciel, ni terre... soudain, devant lui, une porte, d'où émanait une lumière, douce et apaisante... La dernière porte à franchir. Quelque chose en lui savait que la franchir serait un aller sans retour.
Franchira... franchira pas...
Une hésitation.
Une image qui revient à son esprit presque résigné.
Un souvenir par lui choyé...
Il est à cheval. Son épée au côté. Accrochée à sa selle, une hampe, au bout de laquelle flotte un drapeau. Un drapeau jaune avec un lion noir. Les Flandres.
Il est Capitaine de l'Ost des Flandres. Mais là, fringuant sur son cheval, la garde d'honneur derrière lui, il ne se trouve pas à Brugge, ni à Tournai. Non, c'est la place d'Arras qui est devant ses yeux, noire de monde. Au centre, une estrade.
Il est en mission officielle, envoyé par le Comte de Flandres, Wuggalix. Comte, parrain, mentor, ami et bientôt père adoptif. Dans le cadre de l'alliance du Lion de fer, qui sera bientôt signée, il vient avec les troupes artésiennes escorter le convoi du roi Lévan III, en visite dans ses terres du Nord...
Soudain, un homme sort d'un carrosse et s'avance vers l'estrade. Un homme qu'il admire: le comte artésien, Yeuxbleus. Il l'admire, car cet homme incarne la force de celui qui ne ploit pas les genoux devant l'autorité, ou le plus fort, mais de l'homme qui vit pour et par ses convictions. Un idéal pour le chevalier et tout frais Baron de Rubroëk.
Derrière l'homme suit une jolie femme, sans doute sa compagne, Pink. Et derrière celle-ci vient...
BAM !
Gné ?
BAM !
Ce que Bayard voit le frappe, en plein coeur, en pleine tête, en une explosion de sensations qui se répercutent dans tout son corps. Le fringant capitaine de l'Ost des Flandres n'a pas cillé, alors qu'il vient d'être frappé par la foudre... jamais il n'a vu fille si jolie... la perfection faite femme ! Et tandis que ses cheveux couleurs feux volent au vent, elle ralentit... hésite...
Il y a un problème... elle semble... étouffer ?
En un instant il a lancé son cheval, puis bondit, pour arriver le premier près d'elle. Il comprend tout de suite que c'est son corset trop serré qui l'étouffe. Elle manque de défaillir. Il comprend aussi que jamais il n'arrivera à défaire le noeud du laçage... Il la prend avec douceur pour ne pas qu'elle défaillisse, et sortant sa dague, il coupe d'un coup le laçage... un joli dos se dévoile... son pouce effleure la peau douce, et tandis qu'elle se tourne vers lui pour le remercier, leurs yeux se croisent...
Jamais il n'oubliera. Ces yeux, ce visage, tout ce qui s'en dégageait. Maéva. Maé.
La première fois qu'il la voyait, qu'il la touchait. La foudre qui l'avait traversé de part en part. Ce sentiment qu'elle était... unique... parfaite... Etait-ce cela l'amour ? Le coup de foudre ?
Soudain, les images s'estompent... il se retrouve dans ce brouillard, ne voyant plus ni ciel, ni terre, avec cette porte devant lui...
Franchira... franchira pas...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1781
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 04 Déc 2013 15:05 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Le château était à eux! Presque pas de résistance...à peine le souffle du vent chargé d'embruns pour les maintenir frais et vifs au cur de la nuit.
Tout le monde avait fait ce qu'il avait à faire et aucune perte n'était à déplorer, pas même Zab qui frétillait comme un gardon et qui pour une fois survivait à une opération...
Une fois le château vidé de son contenu intéressant, les bourrins, chargés comme des mulets s'en furent à travers la forêt pour s'y mettre à couvert. Les troupes hollandaises n'allaient pas tarder à se mettre à leurs trousses et ils savaient que bientôt ils livreraient combat.
Elle sentit des doigts se crisper sur les siens, des gros doigts doux et encore vigoureux...Revenait il lui aussi de son dernier tombeau? Avait-elle franchit le seuil du trépas pour le sentir s'accrocher à elle comme à un dernier souffle de vie?
Elle pressa de toutes ses forces ses petits doigts sur les siens lui hurlant du haut de la tour du château hollandais perdu dans les brumes mais si présent à son souvenir...
Bayard, attendez! Ne partez pas sans connaître le contenu de la seconde lettre que je vous ai écrit!
Mot pour mot, comme si elle tenait encore son carnet dans sa main, elle lui lu cette lettre à laquelle elle avait tant réfléchi, sur laquelle elle avait pleuré aussi, cette lettre qui lui ouvrait son coeur juste avant de foncer droit devant et de faire face au danger...
Citation:
Mon cher et tendre Chevalier,
Nous sommes à l'aube d'une grande bataille mais nous nous y sommes préparés depuis plusieurs jours maintenant.
Vos missives affluent et je sens monter votre angoisse. Ne soyez pas inquiet, je me tiendrai aux côtés de mes fidèles Bourrins et nous affronteront l'ennemi d'un bloc en veillant comme toujours, les uns sur les autres.
Pour ne point céder à la torture des dernières heures avant un assaut imminent, où à la peur légitime de me voir trépasser, sans jamais avoir gouté un de vos baisers, je ne cesse de penser à vous et aux merveilleux moments que nous aurions pu partager.
A des lieues, si loin de vous, et pourtant si proche par la pensée, vous m'avez offert de magnifiques moments de bonheur et d'espoir aux travers de vos missives.
Vous m'avez donné le courage et la force d'attendre sereinement cette rencontre sanglante, qui, jour après jour semblait inévitable...
Quelques messagers nous ont porté les nouvelles quand à votre volonté de remettre sur pied une armée pour vous porter à notre secours.
Vous vous remettez à peine de vos blessures, il faut vous ménager, ne prenez pas de risques inconsidérés, promettez moi de veiller sur vous, comme je l'aurais fait moi-même, si la destinée ne s'était point acharnée à nous maintenir toujours loin l'un de l'autre.
Je connais l'amitié et la fraternité qui lient depuis toujours nos deux comtés, et je sais que toujours de fidèles alliés flamands et artésiens défendront ces liens de valeur et de rareté d'une qualité inestimable.
Je ne sais, ce que sera demain, je connais pour l'avoir mainte fois vécue, l'excitation et le tourment des grandes batailles.
Je connais également le tourment de la mort, les morsures des coups d'épées dans la chaire, presque aussi douloureux de les recevoir que de les donner.
J'ai du haut de mes 17 ans pris déjà bien des vies et fait le malheur de bien des familles. Je m'en repends devant vous, faute de croire à un dieu tout puissant où à autre chose de plus important que les causes et les valeurs que depuis toujours, aux côtés de mon père, je défends.
Je n'ai pas peur, je ne me sens pas esseulée au milieu des miens, de ma famille et de mes amis.
Je n'ai qu'un regret!
Celui de ne pas avoir eu le loisir où la chance de vous aimer d'un amour charnel et d'apaiser mon cur, si lourd d'amour pour vous.
Je vous sais à mes côtés et tout comme vous, je souhaite accorder les battements de mon cur aux vôtres lorsque ce soir, avec les Bourrins, je monterai à l'assaut.
Mes pensées et mon cur vous appartiennent, ce soir, plus que jamais.
Pour toujours votre Dame de cur,
Maéva
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 05 Déc 2013 13:16 Sujet du message: Répondre en citant
Maé...
Tandis qu'il fait face à la porte éthérée, l'image du visage aimé se superpose à celui de la porte... puis une autre image revient à son esprit, un autre souvenir... il est à Leiden, devant des geôles...
En fait, les événements s'étaient enchaînés très très vite, et un petit flash-back s'impose... Après la visite lévanesque, et pour renforcer l'amitié Flamando-artésienne, un plan avait été mis sur pied par Wuggalix, Yeuxbleus et Kristoff. Une opération commune. Cible: la Hollande. But: Donner une mine et une ville en plus à la Flandres (Heusden). Moyens: les valeureux Bourrins font tomber le château d'Amsterdam, et tandis que les Hollandais pensent à un pillage, deux armées flamandes (celle de Bayard et celle de Slamjack), embusquées près d'Anvers prennent rapidement Heusden, la mine, les nuds, et force la Hollande à un traité de paix... propre, net, et sans bavure...
Enfin... la bavure sera Ascalon. En Flandres, et contre toute attente, Ascalon bat Wuggalix aux élections, et devient Comte de Flandres. Sous la pression, il lance d'abord l'ultimatum contre la Hollande (signe pour les Bourrins de faire tomber le château d'Amsterdam, ce qu'ils firent avec brio)... mais ce lèche-cul royalo de première se rétracte ensuite, mal conseillé par un autre royalo flamand, Louis-Hubert, et demande immédiatement aux armées flamandes de revenir, et de lâcher les Bourrins, coincés du coup à Amsterdam, les laissant à la vindicte des armées hollandaises...
Bayard se rappelle chaque lettres échangés avec Maé. Le premier coup de foudre qui l'a entièrement chamboulé fait encore chavirer son cur à chaque lettres reçues, chaque mots lus, et l'amour naissant grandit, se renforce, au rythme des courriers échangés... Lorsqu'il reçoit l'ordre formel de la laisser là, elle et les Bourrins, et de partir, tout son être se cabre de dégoût contre cette trahison, cette infamie. Slamjack étant un homme d'honneur, comme lui, ils décident de désobéir, d'aider les Bourrins, et de prendre Heusden pour négocier le retrait sauf des troupes artésos-flamandes contre la restitution de la ville...
Mais voilà, Ascalon n'était pas à une traîtrise près... Il donna aux Hollandais le positionnement, les forces, et la cible des armées flamandes. Résultat, quand Bayard et Slamjack arrivent devant Heusden, la ville est pleine à craquer de défenseurs, l'effet de surprise est anéanti... Tandis que plein d'angoisse il apprend que sa Maé et les Bourrins vont affronter en infériorité numérique les armées hollandaises, et que de nombreux soldats flamands commencent à hésiter sur la suite des événements, voulant rentrer chez eux, les deux chefs d'armées savent la position intenable, et veulent forcer la chance en tentant une attaque violente et frontale sur Heusden. C'est un échec.
Blessés, Slamjack et Bayard sont emprisonnés par les Hollandais, à Heusden. Du fonds de sa geôle, blessé, il ne pense qu'à Maé. Où est-elle, comment va-t-elle, comment s'est passé le combat contre les Hollandais ? En corrompant un geôlier, Bayard arrive à avoir des nouvelles de Maé. Elle est aussi blessée, ces sauvages l'ont enfermée dans la prison de Leiden, avec Yeuxbleus et peut être d'autres Bourrins...
Tous les deux parviennent à affronter les épreuves des geôles en s'écrivant, en se découvrant, en rêvant de pouvoir se serrer dans les bras l'un de l'autre, de s'embrasser,... déjà ils s'appartiennent totalement...
Bayard est libéré le premier, avec ordre de quitter la Hollande sous 24h sous peine de cachot ou d'être pourchassé par les armées hollandaises. Tu parles ! Maé est emprisonnée à Leiden, donc c'est vers Leiden que galope Bayard, sur la vieille haridelle qu'ils lui ont laissés... Au mépris du danger, des armées Hollandaises, il s'enfonce dans le pays des tulipes, évite les patrouilles, et arrive même à entrer à Leiden, le jour de la libération de Maé...
Il est à Leiden, devant des geôles...
L'image est nette devant ses yeux...
Citation:
Bayard
Ne sachant quand ouvrirait les portes de la prison de Leiden, quand ils relâchaient les prisonniers, il avait pris place face aux-dites portes. Enroulé dans sa cape noire, adossé au mur d'une bâtisse, il attendait patiemment.
Il attendait depuis une heure ou deux, lorsque le propriétaire de la maison vint lui demander ce qu'il faisait là, dans un mélange de nainllandais et de français boiteux. Les regards azur devint gris acier, et à la mine menaçante du baron, ses mains posées sur ses dagues, le nainllandais préféra battre en retraite, s'enfermant à double tour dans sa masure.
Maeva83 Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 06 Déc 2013 16:28 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Chuuuuttt ! Tout va bien dame Maeva... Chuuuuutttt ! Calmez-vous, vous êtes en sécurité.
Merci mon père, je m'en remets à vous et au tout puissant, relisez moi sa lettre je vous prie, j'ai si peur que la mort nous éloigne j'ai besoin d'entendre ses mots, même si je les connais par cur.
Dites lui mon père combien je prie au fond de mon cur pour qu'il plaise au Tout-Puissant que je puisse bientôt m'abandonner à la chaleur de ses bras.
Dites lui combien je suis fière de lui, que mon cur ne s'était pas trompé la première fois que je l'ai vu lorsqu'il m'a sauvé de l'étouffement sur cette estrade, je n'ai vu que lui et j'ai su à cet instant qu'il serait le seul et unique que j'aimerai dans cette vie et au delà!
J'ai soif mon père, ma gorge souffre de mille feux, pourquoi me torturez vous ainsi? Par pitié laissez moi le rejoindre...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 09 Déc 2013 18:39 Sujet du message: Répondre en citant
Il leur fallait agir vite. Sinon ils allaient perdre leurs patients.
Robert ! Nous allons devoir faire très vite si nous voulons avoir ne serait qu'une once de chance de sauver ces malheureux.
Les deux hommes s'activèrent auprès de leurs patients, nettoyant les plaies, leurs faisant boire - difficilement - un breuvage destiné à faire chuter la fièvre.
Liptis passait de l'un à l'autre, murmurant de douces paroles afin de les aider à lutter contre le mal qui meurtrissait ces corps. Le médecin lavait, pansait... mais se désolait de votre l'état de ces Artésiens, meurtris aussi bien dans leur chair que dans leur âme.
Robert et lui ne se relâcheraient pas. Ils feraient tout leur possible dussent-ils y laisser une part de leur santé.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Déc 2013 09:33 Sujet du message: Répondre en citant
Vivre avec elle, par elle, pour elle... Maé... Maé...
Tout son être se rebiffe. Il ne peut pas partir comme ça. Pas avant de lui avoir dit à quel point il l'aime. A quel point elle est tout pour lui.
D'autres images se bousculent dans sa tête. Le retour de Hollande vers Cambrai, durant lequel ils ont essayé moultes fois les stratégies de camouflage dans les buissons... avec ce chasseur qui a pris Bayard pour un faon... Le Bambi, ramené de Hollande avec les pierres du château offert par le pépère à Maé. La reconstruction à Cambrai, pierre par pierre, du château Hollandais, ramené pour elle. Cette soirée, avant un noël, où entièrement nu il a porté sa flamboyante rousse dans tous Cambrai. Le repas fait avec elle pour l'inauguration de leur château, illuminé de bougies portées par les nains. L'essayage des pièces du château, toutes les pièces. Les taureaux de Cambrai, la soule et les fameux placages que Maé lui a tant et tant enseigné... ça faisait un peu mal, mais qu'est-ce qu'il aimait ça ! ^^ Les grands matchs fait avec elle, sous le maillot jaune et noir. Son short craqué, le tonneau, le but marqué pour elle... Les différents campements d'armées, où ils ont dormis ensemble sous la même tente, dans le petit lit rose à barreau. Les cambrésiennes où Maé avait à chaque fois pris l'avantage sur lui. Leurs bêtises dans les différents événements qui se sont passé à la cathédrale d'Arras... Bayard habillé en angelot tandis que Maé avait une petite culotte sur sa tête. Le voyage touristique en bateau, vers le sud. Maé à la barre, le vent marin faisant voler ses cheveux flamboyants tout autour de son visage, quel souvenir ! Ce soir suivant Noël aussi, où il était tombé dans un piège à loup. Sans l'intervention de Maé, il serait mort cette nuit là. Les différentes fugues du Bambi. Le baptème de Maé à Tastevin, où ils sont entrés dans la chapelle via la crypte. Son couronnement de Comte, où il a soufflé dans le fion d'un canard, au granbd dam de sa belle. Leurs moments échangés en taverne, seuls ou à plusieurs, la jacuzzi du bar pop, le ragoût de rats...
Tant et tant de bon souvenirs, drôles, tendres, intimes, mais aussi chauds, érotiques, passionnés,... tant d'objets, de lieux, de vêtements, de visages, d'amis, de familles... tant d'événements vécus, partagés, échangés...
Il devait le lui dire. Il ne devait pas encore passer la porte...
Mais voilà qu'elle s'ouvre, et que la lumière devient de plus en plus vive... il pense apercevoir les ombres de personnes qu'il a connue... le Pépère, Moumoune, Wuggalix, Léalie, Duncan, Yosil... ils sont déjà là eux, en paix... la lumière devient de plus en plus vive, et il y a comme un courant qui l'attire vers cette porte. Il lutte, il lutte, mais ce courant est tellement fort...
* * *
Le Nainsecrétaire voit Liptis et Robert qui s'active pour soigner les corps de Bayard et Maé. Mais il comprend à leur visages graves que ce ne sera pas chose facile. Et le chevalier qui semble soudain pâlir encore, s'agitant,...
C'était son métier de tout prévoir.
La mort dans l'âme, il prend donc sa plume, deux parchemins, et commence à écrire.
Citation:
Votre Eminence,
Le chevalier Bayard et sa fiancée Dame Maéva sont au plus mal, à l'infirmerie de Calais. Le médecin-Chef Liptis tente de les sauver, mais la partie est loin d'être gagnée. Il se pourrait que votre présence soit requise pour donner au chevalier les derniers sacrements. Pourriez-vous venir au plus vite à l'infirmerie militaire de Calais ?
Merci à vous,
Le nainsecrétaire de Bayard
Citation:
Mon père,
Le chevalier Bayard et sa fiancée Dame Maéva sont au plus mal, à l'infirmerie de Calais. Le médecin-Chef Liptis tente de les sauver, mais la partie est loin d'être gagnée. Il se pourrait que votre présence soit requise pour donner à Dame Maéva les derniers sacrements. Pourriez-vous venir au plus vite à l'infirmerie militaire de Calais ?
Merci à vous,
Le nainsecrétaire de Bayard
Et il fit porter un pli à Adso, un à Poussix...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Déc 2013 10:22 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
C'était bientôt son anniversaire, elle allait avoir 17 ans et tout le monde s'en foutait, trop omnibulé par l'opération "Pays des Tulipes"...
Voilà déjà pas mal de temps que le petit groupe de Bourrins faisait marche vers Amsterdam.
En toute discrétion, en passant à travers les champs et les forêts.
Accompagné de vieux briscards, de la petite Bourrine et de sa douce, Yosil fermait la marche au bout de la file indienne.
Devant Maé faisait la conversation au vieux borgne en lui racontant combien elle serait contente d'avoir un joli cadeau pour son anniversaire, et combien il serait formidable si c'était un de ses proches de préférence borgne qui lui offre.
Yosil souriait en écoutant la petite Bourrine tenter de persuader Torqual qui, sans un mot, ouvrait le passage en découpant de façon méthodique toutes branches ou broussailles qui pourrait entraver le passage de la compagnie.
Derrière Junk et Zabel découvrait les cultures locales et déliraient en regardant les nuages mais se faisaient bien vite réveilles par les coups de pieds aux fesses d'Abby qui les remettait en ordre de bataille.
Torqal :
Les château c'est pour les nobles mon petit... En plus c'est trop grand, un bordel monstre pour faire le ménage, sans parler des courants d'airs meurtriers... Nan, crois moi, c'est pas raisonnable!
Mae continuait pourtant de vanter les mérites d'une demeure de prestige avec son carré de tulipes sans faiblir.
Et un bouclier, hein? Un beau bouclier de ma collection, ça te dit pas plutôt? J'ai de très belles pièces tu sais!
Junk :
Depuis leur entrée au pays des nainlandais Junk rester à l'arrière du groupe menait par Torq marqué à la culotte par Maé qui essayait de se faire offrir un château, il ramassait plein d'herbe coupé par Torqual et attendait une pause dans leur marche pour pouvoir la sentir, en manger un petit peu et voir qu'est ce que ça donne dans une pipe.
Dès le premier jour il avait bien compris l'effet de ces herbes il avait donc demandé au Zob de l'aider pour récupérer tout ce qu'il pourrait pour ramener tout ça à Cambrai pour leur prochaine longue soirée en taverne.
