[RP] LigFranco/J1/Sarlat-Castillon ->Vict Sarlat

«… Dans ce trajet si court, de la tronche a la terre
Comme ils savent mettre, une beauté dernière… » (*)

Ça, c’est grosso modo, ou presque ce que pourrait dire un poète en regardant un match de soule. L’avantage, c’est que cela s’appliquait aux deux équipes.
Vous remarquerez la différence de ton d’avec la grande dame brune affublé du Numéro Huit hein ?!…
Le Nessien regarde l’Orcadienne et lui tapote l’épaule…faisant en même temps signe au deux affreux de venir faire un peu de nettoyage.
- T’inquiètes pas mo Rùin…il est entre de bonnes mains : Un coup de 1439 et il sera aussi fringant…un regard vers Una puis se ravisant : S’agirait pas qu’il soit trop fringant non plus…et il sera sur pieds ! Aux deux pécores trainant chacun une civière…pas d’âneries hein ? on en besoin…la gamine et lui sont déjà assez amochés comme ça !!! …les émeraudes se croisent avec les perles grises....Air adhart Ailean (**)…c’est bientôt la fin dit-il tout bas, pour elle seule en l’entrainant par la main du coté Sarlado-Néocalédonien.

Bientôt la fin, peut être oui.
Mais il reste encore une bonne distance à parcourir avant de tenter d’écrabouiller la gonfle dans l’en-but adverse. Et surtout, l’Highlander se doute bien que les Castagneurs feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher ça…du moins pour ceux qui sont encore debout
Arth redemande a ce qu’on forme le cercle, tout en regardant l’alignement Castillonais, et s’accroupi, mettant un genou au sol pour refaire un croquis de la pointe du doigt dans le gravier.
- A-rèist siud (***)…dit-il en traçant les lignes…Ils sont là, et nous : Ici…il fait une croix dans la zone représentant l’en-but de Castillon…et il faut qu’on aille, là ! Dis comme ça, ça a presque l’air facile. Le Nessien les regarde…C’est largement faisable !! il fronce les sourcils…L’échec n’est pas envisageable ! (****) il trace les emplacements voulus : Lek’, Myrtille ?! ici …il trace deux croix…Bartho : là…Seurn, tu lui colles aux braies…il se tourne vers le arrières….Phyla, Brygh…pour vous ça vous amène ici… et enfin les trois autres : Jeanjakou, Meygena et Mari : Vous foncez dans le tas, si ça parles, vous plaquez….si ça parles Castillonais, vous plaquez plus fort.

Il tape dans les mains :
- Pas de questions ?....Alors a vos postes !!


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L'herbe est haute , bleue, mousseuse.
Il est en train de courir posant légèrement ses petits petons sur ce tapis tendre.
Il tient la main de Vanu, ils se sourient.
Là haut , là bas, il y a leur arbre.
Le silence domine, rien ne semble contrarier leur bonheur.
Kris est étendu sur le bord du terrain , un sourire béat, n'entend rien de ce qu'on lui dit.

« Questions pour un champion… »

Normalement un match de soule c’est un endroit où ne se posent pas trop de questions. ‘Fin si, mais une seule : Comment on va au fond ? En général le sniper avait la réponse. Il montrait le camp adverse en disant : « droit devant et là-bas »
Sauf que là, il était plus en état de répondre.

Et ce ne sont pas les prétextes utilisés par Brygh ou Søren qui ont l’air d’y changer grand chose. Comateux qu’il est le Castillonais, a c’t’heure, il tutoie les anges. S’il était rancunier, voir même de mauvaise foi, Arth pourrait très bien se dire que c’était la réponse du berger à la bergère pour le coup d’épaules de la dernière fois.

Un qui ferait bien de ne pas en poser, ou pas a lui,…ou du moins de changer de forme par contre, c’est le Danois. Qu’est-ce qu’il veut laisser sous entendre par « Toi qui fréquente beaucoup les hommes » cette espèce de grand dépendeur d’andouilles ?
Est-ce qu’il ne serait pas entrain de le prendre pour un sodomite le bouffeur de phoque ?
Les émeraudes virent au Kaki en se posant sur lui :
- Vu ce que la dame de mes pensées attend de lui, il hoche la tête en faisant une moue… ‘vaudrait mieux ! …puis le sourcil se fronce…Quand a toi, si tu ne veux pas le rejoindre, gardes tes allusions pour toi…

Puis il se rapproche de la grande, et du sniper et la regardant lui demande a mi-voix:
- C’est pas tout ça, on peut pas le laisser comme ça …il montre l’en-but…On a un match finir. Tu crois que si Guetenoc et Roparzh lui font boire un peu de 1439 il reprendrait ses esprits?
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Le mensonge n'a pas sa place face à un pif éclaté. C'est un peu comme dans Pinochio sauf qu'au lieu de s'allonger, il se contente de gonfler. Ce qui compte c'est la sincérité des actions, à la soule : "on joue avé lo cœur" ou bien ce qui y ressemble le plus, un poing fermé. Maid bobarder, ça, jamais.

