Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 16, 17, 18   >   >>

[rp] La renaissance du Domaine de Lières

Chevalier_bayard



Le Bambi fit comme Bayard lui avait appris, sautant directement à la gorge. Tandis qu'il pouvait ainsi se purger de toute sa frustration contenue, Bayard marcha lentement vers la lance, et de son bras valide la récupéra pour achever le chasseur. Et faire des gratouilles sur la tête du Bambi...

C'est un bon bambi ça! Il fait comme papa lui a appris, mais c'est bien ça! C'est le bambi à son papa!

... bon d'accord, j'arrête. Nan, mais je le vois dans tes yeux... j'arrête!

Allez viens, Maman Maé sera plus qu'heureuse de te voir, c'est que tu lui as manqué tu sais! En route!


Mais le chevalier sentit une résistance chez le bestiau... suivant son regard, il vit alors la bichette, qui tentait de se faire toute petite dans le fond de l'anfractuosité, pour se faire oublier...

Hé hé, tu as déjà choisi ton menu de noël, hein? C'est vrai qu'avec des airelles, des pommes et une bonne sauce... mais aïeuuuuh! Me mords pas je rigolais! Rhooo, c'est ton menu à toi! fit le chevalier avec un sourire entendu...

Trouvant une corde sur le sol, il en fit une longe, qu'il attacha au cou de la bichette, terrorisée au point de n'oser bouger... "
Hop, prise de guerre! Ta première Bambi!" La bichette attachée, le Bambi à ses côtés, le bras toujours à la verticale, l'épée vers le ciel (heureusement qu'il n'y a pas de foudre en hiver ), il était plus que temps de rentrer au château... surtout qu'on était le 24 décembre, et que le chevalier avait promis d'aider Maé pour décorer le sapin... hé hé... sapin en dessous duquel il mettrait le Bambi, il avait même une grosse ficelle-cadeau rouge et or, pour faire un gros noeud sur le Bambi... et elle sera suffisament grande pour attacher le bambi et la bichette l'un contre l'autre, faudra juste serrer un peu... hé hé, elle aurait un beau cadeau sa Maé! Sans compter l'autre cadeau la petite chose tout en dentelle et en froufrou pour... hem... mais ça c'est une autre histoire, bande de zyeuteurs! ^^...



Avec un peu de retard, "presque pas en retard" d'ailleurs, mais de bonnes fêtes à toutes et tous! Et le meilleur pour l'année nouvelle qui débute bientôt... :wink:

_________________
Maeva83


[Pendant ce temps au Domaine de Lières...]

Comme dans les contes de fées, la Maé l'avait revêtu sa plus jolie robe, elle sifflotait et fredonnait des chants de Noël en se faisant aider par quelques volatiles disgracieux, à la décoration du sapin.
Lapereaux, fouines, bouquetins et autres bestioles de la forêt étaient le nez collé aux fenêtres de château, stupéfaits de voir les nains déguisés en lutins, humectant de leur salive les vitres en matant le menu qui mijotait lentement en se balançant dans la cheminée.


Un jour mon prince viendra....un jour mon prince viendra... Maé cessa de chanter lorsqu'elle entendit tinter la cloche à l'entrée du domaine.
Son chevalier arrivait, aucun doute! Il était tellement grand, monté sur son destrier que chaque fois qu'il passait sous le porche, il se prenait la cloche de plein fouet!

La belle réajusta sa coiffure, lissa ses jupons, chassa toute la faune de la forêt qu'avait bavé sur les vitres et se hâta de mettre la touche finale au sapin...l'étoile de Noël, pour accueillir dans un climat de romance, son beau chevalier...

_________________
Chevalier_bayard



C'était rapé pour l'entrée discrète... déjà il s'était pris comme d'habitude la cloche du porche d'entrée de plein fouet, mais en plus son épée était resté fichée dans le mur du-dit porche d'entrée... sans que son bras redescende, l'armure toujours calée... D'ailleurs sur le chemin, tout le monde lui avait fait gentiment signe, pensant que Bayard saluait de la main... soit...

Entrée discrète ratée donc, d'autant plus que Bambi et Bayard tentèrent de rentrer en même temps, ce que la porte du logis ne permettait évidemment pas... Mais à peine rentré, avec l'aide de nains qui n'attendaient que ça, voilà le Bambi et la Bichette ficelés avec un beau noeud avec la ficelle-cadeau rouge et or que Bayard avait prévu...
"Rhooo mais sourit Bambi, c'est pour Maé!" Tandis qu'on emballait le Bambi et sa nouvelle "prise", Un nain arriva avec un gros marteau, pour, d'un coup bien porté à l'épaule, débloquer le bras du chevalier... le coup fut douloureux, mais efficace! Et le bruit du marteau contre l'armure devait achever la discrétion de cette entrée qui ne permettait plus aucune surprise...

