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[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Maeva83


Il lui avait annoncé en milieu d'après midi, qu'ils prendraient la route de Calais à la tombée du jour

Rien de prêt... Les semences pourrissaient au fond du grenier, les champs étaient en friche, il n'y avait guerre que le potager qui produisait encore quelques légumes, à peine de quoi faire une soupe, pas de quoi festoyer

Nenni, elle emporterait ce qui lui tomberait sous la main comme à chaque fois qu'ils partaient.
Pour l'heure, la lune se montrait timidement, et comme d'habitude Bayard se pointerait presque pas en retard...

Elle se demandait quand même ce qu'il faisait de ses journées, à courir la campagne avec le Bambi, depuis des mois
Elle avait enquêté du côté des tavernes, des fois qu'il y retrouverait un maitresse, mais ça n'avait rien donné.
Faut dire que comme le faisait remarquer Messire de Firenze, dans son armure, il passait pas inaperçu le chevalier, et le temps qu'il l'enlève et la remette, clair qu'il se serait fait pincer!

Bon et bien comme tout était prêt, puisqu'elle n'emmenait rien, elle se décida à filer en taverne pour aller saluer Nico comme elle l'avait promis.

Roulage de pelles mémorables, échange de politesse, une petite larme discrète écrasée au cœur de son mouchoir, elle était déjà nostalgique de voir une page se tourner.
Ainsi allait la vie!

Ah! Le voilà qui arrivait sur son fier destrier! L'était beau éclairé par la lune, le fer luisant, bannière au vent.

Il s'enfonça d'au moins trois pouces dans le sol, lorsqu'il sauta à terre pour la prendre dans ses bras et l'assommer...
Comme dans les contes de fées, il trouvait ça romantique que le fier chevalier bondissait de son cheval pour embrasser sa princesse...sauf que Bayard oubliait souvent d'enlever son heaume où de remonter sa visière alors il l'assommait c'était sa façon à lui de lui montrer combien il l'aimait!
Lorsque Maé reprit ses esprits il la hissa sur son baudet, éclairés par un faible rayon de lune, sous une pluie battante, ils disparurent dans la brume en direction de Calais...

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Maeva83


[retour en catastrophe à Cambrai]

Ils avaient passé quelques jours à Arras et profitaient pleinement de leur séjour en amoureux jusqu'à ce que Maé tombe malade.
Impossible de poursuivre en direction de Calais et Bayard décida de rebrousser chemin.
Ils reprirent donc la direction de Cambrai, non sans peine...

Affaiblie par une diète de quelques jours, nauséeuse et brulante, le chevalier prit mille et une précaution pour acheminer sa belle sans trop de secousses jusqu'au domaine.

Il la soupçonnait d'abord de vouloir rentrer pour participer à la course de sac, il savait qu'elle adorait collectionner toutes sortes de trophées, des plus farfelus aux plus précieux...

Mais au fil des heures, la situation empirait, elle ne se nourrissait plus, buvait à peine une bière où deux et pâlissait à vu d'oeil...
Il en conclut que cette fois-ci, elle ne simulait pas, mais qu'elle était vraiment au plus mal.
Soucieux, inquiet, il ne fut pas long à prendre la décision de préparer bagages, d'autant que ça l'arrangeait un peu lui aussi de reprendre le chemin de la maison...

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Chevalier_bayard



Bayard était inquiet.

Il tournait en rond comme un lion.

Il avait quelques vagues connaissances médicales de recousement de blessures... mais à part ça... Et sa Maé n’allait pas bien. Et il ne savait rien faire. Et cela l'inquiétait. Et l'énervait contre lui même.

Ils étaient revenus à Cambrai, Bayard avait délicatement porté sa belle jusqu'au lit, avait épongé son petit front avec un linge humide pour faire baisser sa température... Mais les nausées persistaient.

Le chevalier veilla sa douce, et lorsqu'il la trouva un peu mieux, décida de partir à la recherche d'un médicastre. Rester ainsi, impuissant, le rendait trop fou, il fallait qu'il agisse!

Mais où en trouver un bon ? Dans un monastère pardi!

Il fit donc le tour des monastères d'Artois... hélas, il n'en trouva pas un seul, tous occupés, qui à cause de l'épidémie de fièvre aphteuse bertincourtoise, un autre occupé par la grippe porcine péronaine, ou bien avec le mal de mer chronique calaisien... pfffff... il les aurait étripés ! Ça l'aurait bien défoulé, mais ça n'aurait pas arrangé son problème.

Et revenant vers Cambrai, il eut soudain une illumination! Bique! Elle était médicastre, elle l'avait soigné après la bataille de Calais! Mais bien sûr! Il galopa vers Cambrai. Mais où trouver Bique ? A la course de sac, certainement! C'est là qu'il devait se rendre...

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Chevalier_bayard




Bayard revenait de la course de sac, main dans la main avec Maé. Ils venaient d'apprendre la bonne nouvelle. Maé était enceinte ! Ce qui expliquait ses malaises... et rendait le chevalier fou de joie! Tel Moïse descendant du Sinaï, son visage en rayonnait presque!

