[RP] LigFranco/J1/Sarlat-Castillon ->Vict Sarlat

Princekris

Il la regarde elle le regarde
il la regarde elle le regarde pas
enfin bref

Bonjour Agnès
Euh...Soeur Una Agnès

Comment une nonne peut avoir un regard pareil
C'est l'oeuvre du Sans Nom pas d'Aristote.

Je vais rejoindre le terrain si je ne me perds pas dans les jardins
Par contre si je peux me permettre vous devriez vous nettoyer vous avez comme de la peinture sur le visage.

Una_agnes

Il avait dit :Euh...Soeur Una Agnès. J'avais répliqué : Soeur Hélène Adélaïde... Trois mots. J'étais parvenue à ne pas me retourner l'estomac avant d'avoir prononcé ces trois mots. Il fallait que je m'excuse, que je me montre également une hôtesse attentive en l'absence de mère, et j'avais juste réussi à prononcer mon nom sacerdotal.
Par contre si je peux me permettre vous devriez vous nettoyer vous avez comme de la peinture sur le visage.
De courir, de courir le plus vite possible. Evidemment que j'avais de la peinture. Mère aussi. Enfin je l'imaginais. Non, au point où j'en étais, disons que je préférais ne pas penser qu'elle ait pu oublier les peintures de guerre de nos ancêtres. Et si elle avait oublié ? J'eus juste le temps de retenir mes cheveux avant que mon estomac n'atterrisse devant mes pieds.
Soeur Atélaïte !!! C'est fous qué ché charchais. Arf, fous cherpez ? Fous allez-bien ?
Je rayonnais, c'était clair.
Oui, je suis juste... barbouillée... Qu'est ce qui se passe ?
Ch'ai pézoin de fotr' aide !!! Ché crois que ché fais une pétise... Ché vu une impécile approcher avec les kuleurs de l'ancien comte, le défergonté... safez ?
Non, je ne savais pas. Des anciens comtes dévergondés, on devait quand même en compter plus d'un. Mais je craignais déjà le pire.
Ché l'ai zékoué pour lui faire peur et le faire s'en aller... Mais ch'ai tû trop zécouer. Il pouche plus, il est toute kassé. Ché l'ai cheté dans le fossé... Fot' Mère fa pas se facher par ce que c'est pas propre, hein ? Tites !
J'ai alors vécu un instant spécial, comme si je m'élevais au dessus du couvent pour faire face à toutes mes tâches. Et tout de suite, je retombai.
Soeur Bastide... Je vous conseille d'aller en parler immédiatement au Père Blaise... ou à Jehan. Moi, je vais...
Vomir encore ? Non. Mon estomac était vide. Je me précipitai plutôt vers la pelouse au moment où Père nous rejoignait pour donner ses instructions. Un nouveau joueur était placé à mes côtés et je préférais donc légèrement me décaler. J'avais besoin des conseils d'un ancien, d'un guerrier et de mon père, pour une fois j'allais totalement assumer.
Arth... Père... A votre avis, quand quelqu'un est cassé, on peut encore le réparer ? J'veux dire à moins que ça fasse crac, vraiment, c'est pas terminé, terminé, non ? Passque Bastide elle a un peu trop secoué un périgourdin... voyez ?
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Ombeline_et_leportel62

[A l'intérieur du clocher du Couvent.]

Allez mon ange, tape sur la blonde.

Elle s’exécuta avec une joie non dissimulée. Le maillet rebondissait sur la cloche avec entrain.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Bah dis donc, je me demande s'il n'y a des sourds en bas car Lekaiser (1), Meygena (11), Princekris (1), Pupuce14 (2),
Leodagan (3), Simons (4), Bouldebois2 (5), Kvintin (6) et Kahhlan (7) restent collés.

Crois tu qu'ils prient mon ange ?

Va savoir. Le lieu est propice à cela remarque.

Mortecouille, est ce le son de la cloche qui fait peur ? Je vois Mariceleste (9), Bikko (8.), Macron (9) et Gaudali (10) qui reculent.

Oh !!! Le son est pourtant des plus harmonieux ! Je me sens même soudain une âme d'artiste, munie de ce maillet.

Côté sarladais, on semble un peu plus courageux car Cmyrille (2), qui en profite pour mettre la vessie dans le camp de Castillon, Una_Agnes (3), Arthanagor (4), Bartho (5), Soren (6), Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.) s'avancent.
En face, seule Nabeille (11) ose une petite avancée mais juste pour se mettre au niveau de ses partenaires et pour remettre la vessie au centre.

Les castagneurs auraient-ils peur de l'affrontement ?

Pour leur défense, il faut relever qu'ils ne sont pas en terres connues. Les cornettes les perturberaient peut-être. Je rejoue une sonnate, attention tes tympans mon coeur !

Et le maillet exécuta de nouveaux ballets sur la cloche.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Bon, pas très excitant pour le moment et je commence à avoir sérieusement les crocs.

Mon ange, dans un clocher, ça ne nous est jamais arrivés, quand penses-tu?

Les pommettes de la Vicomtesse rosirent. Elle se pencha vers son cher et tendre pour lui chuchoter quelques paroles au creux de l'esgourde.

T.1 :

T2 pour lundi soir 18h, à Ombeline, merci.

Arthanagor

Les émeraudes de l’Highlander regardent la ligne Castillonaise tandis qu’il se demande comment passer au travers, si possible en évitant d’y laisser trop de plumes.
C’est à ce moment là, que son regard se tourne vers sa senestre.
Una qui arrive visiblement assez pâlotte. En plus elle a rien entendu des consignes, fort heureusement, elles ne sont pas trop compliquées là.

Le Nessien la regarde. Soit elle est aussi inquiète que lui sur les chances de battre encore une fois les castagneurs, soit…
Il tente un sourire qu’il veut rassurant :
- Déan còmhla mi (*)….dit-il…ça va bien se passer
Seulement ça ne doit pas être ça. Elle se penche un peu plus près et sur le ton de la confidence lui glisse a l’oreille.
- Arth… Père…A votre avis, quand quelqu’un est cassé, on peut encore le réparer ? J’veux dire à moins que ça fasse crac, vraiment, c’est pas terminé, terminé, non ? passque Sœur Bastide elle a un peu trop secoué un Périgourdin…voyez ?
D’abord interloqué par la question, Arth la regarde…
- Una…il se gratte la barbe, et montre les Castillonais…si Sœur Bastide casse les joueurs d’en face avant que Lou joue de la cloche, ça va encore faire des histoires, et…tout en parlant, il se rend compte que les castagneurs sont tous là, au complet…il regarde la brunette, et fronçant les sourcils….de quel Périgourdin tu me parles là ? il réfléchit…c’est simple, le père Blaise ayant donné les « détails » de l’organisation a son arrivée, il dit…Sœur Bastide était chargée de, comment dire,…d’entretenir les abords du couvent, qu’il reste un temps soit peu présentable…il sourit…dis-toi qu’elle a simplement arraché une mauvaise herbe…

Il aurait bien développé un peu la réponse a sa fille mais, les cloches se mettent à sonner a toutes volée donnant ainsi le signale de la ruée sur la soule ;
Le Nessien n’a que le temps de lui dire :
- Air adhart !! (**)… en la tirant avec lui par le bras…on fonce !!!
Comme une compagnie de vougier bien formée…les Sarlamandres avancent dans un bloc uni…respectant à la lettre les consignes qu’il avait donné.
La Soule et la médiane sont à eux ! Ça, c’est la bonne nouvelle…
Par contre un truc le chiffonne…
En face, ils n’ont pour ainsi dire pas bougé une oreille alors que les cloches annoncent la fin du temps de jeu.

L’Highlander regarde Bartho, ...puis Lek’ d’un air interrogateur ;
Il se penche vers Una.
- Y’a un truc qui foire….il ajoute...fuirich mionaid (***)
Arth s’avance vers le sniper…
- Kris…il grimace…j’ai oublié de te dire…il montre le clocher…y’a pas de coin-coin cette fois…faut bouger quand les cloches sonnent…il sourit en coin…préviens tes gars hein…ce serait con que vous attendiez pour bouger alors que vous pouvez…du moins pour l’instant.

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Reste avec moi
(**) En avant
(***) Attends une minute

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Soren

Finalement, je ne me suis pas trompé de date, ni de lieu. C'est bien ici, c'est bien maintenant. Jouer dans un couvent, moi quelque part, ça me coupe mes effets. C'est incongru. C'est inhabituel. Ouais, je sais, vous allez me dire que j'ai l'habitude des trucs qui sortent de l'ordinaire. Mais là....c'est osé! très osé! Je me demande même si on a le droit de crier et de chanter comme on le fait d'habitude. Et puis, on a aussi moins de spectateurs. Et ça, quelque part ça fait mal à mon égo danois démesuré. J'ai besoin de public moi! J'ai besoin d'acclamations!

Arth nous réunit dans notre coin de terrain pour nous expliquer la tactique. Le fait qu'il ne désire pas terminer seulement avec la moitié de l'équipe sur le terrain me convient parfaitement! J'ai une petite revanche à prendre! Mais avant de commencer, j'ai un peu truc à faire du côté du banc de touche, près de mon pigeonnier...Enfin... ma cage à corbac.

Citation:

Du numéro 6 qui n'est pas un numéro*
A toi qui aime les chiffres...et donc sans doute les numéros.

Enfin...Laisse tomber, je m'emmêle dans mes idées et je n'ai pas trop le temps de les remettre en ordre. Finalement, les salamandres et les castagneurs sont bien là. Le match est sur le point de démarrer. J'ai une mauvaise nouvelle : Léo est bien là aussi! Alors, ce sera lui...ou moi!

Ah, j'ai oublié de te dire avant de partir. Il y a un homme à l'aspect bizarre qui a toqué chez toi avant que je ne parte. Il avait l'air d'un illuminé, une sorte de fol. Tu sais, il ressemblait à une sorte d'ermite ou d'enchanteur, le genre de personne qui doit sans doute consacrer sa vie à la recherche de la pierre philosophale. Il voulait voir la bayle du Périgord-Angoumois. Je lui ai dit qu'elle n'était pas là. Alors il m'a donné un vieux livre poussiéreux en me disant que c'était pour tes problèmes de moutons. Il m'a dit que tu aurais sans doute des idées de solutions pour les régler dans ce livre. Je l'ai laissé sur la petite table, près de ta couche, au dessus des autres livres. Tu verras, tu le trouveras facilement. Son titre, c'est "Le kâmasûtra". Au fait, ils sont de quelle nature ces problèmes avec les moutons du comté?

En attendant, je te laisse. Le match va commencer. Je t'écris après le premier coin-coin!

SAS

Et hop! Un nouveau corbac avec un message attaché à la patte. Et c'est parti!.... Oh for fanden! Il ne pouvait pas se lâcher ailleurs lui? Si ça continue le terrain de soule va devenir glissant avec toute cette fiente de corbac! Bon! Tant pis! On verra ça plus tard! Il est temps pour moi de regagner ma place.

- Leo!!!!!! Gare à tes fesses! Cette fois, c'est toi qui va finir allongé dans le pré!

Mais avant, j'ai une petite précision à transmettre à Arth! Une précision d'importance. Je m'approche du nessien et lui murmure à l'oreille en me retournant pour éviter que Nabeille ne lise sur mes lèvres.

- Arth, il ne faut pas toucher à la soule à en premier. Comme tu le sais, elle provient de Bergerac. Mais celle-là est un peu spéciale. Elle fait partie de la recette spéciale Castillon. J'ai...euh...comment dire... fait appel à un scientifique sarrasin. Je lui ai demandé qu'il s'arrange pour que la soule roule toujours pour Sarlat. Il a souri et il m'a dit de ne pas m'en faire. Par contre, il m'a dit de ne pas toucher la soule en premier. Elle est, parait-il, remplie de salpêtre. Ne me demande pas ce que c'est, je n'en sais rien! Il m'a juste dit que ça ferait BOUM quand quelqu'un s'en occupera. BOUM...Je n'ai pas eu le temps de traduire ce terme non plus... Ça doit faire partie de son dialecte natal. Enfin bref...Mieux vaut laisser la soule à Castillon dans un premier temps...

* Numéro 6 ... Patrick MacGoohan dans la série "Le prisonnier".
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--Guetenoc_et_roparzh

Les deux pécores dans une des allées du péristyle qui faisait le tour du cloître avaient installé une rangée de tréteaux recouvert d’un linge blanc immaculé qui, il faut le dire, jurait un peu avec la propreté approximative de leur tenues a eux.

Au dessus accroché au murs, était tracé a la teinture pourpre les mots « Autel mère Cure » ce qui indiquait que l’Hospital des Cordeliers venait de monter une annexe temporaire, pour la durée du match.
Guetenoc et Roparzh y présentaient les produits du terroir calédonien : Vins âpre ou âcre selon le cépage servit avec ou sans épice…fromages plus ou moins affinés selon la couleur de la croute, et surtout de l’odeur : Lanark,…L’Inverloch...l’évêque Kennedy, quoi de plus normal dans un couvent me direz vous,…le Crowdie, idéal avant de prendre une bonne cuite, ...le chauffer de Kintyre, un classique des Orcades…charcuterie diverses dont la célèbre « Coppa-papale », que certains esprits appellent « le sale ami », et pain frais du couvent
Y’a pas a dire, ça devait les changer de l’ordinaire les nonnes.

Le feutre en arrière, la moustache frisottante, Guetenoc donnait de la voix, cherchant à attirer la clientèle.
- Approchez m’sieurs, dames !!!....Venez goûter l’Arnaque !!
- Larnark !! râle Roparzh…z’allez faire fuir le client à prononcer ça comme ça !!
- C’est pareil…répond Guetenoc à voix basse…’Feront pas plus la différence entre les fromages que vous entre vos bêtes...
- Pardon ? Dites donc j’connais mon métier moi !!
- Bah voyons...et qui c’est-y donc qui essayait de traire un taureau hier ?
- ….
- Ah ?!...c’est un métier d’être paysan….c’est même pire que ça : On nait paysan…on le devient pas[/b]….fier de lui, Guetenoc ajoute…[b]ça vous en bouche un coin ça hein ?!
- Je…Roparzh montre sa main…z’allez prendre toute la tartine dans la tronche, que ça va pas tarder !!
- ‘ferait bon voir, té …parce que mon genoux pourrait bien remonter directement dans vos noix voyez ?!
- Z’avez de la chance c’est tout…
- Ah ? pourquoi ?
- Parce que si on se bat ici…on va avoir Sœur Hélène Bastide sur le dos…
- C’est vrai !!…sagesse et prudence, ça me surprend de votre part mais je tiens pas à finir en saucisse de foie ou dans un fossé !!

Madenn

Il l'avait embarquée à l'insu de son plein gré, sans même lui demander son avis et en plus sans la permission de son père. Bon en même temps ça... Mais quand même! Ca se fait pas!
Bon certes il lui avait tout de même promis richesse, aventure et beau temps. Ce qui, quand on sort du trou du cul du fin fond d'un village de bouseux bretons, représente quasiment le saint grââl.

Quelques temps plus tard, alors qu'elle vivote dans une grange dégueulasse alors que lui fait la belle vie dans les tavernes sarladaises, elle reçoit un pigeon suspicieux de sa part. Il lui demande de se rendre immédiatement dans un couvent, avec sa cargaison et des chausses confortables... N'importe quoi... Enfin apparemment y'a quand même moyen de se faire du pognon, alors pourquoi pas.
Elle enfile une paire de chausse presque neuve (ben quoi, ça fait que 5 ans qu'elle les porte), attelle Plantafin, l'âne du patron, et se met en route vers le couvent.

Arrivée près du couvent elle entend, puis voit, le patron en train de l'appeler depuis un buisson dont la floraison commence.

-Pssst! Madenn! Par ici non de gu!
-Ben? Qu'est-ce vous faites dans un buisson?
-Réflexe de voyageur, cherche pas.
Et fais pas de bruit faut pas qu'on nous remarque.
-Euh...
Vous voulez qu'on fasse comme l'autre fois? je me met au milieu de la route avec ma robe déchirée pour arrêter les passant et vous leur tombez dessus?
-Non mais.. Ca suffit!

Il lui tend une tenue pas du meilleur goût, avec un genre de cagoule en plus. Beeerrk... va savoir qui y a foutu sa trogne avant...

-Enfiles ça et va t'aligner avec les autres fadas en jaune dans la cour intérieure. A côté du rouquin.
-Au bucher!!!!
-Gnnnn!!
Mais ça va pas?!!
-Pardon... Réflexe.
-Allez dépêches toi de te changer! La partie a commencé!
-Euh...
J'aime pas bien que vous me regardiez...
-Mets toi derrière un arbre bougre d'andouille!
Et enfiles la cagoule qu'on te reconnaisse pas. Et écoutes bien ce que le capitaine de dira de faire d'accord. Pis fais gaffe à pas prendre un mauvais coup aussi. Et tapes aussi fort que tu peux si t'en a l'occasion.
-Mais euh... Vous m'envoyez où en fait là?...
T'occupes! Dépêches!
-Oui oui... Rhoooo...

Elle abandonne donc charrette, âne et vêtements pour rapidement enfiler cette tenue vraiment pas belle, ainsi que la cagoule, qui pue, et trottine jusque dans la cour du couvent, pour aller se mettre à côté du roux, le saluant de la main frénétiquement.

Arthanagor

Arth se triture les méninges.
C’est quand même étrange qu’ils n’avancent pas…Alors soit c ‘est le lieu qui les « refroidie », soit…ils sont impressionnés par les nonnes. Soit…’fin bref.
Ils n’avancent pas…mais ce serait quand même bien de distribuer quelques mandales avant la fin de la partie : ça reste de la soule, pas une réunion de dames de compagnies …

C’est sur ces entre-faits que…Arf !…Voilà le blond qui l’entraine un peu a part.
Immédiatement, le tocsin sonne dans le cerveau de l’highlander : Chaque fois qu’il lui parle c’est annonciateur de catastrophe, soit à venir, soit qui vient d’être faite.
Le Nessien lève un sourcil…inquiet ? Non, à peine tiens !!
- Arth, il ne faut pas toucher à la soule à en premier. Comme tu le sais, elle provient de Bergerac. Mais celle-là est un peu spéciale. Elle fait partie de la recette spéciale Castillon. J'ai...euh...comment dire... fait appel à un scientifique sarrasin…P’tain c’est quoi encore ce plan à la c… Je lui ai demandé qu'il s'arrange pour que la soule roule toujours pour Sarlat. Il a souri et il m'a dit de ne pas m'en faire. Par contre, il m'a dit de ne pas toucher la soule en premier. Elle est, parait-il, remplie de salpêtre. Ne me demande pas ce que c'est, je n'en sais rien! Il m'a juste dit que ça ferait BOUM quand quelqu'un s'en occupera. BOUM...Je n'ai pas eu le temps de traduire ce terme non plus... Ça doit faire partie de son dialecte natal. Enfin bref...Mieux vaut laisser la soule à Castillon dans un premier temps...
Arth se pince l’arrête du nez et soupire. Un de ses soupires las…mais las !!

Il regarde le Danois…Si l’inconscience se mesurait, ce type là servirait de mètre étalon.
- Seurn…Taigh-Siursachd !!(*)…Est-ce qu’il y a une journée…une seule journée où tu fais pas une connerie ?...il prend une voix de « berrichon »…gnagnagnagnagnagnagna Salpêtre ça fait « boum » …il se retient pour ne pas lui coller une baffe pédagogique sur la nuque…EVIDEMMENT QUE CA FAIT BOUM ?! …GALLA !! (**) On en colle dans les bouches à feu !! …il l’attrape par le bras…Ecoute-moi bien Seurn….tu va me virer tes soules de là !! J’tiens pas à reconstruire le Couvent des Cordeliers parce qu’une de tes seurneries l’aura fait sauter !…C’est clair ? An do thuig thu ? (***)…il répète en articulant bien…TU ME VIRES CES SOULES DU COUVENT !!....puis plus bas, parce qu’on a dit qu’on ne faisait pas de politique pendant un match de soule, mais y’a des limites...si jamais c’est une idée à la con de l’espèce de dinde qui vous sert de comtesse,pour faire sauter la Nouvelle Calédonie ça va chier, j’te préviens !!...il le lâche…Greas ort !! (****)

Le temps que le Danois s’exécute, Arth revient avec une panse de brebis fourrée de foins bien tassé, va la poser à l’ endroit où elle était, donc, au centre du terrain en disant.
- Chez les Ecossais, on joue avec une soule Ecossaise !!! puis il rameute sa « bande », un brin énervé…Trobhadaibh !! (*****)…il laisse le cercle se former…Bon...visiblement, ils sont pas chauds pour la foire au marron en face ….il regarde ses joueurs…Donc ?...on s’adapte…il retrace au sol le terrain, les lignes…Lek, ici, Myrtille ?! ici….il pointe Una, Bartho, et…le danois…vous trois !!...là !....il regarde Phyla et Brygh…on se relâche pas, et on vient ici ok ?....les autres…Mari, Jeanjaoukou, ici !...Et toi Meygena…ici, et tu ouvre l’œil !! il soupire…pas de questions ?...non ?....alors a vos postes !!

