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[RP] LigFranco/J1/Sarlat-Castillon ->Vict Sarlat

Brygh_ailean
feat. Soeur Hélène-Gerhilde.



Soeur Brigitte, soeur Brigiiiiiiiiiiiiiiiiiiitte.

La grande de casser sa plume sous l'appellation qui l'agaçait un tantinet. Mais en toutes circonstances, faire face ce qui chez elle signifiait réajuster le buste, relâcher les épaules et replier ses pieds sous sa cathèdre. En même temps, tout ça pour soeur Hélène-Gerhilde, l'autre oblate du couvent, une gamine aux us aussi bizarres que les coutumes, c'était vraiment de la confiture aux cochons.

Vous avez une raison valable de me déranger, soeur Gerhilde ?
J'vous dérange pas, j'vous informe... hein. Pas confond' ma soeur...
Ma mère....
Vous avez encore vot' mère, ma soeur ?
...
Ah non, mais ouais... namé, z'êtes la mère de soeur Adélaide, d'jà, ça vous suffit pas ?
... Donc... De quoi vouliez-vous m'informer soeur Gerhilde ?
Bah, juste vous dire qu'y sont là ?
Ils sont là qui et où, je vous prie ?
Me prier pas, ma soeur... C'est le Seigneur qui faut prier à satiété...
...
J'parlais des gars qui vont faire leur affaire là dans le jardin... avec M'sieur Jehan, et une gironde qu'il a ramené le Guetenoc, pis d'aut' que j'ai jamais vu...
En même temps vous n'avez pas vu grand monde, ma fille...
Ma soeur ou ma fille... Faut choisir ma soeur. C'est comme si moi je vous appelais ma mère, hein.
...


La grande de se redresser. P'tain, si le fait de la dépasser de deux têtes pouvaient faire taire la pipelette. Sans attendre l'oblate, la MacFadyen était déjà auprès de la vicomtesse.

Failte, an Ombeline. Sois la bienvenue en Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement au couvent des Cordeliers. La soeur... Hélène Gerhilde... que voici peut te conduire à l'hospital pour t'y restaurer... Si tu as besoin de te reposer, ma cellule est ta cellule...

La grande de s'incliner, jetant négligemment un regard vers la cohorte de cornettes en train de s'agiter comme des narcisses dans le vent du printemps.

Quant aux autres, soyez également comme chez vous... Toute l'aile droite vous est ouverte. A gauche... c'est les...

Nouveau bruissement de cornettes. Tout le monde avait sans doute compris.
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Ombeline_et_leportel62
Ombeline a écrit:




Ombeline contemplait les lieux quand une voix lui fit tourner la tête. Brygh_ailean se tenait devant elle et non seule.

Failte, an Ombeline. Sois la bienvenue en Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement au couvent des Cordeliers. La soeur... Hélène Gerhilde... que voici peut te conduire à l'hospital pour t'y restaurer... Si tu as besoin de te reposer, ma cellule est ta cellule...

Bonjour Brygh. Bonjour ma Sœur.
Je te remercie. C'est un bel endroit ici que tu as là.

Me restaurer ? Hum, vui, ce n'est pas une mauvaise idée. J'ai bien le temps de déguster quelques douceurs, pendant que Lou trouve le bon lieu pour commenter. Il avait dans l'idée de s'installer carrément sur la toiture ... ce qui éviterait de réinstaller sa fameuse palissade antiseurlerie. Je ne sais si l'on peut ... C'est que nous ne voudrions point non plus importuner hum ... les sœurs ... avec certaines de nos lubies.


Arthanagor
" Soul man"

Ça ne fait rien comme les autres un Ecossais…si jusque là on en avait eut le moindre doute, cette fois ci il ne serait plus permis. Ça offre un caillou a une jeune mariée …ça s’habille avec une couverture…ça joue de la musique en soufflant dans un sac a mains tuyauté ….bref ! Mais là, ça, on ne l’avait surement vu, …ni même jamais imaginé.
Car franchement, aller disputer une rencontre de soule dans un couvent…même les esprits les plus tordus du Périgord Angoumois et la liste est longue…n’y auraient pas pensé !!