Alors qu'ils prenaient la direction de leur appenti, un nain s'interposa. Bayard le reconnu tout de suite! Le nainrchitecte ! Devant le regard étonné de sa douce, le chevalier sourit, et s'approcha du nain, qui lui tendit un paquet et un billet... Bayard lu le billet, et encore plus sourire, se tourna vers Maé lui tendant le paquet:





Hé, hé, mon amour, je lui avais demandé de les chercher pour te les offrir.

Aujourd'hui, ça fait un an que nous nous sommes embrassé pour la première fois... c'était devant la prison de Leyden... Une année de bonheur et de joies, et en se jour anniversaire, on apprend cette si jolie nouvelle, ce si beau cadeau...
*il pose doucement la main sur le ventre de Maé...* Et j'ai une autre surprise pour toi... qui t'expliquera aussi l'aller et venue des nains sur le domaine, ainsi que mes propres aller et venues de ces derniers mois... tu as la force de m'accompagner jusque là ? Tu veux monter sur le bambi pour y aller ?

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Maeva83


Maé avait enfin compris elle aussi pourquoi elle était aussi mal...Pas de microbes dangereux, pas d'indigestion non plus, mais son chevalier avait planté une petite graine d'amour tout près de son cœur, et bientôt ils auraient un enfant.

C'était étrange ce qui se passait à l'intérieur d'elle, tout était chamboulé, elle mangeait plus, buvait de l'eau, vomissait le rien qu'elle avait ingurgité et son Bayard était heureux de cette déconvenue.

Elle retrouvait le sourire lorsque le nain surgit entre eux, les bras chargés de paquets.


Citation:
Aujourd'hui, ça fait un an que nous nous sommes embrassé pour la première fois... c'était devant la prison de Leyden... Une année de bonheur et de joies, et en se jour anniversaire, on apprend cette si jolie nouvelle, ce si beau cadeau... *il pose doucement la main sur le ventre de Maé...* Et j'ai une autre surprise pour toi... qui t'expliquera aussi l'aller et venue des nains sur le domaine, ainsi que mes propres aller et venues de ces derniers mois... tu as la force de m'accompagner jusque là ? Tu veux monter sur le bambi pour y aller ?


Les larmes lui montèrent aux yeux lorsqu'il lui donnait le bouquet et lui rappelait ce moment si heureux un an au paravent.

Un anniversaire, un bébé, une surprise, elle fut submergée par une vague de bonheur et en pleurait sans plus pouvoir éponger ses larmes.

Les hormones n'étaient surement pas étrangères à ce phénomène curieux, Maé ignorait jusque là ce que c'était de pleurer, surtout de joie


Elle le revoyait à l'attendre aux portes de la prison de Leiden en Hollande, lui rutilant sous le soleil, elle amaigrie et attifée comme une souillon au sortir des geôles...
Elle faisait grise mine à ses côtés, mais sans hésité il l'avait pris dans ses bras et embrassé.
Il le lui avait promis pendant des semaines qu'il serait là à l'attendre, il avait pris des risques inconsidérés, parcouru des lieues pour la rejoindre.

Elle tombait dans ses bras, le cœur gros, chargé de souvenirs et d'émotions.


Je me souviens de chaque mot, chaque geste ce jour là! Avec tous ces évènements j'avais oublié qu'aujourd'hui cela faisait déjà un an, un an de joie et de bonheur passé à vos côtés.

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Maeva83
[Au pays des tulipes et des moulins] Extraits inédits des faits au moment de l'opération conjointe entre Artois et Flandres en Hollande...




Maéva :
Citation:

[Au fond d'un cachot de Leiden]

Emballée dans une couverture, recroquevillée sur sa couche, Maé fixait inlassablement les lueurs de la torche que le gardien plaçait devant sa geôle jour et nuit.
2 jours qu'elle n'avait pas fermé les yeux, 2 jours qu'elle guettait sans relâche le moindre bruit, angoissée de se voir plongée dans l'obscurité. Sans cette missive qu'elle tâtonnait sans relâche, et la complicité d'un geôlier en provenance de Heusden, elle aurait certainement mis fin à ses jours, terrorisée par sa peur des ténèbres.
Un ange veillait sur elle, et elle n'avait plus peur...


par Chevalier°bayard le Ven 15 Mai 1457

Citation:
[Sur la route entre tulipes et moulins]

Ni le vent, ni la pluie, ni les armées hollandaises, ni le dragon rouge (le dragon rouge ? C'est une longue histoire, j'la raconterai ptêt un jour) n'empècherent le cavalier de galoper d'une traite d'Heusden à Leiden.

Il ne s'arrêta que pour pisser dans les canaux (une mauvaise habitude prise durant le siège de Heusden... la vue d'un canal lui donnait toujours envie de se soulager la vessie... halala les horribles séquelles de la guerre!) et manger un quignon de pain.

Une torche, qu'il imaginait brûler devant la porte d'un cachot, le guidait, le faisait galoper vers Leiden sans prendre de répit pour y être le jour de sa libération.