Il entra donc dans le salon, alors que sa douce moitié, ayant enfilée sa plus belle robe, venait de poser l'étoile de Noël en haut du sapin... Il la dévora d'abord des yeux, quelques instants, son regarde glissant sur elle, avant de s'approcher d'elle, de la prendre par la taille, et de l'embrasser avec amour et passion! Et de lui murmurer à l'oreille
"Premier cadeau de la soirée!" tendant la main vers l'entrée du salon, où le Bambi et la Bichette, serrés l'un contre l'autre et fortement gênés par la ficelle-cadeau, tentait de marcher vers Maé...

_________________
Maeva83


Son cœur battait la chamade, et palpitait à tout rompre jusqu'à en soulever sa poitrine. Une douce chaleur l'envahie lorsqu'il apparût enfin dans le salon.
Elle fondit comme un flocon de neige sous un rayon de soleil lorsqu'il la prit dans ses bras pour l'étreindre.
Son baiser la transporta jusqu'au porte de l'inconscience tellement l'émotion de le revoir était forte.
Les quelques écorchures qu'il lui fit sur les bras et dans le cou avec son armure défoncée la rappela à la réalité et l'obligea à desserrer un peu son étreinte...

Comme je suis heureuse de vous revoir enfin! Vous m'avez abandonné presque toute la journée, j'ai cru mourir si longtemps loin de vous!

Maé le regardait de cape en pied d'un œil suspect. Seriez vous allé guerroyer sans moi le jour de Noël où larciner avec les nains sur les chemins, pour avoir revêtu votre armure?

C'est à ce moment que le chevalier tendit la main vers l'entrée du salon pour lui montrer sa prise du jour...

Non de Dieu! Vous avez retrouvé le...les...deux Bambis!
Oubliant l'armure, et ses arrêtes tranchantes, elle se jeta dans les bras de son chevalier, les yeux larmoyants, pour l'embrasser et le remercier de ce merveilleux cadeau...
En sang, sa belle robe en lambeaux, elle l'embrassa à nouveau avant de courir jusqu'au cadeau sur pattes.
Le sourire un peu pincé du Bambi en disait long sur sa joie de la retrouver...On pouvait même lire une petite appréhension dans ses yeux...
Maé savait qu'il n'aimait plus trop qu'elle le câline et qu'elle le cajole comme un bébé en public, mais elle profita qu'il soit entravé pour le prendre par le cou et lui faire plein de papouilles, de gratouilles et de bisous.

L'avait pas inventé le fil à couper le beurre, la Maé, mais elle avait bien compris en voyant rougir le Bambi, qu'il était gêné de ses effusions maternelles devant sa petite fiancée, mais elle en avait rien à cirer la vilaine et en remettait une couche pour bien marquer son territoire.
C'était son Bambi, son bébé à elle!

Heureuse, elle échangea un regard plein d'amour et d'admiration avec son beau chevalier qui avait retrouvé son bébé perdu.


Faites chauffer le bouillon mon ange, si on veut manger l'autre pour la veillée faudrait pas trop tarder à la dépecer!


Le sourire carnassier, elle attendait de voir la réaction du Bambi et du chevalier...

_________________
Chevalier_bayard



Déjà, le chevalier fut tout heureux de la fête qu'elle lui fit à son arrivée... l'amour de Maé lui faisait à chaque fois les mêmes sensations, le même bonheur, le même feu d'artifice qui partait du coeur pour éclairer de mille couleurs tout le corps... En plus les retrouvailles avec le Bambi eurent l'effet escompté, et il reçu encore plus de gage d'amour de sa tendre moitiée... rhaaaaaa il se dâmnerait sans hésiter pour ces baisers enflammés!

Ce n'est que lorsqu'elle courut vers l'bestiau qu'il vit les dégats que son armure avait causés à la jolie robe... flûte! Quel maladroit! Pourvu qu'il l'ait pas blessé elle! Comme la fois où il avait oublié la double hache dans le lit... rhooo c'est vrai quoi, on se déshabille, on se jette sur le lit, et paf! un accident est si vite arrivé! Première bonne résolution 1459: être moins distrait et ne plus laisser traîner ses armes partout.

Il se débarrassait des morceaux de son armure, qu'il entreposait sous le sapin, ça faisait presque joli, lorsqu'il capta le regard plein d'amour et d'admiration de sa pétillante rousse, récompense tant attendue de ses efforts dans la neige...


Maeva83 a écrit:

Faites chauffer le bouillon mon ange, si on veut manger l'autre pour la veillée faudrait pas trop tarder à la dépecer!


Bouillon... dépecer... manger ? Lui et le Bambi échangèrent un regard de mâle connivence...

Hem... ma douce... je crois que le menu de Noël et de nouvel année est déjà préparé en cuisine... et je pense que le Bambi avait d'autre projet pour elle... la rôtir à sa sauce... en faire son menu... 'fin bref, j'sais pas, ptêt qu'on devrait le laisser faire, histoire d'éviter d'autres fugues... l'est en âge not'bestiau... Après toutes ces années, je comprend que ça pèse... oui, la solitude aussi... *baissant la voix et s'approchant de Maé* pis s'ils font des ptits on pourra vendre la moitié et manger l'autre moitié, niark niark!