Arth regagne le sien toisant le danois d’un œil noir, grommelant:
- J’t’en fouterais moi, du salpêtre….quand il voit une… « forme » se glisser près de Lek. Agacé, il hurle….SEEEEUUUUUURNNN ?!....il montre la chose…VIRES MOI TOUTES TES AFFAIRES DU TERRAIN !!!

Traduction du Gaélique Ecossais :
(*) Bordel
(**) Putain
(***) As-tu compris
(****) Magnes-toi !!
(*****) Venez ici !!

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Mey

Bon il se passait où alors ce match ?! Elle s'avança comme à son habitude jusqu'au terrain de soule et entendu les deux paysans envoyer paître des joueurs en disant qu'il fallait faire reposer la terre.
En effet, il ne fallait pas être brillant pour savoir que pour être plus fertile, un champs doit être laissé en friche pendant une année... Mais fertile en quoi, je vous le demande ! De châtaignes, de piétinements, de soufflées ?
Elle tourna les talons puis attendit de l'agitation dans le couvent des cordeliers. Meygena arqua des sourcils. Pourquoi est-ce que son esprit lui disait d'y entrer ?
Elle fouilla dans sa besace et trouva une lettre de Arthanagor. Ah c'était donc pour ça ! L'escote avait écris noir sur blanc que la rencontre se déroulerait au couvent. Balançant le baluchon sur le dos elle prit le pas de la course pour être à l'heure pour le match.
Elle arriva comme une fleur sur le terrain à sa place. C'était une ambiance follement agitée entre les nonnes qui étaient dans un état d'hystérie et le père Blaise qui tentait de les calmer avec un ton plus énervé encore et les animateurs visiblement joyeux.
Profitant d'être dans un lieu sacré elle fit sa prière auprès du très Haut pendant que d'autres joueurs s'affolaient autour d'elle.

Seigneur qui est au cieux,
Que ton nom fasse trembler le terrain
Que ton règne me donne des forces
Que ta volonté soit faite contre le camps adverse
Donne nous notre victoire de ce jour
Et pardonne nous nos distributions de baffes
Comme nous pardonnons ceux qui nous les affligent,
Ne nous soumet pas à la perte
Mais rapproche nous de la victoire
Car c'est à toi qu'appartient la gloire et la Puissance
Pour des siècles et surtout pour ce match !

AMENNNNNN

Ombeline_et_leportel62

Et le maillet frappa !

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Bon, mon ange, c'est reparti. Hi, hi, ça te va bien ce petit surnom dans un tel endroit.

Ben, cela me va partout ! Je suis un ANGE !

Je ne sais pas trop ce qu'ils ont fabriqué avec la soule mais bon cela semble s'être arrangé.

Un soucis d'intendance sans doute ... possible encore une facétie du Danois.

Lou attendit un moment, observant le terrain et les joueurs puis le match reprit tout comme le commentaire.

Princekris (1) s'empare de la vessie et la dégage dans le camp des sarlamandres.

Quel coup de pied ! En forme, le Kris finalement !

Una_Agnes (3), Bartho (5) et Soren (6) viennent s'occuper de son cas.
Pas certain qu'il voit la fin de cette partie; l'extrême onction pourrait lui être donnée rapidement.

Arfffffffff, bon ben la forme ne va guère durer longtemps du coup ... Pauvre Homme.

Nabeille (11) taloche Brygh Ailean (8.) qui s'avançait tranquillement.

Décidément, je me demande si les cloches ne font pas peur car Cmyrille (2), Arthanagor (4), Pupuce14 (2), Leodagan (3) et Simons (4) reculent.

Les cloches ???? Ah bon, crois-tu vraiment ?

Mariceleste (9), Jessienigma (10), Bouldebois2 (5), Kvintin (6), Kahhlan (7), Bikko (8.), Macron (9) et Gaudali (10) restent pétrifier.

Miséricorde ? Sorcellerie ? A moins que cela ne soit les Voix impénétrables de ...Rooooo

Phyladelphia (7), Meygena (11) et Lekaiser (1) remontent. Ce dernier en profite pour remettre la vessie au centre.

Et le maillet rebondit de nouveau sur les cloches.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Bon, c'est assez timide pour le moment mais souhaitons que les coups continuent à pleuvoir. De toutes façons, ils seront pardonnés dans un tel lieu.

Mui, m'enfin là, je ne suis pas certaine .... J'espère d'ailleurs que nous ne craindrons rien des foudres de tu sais qui pour tu sais quoi aussi !

Infirmerie :
Sarlat :
Brygh Ailean (8.) = 3 PP

Castillon :
Princekris (1) = 1 PP

T3 pour vendredi 19.04 à 22H00 si possible à Ombeline. Merci.

Princekris

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Jusque là il n'a rien dit
Mais faut que ca sorte
Sarlat, le couvent, les nonnes, Una , les cloches
Trop c'est trop
Kris se met donc à cavaler droit devant en gueulant
Trois coups plus tard, assis dans l'herbe, crachant un glaviot sanguin il regarde son équipe qui a reculé ou pas bougé

M'enfin ?

Puis son regarde se porte sur Una et Soren

Pourquoi tant de haine ?

Soren

- Virer toutes mes affaires? Tu veux dire quoi? La cage à Corbac aussi Arth? Ou juste les soules?

Arth, il est trop conventionnel! Dès qu'on met un peu d'imagination pour essayer de remporter le match, il faut tout de suite que ses principes reviennent à la surface. Pourtant à la soule, tous les coups sont permis! Finalement, mieux vaut obéir. Sans ça, il est capable de me faire porter un cilice et de m'enfermer dans une geôle putride et fétide en me demandant de récitant 100 credos par demi-journée pendant 1 semaine!

Tiens! De mémoire, celle-là, ce doit être une soule normande. Tout ce qu'il y a de plus normal avec aucune propriété sarrasine. Enfin...Normalement! D'ailleurs, celle-là en principe, elle faisait partie d'un lot que je dois envoyer à des médicastres à Paris pour gonfler les bustes des dames en manque de ce côté-là! le seul problème...c'est que mes deux lots de soule se sont déversées dans la fabrique. J'ai remis comme j'ai pu. Oui...En principe, ça devrait aller!

Et hop! D'un geste vif j'envoie la soule d'un long mouvement du bras en direction de Arth. Ça va! Aucun BOUM à l'horizon!

- Tiens Arth! Et à la fin de la partie, tu pourras en faire cadeau à Una! Je peux même la signer si tu veux! En attendant, tu permets, je vais faire ma petite prière avant de prendre soin de mes prochains?

Bigot le danois? Non! Juste pas fou! On est dans un lieu saint ici! C'est le plus pieux qui va l'emporter à coup sur! Castillon a ses poum-poum! Et Sarlat ses nonnes! Genoux à terre au milieu du terrain, j'entame mon discours.

Notre Bière qui êtes au frais,
Que Ta Chope soit sanctifiée,
Que Ton Ivresse vienne,
Que Ta Volonté soit faite au bar comme au comptoir,
Donne-nous aujourd'hui notre houblon quotidien,
Pardonne-nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons à ceux qui boivent du COCA,
Soumet-nous à la demi-pression
Et délivre-nous de la Soif,
Car c'est à Toi qu'appartiennent l'ivresse, le plaisir et la fête
Pour les siècles des siècles
AMEN TON PACK

Quelques instants plus tard, Kris dansait le hoche-cul tout seul sur le terrain. J'envoie un petit merci au Très-Haut, bien décidé cette fois à ce que ce soit lui qui morde la poussière.

- Kris? Ça n'est pas un de tes dents ça?
_________________

Princekris

Il se passe la main dans la bouche à la recherche de ses dents

Huuummm...là non...là non plus...là non pl...euh...
donne moi ça toi
Voleur !

Kris se remet en place ignorant la moquerie de Soren.
La partie très mal engagée suffisait à son courroux
Le PPC on s'en occuperait plus tard

Soren

Kris, ça ne serait plus un problème! J'espère juste qu'il a emmené dans son paquetage de la compote de pommes car à part ça, je pense qu'il ne pourra avaler rien d'autres.

- Et comment tu vas faire maintenant Kris, pour expliquer ça à tes administrés? Ils vont tous se demander pourquoi il y a des serpents municipaux qui sifflent sous leurs têtes. Bah! Ne t'inquiète pas Kris, ils vont s'y habituer à ce sifflement. C'est comme à mon accent. Maintenant, presque plus personne ne sait que j'ai été élevé au Danemark. Parait que ça ne s'entend même plus! Est-ce c'est le fait d'être entouré de nonnes qui te distrait? Ou Arth qui a eu l'idée géniale d'étendre le capitaine adverse pour qu'une personne moins ferrée doive prendre en charge la tactique de match.

Ah ça, quand la soule roule pour nous, il faut toujours que je la ramène. Il va finir par me hair Kris...comme le jour où je lui ai dit que j'avais financé la liste MAPA!

- Tu veux que je vienne à Castillon te ramener des fruits du verger de Bergerac Kris? Je peux même te les réduire en compote si tu veux. Je serais aux petits soins avec toi Kris. Je ne te demanderai qu'une chose : que tu arrives à convaincre Stelliem de me faire une démonstration de hoche-cul...et que tu convainques Kildara d'enfin accepter de danser avec moi! Tu vois? C'est pas cher payé pour quelques belles poires de Bergerac! Enfin, je te laisse réfléchir, j'ai une discussion à avoir avec une de tes joueuses!

Je sens que je vais encore me mettre dans l'eau chaude avec cette affaire. Et j'entends déjà Arth dire : " SEEEEURRRRN?!?!?!? Mêle-toi de tes affaires!". affaires? Oui, oui, c'est quelqu'un de poli Arth. Foupoudav, c'est à la limite du grossier pour lui!

Je viens planter mon regard dans les mirettes de Nabeille, tandis que mes pieds viennent élégamment se superposer sur les siens.

- Dites-donc vous? Brygh m'a certes renié, mais ça n'est pas ce qui vous permet de lui en mettre une hein devant moi hein! Qu'est-ce qui vous autorise à baffer une dame en présence de son fils? Hum?
_________________

Princekris

Il continue de bougonner en traversant le terrain

Je vais t en foutre de la compote moi
Fous toi de ma poire vas y !
En tout cas y en a d autres qui ne verront pas la fin du match, je te le dis moi
grmblgrmblgrmbl

Il se retourne

ET D ABORD FOUS LA PAIX A NABEILLE ET OCCUPES TOI DE TON EQUIPE
DEGAGES DE LA !

LigFranco/J1/Sarlat-Castillon ->Vict Sarlat

Ombeline_et_leportel62

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Nous sommes dans la dernière ligne droite de cette partie fort intéressante.

Tout va s'achever sur ce tour !

Lekaiser (1) et Cmyrille (2) glandouillent ou discutent le bout de gras, je ne sais pas trop.

Bartho (5) et Soren (6) exécutent proprement Pupuce14 (2) just'après, qu'en compagnie de Leodagan (3) et Simons (4), Brygh Ailean (8.) reçoivent une belle correction.

En forme le danois, il me semble qu'il en est à son second KO.

Mazette ... oui, il est remonté comme un coucou.

SOIGNEURSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
Une civièreeeeeeeeeeeee.

Bouldebois2 (5) et Kvintin (6)semblent un peu perdus. Ils avancent sans grande conviction.

Sinon, Arthanagor (4), en bon capitaine, ramasse la vessie et la lance parfaitement à Phyladelphia (7) qui la dépose dans la terre promise.

Du travail vite fait et bien fait, y'a pas à dire !

BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT.
VICTOIRE DES SARLAMANDRESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS.
Félicitations à tous les joueurs.

Bravo à toussssssssssssssssssssssss !!!
Quel beau match en ce lieu si singulier.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Bon, on va peut-être redescendre de notre clocher et s'en jeter quelques uns avec les joueurs.

Oui, je range tout ceci, et on y va.

Infirmerie :

Sarlat :
Una_Agnes (3) = KO
Brygh Ailean (8.) = KO

Castillon :
Princekris (1) = KO
Pupuce14 (2) = KO
Kahhlan (7) = 1PP
Nabeille (11) = KO

Arthanagor

«… Dans ce trajet si court, de la tronche a la terre
Comme ils savent mettre, une beauté dernière… » (*)

Ça, c’est grosso modo, ou presque ce que pourrait dire un poète en regardant un match de soule. L’avantage, c’est que cela s’appliquait aux deux équipes.
Vous remarquerez la différence de ton d’avec la grande dame brune affublé du Numéro Huit hein ?!…
Le Nessien regarde l’Orcadienne et lui tapote l’épaule…faisant en même temps signe au deux affreux de venir faire un peu de nettoyage.
- T’inquiètes pas mo Rùin…il est entre de bonnes mains : Un coup de 1439 et il sera aussi fringant…un regard vers Una puis se ravisant : S’agirait pas qu’il soit trop fringant non plus…et il sera sur pieds ! Aux deux pécores trainant chacun une civière…pas d’âneries hein ? on en besoin…la gamine et lui sont déjà assez amochés comme ça !!! …les émeraudes se croisent avec les perles grises....Air adhart Ailean (**)…c’est bientôt la fin dit-il tout bas, pour elle seule en l’entrainant par la main du coté Sarlado-Néocalédonien.

Bientôt la fin, peut être oui.
Mais il reste encore une bonne distance à parcourir avant de tenter d’écrabouiller la gonfle dans l’en-but adverse. Et surtout, l’Highlander se doute bien que les Castagneurs feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher ça…du moins pour ceux qui sont encore debout
Arth redemande a ce qu’on forme le cercle, tout en regardant l’alignement Castillonais, et s’accroupi, mettant un genou au sol pour refaire un croquis de la pointe du doigt dans le gravier.
- A-rèist siud (***)…dit-il en traçant les lignes…Ils sont là, et nous : Ici…il fait une croix dans la zone représentant l’en-but de Castillon…et il faut qu’on aille, là ! Dis comme ça, ça a presque l’air facile. Le Nessien les regarde…C’est largement faisable !! il fronce les sourcils…L’échec n’est pas envisageable ! (****) il trace les emplacements voulus : Lek’, Myrtille ?! ici …il trace deux croix…Bartho : là…Seurn, tu lui colles aux braies…il se tourne vers le arrières….Phyla, Brygh…pour vous ça vous amène ici… et enfin les trois autres : Jeanjakou, Meygena et Mari : Vous foncez dans le tas, si ça parles, vous plaquez….si ça parles Castillonais, vous plaquez plus fort.

Il tape dans les mains :
- Pas de questions ?....Alors a vos postes !!

Traduction du Gaélique Ecossais et divers.(*) Inspiré de Cyrano de Bergerac, Acte 5 scène 5
(**) En avant Ailean…
( ***) Alors voilà…
(****) Phrase de Gene Krantz, directeur de vols de la Nasa durant la mission Apollo XIII

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Una_agnes

J'avais oublié qu'une partie de soûle contre Castillon a toujours un goût particulier. Celui du sang dans ma bouche au moment où les coups se sont mis à pleuvoir. Je n'ai rien vu arriver. Je regardais ailleurs. Seulement maintenant, je ne suis plus du tout en état de savoir ce que je regardais. Lorsque la cloche a sonné, je me suis arrêtée nette sur le terrain. Impossible d'avancer. J'ai vu qu'il y avait un trou dans l'herbe. Soit on l'avait déplacé avec nos bottes, soit un lapereau s'était terré là dessous. Pauvre lapereau ! Il devait regretter n'avoir quitté les champs pour les Cordeliers.

Lorsque je relève la tête, c'est pour voir mère qui me regarde comme si on lui avait vendu du poisson avarié. Aurais-je fait ou dit quelque chose qui aurait éventuellement pu la contrarier ? Pour l'instant, je ne me suis pas encore ridiculisée, je n'ai encore rien dit qui puisse faire chavirer l'humeur d'un de mes parents, je n'ai même pas adressé la parole à mon frère.

Et pour parfaire mon exemplarité du jour, je m'apprêtais même à rejoindre mère auprès du capitaine castillonnais quand la cloche a retenti à nouveau. Essayer de me reconcentrer sur la partie, écouter les consignes de père, ne pas regarder vers Kris et les soeurs qui s'agglutinent autour de lui. Le pauvre homme... En même temps, je me sens vengée pour la torgnole qu'il m'a balancé à la dernière partie. Car oui, si je veux faire preuve de mauvaise foi, tout est de sa faute et c'est lui qui devrait s'excuser.

J'aurais mieux fait de ne pas regarder, de ne pas réfléchir. J 'aurais dû me concentrer.
C'est exactement ce que je pense au moment où un poing s'abat entre ma lèvre inférieure et mes dents.

J'avais oublié qu'une partie de soûle contre Castillon a toujours un goût particulier. Celui du sang dans ma bouche au moment où...

Schplop.
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Princekris

L'herbe est haute , bleue, mousseuse.
Il est en train de courir posant légèrement ses petits petons sur ce tapis tendre.
Il tient la main de Vanu, ils se sourient.
Là haut , là bas, il y a leur arbre.
Le silence domine, rien ne semble contrarier leur bonheur.
Kris est étendu sur le bord du terrain , un sourire béat, n'entend rien de ce qu'on lui dit.

Brygh_ailean

C’est pas tout ça, on peut pas le laisser comme ça …
Non mais tu n'as pas à t'inquiéter. Tu entends le bruissement des cornettes...
On a un match finir. Tu crois que si Guetenoc et Roparzh lui font boire un peu de 1439 il reprendrait ses esprits?
Je sais... mais je crois qu'il n'est pas près de boire quoi que ce soit. P'tain, vous ne l'avez pas loupé, merde... C'est mon témoin, hein. J'en ai besoin...

Voilà ce qui s'était échangé entre les deux escotes avant que la partie ne reprenne. Lentement, ils avaient repris leurs positions, la grande veillant à écouter attentivement le grand. Boire ses paroles, en fait, parce qu'elle regardait davantage ses lèvres bouger qu'elle n'entendait les mots, grâce au gentil gnon que lui avait collé Nab. Et pendant ce temps...

- Je vous l'avais dit !!!
- Vous aviez dit quoi ?
- Bah, que c'était le capitaine de Castillon qui était parterre, té !
- Qu'est ce qu'il est beau !
- Ouais...
- L'est encore plus beau, comme ça, non ?
- Vous croyez qu'on peut le toucher ?
- Euh... S'il faut l'évacuer, va bien falloir le toucher, je pense.
- Han... Et si ça le réveillait ?
- Bah, ça nous éviterait de le porter... Parce qu'il doit peser le gaillard, non ?
- Han... C'est vrai qu'il est plutôt musclé...
- Vi... Ca va nous prendre un bon moment de le déplacer...

Entre temps la corne avait cloché. Ou l'inverse. Enfin, la partie avait reprise, sur un braillement de la grande.

P'tain, bordel !!! Vous allez vous magner de le dépoter de là ?
Ne jurez pas, soeur Brigitte. Ne jurez pas ! La colère vous éloigne du saint milieu...
Je ne jure pas, par les saintes couilles d'Aristote... Je voudrais juste que vous dégagiez le cap' du saint milieu de ce p'tain de terrain !!! Chier !!!
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Arthanagor

« Questions pour un champion… »

Normalement un match de soule c’est un endroit où ne se posent pas trop de questions. ‘Fin si, mais une seule : Comment on va au fond ? En général le sniper avait la réponse. Il montrait le camp adverse en disant : « droit devant et là-bas »
Sauf que là, il était plus en état de répondre.

Et ce ne sont pas les prétextes utilisés par Brygh ou Søren qui ont l’air d’y changer grand chose. Comateux qu’il est le Castillonais, a c’t’heure, il tutoie les anges. S’il était rancunier, voir même de mauvaise foi, Arth pourrait très bien se dire que c’était la réponse du berger à la bergère pour le coup d’épaules de la dernière fois.