[Leiden]

Crotté, trempé, arrivé à l'aube en ville, il se mit d'abord en quête d'une auberge. Avec étuve. Urgence ou pas, fallait quand même faire les choses avec classe. C'est une question de principe.
Ensuite, il se mit à la recherche de la prison de Leiden...


par Maeva83 le Ven 15 Mai 1457
Citation:

[Au fin fond d'un cachot de Leiden...]

Il faisait jour et on venait de lui annoncer l'imminence de sa libération...

Maé se tenait face au petit rayon de lumière qui filtrait de l'extérieur. Elle avait demandé à pouvoir se servir de la torche pour griller le dernier rat que lui avait porté le pépère.
Elle s'en délectait encore et suçotait ses doigts pour ne rien laisser perdre. Un à un elle avait pris grand soin de lécher les petits os et elle les comptait, sur recommandation, pour s'assurer qu'elle n'en avait pas avalé.
Elle prit dans sa mains 5 petites lombaires et tua le temps en jouant aux osselets, comme elle avait vu faire son père avec des métacarpes de champenois en rentrant d'Orléans...

Passant et repassant ses doigts dans ses cheveux tout emmêlés, elle finissait maintenant un brin de toilette, s'aspergeant et se frottant d'un infime bout de savon qu'elle trempait dans un broc qu'on lui avait porté après quelques supplications. Elle était présentable et voulait sortir dignement de ce trou.

Les moindres bruits de sabots sur les pavés du dehors, faisaient bondir son cœur dans sa poitrine, elle ne voyait rien de ce qui se passait à l'extérieur mais elle attendait et espérait qu'on vienne enfin la délivrer...


par Maeva83 le Lun 18 Mai - 1457
Citation:

[Au fond d'une geôle pourave de Leiden...]

Un....deux...trois...Maé commençait à trouver le temps long, et s'amusait maintenant à sauter d'avant en arrière, comptant les pavés de long en large...50 pavés d'un côté, 46 de l'autre, plus d'une toise de haut, ça faisait pas beaucoup d'air à respirer, à peine 3m².
Une jolie petite niche en fer forgé, un chevet de bois sculpté, quelques fleurs séchées, une tapisserie, une tenture, une porte à double battants et des grandes fenêtres, le tout réchauffé par une jolie cheminée en marbre de Carrare, surement qu'elle aurait pu en faire une jolie chambre pour son faon...

Crénon! Le Bambi!! Shocked Shocked

Qu'était-il donc devenu? Avait-il fini ses jours au tourne broche? Occis par ses amis? Nanananan ils auraient jamais fait ça, sans doute s'était-il enfui et vivait il heureux au fin fond de la forêt? Vévévé c'est comme ça que ça c'est passé! Peut-être que son père l'avait recueilli...hummm...dévoré pale ...Nanan il s'en était sorti, l'était malin le Bambi, yep trop malin!

Un bruit métallique puis des pas résonnaient... C'est l'heure! T'es libre! Le geôlier prenait tout son temps pour tourner la clef, c'était très agaçant et Maé s'énervait... Le garde avait changé et celui-ci ne lui inspirait rien de bon...

J'ai pas gardé les porcs avec toi, raclure de latrines, alors un peu de respect! Personne pour venir me chercher? Mon père? Un ami? Un frère peut être? Nan? Que nenni?

Dis donc ma belle, si tu veux de la compagnie, ça peut s'arranger? What a Face

Gros thon va! Pousse toi de là! Maé le bouscula et lui décocha un coup de pied dans le tibia...

Ohlà ma jolie, tout doux, sinon je t'y remets dans ton trou!

Abruti, essaye seulement de poser la main sur moi et tu verras! Pousse toi ornithorynque où tu le regretteras!

Le geôlier, choqué par l'insulte virulente et les deux gros yeux injectés de sang qui le fixaient, il s'écarta et lui emboita le pas, sans plus mot dire, de peur que la tigresse lui jette peut être un sort...
Ils gagnèrent le rez de chaussée par un escalier glissant et dégoutant, manquait plus qu'elle y glisse et se rompt le cou à quelques mètre de la liberté...
Lorsque les lourdes portes de chênes s'ouvrirent, elle fut enveloppée d'une intense luminosité, le geôlier en resta bouche bée, et s'agenouilla en se signant, croyant à l'apparition de sainte Bernadette...



par Chevalier°bayard le Lun 18 Mai - 1457
Citation:
Ne sachant quand ouvrirait les portes de la prison de Leiden, quand ils relachaient les prisonniers, il avait pris place face aux-dites portes. Enroulé dans sa cape noire, adossé au mur d'une bâtisse, il attendait patiemment.

Il attendait depuis une heure ou deux, lorsque le propriétaire de la maison vint lui demander ce qu'il faisait là, dans un mélange de nainllandais et de français boiteux. Les regards azur devint gris acier, et à la mine menaçante du baron, ses mains posees sur ses dagues, le nainllandais préféra battre en retraite, s'enfermant à double tour dans sa masure.

Encore une heure ou deux, puis ce fut une diseuse de bonne aventure qui vint le trouver.

- Pour deux écus je te dis ta bonne fortune seigneur... richesse, amour, gloire... pour deux écus!
- Pour cinq, tu peux me dire quand ils libèrent les prisonniers?
- Heu... non... mais richesse, amour, gloire... pour...
- Dégage!