Malgré cela ils ne pouvaient sempêcher d'en fumer un petit peu ça rendait le chemin moins chiant et plus délirant ils voyaient des nains de partout ils ressemblaient étrangement à Smurf pourtant resté en Artois, ils voyaient aussi passé des poissons très prés d'eux mais est ce que cela était du à l'herbe ou au fait d'être suivit par Abby qui était censé surveiller l'arrière du groupe mais qui avait choisi cette place pour pouvoir mater le cul de Yo.
Maé :
Agrippée aux braies de Torq comme un fin limier, Maé s'évertuait à exposer ses projets de futures décorations pour son "câcheau" (cadeau/château).
Bien sûr qu'un nouveau bouclier me ferait plaisir, tu sais que je les collectionne aussi, et à chaque fois que je dois en donner un par pur bonté de coeur, lorsqu'un glandu brise le sien où le perd, c'est un morceau de mon âme que je m'arrache!
J'espère que tu es rassuré, et que tu renonceras pas à m'en offrir un en plus du reste hein? T'es pas fâché que j'ai deviné que tu voulais m'offrir un beau bouclier comme bonus à mon cadeau, tu me le promets? Sûr?
De temps en temps, elle évitait le tranchant de la lame du vieux borgne en sautillant sur le bord du fossé qu'ils longeaient depuis plusieurs lieues...C'est qu'avec un oeil,Torq avait son champ visuel limité et par mégarde, le bougre avait manqué plusieurs fois de lui piquer les jarrets.
Quelques oeillades lancées en arrière, Maé riait de voir Abby recadrer la petite troupe en distribuant quelques coups de pieds aux culs à droite à gauche. Par contre, elle voyait Yosil filer doux et marcher presque au garde à vous aux côtés de sa douce...
"Jun et Jumk" semblaient planer en mâchouillant et en humant du gazon mélangé à quelques pistyles de tulipes multicolores fraîchement hachés par la fine lame du Torqualou, fermement décidé à laisser des traces de leur passage dans cette campagne pelée et plate comme l'échine d'un chien galeux.
Mais tu vois Torq, le papou m'a toujours dit que j'étais sa petite princesse, et qu'un jour je serais Reine des nains et que j'aurai un joli château dressé au milieu d'un champ de fleurs, et là! Je sens que le moment est venu de voir la prophétie s'accomplir tu vois!
Tu sais que le papou a toujours raison, c'est un secret pour personne ça!
Et puis une fois reconstruit à Cambrai, mon château l'aura pas de courants d'air, nan, y'aura des vitres partout, et je serai suffisamment riche pour embaucher des gens qui feront le ménage et qui iront couper du bois pour chauffer toutes les pièces été comme hiver, ouaip!
Et tu sais mon projet de maison de retraite, ben je m'y tiendrai, Maé crachait par terre, je le jure. Et quand toi, le pépère, Gollum, Ater, Smurfy, Papé, et les autres vous serez tous vieux, invalides, séniles, sourds, et presque aveugles, je vous soignerais, je vous dorloterai, je ferai venir des jolies donzelles pour masser vos vieilles jambes et vos vieilles carcasses et stimuler vos derniers neurones.
J'ai pensé à tout, et comme vous êtes nombreux un château c'est ce qu'il faut!
Pouhh on pourrait pas faire une pause et manger un petit morceau? ça fait des lieues qu'on marche sans s'arrêter, on pourrait monter un campement, faire du feu et faire une petite veillée?
Yosil :
Yosil essayait d'écouter Maé parler et commencer à se poser des questions.
Il entendait parler de "cachot" puis de "retraite" pour les "vieux bourrins séniles". C'est qu'elle voulait nous envoyer mourir dans des geôles l'effrontée !
Yosil se dit qu'il ne serait pas le premier des vieux à partir dans la maison de retraite. Il serait peut être assez jeune pour quitter l'Artois pensait il.
Puis, alors que Junk semblait discuter à un ami invisible, la petite Bourrine proposa un arrêt.
Yosil mit ses mains en porte voix :
"Nous devrions retrouver le groupe de Luzi dans peu de temps ! On s'arrêtera avec eux non ?"
Maé bondit sur Torq lorsque Yosil hurla qu'il était également désireux de faire une pause...
Crénon, Yo! Tu as bien failli me briser un tympan à crier comme ça!
Pauv' Torq, tu aurais pas dû mettre tes ballerines pour parcourir toutes ces lieues, une bonne paire de poulaines auraient été préférables! Tu vas finir par te briser tes frêles chevilles!!
Regardez tous au loin, on dirait la lance des Nains avec Lulu en tête!
Maé pointa le doigt vers un petit groupe de joyeux lurons, dansant et sautillant au rythme de quelques paillardes qu'ils chantaient tous en coeur....
[Lance de Luzifer]
Luzi avec ses compagnons de route était allongé sous un grand chêne à faire la sieste de laprès midi.
Tôt dans la matinée Hulrick qui flânait sur les routes, avait enfin pût les rejoindre.
Chacun dormait tranquillement sauf Entela qui à force de trop consommer de produit locaux avait tout le temps la bouche ouverte.
Juma lavait bien ficelé au chêne.
Dans le calme de laprès midi on entendait de lourd ronflement, on aurait cru que chacun voulait montrer sa virilité.
Dissimuler dans la clairière la charrette pleine de fût de bière prit chez le pépère était sous bonne garde.
Lokmar surveillait cela comme son plus grand trésor.
Petit à petit on entendît les sabots dâne de course.
Luzi ouvrît un il.
On dirait bien que la suite des nains arrivent enfin.
La main vive sur son épée il réveilla ses compagnons de route.
On ne sait jamais sur qui on peut tomber.
Puis il vît la silhouette de gens quil connait bien.
Enfin nous allons pouvoir ripailler entre amis et faire une fête devant un bon feu.
Un par un Maé revoyait leur visage, chaque ride, chaque cratère laissé par la petite vérole, chaque cicatrice, chaque dent manquante où gâtée... Pas un détail n'échappait à la rousse.
Ils étaient beaux et sentaient bon la tulipe ses vaillants bourrins...
Il ne manquait que son cher et tendre chevalier...bientôt elle le retrouverait!
Cependant le doute fit place aux rêves et d'un bond Maé se redressa sur sa couche, ouvrant grands les yeux!
Seigneur Liptis? Que faites vous ici? Vous êtes arrivé avec la lance de Luzi?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 10 Déc 2013 13:55 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis s'évertuait sur l'une des blessures de Maeva. S'il n'arrivait pas à la soigner la nécrose gagnerait le combat que le médecin lui livrait avec acharnement. Et ça, il ne voulait, ne pouvait l'admettre.
Il avait lavé la plaie, mit dessus divers produits susceptibles de renverser l'inévitable.
Soudain, sa patiente se redressa d'un coup mettant les nerfs du médicastre à rude épreuve.
Seigneur Liptis? Que faites vous ici? Vous êtes arrivé avec la lance de Luzi?
Sur le coup l'Arrageois ne sut que dire. La jeune femme le fixait avec une telle intensité. Et surtout elle semblait attendre une réponse de sa part. Que lui dire, elle si proche de son trépas ! Lui mentir ? Lui dire la vérité ?
Si Liptis savait guérir les corps, l'esprit et l'âme n'étaient pas de son ressort.
Dame Maeva, calmez vous ! Allongez-vous, je vous en prie.
Il aida la fière jeune femme à s'allonger de nouveau ; vérifier si ce brusque sursaut n'avait pas aggraver certaines blessures lui fit gagner un peu de temps. Mais il voyait ces yeux... Ouverts, tristes.
Non, dame Maeva. Je ne suis pas venu avec la lance de Luzi. Je suis ici... par hasard.
Le médicastre ne savait pas trop si la jeune femme comprenait ce qu'il disait mais peu importe.
Vous avez eu un léger incident. Je vous soigne.
Inutile de dire que son compagnon, tout proche d'elle était dans un aussi triste état. La pauvre avait bien assez de soucis comme cela.
Il lui épongea le front et, tout en lui parlant, entreprit de stopper quelques écoulements de sang consécutif au brusque redressement.
Maintenant reposez-vous. Vous êtes entre de bonnes mains.
Il avait vu l'angoisse du secrétaire. Mais, comme il ne pouvait lui être, dans l'immédiat, d'aucun secours il le laissa vaquer à ces obligations tandis que Robert et lui travaillaient à soigner et guérir ces corps cassés.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 10 Déc 2013 22:42 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsqu'il avait appris la terrible nouvelle du massacre, la première chose qu'Adso avait fait... Non, les premières choses qu'il avait faites étaient, dans l'ordre :
1) Se plaindre à l'Assemblée des Evêques de France que les troupes royales avaient massacré son avoué.
2) Assurer le comte d'Artois qu'il était fort courroucé de la nouvelle.
3) Songer à écrire au Roi pour se plaindre, et le tancer. Mais son attention avait été bien vite détournée par d'autres préoccupations plus prioritaires, comme éviter que la situation en Artois ne devienne encore pire.
Pour Adso, son avoué et ses compagnons étaient déjà morts, ou pas loin, et il n'y avait plus rien à faire. Adso était résigné à faire passer ces âmes par pertes et profits, et plus probablement par pertes. Sauf si avec un peu de chance, le Bayard avait la présence d'esprit de demander à ressusciter. Mais il ne fallait pas trop espérer, et le Très-Haut rajouterai une ou deux âmes sur le passif de celles qu'Adso n'aurait pas réussi à faire entrer au Paradis Solaire. N'allez pas croire que la mort de Bayard ne lui faisait rien, mais Adso n'aimait pas reconnaitre ce genre de sentiments, tout simplement.
Aussi, lorsqu'il reçut le courrier du "nainsecrétaire", se fut le branle-bas de combat (enfin, c'est une façon de parler : Adso ne se saisit pas d'une arme, sauf si l'on considère le goupillon comme une arme...). Il y avait encore une chance de grappiller des points !
Adso se fit conduire à l'infirmerie aussi vite que possible, et pénétra dans la tente qu'on lui indiqua. Regardant Liptis, il demanda à ce dernier :
Il est toujours vivant ? Il est conscient ?
Sans attendre une réponse, il attrapa Bayard par les épaules, et aurait pu le secouer d'une façon qui aurait fait hurler le médecin si seulement les lois de la mécaniques n'étaient pas en défaveur des muscles d'Adso par rapport à la masse du corps de Bayard.
Bayard ! Vous m'entendez ! On n'a pas fini de vous mettre en règle avec le Très-Haut ! Surtout, surtout n'acceptez pas le jugement du Très-Haut. Dites que vous devez redescendre sur Terre ! C'est une question de vi... de salut de votre âme ! Quand il vous demandera si vous acceptez d'être jugé maintenant, dites non ! Bayard ? Vous m'entendez ? Bayard !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 11 Déc 2013 10:01 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis tout en surveillant dame Maeva vint prendre la relève de Robert auprès de Bayard.
Son assistant avait fait du bon travail ; les plaies étaient nettoyées mais la fièvre toujours bien présente. Que pouvaient-ils faire d'autres encore à part ajouter un peu plus de souffrance en suturant les plaies ?
Robert, je pense que nous avons bien nettoyé les plaies. Je vais commencer à suturer les plaies les plus...
Le médecin s'interrompit. Monseigneur Adso venait d'entrer. Il n'était nullement surpris de la présence de l'ecclésiastique.
Le nouvel arrivant l'interrogea sur la santé du guerrier mais sans attendre vraiment de réponses. Il se dirigea vers Bayard. Et le voila qu'il essaye - en vain vue la différence de corpulence - de ramener son patient à la réalité. Liptis posa une main sur l'épaule de l'ecclésiastique...
Monseigneur, parlez moins fort voulez-vous ! Je sais que ces personnes sont vos amis mais n'allez pas les blesser plus...
Puis il ajouta...
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ceci dit, Liptis retourna voir dame Maeva laissant le religieux à son devoir.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 14 Déc 2013 09:57 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Liptis a écrit:
Vous avez eu un léger incident. Je vous soigne.
Maintenant reposez-vous. Vous êtes entre de bonnes mains.
Me reposer? Ce n'est pas quelques petites courbatures qui vont m'arrêter! Attendez je reviens!
La rousse sombra à nouveau dans un profond sommeil agité, rempli de fantômes et de merveilleux souvenirs aussi...
[Sur la plus haute tour du château d'Arras]
Le forgeron au tablier en cuir moulant grimpa sur la plus haute tour du château d'Arras, suivit de 4 nains qui portaient des stères de bois et un tapis que le CaC avait volé à un voyageur sarrasin.
Collez moi ça là les nains et allumez moi un beau feu. Et mettez moi ce fichu maïs Pluchon par dessus, que ça nous fasse une belle fumée noire....
Regardant discrètement du haut de la tour il aperçut 2 gueux qui piquait le crottin de son cheval pour en faire des briques....
Eh! Vous la bas, du balai sacs à merde, ceci est la propriété du Comté d'Artois! puis sortant son boulier, Vous devez au Comté, la somme de 254 écus et 52 deniers!
Voyant que les gueux continuait à se remplir les poches de crottin, Smurf leur jeta le boulier, puis se retournant, voyant que les nains avaient terminé le feu, il en agrippa un et le balança du haut de la tour.
Vas y, attrape les!!....
BOUM !...
Incapable! Ils s'enfuient! Relève toi !
Débandade générale parmi les 3 autres nains qui fuient la tour...
Après avoir insulté la moitié du royaume ainsi que la totalité des nains vivant sur cette terre, le forgeron se mit à jouer du tapis au dessus de la fumée, pour informer les bourrins en hollande d'un message codé.
Les bourrins parlent aux bourrins...le renard est dans le poulailler, je répète, le renard est dans le poulailler... il pleut sur Arras, les poulets ont froid, je répète, il pleut sur Arras, les poulets ont froid...
Tout content de son nouvel outil de communication, le forgeron fut rapidement prit d'un doute quand à la portée de celui ci....
Bon....c'est plat la Hollande...j'espère qu'ils le verront....tous des nains
On entendait se rapprocher des sabots ferrés, certainement la lance du papou qui arrivait pour mettre les pieds sous la table, comme le pépère l'avait prévu dans son plan!
Humm et le bambi? Suspect faut l'occire? Faut le faire cuire? Son coeur enclin à la romance et aux interrogations, n'avait plus de mordant à égorger la bébète qui semblait l'avoir adopté et tétait à présent le revers de ses braies.
Faut pas te gêner, spèce de....de...de bambi va! Elle se dégagea brusquement du rongeur de braies pour s'en aller quérir de l'eau dans le petit ruiseau qui bordait leur campement. L'animal l'y suivit et à son tour, Maé l'adopta, le portant sous le bras pour qu'il s'abreuve sans risquer de se noyer.
Assise les pieds dans l'eau, tout en regardant alentours, elle vit soudain au loin, mais très très loin, des petits signaux de fumées qu'elle avait un mal fou à déchiffrer tellement y'avait de fautes d'orthographe et de syntaxe dans le message
Elle prit note sur le dos du bambi, avec un bout de charbon de bois...
Citation:
Les bourrins parlent aux bourrins...le renard est dans le poulailler, je répète, le renard est dans le poulailler... il pleut sur Arras, les poulets ont froid, je répète, il pleut sur Arras, les poulets ont froid...
Elle entendait maintenant la voix du pépère et de Pink...ça y est! Sont enfin arrivés, vais leur montrer le message, peut-être arriveront ils à le déchiffrer!
Ohé bande de nains, lisez un peu ce que j'ai vu dans le ciel en direction de l'Artois!!!
[A Arras,toujours non loin du château]
Smurf :
Un nain déguisé en hollandais, des tulipes pleins les cheveux traversa la place à toute vitesse, suivit de prêt par le CaC, qui ne pouvant être de la partie, avait décidé de participer à sa façon à la guerre...
ASSOOOOOOOOOOOOO!!!! Reviens ici mangeur de gouda!!!!
Le nain puis le forgeron disparurent, aussi vite qu'ils étaient passé, dans les rues d'Arras, dans un tonnerre de jurons et de noms d'oiseaux concernant les gens de petites taille.
Très agitée... toujours inconsciente, Maé se trouvait à nouveau propulsée dans le temps, au moment de l'attaque du château...
Yosil :
Entrée en Bourrin.
C'est à dire sans un bruit en lançant des grappins et en se planquant dans les ombres des portes pour mieux assommer pendant que les autres crocheter les serrures.
Nooooon ce fut tout autre.
D'abord le pépère qui, fort de ses litres d'alcool dans le sang, entreprit de grimper le mur du château à main nue et cria une fois arrivé en haut. D'ailleurs, fier de sa réussite, il cria si fort qu'il réveilla la garde hollandaise.
Cette dernière, se remua et se mit en ordre de bataille.
Une première unité de 3 gardes fut envoyée arrêter YB.
En bas il fallait s'activer. Torqual, qui avait réquisitionné Aterfalco, Gollum, Hulrick, Juma et Luzi revenait d'un bosquet proche, un sourire satisfait au dessous de son il borgne.
Derrière les 5 Bourrins trainaient à l'aide de cordes la fierté du Bourrin borgne.
Entela criait : Le bélier ! Le bélier !
La lionne partit comme une furie sur le nouveau joujou de Torqualou et y pose ses fesses dessus pendant que les hommes tiraient mais fut rapidement réprimandé par Luzi.
Pendant ce temps là, Abby, Junk, Zabel, Benestar, Maé et Yosil sortaient de dessous des couvertures leurs "bijou". Ils avaient travaillé à l'élaboration et la fabrication d'une catapulte pendant les longs jours d'attente avant d'entrer dans Amsterdam. Aujourd'hui ils montraient avec fierté leur petit mangonneau, corde tendue, prêt à l'emploi.
En bas de la tour Pink suivi de Chany, Flaminia, Neid, Lokmar, Paspesly Equador et Marjorine grimpaient pour aller porter assistance à YB complètement bourré en haut de sa tour.
Mais les 8 compagnons manquaient surement de bière dans le sang car tous glissaient le long des parois de pierre et venaient s'écraser sur le sol, mais se relevaient aussitôt et retentaient leur chance.
En haut le pépère faisait tourner sa lourde épée dans le vent en faisant trembler les 3 gardes hollandais qu'il avait en face de lui.
Le tronc d'arbre découpé et travaillé sous la tutelle du maitre Torqual , arrivait enfin devant la grande et lourde porte en bois. Le borgne en chef d'orchestre ordonna qu'on enfonce la porte.
YB quant à lui avait fini par frapper l'un des 3 gardes hollandais, lassommant dun seul. Les deux autres avaient pris la fuite mais le pépère les poursuivait à présent dans les corridors du castel hollandais, larguant son épée pour plutôt leur balancer des claques derrière la tête en rigolant.
A peine excentré du plein nord, Maé , une main sur l'il, l'autre le doigt pointé vers le château semblait calculer l'angle de tir de la catapulte.
Elle grognait.
Ça va pas, ça va pas! rageait elle.
Abby qui était à côté se rapprocha et demanda pourquoi.
Ben regarde ! D'après mon doigt on vise encore à côté du château !
Maé mit sa main devant un il d' Abby et pointa du doigt le castel.
T'as vraiment l'impression qu'on est droit là ?
Abby pointa son doigt.
Ben oui regarde !Abby attrapa le poignet de Maé et pointa son doigt vers la forteresse hollandaise.
En plein dedans !
Maé sourit alors, mais oui, il suffisait de bouger son doigt un peu sur le côté et c'était bon ! Maé et Abby qui avaient réglé ce problème ensemble sautèrent de joie en chantant.
Junk arriva se plaça derrière la catapulte, fronça les sourcils et dit en regardant au loin :
Mais elle est très mal réglée cette catapulte...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 15 Déc 2013 22:23 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis a écrit:
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ils avaient besoin de son aide ? Facile à dire ! Adso avait surtout besoin qu'on ramène Bayard à la conscience, pour pouvoir lui donner ses dernières recommandations avant de rencontrer le Très-Haut. A la limite, Maéva, il s'en fichait un peu. D'après ce qu'il avait compris des tergiversations de Bayard, elle avait été baptisée à Tastevin, donc elle était déjà perdue. Hop ! directe sur la Lune qu'elle irait la Maeva. Sauf si elle se repentait, évidemment... Ce qui serait possible si elle retrouvait ses esprits !