L’avantage c’est qu’en quelques coups de rames on est vite sur place. Pis échauffé en plus, ça pourrait presque être un avantage dans son cas…s’il n’avait pas passé une nuit à cogiter.
Combien de fois c’était-il relever jusqu'à l’aube pour griffonner des schémas de tactiques plus ou moins élaborés…
P’tain pourquoi avait-il dit « oui » au rouquin…ce type est cinglé. Le coller capitaine des Sarlamandres pour le championnat de ligue francophone : un type pas foutu d’aligner une phrase en françoys sans y coller du gaélique…bravo la cohérence !!
Un fou…un cintrée…un marteau…c’est ça !!…un rouquin marteau


Devant le couvent…c’est…c’est l’affluence des grands jours. Si tant est qu’il puisse y avoir jour d’affluence devant la porte d’un couvent.
L’arrivée des chars des équipes menés de mains de maitres par les deux pécores visiblement s’était bien passé, et l’Highlander pressa un peu le pas pour retrouver la grande, qui finissait d’accueillir les Arbitres...
Il s'approche d'elle, et lui glisse une bise tendre dans le cou, accompagnée d'un
:
- 'dainn mo Rùin...puis se tournant vers le duo Artesien: Fàilte !!il ajouta ayant compris la fin de la conversationPour vous, y’a l’endroit rêver ici...il montre le clocher de la chapellede là haut, pas besoin de palissade anti-Danois…vue dégagée sur l’ensemble du terrainun regard vers OmbelineTu seras meme a l’abri d’une baffe perdue…et toi Lou, tu économiseras ton souffle : Pas besoins de souffler dans ton coin-coinil glisse sur le ton de la confidence’paraît qu’a la capitale, les Dames du monde aiment bien jouer avec des p’tits canards a ce que dit la rumeur, et…’vaudrait mieux pas donner des pensée impures aux nonnes sinon lui, ..il montre le père Blaiseon n’a pas fini de l’entendre râler ! A bheil thug a mo thuigsinn ?(*).....puis il reprend plus normalement...Donc pas de canards asthmatique…mais, une superbe cloche de Bronze !!! comme ça, on reste dans le ton...

Le Nessien fait signe au père Blaise d’approcher
- Mo Althair (**)Vous pouvez accompagner Lou dans le clocher ? …ah !! et trouvez aussi une des sœurs pour leur tenir compagnie…Sœur Hélène-Putride par exemple ….il se tourne vers Lou et Ombelineje vous laisse avec le tonsuré…je vais me mettre en tenue

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Est-ce que tu me comprends ?
(**) Mon Père

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Lekaiser_



Au rouquin de poser pied à terre sur le caillou qu'on pourrait renommer le " golden stone " tant il est convoité par tout le monde. Sentiment étrange qui anime LeKaiser puisque malgré toutes ces années, il ne fut que pêcheur d'eau douce lorsqu'il s'attelait à pareille pratique, se bornant à longer le lac pour attraper sa proie. C'était la première fois qu'il s'y rendait. Dès lors, toutes les pensées étaient à l'ordre du jour " Y-a-t-il des aborigènes dans l'coin ? Quelle langue parlent-ils ? Ont-ils bouffé la Grande au petit déjeuner ? "

Un brin inquiet au début, le rouquin se rassura au fil des pas en croisant des gens (à peu près) normaux. S'approchant des portes du couvent, il y toqua trois fois avant de s'annoncer, non sans un brin de malice.


Ma soeur, bien le bonjour... Mes pas ont été guidés jusqu'à votre humble lieux de repos et de prière... Je suis le Pair LeKaiser. Puis-je entrer ?
Ombeline_et_leportel62
Leportel62 a écrit:




Un bon chercheur doit savoir chercher sans recherches et c'est en cherchant qu'Art lui évita de nouvelles recherches en lui désignant le clocher comme point dominant et sécurisant pour arbitrer cette partie.