Après encore une heure, il vit les portes s'ouvrir. Serait-ce elle ? Le reconnaitrait-elle ? Le pépère serait-il là aussi ??? Il s'approcha lentement des portes...


par Maeva83 le Lun 18 Mai - 1457

Citation:
Ah enfin à l'air libre!

Maé respirait à pleins poumons, tournoyait sur elle même, l'air était doux et chaud, le soleil éclatant, elle semblait revivre. Peu à peu ses yeux s'adaptaient à la lumière et elle voyait plus nettement les contours, le toit des maisons, la forêt au loin, le clocher de l'église...

Le brouhaha environnant, la foule, des cris d'enfants, tout semblait s'animer à nouveau autour d'elle comme après un long sommeil.
Elle était bien vivante et enfin libre! Une envie de courir, de chanter, de sautiller, puis d'un coup son cœur s'arrêta de battre, le souffle coupé, elle fixa son attention sur la silhouette d'un homme qui semblait l'observer...


par Chevalier°bayard le Mar 19 Mai - 1457

Citation:
Les lourdes portes de la prison se sont ouvertes, puis refermées.

Entre ses deux mouvements une -jolie- silouhette est sortie de la prison, heureuse de voir la lumière, de sentir le soleil sur sa peau.

Il la reconnait tout de suite. Un sourire aux lèvres, il s'avance vers elle...


par Maeva83 le Mer 20 Mai - 1457

Citation:
Il venait au devant d'elle, et Maé n'eut plus aucun doute sur l'identité de l'homme qui l'attendait. Car il était bien là, à l'attendre, elle!
Il le lui avait écrit, et bien qu'elle en ait douté, il n'avait pas failli à sa promesse.
Elle jeta rapidement un coup d'œil autour d'eux pour s'assurer que le pépère avait oublié qu'on la libérait, puis elle s'élança. Elle courut aussi vite que ses courbatures le lui permettait et bondit dans ses bras.

Combien de jours et de semaines à espérer, combien de missives échangées, de larmes versées...
Elle le serrait presque jusqu'à l'étouffer tellement heureuse de sentir sa chaleur, son parfum, ses mains sur sa peau... Relevant la tête, elle chercha son regard et s'y plongea toute entière, avant de s'emparer des lèvres qui lui tendait, et d'échanger un interminable et langoureux baiser...
Elle parcourait à présent son visage de ses mains, et sans le quitter des yeux...

Vous m'avez manqué mon aimé, je désespérais de pouvoir un jour vous retrouver! Pincez moi! Embrassez moi encore, que je m'assure que je ne rêve pas...


par Chevalier°bayard le Lun 25 Mai - 1457

Citation:
Elle bondit dans ses bras, qui se renferme avec tendresse sur elle, ils tournent, s'embrassent... ha, comme il en avait rêvé de ce baiser... Leurs yeux ne se quittent plus...

Vous m'avez manqué mon aimé, je désespérais de pouvoir un jour vous retrouver! Pincez moi! Embrassez moi encore, que je m'assure que je ne rêve pas...

Il sourit, coquin, et pince en douceur une de ses jolies fesses...

Non, vous ne rêvez pas. Je suis bien là! Enfin à vos côtés!

Ils s'embrassent encore, de toute la force de l'attente qui les a tenu éloigné l'un de l'autre... Puis, il passe doucement une main sur sa joue... Main qui glisse sur elle, jusqu'à venir à la rencontre de sa main à elle, de s'y glisser...

Venez, vous devez être affamée, épuisée... venez, que je puisse m'occuper de vous... et exaucer tout vos désirs...

Ses yeux azurs brillent, autant du bonheur d'être enfin auprès d'elle, que de l'effet de ses baisers, de son corps contre le sien, de sa main, dans la sienne...


par Maeva83 le Lun 25 Mai - 1457

Citation:
Affamée? Certes je le suis!
Qui plus est de chaire fraîche et onctueuse, au goût de vos baisers...

Nous devrions trouver facilement une taverne de qualité pour nous sustenter et nous reposer!
Mais avant, j'aurais un souhait à me faire exhausser! Je voudrais me rafraîchir et me baigner dans la rivière pour me défaire de cette odeur répugnante qui me colle à la peau!
Avant, nous pourrions passer au marché pour y dénicher une belle épée, un solide bouclier, pi, s'il me reste quelques écus, peut-être y trouverais-je une robe où une tunique un peu plus coquette que ces haillons défraîchis que je porte!
Il serait imprudent que nous passions au campement pour y retirer quelques vêtements, le pépère y est sûrement, et il en serait fini de nos beaux projets s'il nous surprenait! Peut-être est il même déjà informé de votre arrivée?

Maé le fixait avec ses grands yeux noirs suppliants, leurs mains, prisonnières l'une de l'autre se serrèrent un peu plus lorsque, d'un sourire, il acquiesça avant de l'étreindre à nouveau. Elle ne rêvait pas, elle le tenait vraiment dans ses bras, elle s'imprégnait de sa présence, de sa chaleur et de sa douceur, comme on s'enivre à boire trop vite un tonneau fraîchement percé et qu'on veut vider avant de devoir le partager...


par Chevalier°bayard le Mar 26 Mai - 1457

Citation:
Votre père sait que je suis là, mais pas encore que je suis avec vous!

