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[RP] Le temps des lilas ...

Zeze5
Après les hurlements de douleur de la mère et les pleurs de l'enfant qui serait bien resté dans le ventre maternel, le calme était revenu dans le groupe. Tout à la joie des nouveaux parents, chacun félicitait Anya et Panperdu. Sandino avait, une fois de plus, donné un talisman qui allait protéger l'enfant tout au long de sa vie.

Zézé s'approche à son tour, un verre à la main.

- Bravo Anya, tu as été courageuse, même si à un moment on se serait cru à une rencontre de soule entre le Poitou et l'Anjou !! ... tiens prends ça, du vin Toscan comme promis, ça te requinqueras !!

C'est la première fois que Zézé voyait Cali dans l'exercice de sa fonction. Voir sa soeur si grave, faisant les gestes au bon moment pour donner la vie rendait fière la gitane de son petit bout de lune, comme elle aimait appeler Cali. Zézé était fière de cette petite soeur qu'elle avait adoptée quelques années plus tôt lors de son premier passage à Thouars et elle était surtout fière qu'elle accepte.
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Miana
Les yeux embués de larmes d'émotion, Miana regardait la venue de ce magnifique petit garçon. Elle admirait la douceur et la fermeté de Cali qui avait dû en pratiquer des naissances vu son habileté à faire venir au monde ce petit bonhomme.

Elle serrait fort la main de son Paim, pas aussi fort que quand elle avait accouché mais assez fort pour avoir les doigts tout blancs. Elle tourna la tête vers lui et se remémora la venue de ses deux jumeaux.


C'est beau une naissance t'trouves pas ? Ce p'tit l'aura d'la chance dans sa vie ! D'abord le premier visage qu'il a vu c'est c'lui d'Cali, s'ra pas traumatisé. Pas comme l'horrible faciès de la Rude ! Pis l'est entouré d'amour l'Amaury.

Puis se rappelant qu'elle avait amené quelque chose pour le bébé, elle fila à la charrette pour revenir avec quelques vêtements



J'ai tricoté un peu entre deux têtées, deux bains, deux repas, deux pleurs, enfin entre tout ça quoi !
Comme ça l'aura pas froid Amaury quand s'ra tout propre.


Puis elle claqua deux grosses bises à Anya et Pan

Félicitations l'est absolument parfait ce p'tit ! Y'en a pas deux, donc j'en récupèrerai pas un, ben tant pis hein ?

Tout en souriant, taquine, et tant qu'elle y était elle fit des bises à tout le monde pour fêter ça et en profita pour embrasser longuement son Paim.

Et si on trinquait pour accueillir le p'tit ange et féliciter la maman pour son courage et le papa pour.. heu pour... ben pour être là hein ??
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Panperdu
Dernier geste symbolique à accomplir : couper le cordon. Les nœuds étaient faits et Cali tendit à Pan un couteau aiguisé comme un rasoir. Malgré ça...

- Mais c'est que c'est du costaud ! Gnannn ! Sciant plus que tranchant, il en vint quand même à bout.

- Et voilà mon fils, désormais tu peux évoluer dans la vie.

Mais Amaury s'en moquait, pour l'heure il avait déjà refermé ses yeux et serré les poings. Déjà des bras se tendaient pour le prendre et achever de le nettoyer avant de lui enfiler ses tous premiers vêtements.

- Merci Miana, tu nous avais caché que tu tricotais ? Et puis un marmot de plus ... roooo, on pouvait pas vous faire ça. Pense à Paim, il n'a que deux bras et deux épaules !

En fait il se réjouissait de n'avoir eu qu'un enfant. Peut être un jour, mais plus tard, hein ! Amaury aurait-il des frères ou des sœurs, mais pour le moment un lui semblait déjà bien suffisant pour apprendre son métier de père. Anya serait-elle prête à recommencer d'ailleurs ?

- Je t'aime flamme de mon cœur, mère de notre fils. Tendrement, il embrassa son aimée sur les lèvres dont les yeux ne demandaient plus qu'à se fermer d'épuisement.

- Et merci à vous tous pour votre soutien et votre aide. Un regard entendu vers Cali grâce à qui tout s'était déroulé sans complication, à Zézé et Miana aux petits soins et Sandino et Paimbohé les instrumentistes indispensables.