Un qui ferait bien de ne pas en poser, ou pas a lui,…ou du moins de changer de forme par contre, c’est le Danois. Qu’est-ce qu’il veut laisser sous entendre par « Toi qui fréquente beaucoup les hommes » cette espèce de grand dépendeur d’andouilles ?
Est-ce qu’il ne serait pas entrain de le prendre pour un sodomite le bouffeur de phoque ?
Les émeraudes virent au Kaki en se posant sur lui :
- Vu ce que la dame de mes pensées attend de lui, il hoche la tête en faisant une moue… ‘vaudrait mieux ! …puis le sourcil se fronce…Quand a toi, si tu ne veux pas le rejoindre, gardes tes allusions pour toi…

Puis il se rapproche de la grande, et du sniper et la regardant lui demande a mi-voix:
- C’est pas tout ça, on peut pas le laisser comme ça …il montre l’en-but…On a un match finir. Tu crois que si Guetenoc et Roparzh lui font boire un peu de 1439 il reprendrait ses esprits?
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Ombeline_et_leportel62

[A l'intérieur du clocher du Couvent.]

Le père Blaise eut enfin pitié d'eux et ils purent s'activer les crocs et se rincer le gosier avec en prime une douce mélodie.

Merci mon père, Aristote vous le rendra.
Allez mon ange, sonne le glas.

Viiiiiiiiiiiii.

Et le glas fut sonné.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ahhhhhhh, l'estomac plein ça va mieux.
Bon, nous en sommes où ?

Ca commence fort, Lekaiser (1), Cmyrille (2) et Arthanagor (4) cognent Kahhlan (7) qui avait osé s'aventurer dans le camp sarladais pour pousser un peu plus la vessie.. Une candidate au suicide probablement. Enfin, elle est résistante et elle est encore debout.

Pupuce14 (2) abrège les souffrances de Una_Agnes (3).

Arfffffffffffff, je me demande si ...
enfin si y'aurait pas anguille sous roche pour le coup ... On aurait dit qu'elle se laissait faire comme si elle était empressée de rejoindre l'infirmerie, nan ?
Enfin, je dis ça comme ça quoi ... Kris des Castagneurs y étant emmené au tour précédent et j'ai cru entendre suite à des rumeurs que euuuhh oui bon bon, je me tais avec mes potins, mon cœur, continue de commenter ! Bouche cousue, je deviens !

Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.) s'occupent de Pupuce14 (2). Cette dernière se prend deux belles mandales. Est ce cela qui fait qu'elle se lance à l'assaut, en compagnie de Simons (4), Bouldebois2 (5) et Kvintin (6)sur Cmyrille (2). Ce dernier évite parfaitement l'assaut et voilà que les castagneurs tentent d'immobiliser la statue de Christos.

Ohhhhhhhhhhhhhhhh ! Miséricorde ! Ils sont fous ! Le Père Blaise va ruer dans les brancards s'il voit sa statue défigurée ! Ralalala, les fous, les fous ...

Macron (9) et Gaudali (10) ne sont pas mieux; ils attendent le capitaine salardais mais il se trompe de cible en poutrant la statue d'Aristote. Décidément, l'air du couvent ne réussit pas aux cogneurs.

Et de deux statues ! Pioufffffffffffffff, la pénitence risque d'être salée surtout ... J' plains les Castagneurs.

Par contre, Bartho (5) et Soren (6) exécutent proprement Nabeille (11). Hum, je pensais le danois plus doux avec les femmes.

Et bien pas que toi ! Il se venge peut-être ou enfin rien rien.

SOIGNEURSSSSSSSS, ÉVACUEZ MOI LA VIANDE FRAICHE.
Une civière !

Quant à Bikko (8.), il reste derrière et ne bouge pas. Prierait-il?

La distribution de châtaignes étant terminées, Mariceleste (9) ramasse la vessie, la transmet à Jessienigma (10) qui la donne à Meygena (11). Superbe contre attaque qui permet de déposer la panse de brebis farcie au centre.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Une voie royale s'ouvre devant les Sarlamandres.

Infirmerie :

Sarlat :
Una_Agnes (3) = KO
Brygh Ailean (8.) = 3 PP

Castillon :
Princekris (1) = KO
Pupuce14 (2) = 2PP
Kahhlan (7) = 1PP
Nabeille (11) = KO

T4 pour jeudi 25.04 à 22H00 à Ombeline. Merci.

Ombeline_et_leportel62

Ombeline a écrit:

[A l'intérieur du clocher du Couvent.]

Le Père Blaise les rejoignit de nouveau à l'intérieur du clocher et il était loin d'avoir les mains vides ! Un sourire illumina les traits de la jeune femme. Ses prunelles brillèrent.

- Ah ! mes enfants !! quel match !!...Mais quel match !!...

Vi vous avez vu ça, ce dynamisme !

…ma fille, vous tintez comme personne !!

Ombeline ne s'attendait pas à un tel compliment sur sa manière de tinter. De belles rougeurs vinrent colorer ses pommettes.

Rooo, mon Père ... C'est un jeu d'enfants !

La suite par contre, la rembrunit bien vite ... Certains savaient mettre les pieds dans le plat et raviver de tristes souvenirs.

Si ce pauvre Rufus avait eut un air de cloche pour son dernier voyage, il serait parti joyeux, gai, …enjoué.

Elle se contenta de hocher de la tête. Rufus, son cher et loyal, et si fidèle Rufus ... Était-il vraiment mort ? Était-ce bel et bien une partie de lui cette soule qu'elle dissimulait dans un vase ornant le dessus de cheminée de son salon ... Elle rêvait encore certaines nuits de le voir resurgir dont ne sait où, braillant un, j' suis toujours en vie, patronneeeeeeeee ... mais toujours rien de rien ... Un soupir franchit ses lèvres.

- J’ai pris la liberté de vous monter un petit en-cas

A ses mots, sa tristesse s'envola un peu plus loin ... ses prunelles fixèrent avec gourmandise le petit encas ... Et oui, madame a en elle, quelques péchés dont celui de gourmandise ! Elle écouta avec un vif intérêt le Père Blaise.

quelques spécialité du couvent : Osties fraiches de ce matin, je vous ais rajouté un pot de tripes de sangliers frites dans la graisse d’oie, Sœur Hélène Lipide les réussi comme personne…et une bouteille de vin de messe « Cuvée du Très Haut »…Il leva un doigt…mais attention hein ?!on ne parle pas de « Lui », mais du taux d’alcool contenu…

Bien entendu mon Père !
Je ne sais si un jour l'on vous l'a dit mais vous êtes une bénédiction ! Merci pour ce présent. Ce n'est pas bien raisonnable pour la ligne, mais qu'importe, je ferai honneur à tout cela !

Elle lui sourit chaleureusement et récupéra les spécialités du coin pendant que le Père Blaise allait tailler la bavette avec son cher et tendre. Elle détailla sans détour les produits locaux et se lança dans le tartinage des tripes, sur une grande tranche de pain frais qu'elle avait apporter ... Un air de fête la détourna un instant de son affaire ... Le Père Blaise et Lou s'étaient mis à danser une gigue syncopée en chantant. Elle les mira en souriant ... Des Grands nenfants que cela, songea-t-elle.

Soren

Une mère restera toujours une mère. Même quand elle sera morte. Même quand les vers commenceront à lui manger les entrailles, petites bouchées après petites bouchées. Même quand le lilas ne réussira plus à couvrir l'odeur de la mort et qu'elle sera redevenue aussi poussiéreuse qu'Oane en personne! Non, non, je ne parle pas de la comtesse des marais poitevins! Le Oane. Le seul, le vrai, l'unique, celui qui nous a gouverné tous!

Bref, parait que quand une mère parle, il faut l'écouter…Surtout quand en plus, elle raconte des choses intéressantes! Et ça pour être intéressant, c'est très intéressant!

- O' Maley? Il s'appelle vraiment O'Maley?

J'arrive à peine à croire ce que j'entends! Maintenant, si là elle m'apprend que Kris, ça n'est juste qu'un diminutif pour…Kristopher, alors là, je me roule par terre, incapable de poursuivre le match!

- Bah, tu sais, d'après ce que j'ai compris de mon dernier voyage à Castillon, Vanu ne serait pas contre mettre un brin de jeunesse dans son vin, histoire de rallumer une chandelle qui, parait-il, vacille de plus en plus sous le poids de l'âge et des responsabilités. Mais tu as raison, je crois que ma stratégie pour le réveiller ne fonctionne pas! D'ailleurs…

Ça, mon gars, c'est un truc à te prendre une volée maternelle monumentale qui fera partir ton dentier jusque dans l'enbut castillonnais. Mais la vie vaudrait-elle la peine d'être vécu si on ne prenait jamais de risque?

- …Je constate qu'il se fout autant de ton histoire de bière et d'impôts et d'annexion que de ce qui se trame dans les couloirs sombres des thermes de sa ville. Remarque…trame..brame..Je ne sais pas quel est le terme le mieux adapté, mais qu'importe! Tu permets?

Et après ça, on va encore dire que Sarlat n'a pas l'esprit sportif! Bah! Que voulez-vous, vous ne pourrez jamais empêcher une commère de commérer.

- Kris bonhomme, c'est tonton Seurn! Je voulais juste ajouter que Cuni Sarfati est assise à côté de Vanu dans les couloir du cloître et qu'elles ont l'air de bien s'entendre ces deux-là. M'étonnerait pas que ta blonde l'invite à venir manger chez vous un de ces quatre! Moi, si j'étais toi, je prétexterai soit la migraine, soit le débordement de travail à la mairie!

Ah! Et puis, je voulais aussi te dire… Y'a le juge du Périgord qui est présent. Il parait qu'il aurait dit que tu connais aussi bien les règles de la soule que les textes de loi du comté. Oh Kris tu m'entends? Tu ne vas pas laisser dire ça sans réagir quand même?

Non! Il n'y a vraiment rien à faire!

- J'abandonne! Je jette le maillot! Je te laisse essayer de le ranimer, moi je n'y arrive pas! Je vais aller souffler un instant avant le retour au jeu. De toutes façons, le temps qu'on le vire du terrain, j'ai même le temps de me perdre dans le couvent à la recherche des latrines pour gars!

De retour près des Corbacs, je me prends à nouveau pour Ronsard.

Citation:

A toi, mon cher Fishu,

Désolé, je n'ai pas trop le temps de m'épancher en moultes phrases. On a une urgence ici. Le maire de Castillon est mort. Préviens la comtesse : il faut organiser des élections anticipées dans la ville de l'ouest. Ah! Et puis, songe déjà à augmenter une nouvelle fois les impôts pour payer les funérailles comtales de Kris. Ça n'est pas souvent qu'on a un maire qui meurt dans l'exercice de ses ponctions. Et en plus, je doute que damoiselle Prunelle accepte de financer cette cérémonie comtale de ses propres écus.

Je file. Il y a du nouveau!

TMM aussi!

ASS

Allez, viens ici le corbac! Hé! Arrête de picorer ma main ou je te tords le cou! Mais as-tu fini sale bête? Quelques coups de griffes et de becs plus tard, le message s'envole enfin vers une destination mystérieuse, connue seulement de l'immonde noiraud qui obscurcit le ciel de la Nouvelle-Calédonie.

- Croque-mort!!!!! Allez! hop! Sur le terrain! Dites, ça vous dirait de donner l'extrême-onction à votre patient à l'extérieur du terrain qu'on puisse continuer à jouer? Oui, oui, appelez Sœur fétide, j'ai cru comprendre que c'est elle qui donne l'extrême-onction. Parait même qu'elle fait un service complet : du ramassage du corps, à l'éviscerage, pour finir enfin par l'extrême-onction.

Mais pourquoi soudain j'ai comme un doute?

- Arth?!?!?!?!? J'aurais bien posé la question à Una, mais elle ne semble pas être dans son état normal…

Ça, c'est peu dire. Elle semble aussi perdue qu'à Patay.

- … Toi qui fréquente beaucoup les hommes, tu sais si Kris était aristotélicien?
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Brygh_ailean

Le mensonge n'a pas sa place face à un pif éclaté. C'est un peu comme dans Pinochio sauf qu'au lieu de s'allonger, il se contente de gonfler. Ce qui compte c'est la sincérité des actions, à la soule : "on joue avé lo cœur" ou bien ce qui y ressemble le plus, un poing fermé. Maid bobarder, ça, jamais.

Aussi lorsque la grande en a finit avec Nabeille qui, au passage, l'a bien cherché vu qu'elle n'avait qu'à pas commencé, elle se précipite vers son capitaine notant au passage l'état de sa fille... Eurf... Elle tire encore une tête à vouloir se marier, té son regard croise le néant sidéral laissé par celui de sniper, alors que les propos de soren résonnent à son oreille.

Mais arrête de dire n'importe quoi ! Si Vanu était là, elle serait vraiment là, près de nous et surtout près de lui. Pis tu crois sincèrement crédible qu'elle puisse s'intéresser à Søren Erikssen, un gamin à peine débarbouillé, quand on a l'heur de partager la vie d'un homme de la trempe de Kris de Castillon ? Laisse moi faire..

O'maley ?! J'ai deux voleurs de bois sur le marché et trois pécores qui sont venus payer leurs impôts avec de la bière épicée. Youhou beau brun ! On se réveille ou j'annexe Castillon à la Nouvelle Calédonie, hein !
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

--Guetenoc_et_roparzh

Sous les arcades, près de la buvette…

La rencontre avançait doucement, même les quelques clients pour l’instant étaient plutôt rare a « l’Autel Mère Cure ».
Il s’agissait au pire de quelques nonnettes, surement issue de cette contrée de consanguins nommé Berry, qui cherchait à racheter les produits qu’elles avaient elles-mêmes confectionnés dans les jours passées. Les deux pécores en avaient eut marre de s’user les cordes a leur expliqué, étaient venus s’accoudé aux barrières de fortunes délimitant les contours du terrain.

Regardant le terrain ou gisaient déjà quelques corps inertes de joueurs les deux affreux, une choppe à la main tentait une analyse pertinente de la situation.
- On d’vrait pas les enlever ? demande Roparzh…ça va finir par les gêner non ?
- Laissez donc !! répondit Guetenoc en faisant un vague geste de la main…parti comme c’est parti…ils s’raient ben capables de nous en coller une a nous aussi si on s’aventure dans leurs pattes…’vaut mieux attendre la fin.
- ‘ pas faux…pis un obstacle ou deux, ça pimente le jeu.
- Dites donc…ils l’ont pas raté ce coup-ci le capitaine d’en face….C’est le terrain ça…
- Le terrain ?! rétorque Roparzh,…qu’est ce que le terrain vient foutre la d’dans ? Il vient d’en prendre plein la tronche
- Bah ouais !! l’terrain !!...Guetenoc hausse les épaules…Si vous sortiez un peu d’vos champs moisis,…’verriez qu’ici, y’a des allées en graviers…
- Et ? demande L’autre les mains sur les hanches
- Et ben c’est plus…’fin l’gravier sa roule sous les chausses voyez ? c’est moins accrocheur que la terre…c’est plus « meuble » qu’on dit.
- Quel rapport avec les baffes ?
- Bah…Guetenoc montre le capitaine de Castillon…il a point l’habitude du gravier, du coup, il fait moins de manœuvres pour éviter les gamelles et les baffes …pis les autres aussi : Voyez donc pas qu’ils courent moins que d’habitude ?
- HaaaaAAAAAAAAAAAaaaan !!…soupire Roparzh, comprenant soudain….c’est ‘hachement technique comme analyse !!

Un ange passe puis les deux, après quelques gorgées de bière reprennent leurs échanges.
- Au fait dit Roparzh…je me demande si ‘vaut pas mieux le coin-coin que les cloches pour les sœurs...
- Ah…Ouais…Guetenoc boit une nouvelle gorgée…Dés qu’elles les entendent, elles se mettent à genoux. Avec le coin-coin on n’aurait pas eut ce problème.
- Moins là maintenant
- Bah elles se sont habituées…
- Z’êtes au courant de la rumeur au fait ? paraît que le blond fricotte avec la berrichone,… ‘savez ? la frangine du vérolé…Roparzh cherche du regard sous les arcades …Mais, elle est pas là !
- Tant mieux!!…pis de vous a moi…Guetenoc boit une gorgée et il ajoute, tout bas, pour pas choquer les Sœurs :…Elle a rien à foutre dans un couvent : Quand elle se met a genoux, c’est pas pour prier….

Soren

Impossible à croire jusqu'à il y a quelques instants encore...mais Kris est à terre! Là, on ne rigole plus! Le Capitaine des castagneurs dans les paquerettes du couvent! Ah ça, c'est un souvenir qu'il faut immortaliser dans nos mémoires et en parler dans toutes les tavernes du comté. Jamais je n'aurais cru voir ça. Ouuuuuh! Il en a pris quelques-unes de sévère!

- Lek? Hé, tu n'y es pas allé de main morte avec Kris! Il n'y a pas à la soule un principe d'immunité pour le capitaine? Même pas un accord tacite entre les équipes pour ne pas qu'on touche à celui qui fait la tactique? Pfff...Et ils vont faire quoi maintenant Castillon?

D'un mouvement circulaire, je cherche une solution autour de moi. L'inspiration divine quoi! Quand soudain...

- Stelliem? Tu ne veux pas remplacer Kris en tant que capitaine? Ouais, je sais, va falloir que vous jouiez serré. Arth est intraitable en ce moment! C'est sa diète à base de carottes et de poireaux qui fait ça! Attends, on va quand même essayer de faire quelque chose, tu veux?

Aux grands maux, les grands remèdes! Pas le choix! Je me penche sur le patient, et près de l'oreille, je lui déclare, de façon audible pour tous.

- Kris? Il serait bon que tu te relèves mon grand parce que vois-tu... Le grand blond danois est encore actif lui...et il semble attiré par une certaine vanupied qui vient d'apparaitre dans les couloirs du cloître...
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Princekris

Un pas en arrière, un coup en avant.
Au revoir tout le monde, le cap castillonais s'allonge dans l'herbe les bras en croix.
La suite du match on lui racontera, il a juste un moment de lucidité pour voir que c'était mal barré, qu'il n'est plus bon à rien .

Stelliem

Stell encourage et danse depuis le debut du match quand Opale enfin arrive avec une excuse peu crédible. Elle leve les yeux et hausse les epaules puis reprend avec elle l'enchainement.

Déhanchements et levé de jambe, pas de coté, bras levé et bougeant en harmonie…
Saut, genoux plié alternativement, bras levé vers le haut, les écartes…

Allez les Castagneurs !!!
Vous êtes les meilleurs !!!
Faites qu'une bouchée
De ces Sarladais !!!

Et de continuer a scander...

Allez les Castagneurs !

Castillon !

Castillon !

Soudain elle voit Kris s'ecrouler et elle rate un pas. Inquiete elle se tourne vers Opale.

Surveille Pâris, je reviens....

Elle accompagne les infirmiers qui ramenent leur cap sur le bord du terrain pour s'en occuper et s'agenouille pres de lui.

Kris ? Kris reveille toi.. Petite grimace en voyant son etat et gros soupire de la poumpoum qui se releve.

Prenez soin de lui... Elle retourne pres d'Opale, vérifie que tout va bien avec Pâris, lui sourit et lui chatouille le ventre une seconde puis se redresse et regarde le terrain et la position des joueurs en plissant les yeux et soupire.

Aller Opale on continue a les encourager. Et de reprendre les enchainements et les cris...
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--Pere_blaise

Là haut...

Tenant en main un plateau le tonsuré venait de faire irruption dans le clocher où se tenait le corps arbitral. Une légère brise de printemps faisait voler sa bure.
Il posa son chargement, sur une corde lovée, qui servirait de table de fortune.
Puis s’intercalant entre les deux, il posa une main sur chaque épaule ;
- Ah ! mes enfants !! quel match !!...Mais quel match !!...puis vers Ombeline…ma fille, vous tintez comme personne !!…il prend un air grave…Si ce pauvre Rufus avait eut un air de cloche pour son dernier voyage, il serait parti joyeux, gai,...un soupire …enjoué.

Mais trêve de larmes et de regrets. L’âme enivrée du vieux Rufus doit maintenant reposer dans la vieille cave céleste du créateur.
Il se retourne et montrant le plateau qu’il vient d’amener :
- J’ai pris la liberté de vous monter un petit en-cas…il sourit…quelques spécialité du couvent : Osties fraiches de ce matin, il ajoute sur le ton de la confidence, en lui faisant un clin d’œil…je vous ais rajouté un pot de tripes de sangliers frites dans la graisse d’oie, Sœur Hélène Lipide les réussi comme personne…et une bouteille de vin de messe « Cuvée du Très Haut »…il lève un doigt…mais attention hein ?!on ne parle pas de « Lui », mais du taux d’alcool contenu…

Il laisse la dame découvrir les spécialités du coin et se rapproche de l’homme.
Remontant sa bure pour ne pas être gêné aux entournures, il s’approche de lui et regarde le cloitre.
- En vérité je vous le dit,…il soupire…je crois que la multiplication des pains ne va pas tarder mon fils …comme dirait un troubadour que j’ai entendu lors d’un pèlerinage a St Jean pieds de porc pour un ami charcutier…« Mon p’tit Lou, ça va faire mal ce soir »
Et d’empoigner l’arbitre et de danser avec lui une gigue syncopée en chantant :

Mon p’tit Lou, ♪♪ ça va faire ♪mal ce soir
Mon p’tit Loup♪♪ ça va faire mal ♪ce soir
Oui mais ♪ regarde, ce qui ♪ s’passe dans le cloître
Les ♪ Castagneurs ont tous des ♪ pifs écarlates
A force de prendre ♪ des Torgnoles dans la gueule ♪
On entend les ♪ Sarladais qui rigolent ♪
Pour Castillon ♪ il n’y a presque plus d’espoir ♪
Oui mon p’tit Lou ♪♪ça va faire mal ce soir (*)

(*)D'apres " Mon p'tit Loup" - Johnny Halliday

Ombeline_et_leportel62

[A l'intérieur du clocher du Couvent.]