_________________





Maeva83


Son visage s'illumina à ses propos...Il avait de la ressource son beau chevalier, et toujours des bonnes idées!

De là à laisser le Bambi s'extasier sous son toit avec sa donzelle, fallait pas pousser quand même! Mais bon d'un côté si ça pouvait retenir son bébé à la maison, elle pourrait bien fermer les yeux sur ses frasques...

Il ne lui fallut pas beaucoup de temps à la réflexion et elle acquiesça en se jetant à nouveau au cou de amour.

Va pour adopter cette vil tentatrice, d'autant que nous partons bientôt en voyage, et à deux ils auront plus de forces pour tirer nos charrettes! Vous voyez que moi aussi j'ai de bonnes idées

Allez ne trainons plus, le repas et prêt et si nous ne voulons pas laisser notre part aux nains, il faudrait penser à se mettre à table! Nous aurons tout loisir de fignoler nos projets et faire la liste de tout ce que nous emmènerons, mais d'abord profitons de nos retrouvailles et que vous soyez enfin désenarmuré pour quelques étreintes bien méritées!


Maé poussa de quelques ardeurs son beau chevalier dans la pièce qui jouxtait la salle à manger et d'un petit coup de pied agile referma la porte pour se mettre à l'abri des regards indiscrets de Bambi et de sa fiancée.
Tout était prêt pour festoyer, bougies aux senteurs exotiques, feu de cheminée, cristal, argenterie, porcelaine et bon vin posés sur une nape de soie brodée au pied de leur grand lit douillet
.

_________________
Chevalier_bayard



Porte de la chambre refermée, ambiance festive, avec bougies aux senteurs exotiques, feu de cheminée, cristal, argenterie, porcelaine, bons mets et bons vins posés sur une nappe de soie brodée au pied de leur grand lit douillet... mais que demander de plus à la vie ??? ^^

Ils restèrent ainsi enfermés, fêtant noël, nouvel an, pâques, bar-mitsva, calendes grecques, bref tout ce qui pouvait se fêter, échangeant cadeaux et baisers, fêtant leur amour surtout et avant tout, festoyant de mets et de boissons, et se rassasiant d'eux encore et encore,...

Mais toujours le temps nous rattrape...

Un beau matin, un nain bourru vint tambouriner, que dis-je vint frapper à la porte du saint des saints, leur chambre...


Hép! Vous m'avez dit d'vous prévenir avant le jour de vot'ballade. Bin, c'est maintenant. Alors bougez vos miches, faites vos paquetages, scellez destriers et bambis, et caletez d'ici qu'on aère vot'tanière... c'est vrai quoi à la fin toujours les même qui s'amusent et les aut'qui travaillent...

Il était incontestablement temps de se préparer...

_________________
{fds}
up!!!

pour qu'il parte pas au delestage
Chevalier_bayard
Merci pour le up! :wink:





Le voyage avait été long, mais intéressant. Bayard avait essayé ce moyen de locomotion dont il se méfiait tant... le bateau! C'est vrai quoi, voguer sur l'eau... déjà l'eau, pas facile à faire confiance... c'te saloperie qui a aucun goût... et pis, être entouré d'eau, partout partout, à perte de vue... c'est quand même déprimant... et dangereux, surtout quand on est en armure...

Mais bon, il fallait avouer c'était rapide pour voyager. Maé, qui avait déjà essayé le bateau, avait raison sur ce point. Plus que le cheval. Enfin, quand on avait assez de souffle - et d'équipage - pour souffler en continu dans les voiles... et quand Pink ne se mettait pas en tête de visiter les côtes anglaises...

Soit. Les voilà de retour à Cambrai. Maé, Bayard, le Bambi et la Bichette. Les deux derniers tirant la charette. Moins lourde au retour qu'au départ... Bon, voui, c'eut dû être l'inverse, mais bon... Y'a des jours comme ça... nous dirons qu'il n'y avait pas de souvenir intéressant à rapporter...

Un bon coup de pied au nain portier qui roupillait à la porte, au lieu d'ouvrir, comme il le devait... et les revoilà chez eux...

snifff... snifff....

Arf, évidemment les nains avaient rien foutu! Le château sentait un peu le renfermé. Il allait falloir aérer, dépoussiérer, botter quelque culs, et aller se promener à Cambrai, histoire de voir comment allait le village...


Bon, on va se partager le travail équitablement. Les nains, vous vous allez aérer, nettoyer, dépoussiérer... et oubliez pas de laver vos sales pattes avant de faire les lits et la cuisine, hein... Bambi tu les surveille. Nan, pas la bichette, obsédé, les nains! Maé et moi on se charge de ce qui reste... se promener à Cambrai, histoire de voir comment va le village...