Merci Art, je vais aller de ce pas voir si le bronze a bien été coulé et comme dirait tes paysans transporteurs, il vaut mieux lâcher une grosse caisse que de se péter le dos.
Hum, tu crois que mon coin coin est en danger ici avec les nonnes?


Je vous laisse avec le tonsuré…je vais me mettre en tenue.

Oui Merci Art.
Bonjour mon Père.


Déjà une partie entre Sarlat et Castillon n'est pas de tout repos mais là, en plus, il allait falloir se farcir une nonne. Tiens, une nonne farcie, je me demande bien ce que cela peut donner.
Bon, dans tous les cas, je n'ai plus qu'à faire attention à mon langage.
Soren
Le Couvent des cordeliers. Voilà où le match contre Castillon se jouerait. Il m'a fallu un moment pour comprendre. Vous me direz, c'est normal, un blond par moment, c'est long à la détente! C'est d'ailleurs pour ça que peu d'archers sont blonds! Enfin, ça, c'est une autre histoire. L'affaire avait couru dans les couloirs de la permanence comtale, faisant discuter les commères dont certaines en oubliaient même qu'elles avaient une tâche à accomplir…un tâche bien difficile. En Périgord quand on veut expliquer quelque chose, il faut l'exprimer en françois, en gaélique, en espagnol, en danois et en quelques dialectes mineures encore. Certaines mauvaises langues prétendent également qu'il faille aussi l'expliquer en normand.

Bref, depuis l'annonce de la tenue du match, ça entre et ça sort dans le bureau du porte-parole.


- Sieur, vous n'allez pas aller jouer au couvent des cordeliers?

- Euh…si!

- Mais vous n'y pensez pas? C'est plier genou devant les MacFad..Enfin devant votre famille?

Famille… Voilà bien un concept que l'expérience de la vie m'a appris à rendre abstrait. Une partie de la famille m'élève et me condamne au bannissement à vie des terres du Danemark. Un autre morceau de famille me retrouve, m'acueille et me renie. Vous avez dit quoi vous sur la famille?

- Mais noonnn!

- Mais ils vont en profiter pour faire connaître leurs revendications, proclamer haut et fort qu'ils sont indépendants et que la présence d'un conseiller comtal sur leurs terres, c'est une forme de reconnaissance par le Périgord de cette indépendance?

- Vous savez Solveig, la politique, ça ressemble parfois à une façon de tourner les mots pour essayer de faire croire que les faits parlent pour nous. Je n'aime pas utiliser ce genre d'artefact car de vous à moi…ça n'a aucun sens concret! Mais ne croyez pas pour autant que je ne suis pas capable d'y jouer… parce que voyez-vous, si l'équipe de Sarlat, ville sans aucune contestation possible du Périgord, joue à domicile au couvent des Cordeliers, ça veut dire quoi? Hum?… Que le couvent des cordeliers est à Sarlat? Et que le couvent des cordeliers est donc en terre périgourdine, non? Vous apprendrez Solveig que l'indépendance a parfois des avantages…mais également des inconvénients et quand lorsque l'on proclame l'indépendance, il faut en assumer…

Je me lève et fixe mon assistante droit dans les yeux, d'un air convaincu.

…TOUTES les conséquences!

Allez, ce n'est pas tout ça, mais j'ai à faire moi!

- Sur ce Solveig, je vous laisse gérer la permanence comtale le temps de mon absence. On reparlera plus tard de ce problème de langue officielle et de difficultés que l'on a à toucher certaines franges de la population. Le problème est complexe et je n'ai pas la tête à la réflexion. Pour l'instant, j'essaie simplement d'imaginer comment ne pas affoler une trentaine de nonnettes qui doivent être torturées par le fait qu'elles doivent respecter leurs voeux de chasteté tout en se délectant du spectacle d'une douzaine d'hommes torse nus, les muscles huilés et saillants sous les premiers rayons du soleil. Et laissez donc la politique de côté! Ça, c'est un match de soule, et ça restera juste un match de soule!

Edit : Corrigé suite à précision donné par JD Brygh sur le couvent.
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Una_agnes
Je n'avais pas encore retiré ma cornette. Possible qu'il ne m'ait pas reconnu. Possible qu'il soit juste vieux, très vieux. Sénile quoi. Oui.