Il sourit, lui faisant un clin d'oeil.

Profitons-en donc, avant que je ne me fasse hacher menu! Direction le marché, puis la rivière ou bien l'auberge avec des étuves... selon vos désirs, ma princesse!

Ils marchent main dans la main, vers les échoppes bigarrées du marché, à la recherche d'armes, peut être d'une jolie robe... Ils se mettent à deux pour marchander, avec leur petite connaissance de la langue barbare des nainllandais, tentant d'être plus roublard que les marchands...

Il avait lui aussi bien besoin d'une épée, mais son esprit était bien ailleurs, bien loin de la guerre, des Flandres... il profitait au maximum de ces instants passés près de Maeva. Se remplissant les yeux de ses jolies formes, les oreilles de sa voix et de son rire, tout ses sens du contact de sa main dans la sienne, du goût de ses baisers...


par Maeva83 le Mar 26 Mai - 1457

Citation:
Maé s'était encore un peu plus rapprochée de lui, et posa sa main sur son épaule pour l'obliger à lui faire face. Elle se hissa sur la pointe des pieds. Elle lui parla doucement, presque tristement, elle avait tant de choses à lui dire...
Il l'embrassa.

Un instant, elle demeura rigide dans ses bras, surprise qu'il ne la laisse s'exprimer. Mais les lèvres du Chevalier étaient si douces et dégageaient une chaleur qui envahit tout le corps de la jeune fille. Un vertige s'empara d'elle, tout se mit à tournoyer follement et il ne resta plus que lui de stable au milieu de la foule.

Les bras de Maé se refermèrent sur lui et elle l'étreignit avec une rare violence qui les fit vaciller, et basculer tout deux sur un étal chargé de fruits secs, de pâtisseries et de sucreries savamment montés en pyramide...Sous leurs poids, l'étal céda et ils se retrouvèrent ensevelis sous un monticule de douceurs.

D'innombrables saveurs sucrées se mêlèrent à leurs baisers. Indifférents à tout ce qui se passait autour d'eux, ils ne se laissèrent point perturber par le brouhaha et le tumulte qui les entourait, jusqu'à ce que le propriétaire de l'étal se prit à leur assener des coups de miches de pains rassis et à les traiter de toutes sortes de noms de nains qu'ils n'avaient encore jamais entendu jusque là ... Shocked


par Chevalier°bayard le Mer 27 Mai - 1457

Citation:
Il serait bien resté là avec elle, à l'embrasser, au milieu des friandises, où pouvaient se mélanger toutes les douceurs... à aller chercher avec délicatesse et gourmandise les fruits secs qui roulaient jusque sous les vêtements...

Mais la foule devenait dense, et surtout, les cris du marchand et les coups de miches de pains rassis sur sa tête devenaient désagréables. Il se releva donc, aida Mae à se relever. Puis se tourna vers le marchand qui beuglait encore. Il lui arracha la miche des mains, fit mine de le frapper, mais devant les yeux porcins du marchand, soudain rempli de peur, il arrêta son geste, haussant les épaules. Il pressa sa chevalière sur la croute du pain, y imprimant ainsi son sceau.

- Fait suivre la note, nainllandais!

Les poches pleines de sucrerie, sa main recherche ensuite la main de Maeva.

- Viens Mae, allons plus loin. Ils risquent de ne plus nous laisser approcher de leurs étals. Hem... Je... je n'ai pu résister à tes lèvres, mais nous avons tant de choses à nous dire. Où veux-tu que nous allions pour être tranquille ?



par Maeva83 le Mer 27 Mai - 1457
Citation:

Complètement en dessus-dessous, Maé s'agrippa à la main du chevalier pour se redresser. Elle ne lâcha cependant pas son jupon qu'elle tenait fermement, d'un air angélique, au dessus de ses genoux.
Bien sûr! Elle voulait attirer l'attention sur ses magnifiques gambettes élancés que tout le monde regardait d'un air rêveur lorsqu'elle se mit à courir, entrainant à sa suite le galant chevalier...

Pour sûr, qu'ils ne risquent plus de nous laisser approcher!
Plus vite! Hâtez vous! Nous ne sommes qu'à quelques pas de la prison et si on nous surprenait avec tout ce que j'ai volé, sûr qu'ils nous y jetteraient sans forme de procès!
Cap sur la rivière, je crois bien que nous avons de quoi manger en suffisance avant de tremper et de nous reposer!

Ils avaient à présent couru plus d'une lieue sans se retourner et sans s'arrêter. Maé reconnaissait l'endroit pour y avoir pêché, et entraina Bayard de l'autre côté de la rivière, ils avaient enjambé un petit pont en pierre, puis s'étaient faufilés en dessous, à l'affut du moindre danger.
La rivière serpentait et sur une lieue encore, ils suivirent son court. Ils étaient maintenant loin des regards et de la foule, lorsqu'ils se laissèrent tomber tout essoufflés, à l'abri d'un bosquet...