Fier de son équité, il proposa son bras à sa belle pour se promener, sous cet agréable soleil de printemps, dans Cambrai...
_________________


Dernière édition par Chevalier_bayard le 03 Mai 2011 16:02; édité 1 fois
Maeva83


Bien qu'ils aient mis pied à terre quelques jours au paravent à Bertincourt, Maé tanguait toujours un tantinet et s'agrippait carrément au bras de son chevalier à chaque pas qu'ils faisaient dans les rues de Cambrai.

La douceur des rayons du soleil printanier lui chauffait les reins et soulageait ses courbatures.

Plusieurs semaines à dormir en hamac au gré de la houle, à essuyer moult chutes post-acrobatiques, ben ça laissait des traces, même quand on était encore toute jeunette...
C'est qu'il fallait se refaire une santé, la rumeur annonçait la venue de la Reine en Artois et toute la noblesse y était conviée!


Mon beau, mon doux, mon fort et généreux chevalier, ignorez vous qu'il me faudrait quelques nouvelles toilettes pour faire bonne figure à l'occasion de la visite de la Reine?
Non? Et bien orientez nos pas vers ses boutiques alléchantes aux bout de la ruelles plutôt que de me guider dans la première taverne venue, crénon!


Rahlala ces chevaliers servants suant sous leurs armures, langue pendante et le pas cadencé, z'oubliaient souvent le protocole pour satisfaire leurs bas instincts, ils avaient toujours l'air affamés où assoiffés lorsqu'il s'agissait de faire les boutiques!


_________________
Chevalier_bayard



Alors que doucement se profilait la taverne en vue, qu'il s'y voyait déjà jeter l'ancre tandis que la petite vigie de son cerveau criait "Bière! Bière! Bière en vue!"... machine arrière toute! Son Amour avait ralentit le pas, cherchant une autre direction... Gné ? Petit regard de sa rousse vers la droite, petit regard de sa rousse vers la gauche... doigts du chevalier qui se croisent dans l'armure tandis que défile une autre petite voix dans sa tête "pas la rue des boutiques, pas la rue des boutiques, pas..."

Maeva83 a écrit:

Mon beau, mon doux, mon fort et généreux chevalier
Hé hé, ça c'est moi ça! *Fier bombement de torse!*
Citation:
ignorez vous qu'il me faudrait quelques nouvelles toilettes pour faire bonne figure à l'occasion de la visite de la Reine?
Non? Et bien orientez nos pas vers ses boutiques alléchantes aux bout de la ruelles plutôt que de me guider dans la première taverne venue, crénon!



Glup... Ooooooh.... la rue des boutiques! Riche idée mon Ange! *déception qui se change bien vite en pure joie lorsque une autre image s'imprime dans son esprit et que la vigie dans sa tête reprend "Déshabillage! Déshabillage en vue!"* La Reine ? La Reine vient nous visiter ? Et bien ça alors... je n'en avais pas entendu parler... venez allons donc voir les alléchantes essayages... heu... boutiques dont vous parlez... je suis sûr que ces affriolantes... heu... ravissantes toilettes vous iront à ravir! On pourra toujours passer en taverne après!

Qui a dit que le chevalier se laissait guider par ses bas instincts ???

_________________





Malycia
La vicomtesse de Renaix de passage à Cambrai avec son adorable paternel, avait reçu de son vassal une invitation à passer en son domaine de Lières, malheureusement pour elle point le temps de s'attarder, ils étaient bien trop chargés et devaient vite rentrer à Tournai.
Prenant sa plume elle adressa donc un mot des plus délicat, surtout quand on la connait, à l'attention du Chevalier.




Mon très cher vassal,

J'ai bien reçu ton invitation à loger, manger, bai...ah non ça tu ne l'avais pas évoqué, en ton domaine de Lières, enfin c'est surtout celui de ta douce, car le tien, pour rappel il se trouve en terres flamandes, sises à Flobecq au cas où tu aurais oublié, tu sais une seigneurie de Renaix, que tu ferais bien de t'occuper et venir visiter de temps à autre.
Mais je me vois dans l'obligation de la refuser, pas que je songe que ta demeure ne soit pas suffisemment confortable pour y séjourner, mais parce que notre passage est trop bref pour pouvoir en profiter.
J'aurais eu sinon plaisir à venir y loger et t'aurais sans doute demandé d'y organiser pour mon père, que j'accompagne, une petite sauterie à laquelle tu aurais invité quelques blondes pulpeuses dont il raffole toujours autant, et si par hasard tu avais eu dans ton entourage un galant pour me tenir compagnie je ne l'aurais sans doute pas refusé.
Car peut être ne sais tu pas mais je suis célibataire depuis un mois, mes noces ayant été annulées.

Mais ceci n'aura pas lieu puisque nous rentrons à Tournai dès ce soir, mais si jamais j'appercevais ta silhouette dans une des tavernes cambrésienne je me ferais une joie que d'y venir t'y saluer, ne serait ce que pour le plaisir de te voir réaliser une parfaite génuflexion.
Prie le bonjour de ma part à ta douce et délicate fiancée Maeva, que tu tardes à épouser je te signales, d'ailleurs à quand les noces?
Et n'oublie les promesses que tu m'as faite, dont ton rapport hebdomadaire que je n'ai pas reçu depuis au moins deux mois.
Mais qu'ai je fait pour mériter pareils vassaux, je me demande encore qui a pu les choisir.