Faites tout ce que vous pouvez pour au moins les faires revenir à eux : je ne peux pas les préparer à mourir s'ils sont inconscients !
Des prières, des prières... Bon, bon... des prières...
_________________
Liptis a écrit:
Ils sont toujours vivants, oui... Mais je m'inquiète pour leur vie. Le choc a du être d'une violence extraordinaire. Tout deux - montrant Bayard et Maeva - ont perdu bien du sang et certaines de leurs plaies sont vilaines à voir. Mon assistant et moi avont fait le mieux possible mais je pense qu'ils vont avoir besoin de votre aide, monseigneur.
Je vais devoir suturer les plaies. Je compte sur vous pour nous aider grâce à vos prières. Nous en aurons tous bien de besoin.
Ils avaient besoin de son aide ? Facile à dire ! Adso avait surtout besoin qu'on ramène Bayard à la conscience, pour pouvoir lui donner ses dernières recommandations avant de rencontrer le Très-Haut. A la limite, Maéva, il s'en fichait un peu. D'après ce qu'il avait compris des tergiversations de Bayard, elle avait été baptisée à Tastevin, donc elle était déjà perdue. Hop ! directe sur la Lune qu'elle irait la Maeva. Sauf si elle se repentait, évidemment... Ce qui serait possible si elle retrouvait ses esprits !
Faites tout ce que vous pouvez pour au moins les faires revenir à eux : je ne peux pas les préparer à mourir s'ils sont inconscients !
Des prières, des prières... Bon, bon... des prières...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Poussix
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 712
MessagePosté le: 16 Déc 2013 23:53 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsque le nainsecrétaire de Bayard avait écrit au Padré, celui-ci était au plus occupé à terminer une touraille avec une quantité importante de malt. Il devait terminer par l'opération du brassage mais resta à moitié énivré les 3 jours suivant lors de la fermentation. Ce n'est qu'au moment de mettre la bière en fûts qu'il s'évada à toute hâte sur son âne, prenant la direction de Calais-la-libre... ou pas.
Et dire qu'un jour cette ville était libre ! Se faire attaquer par les armées royales et se retrouver entre la vie et la mort dans une ancienne ville libre, n'est-ce pas le comble de l'ironie ? Sachant qu'un des membres du couple est baptisé par un aristotélicien séculier et que l'autre l'est par un aristotélicien régulier... Un comble, c'est un bien petit mot pour définir la situation...
Le Padré arriva près de l'infirmerie militaire et aperçu le médecin-Chef.
Vous êtes le médecin-Chef Liptis je suppose ? Il ne lui laissa pas le temps de répondre. Je suis le guide spirituel de Maéva, mon enfant de dieu. Elle m'est apparue tous les jours depuis l'accident. Je sais qu'elle hésite à suivre la lumière du Très Haut ou à continuer à se battre pour retourner auprès des siens. Vous permettez que je l'approche ? Vous me raconterez plus tard les soins que vous avez pu lui prodiguer.
Là aussi, l'abbé n'attendait pas de réponse. Il hocha la tête d'un signe d'approbation et entra dans l'infirmerie...
L'abbé chuchotait tout en s'approchant de Maéva.
Les derniers sacrements... non d'un moine ! Pas ma Maé, non, je vous en prie seigneur, pas ma Maé.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 17 Déc 2013 17:21 Sujet du message: Répondre en citant
Que ce soit à cause d'Adso ou du médecin-chef et de ses soins, la main de Bayard rejoins celle de Maé... peau qui s'effleure, doigts qui se touchent...
Main dans la main, combien de fois l'ont-ils été ? Peau contre peau, lèvre contre lèvre, regard dans regard ???
Dans les limbes, Bayard est entraîné par le courant vers la porte... soudain, alors qu'il s'en approche, quelque chose de tiède parcourt son corps éthéré et froid... peau contre peau... doigts qui se touchent...
Tout commence à trembler, à se brouiller, et petit à petit, une autre image prend la place de la porte, le visage de l'Ange aimée... ses yeux pétillants, ses cheveux de feu, son sourire désarmant et plein de malice, de promesses aussi,...
Maé !
Le chevalier s'agite sur sa couche, le corps plein de sueur, qui se réchauffe lentement... Ses lèvres gercées par le froid et la fièvre bougent lentement, malgré qu'il soit encore inconscient...
M...a...é...
Il doit lui dire comme il l'aime, lui dire qu'il n'y qu'elle qui comptera à jamais, qu'elle tout pour lui... des images de batailles refont surfaces, de chevaux, de fer et de sang, et le visage de Maé avant la bataille, triste et fermé. Il ne doit pas partir sur cette note. Non.
Soudain, tout se brouille encore avant de devenir tout noir... un vide qui le happe, et dans lequel il tombe... tombe... des voix se mélangent dans sa tête... des voix qu'il connait... Maé ? Adso ? Liptis ? Poussix ? Ne rêve-t-il pas ??? Non il ne rêve pas, il tombe... tombe...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 17 Déc 2013 22:10 Sujet du message: Répondre en citant
Lorsqu'Adso se rendit compte que l'abbé était entré dans la pièce, la moutarde lui monta au nez :
Ah, vous, je vous défends de vous approcher de Bayard ! N'allez pas le contaminer maintenant avec votre... votre...
Le Frère Toque avait exigé qu'Adso ne dise plus "hérétiques" en parlant des moines de Tastevin, mais "hérissons". Mais il n'avait pas précisé par quoi remplacer "hérésie"...
Avec votre hérissonitude ! C'est pas le moment, il risque de se retrouver devant le Très-Haut d'un instant à l'autre, hors de question de faire courir le moindre risque à son âme. Restez avec votre... hérissonne, mais pas touche à Bayard ! Déjà qu'ils vivent dans le péché, et que cela va alourdir la facture de Bayard...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 18 Déc 2013 10:59 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis entendit le Monseigneur lui demander de faire le maximum pour que ses patients reviennent à eux. Il avait déjà du mal à soigner ces corps violentés et meurtris, assaillis par la fièvre et il voulait qu'il les fassent revenir à eux. Il en avait de bonnes.
Liptis, en bon croyant, savait bien qu'au crépuscule de la vie il fallait que les hommes se préparent à leur salut... Il comprenait bien la situation. Il allait répondre à l'ecclésiastique lorsqu'un nouvel arrivant se présenta. Liptis se redressa et s'avança...
L'homme - un religieux au visage connu du médicastre sans que celui-ci soit capable d'y mettre un nom - pénétra dans la petite pièce et se présenta sommairement, sans donner son nom. L'Arrageois resta sur le seuil ; décidément ces religieux se croyaient chez eux partout. Il regarda son assistant, Robert d'un air un peu dépité. Une phrase l'avait également surpris. Le nouvel arrivant avait dit : Vous me raconterez plus tard les soins que vous avez pu lui prodiguer.
En quoi cela lui était-il utile pour sauver l'âme de la jeune femme ? Il n'allait tout de même pas lui faire passer un examen afin de savoir s'il avait bien agit ou pas ? Il fronça les sourcils et quelques rides se creusèrent sur son front. Qu'est-ce que cela lui réservait encore...
Il s'aperçut que Bayard dans son délire prononçait le nom de sa bien aimée. Si la mort devait finir par les emporter, au moins partirait-ils en pensant à l'autre. Cela réchauffa un peu le coeur de l'Arrageois qui surveillait ses deux patients comme du lait sur le feu. A la moindre alerte, il devait pouvoir intervenir avec l'aide de Robert, lui aussi aux aguets.
Soudain, une scène à peine croyable... Le Monseigneur apercevant le religieux entra dans une colère, bafouillant pour trouver ses mots.
Ah, vous, je vous défends de vous approcher de Bayard ! N'allez pas le contaminer maintenant avec votre... votre...
Les deux hommes semblaient ne pas s'apprécier le moins du monde. Le Monseigneur semblait être quelqu'un d'impulsif. Ici, le médecin-chef d'Artois était le responsable et il comptait bien le rester. Il lui fallait mettre fin à toute controverse religieuse avant que la situation ne s'envenime.
D'une voix posée mais ferme il s'adressa au Monseigneur tout en regardant également le prêtre...
Monseigneur, je vous en prie... Pas d'esclandre en ce lieu. Nous sommes ici pour soigner ces gens... Vous les âmes, moi les corps. Ce n'est pas en vous disputant que nous arriveront à les sauver. Je sais que vous voulez sauver ces deux être... Et moi aussi.
Liptis hésita un instant puis se lança...
Si vous ne pouvez vous occupez d'eux sans vous crier dessus et ainsi perturber mes patients... Je vous fais mettre dehors de cette infirmerie. Je veux tout faire pour les sauver, et je sais que vous aussi. Laissez moi travailler et je ferais tout pour que vous puissiez oeuvrer comme il se doit.
Voila, la menace était tombée. Il redoutait un peu la réactions des religieux mais bon... Ce qui était fait était fait. Pour ce donner un peu plus de constance, Liptis s'approcha de Bayard, lui épongea le front, lui fit boire une mixture et n'osa plus regarder les ecclésiastiques.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
La_voix_du_seigneur
Personnage secondaire
MessagePosté le: 18 Déc 2013 23:23 Sujet du message: Répondre en citant
[HRP]L'abbé Poussix étant en déplacement, c'est La_Voix_du_Seigneur qui servira d'intermédiaire. Merci de votre compréhension. [/HRP]
Et c'est alors que l'empourpré se précipita derrière le Padré et le fit sursauter. Il ne s'attendait pas à lui ici. Le pire, c'était sa voix, criarde, négative, hésitante.
Même le médecin-chef en était agacé. Le Padré ne s'occupa pas de répondre à l'archevêque qui continuait son monologue, mais il entendait quelques mots surgir ci et là...
contaminer... avec votre hérissonitude... Très-Haut... hors de question... risque à son âme... hérissonne... péché... Bayard
Bayard ?
Bayard était donc à côté, le Padré ne l'avait même pas aperçu tellement il était dans un état second. Il avait vu Maéva en entrant et pensait Bayard dans un lieu séparé. La présence de l'archevêque s'expliquait donc en ces lieux. Le Padré devrait donc le supporter autant que possible.
Merdoum ! lâcha-t-il. Il comptait aller à sa rencontre après s'être occupé de Maéva, mais ce serait bien plus difficile qu'il ne se l'était imaginé...
Occupez-vous donc de Bayard monseigneur, après tout c'est votre fidèle ! Pour ma part, j'ai une croyante qui est entrée dans le rang des fidèles aristotéliciens le 27 mars de l'an de grâce MCDLX. Vous ne pouvez vous approchez d'elle, je le sais, c'est une hérissonne selon vous... Et puis vous déranger le médecin-chef, calmez-vous donc.
Le Padré espérait avoir la paix pendant quelques minutes, mais il savait que les râles de l'archevêque étaient de coutume et qu'il ne pourrait s'empêcher de continuer.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1782
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 19 Déc 2013 08:52 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Maé continuais de glisser dans son passé... Juillet 1454
Smurf :
Une voix se faite entendre derrière au loin derrière la porte.... d'un coup, la porte de l'infirmerie s'ouvre d'un coup sec et vient cogner dans un infirmier qui trainait par là. Smurf avait ouvert la porte d'un grand coup de tête, son épée dans une main, bouclier dans l'autre.
Ils sont là!!! Ils sont enfin arrivés les enfoirés !!! Tous aux remparts !!! Ca va saigner !!!
Smurf s'était préparé sur le chemin en passant avant près du corps de la voyageuse qu'il avait tué hier, faute d'en avoir tué aujourd'hui...Il lui vait arraché un bras pour se barbouiller le visage de son sang. Le forgeron avait les yeux qui pétillaient, heureux d'annoncer à ses amis et surtout à ceux de la 3eme lance qu'ils allaient enfin pouvoir se battre contre de vraies soldats.
Je vais chercher Torqual, Neid et Chipou, ils doivent encore etre en taverne ses alcolos, à tout de suite sur les remparts!
Smurf repartit aussitôt en piétinant l'infirmier, courant sur le petit chemin de terre en soulevant un grand nuage de fumée à chaque enjambée. Smurf hurlait des insanités concernant la profession des mères des Orléannais qu'il croisait, fendant l'air de sa lame pour se dégourdir le bras.
Maé :
Abasourdie par les propos de Smurf, Mae dévalait les escaliers à toute vitesse à sa suite, prenant la direction des remparts pour voir de ses yeux.
Des armées étaient en mouvement, c'était comme un fleuve de fer qui coulait dans la vallée, emportant dans son flot une multitude de lances, d'armes d'hast, de penons et de bannières. On n'en voyait pas la fin.
-Ils vont s'amasser dans la plaine en contrebas des remparts, s'ils n'en bougent plus, pour sûr qu'il faudra les assaillir cette nuit!
Cette armée semblait fière, sûre de ses chefs. Tout comme celle qu'ils avaient dégommé quelques semaines auparavant.
Mae sentait l'excitation monter en elle, elle crevait d'envie de prendre les armes, là tout de suite! Donner l'assaut, leur rentrer dans le lard, en regardant les siens, elle sentait bien qu'eux aussi trépignaient d'impatience.
-Ils sont combien? Trois mille chevaliers et écuyers montés, des musiciens à cheval également?
Les musiciens tapaient sur des tambours et soufflaient dans de grandes trompêtes, pensant en cela impressionner les soldats venus en masse pour assister à leur arrivée. Mais quelle que fût la puissance de cette musique, elle ne pouvait couvrir l'immense cliquètement des armes, des harnois d'hommes et des lormeries, et les hennissements des chevaux impatients de monter à l'assaut.
La plupart des seigneurs trottinaient en avant. Puis marchaient les arbalétriers, courbés sous le poids de leur arc, de leur carquois et de leur grand pavois.
Ensuite, dans le brasillement de leurs armes et coiffes de fer, s'en venaient les piétons aux dos et aux épaules ferrés, les uns fiers, les autres soucieux, le teint vif, sans doute, d'avoir avalé moult pintes de vin pour se donner du courage.
Mae s'usait la vue à les considérer. Quand donc cette multitude à la fois diverse et homogène passerait-elle à l'action? Vers quels lieux porterait-elle sa fureur?
Bousculant Torqual et Smurf du coude...
-Quel plaisir vous aurez à tailler là-dedans!..Vois comme ils sont coude à coude!...Il faut ses aises à qui veut bien se battre... On dirait des moutons..hein Torq?...sauf qu'ils ne bêlent pas! Mais ça viendra...Je vous fais confiance!
Partons, laissons-les claironner et fanfaronner, cette nuit ils déchanteront!
Venez...venez tous, allons boire à cette bataille mémorable que vous allez livrer, ne nous laissons pas impressionner, vous êtes la meilleure armée que les temps ont comté, ce n'est pas leur ferraille et la soie de leurs étendards qui vous ferons trembler!
Un pour tous! Tous bourrins!
Maé !
M...a...é...
Ses doigts se resserrant sur les siens...des larmes lui vinrent aux yeux.
Bayard!
Où se perdait-elle? Pourquoi ne voyait-elle plus son beau visage, ses yeux amoureux et ses petits frisous blonds qui la caressaient lorsqu'ils s'aimaient...
Elle ne savait plus où elle était, mais s'accrochait comme une diablesse à la vie dans l'espoir d'un dernier baiser...d'un "au revoir".
_________________
Maeva83 Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 21 Déc 2013 06:42 Sujet du message: Répondre en citant
Le sang d'Adso ne fit qu'un tour : voilà que l'hérétique abbé de Tastevin lui donnait des ordres ! Et bien entendu, il lui donnait le mauvais rôle, comme tous les hérétiques de son espèce... "Calmez-vous", "calmez-vous"... Il lui en ficherait, du "calmez-vous" !
Mais pas question de donner satisfaction au provocateur en cédant à la colère.
Très bien, faisons comme cela, alors : vous, vous occupez de vos hérissons, et moi, des vrais aristotéliciens. Et ainsi, les vaches seront bien gardées, comme on dit.
Aucune idée de la provenance de cette expression, mais ça lui était venu comme ça. Sans doute encore un coup de l'Ether qui le mettait en communication avec le Monde des Idées...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 24 Déc 2013 10:15 Sujet du message: Répondre en citant
Il tombe, il tombe, puis soudain comme une explosion de lumière... La lumière du jour, la lumière de lampes à huile... il voit trouble... pas de ciel au-dessus de lui, mais comme une toile de tente... des visages, déformés par son esprit comateux... il entend déformé, aussi, des voix qu'il connaît, mais il n'arrive pas à assembler ses idées, comme si l'explosion de lumière avait jeté la confusion dans son esprit... il sent aussi, la douleur qui irradie dans tout son corps, des odeurs inconnues, de baumes, ou autre,... tout tourne autour de lui, tout se mélange...
Alors qu'il repart, que ses yeux se referment... il sent un contact... des doigts qui enserrent les siens... il n'a pas besoin de voir, une partie de lui SAIT que c'est elle... sa Maé... elle est là près de lui... Tout est toujours diffus, mélangé dan son esprit, mais pourtant il entend distinctement...
Maeva83 a écrit:
Bayard!
Sa voix, brisée, lointaine tout en étant proche, mais c'est bien sa voix... il ne doit pas repartir, il doit lutter. Parce qu'il doit lui dire comme il l'aime, comme elle est tout pour lui, aussi vitale que l'oxygène pour respirer, que l'eau pour vivre, elle est tout... il doit le lui dire, le lui montrer, qu'elle le lise dans ses yeux, dans son coeur...
Il veut parler, ses lèvres bougent, mais aucun son ne sortent... il est faible, il a mal, tout tourne de nouveau... mais il lutte... il ne repartira pas... il s'accroche...
le peu de force qui lui reste, il l'utilise pour lui aussi serrer la main de Maé, lui montrer qu'il est là, pour elle, comme elle est là, pour lui...
Petite pause dans le rp, je serai en retraite jusqu'au 6 janvier... merci aux LJ Liptis, Poussix et Adso pour leur complicité et leur coup de main à LJ Maé et moi... et l'année nouvelle commencera peu être par une surprise inattendue ??? Qui sait... rendez-vous en janvier et bonnes fêtes à tout le monde !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
La_voix_du_seigneur
Personnage secondaire
MessagePosté le: 24 Déc 2013 15:20 Sujet du message: Répondre en citant
Le Padré n'en croyais pas ses yeux. L'archevêque était resté humble et courtois. Aurait-il vu de la sainte bière d'abbaye ?
Très bien, faisons comme cela, alors : vous, vous occupez de vos hérissons, et moi, des vrais aristotéliciens. Et ainsi, les vaches seront bien gardées, comme on dit.
Parfait, si les vaches sont bien gardées, que demandez de plus ?
Le Padré se fichait éperdument des vaches, il préférait s'occuper des tourtereaux et il avait du travail...
Il garda alors une voix calme et paisible, pleine de foi et d'amour.
Bien, nous allons commencer ! Le Padré sorti de sa bure une fiole de bière d'abbaye bénite et en humecta avec quelques gouttes les lèvres de Maé. Il prononça ensuite ses quelques mots :
Toi, Maéva, tu es entrée dans la communauté des fidèles aristotéliciens. Tu fais partie de l'église aristotélicienne régulière et en cela, tu es une fille du Très Haut. Celui-ci se doit de veiller sur toi et sur ton âme. Personne ne peut t'enlever cela, même pas l'église aristotélicienne séculière de Rome.
Le Padré versa enfin une bonne gorgée de bière bénite.
Puisse ce nectar divin t'apporter la force nécessaire pour combattre et affronter les obstacles dans le monde des songes. Que la puissance de la Sainte Boulasse te permette de chasser les démons et d'ouvrir les yeux face à ce rêve que tu entreprends depuis des jours, car la vérité ma fille, c'est que tu es en vie et que ton âme se doit de réintégrer ton corps ici bas. La douleur physique ne doit pas t'effrayer car il y a des remèdes à cela. Quant à la douleur psychique, elle se guérira par l'absolution de tes péchés.