Voyons un peu ce que nous avons là! Maé lâcha enfin son jupon... (attention! Elle le lâche mais l'enlève pas nomého, bande de vicieux! Arrêtez de mater comme des rats, vous verrez rien!)

Assiettes et gobelets en étain tombèrent en grand fracas, suivis d'une jolie bouteille de verre soufflé contenant de l'hydromel, des loukoums, des choux à la crème un peu écrasés, du saucisson sec déjà découpé, une épée, un maillet, un pot d'aisance décoré de motifs printaniers, 3 fourchettes en argent, un couteau à beurre, 5 petits pains frais, un foulard de soie rouge, une petite robe légère brodée et gansée de velours, un étrier, une coupelle, des noisettes, une poignée de fraises, 5 épis de maïs, un manche de couteau usé, un caillou, une paire de bas, une pantoufle de verre, humm... non pas dans cette histoire, un peigne en écaille, un blason, une bourse plate contenant 3 écus et un joli bracelet de cuir orné de clous de cuivre martelés...

La jeune fille ouvrit grand les yeux devant son trésor...Et bien mon beau chevalier, je crois bien que nous avons de quoi manger! Comme vous le voyez, j'ai hérité d'un petit don de famille, je ne peux m'empêcher de chaparder lorsque je fais mon marché le mercredi, mais voyez, je ne prends que ce que j'ai besoin! En fait je m'évertue à préserver les traditions de Cambrai!

Shocked Mercredi? Nous sommes mercredi? Voilà bien une autre tradition qu'il me faut honorer! Maé agrippa la main de Bayard et l'entraina au bord de l'eau...
En deux temps trois mouvements, elle s'était déshabillée, et se jetait nue dans la rivière sous les yeux ébahis du chevalier (et des lecteurs Cambrésiens blasés, des mercredis de Cambrai...)

Allez, soyez pas timide, venez me rejoindre, l'eau est douce et fraiche et nous sommes mercredi, pas de raison donc d'être gêné Wink


par Chevalier°bayard le Mer 27 Mai - 1457

Citation:
Entraîné par Maé, Bayard courut en ne quittant des yeux ses jolies gambettes élancées... halées par les nombreuses fois où elle avait dû courir jupon relevé, jupon, qui, au grès de la route, se relevait encore un peu... fasciné par ses gambettes, il ne fit attention ni à la route, ni au buccolique pont de pierre,... jusqu'à ce qu'il se retrouve assis près d'elle, à l'abri d'un bosquet.

Maeva83 a écrit:
Voyons un peu ce que nous avons là!



Tout content de lui, le chevalier voulu montrer les trois sucreries et quelques fruits secs qu'il avait volé au marché, lorsqu'il vit l'impressionant tas de choses que Maé avait chapardé... Shocked Alors que sa bouche restait entr-ouverte et qu'une amande roula pitoyablement sur le sol, Maé le mit au courant des charmantes traditions de Cambrai... et avant qu'il ait pu demander - avec une curiosité toute masculine - comment et surtout où elle avait pu cacher l'argenterie, elle l'entraîne par la main, jusqu'au bord de l'eau, et là... là... se défaisant de tout ses vêtements elle plongea nue dans la rivière...

Déjà qu'il n'avait pu résister à ses lèvres... que ses gambettes l'avaient laissé plus que rêveur... voir ainsi son corps nu, ses courbes divines... l'eau ruisseler sur son corps alors qu'elle l'invitait à le rejoindre... il était dans un état tel qu'il pouvait battre le reccord du saut à la perche... sans perche...

Or donc... si c'est mercredi...

Il se déshabilla, et ne pouvant cacher ce qui ne pouvait l'être, il sauta à l'eau, son corps fendant l'eau jusqu'à Maeva...

Il s'approcha d'elle et ###################################################################################################################################################################################################################

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vi c'est crypté. Pour les lecteurs cambrésiens blasés des mercredis de Cambrai qui veulent la suite, faut prendre l'abonnement, après avoir viré sur mon compte la somme de ...


La suite prochainement...

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Orick95
Orick arriva en trombe sur Saphira complètement harnaché comme si il devait partir à la guerre. homme (enfin nain ^^) et animal avait revêtu leur armure et avait aiguiser leurs armes. il avait apprit la nouvelle de ce crime qu'avait osé faire Bayard à la course de sac celle ci finit il était rentré chez lui pour pourfendre l'affreux Flamand qui avait osait faire un microbe a sa douce Maé sans avoir obtenu la permission des tontons avant

BAYARDDDDDDDDDDDDDDDDD hurla t'il en rentrant dans le domaine BAYARDDDDDDDDDDDDDDDDD, misérable vermine sort de la que je te tue, avoir osé mettre la nièce enceinte sans avoir demandé la permission a ses tontons, en plus toi qui ma laissé pour mort en terre hollandaise YOOOOOOOOOOOOOO a moi ASSOOOOOOOOOOOOOOO

Orick attendit que le sale Flammand montre le bout de son nez pour le serrer fort
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Maeva83


[Après deux mois d'absence...]