Porte toi bien,

Ton épineuse Suzeraine
Malycia
Vicomtesse de Renaix

_________________
Chevalier_bayard



Hé bé, elle changeait pas sa suzeraine ! Après un courrier du même ton au guet, pauvre Pat, ils auront finalement vite regagnés les Flandres. Bayard regrettait de n'avoir pu les croiser en taverne. Faut dire qu'avec Slamjack, et sa fille, ils en avaient fait en Flandres... hé hé... et lorsque les deux barons déchus trinquaient ensembles, c'était pas triste !

Mais là Bayard avait autre chose à penser. Y'avait du travail à Cambrai! C'est que de retour d'un long voyage dans le Sud...


extraits du "[-RP]Bienvenue à notre Reyne" de la gargote artésienne concernant nos cambrésien(ne)s :wink:


Chevalier°bayard a écrit:



[i]De retour d'un long voyage dans le Sud, et après avoir affronté la terrible océane, à la houle trompeuse et aux vagues salées (et aux mouettes fienteuses... si, si... et agressives en plus, stupide volatile! ), les revoilàs à Cambrai. Bagages posés, château aéré, et après une ballade avec sa tendre moitiée, Maéva, dans le village, voilà le chevalier revenu au dur labeur du quotidien... Tandis que Maé avait rejoins leur chambre pour effectuer cette lourde tâche d'essayer ses nouvelles robes pour le passage du cortège royal, Bayard était passé en son moulin... il fallait faire de la farine (fallait bien vivre, c'est que chevalier à temps plein, c'est plein de prestige comme travail, certes, surtout pour un charismatique chevalier comme l'était Bayard 8), mais ça rapportait pas grand chose, si vous voyez ce que je veux dire...). Ô pénible labeur... Assis sur une chaise longue, un verre de rosé de Loire bien frais à la main, il devait houspiller les nains qui actionnaient la meule, qui écrasait le grain en en faisant une belle et bonne farine...

Il était en plein travail donc, quand le nain portier vint lui apporter un pli. Sale et chiffonné. Un doigt cherchant quelque pitance au fonds de sa narine droite, il tendit le pli au chevalier sans un mot.

Le chevalier décacheta le pli, au sceau du Seigneur de Longueau, et commença à lire: "Bonsoir, bla bla bla... accueillir demain la Reine à son arrivée... bla bla...
Peux-tu déplacer ta lance sur Peronne... mercredi Péronne... bla bla" Péronne ? Mercredi ? Regard rapide vers la date du courrier...

Chaise renversée, chevalier debout le pli à la main, regard furibond vers le nain, qui observait avec une attention peu commune son tableau de chasse, au bout de son doigt, sentant l'orage venir...

- Mais... mais... j'aurais dû recevoir ce courrier hier ???
- C'est à dire... comme vous étiez en ballade au village, moi et le nain cocher, on a voulu faire une expérience scientifique. Il lâchait le pli du haut de la plus haute fenêtre de la plus haute tour du château, et en attendant de le réceptionner, je comptais le temps qu'il mettait à tomber...

*Colère difficilement contenue* - C'est dingue ! Un courrier de cette importance!
- Oui, hein, c'est dingue! Le pli est plus lourd que l'air, vu qu'il tombe invariablement vers le bas... mais moins lourd que le vent, puisque celui-ci l'a chassé vers l'étang où les canards ont essayé de le...
*PAF!*

Après une magistrale taloche à l'arrière du crâne, le chevalier quitta le moulin en trombe. Au passage il demande qu'on scelle le Bambi, heu non, son destrier, qu'on fasse vite reluire son armure, qu'on lui trouve son épée... Fallait qu'il soit prêt au plus vite, pour rejoindre le cortège royal. Il n'y avait pas de temps à perdre, il se dirigea vers leur chambre pour prévenir Maé, voir si elle l'accompagnait.


- Mon Ange, je vais devoir me mettre en route, je...

Il entra juste au moment où elle enlevait une des nouvelles robes, qui tomba au sol dans un doux froufroutement, les yeux du chevalier glissant sur le corps de sa belle...

- Je... je suis pressé...

Bref, il était pas parti...


(...)

Chevalier°bayard a écrit:



[Pendant ce temps, à Péronne...]

Armure blinquante, destrier impressionnant, fanions et gonfanons claquant au vent, Bayard avait réussi à quitter Cambrai avec une troupe qui avait fière allure. Derrière lui venait Maéva, elle aussi armée de pied en cap, belle, terrible, troublante, *soupir amoureux* hum..., puis venaient Ize et Scario (avec Louise aussi, quoique les parents n'avaient pas voulu que Bayard confie une dague et un casque au bébé. Pffff... ça l'aurait fait pourtant!) et enfin Ater, avec sa terrible rosaline à la main, qui fermait la marche.