Aussi lorsque la grande en a finit avec Nabeille qui, au passage, l'a bien cherché vu qu'elle n'avait qu'à pas commencé, elle se précipite vers son capitaine notant au passage l'état de sa fille... Eurf... Elle tire encore une tête à vouloir se marier, té son regard croise le néant sidéral laissé par celui de sniper, alors que les propos de soren résonnent à son oreille.

Mais arrête de dire n'importe quoi ! Si Vanu était là, elle serait vraiment là, près de nous et surtout près de lui. Pis tu crois sincèrement crédible qu'elle puisse s'intéresser à Søren Erikssen, un gamin à peine débarbouillé, quand on a l'heur de partager la vie d'un homme de la trempe de Kris de Castillon ? Laisse moi faire..

O'maley ?! J'ai deux voleurs de bois sur le marché et trois pécores qui sont venus payer leurs impôts avec de la bière épicée. Youhou beau brun ! On se réveille ou j'annexe Castillon à la Nouvelle Calédonie, hein !
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Impossible à croire jusqu'à il y a quelques instants encore...mais Kris est à terre! Là, on ne rigole plus! Le Capitaine des castagneurs dans les paquerettes du couvent! Ah ça, c'est un souvenir qu'il faut immortaliser dans nos mémoires et en parler dans toutes les tavernes du comté. Jamais je n'aurais cru voir ça. Ouuuuuh! Il en a pris quelques-unes de sévère!

- Lek? Hé, tu n'y es pas allé de main morte avec Kris! Il n'y a pas à la soule un principe d'immunité pour le capitaine? Même pas un accord tacite entre les équipes pour ne pas qu'on touche à celui qui fait la tactique? Pfff...Et ils vont faire quoi maintenant Castillon?

D'un mouvement circulaire, je cherche une solution autour de moi. L'inspiration divine quoi! Quand soudain...

- Stelliem? Tu ne veux pas remplacer Kris en tant que capitaine? Ouais, je sais, va falloir que vous jouiez serré. Arth est intraitable en ce moment! C'est sa diète à base de carottes et de poireaux qui fait ça! Attends, on va quand même essayer de faire quelque chose, tu veux?

Aux grands maux, les grands remèdes! Pas le choix! Je me penche sur le patient, et près de l'oreille, je lui déclare, de façon audible pour tous.

- Kris? Il serait bon que tu te relèves mon grand parce que vois-tu... Le grand blond danois est encore actif lui...et il semble attiré par une certaine vanupied qui vient d'apparaitre dans les couloirs du cloître...
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Stell encourage et danse depuis le debut du match quand Opale enfin arrive avec une excuse peu crédible. Elle leve les yeux et hausse les epaules puis reprend avec elle l'enchainement.



Déhanchements et levé de jambe, pas de coté, bras levé et bougeant en harmonie…
Saut, genoux plié alternativement, bras levé vers le haut, les écartes…

Allez les Castagneurs !!!
Vous êtes les meilleurs !!!
Faites qu'une bouchée
De ces Sarladais !!!

Et de continuer a scander...

Allez les Castagneurs !

Castillon !

Castillon !

Castillon !



Soudain elle voit Kris s'ecrouler et elle rate un pas. Inquiete elle se tourne vers Opale.

Surveille Pâris, je reviens....

Elle accompagne les infirmiers qui ramenent leur cap sur le bord du terrain pour s'en occuper et s'agenouille pres de lui.

Kris ? Kris reveille toi.. Petite grimace en voyant son etat et gros soupire de la poumpoum qui se releve.

Prenez soin de lui... Elle retourne pres d'Opale, vérifie que tout va bien avec Pâris, lui sourit et lui chatouille le ventre une seconde puis se redresse et regarde le terrain et la position des joueurs en plissant les yeux et soupire.

Aller Opale on continue a les encourager. Et de reprendre les enchainements et les cris...
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[A l'intérieur du clocher du Couvent.]


La cloche teinta de nouveau afin de prévenir du tour suivant.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Une fois que la cloche se tut, Lou commenta le déroulement du match.