La cloche teinta de nouveau afin de prévenir du tour suivant.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Une fois que la cloche se tut, Lou commenta le déroulement du match.

D'entrée, Lekaiser (1) se précipite sur Princekris (1) afin de le mettre hors d'état de nuire. Ceci est vite fait et bien fait malgré le recul du capitaine des castagneurs.

SOIGNEURSSSSSSSSSSSSSSS.

Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.) s'occupent de [color=red]Nabeille (11). Malgré deux belles mandales reçues, elle aide Bouldebois2 (5) et Kvintin (6) à refaire le portrait d'Una_Agnes (3) qui avançait.

Mariceleste (9) et Meygena (11) continuent de prier tandis que Jessienigma (10) recule.

Tous les autres joueurs avancent et ça permet à la vessie de voyager entre Cmyrille (2), Pupuce14 (2), Arthanagor (4), Simons (4) et Kahhlan (7), laquelle a le dernier mot en la bottant dans le camp des sarladais.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

On peut deviner les prochaines actions et je crois que l'on peut s'asseoir sur notre calage d'estomac.

Pfffffffffffffff

T.3 :

Infirmerie :
Sarlat :
Una_Agnes (3) = 1PP
Brygh Ailean (8.) = 3 PP

Castillon :
Princekris (1) = KO
Nabeille (11) = 2PP

T4 pour mardi 12h, à Ombeline, merci.

Anne.so

« Making my way downtown
Walking fast
Faces passed
And I'm home bound”

Maître Corbac sur une fenêtre posée, tenait en son bec un message, une blonde d’Evrecy par la curiosité alléchée, lui tint à peu près ce langage. STOPPP !!! Elle évita de parler au Corbac, déjà qu’une douce folie la guettait pas la peine que tous soit au courant, elle s’en saisit donc tout simplement et parcourut le mot, lisant les mots couchés par le blond Danois. Et d’un pas rapide se dirigea vers Moinous car sa curiosité toujours alléchée, et en éveille l’attirait vers ce vieux grimoire dont lui parlait Søren.
La porte franchit elle s’assit sur la couche moelleuse, protection de leur nuits et ouvrit le recueil, elle passa son index sur le bout de sa langue et commença à le feuilleter et alla de surprise en surprise, certaine fois son visage se contorsionnait pour essayer de comprendre ou d’imaginer les enluminures proposés à sa vue, ses joues se rosissaient, alléchée par tout autre chose maintenant, elle referma le livre le reposa sur la petite table à côté du lit, et se laissa tomber en arrière regardant le plafond ses cheveux blond s’étalant autour de son visage, songeuse et un brin rieuse, une lueur de malice dans le regard, elle pensa qu’un certain MacFadyan Erisken fatigué ou pas, amoché ou pas aura ce soir une petite explication à lui démontrer, et peut être pas qu’une, deux … allez va pour trois.
Anne Sophie se surprit à rire, jour de folie semblait il, heureusement que personne ne pouvait voir la blonde Bayle, certain pécores auraient eu peur pour le trésor du Comté. Elle prit plume et vélin.

Citation:

Cher Shifu,

Je suis retournée à Moinous et j’ai parcouru le vieux grimoire et je crois enfin, j’espère que tu reviendras en forme car il faudra que nous l’étudions ce soir et j’ai bien peur que cela nous prenne quelques nuits, il y a des choses très intéressantes, très très intéressantes, donc à Leo donne lui bien le bonjour mais surtout soit tu l’évites ou soit tu le mets à terre avant qu’il ne te touche.
Pour les moutons des fermes Comtales, rien de méchant sauf qu’ils semblent moins vaillant et ne semblent plus être attirés par les brebis, une prochaine race que j’ai trouvé en rencontrant un maquignon va venir de Corse, savais tu que la race que nous utilisions était Castillonnaise**, quand j’ai appris cela j’en revenais pas, trouvant dans un premier temps l’idée d’associé les Castillonnais à des moutons complétement improbable voir même impensable, mais ce sont des Castillonnais de l’Ariège donc rien à voir avec le Castillonnais Périgourdins.

Si tu croise ta mère, transmet lui le bonjour ainsi qu’à son conjoint, remarque non, cela ne doit pas être une bonne idée tout compte fait, car si bonjour il y a, tu risques de te voir prendre plus qu’un vent, et comme dans l’idée je voudrais que tu rentres plein de ressort.
N’oublie pas de me donner des nouvelles au coin-coin

TMM

SAS

* Vanessa Carlton - A Thousand Miles Lyrics
http://www.youtube.com/watch?v=Cwkej79U3ek

** http://www.midipyrenees.fr/La-brebis-Castillonnaise,8088
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Opaline.

Le temps passe etrangement dans un couvent ! La blondinette attendait... un geste.. un signe de Jehan.. meme juste un mot mais rien.. il semblait comme une statue, silencieux, immobile. Opale le regarde perplexe. Qu'est ce qu'il a lui ? Si elle avait pas entendu sa voix elle aurait dit qu'il etait muet mais depuis le depart de Stell c'est... rien. Petit froncement de nez et sourire hesitant de la belle s'approche l'air de rien de lui. Nan mais il lui fait quoi là le Jehan ? Il est eblouie par sa beauté et en reste baba ? Nan.. gné pô possible ça. Si Carla etait là oui alors là ce serait normal mais pas avec elle donc c'est autre chose.... Reflexionnage intense pour la blondinette qui soudain a une illumination c'est le cas de le dire. Il a recu la grace divine !! C'est ça ! Il est en transe. Bon... le probleme c'est que la blonde s'en fiche totalement de la grace divine et que des clameurs de plus en plus fortes se font entendre ce qui la fait grimacer.

Elle va me tuer là !! Bon Jehan c'est pas tout mais moi je vais me passer de votre porté hein et je vais courir comme une grande.

Tout en disant cela, la blondinette jette un regard autour d'elle.. personne normal ils sont tous au match sauf elle.. et lui mais lui on s'en fiche hein... Et ni une ni deux la voila qui retire haut et braies pour enfiler ses vetements de poumpoum veillant bien a caler ses deux pommes pour pas qu'elles sortent au premier saut. Elle lisse sa jupette puis fourre le reste dans sa besace qu'elle jette dans les bras du bétâ devant elle avec un sourire avant de partir en courant vers le stade.

On se retrouve a la fin du match Jehan merci de veiller sur mes affaires.. Et de disparaitre au coin d'un couloir...

Arrivée pres de Stell essoufflée lui sourire penaude en disant rapidement.

Hannn desolée hein mais il a obtenu sa grace divine alors que j'attendais sagement a coté de lui hein !!

Elle fait une poutouille a Pâris puis se positionne et la voilà qui encourage de toute sa voix !

Castillon !

Princekris

Arthanagor

« Ding-Dong »
Y ‘a pas a dire, ça change du coin-coin dont il avait l’habitude. C’est vrai que depuis que les deux Artésiens semblaient avoir pris le Périgord pour terre d’accueil, on les voyait souvent traîner sur les prés de Castillon, ou de Sarlat.
Fallait-il y voir une relation de cause à effet.
Le Nessien reçoit une des soules de la part du Danois qu’il envoi a son tour d’un coup de pieds de l’autre coté des murs du couvent : ça fera plaisir a un gosse.
Se retournant pour regagner sa place il voit le Danois a genoux entrain de...de ?...Prier ?
- Tha e amaideach…(*) lâche-t-il pour lui même.

Dés le premier coup de maillet, les Sarlamandres foncent sur le sniper tentant de donner du champ a son équipe tape une chandelle ; Bien essayer de sa part mais, obéissant aux consignes, Bartho, Una et le Danois se chargent de son cas, l’envoyant le fessard en premier dans un parterre de crocus.
Tandis qu’il se replie, le Nessien regarde Nabeille baffant sa brune.
- P’tain en voilà une qui paye rien pour attendre se dit-il, serrant les poings….j’vais te lui apprendre les usages moi a l’enchignonnée…puis plus fort au Sniper…Et toi en tant que futur Témoin tu la laisse faire ?! dit-il montrant la blonde.
Tout se perd...les usages…les convenances…
Drôle d’époque …

Aux coups de cloches annonçant la fin des hostilités, a part quelques baffes de distribuées ici où là, la situation a guère évolué, la gonfle étant toujours au centre du terrain ;
Bref,…’va falloir trouver autre chose pour faire LA différence.
- Tiugainnibh !! (**) dit-il, reformant le cercle il les regarde...Una,…Seurn et Bartho : Bravo ! le sniper a, je crois, compris qu’il ne doit pas passer par là !...il lève la tête et regarde les lignes Castillonaises….Encore un effort, et leur colle la gonfle au fond…C’est pas du tout le moment de flancher d’accord ?!...il tape du poing dans le creux de sa main…Les gars, aujourd’hui, si on ne gagne pas ou qu’on ne fait pas un match nul, surtout, on ne perd pas ok ?! il trace le terrain à nouveau dans le gravier d’une allée…On va faire le coup du triangle par quatre. Histoire de maintenir la pression…et on va jouer simple : Les avants, devant et les arrières derrière !! On va arrêter de parler technico-tactique :…on va y aller avec tous avec une grosse paire, et les détroncher….Il les regarde à nouveau...Et méfiez-vous de Leadagan : ce type réfléchit avec les bras ! il marque une pause…et pointant les emplacements sur le schéma au sol…Lek ? tu viens ici…Cmyrtille, Una…ici …il trace deux croix…Bartho, Seurn…je vous là et attentifs …Jeanjakou, Meygena...et Mari…vous, c’est ici que ça se passe…Phyla et toi Mo Rùin…par là !...il jette sa brindille au sol…Et rappelez vous : On n’est pas là pour être ici !! On n’est pas venus ici déguisés en feuilles de choux pour se faire brouter le fessard par des lapins !!

Il se redresse, et, les interroge du regard.
- Pas de questions ?....Alors on fonce !! Il tape dans les mains, invitant tout le monde à rejoindre sa place.
C’est comment déjà la soule pour kris ? Ah oui !!...tout droit et là bas…

Traduction du Gaélique d’Ecosse.
(*) Il est fou
(**) Venez !!

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Princekris

Soren

Princekris

Soren

Ombeline_et_leportel62

Infirmerie :
Sarlat :
Brygh Ailean (8.) = 3 PP

Castillon :
Princekris (1) = 1 PP

T3 pour vendredi 19.04 à 22H00 si possible à Ombeline. Merci.

Mey

Arthanagor

Traduction du Gaélique Ecossais :
(*) Bordel
(**) Putain
(***) As-tu compris
(****) Magnes-toi !!
(*****) Venez ici !!

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Madenn

--Guetenoc_et_roparzh

Soren

Citation:

Arthanagor

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Reste avec moi
(**) En avant
(***) Attends une minute

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Ombeline_et_leportel62

T2 pour lundi soir 18h, à Ombeline, merci.

Princekris

Una_agnes

Opaline.

La blondinette suit de près Stell. C'est que c'est la premiere fois qu'elle entre dans un couvent et elle est pas très a l'aise la blondinette.Deja qu'elle aime pas entrer dans les églises alors les couvents et monasteres encore moins. Les yeux brillants de curiosité, attentive elle regarde partout decouvrant les lieux. Puis son attention est retenu par la voix d'un homme qui parle a Stell et elle le détaille curieuse. Petit haussement d'un sourcil et sourire espiegle quand il demande si il devait la porter. Pas mal, jeune et de ce qu'elle en voit bien batit, la blondinette lui fait un sourire immense quand Stell les presente.

Enchantée Jehan. Et Opale en mode curieuse fait un signe de la main a Stell qui part et retient un soupire en levant les yeux a sa derniere remarque avant de se retourner vers le jeune homme.

Vous vivez ici ? Quand a me porter je dirais bien oui.. mais on m'a fait la lecon avant de partir.. couvent.. tenue correcte exigée..pas de bétises.. toussa toussa quoi alors je sais pas si c'est bien de me faire porter par un beau jeune homme.. ici...

Et de faire un geste ample de la main montrant le lieu saint tout en le regardant espiegle.
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Stelliem

La bonne âme se trouve être un beau jeune homme et elle sourit en reconnaissant Jehan.

Bonjour Jehan, merci de ton aide. Elle fronce le nez perplexe concernant sa question vis a vis d'Opale et les regarde rapidement l'un l'autre avant de faire un sourire amusée. Bah ça je te laisse voir avec elle. Opale... Je te presente Jehan. Jehan voici Opale... Bien... Je vais par là... a droite..

Et Stell amusée d'aller dans la direction precisée laissant les deux jeunes se debrouiller ensemble mais lançant l'air de rien sans se retourner.

Opale traine pas hein le match va bientot commencer.

Apres avoir marché un moment dans les couloirs, frappé a deux ou trois.. dix portes ou des "entré" ou "c'est occupé" la firent s'excuser, elle trouve enfin un endroit, une petite piece vide pour se changer. Elle bloque sa porte avec la seule chaise et s'habille de sa tenue de poumpoum gueule puis pli ses vetements et les ranges dans sa besace.

Enfin prete, elle sort de la piece besace sur le dos et se dirige vers le centre du couvent ou un magnifique terrain se trouve. Un rapide balayage du regard pour savoir ou se trouve les Castagneurs, les Salarmandres et Stell va s'installer là ou elle pourra suivre tout le match et encourager les joueurs. Elle depose sa besace derriere elle et commence a s'echauffer par des petits mouvements de bras et de jambes quand une voix familière hurle son prenom la faisant grogner.

Punaise je suis pas sourde ! arrêter de hurler mon prenom nomého !!

Elle regarde Puce arriver vers elle et ecarquille les yeux en voyant son maillot la mouler autant. Elle la bise en souriant et se retrouve le couffin dans les bras un Pâris gazouillant dedans et une Puce qui repart sans lui laisser le temps de dire ouf. Elle eclate de rire et regarde Pâris en souriant.

Je crois que ta mère est un peu stressée de reprendre la soule... et son maillot est bien trop petit.

Elle dépose le couffin au sol près d'elle puis se redresse pour regarder les positions des joueurs.
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Arthanagor

« Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
Au bout du couloir
Quelqu’un a touché le verrou
Et j’ai plongé vers le grand jour
J’ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour.» (*)

Ils sont là…regroupés dans le cloître chacun attendant de savoir la position de départ quand le Nessien passe de l’ombre a la lumière. Son pas s’accélère jusqu'à devenir foulée. Arth passe derrière ses coéquipiers avant de regagner le centre du coté Sarlado-Néocalédonien.

Il faut former le cercle…donner les consignes.
Arth prend une inspiration et tape dans ses mains pour appeler autour de lui les Sarlamandres. Il est temps le coup d’envoi va bientôt être donné…
- Trobhadaibh !!!(**) dit-il en faisant signe d’approcher…formons le cercle. Il les laisse s’installer…, Castillon :…encore et toujours…il soupire…c’est pas des inconnus, et c’est bien là, le souci. Il se pince l’arrête du nez…Il faut qu’on se ménage, la dernière fois, on a dérouillé, je ne tiens pas a avoir la moitié de l’équipe sur le carreau dés le deuxième tour…
Il s’accroupi au milieu d’eux et trace dans le gravier d’une des allée du parc du cloitre un rectangle semblant représenter le terrain…
- Deagh, is soirbh (***)…il fait une croix a l’emplacement de chacun…ici, je veux tout le monde sur une seule ligne, jusqu'à Brygh,…il cherche du regard les trois restant…Mari, Jessienigma et Mey’…je vous veux ici…il trace une nouvelle série de croix…un peu en retrait…Pas de questions ?...Alors en place les enfants.

Un nouveau claquement de mains, et telle une volée de moineaux, les joueurs prennent leur place.
Arth rejoint la sienne, …fait quelques pas en avant et se retourne vers ses équipiers.
- SARLAMANDRES !!! ON VOUS A MENEE A LA FÊTE !!!...il montre l’autre coté du cloitre, les lignes adverses…DANSEZ, SI VOUS LE POUVEZ !!! ( ****)

Traduction du Gaélique Ecossais, et Divers
(*) « La corrida », de F. Cabrel
(**) Venez ici
(***) Bon…c’est simple
(****) W. Wallace à la bataille de Falkirk, motivant ses troupes.

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Pupuce14

Le début du match est imminent. Dans les vestiaires, après avoir donné la tétée à son fils, Puce s’affaire à enfiler son maillot. Cela fait des mois qu’elle n’a pas revêtu les couleurs castillonnaises. Premier essayage depuis l’accouchement… la jupette nickelle, petit sourire de soulagement d’avoir retrouvé quasiment sa taille d’avant grossesse. L’enfilement du maillot est plus difficile, la brune marmonne en tirant dessus… Puréeee.. Léo l’a fait rétrécir au lavage ou quoi ? pas possible ça ? quelle bourrique j’aurai dû l’essayer avant, il aurait pu faire des retouches… Hannnn mais je ne vais plus pouvoir respirer !! puréeee ça commence bien…. Pâris tu aurais pu boire davantage hein ça aurait bien arrangé maman vois-tu ?

Sourit, amusée en voyant son fils gazouiller tranquillement dans son couffin la regardant tout content d’avoir le ventre plein. Tire encore sur le maillot espérant désespérément de le déformer pour lui donner un peu d’ampleur au niveau de la poitrine.

Allez mon chéri viite le match va commencer… on va chercher tata Stell… Pas envie de me faire remarquer par mon retard pour ma reprise hein !

Hoche la tête amusée réalisant qu’elle parle à un nourrisson bien loin de comprendre les petits tracas de la vie quotidienne des adultes… et il avait bien le temps pour cela.

Sortie des vestiaires avec le couffin en main… trottinant doucement à la recherche des poumpoums…

STELLLLLL !!!

S’avance vers les jeunes femmes qu’elle bise chaleureusement puis sans plus attendre trop pressée elle colle le couffin dans les bras de Stell.

Tu peux me garder Pâris ma belle ? merci tu es un ange… tu le mets pas loin de toi, t’inquiètes pas il risque pas d’échapper hein… Il vient de tété ça devrait aller… sinon bah… arff jpréfère pas y penser. Bon merci… et bon courage les filles…

Sourire aux filles, petit bisou sur le front de son fils et repart aussi vite qu’elle est arrivée.

Court jusqu’au terrain pour rejoindre ses équipiers et reprendre sa place de numéro 2 après avoir salué tout le monde au passage. Dernier tirage de maillot tout en reprenant son souffle… Impossible de respirer à plein poumon sans faire céder une couture de son maillot fétiche. Petit soupire évitant le regard de Léo qui n’aurait sûrement pas encore le bon ton dans ses réflexions.
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Soeur_bastide

Dans les présents murs, elle était soeur Hélène Bastide, normalement assignée aux travaux des champs parmi les plus durs, comme les escotes, parce qu'elle le valait bien physiquement et moralement. Avant elle s'appelait Blutsberg « la montagne de sang », sans doute en raison de sa corpulence et de son tempérament, sans doute aussi grâce aux monceaux de cadavre qui s'entassaient partout où elle passait.

Et puis un jour elle avait croisé une orientale microscopique qui lui avait cassé les deux tibias, l'avait soigné avant de lui dire de se présenter là, couvent des Cordeliers... Avant, elle s'appelait Brigit, comme la femme, immense également, qui "régnait" sur ce couvent.

Depuis Brigit n'était plus une montagne de sangs, ou bien pas souvent. Juste une femme, plus si jeune, mais pas si vieille non plus, qui apprenait à écrire à lire et à compter, à avoir foi en sa communauté... et travaillait au champ. Les Cordeliers appartenait à un nouveau pays, la Calédonie, mais la franque n'en avait que faire. Elle en avait déjà tant visitée. Elle était bien, elle était Bastide. Elle n'était personne, elle était quelqu'un. Elle était tout ce qu'elle n'avait jamais été avant.