Malgré tout son jeu de mots, dont je préférais qu'il ne fût tombé que dans mon oreille, me faisait penser le contraire. Alors je mettais son manque de clairvoyance dans quelque abus de substance. C'est avéré : les nobles et les sportifs consomment... et c'est de la bonne. Ou bien s'agissait-t-il d'un excès de confiance ? Un léger filet de suffisance ? Un manque caractérisé de bienséance ? Hmm... En tout cas, maintenant, c'est moi qui menait la danse.


Quel impair, que de parler de pairie dans la maison de ma mère, mon frère, et se dire pair alors que la parité n'a de vérité que par notre sororité, ci-lieu , cela va de paire avec un violent revers.

Alors père, vu votre air, je pourrais me complaire à l'imaginer... Mais point de pair, chez les soeurs, ou Mère en un éclair va vous défaire... le portrait... en parlant de portrait...


Je retirais cornette et soutane, prête à prendre ma place dans la partie, avant d'aller claquer un baiser sur la joue du baron.

Failte, mo laird... Mon tatouage n'est pas encore sec. Avec votre roux cela ressemble... à ... un vent de coque...



J'ai ri longtemps, tandis que je l'invitais à entrer.
Princekris
On lui avait dit que le match ne se jouerait pas au stade municipal mais dans couvent.
Dans un couvent de nonnes!
Comment un couvent peut avoir un terrain de soule ?
Qui joue dessus ?
et contre qui ?
Enfin bon une nouvelle fois direction Sarlat, en plus pour deux matchs
Ca doit les amuser les gentils organisateurs de voir les Périgourdins se mettre sur la tronche
C'est l'esprit tourmenté de questions que Kris tire sur la chainette de la cloche du portail d'entrée du couvent
Stelliem
Et voilà la famille au grand complet a Sarlat et plus précisément devant les portes d’un couvent. Si on lui avait dit que les nonnes avaient un terrain de soule et qu’elles jouaient jamais elle n’y aurait cru. Mais bon pour le coup, ils suivaient de prés le cap et le rejoint pour attendre qu’on leur ouvre. C’est qu’elle devait encore se changer et elle espérait qu’Opale et Carla ne tarderont pas.

Bonjour, Kris ça va ?

Puis elle attend aupres de lui qu'on leur ouvre les portes.
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Soren
Imaginez un peu la situation. Un grand blond, danois d'origine tire derrière lui une petite charrette sur un petit chemin qui mène à un couvent. Sur celle-ci, une cage. Dans la cage, une douzaine de volatiles qui piaillent d'impatience. Tout autour, à même la charrette, des grains de maïs, quelques noires et une dizaine de soules made in Bergerac! Un écrivain aurait couché une telle histoire dans ses écrits qu’on l’aurait pris pour un fol et mit son livre à l’index.

Quelque part, ça me parait étrange : se déshabiller dans la cellule d'une nonne. Soeur Fétide à ce qu'il parait. Si on m'avait dit un jour que montrerai mes fesses dans un tel endroit, j'en aurais ri à me rouler. En arrivant je n'ai croisé personne. La porte principale était ouverte, je suis entré. J'ai erré un peu dans les lieux jusqu'à trouver cette cellule. Il faut dire que la dernière fois que j'ai mis les pieds dans un tel édifice, cela remonte déjà à presque un an. C'était une abbaye du côté de Patay. Je n'ai aucun souvenir de la façon dont j'y étais entré. Je sais juste que j'en étais sorti perturbé.

Pour cette fois, nonnes obligent, je laisse de côté le maquillage bleu, le kilt qui met en valeur des jambes athlétiques. J'enfile une simple chemise de corps ocre. Tout ce qu'il y a de neutre, sans aucune extravagance. Les braies sont noires. Un cornette traine sur la petite table. Hum est-ce que je prends le risque? Est-ce séduisant un homme en cornette. Finalement, je ne la touche même pas. J'imagine déjà la tête de Arth si j'arrivais sur le terrain une cornette sur la tête.