Le Padré sorti une branche de buis qu'il fit brûler dans un encensoir disposé près de la mourante. Une fumée blanche et épaisse se répendit tout autour...
Aristote, je te demande en cet instant précis de soutenir Maéva, fidèle parmi les fidèles. Apaise ses souffrances, calme son esprit, guide son âme afin de retrouver son corps. Et dans ta bonté divine, pardonnes-lui ses péchés car l'homme se doit de faire des erreurs afin de les comprendre et ensuite d'avancer dans le droit chemin.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 06 Jan 2014 07:15 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Lorsqu'elle sentit la Tastevine emplir sa bouche elle pensa à fermer les yeux très fort pour pas que ça pique.
Poussix l'immergeait dans un tonneau de bonne bière bien fraîche et prononçait le sacrement.
Elle ne pouvait voir Chany, sa sur de sang qu'elle avait choisi pour marraine et Bayard qui s'était proposé d'être son parrain pour partager avec elle ce grand moment.
Tous deux se tenaient derrière le Padré et ses moines affairés à la baptiser.
L'effet fut immédiat.
Le bienfait du baptême et de la Tastevine diffusèrent en elle. Elle était apaisée et sereine, elle se sentait l'âme presque pure.
Lorsque le doux liquide descendit le long de sa gorge et que la voix de Poussix emplit ses oreilles, Maé ouvrit enfin les yeux.
Elle ne pouvait bouger la tête sur le moment et ne comprit pas tout de suite ce qui se passait lorsqu'elle voyait la tête d'Adso et entendait la voix de Poussix.
Le Très-Haut s'était-il trompé d'étage? Était-elle morte au mauvais endroit? Pourquoi Adso la regardait-il avec des yeux d'inquisiteur?
Cherchant réponse à ses questions, ses yeux roulèrent dans tous les sens affolés, jusqu'à ce que le regard du Padré croise enfin le sien et qu'il pose une main sur la sienne...
Oh mon père! Vous êtes là! J'ai cru un moment que les carottes étaient cuites!
Merci, grand Dieu, merci d'être là!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 08:20 Sujet du message: Répondre en citant
Il lutte pour ne pas repartir... c'est difficile, la tête tourne... mais soudain un son et une odeur l'aide à rester conscient... l'odeur de la Tastevine, et la voix de Maé.
Se concentrant sur le son de sa voix, il s'accroche pour reprendre conscience. Tout est encore trouble, mais il distingue des personnes autour de lui... il a d'abord du mal à les reconnaître, mais petit à petit, il reprend la main sur sa conscience, et sur ce qui l'entoure... il reconnaît le médecin-chef, Liptis, le profil d'Adso... mais ne pouvant tourner la tête, cette effort lui ferait reperdre conscience, il ne voit pas Maé... pourtant il l'a entendu, il en est sûr, elle n'est donc pas loin...
Il fallait qu'il le dise... si jamais il mourrait, là... on disait toujours que les gens gravement malades ou blessés ont un regain de conscience, une impression d'aller mieux, juste avant de mourir... si jamais il devait mourir, il fallait qu'elle sache... qu'importe les autres qui étaient autour...
Il se concentre, concentre toute les forces qui lui restent, pour pouvoir parler.
M... Maé... Maé... Je... je t'aime ! Plus que tout... plus que ma... propre vie... tu es tout... tout pour moi... jamais je n'ai... aimé une autre... et jamais je n'en aimerai... c'est toi... uniquement toi... personne... personne d'autre ne... ne partagera ma vie... je... je t'aime...
Il n'a pas parlé fort, mais ce fut plus qu'un murmure... pourtant cet effort lui a coûté beaucoup... il retombe dans un état de semi-conscience... pourvu qu'elle ait entendu...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 11:06 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Cette main se resserrant sur la sienne, ce n'était pas celle du padré, c'était celle de son Bayard. Rêvait-elle encore où était-ce bien lui qui lui faisait la plus belle déclaration d'amour?
C'était bien sa voix, même faible et chevrotante elle la reconnaissait, son cur n'en doutait plus, ses doigts se resserraient sur les siens. Ils vivaient tous les deux!
Les yeux emplis de larmes elle le regardait et le voyait couché tout près d'elle, agrippé à sa main.
Je t'aime Bayard, je t'aime mon beau chevalier, accroche toi mon amour, on va s'en sortir! Pas question d'en rester là! Je n'ai pas dit mon dernier mot Bayard, et je ne vous laisserai pas partir sans vous avoir dit oui pour la vie où pour la mort!
Maé se tourna vers le père Poussix et Monseigneur Adso, les yeux suppliants...
Mariez nous sans tarder, je vous en supplie, le Très-Haut décidera pour le reste!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Jan 2014 16:57 Sujet du message: Répondre en citant
Un électrochoc. C'est ce que créèrent les mots de Maé dans le corps de Bayard. Ils entrent par son oreille... transformés en ondes électro-chimiques ils arrivent au cerveau, explosent en un feu d'artifice qui rayonne dans tout son corps...
L'adrénaline dope sa conscience, il comprend la portée de ses mots, son coeur bat plus vite, il acquiesce...
Oui ! Si... si nous devions mourir... que ce soit... unis ! Mariez- nous... maintenant... pour la vie ou... la mort... mais pour toujours...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 09 Jan 2014 21:39 Sujet du message: Répondre en citant
Adso observa du coin de l'oeil les simagrées de l'abbé de Tastevin, à la fois fasciné par la curiosité vis-à-vis de ces obscures pratiques hérétiques, mais aussi inquiet qu'elles puissent le contaminer au cas où il ne serait pas tenu suffisamment éloigné de ces incantations magiques...
Alors qu'il se demandait ce qu'il allait pouvoir bien faire, à son tour, pour donner l'impression qu'il faisait quelque chose pour Bayard, ne voilà-t-il pas que les deux tourtereaux se mirent à tenir des propos à vous faire frissonner un Grand-Maître de la Fierté Célibataire ? Avec horreur, Adso comprit que Maé voulait être mariée à Bayard, là, maintenant...
Adso se tourna vers Liptis et l'agrippa en le secouant :
Docteur ! Faites quelque chose ! Vous voyez bien qu'ils délirent ! Donnez-leur quelque chose pour faire tomber leur fièvre !
Non mais vraiment... Marier une hérétique avec un aristotélicien... Ce qu'il ne fallait pas entendre... Les français avaient sûrement frappé trop fort sur la tête de ces deux malheureux...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 10 Jan 2014 08:25 Sujet du message: Répondre en citant
La voix d'Adso lui parvint comme ouatée. Mais il en comprenait bien tous le sens. La réaction de l'archevêque ne l'étonnait pas, il avait toujours eu un problème avec les mariages.
Malgré la pâleur de ses traits, et de la sueur coulant sur son front, le chevalier darda néanmoins ses yeux bleus aciers sur ceux de l'archevêque. Et ses yeux ne cillaient pas...
Non ! Si... si mon corps est... brisé... je reste... sain d'esprit. Adso, s'il vous plaît... ne refusez... pas... les dernières... volontés... d'un... mourant...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 11 Jan 2014 10:27 Sujet du message: Répondre en citant
Elle avait apprit la nouvelle sur son lit dhôpital.
Etant presque guérie , elle décida de se rendre sur place , hors de question de laisser sa soeur de lait , sa filleule adorée et le bayou seuls la bas ;
Bien qu Alexandre marmonnait que se n était pas prudent , elle monta en selle
ou tu viens avec moi ou j y vais seule !
Elle partit sans attendre la réponse de l homme qui la rattrapa bien vite et ils filèrent ainsi jusqu a Calais
Elle se renseigna sur le lieu où étaient les zamoureux et y entra
Un regard autour d'elle
Ils sont là! elle se dirigea vers le couple
Se penchant sur Maé
Maé ...ma petite soeur , ma petite Maé , je suis la , bats toi ma chérie je t en prie
elle l embrassa sur le front et passa a Bayou
se penchant à l'oreille de celui-ci
allez le petit flamand rose , faut te battre hein , tu vas me la marier ma fillote t inquiète
Elle salua enfin Poussin par une tarte pelle , Adso d un signe de tête et le doc par une bisouille
alors doc , quelles sont leurs chances ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 11 Jan 2014 19:07 Sujet du message: Répondre en citant
Mais qu'est-ce qu'il lui faisait, le Bayard ? A l'article de la mort, comme il le faisait remarquer, et il insistait pour se marier avec une hérétique ? Pourquoi Adso était-il toujours la seule personne saine d'esprit à des lieues à la ronde ?
Ecoutez, Bayard, vous n'êtes pas dans votre état normal, faites-moi confiance, je sais ce que je dis. Si vous allez mourir, vous devez vous préoccuper de l'état de votre âme. Vous préparer à comparaître devant le Très-Haut pour le jugement qui déterminera votre entrée ou non au Paradis. Alors, vous unir avec une... (regard vers le Père Poussix; maudit accord, maudit duel...) une hérissonne, ce n'est vraiment pas la meilleure chose à faire en un tel moment.
De toute façon, c'est impossible, et totalement interdit par le droit canon. Vous devez tous les deux être aristotéliciens pour que je puisse procéder au ma... au mari... Bref, c'est impossible.
Elle, si elle ne se convertit pas avant sa mort, elle va se retrouver tout droit dans l'Enfer Lunaire, croyez-moi. Et ce n'est vraiment pas un endroit où on a envie de passer le reste de l'éternité, je vous assure. Ne m'obligez pas à vous lire le livre de l'Eclipse pour vous le prouver, ce n'est vraiment pas réjouissant, comme lecture, surtout en ces circonstances. Mais si vous ne voulez pas vous y retrouver aussi, il faut vous tenir éloigné de tout ce qui a trait à cette... hérissonitude.
Et voilà maintenant la goutte d'eau qui faisait déborder le vase : la Chany qui débarquait... Evidemment, elle allait encore prendre le parti de ceux de Tastevin, comme d'habitude ! Et tenter de démontrer par des raisonnement bancals que 1+1 faisait 3...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 11 Jan 2014 20:12 Sujet du message: Répondre en citant
La brune entendit le "discours" d' Adso
Elle se retourna sur lui , lui lançant une regard noir que même l'enfer à côté était plus doux.
D'une voix calme mais ferme
écoutez moi bien Monseigneur, faites comme il vous semble bon , arrangez vous comme vous voulez avec le père abbé MAIS si jamais il arrive malheur à ces deux là sans qu'ils ne soient mariés aussi vrai que je suis née en haillon , je vous étriperez et vous pendrez avec vos tripes en place d'Arras
non , elle ne laisserait pas querelle de cureton empêchez sa soeur et le gentil Bayou quitter ce monde s'en être unis.
La colère grondait en elle
Vous êtes ici deux hommes de Dieu, Dieu se fout pas mal de savoir d'ou vienne ses enfants si ceux le prient avec foy , trouvez une solution !
Laissant là les deux hommes d'église , elle rejoignit Maéva
ne t inquiète pas ma jolie , tu vas l épouser ton chevalier mais pour ca faut que tu reste près de nous hein!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 11 Jan 2014 21:15 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis, après l'arrivée des ecclésiastiques, s'était mis de côté, près de ses ustensiles. Avec Robert, il se tenait prêt à fondre sur ses patients et à expulser les religieux s'il venait à constater une dégradation de l'état de ses malades.
C'est alors que Bayard et Maeva s'agitèrent un peu plus. Il s'approcha ; il sentait la tension s'installer peu à peu de nouveau.
Soudain, le Monseigneur le prit par le col et le secoua... Quelle mauvaise habitude que cela.
Monseigneur, je vous en prie... Calmez vous...
Il regarda chacun de ses patients... C'est alors qu'une nouvelle personne entra... Chany, à peine remise d'aplomb... Le médecin leva vers elle des yeux sévères mais ne dit rien. Ce n'était nullement le moment.
alors doc , quelles sont leurs chances ?
Il la regarda de nouveau... Que dire... Chany... Bayard et Maeva sont très gravement atteint. Puis s'adressant aussi aux religieux, la voix grave...
Je pense qu'il serait bon de leur donner les derniers sacrements ; je ne sais si je peux faire plus pour eux. J'ai fais le maximum. Monseigneur, mon Père, je vous les confie si vous me promettez de ne pas parler trop fort ni de vous énerver.
Il épongea les fronts, prit le pouls des deux blessés, les regarda avec la tristesse de ne pouvoir faire mieux. Puis il se retira non loin, laissant chacun à son oeuvre.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1783
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 13 Jan 2014 07:08 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Lorsque Liptis épongea son front elle le regarda plein de gratitude et dans un souffle le remercia.
Seigneur Liptis, sauvez le, je vous en conjure, plus que n'importe qui, il le mérite!
Puis la rousse se tourna vers Chany, les yeux embués, la voix chevrotante...
Ma douce Chany, comme je suis heureuse que tu sois là! Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi!
Aujourd'hui est un grand jour tu sais, j'aurais aimé que tous mes Bourrins soient là pour leur faire mes adieux, si je n'en ai plus la force tu leur diras combien je les aime, combien ils comptent pour moi et combien j'aurais aimé les revoir tous, unis et forts autour de nous.
Ses forces la quittaient, et ses mots de moins en moins audibles perdaient de leur sens par moment, mais agrippée au bras de sa sur, Maé lui faisait part de ses dernières volontés.
Liptis a fait ce qu'il pouvait, il nous remet maintenant entre les mains du très haut, ça sent le boudin Chany, et si Monseigneur Adso ne consent pas à nous unir maintenant, avec le Padré, je le maudirai et viendrai le hanter jusqu'à la fin de ses jours.
Je retrouverai le pépère, Moumoune, Yoyo, Torq et les autres et je jure que je ferai de sa vie un enfer sur terre et qu'on lui mettra la misère jusqu'à ce qu'il dessèche comme du liseron brûlé par un feu de broussaille!
Chany! Une dernière chose! Fais venir tous les Bourrins ici, qu'ils fassent pression sur le cureton et qu'ils soient présents tous pour nos noces et pour nos adieux!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 13 Jan 2014 08:03 Sujet du message: Répondre en citant
Les yeux plongés dans ceux de Maéva
tutututut...tu ne vas pas nous quitter , ni toi ni Bayou , je vous l interdis et tu sais qu'on doit toujours obéir à sa marraine hein! elle tentait de garder son sang froid mais n'en menait pas large après les paroles de Liptis.
Ne t inquiète pas du curé , on va trouver une solution , tout ce dont à quoi tu dois penser c est a te reposer et a guérir, je vais faire prévenir les bourrins
Elle embrassa une nouvelle fois le front de sa soeur de lait
dors ma belle je veille!
Elle fit un signe a Alexandre et lui chuchota quelques mots. Celui-ci partis de suite
_________________
_________________
Maeva83 Dagoon
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2325
MessagePosté le: 13 Jan 2014 11:35 Sujet du message: Répondre en citant
Au chateau de Belleblonde
un page vient trouvé Dagoon
Dame Dagoon,, Dame Dagoon
Hum oui?
J'ai une mauvaise nouvelle, il s'agit de Bayou, ces blessures ne guérissent pas. Il risque fort de décéder dans les jours à venir
Hein quoi, mais c'etait juste une chute de cheval, il en a vu d'autre, il ne sais pas se tennir à cheval, il va se remettre, au pire dans un moi, un moi et demi il sera remis
Non non, il s'agit des affrontements de la guerre, il s'est fait exterminé avec Maé , qui d'ailleur ne va pas bien mieux
Mais ça commence à etre vieux, la medecine commence à faire des miracles, que se passe t'il? pourquoi ne guérissent ils pas?
Je ne puis vous renseigner, il faudrait que vous vous rendiez sur place pour les voir une derniere fois au cas où.
Ha non mais ils font chier! j'ai pas le temps, je suis pas remise des blessures, ils peuvent pas mourir plus tard? Dans trente ans, ça serait mieux.
Préparez la caleche si ce n'est deja pas fait, Ha non le chariot à quatres roues, et mettez plus de coussins pour atténuer les chaos de la route , doublez les rideaux, prenez des couvertures. Quand ce sera fait, faites en sorte que des bouillottes soient chaudes au petit matin. En attendant, portez moi dans mon lit, je vais essayer de me reposer
_________________
merci Vidara et Bravo à Lis'Art Création
C'est pas pasque je suis naine que je suis petite!!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 13 Jan 2014 12:04 Sujet du message: Répondre en citant
Même s'il s'était un peu attendu à cette réponse, le sang de Bayard - enfin pour ce qu'il en restait! - ne fit qu'un tour... et dire qu'il n'avait même pas la force de s'énerver ! C'est vrai quoi à la fin ! Avec tous les gens qu'il avait extorqué grâce à son rôle d'Avoué, et c'est comme ça qu'on le remerciait ! Pfffff, l'ingratitude des hauts placés ! ^^
Mais même mourant, un chevalier ne perd jamais ses moyens. Il quitta Adso des yeux, cherchant la voix de Poussix, qu'il lui avait semblé reconnaître...
Si l'Eglise... Aristotélicienne... ... ne s'occupe pas des dernières... dernières volontés des... mourants... je me tournerai alors vers l'Abbé Poussix... d'ailleurs connu pour sa générosité... lui!... et j'épouserai Maé... selon le rite de Tastevin...
Avec elle... à mes côtés... je n'ai peur... de rien... même... pas... de l'enfer lunaire!
Il blêmit, même parler l'obligeait à puiser dans ses forces. Il entendit une nouvelle voix, celle de Chany, restant calme, pour économiser ses (dernières ?) forces pour la suite...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 13 Jan 2014 12:21 Sujet du message: Répondre en citant
[Quelques part en Artois ]
C'est mignon les chemins par ici et puis ça ne sera pas difficile de sécuriser les routes... C'est pas comme si je ne m'y connaissais pas. Avec les bourrins on en connait des systémes.
Elle afficha un grand sourire en regardant William. Les enfants jouaient un peu plus loin.
Et les enfants auront la place pour jouer. Je serais plus sereine comme ça quand on partira. Ils seront bien ici. Et puis maintenant on peut un peu se la péter auprès de leurs parrain et marraine. On n'a pris que des têtes couronnées... on l'est aussi maintenant.
C'est à ce moment qu'un page arriva en courrant, halletant et lui remis le funeste message. Maé et Bayou étaient plus pret de la mort que de la vie et son boulet de beau père faisait des siennes.
William, il faut qu'on y aille... pas le temps de nous installer. Nous devons de toute urgence aller au chevet de la boite de conserve et de la rousse... Et en plus TON père refuse de les marier ! Il nous les brise menu ton géniteur avec ses principes !
A peine le temps de régler quelques affaires, embarquement des enfants... enfin anarchement pour pas qu'ils tombent de cheval et les voilà parti au grand galop dans la campagne artésienne, Izeliah avec louise et William avec Titouan, , pour rejoindre sa rousse et la boite de conserve. Il galopèrent sans relâche et ils arrivèrent en piteuse état.
[Auprès de La boite de conserve et de la Rousse ]
Izeliah descendit rapidement de cheval et confia Louise à son père et se mit à courir vers la chambre de Bayard et Maéva après avoir pris soin de demander où elle se trouvait. Izeliah glissa devant la porte de la chambre et se gamella magistralement. 4 fers en l'air, dans un nuage de poussière, les cheveux encore un peu plus en bataille. Elle se redressa, s'épousseta et regarda un peu partout si on l'avait vu se viander ... à voir la mine des gens autour, oui, on l'avait vu.
Elle entra et tomba sur Chany
Chany comment vont...
Elle apperçu adso, elle ne prit même pas le soin de finir sa phrase et alla directement en direction de son beau père. L'oeil noir et la mine pas contente du tout
Ah ! vous tombez bien Beau Papa ! c'est quoi cette histoire ? vous voulez pas les marier ? c'est quoi votre problème ???
Heureusement que William lui avait recommandé d'être calme et posée. Elle tapotait sur le torse de l'homme d'église avec son doigt, ses yeux ne quittant pas les siens
Et l'amour hein ?? l'amour votre cher principe ? vous en faite quoi ? ils s'aiment et c'est tout ce qui compte ! En plus ce sont les parrains et marraine de Titouan, votre petit fils ! vous voulez l'enfer pour lui aussi ? Ah ben elle est belle la religion ? et la miséricorde vous vous êtes assis dessus ?!