Dans un ordre impeccable (oui, oui, l'en avait presque la larme à l'oeil le chevalier) ils atteignirent au petit matin la ville de Péronne, allant à la rencontre du cortège royal, prêt à se frayer un passage dans la foule pour atteindre le reste de l'escorte... Il jubilait le chevalier, avec sa belle troupe, se disant qu'on en parlerait pendant longtemps de l'escorte cambrésienne! ...

... mais...

... personne!

Personne à Péronne ? Gné ? Kékesaveutdire ?

La rue principale de Péronne était vide, quelques confettis s'envolant avec le petit vent du matin, quelques lanternes de fêtes finissant doucement de se consumer, un mauvais pressentiment envahit alors le chevalier, tel le faucon refermant ses serres implaccablement sur l'innocent lapinou... Devant la perplexité palpable et flagrante qui marquait les traits du chevalier, un vieux, assis sur un banc, héla la grande carcasse en armure.


- Quoi qu'vous cherchez ch'valier ?
- Bé, un truc qui ressemble à un cortège, avec une reine au milieu... dans un carosse, hein, la reine, pas l'escorte... pis notre Comtesse, nos soldats, pleins de gens autour... enfin, ça aurait dû être là, devant nous...
- Ah ah ah, z'êtes en retard ch'valier. Sont d'jà passé, et vite passé...


Le sourcil gauche du chevalier commença à trembloter à ce moment là.

- Passé ? Comment ça, déjà passé ???
- Sont partis! Hier soir!


Souriant de sa bouche édenté, le vieux marmonna quelque mots indistincts sur les jeunes, qui ne pensaient qu'à... soit... Regard plein de fausse assurance vers sa troupe, Louise qui commence à pleurer, une bourrasque du petit vent matinal qui entraîne un petit drapeaux à la fleur de lys... ça sentait pas bon tout ça...

A ce moment, un garde arriva au pas de course d'une des portes de la ville.


- Hummmmmph... y'a-t-il un 'chevalier Braillard' parmi vous pffff ?
- BAYARD! Chevalier Bayard, c'est moi!
*l'oscillation du sourcil gauche s'accélère dangereusement*
- Un courrier... pffff... urgent... pour vous!

Prenant le courrier tandis que le soldat reprenait son souffle, le chevalier l'ouvrit nerveusement. Les taches de petits doigts ne pouvait laisser planer le doute sur sa provenance...

Citation:

Chevalier Braillard,

juste pour vous dire que j'ai oublié de vous donner ce pli hier.

Citation:

-- Escorte de la Reine --

Alors chevalier direction Arras, on se retrouve la bas

capitaine Guillomme


Par contre vous n'en reviendrez pas de savoir que l'écriture du Capitaine est plus lourde que l'écriture du Porte-Parole! Le pli est tombé plus vite, et le vent n'a su l'emporter vers l'étang... intéressant hein!

A plus vous revoir avant longtemps,

Vot'portier
Citation:








- J'vais l'tuer... l'zigouiller... l'étriper... l'empaler... le dépecer... le... le... hum... bon... *se retourne vers sa troupe* chers amis, j'avais... hum... prévu un arrêt ravitaillement ici. On se ravitaille, puis on reprend la route en direction d'Arras!

L'avait pas l'air bête tiens, avec sa troupe rutilante, sa 'mission spéciale'... Z'avaient pas l'air de fort le croire, en plus... mais bon... tout était perdu, sauf l'honneur!^^
Citation:





Citation:













Citation:








(...)

Maeva83 a écrit:



Elle avait longuement hésité à se vêtir pour le voyage, d'une ravissante, élégante, affriolante, saillante, nouvelle robe qu'elle avait choisi, essayé, et étrenné avec son beau chevalier juste avant le départ...

Seulement, le Bayard, c'est en armure qu'il les conduisait fièrement au devant du cortège de la reine, et il était si friand et si réactif à la vue de ses froufrous, dentelles, et autres gourmandises, qu'elle eut été cruelle de chevaucher ainsi à ses côtés, alors qu'il était pris dans ses fers comme une sardine dans sa boite, boite, qui se faisait étroite dans certaines circonstances...

Bref, elle fit l'impasse sur sa coquetterie, et opta finalement pour un habit simple, une armure légère ornée de cuir souple, incrustée de pierres précieuses, festonnée de fils d'or et d'argent surmontée d'une fine dentelle de Calais discrète mais de très grande qualité.
Nul n'ignorait qu'en toutes circonstances, la rousse aimait briller!

Légèrement exaspérée par l'absence du cortège, elle suivait d'une oreille distraite la discussion de Bayard et du vieux péronnais lorsqu'elle vit arriver au pas de course un messager.


Allons bon! Il a tout d'un oiseau de mauvaise augure celui-là!
Allez! Pressons, pressons!