Elle arrivait enfin au domaine, bien escortée, en groupe armé, sous la protection de Romi et de Max.
Elle leur aurait bien proposé quelques rafraichissements, mais elle ne pu mettre la main sur sa cuvée personnelle qui, curieusement avait disparue...

Les murs lui renvoyait encore l'écho d'une voix bien connue, nul doute, son nain adoré était passé jeter un œil au domaine en son absence...
Quelques cagettes de légumes frais empilés dans l'entrée en était la preuve.
Il avait pas chômé et tout semblait entretenu et bien rangé.

Tonton Orick était la crème des crèmes, on allait pas lui en vouloir de vider les réserves à chacun de ses passages au domaine

Maé servit donc à ses hôtes quelques verres d'eau fraiche tirés du puits. Z'étaient pas contents mais bon!

Une fois réhydratés, elle les mis à contribution pour remplir une chariote de victuailles à destination de Calais! Ils ne restaient que la journée donc pas question de trainer où de flemmarder!

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Orick95
Orick qui passait au domaine de sa nièce préféré (bon d'accord il en a qu'une mais c'est quand même sa préféré ^^) vit trois manant couvert de poussière prêt d'une charette entrain de vider le domaine.

n'écoutant que son instinct qui lui crié ASSOOOOOOOOOOOOOO, Orick s'élança sur les vauriens en criant


ALERTE LES NAINS des brigand pille le domaines faite leurs tater de nos hache Par BLLENORRRRRRRRRRRRRRRRRRR

se ruant sur le premier de ses brigand qu'elle ne fut pas sa surprise de voir sa nièce

dit donc toi tu aurait pu me dire que tu rentré, mais je suis heureux de te voir ma chérie

minc pensa t'il pas eu le temps de faire réntré des futs dans tout ça moi, BOF pas grave de toute façons ils auraient pas passer la journée

et consencieusement il plaqua deus bises sur les joue de sa petite Maé
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Maeva83


[Quelques heures après les retrouvailles...]

Elle avait à peine eu le temps d'embrasser tonton Orick qu'elle repartait rejoindre son chevalier encore convalescent à Calais.

Quelques mots échangés, quelques larmes versées en lui racontant la perte du bébé lors des joutes de la GFC, Maé s'était confiée sans retenue dans les bras d'Orick.

Versant toutes les larmes de son corps, elle était épuisée par le malheur de la perte de l'enfant et très éprouvée par son dernier combat livré contre le guet de la ville portuaire, qui avait également sérieusement blessé son tendre chevalier.
Elle s'était endormie au creux de son épaule entourée de la tendresse, que seul son tonton Orick savait lui prodiguer dans les moments difficiles.

C'est à regret qu'elle l'avait quitté, le cœur gros, l'âme en peine, elle lui promettait de revenir après la convalescence de Bayard.




[41 jours plus tard...]

On entendait au loin des rires et des chants, le bruissement de la bonne humeur et la joie d'un retour chez soi.
Tout deux montés à cru sur le fidèle destrier de Bayard, le jeune couple affichait une mine réjouie, malgré quelques cicatrices encore rougissantes sur leurs visages.
Heureux! Ils étaient tout simplement heureux de rentrer chez eux après une si longue absence...


On les entendait chanter à tue-tête...

Maé

Retour Au Pays Natal
Voyager sans escales
Retour Au Pays Natal
Tout quitter ça m'est égal
Retour Au Pays Natal
Loin de mon Cambrai je me sens mal
Retour Au Nays Natal
YEAH....


Bayard

J'étais parti là-bas pour le comté,
Par dévotion et par devoir
Je me rends compte aujourd'hui
Que je n'ai fais que m'éloigner de mes racines yeah
Jour après jour ma belle ville de Cambrai me manquait
Il me tardait tant de la retrouver
Retrouver mes amis,
la douceur de mon foyer...


Les deux...

A vos brocs et vos pichets,
Sortez mangeaille et bonne pitance,
Voici les retrouvailles,
Beuveries et ripailles
Tout un programme...



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Chevalier_bayard



A cheval sur Aristote, c'est en chanson qu'ils arrivèrent donc à Cambrai (ce qui explique peut être le temps fort pluvieux pour la saison, quant on connait la 'superbe' voix de Bayard)

Maé


Retour Au Pays Natal
Voyager sans escales
Retour Au Pays Natal
Tout quitter ça m'est égal
Retour Au Pays Natal
Loin de mon Cambrai je me sens mal
Retour Au Nays Natal
YEAH....


Bayard

J'étais parti là-bas pour le comté,
Par dévotion et par devoir
Je me rends compte aujourd'hui
Que je n'ai fais que m'éloigner de mes racines yeah
Jour après jour ma belle ville de Cambrai me manquait
Il me tardait tant de la retrouver
Retrouver mes amis,
la douceur de mon foyer...


Les deux...

A vos brocs et vos pichets,
Sortez mangeaille et bonne pitance,
Voici les retrouvailles,
Beuveries et ripailles
Tout un programme...


Mon Ange! La maison droit devant! Youhou, enfin! On va se faire un de ces gueuleton ce soir! On invite tout les amis! Ou mieux, on ammène la viandaille au Bar Pop!