Je laisse mes affaires dans la petite cellule qui d'habitude fait l'objet de plus pieuses pensées que celles qui m'anime en ce pensées. Aujourd'hui, j'ai une revanche à prendre. Le dernier Castillon-Sarlat n'a pas tourné à mon avantage. Il parait que Sarlat à gagner. C'est ce qu'on m'a dit. Moi, j'ai rejoins un autre monde bien avant la fin du match. Dans mes souvenirs, c'est à Léo que je dois cette petite gentillesse. Mon cher, accroche-toi bien! Je te propose de goûter à l'échauffourée danoise aux oignons confits sur son lit de petites noisettes broyées.

Une chose me turlupine. C'est bien calme par ici. Où sont donc passés les autres? Suis-je en avance ou en retard? Assis sur le rebord du cloître, près de ma cage de corbeaux, je sors une plume et un peu d’encre.


Citation:

De moi à toi,

Anne, ma sœur Anne, si je te disais ce que je vois venir*, tu ne m’aurais sans doute pas laissé partir! Non, je plaisante! J’ai encore deux jambes, deux bras, une tête. Je n’ai pas entendu le moindre cri outre d’une nonnette. Tout est calme ici. Bien trop calme pour quelqu’un comme moi. Je n’ai encore croisé personne. J’espère juste que je ne me suis pas trompé de journée, sinon je crois que sœur Fétide va se demander pourquoi il y a des vêtements d’hommes dans sa cellule.

Je te laisse. Je vais aller botter quelques soules. Je reprends la plume juste avant le début du match.
ATV.

Søren


Allez, viens par ici toi le Corbac! Envole-moi, envoile-toi et va porter ça à qui tu sais où tu sais!

Maintenant, au tour des soules! Je les éparpille sur le terrain un peu partout afin que chacun puisse s’échauffer. J’en garde une dans les mains que je botte finalement haut dans le ciel! Celle-ci atterrit finalement dans les bras d’une statue d’Aristote! C’est touchant. On dirait un père berçant son nouveau-né. Et l’enbut, il est où? Va-t-on devoir aller porter la soule entre les jambes d’Aristote ou de Christos? C’est tout de même un peu profane de jouer à la soule ici. J’adore cette idée moi!


*Chanson de Louis Chedid
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Brygh_ailean
Pendant que la grande appréciait à la valeur qu'une escote peut accorder à ce genre de choses (si : les escotes accordent de la valeur à ce qui ne coute pas d'argent, c'est bien connu), la simplicité légèrement rustique dont la vicomtesse artésienne, le bruissement des cornettes ne cessait de s'amplifier. D'accord à la vision de l'ancien capitaine... puis un plus tard, au point de ne plus s'entendre penser.

- C'est lui ?
- Oui, c'est lui !
- Han c'est, lui !
- Mais lui qui ?
- Oui qui ?
- Lui quoi !
- Qui où ? C'est quoi quoi ?
- C'est lui... le capitaine de Castillon... L'est à la porte.
- Han... Comment vous le savez ?
- J'viens de r'garder !
- Han... Vous le connaissez ?
- Vi, l'est comment ?
- L'est...
- Noiraud !
- Costaud !
- Foutrement beau !!!
- Han... Vous le connaissez toutes ?
- Soeur Adélaide, z'etes toute rouge ?
- J'dirais plutôt qu'elle est rouge et bleue, non ?
- 'fin, moi, je la trouve plutôt pâle en fait...
- Bleu et verte, maintenant... Dites, ma soeur, vous n'allez pas vomir ?
- Han...
- On pourrait ptêt lui ouvrir, au capitaine...

Un claquement de botte sur le sol.
- Certes, Hélène-Mathilde... Vous qui avez partagé une vache avec notre cher Kris... Pourriez-vous avoir l'amabilité de lui ouvrir, au lieu de pérorer ?
- Han... et pourquoi pas soeur Hélène-Marguerite, elle s'appelait comme ça la vache non ?