Elle était rouge de colère
Je vous le jure devant ce Dieu que vous adorez temps beau papa, si vous ne les mariez pas et qu'ils meurent je vous maudirais ! et je vous assure que je vous enfoncerez votre crosse tellement profondément dans le fondement que vous saurez pourquoi vous pourrez plus vous assoir sur la miséricorde !
là c'est sur, elle s'était un chouya emportée. En plus il détestait qu'elle lui rappelle qu'il était son beau père. A croire que c'était une honte qu'ils aient un lien de parenté. Bon ok... il y avait mieux.
Celui qui risquait de lui mettre une avoinée c'était will. Non parce qu'en fait le calme du couple c'est lui. Mais là, Izeliah avait été plus que limite dans ses paroles ... et qu'elle le veuille ou non Adso était le père de William.
Toujours est il que sans attendre, Izeliah alla auprès de Maéva.
La rousse... vous pouvez pas partir maintenant. Qui va apprendre à Titouan comment faire plein de bétises si vous n'êtes plus là ? Qui va lui apprendre à monter sur les bambi ? On est tous là pour vous.
Izeliah avait l'impression de se revoir 16 ans en arrière quand sur un lit dhôpital comme celui là, elle avait du dire adieu à sa mère, qu'elle était devenu orpheline et que les bourrins étaient devenu sa famille et l'Artois sa seule patrie.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 13 Jan 2014 14:13 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis avait prévenu les religieux de se bien tenir, ce qu'il semblait vouloir - et savoir - faire.
Mais voila qu'une furibarde pénétra en ce lieu et de plus, pas discrètement du tout... L'heure n'aurait pas été si tragique, Liptis aurait sourit. Mais il eut le pressentiment de surveiller la nouvelle arrivante.
Et la voila qui commence à faire un début esclandre. Ah non, ça en était trop. Le médecin profita du fait de s'assurer de ses patients pour s'approcher de la jeune femme et lui murmura, l'air de rien.
Dame, je n'ai point l'heure de vous connaitre. Mais si vous ne baissez pas le ton et n'ayez pas plus de respect pour mes patients... je vous sors de là...
Il la regarda dans les yeux, sévère. Tandis que la jeune femme s'agenouillait près de Maeva, lui alla voir Bayard, lui donnant une petite potion, lui épongeant le front tout en lui disant quelques paroles anodines mais rassurantes.
De nouveau, un regard sévère à la nouvelle arrivante puis à Chany et il retourna reprendre sa place, prêt à intervenir de nouveau.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 13 Jan 2014 21:44 Sujet du message: Répondre en citant
Ize entra allait la saluer mais se rua vers on beau père
La brune garda son calme et se leva laissant ainsi la place au doc.
Lorsqu Izeliah en eut fini de ses invectives, elle revint près du lit de Maé et lui parla .
La brune continuait d'observer sans rien dire mais quand Lip la regarda d'un air sévère elle s en offusqua , elle qui était rester d un calme olympien
Elle mit la main sur l épaule d Ize
Le doc a raison , il faut ici le plus grand calme et le prochain qui hurle c est moi qui le sort , calmes toi donc , je pense que nous arriverons a faire entendre raison a ton beau père et si pas , Poussin pourra officier et toi tu seras a tout jamais débarrassé de l autre
Une nouvelle fois elle était restée très calme , rien ne comptait plus pour elle en cet instant que sa soeur et le désir que cette dernière exprimait d'épouser le Bayou avant de rejoindre Aristot
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 14 Jan 2014 07:59 Sujet du message: Répondre en citant
Et voilà, ça recommençait : il se retrouvait seul contre une horde d'hérétiques qui essayaient de le faire agir en contradiction avec le droit canon, pour l'amener plus sûrement sur l'Enfer Lunaire...
Chany, bien évidemment, pour ne pas changer.
Maeva, qui le menaçait de le hanter jusqu'à la fin de ses jours et de faire de sa vie un enfer... Et qui demandait des renforts parmi les bourrins pour mieux contraindre Adso !
Et jusqu'à Bayard qui s'y mettait et lui faisait du chantage ! Apporter un malus au dossier pastoral d'Adso en se jetant dans les bras de Tastevin, il ne manquait plus que ça !
Et... Izeliah ! Izeliah elle aussi faisait partie des Bourrins ? Il ne semblait pas à Adso que cette information lui soit parvenue auparavant, et cela faisait un choc : son propre fils, marié à une hérétique... En même temps, ça rendait le mariage caduc, non ? C'était une idée qu'il fallait garder de côté pour plus tard. Car en attendant, ça en faisait une de plus qui faisait pression sur lui. Le pire, c'est qu'elle venait d'affirmer que son petit-fils (donc déjà le fils d'une hérétique, si vous suivez bien) avait pour marraine Maeva, laquelle était, comme chacun sait, affiliée à Tastevin ! Mais qui avait pu laisser faire une chose pareille ? On était dans de beaux draps ! Adso, surtout ! Trahi, trahi de toute part ! Et le Très-Haut qui ne manquerait pas de rajouter toutes ces infractions sur son casier !
Et tout le monde qui parlait de trouver une solution. Une solution... une solution... Ils en avaient de bonnes...
Quant au médecin, il ne faisait rien pour aider Adso. Il ne pouvait pas rendre la raison à Bayard, non ? Il ne voyait pas qu'il n'était pas dans son état normal et continuait à délirer ? Il n'avait pas ça, dans ses potions ?
Une solution...
La seule solution qu'Adso entrevoyait, c'était de mourir en martyr, ici et maintenant. Ainsi, il ne corromprait pas son âme à célébrer un mariage contre-nature, et en plus, il gagnerait des points en mourant sous les coups des hérétiques... Oui, même si Adso n'était pas forcément très pressé de rejoindre le Très-Haut, cela semblait la meilleure solution pour se sortir du pétrin dans lequel il s'était retrouvé et garantir un maximum de chances de parvenir au Paradis Solaire...
Adso ouvrit grand ses bras, rejeta la tête en arrière en fermant les yeux, et cria :
Allez-y, tuez-moi, je suis prêt à rencontrer mon destin et à mourir sous vos coups assassins !
Tout ce qu'Adso espérait, c'était qu'ils feraient ça de façon suffisamment rapide...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Arthur12
Inscrit le: 26 Avr 2010
Messages: 215
Localisation: Bertincourt
MessagePosté le: 14 Jan 2014 11:20 Sujet du message: Répondre en citant
Et voilà qu'après Izé, Dag et Chany c'est un autre Bourrin qui entra dans la place.
Arthur arriva tranquillement mais certes inquiet de la situation de ses deux amis: Maeva et Bayard. Il entra dans la pièce et tombe nez à nez avec le cureton qui etait dans une posture plus que pitoyable, ce qui provoque un sourire à Arthur bien que la situation n'etait pas vraiment à la rigolade.
Hum, bien le bonjour.
Comment vont ils? demanda il à l'assemblée.
Dites le blondinet, au lieu de vous donner en spectacle sa vous dirait pas de les unir? Nan parce que bon refuser les derniers voeux de mourrant, encore plus quand il s'agit d'un sacrement ... le Très haut il va même pas chercher: le petit Adso il va aller tout droit sur la Lune. Surtout que y a pas que Dieu qui sait vos précédents pêchés ... enfin bon.
Sourit en coin.
Restez obstinés sinon, Poussix les mariera je suppose et en faisant cette bonne action, ira au paradis je n'en doute pas et vous en enfer. Votre pire cauchemar n'est ce pas? A vous de choisir.
Arthur se rendit aussi au chevet des deux Bourrins, ne sachant pas vraiment quoi faire d'autres pour eux.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 14 Jan 2014 19:29 Sujet du message: Répondre en citant
sourit en voyant son fillot arrivé et regarde Adso , l air dépitée
non mais quel nain celui -là , pitié Aristot , frappe le d un éclair ....
La brune s'approcha de l'archevêque , lui met une claque derrière la tête
quand vous aurez fini de faire l'andouille et de ne penser qu à vous .... Aidez nous a trouver une solution et perdez cette habitude de vous conduire en pauvre martyrisé lle allait revenir auprès de Maé puis se ravisa
N oubliez pas Adso , Aristot est amour non vanité
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 14 Jan 2014 19:30 Sujet du message: Répondre en citant
[Quelques part en Artois ]
Alors que la petite famille profite d'un moment de calme, une nouvelle alarmante leurs parvient. Après avoir pris connaissance de l'urgence et connaissant sa femme, Will prépare rapidement le voyage.
Il lui préconise que si elle est veut discuter avec son père, elle devra rester calme et posée.
[Chambre de Bayou et Maé]
Will se retrouve avec les deux enfants pendant qu'Ize se précipite auprès des mourant. Il a à peine le temps d'arriver qu'il entant déjà sa femme prendre à parti Adso ...
Ah ! vous tombez bien Beau Papa ! c'est quoi cette histoire ? vous voulez pas les marier ? c'est quoi votre problème ???
Et l'amour hein ?? l'amour votre cher principe ? vous en faite quoi ? ils s'aiment et c'est tout ce qui compte ! En plus ce sont les parrains et marraine de Titouan, votre petit fils ! vous voulez l'enfer pour lui aussi ? Ah ben elle est belle la religion ? et la miséricorde vous vous êtes assis dessus ?!
Je vous le jure devant ce Dieu que vous adorez temps beau papa, si vous ne les mariez pas et qu'ils meurent je vous maudirais ! et je vous assure que je vous enfoncerez votre crosse tellement profondément dans le fondement que vous saurez pourquoi vous pourrez plus vous assoir sur la miséricorde !
Will se doute qu'une approche aussi directe ne serai pas la meilleure solution pour faire prendre raison à Adso ...
Mais il ne s'attendait pas à la réponse de son père :
Allez-y, tuez-moi, je suis prêt à rencontrer mon destin et à mourir sous vos coups assassins !
Abasourdi par ce qu'il vient d'entendre, Will se dépêche de rejoindre son paternel.
Quoi ? Papa !! Tu n'es point sérieux lorsque tu annonces une ineptie pareille ! Surtout qu'il y a tes petits enfants !
De plus, mon Père, je crois savoir qu'en cas de disparition de Bayard et Maéva, tu risque de te retrouver avec toute une armée de nain à devoir t'occuper. Et je ne te parles même pas du Bambi.
Je sais que tu as toujours eu des soucis avec le mariage. Mais le Très Haut n'a-t-il pas demandé à ce que ses ouailles vivent pleinement sur cette terre ?
Donc, pourquoi es-tu en désaccord avec les dernières volontés des mourant ? Les marier peut être une bénédiction !! Imagine ! Si tes sacrements, au lieu d'utiliser les derniers, permettent de les guérir, en sus de la médecine, tu auras ton miracle !! Ne veux tu pas essayer ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 14 Jan 2014 20:53 Sujet du message: Répondre en citant
Suite à la claque qu'il reçut derrière la tête, Adso ouvrit précautionneusement un oeil, puis l'autre.
Hum... Ils ne semblaient pas décidés à l'écharper, finalement... Et puis Will était là. Encore en train de dire des inepties, comme d'habitude. Il avait dû prendre l'intelligence de sa mère, assurément...
Et la Chany qui continuait à parler pour ne rien dire...
Mais vous ne comprenez pas ! Même avec la meilleure volonté du monde, je ne peux tout simplement pas les marier ! Ce ne serait pas valide !
Son excitation était telle qu'il n'avait même pas buté sur le mot "mariage".
Article 1 du droit canon : "La cause matérielle = Un homme et une femme fidèles de lEglise Aristotélicienne. "
Article 8 : "Le couple doit être formé de deux fidèles non soumis à interdiction"
Et c'est sans parler de l'article 10 qui dit qu'il faut publier les bans 15 jours à l'avance...
Alors arrêtez de me faire passer pour le méchant. Les méchants, ce sont ceux de Tastevin qui ont perverti cette pauvre Maeva, et qui, alors que l'Eglise leur a tendu la main plusieurs fois, refusent de rentrer dans le giron de l'Eglise. Et si Maeva ne fait pas partie de l'Eglise, alors Bayard ne peut pas être uni à elle canoniquement.
C'est aussi simple que cela. Je n'y peux rien.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 14 Jan 2014 21:04 Sujet du message: Répondre en citant
Mon père !
Votre droit canon, c'est comme le fait de dire à notre Maréchal d'Armes que notre mariage avec Ize n'est pas valide ?
Nous avons été marié par Nirinia puis validé par vous !
Et nous ne sous-entendons nullement que vous êtes le méchant de l'histoire. On dit juste que vous pourriez devenir le héros ...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 14 Jan 2014 21:51 Sujet du message: Répondre en citant
Oups... les nouvelles allaient vite... Quand la maréchale d'arme avait demandé si Will et Izeliah étaient bien mariés, Adso n'avait pas pu résister et avait fait semblant de lire de façon incorrecte le registre paroissial de Cambrai, d'une façon qui voulait dire qu'ils n'étaient pas mariés. Nirina avait écrit "...avoir formulé le voeu de s'unir devant Dieu à jamais onr reçu le sacrement du mariage...", et Adso avait lu "... n'ont jamais reçu le sacrement du mariage...". Evidemment, c'était totalement absurde que Nirina remplisse le registre pour dire que des gens n'étaient pas mariés, mais bon, vu qu'Adso approuvait ce mariage encore moins que les autres en général, il avait sauté sur l'occasion d'exprimer son désaccord une nouvelle fois...
De toute façon, ce n'était pas vraiment un mensonge, vu ce qu'il venait d'apprendre :
Il n'est pas valide puisque Izeliah fait partie des Bourrins, et que les Bourrins ont été excommuniés. Si on avait pris la peine de me prévenir de ce point de détail à l'époque, on se serait économisé bien des fatigues... Donc, pour la même raison que c'est impossible pour Bayard et Maéva, c'était impossible pour toi et Izeliah.
Et si tu ne me croies pas, et bien regarde par toi-même.
Sur ce, il claqua des doigts, et le Père Larrigeur approcha avec le Droit Canon ouvert à la bonne page. Quelle efficacité, ce secrétaire particulier. Parfois, c'était agaçant, une telle perfection, mais là, ça se révélait bien utile.
Voilà : article 1, article 8 et article 10. C'est pas potib...
Moi, je veux bien vous dire sous la menace que c'est possible, mais de toute façon, canoniquement, ce ne sera pas valide...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 15 Jan 2014 08:07 Sujet du message: Répondre en citant
Elle venait de se faire reprendre par le médecin, mais son inquiètude pour Maéva et Bayou était telle qu'elle ne souhaitait qu'une chose : qu'ils puissent au moins partir en paix, heureux et amoureux. Bien sur ce n'est pas ce qu'elle voulait. Non, La Rousse Maéva était une grande soeur pour elle, comme la brune Chany et la blonde Dagoon. Elle était là, la force des Bourrins : Une famille de coeur. Une de celle qu'on choisit et qui vous prend au tripes tellement l'évidence s'impose d'elle même.
Elle posa la main sur celle de Chany, les larmes un peu plus brillants que d'habitude
Je suis désolée Chany, mais je suis si inquiète pour elle, pour eux.
Et voilà que son beau père faisait des siennes, se la jouant martyre. Décidément, elle ne comprendrait jamais cet homme. Elle remercia le ciel que William ne lui ressemble pas. Au moins lui n'était pas obtu et n'avait pas tant peur pour ses fesses et son prétendus salut. Comment un homme pouvait il avoir si peur de tout.
Elle essaya de se calmer se concentrant sur Bayou et la rousse... mais, ce que venait de dire Will et la réponse de son père. Elle se leva et alla rejoindre son mari, qu'Adso le veuille ou non, et le dit prêcheur de bonne parole que ne tenait pas compte lui même de ses préches. Elle lui dit doucement, histoire de ne pas encourir la fureur des médecins.
Vous êtes décidément en dessous de tout ! Oui je suis bourrine, je l'ai toujours été et j'en suis fière. Je donnerais ma vie sans regret pour cet Artois que je chéri tant et pour chacun de mes frères bourrins. Contrairement à ce que vous pensez mon cher beau père, je suis baptisée dans la foi d'Aristote. Mais je n'aurai aucun scrupule à renier ce baptême et à me faire baptisée à Tastevin si votre Dieu n'a pas une once de miséricorde, de compassion, n'a pas plus de respect pour l'amour véritable que ça. De toute manière qu'est ce que ça changerait, vous avez depuis longtemps renié votre famille. Preuve que nous n'avons pas les mêmes valeurs. Même pas dans la foi, monsieur. Les bourrins qui ont été excommuniés ont tous été absout de mémoire. Il n'y a guère que vous pour avoir si peur de tout. Si le bonheur de votre fils et de votre petit fils ne compte pas... continuez comme ça et surtout restez égoïste.
Elle souffla un coup, histoire de prendre sur elle pour ne pas crier et surtout de ne pas en coller une à son beau père. Elle sera plus fort la main de will qu'elle avait pris.
Faites donc annuler notre mariage si ça vous fait plaisir. Je continuerais à vivre avec William il est le père de mes enfants vivants et à venir si Dieu nous prête vie. Il est ce qui m'est arrivé de meilleur dans ma vie. je ne saurais vivre sans lui, il est tout mon bonheur.
Maintenant concernant le mariage... les bancs, c'est la seule chose que vous avez trouvé ? On est dans une situation exceptionnelle. Maéva et bayard sont au plus mal... on n'a pas le temps pour les formalités... ils ont justes besoins d'être mariés pour partir en paix et si ils s'en sortent, vous nous aurez juste prouvé que vous êtes un homme bon, un homme qui sait que l'amour véritable vaut plus que toutes les règles que l'homme peut édicter... vous nous aurez prouvé à tous que vous n'êtes pas une lope... que rien ne peut vous faire peur quand on parle de voeux sacré au delà de l'entendement.
Elle soupira, elle sentait les larmes monter parce qu'elle savait qu'il ne restait peut être pas beaucoup de temps.
je sais que je ne suis pas la belle fille idéale pour vous... je sais que j'ai un sale caractère... mais là, il ne s'agit pas de moi, de William ou encore des bourrins. Il ne s'agit que de deux personnes qui s'aiment profondément depuis longtemps, que les décés consécutifs ont empêchés de se marier... Et aujourd'hui, à l'heure de leur mort, vous leur refuseriez le salue de leurs âmes pour des... principes qui ne tiennent pas compte de la réalité de la vie, des personnes qu'ils sont ? Deux âmes soeurs, deux personnes qui donneraient leurs vie pour l'Artois, pour leurs amis ? Deux personnes qui sont prêtes à tout abandonner pour aller là où on a besoins d'eux ? Faut il vous rappeler pourquoi ils sont là aujourd'hui ?
Nous en sommes remis à votre décision. Et comme le dit William, il ne tient qu'à vous d'être aujourd'hui le héros de cette histoire et pas l'inflexible cureton qui n'a rien voulu entendre en se cachant derrière des textes.
Curieusement, la voix d'Izeliah était calme, posée... Elle se blottit dans les bras de Will, le seul repaire où elle se sentait vraiment en sécurité.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 15 Jan 2014 11:24 Sujet du message: Répondre en citant
Bayard était toujours trop faible pour s'énerver. La petite veine sur sa tempe n'avait même plus assez de sang que pour battre et grossir, comme à son habitude, lorsque les sangs lui montaient... Il réussit néanmoins à lever la main...
Pas la peine... d'entamer... un débat théologique... aux portes de la mort. Monseigneur... Adso... je... pense... que nous n'avons plus besoin... de vous... Merci... merci de vous être déplacé... pour moi...
Mais... c'est... c'est cette rigidité... qui perdra la foi... la foi aristotélicienne...
Les gens ont... plus besoin... d'amour... que de... dogme...
Docteur... Liptis... avez-vous... de la bière... sous... sous la main ?
S'il faut... que... je sois... baptisé selon les ri... rites de Tastevin... sur mon lit de mort... pour pouvoir... épouser... Maé... ainsi soit-il... S'il vous plaît Poussix... faites vite...