- Je n'aurais jamais su ce qu'il fallait faire si on avait été seuls, et c'est vrai que je boirais bien un coup maintenant pour me remettre de toutes ces émotions. Pfiou, vous n'imaginez pas dans quel état je suis après tout ça !
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Anya.
Son bébé contre elle, Anya restait coite, éblouie par ce petit bout d'homme qui ressemblait à .... à .... un bébé nouveau-né pour l'instant, c'est à dire à personne en particulier. Peau un peu fripée, joues un peu trop rouges, bouche édentée hurlant sa colère , il est vrai qu'il était un peu ... pas joli ? pas très beau ? même pas, il était comme tous les bébés à l'heure de leur naissance ... un peu renfrogné de ce que l'on venait de lui faire subir.

Et pourtant, aux yeux d'Anya, il était le plus beau bébé du monde, le plus merveilleux et la tempête qui s'était déclenchée en elle rien qu'à le regarder la transformait en une louve farouche qui se se ferait hacher menue pour lui si quiconque devait porter la main sur lui.

A cet instant, tout avait disparu autour d'elle, même Pan qui faisait ses premiers pas de papa, les yeux rivés sur son fils et son doigt emprisonné dans la petite menotte .... elle se nourrissait de la vue de ce miracle de la nature né d'un amour sans failles.


Elle revint doucement à la réalité pour regarder Cali , Sandino, Zézé, Paim ... Miana, puis Pan qui attachait au poignet de leur enfant le talisman qui les liaient à "leur famille". Ils étaient une sorte de famille désormais pour Anya, une famille qu'ils s'étaient choisis Pan et elle ... bien plus que des amis !

Merci ... merci tous d'être là, de vos cadeaux, de votre générosité, de votre amitié .... de votre amour ! je suis heureuse de faire partie des vôtres ... je ...

Je ..............


Pourquoi en dire plus, pour une fois la petite brune en perdait la parole, la gorge serrée d'émotion et elle plongea ses yeux dans ceux de Pan, découvrant dans ses yeux tout cet amour né entre eux .. Dieu qu'elle l'aimait cet homme qui venait de lui offrir le plus beau cadeau du monde.

Les jours passeraient, les années aussi, mais le souvenir de ce jour si particulier resterait gravé dans sa mémoire ... une nouvelle vie à trois commençait, une nouvelle vie près de "leur famille"


C'est beau la vie ! ... murmura t-elle simplement.
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Sandino
…Au départ simple agrégat de personnes s’étant trouvés des atomes crochus, l’agrégat, l’amitié aidant s’était transformé en groupe au fil des voyages. Suite à une série d’évènements dont la naissance d’enfants avait été l’événement majeur, le groupe avait muté en une espèce de famille recomposée sans qu’aucun des membres ne l’impose ou en émette le souhait.

Ce qui est évident n’ayant pas besoin d’être explicité ou justifié, la mutation s’était opérée sans bruit avec l’accord muet de tous.

Pour autant Sandino qui en avait parlé avec Zézé sentait qu’il était temps de parler à cette famille improbable mais bien réelle.

C’est à la faveur du calme à peine troublé par les vagissements du dernier né, calme descendu sur le camp après bien des tensions que Sandino prend la parole.


- mes amis, c’est la dernière fois que j’utilise ce terme pour vous désigner, à partir de maintenant Zézé et moi vous considérons comme membres de notre clan, celui des Romané Chavé duquel vous allez désormais pouvoir vous réclamer si vous le souhaitez, comme l’est Cali pour nous, vous devenez à nos yeux et dans nos coeurs des sœurs et des frères, vos enfants devenant un peu les nôtres de ce fait.

Un instant interrompu par les pleurs d’Amaury qui réclame à manger, le bohémien reprend.

- Contrairement à d’autres qui pensent que seul le sang donne droit à l’appartenance au clan, Zézé et moi qui avons appartenu jadis à la Casa, le groupement de tous les clans, pensons que seul l’esprit et le cœur donnent ce droit, les déconvenues survenues au sein de la Casa l’ayant confirmé nous en sommes partis, c’est donc sans conditions particulières, ni serment à faire, ni abandon de votre liberté, ni même obligation à être ensemble ou à voyager, que nous vous considérons à ce jour comme membres du clan à part entière, rien ne vous sera demandé en échange et libre à vous de l’accepter, voilà c’est dit.

S’adressant à Paim.

- pral* !! fais tourner la bouteille que nous fêtions ça !! aux enfants et au clan !!



* frère
.
Zeze5
Zézé se tenait aux cotés de Sandino quand il fait son annonce, approuvant ses dires d'un hochement de tête ou d'un léger sourire, voire des deux. Tout les regards étaient tournés vers Sandino, très solennel en patriarche d'un clan qui ne demandait qu'à s'agrandir ... mais pas avec n'importe qui. Comme ils le faisaient depuis toujours, ils faisaient le choix des membres qui entraient dans la Kumpania, comme ils l'avaient fait avec Cali quelques années plus tôt.