Un nouveau claquement de botte et la nonne se précipait sur la chevillette afin que la bobinette choit... toussa toussa...
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Princekris
Alors Stelliem bon voyage ?
j'ai pas marché trop vite devant ?
Et les autres ils arrivent ?
Le chien va bien ?
Mely a mangé ?


Les questions trahissent l'anxiété de Kris.
Grincement de portail, vision d'une nonne
Le cap' castillonais se passe la main sur la nuque

Stelliem je te laisse faire les présentations parce que là j'ai vraiment l'impression d'être ailleurs
Una_agnes
Affronter le capitaine Lekaiser, qui se trouvait généralement à deux pas de moi sur le terrain, c'était une chose. Affronter le capitaine castillonnais, en était une autre. Jusqu'à présent l'une et l'autre avaient été semblables, néanmoins. Mais ça c'était avant — un certain match, une certaine baffe, un certain égarement.

- C'est lui... le capitaine de Castillon... L'est à la porte.

En même temps, c'était assez normal comme situation, surtout lorsqu'on reçoit à domicile. J'étais préparée à cette confrontation depuis que le programme des parties avaient été adressé à tous les joueurs. J'étais préparé, c'est sûr. J'allais très bien gérer la honte, l'afflixion... et tout un tas de choses qui, plus j'y pensais, s'ajoutaient à la longue liste des tourments qui me rongeaient depuis cette baffe fatidique.

- Soeur Adélaide, z'etes toute rouge !
- J'dirais plutôt qu'elle est rouge et bleue, non ?
Oui, rouge, forcément. Avec le tatouage cela devait me donner une allure de fière guerrière, assurément. Du style ridicule et moche... Bien joué, Una ! Et tout le monde va me voir... manquait plus que ça.

- 'fin, moi, je la trouve plutôt pâle en fait...
En effet. Je sens encore le sang au niveau du coeur et de l'estomac, mais je pense qu'il a déserté absolument tout le reste de mon corps. Je ne crois même pas avoir la force de fuire, très loin, comme de l'autre côté du jardin.

- Bleu et verte, maintenant... Dites, ma soeur, vous n'allez pas vomir ?
Mais non, bande d'idiotes. Je ne vomirais pas. Je me suis déjà suffisamment ridiculisée comme ça. Enfin, je ne vomirais pas tout de suite, là. Après, je ne parierais pas.

Et puis la porte s'ouvre... Bizarrement mes jambes me portent au devant de mon cauchemar. Vision sur Stelliem. Dieu existe, et elle a un sourire maternel et aimant.


Bon jorn, Stelliem. Bienvenue chez les héllennines.

Regard obligatoire sur le capitaine. Bon, bah, plutôt que de le regarder bêtement à travers mes cils comme une nonne dont je ne citerais pas le nom, autant le regarder droit dans les yeux. Sauf que du coup, je ne peux plus parler. Alors les yeux reviennent au niveau de mes pieds :

Failte, an Kris.... Mon frère, je...

...vais vomir. Pour de vrai. Alors plutôt aller le faire là où il ne risque pas encore une fois de se moquer. J'ai du sang dans les jambes. J'espère juste avoir une assez longue foulée pour contourner le pigeonnier.
_________________
Arthanagor
Dans l'aile droite...

Se mettre en tenue n’est pas spécialement ce qu’il y avait de plus, dur à faire.
Il suffisait de dégrafer tartan et cols, d’ôter le tout pour se retrouver torse nu près, à en découdre Par contre fallait-il encore savoir où