D'entrée, Lekaiser (1) se précipite sur Princekris (1) afin de le mettre hors d'état de nuire. Ceci est vite fait et bien fait malgré le recul du capitaine des castagneurs.

SOIGNEURSSSSSSSSSSSSSSS.

Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.) s'occupent de [color=red]Nabeille (11). Malgré deux belles mandales reçues, elle aide Bouldebois2 (5) et Kvintin (6) à refaire le portrait d'Una_Agnes (3) qui avançait.

Mariceleste (9) et Meygena (11) continuent de prier tandis que Jessienigma (10) recule.

Tous les autres joueurs avancent et ça permet à la vessie de voyager entre Cmyrille (2), Pupuce14 (2), Arthanagor (4), Simons (4) et Kahhlan (7), laquelle a le dernier mot en la bottant dans le camp des sarladais.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


On peut deviner les prochaines actions et je crois que l'on peut s'asseoir sur notre calage d'estomac.

Pfffffffffffffff



T.3 :


Infirmerie :
Sarlat :
Una_Agnes (3) = 1PP
Brygh Ailean (8.) = 3 PP

Castillon :
Princekris (1) = KO
Nabeille (11) = 2PP

Le temps passe etrangement dans un couvent ! La blondinette attendait... un geste.. un signe de Jehan.. meme juste un mot mais rien.. il semblait comme une statue, silencieux, immobile. Opale le regarde perplexe. Qu'est ce qu'il a lui ? Si elle avait pas entendu sa voix elle aurait dit qu'il etait muet mais depuis le depart de Stell c'est... rien. Petit froncement de nez et sourire hesitant de la belle s'approche l'air de rien de lui. Nan mais il lui fait quoi là le Jehan ? Il est eblouie par sa beauté et en reste baba ? Nan.. gné pô possible ça. Si Carla etait là oui alors là ce serait normal mais pas avec elle donc c'est autre chose.... Reflexionnage intense pour la blondinette qui soudain a une illumination c'est le cas de le dire. Il a recu la grace divine !! C'est ça ! Il est en transe. Bon... le probleme c'est que la blonde s'en fiche totalement de la grace divine et que des clameurs de plus en plus fortes se font entendre ce qui la fait grimacer.

Elle va me tuer là !! Bon Jehan c'est pas tout mais moi je vais me passer de votre porté hein et je vais courir comme une grande.

Tout en disant cela, la blondinette jette un regard autour d'elle.. personne normal ils sont tous au match sauf elle.. et lui mais lui on s'en fiche hein... Et ni une ni deux la voila qui retire haut et braies pour enfiler ses vetements de poumpoum veillant bien a caler ses deux pommes pour pas qu'elles sortent au premier saut. Elle lisse sa jupette puis fourre le reste dans sa besace qu'elle jette dans les bras du bétâ devant elle avec un sourire avant de partir en courant vers le stade.

On se retrouve a la fin du match Jehan merci de veiller sur mes affaires.. Et de disparaitre au coin d'un couloir...



Arrivée pres de Stell essoufflée lui sourire penaude en disant rapidement.

Hannn desolée hein mais il a obtenu sa grace divine alors que j'attendais sagement a coté de lui hein !!

Elle fait une poutouille a Pâris puis se positionne et la voilà qui encourage de toute sa voix !



Déhanchements et levé de jambe, pas de coté, bras levé et bougeant en harmonie…
Saut, genoux plié alternativement, bras levé vers le haut, les écartes…

Allez les Castagneurs !!!
Vous êtes les meilleurs !!!
Faites qu'une bouchée
De ces Sarladais !!!

Et de continuer tout aussi fort...

Allez les Castagneurs !

Castillon !

Castillon !

Castillon !

« Ding-Dong »
Y ‘a pas a dire, ça change du coin-coin dont il avait l’habitude. C’est vrai que depuis que les deux Artésiens semblaient avoir pris le Périgord pour terre d’accueil, on les voyait souvent traîner sur les prés de Castillon, ou de Sarlat.
Fallait-il y voir une relation de cause à effet.
Le Nessien reçoit une des soules de la part du Danois qu’il envoi a son tour d’un coup de pieds de l’autre coté des murs du couvent : ça fera plaisir a un gosse.
Se retournant pour regagner sa place il voit le Danois a genoux entrain de...de ?...Prier ?
- Tha e amaideach…(*) lâche-t-il pour lui même.