Maé se retourna vers Izé et Scario pour vérifier que la petite ne manquait de rien, et pour s'assurer que le Bambi n'avait pas grignoté son beau manteau de soie brodé, acheté pour l'occasion.

- J'vais l'tuer... l'zigouiller... l'étriper... l'empaler... le dépecer... le... le... hum... bon... *se retourne vers sa troupe* chers amis, j'avais... hum... prévu un arrêt ravitaillement ici. On se ravitaille, puis on reprend la route en direction d'Arras!

Nous le ferons écarteler à notre retour mon ange, ne vous courroucez pas pour ce vaurien, il nous faut retrouver le cortège et notre Reine, sans cela point de ripailles et d'agapes avant la tombée du jour et nous sommes tous affamés!

Je suis fourbue et il me tarde de me débarrasser de cette tarte au Maroilles spécialement cuite pour la Reine, elle commence à puire, à faisander ainsi dans mon escarcelle, ça devient insoutenable!


(...)

Izeliah a écrit:



Si il y en avait une de rompu au voyage c'était bien la petit Louise Di Sterna, fille d'Izeliah Rovel et de Scario Di Sterna. Elle était en plus estampillée premier bébé du Ponant... pas tous les jours que l'intendante de l'alliance, chancelière aussi de celle-ci, se payer le luxe d'accoucher à Cholet. Bon, ceci dit, elle ne l'avait pas fait expres non plus. Et puis, quelle naissance ! Assitée par une Guyennoise et une Angevine, je ne vous raconte pas la partie ! Elle dominait donc son monde, bien assise sur les épaules de son père, lui tirant un peu les cheveux et lançant des cris de joies à tout va.

Une fois de plus le couple avait chaussé les bottes, Izeliah, quand elle voguait par monts et par vaux... Si on peut voguer sur la terre ferme, je vous montrerais un jour, choississait toujours d'être à l'aise. Au diable les franfreluches. Et elle eu bien raison


Dis donc le Bayou, tu serais pas en train de nous mener en bateau ? Y pas marqué Maé sur nos fronts pour que tu nous fasses croire que tu nous a fait traverser la manche en barque...

Et elle se mit à rire. Faut dire quand même que côté roucoulade, Bayou et Maé surpassait tous les couples. Izeliah alla se caller sous le bras de Scario et en profita pour l'embrasser, aussitôt la main de sa fille s'abattit sur sa tête

Mais quelle jalouse celle là ! c'est son père hein.

Bon, ben... le temps de ravitailler et de rejoindre le convoi, on va peut être se trouver des tits coins sympa pour s'calin...se reposer nan ? On pourra rêver à faire ripaille...


(...)

Chevalier°bayard a écrit:



[Pendant ce temps, entre Péronne et Arras...]

- Aaaaaah, c'était le maroille qui sentait ? Pas le béb... je veux dire... hum... soit... pause rouccou... heu ravitaillement.

Après quelques râleries d'Ize (hé hé, la pomme d'or de la râleuse artésienne... fallait que je sois le premier à la replacer! ^^), et une pause calin... heu... de ravitaillement, z'étaient prêt à prendre la route d'Arras...

La troupe s'ébroua donc, gonfanons et fanions claquant déjà beaucoup moins au vent, armes déjà moins rutilantes (en plus le Bambi a même réussi à bouffer son beau manteau de soie brodé! Pfff, quel animal, comme son pap... heu... soit...), en route vers la capitale. Sur le chemin, Bayard avait un drôle de pressentiment, vous savez, comme quand on sent qu'on a oublié quelque chose, mais qu'on arrive pas à discerner quoi...

C'est Ize qui le remarqua en premier


- On aurait pas perdu quelqu'un en route ?

...

- Mortecouille! On a oublié Ater à Péronne !
- On fait quoi, on va le rechercher ?


Cogitation bayardienne. 6 paires d'yeux qui se croisent (en comptant Louise et le Bambi ^^)... meneur de lance qui doit trancher.

Non, il faut continuer. Ater a su visiter seul le grand Sud, il saura se débrouiller entre Péronne et Cambrai. Et pis surtout, si on se dépèche, il restera encore quelque chose du buffet en l'honneur de la reine. On avisera donc à Arras!


(...)

Bref, après moults efforts, ils revinrent à Cambrai... sans même avoir vu la Reyne! Mortecouille!!!

_________________
































Chevalier_bayard



A peine remis du rendez-vous manqué avec une escorte royale, voilà le Bayard face à un autre dilemme de l'existence: Quelle monture choisir pour la cambrésienne ???

En effet, à peine Maé retrouvée (après une courte retraite), il sut qu'il ne devait plus se faire d'illusions, elle gardait le bambi pour cette fameuse course... l'événement à ne pas manquer... surtout que de cambrésienne, la course devenait artésienne! Il fallait y faire honneur à Cambrai!

Et là Maé avait une longueur d'avance. Elle était quasi prête, avec une monture du tonnerre, un nom à couper le souffle, des pièges savamment préparés... et lui... rien! Même pas de monture!