C’est qu’il y a un minimum de …tenue à avoir dans un lieu comme celui-ci. Puis il lui faut du calme…du silence. A cette heure le couvent doit être le seul du royaume à être devenue l’antithèse de ce qu’il devrait être : A savoir, un lieu de recueillement, …de prières
Au hasard d’un des couloirs de l’aile droite, le Nessien est à la recherche d’un endroit ou il pourrait faire le vide.
Faire le vide…P’tain…comme ce serait bien !! Enlever son cerveau comme on ôte sa chemise…Etre une heure…une heure seulement, …Etre une heure, …une heure !! Rien qu’une heure…Etre une heure : Rien qu’une heure durant,… un Berrichon.
Timidement il frappe à une porte
:…
- Y’a quelqu’un ?....demande-t-il en la poussant doucement… ’manquerait plus qu’il tombe sur une « poum-poum » entrain de se vêtir…’fin vêtir…le mot est un poil exagéré.
Personne
.
Personne dans ce qui semble être une cellule de rangement. Divers parchemins sont roulés sur des étagères… Le Nessiens en prend un, défait la cordelette et en déchiffre le titre « J’ai perdu les clefs du paradis, z’avez pas un double ? »…un autre…« Trente Millions d’Ari…, ou : Les cultes polythéistes »…il en ouvre un autre… « Elle est ronde ? Et puis quoi encore… »… un autre… « La réforme des Célébrités »…et encore un… « Bulles Papales Inquisitoires : Ou comment passer un savon de la part du Très Haut »…
Arth remet tout en place en soupirant
:
- Ça doit être les manuscrits de Blaise sans douteet il s’assoit sur un tabouret qui traine là prenant sa tête entre ses mains

Tant de choses se bousculent dans celle-ci à ce moment là.
Les schémas de jeux…les techniques…les coups de bluffs…les paris...
Capitaine…p’tain !!...A porter de mains, il y a un rayonnage vide. L’Highlander dégrafe son tartan, le pli et le range là. Bientôt, sa chemise, son col…sa camisole prennent le même chemin. Torse nu dans un couvent…Si Poup’ le voyait…cette fois la tentative de noyade irait a son terme.
Dehors, il entend les piaillements des nonnes accueillir les stars de la soule en Périgord.
Blaise et la Grande doivent avoir tous les maux du monde à les calmer
.

Un soupire plus long que les autres…Le claquement sec de ses paumes venant heurter le plat de ses cuisses et il se lève.
A pas lent, il regagne le corridor qui mène au déambulatoire. Là-bas derrière ce rectangle de lumière : le bruit…les cris…la lumière…la foule…
La victoire ? …ou pas…

Il murmure en avançant

- Thoir dhomh an neart Gilmore…angus a' smior (*)

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Donne-moi la force Gilmore...et le courage

_________________
--Pere_blaise


« Plus près de Lui… »

Par contre il avait toujours une sainte horreur de cet exercice.
C’est que même si c’est celui d’une chapelle, ‘faut se les cogner les volées d’escaliers. Et puis vous savez ce que c’est hein…avec le temps, la pierre s’use…devient glissante par endroits…et pour peu que, comme lui, vous montiez en sandale, z’avez plus vite fait de descendre que de monter
.

Le tonsuré donc se tenait à la grosse corde de chanvre qui courrait le long du mur de l’escalier, talonné par Lou et Ombeline. On lui avait dit de les monter la haut…serviable, il s’exécutait. Ce qui ne l’empêchait pas de parler,...voir pire.
La preuve
.
- Ah mes enfants !! C’est pas tous les jours qu’il se passe une chose comme ça ici...et Aristote merci hein… !!! il se retourneon arrive bientôt de là Haut, « le patron » pourrait presque assister au match avec vous…tiens !! ça m’inspire une chansonil se racle la gorge, et commence :

Louu !! Viens ♪faire un tour ♪ chez Ari
Les oiseaux♪ vont venir aussi, oui ♪
Tu seras bien mieux ♪ ici
On te le dit ♪♪
Louu !! Viens faire ♪ un tour chez Ari
La soule tu verras ♪ c’est jolie
Vu ♪d’ici !!
(*)

Il pousse la porte donnant sur les cloches proprement dites, et il se penche un peu a une ouverture...les invitants a faire de même:
- Alors ?... Avouez que vu d’ici, y’a de quoi se prendre pour lui hein ?!...il les regarde. et leur tend un mailletça c’est pour le « ding-dong » hein ?!il montre la clochepas de « coin-coin »

Le tonsuré se gratte le haut du crâne réfléchissant à un éventuel oubli
- Il vous manque quelques choses ?

(*) Inspiré de « Viens faire un tour sous la Pluie » de Il était Une Fois
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