Zézé était toujours surprise par le débit vocal de son homme. Il pouvait faire de grandes phrases sans respirer. Combien de fois, lors des écritures de pièces, elle devait mettre entre parenthèses "pause, respires" après une très longue tirade.
Quant il eut fini, elle pose la main sur l'épaule de Sandino, signe pour elle que ce qu'il venait de dire était en conformité avec ce qu'elle pensait, il n'y avait rien à ajouter.
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Miana
La rousse ne pouvait plus contenir son émotion, elle si gouailleuse, si taquine, laissa échapper de grosses larmes sur ses joues piquetées de tâches de rousseur.

Elle tenait Nymphéa et Richard de chaque côté de ses flancs et posa sa tête sur l'épaule de son Paim.

Trop d'émotion montait en elle lorsque le petit bout de chou était arrivé parmi eux et montra qu'il avait de sacrés poumons. Et lorsque Sandino prit la parole, elle mit un doigt sur sa bouche en regardant ses jumeaux et leur intimant le silence, ce qui n'était pas une mince affaire.

A l'air solennel de son ami, elle sentait bien qu'il allait annoncer quelque chose d'important et lorsqu'il prenait ainsi la parole, elle aimait à l'écouter religieusement.


Au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qu'il voulait dire, ses yeux mouillés se remplirent d'étoiles. Faire partie du clan des Romané Chavé ?? Elle ne pouvait pas le croire. C'était un magnifique cadeau que leur faisaient là Sandino et Zézé. Même dans ses rêves elle ne l'avait pas espéré.

Elle se leva d'un bond, laissant là les deux petits qui s'amusaient avec des coccinelles et courut dans les bras des deux gitans.

oh mes amis !! quel honneur vous nous faites !! A nous et à nos enfants !! Un peu oui qu'on est d'accord ! vous n'pouviez pas m'faire plus plaisir !!

Elle leur plaqua une énorme bise dont elle avait le secret et se retourna vers son Paim

Hein mon coeur ?? hein qu'on veut bien ??

Elle repartit en vitesse prenant à nouveau ses enfants dans les bras

Mes amours !! on est des Romané Chavé !! Quelle fierté !! Quel joie !!
Merci mes amis !! Merci de cet honneur !!

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Paimbohe
Citation:
pral* !! fais tourner la bouteille que nous fêtions ça !! aux enfants et au clan !!


Sandino venait, par ces mots, de conclure une longue tirade. Oh ! Ce n'était pas une tirade d'une des fameuses pièces de théâtre qu'il avait l'art de mettre en scène ! C'était bien plus fort que çà encore !

La tête de son épouse posée sur son épaule, il dut se répéter les mots plusieurs fois pour bien les comprendre.

Romané Chavé ! Romané Chavé ! Romané Chavé ! Se répéta-t-il in petto.

C'est bien grand honneur que vous nous faites là, les amis !
Bien sur que nous acceptons !


Même si Miana l'avait devancé, il se devait de le dire lui aussi.

Buvons aux cousins du clan ! Buvons aux enfants présents et à venir! Buvons aux prals et aux... Comment on dit pour les sœurs, pralines ?

Gitan adopté, c'est pas comme gitan de naissance, fallait encore en apprendre le langage !
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Panperdu
Un temps mort s'était installé après l'allocution de Sandino, le temps que ses mots arrivent jusqu'au cerveau et que chacun comprenne bien ce dont il s'agissait. Zézé avait posé sa main sur son épaule, hochant la tête en guise d'assentiment.

- Je partage l'avis de Paimbohé et de Miana, c'est vraiment un grand honneur que vous nous faites là, et ouiiiiiii, c'est avec gratitude que nous acceptons votre offre.

Dire que tout avait commencé par une rencontre improbable, puis une envie folle de marcher sans but particulier pour la simple envie de faire un bout de chemin avec des personnes auprès de qui on se sentait tout simplement... bien.

Une nouvelle famille... des frères, des sœurs, des neveux, des nièces. Pas de sang, non, mais de cœur. Qui a dit qu'on choisit ses amis et pas sa famille ? Désormais la question ne se posait plus, les deux étaient mêlés.

Pan était amoureux de son Anya, jeune père et il était au milieu de ceux qui comptaient le plus pour lui à ce jour.