Dés le premier coup de maillet, les Sarlamandres foncent sur le sniper tentant de donner du champ a son équipe tape une chandelle ; Bien essayer de sa part mais, obéissant aux consignes, Bartho, Una et le Danois se chargent de son cas, l’envoyant le fessard en premier dans un parterre de crocus.
Tandis qu’il se replie, le Nessien regarde Nabeille baffant sa brune.
- P’tain en voilà une qui paye rien pour attendre se dit-il, serrant les poings….j’vais te lui apprendre les usages moi a l’enchignonnée…puis plus fort au Sniper…Et toi en tant que futur Témoin tu la laisse faire ?! dit-il montrant la blonde.
Tout se perd...les usages…les convenances…
Drôle d’époque …

Aux coups de cloches annonçant la fin des hostilités, a part quelques baffes de distribuées ici où là, la situation a guère évolué, la gonfle étant toujours au centre du terrain ;
Bref,…’va falloir trouver autre chose pour faire LA différence.
- Tiugainnibh !! (**) dit-il, reformant le cercle il les regarde...Una,…Seurn et Bartho : Bravo ! le sniper a, je crois, compris qu’il ne doit pas passer par là !...il lève la tête et regarde les lignes Castillonaises….Encore un effort, et leur colle la gonfle au fond…C’est pas du tout le moment de flancher d’accord ?!...il tape du poing dans le creux de sa main…Les gars, aujourd’hui, si on ne gagne pas ou qu’on ne fait pas un match nul, surtout, on ne perd pas ok ?! il trace le terrain à nouveau dans le gravier d’une allée…On va faire le coup du triangle par quatre. Histoire de maintenir la pression…et on va jouer simple : Les avants, devant et les arrières derrière !! On va arrêter de parler technico-tactique :…on va y aller avec tous avec une grosse paire, et les détroncher….Il les regarde à nouveau...Et méfiez-vous de Leadagan : ce type réfléchit avec les bras ! il marque une pause…et pointant les emplacements sur le schéma au sol…Lek ? tu viens ici…Cmyrtille, Una…ici …il trace deux croix…Bartho, Seurn…je vous là et attentifs …Jeanjakou, Meygena...et Mari…vous, c’est ici que ça se passe…Phyla et toi Mo Rùin…par là !...il jette sa brindille au sol…Et rappelez vous : On n’est pas là pour être ici !! On n’est pas venus ici déguisés en feuilles de choux pour se faire brouter le fessard par des lapins !!

Il se redresse, et, les interroge du regard.
- Pas de questions ?....Alors on fonce !! Il tape dans les mains, invitant tout le monde à rejoindre sa place.
C’est comment déjà la soule pour kris ? Ah oui !!...tout droit et là bas…


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Kris, ça ne serait plus un problème! J'espère juste qu'il a emmené dans son paquetage de la compote de pommes car à part ça, je pense qu'il ne pourra avaler rien d'autres.

- Et comment tu vas faire maintenant Kris, pour expliquer ça à tes administrés? Ils vont tous se demander pourquoi il y a des serpents municipaux qui sifflent sous leurs têtes. Bah! Ne t'inquiète pas Kris, ils vont s'y habituer à ce sifflement. C'est comme à mon accent. Maintenant, presque plus personne ne sait que j'ai été élevé au Danemark. Parait que ça ne s'entend même plus! Est-ce c'est le fait d'être entouré de nonnes qui te distrait? Ou Arth qui a eu l'idée géniale d'étendre le capitaine adverse pour qu'une personne moins ferrée doive prendre en charge la tactique de match.

Ah ça, quand la soule roule pour nous, il faut toujours que je la ramène. Il va finir par me hair Kris...comme le jour où je lui ai dit que j'avais financé la liste MAPA!

- Tu veux que je vienne à Castillon te ramener des fruits du verger de Bergerac Kris? Je peux même te les réduire en compote si tu veux. Je serais aux petits soins avec toi Kris. Je ne te demanderai qu'une chose : que tu arrives à convaincre Stelliem de me faire une démonstration de hoche-cul...et que tu convainques Kildara d'enfin accepter de danser avec moi! Tu vois? C'est pas cher payé pour quelques belles poires de Bergerac! Enfin, je te laisse réfléchir, j'ai une discussion à avoir avec une de tes joueuses!

Je sens que je vais encore me mettre dans l'eau chaude avec cette affaire. Et j'entends déjà Arth dire : " SEEEEURRRRN?!?!?!? Mêle-toi de tes affaires!". affaires? Oui, oui, c'est quelqu'un de poli Arth. Foupoudav, c'est à la limite du grossier pour lui!

Je viens planter mon regard dans les mirettes de Nabeille, tandis que mes pieds viennent élégamment se superposer sur les siens.