La pâleur des traits de Bayard s'accentuèrent sous l'effort, ainsi que la sueur... Mais il n'abandonnerait pas. Maé était et serait pour toujours sa moitié, la moitié de lui-même, sans laquelle il ne servait à rien de vivre, de connaître dieu sait quel paradis, car le paradis, c'était près d'elle, avec elle, ici ou ailleurs...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 15 Jan 2014 11:34 Sujet du message: Répondre en citant
Citation:
Il n'est pas valide puisque Izeliah fait partie des Bourrins, et que les Bourrins ont été excommuniés. Si on avait pris la peine de me prévenir de ce point de détail à l'époque, on se serait économisé bien des fatigues... Donc, pour la même raison que c'est impossible pour Bayard et Maéva, c'était impossible pour toi et Izeliah
C est faux!!!!! avant de dire des bêtises bien plus grosses que vous , renseignez vous!
Seuls quelques bourrins ont été excommunié mais on été réhabilité lors des derniers procès en réhabilitation sous la présidence de S.E. Vincent Diftain, conduite par Monseigneur Ottobismarck assisté de Carbonnel Diacre de Péronne.
Soit ne faites rien mais ne venez pas vous plaindre , on se moque de savoir si leur union sera reconnu ou pas , tout ce qu'ils désirent s est être unis devant Aristot et les hommes
Se retournant sur le père abbé
Poussix! son visage s'attendrit
Baptise Bayou s'il te plait , je serai sa marraine et ensuite marions les !
Elle revint ensuite a Ize
je sais ma belle , je suis aussi inquiète que toi mais il nous faut garder notre calme pour eux
Jettant un regard aux bourrins présents
éh bien vous autres , y en a bien un qui a une fiole de tastevine non ?
_________________
_________________
Maeva83 Junky07
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 404
MessagePosté le: 15 Jan 2014 18:47 Sujet du message: Répondre en citant
A Cambrai :
Le brans le bas de combat avait été sonné chez les bourrins deux des leurs étaient sur le point de calanché et voila que Junk ni une ni deux enfourcha son cheval en direction de Calais la ou se trouvaient les deux mourant.
En arrivant à Calais :
Qu'entendait il on parlait d'excommunication encore mais que ce passait il.
Beuaarh alors que ce passe t'il ici ? Comment vont Maé et Bayou ?
Salut les nains !
Pelle et tarte tout le monde
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 15 Jan 2014 21:12 Sujet du message: Répondre en citant
Bon, bon... peut-être qu'il y avait eu comme une petite confusion au sujet des Bourrins. Mais bon, ça arrive à tout le monde, hein ! Et puis, avec toute cette agitation, même quelqu'un de moins intelligent qu'Adso aurait eu l'esprit un peu embrouillé...
Mais évidemment, hors de question de reconnaître tout ça en public.
Et puis de toute façon, c'étaient tous des incapables qui n'avaient strictement rien compris à la difficulté de la situation.
Vous n'avez rien compris !
Il se tourna vers Izeliah :
Et je n'ai pas renié ma famille ! C'est juste que je n'ai jamais été informé de la naissance de William jusqu'à il y a deux-trois ans !
Interpellant toute l'assistance, il regarda chaque personne présente tandis qu'il disait :
Et en plus, au cas où vous n'auriez pas compris, la seule chose qui les maintient encore en vie, c'est la volonté de se faire marier ! Et vous, la seule chose que vous voulez, c'est qu'ils s'en aillent au plus vite ?
Cependant, les pressions psychologiques ineptes et les tortures d'une dizaine de Bourrins, à la rigueur, ça, il pouvait l'endurer. Mais que Bayard menace de se faire baptiser chez Tastevin, là, c'était la catastrophe ! Son propre avoué ! Non seulement il serait la risée de tous les cardinaux, mais en plus, ça devait valoir énormément de points en moins sur son dossier pour aller au Paradis...
Tant pis, il n'y avait plus d'autre solution, ils ne lui laissaient pas le choix. Adso adressa en silence une prière au Très-Haut pour lui demander de le pardonner de ce qu'il s'apprêtait à faire.
Bon, vous l'aurez voulu ! Mais vous devrez en assumer les conséquences ! Soit, marions-les.
Pour commencer, et ça ne sera pas du luxe, reconnaissons que vous êtes pêcheurs... Répétez tous après moi la prière de demande du pardon :
Citation:
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.
Amen.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 15 Jan 2014 21:32 Sujet du message: Répondre en citant
Salut Junk.
Apparemment, la boite de conserve et sa rousse ne sont pas au mieux de leurs formes. Nous tentons de convaincre Adso de les marier.
Voyant son père changer d'avis, Will faillit le prendre dans ses bras pour le remercier.
Mais sa femme les occupe déjà. Il l'a sert contre lui.
Maintenant, il faut tirer au sort les témoins. On peut demander à Poussix ?
Will sourit
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bambi
Personnage secondaire
MessagePosté le: 16 Jan 2014 08:32 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Essoufflé, en nage, le regard terrifié, méconnaissable... Bambi fit irruption dans la chambre de Bayard et Maé, au milieu de la cohue.
Son accoutrement en disait long sur les épreuves qu'il avait traversé depuis la Noël.
Obligé de se cacher dans un sapin pour échapper au tranchoir du comte Luzi, il avait pu enfin prendre la fuite pour venir à Calais rejoindre ses complices de toujours.
Il ne lui avait pas fallu trop longtemps pour les retrouver, car il semblait qu'un rassemblement exceptionnel de Bourrins se rendait à leur chevet.
Il bramait comme un chevreuil en rut et bondit sur le lit entre Bayard et Maé pour les lécher et leur faire comprendre qu'il était là et qu'il les aimait, et qu'ils ne pouvaient pas le laisser tout seul, au milieu de tous ces prédateurs de Bourrins qui n'attendaient qu'une chose depuis l'opération en Hollande, c'était de le faire mariner pour le becqueter...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 17 Jan 2014 11:02 Sujet du message: Répondre en citant
Tandis que doucement Bayard replongeait vers le noir de l'inconscience, et que les voix de ceux qui les entouraient se mélangeaient, un brouhaha différent se fit entendre, sont lit fut un peu secoué... puis quelque chose d'humide et de râpeux passa sur son visage... bon, c'était déjà pas la même texture ni odeur que ce que le médecin-chef avait déjà utilisé, ce ne pouvait être lui... cette odeur si particulière d'humus et de bière dans la salive... serait-ce... un nouveau coup de langue... mais oui, c'est lui, c'est le Bambi !
Retour direct et poisseux à la pleine conscience...
Avec le retour à la conscience, il entend les dernières paroles d'Adso...
Adso a écrit:
Bon, vous l'aurez voulu ! Mais vous devrez en assumer les conséquences ! Soit, marions-les.
Gné ? Il avait bien dit "marions-les" ? Si, si, il l'avait dit ! Sous le regard du Très-Haut, des bourrins et du Bambi ! Un sourire illumina le visage du chevalier, qui roula un peu la tête pour plonger dans les yeux de sa Maé... mais pas évident... les douleurs, les bandages... fallait trouver une solution...
Il regarda autour de lui... en plus de celle de Chany et d'Ize, il avait entendu les voix d'Arthur, celle de Junky, celle de Will aussi... c'est d'ailleurs lui qui tomba sous son regard bleu-acier, au moment où il parlait de témoin...
Will... tu... tu veux... être... mon témoin ?
...
et... vous... vous pouvez... rapprocher... les lits ? Que... je... je sois... plus près... de Maé ???
Et voilà que déjà Adso commençait, avec une prière de repentir. Bon, le côté prière avait jamais été le fort de Bayard... il répéta donc comme il pouvait, après Adso...
Citation:
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.
Amen.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 17 Jan 2014 12:53 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis était un peu dépassé par les évènements... De plus en plus de personnes arrivaient, le blessé qui lui demandait - comme il pouvait le pauvre - de la bière et voila qu'un animal bondissait près de ses patients.
Le médecin assistait un peu incrédule à la suite des événements, événements assez troublants pour sa part. M'enfin, il se tenait près à chasser toutes ces personnes si la santé de ses patients venait à s'aggraver
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 18 Jan 2014 08:15 Sujet du message: Répondre en citant
Adso lança un regard noir à son fils lorsque celui-ci proposa que Poussix soit témoin. Mais il était décidé à ne plus se laisser provoquer jusqu'à ce que la cérémonie soit terminée. Autant terminer rapidement pour en finir une bonne fois pour toute. Tandis que le cours de la cérémonie était perturbée par toute sorte d'intervention parasites, comme celle d'un animal (mais bon, depuis qu'il était en Artois, il commençait à avoir l'habitude...), et tandis qu'on s'affairait à satisfaire la demande de Bayard, Adso, lui, continuait :
Proclamons maintenant notre foi avec le Credo :
Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
C'était maintenant le moment de la lecture d'un passage du livre des Vertus. Adso décida de changer un peu :
Je vais maintenant vous faire lire un passage écrit par Saint Lescure.
Là encore, changeant ses habitudes, il fit lire le passage en question par le Père Larrigueur, ça lui éviterait de buter constamment sur les mots mariages et "époux" et autres joyeusetés associées.
Citation:
Chapitre premier: L'amitié incarnée.
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise:
Citation:
"L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés. ce point rejoint la notion traditionelle du Baptême qui introduit dans la communion des Saints.
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.
Chapitre deuxième: la sexualité.
Cette dimension du mariage comme union spirituelle ne doit pas faire oublier que l'union des corps est aussi primordiale, en vertu de l'amour qu'elle exprime. La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Cette sexualité ordonnée ne doit pas aboutir à des dérèglements ou la satisfaction bestiale des sens prendrait le pas sur la volonté d'exprimer l'amour commun et de le transmettre à une possible descendance. Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.
Chapitre troisième: le mariage est-il indissoluble?
Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.
Puis Adso reprit la main pour le sermon, évidemment teinté des propres sentiments d'Adso en ce qui concernait le mariage :
Voilà.Comme Saint Lescure l'a dit, l'engagement que vous vous apprêtez à prendre entraine de grosses responsabilités. Ce n'est pas une décision que l'on prend à la légère, et c'est pour la vie. C'est pourquoi il faut bien réfléchir avant de s'embarquer dans cette galère, il faut bien soupeser tous les tenants et aboutissants avant de monter dans cette charrette qui va vous entrainer à toute allure vers le soir de votre vie sans que vous vous rendiez compte que vous êtes pris dans la trajectoire folle de ce véhicule. Parce qu'ensuite, plus question de descendre en marche, ou alors, ça va faire mal !
Et il faudra tout endurer : les disputes parce que l'un rentre tard le soir après avoir passé des heures en taverne avec ses amis, ou parce que l'autre a dépensé tout l'argent du ménage pour refaire la décoration du logis, ou bien les enfants qui vous réveillent à pas d'heure dans la nuit parce qu'une ombre a bougé dans leur chambre... Ou bien les heures passées à la prévôté parce que les mêmes enfants ont lancé des pierres sur le passage du comte d'Artois... Ou encore parce que l'un ou l'autre aura fait un sourire à la mauvaise personne...
Il faudra prendre tout dans son ensemble, avec les bons comme les mauvais côtés. Prendre son mal en patience lorsque Madame ne sera pas d'humeur ou que Monsieur sera devenu trop vieux pour remplir ses devoirs. Pas question d'aller voir ailleurs !
Adso n'avait pas vraiment idée de ce que cela voulait dire, mais il l'avait déjà entendu à propos du mariage, et pensait que ça pourrait toujours impressionner les futurs mariés et leur faire changer d'avis...
Or donc, réfléchissez bien !
Et c'est maintenant que vos amis, s'ils sont vraiment vos amis, ont encore la possibilité de vous empêcher de faire l'erreur de votre vie. Or donc, si quelqu'un ici a des motifs de s'opposer à... tout ceci... il est fortement encouragé à s'exprimer ! Sinon, cette personne le regrettera aussi toute sa vie durant ! Elle aura toute sa vie sur la conscience de n'avoir pas su empêcher ses amis de faire la pire erreur de leur vie !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 18 Jan 2014 19:16 Sujet du message: Répondre en citant
Avant même d'avoir entendu une réponse, Will est bousculé par une bête à poils. Il se demande comment une bestiole de cette taille a pu entrer dans lhôpital. Voyant qu'il s'agit du Bambi, Will prend la décision de ne pas l'approcher trop directement, histoire de garder l'intégralité de ses doigts.
Il se rapproche du lit des convalescents pour voir si l'animal de compagnie de Bayou n'est pas entrain de faire des dégâts. C'est alors qu'il entend la demande de futur marié.
Will est sous le choc et ému. Très rapidement, il repense aux diverses actions qu'il a fait avec Bayou, les différents mandats avec lui, les campagnes militaires ...
C'est avec la gorge serrée par l'émotion qu'il répond :
Bien sûr que j'accepte. C'est un grand honneur que tu me proposes. Mais je te prévient. En tant que témoin, je suis responsable de l'enterrement de ta vie de garçon. Donc, tu as intérêt à vite te rétablir pour que l'on puisse la faire rapidement.
Puis il laisse la place à Adso qui à l'air prêt à célébrer le mariage. Il écoute attentivement les paroles de son père et ne peut s'empêcher de pouffer de rire pendant le sermon. Décidément, Adso a toujours des problème avec la simple évocation du mot "Mariage"
Will souffle à l'oreille du futur marié :
Tu verras, le mariage est loin d'être aussi horrible que le décrit mon père. Imagine que chaque matin tu te réveilles aux cotés de la femme que tu aimes et que tu peux appeler officiellement "Ma Femme". Imagine ce que c'est que d'avoir trouvé la bonne personne et de pouvoir le montrer ouvertement aux autres par cette union sacrée.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1785
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 19 Jan 2014 09:11 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
La rousse s'accrochait à la main de sa soeur pour ne pas sombrer dans l'inconscience alors qu'elle vivait l'un des plus beaux jour de sa vie, peut être le dernier.
Se tournant vers ses amis avec difficulté, vue que le Bambi était accroché à son cou comme le médaillon de la sainte espérance...
Chany, Izé, soyez mes témoins!
Maé avait bien du mal à mettre toutes ses idées en place et à se concentrer sur les mots qu'elle devait répéter à la suite de Monseigneur Adso.
Son esprit se laissait envahir par toutes sorte de pensées futiles, elle s'était imaginée dire oui un jour à Bayard dans une somptueuse robe de dentelle de Calais, le visage recouvert d'un voile blanc, la tête cerclée de fleurs d'oranger, ses petits pieds habillés de chaussures de velours bleu ciel, un bouquet de fleurs sauvages à la main.
Peu importe au fond, tout cela, ses amis étaient tous là, son Bayard répétait avec elle les mots du pardon, le padré était présent et Messire liptis semblait moins inquiet, où s'en remettait complètement à une intervention divine, alors que le Bambi continuait de baver sur ses pansements...
C'était ça le bonheur finalement!
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire et tous les autres que nous pourrons traverser.
Amen.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Junky07
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 404
MessagePosté le: 19 Jan 2014 17:33 Sujet du message: Répondre en citant
Junk attendait patiemment près des deux lits le temps que Adso commençait la cérémonie... depuis le temps qu'ils étaient ensemble il y avait toujours quelque chose qui retardé leur mariage enfin il savait pas si ils voulaient se marier mais bon.
Il regardait tranquillement debout à côté de son futur prochain repas de noël alias le bambi.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 19 Jan 2014 19:18 Sujet du message: Répondre en citant
Izeliah leva les yeux au ciel... Son beau père était décidément impossible. Même quand il disait oui, il trouvait le moyen de faire faire dire non aux autres... Elle soupira longuement et décida de prendre sur elle malgré l'envie qui lui démangeait la langue.
Il avait cédé autant ne pas le contrarier des fois qu'il change d'avis.
Quand maéva lui demanda d'être son témoins, Izeliah lui sourit avec beaucoup de tendresse.
Ne t'inquiète pas la rousse, on sera tous témoins, on est tous témoins de votre amour depuis si longtemps... et puis tu verras le mariage, ça te requinquillera comme nulle autre chose...
Elle rajouta tout bas
Ecoute pas mon beau père, il parle de chose qu'il ne connaitra jamais... tu sais les curés hein.
Elle lui fit un clin d'oeil et lui sourit affectueusement. Laissant la cérémonie se dérouler normalement... enfin aussi normal soit il avec un bambi dans les parages.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 20 Jan 2014 06:56 Sujet du message: Répondre en citant
Ize a raison ma chérie , y a assez de témoins et le monseigneur aura beau dire ce qu'il veut , nous on sait que vous êtes fait l'un pour l'autre et que votre amour est sincère
poussant un peu Bambi
allons Bambi , laisse là donc respirer
Elle mit une claque amicale a l animal et serra la main de Maé
regarde , ton désir le plus cher va se réaliser mais va falloir guérir pour qu'on fête ca dignement hein!
Elle répéta les prières , avec peu être un peu plus de ferveur que d'habitude...
Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
_________________
Dernière édition par Chany le 20 Jan 2014 09:24; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 20 Jan 2014 08:16 Sujet du message: Répondre en citant
Adso lança un regard sévère à l'attention de son fils qui chuchotait alors que la cérémonie avait commencé. Et qu'est-ce que c'était que cette histoire d'enterrement de vie de garçon ? Même si Adso entrevoyait le principe de la chose, c'était totalement illogique dans les circonstances présentes : si personne ne réagissait dans les prochaines minutes, Bayard allait finir la corde au cou, et il ne serait plus question de "garçon"... Tout ce qu'il y aurait à enterrer, ce serait un homme marié. Enfin bon, les jeunes n'étaient pas à une contradiction près...
En attendant, pas un seul courageux qui s'opposât au mariage pour éviter à ces deux malheureux (Bayard, surtout), de faire l'erreur de leur vie. Adso se racla la gorge :
Aheum... Alors ? Personne n'a rien à dire ? De toute façon, tant que vous n'avez pas tous récité le Credo à votre tour, ça laisse du temps pour que quelqu'un retrouve une once de courage et fasse son devoir en expliquant que ce ma... que cette cérémonie ne peut pas avoir lieu, pour des raisons logiques de base.
Adso commençait à caresser l'idée de s'opposer lui-même au mariage. Mais est-ce que c'était valable, canoniquement parlant, que ce soit l'officiant qui décide d'un coup de s'opposer au mariage après avoir commencé la cérémonie, donc en avoir implicitement accepté la possibilité canonique ? Nulle doute qu'un bon avocat risquait de retourner cette situation devant un tribunal d'officialité, au désavantage d'Adso. En même temps, est-ce que la licité ne l'emportait pas sur la validité ? Hum... Adso aurait dû mieux écouter les explications d'Aaron...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 20 Jan 2014 08:38 Sujet du message: Répondre en citant
Plus il reprenait conscience, plus il sentait différentes douleurs irradier dans son corps. Mais peu lui importait.
Maé était là près de lui. Le Bambi, leurs amis, ce qui constituait leur famille était là. Et Adso continuait la cérémonie. Malgré la faiblesse, malgré la douleur, il souriait. Il était heureux. Enfin il serait uni à la femme qu'il aimait, à celle pour qui il savait être fait, sa moitié et son tout...
Aussi peu à l'aise avec le Credo que la prière (et pas question ici d'entonner le Credo de Bique, qu'il ne connaissait d'ailleurs même pas par coeur, même s'il était assez rigolo), il répéta après Adso:
Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
Il écouta la suite, et les tentatives de déstabilisation d'Adso ne serviraient à rien, il savait ce que c'était que de vivre au côté de Maé... un pur bonheur ! Il serra un peu plus fort sa main, en repensant à ces jours, ces semaines, ces mois, ces années passées ensembles, à tout ce qu'ils avaient vécus... à Cambrai, en Artois ou ailleurs, sur terre ou sur mer, seuls ou avec leurs amis...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1785
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 20 Jan 2014 12:14 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Les yeux tournés vers les siens elle répétait avec lui...
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
_________________
Maeva83 Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 21 Jan 2014 07:56 Sujet du message: Répondre en citant
Mouais... comme d'habitude, personne n'avait le courage de d'empêcher les autres de faire un pas en avant dans le gouffre. A croire que, jaloux de s'être fait piéger dans les rets du mariage, ils avaient hâte que les autres les rejoignent... Tant pis, autant en terminer rapidement, maintenant. C'était évidemment le plus dur qui commençait, le moment où les époux allaient faire étalage de grands sentiments lors de l'échange des voeux...