Il avait fait acquisition l'année passée d'un poney, pour faire la course. S'était d'ailleurs bien fait arnaquer le chevalier. On lui avait dit "oh il a de courtes pattes, certe, mais solides! Là où les autres partiront vite mais se fatigueront, lui, il durera!" Tu parles! D'ailleurs, après la défaite, Bayard avait laissé les nains rôtir et bouffer le poney. Vae Victis! Malheur aux vaincus! Non mais...

Tout ça pour dire, il fallait trouver une monture. Certainement pas son detrier... la cambrésienne était une course dangereuse, pas question de mêler son brave Aristote à ça. Emprunter Hulk à Bique ? Elle voudra jamais... pis elle participe aussi à la course, peut être qu'elle le montera...

Il ne restait que quelques heures au chevalier pour trouver... il devait se mettre en chasse!


_________________
Chevalier_bayard



Touuuuuus en ligne !

Réveillés par Bayard, les nains s'alignèrent en maugréant sur la pelouse du château.

- Mes amis, mes frèr... heu non, juste mes amis, aujourd'hui, je vais vous faire entrer dans la postérité!

- C'est qui postérité ?
- Chuuut, commence pas Nainportequoi!
- Hé hé, moi je connais bien un postérieur dans lequel j'entr...

PAF!

- Silence les nains! C'est pas parce que vous êtes aux portes de la gloire que je vais pas frapper! De l'ordre et de la discipline! Bon, où en étais-je...


Bayard exhibe alors de façon triomphante cet objet:



- Savez-vous ce que c'est ???
-Des emmerdes en perspective ?
- Mi non... c'est votre sésame pour la célébrité!
- C'est bien ce que je disais des emm...

BOINK

- Hé hé, même pas une bosse! Ça c'est du bouclier solide! Soit! Dans mon immense magnanimité, ma sempiternelle générosité, je vais permettre à deux d'entre vous de participer... à la Cambrésienne !


Emois chez les nains, signes palpables d'excitations, ils parlent tous en même temps, rêvent déjà au trophée, au banquet qui suivra, où tels les héros de leur mythologie ils seront servis par des naines sans vêtements...

Bayard leur laisse un peu de temps avant de continuer, un sourire aux lèvres


- Seulement voilà, vous ne pourrez pas tous participer, seuls deux élus auront leur chance!

PAF! GNON! BAFFE! Aïeuh!

- Holà! Mais stop, STOP! Ne vous entre-tuez pas! M'enfin! De l'ordre et de la discipline j'ai dit! Puisque la Cambrésienne est une course, je vais déjà éliminer les moins rapides d'entre vous! Bon... Je vous ai mis en ligne, vous êtes à 100 mètres des douves. Je veux voir en combien de temps vous faites ces 100m. Même si je sais que pour un nain, la façon la plus rapide d'aller d'un point à un autre c'est le lancer, je veux mesurer votre course. Donc quand je dirai "feu!" vous courrez le plus...
- Pourquoi "Feu"? C'est nul!
- Ben, je dirais "Neige!" au printemps, ça ferait con, non ?
- Parce que "feu" ça fait pas con peut être ?

*soupir**mantra à se répéter: Je reste calme! Je reste calme!*
- D'accord, quand je dirai "Partez !" vous courrez le plus vite possible, c'est clair ça ?

Acquiescement général.

Bon... prêt ? PARTEZ!

En une ligne, les nains courent, mais ne voulant pas passer à côté du banquet mythologique, ils courent tous au même rythme, et arrivent tous en même temps aux douves...

*Je reste calme! Je reste calme!*

D'accord... vous courrez donc un par un et je chronométrai votre temps, bandes de nains! Bon, toi, avec le nez rouge, tu commences... prêt ? PARTEZ!

Humph... humph...

Comme l'éclair, il part, et incontestablement, court plus vite que les autres nains... en moins de 9 secondes il va atteindre les douves, la fin des 100m!

Humph... humph... aaaaaaaaah! PLOUF!

- Mais pourquoi il s'est pas arrêté ?
- Ben, c'était Nivrogne... il sait jamais s’arrêter *soupir*

- Bon, au suivant! Toi! Prêt ? PARTEZ!
Pas de réaction. Le nain reste sur place.
- PAAARRRTTTTEEEEZZZZZ! Mais il est sourd ou quoi ?
Acquiescement général
- C'est Nainpot... il est sourd... on a d'ailleurs un proverbe chez nous, sourd comme Nainpot!

Eclat de rire général. Bayard comprend qu'il ne s'en sortira jamais avec eux.

Bon, j'en ai marre. Slip! Nainportequoi! Vous êtes désigné d'office! Vous participerez avec moi à la Cambrésienne, pour la gloire... ou la mort! Ho, et arrêtez de râlez les autres, hop, au travail! Z'avez eu votre chance bande d'ingrats! Et vous deux, à l'entraînement! 20 tours du château au pas de cours pour s'échauffer...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)