Depuis le matin, elle guettait, "en civil", sur le chemin du pierré, car si la partie de soule se tenait au couvent, il fallait protéger ce lieu de paix de tous les indésirables, de tout ce qui nuirait à la Calédonie et aux Cordeliers.

Alors, elle guettait, guettait... Sauf qu'à un moment, on l'a vit réapparaitre près du pigeonnier.

Soeur Atélaïte !!! C'est fous qué ché charchais. Arf, fous cherpez ? Fous allez-bien ? Ch'ai pézoin de fotr' aide !!! Ché crois que ché fais une pétise... Ché vu une impécile approcher avec les kuleurs de l'ancien comte, le défergonté... safez ? Ché l'ai zékoué pour lui faire peur et le faire s'en aller... Mais ch'ai tû trop zécouer. Il pouche plus, il est toute kassé. Ché l'ai cheté dans le fossé... Fot' Mère fa pas se facher par ce que c'est pas propre, hein ? Tites !

Anne.so

Ses braies de soules ? Et une blonde de le regarder avec ses grands yeux ouverts, car sur le coup cela semblait une bonne question mais immédiatement elle n’en avait aucune idée. Si il ne les trouvait pas c’est qu’il avait déjà fait le tour de son coffre de voyage en osier et en peau et de l’autre, celui en bois sculpté où il rangeait ses affaires, cela pouvait dire que par mégarde ses braies là auraient-elles pu se mélanger à ses affaires à elle.. Et bien s’il fallait regarder dans toute sa collection de femme coquette, et si il était pressé autant passer directement chez le tisserand. Certes elle exagérait, mais une petite lueur brilla dans les yeux de la blonde, il n’était pas de coutume qu’un homme souvent ne trouvait pas ce qui pourtant était sous leur nez surtout concernant ce genre de chose. Elle repartir donc regarder dans un coffre du blond et le trouva assez rapidement sous une de ses chemises, et revint vers lui, tendant simplement l'objet de ses recherches.

J’aurai voulu t’accompagner pour te voir cette fois-ci, sortir du terrain sur tes deux jambes. Mais dit moi ? Ce n’était pas une technique que de te sauter dessus, à plusieurs, en premier, connaissant ta carrure pour t’éliminer rapidement et faire en sorte d’avoir plus de chance de gagner… J’imagine bien la chose ainsi, mais cela ne semble pas leur avoir réussi.

Elle lui glissa un ton plus bas.
Et puis cela m’évitera de rentre des comptes à Leportel car je n’ai pas payé sa première facture, et j’imagine qu’une seconde m’attend, tu lui diras de faire suivre, mais sans oublié qu’il déduise chaque coup qui te sont portés, et qui coûte cher comme malus.

Une malice dans le regard pers et de passer ses bras autour de son cou, pour lui adresser un baiser d’amoureuse amante aimante, voulant profiter d’un dernier contact avant qu’il ne franchisse le guet de la ville.

[Dans le bureau de la Bayle quelques temps plus tard]

Comment cela presque plus de naissances d’agneaux ?
Oui m’dame.. Les moutons..
Et bien les moutons pourtant ce n’est pas ce qu’il manque, ils deviennent moins vaillant ?
Si si, mais je sais pas les brebis peut-être..
Bon il nous faut prendre mesure, et essayer de renouveler le cheptel par peut être une nouvelle race, je vais me renseigner et savoir si nous ne devrions pas faire venir des spécimens de cette Ile de Beauté, vous voyez ?
Non..
Mais si j’ai entendu parler des GR20 vous savez les plus Grandes Races valant 20/20 sur les notations des marchés, cela vous dit rien ?
….
Par grave je vais voir cela et je vous tiens au courant, pour savoir si nous pouvons avoir un filon…du côté de la Corse.

Elle laissa le contremaître sortir et se repencha sur un dossier quand un message lui fut apporter, un sourire sur le minois de blonde, et de lâcher tout travail séance tenante pour répondre.

Citation:

A Toi de Moi !

J’espère bien que tu es encore sur tes deux jambes, et que le fait que tu sois dans un couvent ne te donne pas de drôle d’idée à me voir maintenant comme une sœur portant robe de bure et voile cacher la blondeur de mes cheveux, faisant vœu de chasteté. Je ne te cache pas que cela est tout sauf dans notre liste de projet, et qu’il est hors de question que cela puisse être même porté même avec un point d’interrogation….

Tu me tiens au courant du déroulé du match ? Car cette fois hors de question que Leo t’achève … Et n’oublie pas de leur demander plus d’explication quant à leur danse spécifique pour le petit guide.

BNAT

Sophie.

Elle plia le vélin, et demanda à un valet de le faire partir au plus vite. De reprendre place dans le fauteuil sortant son boulier tout en se demandant si cela avait été une bonne idée de lui rappeler cette danse, car avec les Poumpoums Castillonnaises qui ne manqueront pas d’être sur le terrain, une démonstration serait rapide et de ce qu’elle avait cru comprendre, pouvait déclencher un certain enthousiasme parmi la gente masculine, et en disant enthousiasme cela ne devait qu’un vain mot.
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Arthanagor

En tout cas, si le vieuxGilmore lui « parlait » de temps de temps, dans les moments de doutes et de remises en questions, il ne l ‘avait jamais autant sentit proche que…
Soupire de satisfaction en reconnaissant la voix qui n’a rien de celle du vieux Gilmore. L’espace d’un instant il a cru qu’il devenait fol dingo.

Il s’arrête…profitant de l’intimité toute relative d’un couloir de couvent, et une de ses mains vient glisser vers la sienne pour se poser dessus, en caresser doucement le dos du bout des doigts.
Le Nessien la sent contre lui, tout près…il frissonne sous le souffle chaud qu’elle promène sur son derme, en prononçant des mots venus de leur lointaine contrée…le Cry d’abord…puis la devise des Urquhart. D’ailleurs, c’est la première fois qu’il l’entend la prononcer lui semble-t-il…D’autre mots plus doux viennent encore le rassurer, ou du moins s’efforcent-ils de vouloir le faire.
- Je t’aime Arth. C’est ta partie, ton équipe.., Va leur montrer…
Ça pour voir…on va voir. On risque même d’être vite fixé.
Arth bascule la tête en arrière, juste histoire d’être encore un peu plus près…et plus prêt peut être aussi.
Et puis…les bonnes choses ayant une fin…

Arth la regarde s’éloigner, regagner ce carré de lumière là- bas.
- Bhithinn deiseil…..agam dhut (*) Parce que rien d’autre ne compte pour lui
Il entend rire, comme il soupire,…entend chanter comme lui lutte contre cette peur viscérale de ne pas être à la hauteur. Alors tandis que la grande silhouette se fond dans la clarté, il murmure encore… agam dhut.

Et à son tour, après quelques pas entre dans le cloître pour s’imprégner de l’ambiance.
Ce n’est qu’un match Arth…rien qu’un match
- Se….aon gaim… (**) dit-il, déglutissant en roulant son épaule fatigue.
Il va être temps de battre le rappel des troupes….

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Je serais prêt, …pour toi.
(**) Oui…un jeu…

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Brygh_ailean

Il n'y a rien de plus beau, à ces yeux. Jamais, toujours. Elle vient à peine de se débarrasser de sa houppelande civilisée pour n'apparaitre que dans ses bottes, ses braies et cette chainse un peu trop large qu'elle garde pour ne pas le choquer, lorsqu'il apparait devant elle.

Il ne la voit pas, il est loin. Elle aime pourtant son regard sur elle, mais elle aime aussi le voir mener son propre chemin. Et là, c'est la soule. Si elle adore y jouer pour se défouler et se rappeler certains muscles de son corps, elle sait que pour lui, c'est un peu plus que ça. Il y excelle, il y est tout ce qu'il sait être ailleurs séparément.

Alors parce qu'elle aime, cet ensemble qu'il forme, ce savoir-faire inhibé par un excès de timidité, cette rage contenue par des efforts insensés de maîtrise, cette force acquise par des années de combats... et l'odeur de cette peau sur laquelle se dessinent nombre de balafres, de la plus fine à la plus hypertrophiée, qu'elle s'approche lentement, connaissant l'émoi qui a l'instant peut le troubler. Se plaquant tendrement dans son dos elle glisse ses mains sur ses flans pour l'enserrer dans ses bras, tandis que ses lèvres se posent sur cette épaule qui parfois, le rappelle à l'ordre par temps pluvieux, avant d'ajouter.

Falbh sa bhad, mo ruin. "Trust and go forward"* !

Et comme pour se faire mentir elle-même, parce qu'elle n'a pas du tout envie de le lacher, parce qu'elle est bien, qu'ils sont ensemble, un instant, une éternité, elle l'embrasse à nouveau, juste un peu près de la jonction de son cou, là où la peau est si douce et si fine...

Meane weil speak weil and doe weil*... Tu ne peux pas te tromper. Tu es né pour ça. Si tu en doutes, moi, je le sais... Je t'aime Arth. C'est ta partie, ton équipe... Vas leur montrer...

C'est elle qui l'abandonne la première pour aller rapidement se placer. Elle ne regarde pas vers lui, non. Elle regarde droit devant, une petite larme coule au coin de son oeil. Mais ce n'est pas de la peur, ni de la tristesse. C'est juste par amour... et par fierté.

* Trad et autres.
Vas y, mon amour !
Cry et devise des Urquhart : "Avoir confiance et avancer !" et "Bien penser, bien parler, bien agir".
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Jehan_le_blond

Ah ! C'est à ça qu'elle veut jouer, la princesse ! Pas un regard, pas même un bonjour. Tu crois à une crise de dévotion et elle se jette sur Massy pour le bégoter. Si c'est ça qu'elle veut, de l'ambition tu peux lui en donner à pleines brassées aussi : fréquenter les prétentieux aux crânes aussi vides que leurs coeurs glacés, la patronne t'a envoyé à Paris pour t'y habituer... Et voilà qu'elle se métamorphose encore : le capitaine castillonnais ? Nan mais, il va falloir qu'elle se reprenne ou tu ne répondras plus de rien, là. Qu'est qu'il a celui-là ? Il est aussi vieux que l'autre ou presque, pas du tout parisien par contre. PLutôt le style rustique même... Qu'est ce qu'elle a dans la peau, cette drôlière ? Faudra voir avec le patron pour qu'il recadre ça, au nom d'Aristote !!! En tout cas, pour l'instant, si elle veut jouer à ce jeu là, tu peux y jouer aussi.

Dame Stelliem, benveguda aux Cordeliers. Laissez-moi vous guider jusqu'à l'aile droite où vous pourrez vous changer...

Puis avisant la petite blonde, dont les parties saillantes sont charmantes une fois parterre.

Et votre amie ? Aurait-elle besoin que je la porte ?

Ombeline_et_leportel62

Leportel62 a écrit:

Lou accompagna son ange et le père Blaise dans le clocher pendant qu'Arnaud essayait d'agencer un terrain de soule entre les jardins et les statues.

Ici, cela sera parfait, on domine la situation et on est protégé des vents seurnesques et des jolies chansons.

Lou se pencha pour admirer la vue puis regarda son ange distillant des sons ventraux.

Père Blaise, serait il possible de nous faire monter quelque chose à grignoter.
Bon, c'est pas tout ça mais il serait peut-être temps de commencer.

Ludices, dominabus, instead placere, oups...je veux dire, Messieurs, dames, en place s'il vous plait ou plus clairement

EN PLACEEEEEEEEEEEEUUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.

Ombeline frappa de son maillet la cloche afin de battre le rappel des deux équipes.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.

Rolalala, j'adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Mamour ! c'est moi qui vais garder en main le maillet !

Bien raison mon Ange, ça m'rappelle la résonance d'un crâne de blonde.

Pffffffffffffffffffff .... Aure t'entendrait, elle n'apprécierait pas ce genre de comparaison !

Les absents ont toujours tort ! Te plains pas, je n'ai parler que des Blondes.

Moui.Concentres-toi sur le match !

Nous allons donc assister à un match de la ligue francophone opposant Sarlat à Castillon.

Côté sarladais, nous trouvons en première ligne Lekaiser (1) Cmyrille (2), Una_Agnes (3), Arthanagor (4), Bartho (5), Soren (6), Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.). Légèrement en retrait, Mariceleste (9), Jessienigma (10) et Meygena (11).

En face, les castagneurs mettent devant Princekris (1), Pupuce14 (2), Leodagan (3), Simons (4), Bouldebois2 (5), Kvintin (6), Kahhlan (7), Macron (9) et Gaudali (10).
Un peu derrière, Bikko (8.) et Nabeille (11).

S'adressant à son ange.

Espérons qu'il n'y a pas de nonne nymphomane, ça ne me dit rien de croiser l'amante religieuse, Hi, hi.
Heureusement que le cureton d'ici s'appelle Blaise et non Trécy. Je me voyais mal dire que nous avions arbitré au couvent du curé Trécy.

Vir optimus win.
Pour les non érudits, que le meilleur gagne.

/!\ T1 va être déposé dans le post résumé du match de la page 1.
T2 pour lundi soir 18h.
Le commentaire du T1 sera déposé demain.

Ombeline_et_leportel62

Ombeline a écrit:

Arth les avait rejoint.

- Fàilte !! ……Pour vous, y’a l’endroit rêver ici...Il leur désigna le clocher de la chapelle…de là haut, pas besoin de palissade anti-Danois…vue dégagée sur l’ensemble du terrain…Un Ohhhhh franchit les lèvres d’Ombeline à cette précision.…Tu seras même a l’abri d’une baffe perdue…et toi Lou, tu économiseras ton souffle : Pas besoins de souffler dans ton coin-coin…Je réprimais un rire à ce petit changement pour mon cher et tendre. Sans son coincoin fétiche, n’allait-il pas se sentir comme nu ? Le rouge monta aux joues de la belle séance tenante lorsqu’une image se planta en ses pensées. Misère de misère, à quoi songe-je en un pareil lieu … Tsssssss, ressaisis-toi ! S’admonestait-elle en son fort intérieur. Elle tendit l’oreille, fort attentive mais surtout curieuse de la confidence d’Arth, davantage destiné à Lou.

’paraît qu’a la capitale, les Dames du monde aiment bien jouer avec des p’bread canards a ce que dit la rumeur, et…’vaudrait mieux pas donner des pensée impures aux nonnes sinon lui, ..Petites rougeurs fort jolies sur les pommettes de la belle, ponctuées d’un rire cristallin, quelque peu étouffé d’une main gracile.

D’une main, il leur désigna le Père Blaise. Un joli O se forma sur la bouche de la Vicomtesse. Elle n’avait pas pris garde qu’il n’était pas si loin d’eux.

on n’a pas fini de l’entendre râler ! A bheil thug a mo thuigsinn ?Donc pas de canards asthmatique…mais, une superbe cloche de Bronze !!! comme ça, on reste dans le ton...

Le Nessien fait signe au père Blaise d’approcher.

- Mo Althair (**)Vous pouvez accompagner Lou dans le clocher ? …ah !! et trouvez aussi une des sœurs pour leur tenir compagnie…Sœur Hélène-Putride par exemple ….Arth se tourna vers eux afin de prendre congé.…je vous laisse avec le tonsuré…je vais me mettre en tenue

Oui, votre mie nous avons proposé la compagnie de Sœur Hélène-Putride.
Fort bien, fort bien. Nous allons alors aller directement au clocher.

Conclut-elle … Pas de visite du côté de l’hôpital pour chaparder quelques mignardises. Elle verra cela plus tard. Elle salua poliment le Père Blaise.

Bonjour mon père. Ravie de vous revoir en de circonstances plus plaisantes. Je vous remercie d’avoir accepté de nous servir de guide.

Le duo Artésien se mit en marche, talonnant le tonsuré. Ce dernier joua aussi bien les guides touristiques des lieux que le paysan de tantôt.

- Ah mes enfants !! C’est pas tous les jours qu’il se passe une chose comme ça ici...et Aristote merci hein… !!! …on arrive bientôt de là Haut, « le patron » pourrait presque assister au match avec vous…tiens !! ça m’inspire une chanson

Une chanson ?

Pauvres tympans vicomtaux. Petite moue sur le minois de la belle. Lou était devenu la Muse du tonsuré … Après le Maistre Architecte, en voilà un autre qui tentait de mettre le grappin sur son cher et tendre. Qu’avait-il tous en ce moment ? Tssssssss. Elle patienta poliment, le temps que le tonsuré s’exprima en chant son allégresse. Une fois la ritournelle finie, elle ajouta.

Je ne vous connaissais pas ce petit brin de voix. Ça résonne pas mal dans les couloirs. Croyez-vous que l’on entend tout du dehors ou à l’autre bout du couvent ?

Ils se glissèrent dans une ouverture et se retrouvèrent dans le Clocher.

- Alors ?... Avouez que vu d’ici, y’a de quoi se prendre pour lui hein ?!...Elle jeta un oeil sur la vue. Ses traits s'illumunèrent.

Magnifique vue !
Je ne regrette pas d'être montée jusqu'ici.

Elle attrapa le maillet tendu et le fit rouler entre ses doigts.…ça c’est pour le « ding-dong » hein ?!…pas de « coin-coin »

Au moins, personne ne pourra dire ne pas nous entendre !

Un gargouillement en provenance du bidon de la belle résonna. Ombeline rougit et bredouilla des excuses.

Oup's, désolé.

Leodagan

Alors là, on aura tout vu...
Un match de soule chez les bigotes.... sont fous ces sarladais...

J'savais pas que les ecclésiastiques étaient adeptes de ce sport de bourrins... pour le coup, les nonnes ne verront jamais autant de bœufs qu'aujourd'hui

Serrage de pince aux partenaires et adversaires, Leo s'attarda avec le nouveau capitaine de Sarlat...

Si j'ai bien compris, Arth, tu nous as quitté pour nous marquer le but

On ne laissera pas faire ça, cette fois...

Il reprit sa place, attendant le coup d'envoi... quand il s'aperçut que la soule n'était pas encore au centre.

Bah manquait plus qu'ça... Ce sont les sœurs qui s'occupent de la soule?
Qui est la nonne qui a laissé la boule dans l’évêché?

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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certaines personnes paraissent brillantes avant d'avoir l'air connes...

http://www.youtube.com/watch?v=RsLW5xNYZeQ

Opaline.

La blondinette de courir a perdre haleine pour rattraper les autres. Comme a son habitude elle avait trainé en chemin et c'est quand elle failli les perdre a un carrefour qu'elle avait commencer a accelerer le pas pour finir par courir jusqu'à la grande porte du couvent ou le match allait se derouler.

Attendezzzz mouaaaaa ! j'arriiiiiveuuu ! Stelllll !

Et de faire un arret brusque a coté du Sniper et de Stell, le souffle court et pliée en deux les mains sur les genoux pour reprendre son souffle avant de se redresser et de faire un sourire a tout le monde. Sourire qui disparait lentement en voyant Una partir en longues enjambées.

Heuuu ... j'ai encore fait quelque chose qu'il fallait pas ?
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Stelliem

Elle regarde Kris et lui sourit. Etrange, elle le sent inquiet et pas vraiment là. Ce qui n’est pas pour la rassurer elle-même. Prenant sur elle, elle lui répond tranquillement et sereinement.

Tout le monde va très bien et ils arrivent, ne t’inquiète pas.

La porte s’ouvre et elle reconnait Una. Elle marque un mouvement de surprise a la vu de son visage peinturluré puis sourit chaleureusement.

Bonjour Una merci de nous accueillir ici.

Elle plisse les yeux en la voyant hésiter en regardant Kris. Pas le temps de se demander se qui se passe qu’elle sursaute en entendant Opale hurler puis se retourne pour la regarder en souriant.

Purée Opale cri pas comme cela. Bonjour d'abord. Elle rit et la bise puis hausse un sourcil et une épaule doucement en voyant Una s'eloigner rapidement.

Non rien ne t’inquiète pas. Aller entrons, il faut nous changer et aller sur le terrain.

Elle passe la porte un sourire aux lèvres et suit les indications qu’une bonne âme leur donne pour aller d’abord se changer et ensuite rejoindre les joueurs et les filles prés du terrain.
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Cmyrille

Quelques jours plus tôt, il avait franchi le pas et laissé un message au recruteur sarladais. La soule lui manquait depuis l'aventure avortée des dragons fougerais. Puis il était allé s'installer dans les tribunes du stade sarladais pour assister au retour de la vengeance de Sarlat-Castillon. Et en avance en plus!

Bon évidemment être en avance c'est jamais une bonne idée, déjà parce qu'il n'y a rien à boire, pis ensuite parce qu'on a pas les nouvelles à l'heure, puisqu'avant l'heure c'est pas l'heure. Il nota dans un coin de sa tête de ne plus jamais être en avance.