Adso reprit donc, non sans quelques quintes de toux :
Le *cough*... *cough* suppose que les deux *cough* s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie Adso avait bien appuyé sur ces derniers termes, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Maéva et Bayard, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le *cough*...*cough* ?
MP à LJD Maeva et Bayard
_________________
Dernière édition par Adso le 21 Jan 2014 07:59; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 21 Jan 2014 08:59 Sujet du message: Répondre en citant
Bayard écoutait les mots d'Adso, souriant au fait qu'après tant d'années et de mariages célébrés, il ait encore tant de mal à prononcer le mot...
Oui... et... oui... je ... promets... amour et... et respect... à Maé... pour la vie... et... bien plus...
Les yeux humides d'émotion (grande carcasse mais tout pitit coeur émotif), il se tourne vers sa rousse...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 21 Jan 2014 10:36 Sujet du message: Répondre en citant
Liptis, depuis son coin, assistait fort ému au déroulement de la cérémonie.
Il espérait sincèrement que ces deux êtres, forts mal en point, trouveraient dans cette union la force nécessaire de lutter contre les souffrances qui les envahissaient.
Après un début un peu chaotique, la raison semblait vouloir gagner. L'amour n'est-il pas l'une des forces les plus puissantes qui soit ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1786
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 21 Jan 2014 11:42 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
OUI je veux être la femme de Bayard, la seule et l'unique, celle qui n'aura de cesse de le chérir, de l'aimer, de l'accompagner dans la joie et la douleur, de le soigner physiquement et moralement des blessures de la vie.
Celle qui toujours sera fidèle à ses côtés, et qui trouvera la force et l'espoir dans ce monde pour guider ses pas vers le bonheur et la quiétude.
Je l'aime de tout mon cur et de toute mon âme depuis le premier jour où mes yeux se sont posées sur lui, et que ses mains ont effleuré ma peau.
Il est celui que j'ai choisi pour m'accompagner tout au long de ma vie et au delà si telle était à présent la volonté du Très Haut!
Maé avait du mal de parler, devant repousser sans cesse les pattes que Bambi lui mettait dans la figure pour attirer son attention sur lui, son bébé montrait les dents à quiconque tentait de le déloger, et gardait un oeil particulièrement attentif sur Adso...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 21 Jan 2014 12:24 Sujet du message: Répondre en citant
Et Bayard de surenchérir
Oui... je veux être ton mari, Maé... le seul et l'unique... et... je te veux et te reçois comme épouse. Pour t'aimer... et... te chérir... pour veiller à ton bonheur... tout au long de ma vie... Je t'aime !
Bayard ne put plus ajouter autre chose, vaincu par l'émotion, la douleur, et la queue du Bambi (l'avant étant vers Maé) lui fouettant le visage d'un rythme régulier... Là il aurait voulu plonger sur les lèvres de sa flamboyante rousse, mais bon, c'était dans l'état difficile. Grmblll...
Soudain quelque chose de fugace lui traversa l'esprit. Comme l'idée de quelque chose d'oublié. Mariage... mariage... voeux... voeux... alliances...
Alliances ? Les alliances !
Depuis que Maé lui avait dit "oui" lorsqu'il l'avait demandé en mariage, en plein milieu de la cérémonie des pommes d'or, il avait eu le temps d'en faire forger (non, non, pas en fer forgé... en faire forger... un alliage d'or et d'or rose, comme Maé aimait)... mais là, elles étaient à Cambrai. Dans son petit coffre caché sous leurs lit. Là où il cachait ses trésors ^^
Comment faire ???
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 21 Jan 2014 13:12 Sujet du message: Répondre en citant
Izeliah était vraiment émue, elle s'était glissé dans les bras de william. Partagée entre la joie de les voir enfin réunis et la peur de les voir quitter se monde... Lui ou Elle ou les deux. Tous ici, avait tant donné à l'Artois qu'elle trouvait sa particulièrement injuste.
Et puis ce mauvais souvenir qui lui revenait à l'esprit sans cesse... Elle n'avait plus fréquenté ce genre de mouroir depuis la mort de sa mère, Adélahis. Il était toute petite quand c'était arrivé. 5 ans à peine. Elle se revoyait, sur le lit d'hopital et de mort de sa mère. Ses parents avaient participé à la chute du chateau de Reims... Ils avaient pris la route pour mettre en sécurité les enfants et s'était fait faucher par une armée sur ordre de Maltea... Angledark, son père, était mort sur le coup, transpercé de toute part. Dans ses cauchemars, Izeliah le revoyait tomber, sans cesse. Les cris de sa mère la hantaient.
Sa mère n'avait pas eu cette chance, gravement blessée, elle avait été amené dans un hopital de fortune... et mis 3 jours à mourir, dans des souffrances inqualifiables. S'en était suivi pour les 3 enfants rovel, la fuite, le placement d'Izeliah chez Ater qu'Adélhais avait désigné comme tuteur et puis... la renaissance en Artois.
Elle laissa quelques larmes couler, serrant plus fort la main de Will, récitant les prières tout doucement... Elle regarder La Rousse et Bayard se battre pour eux et pour leur amour. Elle les trouvait beaux... Enfin ça aurait été mieux si le bambi faisait pas des siennes. machinalement, son pouce droit faisait tourner l'anneau qu'elle portait depuis des années à l'annulaire droit. L'alliance de sa mère.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 22 Jan 2014 18:20 Sujet du message: Répondre en citant
Elle suivait attentivement ce qui se passait .
Lorsqu'Adso demanda si quelqu un s'opposait au mariage , elle mit instinctivement la main à son épée, rien n'y personne n'empêcherait cette union.
Des souvenirs lui reviennent en mémoire... La première fois où elle a vu celle qui allait devenir sa soeur de lait et plus tard sa filleule, les jeux et farces partagés chez le parrain de Maé puis en Artois, l'éducation d'YB.
La première fois qu'elle avait entendu prononcé le nom du chevalier aussi , la narration de Maé de leur premiers émois , la naissance de leur amour ...indéfectible à présent !
Mais nul ne s'était lever , tous connaissait le lien qui unissait ces deux êtres dont Aristot lui même avait béni l'union y avait de cela bien longtemps.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 23 Jan 2014 07:40 Sujet du message: Répondre en citant
Will sent sa femme chercher du réconfort contre lui. Il espère que ses bras puissent lui apporter ce qu'elle cherche. Il ressert un peu son étreinte afin de lui communiquer son amour pour elle.
La cérémonie se déroulant, Will repense à son propre mariage.
Voyant qu'Adso insiste sur le fait que chacun doit prononcer le crédo, il le récite à voix basse.
Will remarque que Bayou semble préoccupé. Il se rapproche du futur marié et lui demande :
Byou, que ce passe-t-il ? as tu perdu quelque chose ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 23 Jan 2014 07:59 Sujet du message: Répondre en citant
Will avait remarqué son trouble et Bayard profita de ce qu'il lui demandait s'il avait perdu quelque chose...
Will... tu... tu es mon témoin, hein ? Tu... tu as accepté ?
Will hocha de la tête, Bayard sourit, rasssuré...
Les alliances... sont à Cambrai... faut que... tu... trouves quelque chose... c'est le travail du témoin ! ^^
Faible tape sur l'épaule de Will. Il était bien ce petit. Il trouverait quelque chose...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 24 Jan 2014 08:30 Sujet du message: Répondre en citant
Oui, Bayou, j'ai accepté et je suis prêt à te rendre service.
Les alliances... sont à Cambrai... faut que... tu... trouves quelque chose... c'est le travail du témoin ! ^^
Will écarquille les yeux. Dans sa tête, tout se bouscule. Alliances ... Cambrai ... Azincourt ... rapide ... trajet ... courir ... urgent ...
Il dégluti avec difficulté ... Que faire ? Plusieurs possibilités se présente à lui :
- Faire l'aller/retour à Cambrai, mais cela implique au moins 2 jours de voyages et la cérémonie est déjà en cours.
- Donner une de ses bagues, mais laquelle, vu que sont toutes des cadeaux de sa femme.
- Aller sur le marché pour en trouver ...
Avec cette dernière solution, une idée est entrain de prendre racine. Mais il a besoin d'une confirmation de la part de son père.
Père, j'ai une question. Et non, je ne serai pas la personne qui demande une annulation du mariage. Les alliances peuvent-elles être bénies après le mariage, au cas où les mariés en trouve des plus jolie ?
Et il souffle aussi à l'oreille de sa femme, le temps que son père apporte une réponse alambiquée :
Ize, je pense avoir une idée. Vu que je n'aurai pas le temps de faire l'aller/retour, que penses-tu de l'idée de trouver des bagues éphémères, en cuir ou liée avec des plantes, pour finir la cérémonie ce jour et ensuite retourner sur Cambrai quand les jeunes mariés seront sur pieds pour qu'ils puissent avoir les vrais alliances ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 24 Jan 2014 19:36 Sujet du message: Répondre en citant
moment de panique. Ben oui, les alliances ! personne n'avait pensé à ça, enfin ceci dit, personne ne pensait non plus que Adso aurait laché la bride et aurait accepté le mariage !
Euh... will... une lanière de cuir qui ferait l'affaire j'vois pas trop, une trop éphémère non faut qu'il puisse en garder un souvenir je pense...
Elle se tourna vers chany
Chany, Bayou n'a pas les alliances, elles sont à cambrai. Il faut trouver quelque chose...
moi j'ai en bague que l'alliance de Maman... après je sais pas moi . tu as une idée toi ?
Tailler rapidement un truc ?
Boudiou, on en est pas arrivé là pour se faire avoir pour des bagues ?
izeliah se pencha vers will et lui murmura : ton père, il doit bien en avoir des bagouses, ça ferait un joli cadeau de mariage !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 25 Jan 2014 16:55 Sujet du message: Répondre en citant
une idée .....
J ai l anneau de mon frère pour Bayou si tu veux prêter celle de ta mère je pense que cela pourra convenir
elle ôta la chaîne qu'elle avait autour du cou , libéra l'anneau
Tiens Will
non rien n y personne ne viendrait gâché ce jour ....
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 25 Jan 2014 17:15 Sujet du message: Répondre en citant
Ni une ni deux, Izeliah ôta l'alliance d'Adélahis et la donna à Will. Elle n'avait jamais ôté cette bague depuis qu'elle pouvait la mettre. C'était la seule chose qui lui restait de sa mère en fait. Mais, elle le faisait sans le moindre regret, sans le moindre doute et elle savait au plus profond d'elle même que sa mère serait heureuse de ce geste et aurait fait de même d'ailleurs.
Tien mon William... ce n'est pas les leurs, mais ce sont deux anneaux qui symbolise tellement de chose.
Elle regarda son époux et lui souriat. Elle prit alors la main de chany et s'approcha de Maéva, lui caressant doucement le front non sans avoir, au préalable, montré les crocs au bambi qui ne voulait pas qu'on touche la Rousse.
T'inquiète pas ma Maé, tu vas l'avoir ton mariage et ton bayou pour toute la vie
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 26 Jan 2014 20:58 Sujet du message: Répondre en citant
William_zola a écrit:
Père, j'ai une question. Et non, je ne serai pas la personne qui demande une annulation du mariage. Les alliances peuvent-elles être bénies après le mariage, au cas où les mariés en trouve des plus jolie ?
Fausse joie. Adso nota mentalement de la faire regretter à son fils. Mais plus tard. Pour l'instant, il fallait lui répondre.
Quelques années auparavant, Adso se serait dit que cela n'avait aucune importance. Les bénédictions, s'était pour les superstitieux. Mais avec l'âge, Adso devenait de plus en plus à cheval sur le rituel. Et superstitieux à son tour. Si on ne respectait pas le rituel, l'ordre des choses risquait d'être perturbé. Et après tout, tout cela réalisait peut-être certaines transmutations d'éléments qui produisaient certains effets... Mais bon, là, pour l'instant, s'il émettait un nouveau doute (pourtant légitime), on allait encore lui tomber dessus...
Boa... ce sera mieux de refaire une bénédiction sur les alliances définitives, mais bon, en attendant, on fera avec celles-là...
Sur ce, il se saisit du goupillon dans le seau que le Père Larrigueur lui tendait fort à propos, et arrosa copieusement les alliances que lui présentait William.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Jan 2014 09:26 Sujet du message: Répondre en citant
Bayard sourit de voir ses amis se décarcasser pour eux. C'était un sentiment tellement bon, tellement apaisant, de se sentir entouré, d'avoir une famille...
Et lorsqu'il vit Adso accepter les alliances et continuer la cérémonie avec elle, une chaleur diffuse envahit son corps, en partant de son coeur, irradiant dans ses veines. Oui, il allait être uni à Maé. Que lui importait les guerres, les souffrances, les Roys, les mesquins, tout le reste à côté de ce bonheur, tellement désiré, tellement voulu.
Lui et Maé, Maé et lui, enfin unis, devant les dieux et les hommes...
_________________
Maeva83 Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1787
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Jan 2014 15:23 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Elle sentait la main de Bayard se réchauffer dans la sienne et suivait de ses yeux fatigués, les moindres faits et gestes de Adso.
Sceller leurs vux par des alliances qui avaient déjà uni des curs amoureux et fidèles ne pouvaient que leur porter bonheur, d'autant que longtemps elles avaient été choyées et portées par des amies qu'elle aimait par dessus tout.
C'était un moment douloureux mais merveilleux. Son chevalier qui reprenait vie à ses côtés et une union qui s'annonçait éternelle.
Elle plongea son regard dans celui de Bayard et du bout de ses lèvres, presque dans un murmure, elle lui dit "Je t'aime" en souriant.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 28 Jan 2014 06:37 Sujet du message: Répondre en citant
Adso fronça les sourcils.
Si vous croyez que c'est moi qui vais vous passer les bagues au doigt, c'est dans l'oeil, que vous vous le mettez, le doigt...
Vrai, quoi... Déjà qu'on l'avait forcé à célébrer ce mariage après un chantage éhonté (ah ça, il la paierait pour le restant de sa vie, Bayard, sa menace de se faire baptiser chez Tastevin...), fallait pas pousser le bouchon... S'ils n'avaient pas la force de se passer les anneaux, qu'ils demandent aux témoins de se charger du salle boulot eux-mêmes...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 28 Jan 2014 11:22 Sujet du message: Répondre en citant
La brune regarda Adso
Prononcez donc la phrase rituelle , nous nous chargerons des anneaux
Will prends la main de Bayou , Ize celle de Maé
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 28 Jan 2014 14:00 Sujet du message: Répondre en citant
Le "Je t'aime" prononcé par Maé en cet instant eut un effet régénérateur certain sur Bayard. Sa voix, sa chaleur, son amour...
Le chevalier se redressa sur le coude, pâle et transpirant, et tendit la main vers Chany...
je... ça va... ça va aller Chany... merci à toi... et à... Ize... pour le prêt... des... bagues...
Un anneau fut déposé dans la main du chevalier, celui prêté par Ize. Il le prit, et se tournant vers sa Maé, la main tremblante, le regard fiévreux, il lui passa lentement l'anneau au doigt.
Maé... mon Amour... reçois cette alliance... signe de notre union... de mon amour et... de ma fidelité.
Il voulait embrasser ses lèvres, ses mains, mais ce n'était pas possible. La tête lui tournait doucement, il devait économiser ses forces... Il fit un signe de tête à Chany pour qu'elle confie provisoirement le second anneau à Maé...
EDIT pour quelques corrections de cohérence rp
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 29 Jan 2014 07:40 Sujet du message: Répondre en citant
Qu'est-ce qu'elle lui racontait la Chany ? Elle n'essayait pas de lui apprendre son métier, quand même ?
Adso répondit d'un ton assuré :
Non, d'abord l'échange des anneaux, et ensuite la phrase rituelle. Ou alors je ne sais pas de quelle rituel vous parlez. Moi, je suis un aristotélicien pur jus. On fait les choses de façon civilisée, pas comme chez vos... hérissons de Tastevin.
Et justement, Bayard passait l'anneau au doigt de Maé.
Vous voyez ? Lui, il mange probablement des fruits, il a tout compris !
Adso se rendit compte ensuite que non, ce n'était pas les fruits qui rendait plus intelligents, mais le poisson et le lait (enfin, c'est ce qu'il avait remarqué). Tant pis, hors de question de reconnaitre qu'il s'était trompé, évidemment. Et puis de toute façon, ses interlocuteurs n'y comprendraient sûrement rien, à toutes ces considérations diététiques...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 29 Jan 2014 08:26 Sujet du message: Répondre en citant
Les sentiments d'Izeliah étaient partagés. Elle était émue aux larmes. Il y avait tant de chose importante dans cette cérémonie. Même Adso commençait à avoir son importance. Elle n'espérait qu'une chose : que Maéva et Bayou puissent profiter de leur mariage comme elle profitait du sien avec will. Elle ne les voyait pas trop parent pour le moment par contre vu qu'ils auraient surement bien à faire avec le bambi.
Elle entourait ses amis et c'est avec beaucoup d'émotion qu'elle vit Bayou passer l'alliance de sa mère au doigt de Maéva. Un anneau simple mais finement ciselé qui glissa facilement sur le doigt de la rousse. D'un geste rapide de la main, elle essuya une larme qui coulait sur sa joue. Elle souriait, même si il restait une incertitude quant à l'état de santé des futurs époux.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1787
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 29 Jan 2014 17:14 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Elle tenait entre ses doigts l'anneau confié par Chany et dû repousser le Bambi pour ne pas qu'il lengloutisse alors que "le précieux" passait sous sa truffe.
Elle regardait l'alliance d'Izé briller à son doigt et l'émotion était à son comble lorsque son regard croisa le sien et ensuite, au moment de glisser l'alliance à l'annulaire de son chevalier.
Les yeux humides, elle prononça d'une voix claire et limpide les mots suivants...
Mon Chevalier, mon aimé, reçois cette alliance, signe de mon amour, de ma fidélité et de mon engagement à vous aimer et vous chérir jusqu'à mon dernier souffle.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 30 Jan 2014 07:39 Sujet du message: Répondre en citant
Bon... Echange des alliances : terminé.
Maéva et Bayard, vous voilà *cough* *cough* et *cough*... Vous pouvez maintenant... enfin, vous savez quoi... Même si bon, je me doute que vous n'avez pas attendu ce jour pour mettre la charrue avant les boeufs... Quoi qu'il en soit, maintenant, c'est autorisé.
Adso leva les yeux au ciel. Ces jeunes... toujours en train de s'embrasser avant le mariage. Et après, ils s'étonnaient d'attraper des bébés...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 31 Jan 2014 08:06 Sujet du message: Répondre en citant
Bayard vit l'émotion dans ses yeux, lorsqu'elle glissa l'alliance le long de son doigt. Ses mots raisonnaient dans les oreilles, la tâte, le coeur et tout le corps du chevalier...
Oh oui, lui aussi l'aimerait et la chérirait, jusqu'à son dernier souffle, il l'aimait, il l'aimait tant. Elle était sienne, et maintenant sa femme, son épouse...
Après qu'Ados eut prononcé la phrase final, Bayard voulut embrasser Maé, mais les forces lui manquèrent, il ne pouvait bouger facilement. Alors il embrassa la main de sa rousse, avec une tendresse et un amour particulier...
... avant de sombrer, de s'évanouir, à bout de forces, à moitié affalé sur sa couche...
Mais cet étourdissement, ce plongement dans les ténèbres était différent du précédent. Pas de porte, pas de vision éthérée, pas de détachement du réel et du terrestre... une plongée en soi, au plus profond, pour se régénérer... un corps et un esprit qui voulait s'accrocher, guérir, se refaire... il devait un baiser, un baiser sacré à Maé... elle était sa femme, il ne pouvait la laisser... il devait lutter, lutter pour guérir...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 01 Fév 2014 08:09 Sujet du message: Répondre en citant
Comme d'habitude, les femmes prirent les choses en mains. Dès qu'il s'agit de mariage, elles ont toujours le dernier mots et les meilleures solutions à proposer.