Alors qu'ils s'approchaient de l'appentis de la grange, aménagé en maisonnée, faute de mieux, Bayard cherchait des yeux le bambi... mais pas de trace...

J'me demande où l'a bien pu passer not'bambi... faudra l'appater pour le faire revenir, avec des steaks bien saignant...

Pas de bambi, mais un type attendait devant l'appentis... Légèrement ventripotant, en salopette de travail, le béret noir bien enfoncé au-dessus de ses gros sourcils, la moustache broussailleuse (autant que ses poils de nez)...

M'sieur Bayard, syouplait!

Heu oui, c'est moi. Qu'est ce que j'ai encore fait ?

Vot' moulin a été livré et monté au château. Mais comme y'avait personne pour signer, on m'a dit de v'nir ici.


Le type sortit une liasse de papier, tandis que Bayard pensait qu'il n'avait pas encore eu le temps de montrer le château à Maé, son chateau à elle, ramené de Hollande pierre par pierre et remonté ici à Cambrai pas ses petites mimines chevaleresques (bon, d'accord, techniquement c'est les nains qui ont travaillé, mais romantiquement et symboliquement, c'est Bayard de ses petites mimines, namého!). La voix grave de l'homme le fit redescendre sur terre.

Vlà les papiers, signez là pour la livraison et le montage, là pour la garantie pièce et main d'oeuvre, et ici pour le payement de la facture! ça vous f'ra 500 écus mon bon monsieur...

Gné ? 500 écus ? Hem on peut payer en plusieurs fois ?


Il vit dans les yeux du type que son charme et son charisme légendaire ne marcheraient pas ici... Il sortit des fontes d'Aristote sa dernière bourse avec ses dernières économies... Méticuleux comme il était, il sortit les pièces une à une... 1... 2... 3... 21... 23... 45... 56... 69... 78... 89... 101... 135... 198... 220... 257... 285... 300... 315... 367... 399... 435... 469... 496... 497... 498... 499... et... 500 ! Le compte y est ! Et ma bourse est vide...

M'rci M'sieur! M'dame!

Après un dernier soupir sur sa bourse toute vidé, il balança le cuir derrière lui et releva son regard pétillant vers son Amour.

Mon Ange ! On fait la fête d'abord, ou on va voir la surprise que je vous réservais avant nos pérégrination à travers l'Artois ?

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Maeva83


En voyant le poilu, Maé s'arrêta net de chanter, et se cacha derrière les larges épaules de son chevalier...
Pas qu'elle avait peur du poil, nenni, mais ceux là en plus d'être longs et fournis étaient crasseux, on pouvait même admirer une jolie morve desséchée qui semblait se balancer sous ce qui lui servait de nez.
Elle tapotait dans le dos de Bayard sans plus oser regarder le bouseux...

Kéki dit? Quel moulin? Quel château? Ben pourquoi vous lui filez nos économies?
Vous voulez que je lui règle son compte mon ange? Il est en train de vous plumer l'affreux! Vous êtes trop bon et généreux mon ange, c'est un coquin il va vous dépouiller!

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Chevalier_bayard



Avec un petit sourire sadique, Bayard imaginait la tête du type sur une pique, et lui qui récupérait leurs économies... mais il se reprit, car ce ne serait vraiment pas sympa pour la corporation des monteurs de moulins en kit (à ne pas confondre avec la corporation des monteurs de moulins en kilt, qu'on trouvait uniquement dans le Nord de l'Angleterre)...

Non mon Ange, laissons-le aller... vous allez comprendre la raison de ceci ce soir, à la tombée de la nuit, je vous emménerai sur notre domaine et vous expliquerai tout!

Connaissant la curiosité de Maé, il était coquin au point de faire son regard mystérieux tout en tenant la surprise... plus que quelques heures, et elle verrait le tout, comme il l'avait imaginé il y avait quasi trois mois...

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Maeva83


Humm...voilà que vous me faites des cachoteries? J'espère qu'il n'y a pas un parfum de femme sur cette sombre histoire
Comment pouvez vous vous accoquiner avec des individus aussi louches


Maé se retenait de bouder, elle ne voulait pas gâcher le plaisir de leur retour, mais clair qu'il ne perdrait rien pour attendre le Bayard si la surprise était déplaisante...

Mais où est passé le Bambi? je ne le vois pas! J'ai pourtant sifflé à plusieurs reprises et pas l'ombre de ses moustaches! Il se passe des choses bien étranges à Cambrai! Si jamais quelqu'un la fait passer à la casserole je vous jure que ma vengeance sera terriblllllllllllllle!

Il me manque, et même s'il est abominable et désobéissant, j'ai besoin de lui mon ange, je vous en prie retrouvez le.

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Chevalier_bayard




J'y ai pensé mon Amour! Regardez, j'ai fait un petit tas d'affiches qu'on pourrait distribuer à Cambrai, et peut être même sur la gargotte d'Arras!



Je vous promets de tout mettre en oeuvre pour le retrouver...

Si vous voulez, nous pouvons commencer à coller et dstribuer les affiches...
nous avons jusqu'à la tombée de la nuit, car lorsque le soir tombera, je vous emmène sur notre domaine !



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