Au bout de longs instants, compilés en une bonne demi journée d'attente, il se dit qu'il avait pas dû bien lire l'affiche et qu'il s'était trompé de jour pour le match. Il retourna donc sur la place du village et relu l'affiche. Non c'était bien le bon jour et le bon lieu. Il jeta machinalement un œil aux autres affiches. Il aperçoit alors, coincé entre une annonce de l'évéché (à mort!) et un bilan comtal vieux de trois mois un petit parchemin à son attention.
Il lit.
...
Bon c'est un peu fastidieux donc il lit longtemps...
Et là il comprend. Non seulement on l'accepte dans l'équipe de soule de Sarlat, mais en plus on l'attend sur le terrain. Comme ça, paf, sans entrainement ni rien (bon même si la cueillette de champignons améliore les réflexes, la patience et l'endurance, c'est pas vraiment de l'entrainement). C'est sympa, mais en fait y'a pas de match vu qu'il n'y a personne au stade...
Et là, c'est le drame, tout bascule, ce modeste coureur de chemin plonge dans la quatrième dimension, peuplée de cloches et de jardins en fleur, de cellule et de silence, de prières avant de manger et de tisanes, l'enfer sur terre. Une petite affichette annonce que le match se jouera au couvent de Sarlat.

ARGH... NNNNNNOOOOONNNNNN!!!!!!!

Non pas qu'il ai une histoire compliquée avec les couvent hein, non non. Si ce n'est que les deux dernières fois qu'il s'est rendu devant une porte de couvent, c'était pour en faire évader sa femme, retenue contre son gré, la première tournant au siège avec l'implication de l'armée, d'une milice et de plusieurs prêtres, et que la seconde a échouée, le laissant quasi veuf...
Et là on lui demande de rentrer dans le domaine du diable de son plein gré, pour profaner ce jeu sacré qu'est la soule.
Vraiment vraiment une mauvaise idée de revenir au Périgord...

Il s'y rendit tout de même, certes difficilement, déjà parce qu'il connait pas le chemin, ensuite parce qu'il en a pas envie. Arrivé non loin de la porte il voit un petit groupe franchir le Styx. Il se présente à la porte et voit une none, qui semble attendre les arrivants pour leur faire franchir les portes de l'enfer. Il s'approche et annonce la couleur.

Désolé passeuse, je n'ai pas de pièce d'or pour payer mon passage ni ma sortie. Je pense que je vais jouer depuis l'entrée, c'est mieux pour tout le monde.

--Pere_blaise

« Plus près de Lui… »

Par contre il avait toujours une sainte horreur de cet exercice.
C’est que même si c’est celui d’une chapelle, ‘faut se les cogner les volées d’escaliers. Et puis vous savez ce que c’est hein…avec le temps, la pierre s’use…devient glissante par endroits…et pour peu que, comme lui, vous montiez en sandale, z’avez plus vite fait de descendre que de monter.

Le tonsuré donc se tenait à la grosse corde de chanvre qui courrait le long du mur de l’escalier, talonné par Lou et Ombeline. On lui avait dit de les monter la haut…serviable, il s’exécutait. Ce qui ne l’empêchait pas de parler,...voir pire.
La preuve.
- Ah mes enfants !! C’est pas tous les jours qu’il se passe une chose comme ça ici...et Aristote merci hein… !!! il se retourne…on arrive bientôt de là Haut, « le patron » pourrait presque assister au match avec vous…tiens !! ça m’inspire une chanson …il se racle la gorge, et commence :

Louu !! Viens ♪faire un tour ♪ chez Ari
Les oiseaux♪ vont venir aussi, oui ♪
Tu seras bien mieux ♪ ici
On te le dit ♪♪
Louu !! Viens faire ♪ un tour chez Ari
La soule tu verras ♪ c’est jolie
Vu ♪d’ici !! (*)

Il pousse la porte donnant sur les cloches proprement dites, et il se penche un peu a une ouverture...les invitants a faire de même:
- Alors ?... Avouez que vu d’ici, y’a de quoi se prendre pour lui hein ?!...il les regarde. et leur tend un maillet…ça c’est pour le « ding-dong » hein ?!…il montre la cloche…pas de « coin-coin »

Le tonsuré se gratte le haut du crâne réfléchissant à un éventuel oubli
- Il vous manque quelques choses ?

(*) Inspiré de « Viens faire un tour sous la Pluie » de Il était Une Fois

Arthanagor

Dans l'aile droite...

Se mettre en tenue n’est pas spécialement ce qu’il y avait de plus, dur à faire.
Il suffisait de dégrafer tartan et cols, d’ôter le tout pour se retrouver torse nu près, à en découdre Par contre fallait-il encore savoir où…

C’est qu’il y a un minimum de …tenue à avoir dans un lieu comme celui-ci. Puis il lui faut du calme…du silence. A cette heure le couvent doit être le seul du royaume à être devenue l’antithèse de ce qu’il devrait être : A savoir, un lieu de recueillement, …de prières
Au hasard d’un des couloirs de l’aile droite, le Nessien est à la recherche d’un endroit ou il pourrait faire le vide.
Faire le vide…P’tain…comme ce serait bien !! Enlever son cerveau comme on ôte sa chemise…Etre une heure…une heure seulement, …Etre une heure, …une heure !! Rien qu’une heure…Etre une heure : Rien qu’une heure durant,… un Berrichon.
Timidement il frappe à une porte :…
- Y’a quelqu’un ?....demande-t-il en la poussant doucement… ’manquerait plus qu’il tombe sur une « poum-poum » entrain de se vêtir…’fin vêtir…le mot est un poil exagéré.
Personne.
Personne dans ce qui semble être une cellule de rangement. Divers parchemins sont roulés sur des étagères… Le Nessiens en prend un, défait la cordelette et en déchiffre le titre « J’ai perdu les clefs du paradis, z’avez pas un double ? »…un autre…« Trente Millions d’Ari…, ou : Les cultes polythéistes »…il en ouvre un autre… « Elle est ronde ? Et puis quoi encore… »… un autre… « La réforme des Célébrités »…et encore un… « Bulles Papales Inquisitoires : Ou comment passer un savon de la part du Très Haut »…
Arth remet tout en place en soupirant :
- Ça doit être les manuscrits de Blaise sans doute…et il s’assoit sur un tabouret qui traine là prenant sa tête entre ses mains…

Tant de choses se bousculent dans celle-ci à ce moment là.
Les schémas de jeux…les techniques…les coups de bluffs…les paris...
Capitaine…p’tain !!...A porter de mains, il y a un rayonnage vide. L’Highlander dégrafe son tartan, le pli et le range là. Bientôt, sa chemise, son col…sa camisole prennent le même chemin. Torse nu dans un couvent…Si Poup’ le voyait…cette fois la tentative de noyade irait a son terme.
Dehors, il entend les piaillements des nonnes accueillir les stars de la soule en Périgord.
Blaise et la Grande doivent avoir tous les maux du monde à les calmer.

Un soupire plus long que les autres…Le claquement sec de ses paumes venant heurter le plat de ses cuisses et il se lève.
A pas lent, il regagne le corridor qui mène au déambulatoire. Là-bas derrière ce rectangle de lumière : le bruit…les cris…la lumière…la foule…
La victoire ? …ou pas…

Il murmure en avançant…
- Thoir dhomh an neart Gilmore…angus a' smior (*)

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Donne-moi la force Gilmore...et le courage

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Princekris

Alors Stelliem bon voyage ?
j'ai pas marché trop vite devant ?
Et les autres ils arrivent ?
Le chien va bien ?
Mely a mangé ?

Les questions trahissent l'anxiété de Kris.
Grincement de portail, vision d'une nonne
Le cap' castillonais se passe la main sur la nuque

Stelliem je te laisse faire les présentations parce que là j'ai vraiment l'impression d'être ailleurs

Una_agnes

Affronter le capitaine Lekaiser, qui se trouvait généralement à deux pas de moi sur le terrain, c'était une chose. Affronter le capitaine castillonnais, en était une autre. Jusqu'à présent l'une et l'autre avaient été semblables, néanmoins. Mais ça c'était avant — un certain match, une certaine baffe, un certain égarement.

- C'est lui... le capitaine de Castillon... L'est à la porte.

En même temps, c'était assez normal comme situation, surtout lorsqu'on reçoit à domicile. J'étais préparée à cette confrontation depuis que le programme des parties avaient été adressé à tous les joueurs. J'étais préparé, c'est sûr. J'allais très bien gérer la honte, l'afflixion... et tout un tas de choses qui, plus j'y pensais, s'ajoutaient à la longue liste des tourments qui me rongeaient depuis cette baffe fatidique.

- Soeur Adélaide, z'etes toute rouge !
- J'dirais plutôt qu'elle est rouge et bleue, non ?
Oui, rouge, forcément. Avec le tatouage cela devait me donner une allure de fière guerrière, assurément. Du style ridicule et moche... Bien joué, Una ! Et tout le monde va me voir... manquait plus que ça.

- 'fin, moi, je la trouve plutôt pâle en fait...
En effet. Je sens encore le sang au niveau du coeur et de l'estomac, mais je pense qu'il a déserté absolument tout le reste de mon corps. Je ne crois même pas avoir la force de fuire, très loin, comme de l'autre côté du jardin.

- Bleu et verte, maintenant... Dites, ma soeur, vous n'allez pas vomir ?
Mais non, bande d'idiotes. Je ne vomirais pas. Je me suis déjà suffisamment ridiculisée comme ça. Enfin, je ne vomirais pas tout de suite, là. Après, je ne parierais pas.

Et puis la porte s'ouvre... Bizarrement mes jambes me portent au devant de mon cauchemar. Vision sur Stelliem. Dieu existe, et elle a un sourire maternel et aimant.

Bon jorn, Stelliem. Bienvenue chez les héllennines.

Regard obligatoire sur le capitaine. Bon, bah, plutôt que de le regarder bêtement à travers mes cils comme une nonne dont je ne citerais pas le nom, autant le regarder droit dans les yeux. Sauf que du coup, je ne peux plus parler. Alors les yeux reviennent au niveau de mes pieds :

Failte, an Kris.... Mon frère, je...

...vais vomir. Pour de vrai. Alors plutôt aller le faire là où il ne risque pas encore une fois de se moquer. J'ai du sang dans les jambes. J'espère juste avoir une assez longue foulée pour contourner le pigeonnier.
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Brygh_ailean

Pendant que la grande appréciait à la valeur qu'une escote peut accorder à ce genre de choses (si : les escotes accordent de la valeur à ce qui ne coute pas d'argent, c'est bien connu), la simplicité légèrement rustique dont la vicomtesse artésienne, le bruissement des cornettes ne cessait de s'amplifier. D'accord à la vision de l'ancien capitaine... puis un plus tard, au point de ne plus s'entendre penser.

- C'est lui ?
- Oui, c'est lui !
- Han c'est, lui !
- Mais lui qui ?
- Oui qui ?
- Lui quoi !
- Qui où ? C'est quoi quoi ?
- C'est lui... le capitaine de Castillon... L'est à la porte.
- Han... Comment vous le savez ?
- J'viens de r'garder !
- Han... Vous le connaissez ?
- Vi, l'est comment ?
- L'est...
- Noiraud !
- Costaud !
- Foutrement beau !!!
- Han... Vous le connaissez toutes ?
- Soeur Adélaide, z'etes toute rouge ?
- J'dirais plutôt qu'elle est rouge et bleue, non ?
- 'fin, moi, je la trouve plutôt pâle en fait...
- Bleu et verte, maintenant... Dites, ma soeur, vous n'allez pas vomir ?
- Han...
- On pourrait ptêt lui ouvrir, au capitaine...

Un claquement de botte sur le sol.
- Certes, Hélène-Mathilde... Vous qui avez partagé une vache avec notre cher Kris... Pourriez-vous avoir l'amabilité de lui ouvrir, au lieu de pérorer ?
- Han... et pourquoi pas soeur Hélène-Marguerite, elle s'appelait comme ça la vache non ?

Un nouveau claquement de botte et la nonne se précipait sur la chevillette afin que la bobinette choit... toussa toussa...
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Princekris

On lui avait dit que le match ne se jouerait pas au stade municipal mais dans couvent.
Dans un couvent de nonnes!
Comment un couvent peut avoir un terrain de soule ?
Qui joue dessus ?
et contre qui ?
Enfin bon une nouvelle fois direction Sarlat, en plus pour deux matchs
Ca doit les amuser les gentils organisateurs de voir les Périgourdins se mettre sur la tronche
C'est l'esprit tourmenté de questions que Kris tire sur la chainette de la cloche du portail d'entrée du couvent

Stelliem

Et voilà la famille au grand complet a Sarlat et plus précisément devant les portes d’un couvent. Si on lui avait dit que les nonnes avaient un terrain de soule et qu’elles jouaient jamais elle n’y aurait cru. Mais bon pour le coup, ils suivaient de prés le cap et le rejoint pour attendre qu’on leur ouvre. C’est qu’elle devait encore se changer et elle espérait qu’Opale et Carla ne tarderont pas.

Bonjour, Kris ça va ?

Puis elle attend aupres de lui qu'on leur ouvre les portes.
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Soren

Imaginez un peu la situation. Un grand blond, danois d'origine tire derrière lui une petite charrette sur un petit chemin qui mène à un couvent. Sur celle-ci, une cage. Dans la cage, une douzaine de volatiles qui piaillent d'impatience. Tout autour, à même la charrette, des grains de maïs, quelques noires et une dizaine de soules made in Bergerac! Un écrivain aurait couché une telle histoire dans ses écrits qu’on l’aurait pris pour un fol et mit son livre à l’index.

Quelque part, ça me parait étrange : se déshabiller dans la cellule d'une nonne. Soeur Fétide à ce qu'il parait. Si on m'avait dit un jour que montrerai mes fesses dans un tel endroit, j'en aurais ri à me rouler. En arrivant je n'ai croisé personne. La porte principale était ouverte, je suis entré. J'ai erré un peu dans les lieux jusqu'à trouver cette cellule. Il faut dire que la dernière fois que j'ai mis les pieds dans un tel édifice, cela remonte déjà à presque un an. C'était une abbaye du côté de Patay. Je n'ai aucun souvenir de la façon dont j'y étais entré. Je sais juste que j'en étais sorti perturbé.

Pour cette fois, nonnes obligent, je laisse de côté le maquillage bleu, le kilt qui met en valeur des jambes athlétiques. J'enfile une simple chemise de corps ocre. Tout ce qu'il y a de neutre, sans aucune extravagance. Les braies sont noires. Un cornette traine sur la petite table. Hum est-ce que je prends le risque? Est-ce séduisant un homme en cornette. Finalement, je ne la touche même pas. J'imagine déjà la tête de Arth si j'arrivais sur le terrain une cornette sur la tête.

Je laisse mes affaires dans la petite cellule qui d'habitude fait l'objet de plus pieuses pensées que celles qui m'anime en ce pensées. Aujourd'hui, j'ai une revanche à prendre. Le dernier Castillon-Sarlat n'a pas tourné à mon avantage. Il parait que Sarlat à gagner. C'est ce qu'on m'a dit. Moi, j'ai rejoins un autre monde bien avant la fin du match. Dans mes souvenirs, c'est à Léo que je dois cette petite gentillesse. Mon cher, accroche-toi bien! Je te propose de goûter à l'échauffourée danoise aux oignons confits sur son lit de petites noisettes broyées.

Une chose me turlupine. C'est bien calme par ici. Où sont donc passés les autres? Suis-je en avance ou en retard? Assis sur le rebord du cloître, près de ma cage de corbeaux, je sors une plume et un peu d’encre.

Citation:

De moi à toi,

Anne, ma sœur Anne, si je te disais ce que je vois venir*, tu ne m’aurais sans doute pas laissé partir! Non, je plaisante! J’ai encore deux jambes, deux bras, une tête. Je n’ai pas entendu le moindre cri outre d’une nonnette. Tout est calme ici. Bien trop calme pour quelqu’un comme moi. Je n’ai encore croisé personne. J’espère juste que je ne me suis pas trompé de journée, sinon je crois que sœur Fétide va se demander pourquoi il y a des vêtements d’hommes dans sa cellule.

Je te laisse. Je vais aller botter quelques soules. Je reprends la plume juste avant le début du match.
ATV.

Søren

Allez, viens par ici toi le Corbac! Envole-moi, envoile-toi et va porter ça à qui tu sais où tu sais!

Maintenant, au tour des soules! Je les éparpille sur le terrain un peu partout afin que chacun puisse s’échauffer. J’en garde une dans les mains que je botte finalement haut dans le ciel! Celle-ci atterrit finalement dans les bras d’une statue d’Aristote! C’est touchant. On dirait un père berçant son nouveau-né. Et l’enbut, il est où? Va-t-on devoir aller porter la soule entre les jambes d’Aristote ou de Christos? C’est tout de même un peu profane de jouer à la soule ici. J’adore cette idée moi!

*Chanson de Louis Chedid
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Una_agnes

Je n'avais pas encore retiré ma cornette. Possible qu'il ne m'ait pas reconnu. Possible qu'il soit juste vieux, très vieux. Sénile quoi. Oui.

Malgré tout son jeu de mots, dont je préférais qu'il ne fût tombé que dans mon oreille, me faisait penser le contraire. Alors je mettais son manque de clairvoyance dans quelque abus de substance. C'est avéré : les nobles et les sportifs consomment... et c'est de la bonne. Ou bien s'agissait-t-il d'un excès de confiance ? Un léger filet de suffisance ? Un manque caractérisé de bienséance ? Hmm... En tout cas, maintenant, c'est moi qui menait la danse.

Quel impair, que de parler de pairie dans la maison de ma mère, mon frère, et se dire pair alors que la parité n'a de vérité que par notre sororité, ci-lieu , cela va de paire avec un violent revers.

Alors père, vu votre air, je pourrais me complaire à l'imaginer... Mais point de pair, chez les soeurs, ou Mère en un éclair va vous défaire... le portrait... en parlant de portrait...

Je retirais cornette et soutane, prête à prendre ma place dans la partie, avant d'aller claquer un baiser sur la joue du baron.

Failte, mo laird... Mon tatouage n'est pas encore sec. Avec votre roux cela ressemble... à ... un vent de coque...

J'ai ri longtemps, tandis que je l'invitais à entrer.

Lekaiser_

Au rouquin de poser pied à terre sur le caillou qu'on pourrait renommer le " golden stone " tant il est convoité par tout le monde. Sentiment étrange qui anime LeKaiser puisque malgré toutes ces années, il ne fut que pêcheur d'eau douce lorsqu'il s'attelait à pareille pratique, se bornant à longer le lac pour attraper sa proie. C'était la première fois qu'il s'y rendait. Dès lors, toutes les pensées étaient à l'ordre du jour " Y-a-t-il des aborigènes dans l'coin ? Quelle langue parlent-ils ? Ont-ils bouffé la Grande au petit déjeuner ? "

Un brin inquiet au début, le rouquin se rassura au fil des pas en croisant des gens (à peu près) normaux. S'approchant des portes du couvent, il y toqua trois fois avant de s'annoncer, non sans un brin de malice.

Ma soeur, bien le bonjour... Mes pas ont été guidés jusqu'à votre humble lieux de repos et de prière... Je suis le Pair LeKaiser. Puis-je entrer ?

Ombeline_et_leportel62

Leportel62 a écrit:

Un bon chercheur doit savoir chercher sans recherches et c'est en cherchant qu'Art lui évita de nouvelles recherches en lui désignant le clocher comme point dominant et sécurisant pour arbitrer cette partie.

Merci Art, je vais aller de ce pas voir si le bronze a bien été coulé et comme dirait tes paysans transporteurs, il vaut mieux lâcher une grosse caisse que de se péter le dos.
Hum, tu crois que mon coin coin est en danger ici avec les nonnes?

Je vous laisse avec le tonsuré…je vais me mettre en tenue.

Oui Merci Art.
Bonjour mon Père.

Déjà une partie entre Sarlat et Castillon n'est pas de tout repos mais là, en plus, il allait falloir se farcir une nonne. Tiens, une nonne farcie, je me demande bien ce que cela peut donner.
Bon, dans tous les cas, je n'ai plus qu'à faire attention à mon langage.

Soren

Le Couvent des cordeliers. Voilà où le match contre Castillon se jouerait. Il m'a fallu un moment pour comprendre. Vous me direz, c'est normal, un blond par moment, c'est long à la détente! C'est d'ailleurs pour ça que peu d'archers sont blonds! Enfin, ça, c'est une autre histoire. L'affaire avait couru dans les couloirs de la permanence comtale, faisant discuter les commères dont certaines en oubliaient même qu'elles avaient une tâche à accomplir…un tâche bien difficile. En Périgord quand on veut expliquer quelque chose, il faut l'exprimer en françois, en gaélique, en espagnol, en danois et en quelques dialectes mineures encore. Certaines mauvaises langues prétendent également qu'il faille aussi l'expliquer en normand.