Une fois les anneaux trouvés, la cérémonie se poursuit.
En tant que témoin, Will aide Bayou pour qu'il puisse passer l'anneau à sa femme.
Will sent que son futur suzerain retombe dans les limbes.
Messire Liptis ! Je crois que notre marié est reparti ! Aidez le !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 03 Fév 2014 07:10 Sujet du message: Répondre en citant
Ah bein voilà... Adso en était sûr, de ça ! Il les avait bien prévenu, pourtant ! Annoncez à un homme qu'il est enchainé à la même personne pour toute la vie et dans l'Au-Delà, et fatalement, sa santé va en prendre un coup...
En tous les cas, la cérémonie n'était pas terminée. Et ça, Adso ne pouvait pas le permettre. Si on commençait les choses, il fallait aller jusqu'au bout.
Bon, quoi qu'il en soit, maintenant, c'est l'heure de la communion... Vous avez du pain et du vin ?
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 04 Fév 2014 19:58 Sujet du message: Répondre en citant
Messire Liptis ! Je crois que notre marié est reparti ! Aidez le !
Le médecin avait assisté avec une grande émotion à l'union de ses deux patients. A l'appel du témoin de Bayard, il s'élança, bousculant quelques personnes se trouvant sur son chemin.
Poussez-vous ! Allez, allez... Place !
Liptis s'agenouilla près de Bayard et l'ausculta... Il leva un sourcil... Reprit le pouls, écouta le coeur...
Il fit respirer le contenu d'une petite fiole au nouveau marié espérant que cela le ferait revenir à lui, le temps de finir la cérémonie.
Il se retira, restant tout près de ses patients, réfléchissant...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 05 Fév 2014 13:44 Sujet du message: Répondre en citant
du pain .....la brune devait bien avoir un morceau de pain dans sa besace pour le vin.....
Vla du pain Monseigneur , heu....le calva ca peut remplacer le vin ?
bin quoi ...une fiole de calva s'était plus facile a transporter qu un bouteille de vin !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chevalier_bayard
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1716
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 05 Fév 2014 15:43 Sujet du message: Répondre en citant
Le contenu de la fiole ouverte sous son nez lui fit reprendre connaissance.
Juste à temps pour voir Chany apporter le pain à Adso. C'était l'heure du casse-croûte ? Ici ???
Petit à petit son esprit s'éclaircit, la cérémonie de mariage n'était pas finie. Il fallait encore communier... le pain et... le vin... du vin ? Il en avait toujours, lorsqu'il partait en campagne. Bah vi, point de vue repas, la bière, ça va pas avec tout, désolé !
Il voulut siffler son nainsecrétaire, mais n'y arrivait pas. Il chuchota quelque mots à l'oreille du Bambi (vi, vi, Bayard, l'homme qui murmurait à l'oreille des bambis... tudieu ça ferait le titre d'un roman ou d'un film super!), qui alla en quelques bonds chercher le nain secrétaire, qu'il ramena par la culotte...
Il... faut... du vin... pour Adso... d'abord... pour tout le monde... après...
Et le nain s'exécuta, revenant avec un tonneau de (bon) vin rouge...
_________________
Dernière édition par Chevalier_bayard le 06 Fév 2014 11:10; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 06 Fév 2014 07:16 Sujet du message: Répondre en citant
Mais quelle émotion mes aïeux ! Même si la cérémonie n'était pas commune, elle trouvait que ces noces étaient les plus belles qu'elle n'avait jamais vu. Ces deux êtres qui voulaient comme pour faire la nique à la mort, s'unir devant dieux et les hommes envers et contre tous... il y avait de quoi être pris aux tripes.
Elle n'avait rien perdu des anneaux glissés aux doigts des nouveaux mariés. deux petites larmes avaient perlées sur les joues de la brunette qu'elle n'avait même pas tenté de cacher. Elle était si heureuse pour ces deux là.
Elle blémit légérement quand Bayou replongea dans l'inconscience. Adso ne pouvait pas avoir raison. Elle voulait bien qu'il ait raison tous les autres jours de l'année mais pas celui là. En son fort intérieur, elle pria pour que la noces ne vire pas au cauchemar.
_________________
_________________
Maeva83 Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 06 Fév 2014 07:32 Sujet du message: Répondre en citant
Citation:
heu....le calva ca peut remplacer le vin ?
Adso regarda Chany d'un air à la fois courroucé, affligé, et triomphant (si si).
Ma pauvre Chany, je veux bien croire que tu n'as jamais eu l'occasion d'étudier les cinq éléments dans tes occupations... hérissonnes. Mais sache que si le calva et le vin ont des apparences, des goûts et des odeurs différentes, c'est tout simplement qu'ils ne contiennent pas les mêmes proportions de ces éléments.
Donc non, le calva ne peut pas remplacer le vin, de la même façon qu'un balai ne peut pas remplacer une pioche. Il y aura forcément un problème à un moment ou à un autre.
Fort heureusement, Bayard revenait à lui et prenait le contrôle de la situation. Adso n'avait pas fait le mauvais choix pour ce qui était de son avoué.
Sauf qu'il n'avait toujours pas vraiment rempli les caisses du diocèse, accessoirement. Mais ça, c'était un autre problème qui serait réglé en temps et en heure.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 06 Fév 2014 19:17 Sujet du message: Répondre en citant
gnagnagnagnagna ......qu est ce ce cureton pouvait l'énerver avec son petit air supérieur!!!
devriez en boire plus souvent du calva , ca vous rendrait plus aimable et ouvert!
Elle avait une furieuse envie de le frapper ...enfin s'était pas réellement lui qu'elle voulait frapper ! Elle cherchait juste un bouc émissaire pour déverser sa rage devant l'état des deux mariés...mais il n'y était pour rien , comment y serait il pour quelque chose lui qui se cachait derrière le bayou au monde danger même insignifiant .
Le nainsecrétaire apparut avec un fût
ah bin vla votre vin , continuons!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 10 Fév 2014 06:03 Sujet du message: Répondre en citant
Adso partagea le pain en plusieurs morceaux, et servit le vin.
Partageons le pain et le vin en signe d'amitié !
Pfiuu... Voilà, c'en était fini, tout du moins pour ce qui concernait la cérémonie de mariage...
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 16 Fév 2014 13:08 Sujet du message: Répondre en citant
Et on partagea le pain et le vin ; bien plus de vin que de pain d ailleurs!
Chany se retourna sur adso
bon , vous les déclarez mariés maintenant?
bin quoi , l'église ne reconnaîtrait de toute façon pas ce mariage, on pouvait dés lors abrégé les blabla et terminer avant que les mariés ne sombrent dans les abîmes
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1788
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 17 Fév 2014 06:55 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
En d'autres temps elle aurait bu cul sec un où deux verres de calvas pour lui mettre un bon coup de fouet, mais dans son état, ce n'était peut être pas recommandé et elle se réjouissait déjà de pouvoir goutter une lichette de vin rouge, si toutefois Monseigneur en laissait...
Un petit sourire au coin des lèvres, elle regardait son Bayard, son fier chevalier, beau comme un Dieu couché à ses côtés et réalisait à peine qu'il était son mari.
Le monde pouvait bien s'arrêter de tourner car ses yeux plongés dans les siens suffisaient à la combler de bonheur.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Adso
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 2388
MessagePosté le: 23 Fév 2014 19:01 Sujet du message: Répondre en citant
Chany a écrit:
bon , vous les déclarez mariés maintenant?
Adso leva les yeux au ciel.
Ma pauvre Chany... C'est déjà fait ! Il faut suivre, un peu !
Bon, il avait un peu toussé à ce moment-là, ces paroles avaient peut-être été un peu brouillées, mais c'était l'intention qui comptait, n'est-ce pas ?
Sur ce, il s'empressa lui aussi de boire un peu de vin, et surtout de manger du pain, parce qu'il fallait bien se remettre de toutes ces émotions, et qu'avec tout ça, il avait laissé passer l'heure de son habituelle collation.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chany
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 4058
Localisation: ca vous regarde?
MessagePosté le: 25 Fév 2014 20:20 Sujet du message: Répondre en citant
mouais , vous avez pas bien articuler alors parce qu on a rien entendu
pffff , l avait bouffer ses mots oui , il changerait pas !
Levons donc nos verres aux jeunes mariés
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Maeva83
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1788
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 27 Fév 2014 12:29 Sujet du message: Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Les yeux toujours tournés vers son chevalier, alors que Chany avait pris la parole, Maé lui murmurait...
A vous mon époux et à tous nos amis ici présents! Longue vie à notre amour! Longue vie à vous mon aimé!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Izeliah
Inscrit le: 10 Jan 2010
Messages: 503
Localisation: Cambrai
MessagePosté le: 07 Mar 2014 19:15 Sujet du message: Répondre en citant
Le sourire aux lèvres malgré l'angoisse... ben oui, ils sont quand même un peu beaucoup mourants les mariés. Elle dit, avec un poil trop de ferveur :
VIVE LES MARIES!!!
Elle lança une oeillade à son William... que de bon souvenirs lui revenait en memoire en pensant à leurs mariage à eux.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
William_zola
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 988
Localisation: *Hips*tincourt, Tatinghem et Andres
MessagePosté le: 27 Mar 2014 09:08 Sujet du message: Répondre en citant
La fin de la cérémonie est surprenante.
Entre Chany qui préfère le Calva au vin, Adso qui n'arrive toujours pas à prononcer les mots issus du chant lexical du mariage, ce qui porte à confusion l'officialisation de la cérémonie, Bayou qui repart faire un tour dans les limbes et tous les spectateurs qui retiennent leurs souffles quant à la suite à donner.
Bref.
Pour suivre sa dulcinée, Will lève son verre et annonce à sont tour :
VIVE LES MARIES !!
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateurVoir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Liptis
Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 1957
Localisation: Arras
MessagePosté le: 27 Mar 2014 15:58 Sujet du message: Répondre en citant
Finalement, la foi avait bien aidé la médecine - à moins que ce ne fut l'inverse. Ses patients bien qu'encore très affaiblis semblaient reprendre force et vie.
Malgré les péripéties et les mouvements autour d'eux, ils avaient bien surmonté les épreuves. Nuls doute que ces deux là auraient encore besoin de soins et de surveillances mais Cambrai avait un bon médecin.
Son rôle était désormais terminé... Et il était très heureux de la conclusion de cette histoire qui avait si mal commencée.
Assisté de Robert, l'Arrageois commença à ranger ses affaires afin de prendre la route du retour.
_________________
Chevalier_bayard En général, c'est au printemps que les animaux sortent de leur hibernation. Le dégel, la montée de la sève, tout ça. Pour Bayard, qui ne faisait rien comme tout le monde, c'est en ce milieu du mois d'août que son hibernation touchait à sa fin. Il avait trop dormi, trop longtemps. Il était temps d'arrêter de regarder ses dernières blessures en se sentant vieillir. Il fallait recommencer à bouger, à vivre.
Revenu du monastère au lendemain du 15 août, il passa ses premières journées à botter le cul des nains (et y'en avait beaucoup !), pour les réveiller de leur torpeur et les remettre au travail. Maé reviendrait dans quelques jours, il fallait que le domaine soit propre, aéré, les draps changés, les poussières disparues, les indésirables chassés... puis il astiqua une à une sa collection d'armures, d'épées, de boucliers, de lances, de haches, de fléaux, de masses et autres armes en tout genre...
Ceci fait, il était harassé mais content de lui. Il était temps de prendre des nouvelles de la vie du village, de celle du comté. De la politique artésienne. Et surtout, faire ce qu'il préférait: se montrer ! Et oui, que voulez-vous, on était charismatique chevalier VIP ou on l'était pas ! 8) _________________
Chevalier_bayard - Tudieu, ouvrez les fenêtres, ça sent le nain crevé ici !!! Le fameux - si, si, me contredisez pas alors que je viens de rentrer ^^ - pas métallique résonnait à nouveau dans le domaine... Après des semaines, et peut être même des mois, Bayard avait réussit à s'échapper du monastère où les moines s'étaient mis dans leur tête de lui apprendre la chasteté, l'honnêteté, d'arrêter de jurer, et choses semblables en -é mais toutes aussi ennuyante et pas amusante les unes que les autres...
Il avait donc du ruser pour s'échapper de là. Le premier tunnel creusé à la cuillère en bois - si, si, c'est possible ! - entre sa cellule de moine et l'enceinte extérieur fut un échec. Son excellent sens de l'orientation le conduisit droit... aux latrines du monastère !
Mais pas découragé par cet échec (puant), il commença à creuser un second tunnel, plus long, dans la bonne direction cette fois. L'évacuation de la terre posa rapidement un problème... après deux jours de pain à la farine terreuse de cailloux, les moines comprirent qu'il leur cachait quelque chose... son projet fut éventé, et on le mis dans une cellule au sol dallé, plus difficile à casser avec cette pauvre cuillère en bois...
Il essaya ensuite de se faire passer pour mort, mais un moine vérifiait toujours la chose en croquant (littéralement) l'orteil gauche du supposé macchabé. La supercherie avait été découverte, Bayard ne pouvant s'empêcher de mettre un coup de boule à celui qui lui avait mordu l'extrémité du panard...
Il avait ensuite essayer de s'échapper à l'aide d'une perche, pour se propulser au-dessus du mur du monastère... Après quelque plat contre le mur (solide), il comprit qu'il était trop lourd.... à cause de la bière et du fromage ça...
Finalement, il se résolut aux bonnes vieilles méthodes, mettant un pain dans la tronche du frère portier, lui piquant les clefs de sortie puis sa mule et hop, le voilà sur la route de chez-lui, de son domaine...
Il savait par courrier interposé et télépathie amoureuse - si, si, ça existe - que Maé aussi était retenue dans un couvent. Bigre, depuis qu'ils avaient été anoblis, on voulait à tout pris leur apprendre les bonnes manières. Foutredieu ! On était pas à Paris ici ! On était en Artois ! Les bonnes mannières, tsssss...
Arrivé au domaine, il fut attristé de voir l'état d'abandon. Les nains n'avaient évidemment rien foutu pendant leur absence. Ils avaient d'ailleurs déserté le domaine pour la plupart... ils devaient errer quelque part dans les forêts alentours, redevenant à moitié sauvage. Brrrrrr... ça donne froid dans le dos, cette pensée... Il ne restait au domaine que les plus fidèles, ou en tout cas les plus paresseux, ceux qui avaient eu trop la flemme pour se sauver...- Slip, Nainportequoi, que ça fait plaisir de vous retrouver !
- Oh, pour nous aussi, Chevalier !
- Pfffff pas pour moi. Fini la tranquillité. Quelle merdaille !
Si le tour du jardin avait laissé deviné l'ampleur de la catastrophe, l'intérieur du château la montrait amplement... Poussière et toiles d'areignées partout, chaises renversées, tapisseries et autres oriflammes qui pendaient lamentablement, draps et coussins déchirés (sauf les draps de soie d'extrême orient, qui avaient disparus)...
- Tudieu, ouvrez les fenêtres, ça sent le nain crevé ici !!! Et lequel de vous a ch... fait ses besoins au pied du grand escalier... pfffff... et c'est quoi là ce squelette avec des vêtements de nain ???
- Bah, vous lui aviez dit avant de partir de pas bouger jusqu'à votre retour... il l'a fait ! Dire que c'était le seul nain vraiment obéissant...
- et ça l'a tué ! Ha !
- Mouais... faudra remettre de l'ordre dans tout, et tout nettoyer, bon sang ! Et aérez... par pitié... Faudra aussi localiser le monastère où est retenue Maé, que j'organise son évasion. Mais je veux un château impecc pour quand elle rentre, compris ?
- Pffff on est plus assez de nains pour entretenir tout ça...
- On engagerait pas du personnel ? Une bonne, une femme de ménage, tout ça... et une cuisinière surtout, tout ce que l'autre nain prépare goutte les pieds !
- On va voir ce qu'on peut faire... en attendant, commencez déjà le boulot !!!
_________________
Chevalier_bayard Tandis qu'il remettait le château en ordre, Bayard...- Meuh, il remet pas le château en ordre, il fout rien, c'est nous qu'on fait tout !
- Tssss, c'est un effet de style... et on vous a jamais dit qu'on coupe jamais le narrateur qui narre l'histoire ? Sinon, les autres ils vont rien comprendre...
- Ouais, et en attendant, c'est nous qu'on balaye et qu'on astique...
- Et bien balaie et astique, mais en silence !Soit... revenons à notre récit...
Tandis qu'il remettait le château en ordre, Bayard pensa à sa longue retraite chez les moines. Il en avait mis du temps à s'enfuir. Pas par manque de force, ni de charisme, ni d'inventivité (la nature l'avait bien comblé à ces niveaux là, hé, hé, hé). Mais par fatigue. Ou envie d'éloignement. Était-ce les premiers signes de la "tamagoshite" ? Cette maladie qui touchait jeune ou ancien et les retenait en retraite spirituelle, les faisant peu à peu sombrer dans une routine monotone et apathique ???
Il devait lutter contre cela. La politique comtale l'avait assez épuisé, il est vrai. L'endormissement des bourrins, privés de leurs leaders, l'avait attristé. Mais il ne devait pas se laisser sombrer. Il devait réagir !
Durant ces semaines au monastère, il avait repensé à sa jeunesse... il avait besoin d'activité, et la toute première qu'il avait en arrivant en Flandres, c'était de devenir soldat. Il avait l'armée dans le sang. Et si pour se remuer les sangs c'est ça qu'il lui fallait ? Rejoindre l'ost ?
Il passa son balais - qu'il n'avait pas beaucoup utilisé, il est vrai - à Nainportequoi.- Il faut que j'aille à Arras. J'ai quelqu'un à qui parler là-bas !
- Mais, on va encore se taper tout le boulot à nous tous seul !!!
- Voyez pour faire venir d'autres nains, ou travaillez de nuit, j'sais pas moi, soyez un peu inventif, que diable !Et prenant cape et épée, il se dirigea vers l'écurie, où l'attendais son destrier frison.- Bé voilà, l'est encore parti, le Braillard!
- Bon ben ça nous fait tous ça en plus à balayer...
- Mouais... mais dis-moi Slip, t'étais vraiment obligé de t'habiller en soubrette ??? _________________
Chevalier_bayard Bayard avait fait de nombreux aller et retour entre Arras et Cambrai. Il avait parlé avec l'un et l'autre, avait pris des décisions...
Il était revenu un jour au domaine avec un tas de papiers, et s'était enfermé dans son bureau. Les nains l'entendirent dans tous le château pester, râler, sur un soi-disant examen d'entrée à l'Ost...
Il était reparti avec le tas de documents à remettre à Blanche, la Capitaine.
Lui qui espérait dénicher la réserve secrète du fort de Cambrai, et suivre les traces de tonton Yosil et de tonton Orick... et bien, c'était comme le gruyère, râpé ! Il n'y avait plus qu'un fort central... mais bon, il s'y ferait. Ce qui lui faisait le plus peur dans l'Ost, c'était l'obéissance. Lui qui n'avait jamais obéis à personne... ça allait être drôle !
En attendant les résultats de son examen, il se demandait comment passer son temps libre... une conversation entendue au château d'Arras, et lui se portant volontaire, répondit à cette question...- Slip ! Nainportquoi ! Au rapport ! Bien, z'êtes là... allez chercher dans la réserve des épées, des casques, des hallebardes... mmm... quelques arbalètes aussi... et surtout les tentes, pour faire un camp militaire...
- Ah non ! Ils ont quand même pas refait la même connerie que la fois passée ? Vous confier une armée ?!
- Hé, hé, si ! Slip, va chercher le fanion rose cambrésien, la Légion des Nains bien montés de Cambrai renaît de ces cendres, tel le mythique phnix...
- Bah, ça a failli lui coûter la vie la dernière fois, ptêt qu'on sera débarrassé de lui pour de bon cette fois ci...
- Préparer mon destrier, et prevenez Noone aussi, il m'accompagne. Qu'il prenne des provisions avec lui. J'hésite, est-ce que j'emporte la petite catapulte et le petit lit rose à barreaux ??? _________________
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka |
Update notes | | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)