- C'est un jour a marquer d'une pierre blanche. Aux enfants et au clan !
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Sandino
[ Quelques jours après la naissance d'Amaury]


…Pour le clan des Romané Chavé fort de deux nouveaux couples et de trois bébés après qu’ils eurent accepter l’offre d’en devenir membres, un seul vago ne suffisait plus. Certes on s’était débrouillé jusqu’à là sans problème majeur mais on ne pouvait continuer à voyager de la sorte jusqu’en Italie. Chaque couple devait disposer d’un vago et les enfants d’un environnement familier.

C’est ce à quoi s’était attaché les hommes ces derniers jours mettant à profit le temps libéré entre deux évènements.

Paim conserverait sa charrette rouge. Légère et maniable elle avait démontré son efficacité lors du déménagement des curiosités de Thouars jusqu’à l’Imaginarium de Poitiers. Pour autant elle ne pouvait servir de logement d’autant qu’un chargement de bois lui était dévolu, c’est pourquoi la décision de construire deux vagos s’était imposée.

D’une seconde charrette appartenant à Paim et que Sandino avait conduit jusqu’à là, on avait tiré après améliorations un premier vago. Du bois que le village de Thouars produisait en quantité on avait fabriqué le second.

Cali, mise à contribution pour sa connaissance du travail de forgeron, leur avait façonné les pièces métalliques nécessaires, puis avait tiré de parties d’armures inutilisables et abandonnées par les brigands durant la reconquête de Poitiers, des conduits pour évacuer la fumée de petits fours adaptés pour l’intérieur des vagos, cette innovation permettant de chauffer l’espace et la nourriture les jours pluvieux ou les nuits glaciales.

Quant aux roues, c’est Sandino qui un matin les avait ramené, expliquant sans convaincre personne être tombé dessus dans le bois de Tchorave, une forêt voisine coté Angevin.

Les deux maisons sur roues terminées, on les avait acheminé jusqu’au camp et garé à coté de la carriole magique. L’aménagement intérieur laissé au soin de Mia et Anya aidées de Zézé devenue experte avec le temps, dés lors c’est l’image d’une kumpania que donnait le camp avec ses trois vagos et sa charrette rouge.



Toutefois si l’on pouvait penser en voyant le tableau avoir à faire à des bohémiens, Zézé et Sandino avaient été clair avec ceux qu’ils considéraient comme leur famille, jamais ils ne devaient changer leurs natures pour endosser un masque de circonstance, l’enjeu n’était pas de devenir un autre ou de jouer un rôle, s’ils allaient désormais vivre comme un clan de gitans à part entière, ils le deviendraient ou pas, l’essentiel n’étant pas là mais bien dans l’aventure qu’ils vivaient ensemble.


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Anya.
L'honneur d'appartenir désormais à "une famille" ... et pas des moindres, fut accueillie avec ferveur et reconnaissance par une Anya débordée en ce jour par de multiples émotions !

Les larmes coulèrent un peu en songeant à sa famille de sang, laissée loin là bas, dans leur rigidité d'esprit, incapable selon elle d'accepter les choix de leur fille ... même si c'était pour son bonheur. Oh, pas qu'ils ne l'aimaient pas, mais après le décès d'Amaury son jumeau, et l'entrée en prêtrise de son frère ainé, ils avaient mis en elle toutes leurs ambitions ... celles de la marier avec un nobliau fortuné ... et vieux de surcroît afin de s'asseoir sur une fortune qui leur permettrait de "jouer" dans la cour des grands.


Anya avait tout laissé, tout abandonné de cette vie dont elle ne voulait pas, elle avait rencontré l'Amour de sa vie, et aujourd'hui elle s'était choisie une famille, une famille de coeur qui les avait adopté ... elle, Pan et leur bébé avec une chaleur si particulière qu'elle songeait que ce jour était béni.

Un vago leur avait été dédié ... construit par les mains habiles de Sandino et Anya en avait décoré l'intérieur sur les conseils de sa "soeur" Zézé.

Romané Chavé ... murmurait Anya en allaitant Amaury .. c'est un bien joli nom n'est ce pas mon ange ? désormais te voilà pourvu d'une maman, d'un papa et d'une famille ... et pas des moindres ! puisses tu grandir en toute sérénité mon amour ... tu es bien entouré !

Et elle se mit à pleurer d'émotion, de joie et d'amour.

Mais le rire n'était jamais loin ... et je suis persuadée que les bêtises ne tarderont pas avec tes cousins !

Les yeux couraient sur l'intérieur du vago ... peut être n'aurait elle jamais l'âme d'une gitane, mais même si elle n'avait jamais baigné dans cette culture, elle la prenait aux tripes en ce jour et le principal n'était il pas d'être tous ensemble .... tout simplement ?
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