Bref, depuis l'annonce de la tenue du match, ça entre et ça sort dans le bureau du porte-parole.

- Sieur, vous n'allez pas aller jouer au couvent des cordeliers?

- Euh…si!

- Mais vous n'y pensez pas? C'est plier genou devant les MacFad..Enfin devant votre famille?

Famille… Voilà bien un concept que l'expérience de la vie m'a appris à rendre abstrait. Une partie de la famille m'élève et me condamne au bannissement à vie des terres du Danemark. Un autre morceau de famille me retrouve, m'acueille et me renie. Vous avez dit quoi vous sur la famille?

- Mais noonnn!

- Mais ils vont en profiter pour faire connaître leurs revendications, proclamer haut et fort qu'ils sont indépendants et que la présence d'un conseiller comtal sur leurs terres, c'est une forme de reconnaissance par le Périgord de cette indépendance?

- Vous savez Solveig, la politique, ça ressemble parfois à une façon de tourner les mots pour essayer de faire croire que les faits parlent pour nous. Je n'aime pas utiliser ce genre d'artefact car de vous à moi…ça n'a aucun sens concret! Mais ne croyez pas pour autant que je ne suis pas capable d'y jouer… parce que voyez-vous, si l'équipe de Sarlat, ville sans aucune contestation possible du Périgord, joue à domicile au couvent des Cordeliers, ça veut dire quoi? Hum?… Que le couvent des cordeliers est à Sarlat? Et que le couvent des cordeliers est donc en terre périgourdine, non? Vous apprendrez Solveig que l'indépendance a parfois des avantages…mais également des inconvénients et quand lorsque l'on proclame l'indépendance, il faut en assumer…

Je me lève et fixe mon assistante droit dans les yeux, d'un air convaincu.

…TOUTES les conséquences!

Allez, ce n'est pas tout ça, mais j'ai à faire moi!

- Sur ce Solveig, je vous laisse gérer la permanence comtale le temps de mon absence. On reparlera plus tard de ce problème de langue officielle et de difficultés que l'on a à toucher certaines franges de la population. Le problème est complexe et je n'ai pas la tête à la réflexion. Pour l'instant, j'essaie simplement d'imaginer comment ne pas affoler une trentaine de nonnettes qui doivent être torturées par le fait qu'elles doivent respecter leurs voeux de chasteté tout en se délectant du spectacle d'une douzaine d'hommes torse nus, les muscles huilés et saillants sous les premiers rayons du soleil. Et laissez donc la politique de côté! Ça, c'est un match de soule, et ça restera juste un match de soule!

Edit : Corrigé suite à précision donné par JD Brygh sur le couvent.
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Ombeline_et_leportel62

Ombeline a écrit:

Ombeline contemplait les lieux quand une voix lui fit tourner la tête. Brygh_ailean se tenait devant elle et non seule.

Failte, an Ombeline. Sois la bienvenue en Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement au couvent des Cordeliers. La soeur... Hélène Gerhilde... que voici peut te conduire à l'hospital pour t'y restaurer... Si tu as besoin de te reposer, ma cellule est ta cellule...

Bonjour Brygh. Bonjour ma Sœur.
Je te remercie. C'est un bel endroit ici que tu as là.

Me restaurer ? Hum, vui, ce n'est pas une mauvaise idée. J'ai bien le temps de déguster quelques douceurs, pendant que Lou trouve le bon lieu pour commenter. Il avait dans l'idée de s'installer carrément sur la toiture ... ce qui éviterait de réinstaller sa fameuse palissade antiseurlerie. Je ne sais si l'on peut ... C'est que nous ne voudrions point non plus importuner hum ... les sœurs ... avec certaines de nos lubies.

Arthanagor

" Soul man"

Ça ne fait rien comme les autres un Ecossais…si jusque là on en avait eut le moindre doute, cette fois ci il ne serait plus permis. Ça offre un caillou a une jeune mariée …ça s’habille avec une couverture…ça joue de la musique en soufflant dans un sac a mains tuyauté ….bref ! Mais là, ça, on ne l’avait surement vu, …ni même jamais imaginé.
Car franchement, aller disputer une rencontre de soule dans un couvent…même les esprits les plus tordus du Périgord Angoumois et la liste est longue…n’y auraient pas pensé !!

L’avantage c’est qu’en quelques coups de rames on est vite sur place. Pis échauffé en plus, ça pourrait presque être un avantage dans son cas…s’il n’avait pas passé une nuit à cogiter.
Combien de fois c’était-il relever jusqu'à l’aube pour griffonner des schémas de tactiques plus ou moins élaborés…
P’tain pourquoi avait-il dit « oui » au rouquin…ce type est cinglé. Le coller capitaine des Sarlamandres pour le championnat de ligue francophone : un type pas foutu d’aligner une phrase en françoys sans y coller du gaélique…bravo la cohérence !!
Un fou…un cintrée…un marteau…c’est ça !!…un rouquin marteau…

Devant le couvent…c’est…c’est l’affluence des grands jours. Si tant est qu’il puisse y avoir jour d’affluence devant la porte d’un couvent.
L’arrivée des chars des équipes menés de mains de maitres par les deux pécores visiblement s’était bien passé, et l’Highlander pressa un peu le pas pour retrouver la grande, qui finissait d’accueillir les Arbitres...
Il s'approche d'elle, et lui glisse une bise tendre dans le cou, accompagnée d'un :
- 'dainn mo Rùin...puis se tournant vers le duo Artesien: Fàilte !! …il ajouta ayant compris la fin de la conversation…Pour vous, y’a l’endroit rêver ici...il montre le clocher de la chapelle…de là haut, pas besoin de palissade anti-Danois…vue dégagée sur l’ensemble du terrain…un regard vers Ombeline…Tu seras meme a l’abri d’une baffe perdue…et toi Lou, tu économiseras ton souffle : Pas besoins de souffler dans ton coin-coin…il glisse sur le ton de la confidence…’paraît qu’a la capitale, les Dames du monde aiment bien jouer avec des p’tits canards a ce que dit la rumeur, et…’vaudrait mieux pas donner des pensée impures aux nonnes sinon lui, ..il montre le père Blaise…on n’a pas fini de l’entendre râler ! A bheil thug a mo thuigsinn ?(*).....puis il reprend plus normalement...Donc pas de canards asthmatique…mais, une superbe cloche de Bronze !!! comme ça, on reste dans le ton...

Le Nessien fait signe au père Blaise d’approcher…
- Mo Althair (**)Vous pouvez accompagner Lou dans le clocher ? …ah !! et trouvez aussi une des sœurs pour leur tenir compagnie…Sœur Hélène-Putride par exemple ….il se tourne vers Lou et Ombeline…je vous laisse avec le tonsuré…je vais me mettre en tenue

Traduction du Gaélique Ecossais
(*) Est-ce que tu me comprends ?
(**) Mon Père

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Ombeline_et_leportel62

Leportel62 a écrit:

Un match dans le Périgord n'étant jamais un match commes les autres cela allait encore se vérifier lorsque les deux culs terreux firent leur apparition pour décentraliser la partie de soule dans un cloître.
Mais ce n'était pas Dieu possible.
Pour lui la religion, c'était aussi évident que Dieu et Dieu font quatre.

A la demande de son ange,iIl démonta sa palissade protectionniste contre l'épidémie de la seurn folle et s'installa avec le reste de l'équipe dans les chars affrétés.

Ce n'est pas le moyen de locomotion qui le dérangeait le plus mais le fait que l'autre bouseux semblait s'intéresser d'un peu trop près à son ange. Il se retenait de le phalanger.

Le couvent était là.

Louuuuuu, c’est par ici. N'oublie rien ! Je pars en éclaireur.

Oui, oui, je cherche un endroit approprié pour être tranquille.

T0 déposé afin de vous permettre de réfléchir sur le T1.
Le commentaire du T0 arrivera tranquillou dès que possible afin de suivre le rp en cours.... cad le temps que quelques joueurs d'équipe arrivent et que les "capis" donnent leurs ordres.
T1 pour jeudi 22h à Ombeline.

Brygh_ailean

feat. Soeur Hélène-Gerhilde.

Soeur Brigitte, soeur Brigiiiiiiiiiiiiiiiiiiitte.

La grande de casser sa plume sous l'appellation qui l'agaçait un tantinet. Mais en toutes circonstances, faire face ce qui chez elle signifiait réajuster le buste, relâcher les épaules et replier ses pieds sous sa cathèdre. En même temps, tout ça pour soeur Hélène-Gerhilde, l'autre oblate du couvent, une gamine aux us aussi bizarres que les coutumes, c'était vraiment de la confiture aux cochons.

Vous avez une raison valable de me déranger, soeur Gerhilde ?
J'vous dérange pas, j'vous informe... hein. Pas confond' ma soeur...
Ma mère....
Vous avez encore vot' mère, ma soeur ?
...
Ah non, mais ouais... namé, z'êtes la mère de soeur Adélaide, d'jà, ça vous suffit pas ?
... Donc... De quoi vouliez-vous m'informer soeur Gerhilde ?
Bah, juste vous dire qu'y sont là ?
Ils sont là qui et où, je vous prie ?
Me prier pas, ma soeur... C'est le Seigneur qui faut prier à satiété...
...
J'parlais des gars qui vont faire leur affaire là dans le jardin... avec M'sieur Jehan, et une gironde qu'il a ramené le Guetenoc, pis d'aut' que j'ai jamais vu...
En même temps vous n'avez pas vu grand monde, ma fille...
Ma soeur ou ma fille... Faut choisir ma soeur. C'est comme si moi je vous appelais ma mère, hein.
...

La grande de se redresser. P'tain, si le fait de la dépasser de deux têtes pouvaient faire taire la pipelette. Sans attendre l'oblate, la MacFadyen était déjà auprès de la vicomtesse.

Failte, an Ombeline. Sois la bienvenue en Nouvelle-Calédonie et plus particulièrement au couvent des Cordeliers. La soeur... Hélène Gerhilde... que voici peut te conduire à l'hospital pour t'y restaurer... Si tu as besoin de te reposer, ma cellule est ta cellule...

La grande de s'incliner, jetant négligemment un regard vers la cohorte de cornettes en train de s'agiter comme des narcisses dans le vent du printemps.

Quant aux autres, soyez également comme chez vous... Toute l'aile droite vous est ouverte. A gauche... c'est les...

Nouveau bruissement de cornettes. Tout le monde avait sans doute compris.
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Ombeline_et_leportel62

Ombeline a écrit:

- T’nez donc…v’la la solution a vot’ souci de terrain.
- C’est lui la solution ? ‘foutez de moi ?
- Lui naaaan…mais l’papier qu’il tient.

Ah ?

Répondit la jeune femme d'un air interrogateur. Elle aperçut un jeune homme porteur d'un message venant à leur rencontre. Elle s'en saisit après l'avoir salué, remercié et lui manda d'attendre une éventuelle réponse à rendre à l'expéditeur. Elle décacheta l’enveloppe, en sorti un vélin et deux pièces d’argent. Les pièces l’intriguèrent, mais elle ne pipa mot et les fourra en sa poche, le temps de prendre connaissance du dict courrier.

Citation:

De Nous Brygh Ailean MacFadyen, numéro un néocalédonien, et huit accessoirement.
A vous, Ombeline, porte coin-coin de talent.

Transformation et but.

Car nous sommes lasse du mépris périgourdasse et tout moisi face à nous qui honorons ce comté sans y appartenir en lui prétant nos physiques athlétiques et nos intelligences pragmatiques, ce qui ne risquent pas d'arriver à beaucoup de ses ressortissants, pour faire briller la ville assombrie par la crasse et le ressentiment qu'est devenue Sarlat.

Car nous n'avons de toutes façons pas les moyens légaux de vous rejoindre et que même que si, et bien non.

Mettons à votre disposition deux charrettes pour déplacer les joueurs, ainsi que deux conducteurs en la personne de Guétenoc et Roparzh et deux pièces d'argent pour les inciter à vous conduire rapidement à bon port (pièces à leur donner après être arrivés seulement si vous ne voulez visiter toutes les tavernes du comté).

Nous vous souhaitons par avance...
Ceud Mile Failte a Albanuadh...

La MacFadyen

Effectivement, effectivement.

Les Ambres se rivèrent sur la bouille du paysan qui avait deviné juste. Elle crut bon d’ajouter quelques paroles tout en désignant le pli de la MacFadyen.

Si les joueurs ne peuvent venir ici même, c'est nous qui iront les rejoindre. D'après ce que je lis, vous serez nos guides et sauraient où nous mener messieurs ... A la fin de notre trajet, récompense vous aurez.

Précisa-t-elle en jouant avec les deux pièces d’argent, récupéré de sa poche. Ombeline se tourna vers la palissa et y cogna trois coups sec afin de capter l'attention de son cher et tendre.

Mon coeur, faut tout démonter ! Le match n'aura pas lieu ici. Ces deux messires vont conduire tout le monde au bon endroit.

La jeune femme se hâta de donner réponse, et une piécette au messager.

Citation:

De Nous Ombeline, Arbitre du fameux duo arbitrale artésien
A vous, Brygh Ailean MacFadyen, numéro un néocalédonien, et huit accessoirement.

Changement de programme.

Bien reçu votre pli.
Bouclons malles et désinstallons la palissade.
Prenons route séance tenante en compagnie de Guétenoc et Roparzh pour le Couvent des Cordeliers.
Prévenons gens d’ici de ce revirement de situation.

A bientôt.
Ombeline

Pendant que son cher et tendre démontait son attirail en bois avec l’aide des deux paysans, la jeune femme gribouilla quelques affiches à la va vite qu’elle placarda aux diverses entrées du stade afin d’informer les gens de ce changement de programme. Elle employa de nouveau les services du crieur public. Tout le petit monde fut prévenu prestement puis chargé dans les deux charriotes. Elle vérifiait une dernière petite chose quand Guetenoc retira son feutre et s’inclina devant elle.

-Votre fessard est plus vaste que mon chapeau, mais il est plus petit que celui de Renlie II, mon porc reproducteur, vous prendrez place a mes coté, je vous ferais visiter le Pays.

Haussement de sourcils, froncement de nez.
Quel était cette insinuation forte déplaisante ? Elle préféra ne point relever, et se hissa à la place qu’on lui indiquait. Susceptible la Vicomtesse, ô que oui, surtout après sa grossesse ! Finalement, elle ne resta pas longtemps à faire la moue, et écouta avec un certain intérêt son guide touristique. Ce petit changement de programme s’avérait fort instructif. Elle ponctua la conversation de quelques AHHHHHH ! Ohhhhhhhhhh ! Incroyable ! Ah oui vraiment ? Quel fin connaisseur vous êtes aussi mon cher !

Le temps s’égraina rudement vite, le couvent était déjà en vue.

- M’dame Ombeline …Il montra l’endroit…bienvenue en Nouvelle Calédonie….le "terrain" est a vous pour la journée…puis il se tourna vers les joueurs derrière….le premier que je vois se changer devant une des nonnes prend ma fourche dans le fessard c’est bien compris ?

Roooooooo, je ne vous croyais pas un violent, Guétenoc !

En tout cas, je vous remercie pour cette ballade champêtre et vos explications des plus enrichissantes. Elle mit pied à terre à l’aide de son conducteur.

Louuuuuu, c’est par ici. N'oublie rien ! Je pars en éclaireur.

La jeune femme salua les personnes croisées au détour des couloirs du couvent. Elle découvrit bien vite en compagnie de son cher et tendre le futur lieu de la rencontre.

Jessienigma

*En apprenant que la partie serait jouée au couvent des Cordeliers, la jeune femme avait été étonnée, mais voilà qui promettait d'être... différent de leurs matchs habituels. Elle prépara les jumeaux en leur parlant. En trois mois, ils avaient eu l'occasion de bien grandir et commençaient à babiller de façon incompréhensible, arrachant des sourires à la jeune mère malgré son deuil.

Elle entendit frapper à la porte et ouvrit au vieux bucheron avec plaisir.*

Bonjour Edouardo. Je suis heureuse de te voir et de t'emmener avec moi à un match.

C'toujours un plaisir d'vous voir mam'zelle et j'prendrai bien soin d'ces deux-là pendant l'match !

*La jeune femme sourit et prit son fils dans les bras pendant qu'Edouardo prenait sa fille pour sortir et grimper dans la charrette du vieux bucheron pour se rendre sur les lieux du match. Ils restèrent calmes pendant le trajet, ne discutant que très peu. Les deux enfants semblaient comprendre que quelque chose d'important se préparait et regardaient leur mère avec une lueur de curiosité, serrant leurs petits poings sur ses doigts.

La charrette entra dans la cour du couvent et la jeune fille descendit de celle-ci en tenant Nathanaël dans ses bras et attendit qu'Edouardo lui donne Karine avant qu'il descende lui-même. Sans hésiter, la jeune fille se dirigea vers le terrain et leurs deux plus fidèles supporters, Guetenoc et Roparzh.*

Bonjour Messieurs. Toujours les mêmes qu'on voit dites donc !

*Avec un sourire, Enigma mit ses enfants dans les bras fort du vieux bûcheron et observa le terrain.*

Et on s'change où ?

Lekaiser_

Tandis que LeKaiser se changeait, l'on vint lui apporter une missive. Le messager semblait avoir fait un détour par le pré vert, puisqu'il lui compta les déboires des deux jardiniers. Quant au pli, le rouquin en devina bien rapidement la main qui avait tenu la plume.

Attends mon grand, t'en va pas...

Retenant Jehan par le bras, LeKaiser s'attela de répondre à la brune, puis de remettre le pli au blond, non pas sans un " et si le coeur t'en dit, une fois ci-fait, on recrute chez les Sarlamandres. Je cherche un gaillard comme toi pour tenir en première ligne, épauler l'danois, partager les gnons, toussa toussa... "

Ou comment vendre le noble sport qu'est la soule^^

Citation:

A Bryn, en réponse à vos mots doux,

Je prendrai soin de transmettre vos salutations à mes Com-Pairs, & en particulier à la PIP qui semble tenir une place importante dans votre cœur.

Nos amis communs, Guetenoc et Roparzh semblent perplexes quant à jouer à nouveau sur le terrain de Sarlat. Une question de terre, je n'ai pas très bien compris. Si le duo arbitral y consent, donc, à mesure exceptionnelle, nous nous rendrons chez vous.
J'espère que votre caillou est assez grand pour accueillir tout ce monde. Pour le reste, je ne doute pas que de par votre main verte & délicate, on y trouvera un peu de verdure.

Mes amitiés,

Lek'

Fin prêt pour commencer la rencontre, le rouquin sortit ainsi des vestiaires, vêtements d'origine enroulés, calés contre sa hanche, & marchant ainsi vers le duo arbitral & les deux jardiniers. A ne pas confondre.

--Guetenoc_et_roparzh

« The magical mysteryTour »

Si la terre allait se reposer, eux moins déjà.
C’est bien joli de soulever un problème, mais c’est encore mieux de d’amener la solution qui va avec : ça évite qu’un ou une autre la trouve a votre place.
Aussi pour répondre à l’Arbitre qui finalement se demandait où diantre allait-on pouvoir disputer cette rencontre, la lumière vint d’un ange blond…
- T’nez donc…v’la la solution a vot’ souci de terrain.
- C’est lui la solution ? ‘foutez de moi ? demanda Ropazrh
- Lui naaaan…mais l’papier qu’il tient.

Après lecture, il se trouve qu’il devait charger tout ce petit monde dans deux chars à bœuf pour se rendre au Couvent des Cordeliers, terre Calédoniennes pour disputer la rencontre
Guetenoc s’approcha des groupes déjà formés et:
- Sioû plait ? ... ‘tachez de trouver moyen de faire attention a ce que je vais dire : les Castillonais ?! Guetenoc montre le char vers lequel se tient Ropazh…z’embarquez dans celui-là avec bagages mais sans armes…les autres, avec moi dans celui là …il retire son feutre, et s’incline vers l’arbitresse…Votre fessard est plus vaste que mon chapeau, mais il est plus petit que celui de Renlie II, mon porc reproducteur, vous prendrez place a mes coté, je vous ferais visiter le Pays.

En peu de temps, le convoi parcourut la petite distance séparant le pré Sarladais du Couvent des Cordeliers. Tout le long du chemin, Guetenoc jouait les guides touristiques pour Ombeline, désignant quelques sites typiques…
- Là-bas…C’est le pré du haut…on l’appel comme ça parce qu’il est dans un trou…dit-il…et ça à coté….c’est celui du père Mathieu mais c’est plus l’sien vu que c’est le notre…’fin celui du couvent…Il désigne une colline, en direction de l’Est…le Montjoie des hirondelles ! c’est là qu’on pendait les pendards de la région du temps où Sarlat avait un bourreau…mais celui-ci ne s’est jamais fait aux horaires : Les horaires de bourreau c’est vrai que ça vous mange une journée, mais on a la veillée pour soi...étrange hein ?...il montre le lac…ça c’est le lac ! ou Le Loch comme dit m’sire Arth….pis au milieu c’est le Phare, notre capitale : Bon les gens du coin disent que c’est l’île des sauvages rapports aux origines des deux Escots…puis il ajoute sur le ton de la confidence…’sont un peu simplets en Périgord…sur les collines qui entour le couvent, c’est le vignoble de Calédonie dont l’âpreté et l’âcreté sont bien connues des pochetr…des connaisseurs…

Et de fils en aiguilles, de chaos en nid de poules…d’explications plus ou moins sensée de la part du guide, le convoi stoppa devant l’entrée du Couvent des Cordeliers au dessus de laquelle pendait une banderole « A none, on cogne, A Tierce on perce : Vive la soule »
- M’dame Ombeline…il montre l’endroit…bienvenue en Nouvelle Calédonie….le "terrain" est a vous pour la journée…puis se tournant vers les joueurs derrière….le premier que je vois se changer devant une des nonnes prend ma fourche dans le fessard c’est bien compris ?

--Pere_blaise

Couvent des Cordeliers, Nouvelle-Calédonie
En attendant l’orage…..

S’il est rare de voir une nonne dans un état d’euphorie, il l’est encore plus d’en voir une trentaine dans le même état, sauf si on leur annonce l’arrivée prochaine du Pape.
Hors s’il y allait bien avoir une annonce, elle n’avait rien à voir avec le représentant du Très Haut sur terre.
Depuis quelques jours, la Calédonie étant petite, les rumeurs allaient bon train. On s’autorisait même à penser, dans les milieux autorisés que les rumeurs annonçant qu’un match de soule allait avoir lieu dans le couvent. Celles- ci se confirmèrent lorsque Blaise fit faire différent aménagements dans le cloitre…et devinrent certitudes lorsque qu’il fut affiché qu’une réunion se tiendrait dans le réfectoire.

Le père Blaise se présenta dans la pièce et, une fois n’est pas coutume monta sur une des tables de bois massif afin de se faire entendre de toutes:
- Mes sœurs…mes soooeeeeurs ….il se pince l’arête du nez, et, d’un coup hurle …MES SŒURS !!!...le silence se fait soudain. Il parcourt l’assemblée du regard…bien mes enfants si vous êtes toutes réunies plutôt que de vaquer a vos tâches du jour, c’est que le Couvent des Cordeliers va accueillir….il grimace…la chose est nouvelle, une rencontre de soule….
- Hoooooo !!!
- aaaaaaaaHHHH !!!
- Nom de lui !!!
Et les commentaires de reprendre de plus belle jusqu'à ce que le Confesseur ramène par le geste et le verbe un peu de calme...
- De la soule donc….
- Mon père, n’est-ce pas à ce sport que joue Adelaïde ?
- Euh…oui, c’est ça…
- Et notre sœur Brigitte aussi…Hélène-Mathilde nous a conté la fois ou elle l’a vue prendre un bain dans un tonneau de bière ...c’était a Castillon je crois...
- Justement…Il se trouve que l’équipe Sarlado-Néocalédoniene joue contre Castillon encore une fois, et nous accueillons cette rencontre…
- Mon père ?....On dit que les joueurs de notre équipe jouent …la nonne rougit un peu…torse nus
- Erf…Et bien…oui c’est un fait…mais les hommes seulement….
- rohoooOOOOOOOOooooooooo !! outrécollégial, ou presque…
- Donc il va de soi que ce jour : vous êtes toutes dispensées d’offices…de vos taches et corvées quotidiennes …en change de quoi, nous nous devons d’être digne de l’honneur qui nous est fait, et recevoir les participants avec les égards qui leur sont dus
- Oui mon père !!! collégial….
- Bien…le tonsuré sourit…allons de ce pas ouvrir les porte du Couvent alors ….

Et se rendant vers l’entrée une des sœurs lui demanda :
- Mais ils sont vraiment torse nu ? …je veux dire…on voit les poils et tout ?
- Ma sœur !!! répondit le père Blaise courroucé.
- ‘ardon mon père….

Jehan_le_blond

Les jours passaient et se ressemblaient vaguement. Tu t'ennuyais, mon gars. Elles te manquaient maintenant qu'elles étaient de l'autre côté et pas toi. C'était ton choix après tout : tu aurais très bien pu prendre une barque et traverser. Même sans sauve-conduit, elles t'auraient laissé passer. Elles, oui, mais pas forcément Lui. C'est qu'il les couvait, ces donzelles, le grand brun. Pas qu'un peu... Intensément. Aussi, lorsque tu avais vu débarquer le passeur dans ton repaire, tu t'étais demandé un instant, si.. Mais fort heureusement, non. Il fallait juste transmettre des lettres à des gens et ces gens, toi, tu les connaissais ou les repèrerait, mais pas les autres de leurs gens.

Première étape donc : Déliancourt.

Citation:

Deuxième étape : une femme qui était toujours collée à un homme et qui avait un coincoin. Que le très haut loue les coincoins, car sinon, à Sarlat, les femmes étaient toujours collées à un homme à moins de chialer en maudissant. Je trouvais celle qui ressemblait le plus à la description.

Citation:

Soren

[I have a dream*]

[Quelques part, entre ciel et terre, dans un royaume onirique…]

- Votre Nom?

- Seurn MacFadyen Eriksen! Vous êtes quoi vous? Une sorte de maréchal qui surveille les frontières de l'île de Sarlat?

- MaMaMac ..FAaad?!?!??!

- Oui, oui, MacFadyen! Le même nom que Brygh Ailean quoi! Pourquoi?

- MeMeMesss...

- Allons bon! Point de messire entre nous! Je n'ai rien qui justifie ce titre. Par contre, j'ai quelque chose qui justifie le fait que l'on m'appelle sieur. Alors…Appelez-moi sieur! Et puis, pour tout vous dire, ma mère ma renié!

De toutes évidences, le maréchal a l'air perplexe. Étonné de mon nom, étonné maintenant de mon statut de banni. Je crois qu'il ne sait plus ce qu'il doit faire. Me laisser passer ou me mettre en prison! Aussi, je crois qu'il a besoin d'un peu d'aide. Je passe mon bras autour de son épaule comme si on avait élevé les cochons ensemble et je lui dis :

- Hum! Je vois! Vous vous demandez ce que vous devez faire de cet énergumène blond que vous de connaissez ni d'Oane ni de Vincent Diftain n'est-ce pas? Eh bien, vous devez peser le pour et le contre sieur. Et surtout savoir à quel saint vous vouez. Mettons-nous un instant en contexte, voulez-vous? Donc, imaginons que vous deviez vous référer à Lek. Oui, oui, le pair de France…mais surtout le capitaine des salamandres. Alors Lek vous direz sans doute d'une voix grave : " Seuurrrn? Mais bien sur qu'il faut le laisser passer bougre d'andouille! C'est lui qui amène les femmes au stade!" … Maintenant, si vous vous adressez à Mère, elle vous dirait de sa voix de tonnerre en crachant par terre : " Seurn?!?!?! Mais Seurn qui triple abruti? Je ne connais personne qui s'appelle Seurn! Il ne peut y avoir de Seurn qui veuille entrer! Alors regagnez votre poste et arrêtez de picoler en cachette!" …Et si vous le demanderiez à Una, elle tombera sans doute en pâmoison après avoir lancé des fleurs partout en criant "Patay! Patay! Patay!" …Quand à Arth, il s'adosserait au mur, se renfrognait et dirait " Seurn? Foupoudav! Laissez-le dehors, il serait encore capable de nous faire honte!"

L'étape du guet passé, après avoir déclaré que j'étais actif, que j'avais 23 écus et 10 sous en poche, que je vivais à Bergerac, comté du Périgord, Royaume de France, j'entre enfin sur les lieux du combats. Le confessionnal est là. Il m'attire. De celui-ci, dépasse une longue jambe dénudée. Les pans d'un habit de moniale entoure cette tentation du Sans-Nom vers laquelle je me dirige! Rideau pudique sur cette scène! Je ne savais pas les soeurs étaient si accueillantes avec les blonds! For fanden! Est-ce ainsi que l'on dope les joueurs pour qu'ils soient le plus performant sur le terrain?

Le terrain? Parlons-en du terrain! C'est quoi ça? Et la soule, on la met où? Entre les jambes de Sainte-Radegonde peut-être? En attendant, je me demande quelle tactique Stelliem va adopter pour nous battre cette fois et si Kris va accepter de nous faire une petite démonstration de Hoche-cul! Pfff…Encore un match qui promet!

[Bergerac, printemps 1461. Enfin printemps….Il faut le dire vite! ]

- Anne? Sais-tu où j'ai rangé mes braies de soule? Parce que Arth m'a prévenu qu'on jouait aujourd'hui! Et devine contre qui? Castillon! Non, non, ne t'inquiète pas! Cette fois, ça va bien! C'est la grande forme! J'ai décidé de jouer avec un heaume intégral! Comme ça, si Léodagan me prend encore pour un sac de farine, on retournera à Castillon pour voir comment il fait pour servir la bière de la main gauche!

Et tu sais, avec cette pluie qui s'abat sur Bergerac...Si c'est pareil à Sarlat, ça risque d'être assez..glissant!

* titre du discours de Martin Luther King du 28 Aout 1963.
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Ombeline_et_leportel62

Ombeline venait de terminer de ranger les bricoles de leur pique nique quand elle décida de faire le tour de la palissade pendant que son cher et tendre réajustait l'un des côtés de celle-ci. Lou terminait les vérifications d'usage notamment sur la solidité des bouts de bois. C'est en faisant le tour de l'édifice improvisé qu'Ombeline découvrit une note du Rouquin accrochée à la palissade. Elle s'en saisit et en prit connaissance.

Citation:

M'sieur & Dame les arbitres,

Je laisse le soin à Arth de vous indiquer la composition de l'équipe mais sachez dès à présent qu'il en sera le capitaine, ce pour tous les matchs de la Ligue Francophone, & qu'une recrue (au moins) viendra s'ajouter à l'effectif.

Bien à vous,

Lek'

Oh, il laisse les manettes à Arth. Bien, bien.

Commenta-t-elle à voix haute. Elle resta un instant pensive devant la palissade. Ce furent les palabres des deux paysans qui la sortirent de ses pensées.

- J’vous demande le pardon...mais vous faites quoi là ?
- Ce serait-y pas vot’ foutue palissade anti Seurneries ?
- Ça m’en a tout l’air ... J’vous préviens charitablement que si vous comptiez faire votre cirque ici, ça va pas être possible...parce qu’entre les « zavants » et les « zarrières »…r’gardez donc un peu la gueule ça à pris ?! On pourrait même plus y faire pousse un carré de luzerne !!
- Ouais…pis cherchez pas à noyer la peau de l’ours avant de tuer le poisson … sinon on va en arriver a des extrémités, y’a des granges qui vont se mettre à flamber, faudra pas demander d’où ça vient !!!
- Nan mais nous, c’est pour vous … …on préfère vous avertir parce qu’après vous allez être embêtés.
- Doit y avoir une autre solution…
- Ouais pass’que là…c’est plus possible ‘comprenez ?! ‘faut reposer la Terre…

Sourcils haussés, la Vicomtesse les regarda tour à tour tout le long de leurs palabres. Elle jeta un oeil vers le terrain. Il est vrai que ce terrain sarladais manquait d'un réel entretien. En règle générale, cela ne la gênait point, elle avait déjà arbitré avec son cher et tendre, des rencontres dans de pires situations ... Les souvenirs d'un match sur une pelouse marécageuse remontèrent à la surface ... Un fin sourire amusé étira ses lèvres. Que de bons souvenirs cette rencontre en y resongeant, pensait-elle en son fort intérieur ! Ce n'était pas quelques touffes d'herbe qui lui feraient peur ! Toutefois, les deux paysans semblaient bien marris. Faire reposer la terre ? Sans doute une coutume locale pour le terrain de soule ... Il valait mieux éviter de contrarier les résidents.

Bonjour Messieurs.
Hum, et que conseillerez-vous alors ?
Auriez-vous une petite idée où nous pourrions jouer cette rencontre d'importance ?
Je ne suis pas du coin et mes visites se sont limitées à quelques établissements locaux.

--Guetenoc_et_roparzh

Peut être qu’un jour, dans quelques siècles, on inventera un poste de conseiller aux sports et a la culture…’fin l’agriculture, mais pour l’instant...C’est encore loin d’être le cas.
Et c’est bien dommage …

Même le bouseux le plus demeurer du royaume sait, ou du moins devrait savoir, qu’une terre doit être laissée au repos un temps certains avant de la retravailler à nouveau. Et ça, visiblement, le corps arbitrale ne devait pas la savoir ou pire… n’en avait rien à foutre.
A moins que ce ne soit les prémices d’une invasion des gens du nord venu chercher ici le soleil qu’ils n’ont pas dehors, cherchant à imposer leurs traditions
Seulement tradition ou pas…on ne rigole pas avec la terre.

Voyant les Artésiens commencer a monté le rempart anti-Danois, les deux pécores s’en approchèrent, saluant au passage ceux qui trainaient déjà aux abords du terrain.
Guetenoc a son habitude remonta son feutre sur le haut du crane avant de parler, la cote d’alerte ayant été atteinte voir dépassée :
- J’vous demande le pardon,…dit-il montrant la palissade, ...mais vous faites quoi là ?
- Ce serait-y pas vot’ foutue palissade anti Seurneries ? demande Roparzh méfiant.
- Ça m’en a tout l’air…marmonne Guetenoc en croisant les bras … J’vous préviens charitablement que si vous comptiez faire votre cirque ici, ça va pas être possible...il montre l’état de l’herbe …parce qu’entre les « zavants » et les « zarrières »…r’gardez donc un peu la gueule ça à pris ?! On pourrait même plus y faire pousse un carré de luzerne !!
- Ouais…pis cherchez pas à noyer la peau de l’ours avant de tuer le poisson … dit Roparzh…sinon on va en arriver a des extrémités, y’a des granges qui vont se mettre à flamber, faudra pas demander d’où ça vient !!!
- Nan mais nous, c’est pour vous … dit Guetenoc, prévenant…on préfère vous avertir parce qu’après vous allez être embêtés.
- Doit y avoir une autre solution…
- Ouais pass’que là…Il montre le pré d’un geste de la main…c’est plus possible ‘comprenez ?! ‘faut reposer la Terre…

Facile a dire, mais où ?....

Cmyrille

Arrivé tardivement en Périgord, il n'avait pu voir que la fin du précédent match contre Castillon. Il se dit que puisse que les deux équipes remettaient ça et qu'en plus il était à Sarlat, autant voir le match en entier cette fois-ci. Il se rendit donc au satde après avoir croisé le crieur. Vide...
Il pensa tout de suite que dans son habitude il était encore en retard (bon d'accord, très en retard) et que la fête était déjà finie. Déçu il faisait déjà demi-tour quand son oeil accrocha le panneau d'affichage à l'entrée du stade. Juste une annonce et la composition des équipes. Ah ah! Une fois n'est pas coutume, il était en avance! Le match semblait loin de commencer et personne n'était encore dans les tribunes ou sur le terrain.

Il prit donc le temps de lire la composition des équipes.
Plus beaucoup de vieux de la vieille de part et d'autre... Certes l'inoxidable capitaine sarladais était toujours en poste mais pour les autres... Il n'en connaissait pas la moitié, d'un côté comme de l'autre. Bizarre d'ailleurs puisque la dernière fois qu'il a arbitré Castillon ne remonte pas à si loin que ça tout de même, un an peut-être...

Ombeline_et_leportel62

Il était fier de leur barque et ne cessait de l'admirer.
Trente mètres de long, huit de large, deux mâts, six voiles et une coque arrondie.

Le mât d'artimon gréé par une voile latine adaptée à la navigation dans une mer resserrée, où l'on est souvent obligé de remonter au vent.
Les autres voiles carrées, étaient conservées car très efficaces par vent arrière.

Il avait une solide construction issue de son lointain ancêtre le drakkar viking; une coque arrondie dont le bordage était fait à clin , c’est-à-dire que les planches se recouvraient partiellement pour se renforcer.
Il admirait les deux tours construites en bois directement sur le pont qui permettait comme leur équivalent terrestre de surplomber l'adversaire, donnant l'avantage de la hauteur en particulier aux archers.
C'est donc majestueusement qu'ils amarrèrent dans le port de Bordeaux.
Pas dépaysés, ils venaient d'y passer quelque temps et avaient même investi dans des appartements pour plus de confort.

La troupe prit donc la direction de Sarlat pour y arbitrer un match du premier tour de la ligue francophone opposant Sarlat à Castillon.
Eh oui encore eux. Ils allaient finir par mieux connaître les joueurs des ces deux équipes que ses propres joueurs.

La palissade de rigueur fut mise en place.

Lekaiser_

LeKaiser sortit des Amazones. L'avantage de jouer à domicile, c'est qu'on est une des stars locales - après le danois, of course -, qu'on se fait payer des coups.

Le rouquin se rendit ainsi, échaudé, sur le terrain de soule des Sarlamandres. Il accrocha un pli sur la palissade, à l'attention du duo arbitral.

Citation:

Un p'tit nouveau qui ferait ainsi son deuxième match avec les Sarlamandres.

Puis le rouquin partit se changer dans les vestiaires des locaux.

Ombeline_et_leportel62

Crieur a écrit:

Sur la Grande place, un garnement poussa de la voix partout où il passait.

Oyez, Oyez, Oyez !
Périgourdins et Périgourdines !
Voyageuses et Voyageurs !

Approchez et daignez ouïr la nouvelle.

Le Stade de Sarlat, ce jour ouvre ses portes pour un grand match de Soule !

Les Sarlamandres vont rencontrer de nouveau les Castagneurs !
Et oui encore une fois !

Cette fois, il s’agit non plus du Tournoi des Saisons où les Sarlamandres ont brillé mais d’un tout autre enjeu, celui de la Ligue Francophone !

Ces deux équipes doivent s’aimer, car lors de ce tournoi, elles se rencontreront deux fois !

Occasion aussi pour CASTILLON de prendre sa revanche !

Toujours est-il que pour ce jour, c’est SARLAT qui reçoit et qui régale !

Ruez-vous au Stade de SARLAT !!!

Des camelots seront présents afin de vous proposer boissons, boustifailles, banderoles et autres pour la joie des grands et des petits.

Et vive la Soule !!!

Qu'on se le dise, moi j'en serai !

Citation:

Ligue Francophone

C'est un championnat regroupant un maximum d'équipe francophone divisé en plusieurs niveaux de 10 équipes.
Chaque équipe rencontre 1 équipe de chaque autre paire (2DOM/2EXT).
Deux autres matchs seront joués contre une équipe du duché participant au championnat (peut importe le niveau). Ces matchs se joueront en gargote (1DOM/1EXT).
On ne pourra rencontrer plus de deux fois la même équipe.
Un classement final déterminera le champion de chaque niveau.
Le règlement se calque sur celui de la CSR8 lors de sa phase de groupe.
Plus de renseignements ici > http://soulenormande.forumactif.com/t7814-lf-ligue-francophone-inscription-jusqu-au-29-mars

J1 (gargote) : "1er au 14 Avril 1461"
Sarlat rencontrera Castillon.

Ce match se situe bien des jours bien après la finale des Saisons.
Ouverture du topic pour ce match mais cela n'empêche pas de poursuivre à son rythme la fin du précédent match.

Ombeline_et_leportel62

Un grand panneau fut installé devant le Stade de SARLAT pour y accroché plus tard l'avancement du Match et la composition des deux équipes de soule. ... Le panneau en question, quelques temps plus tard fut démonté et installé dans le cloitre du couvent des Cordeliers.

Citation:

Composition des Équipes :

Sarlat

Castillon

Citation:

Terrain:

T.0 :

T.1 :

T.2 :

T.3 :

T.4:

T.5:

Infirmerie :

Sarlat :
Una_Agnes (3) = KO
Brygh Ailean (8.) = KO

Castillon :
Princekris (1) = KO
Pupuce14 (2) = KO
Kahhlan (7) = 1PP
Nabeille (11) = KO

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[RP] LigFranco/J1/Sarlat-Castillon ->Vict Sarlat