- Dites-donc vous? Brygh m'a certes renié, mais ça n'est pas ce qui vous permet de lui en mettre une hein devant moi hein! Qu'est-ce qui vous autorise à baffer une dame en présence de son fils? Hum?
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- Virer toutes mes affaires? Tu veux dire quoi? La cage à Corbac aussi Arth? Ou juste les soules?

Arth, il est trop conventionnel! Dès qu'on met un peu d'imagination pour essayer de remporter le match, il faut tout de suite que ses principes reviennent à la surface. Pourtant à la soule, tous les coups sont permis! Finalement, mieux vaut obéir. Sans ça, il est capable de me faire porter un cilice et de m'enfermer dans une geôle putride et fétide en me demandant de récitant 100 credos par demi-journée pendant 1 semaine!

Tiens! De mémoire, celle-là, ce doit être une soule normande. Tout ce qu'il y a de plus normal avec aucune propriété sarrasine. Enfin...Normalement! D'ailleurs, celle-là en principe, elle faisait partie d'un lot que je dois envoyer à des médicastres à Paris pour gonfler les bustes des dames en manque de ce côté-là! le seul problème...c'est que mes deux lots de soule se sont déversées dans la fabrique. J'ai remis comme j'ai pu. Oui...En principe, ça devrait aller!

Et hop! D'un geste vif j'envoie la soule d'un long mouvement du bras en direction de Arth. Ça va! Aucun BOUM à l'horizon!

- Tiens Arth! Et à la fin de la partie, tu pourras en faire cadeau à Una! Je peux même la signer si tu veux! En attendant, tu permets, je vais faire ma petite prière avant de prendre soin de mes prochains?

Bigot le danois? Non! Juste pas fou! On est dans un lieu saint ici! C'est le plus pieux qui va l'emporter à coup sur! Castillon a ses poum-poum! Et Sarlat ses nonnes! Genoux à terre au milieu du terrain, j'entame mon discours.

Notre Bière qui êtes au frais,
Que Ta Chope soit sanctifiée,
Que Ton Ivresse vienne,
Que Ta Volonté soit faite au bar comme au comptoir,
Donne-nous aujourd'hui notre houblon quotidien,
Pardonne-nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons à ceux qui boivent du COCA,
Soumet-nous à la demi-pression
Et délivre-nous de la Soif,
Car c'est à Toi qu'appartiennent l'ivresse, le plaisir et la fête
Pour les siècles des siècles
AMEN TON PACK

Quelques instants plus tard, Kris dansait le hoche-cul tout seul sur le terrain. J'envoie un petit merci au Très-Haut, bien décidé cette fois à ce que ce soit lui qui morde la poussière.

- Kris? Ça n'est pas un de tes dents ça?
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Bon il se passait où alors ce match ?! Elle s'avança comme à son habitude jusqu'au terrain de soule et entendu les deux paysans envoyer paître des joueurs en disant qu'il fallait faire reposer la terre.
En effet, il ne fallait pas être brillant pour savoir que pour être plus fertile, un champs doit être laissé en friche pendant une année... Mais fertile en quoi, je vous le demande ! De châtaignes, de piétinements, de soufflées ?
Elle tourna les talons puis attendit de l'agitation dans le couvent des cordeliers. Meygena arqua des sourcils. Pourquoi est-ce que son esprit lui disait d'y entrer ?
Elle fouilla dans sa besace et trouva une lettre de Arthanagor. Ah c'était donc pour ça ! L'escote avait écris noir sur blanc que la rencontre se déroulerait au couvent. Balançant le baluchon sur le dos elle prit le pas de la course pour être à l'heure pour le match.
Elle arriva comme une fleur sur le terrain à sa place. C'était une ambiance follement agitée entre les nonnes qui étaient dans un état d'hystérie et le père Blaise qui tentait de les calmer avec un ton plus énervé encore et les animateurs visiblement joyeux.
Profitant d'être dans un lieu sacré elle fit sa prière auprès du très Haut pendant que d'autres joueurs s'affolaient autour d'elle.

Seigneur qui est au cieux,
Que ton nom fasse trembler le terrain
Que ton règne me donne des forces
Que ta volonté soit faite contre le camps adverse
Donne nous notre victoire de ce jour
Et pardonne nous nos distributions de baffes
Comme nous pardonnons ceux qui nous les affligent,
Ne nous soumet pas à la perte
Mais rapproche nous de la victoire
Car c'est à toi qu'appartient la gloire et la Puissance
Pour des siècles et surtout pour ce match !

AMENNNNNN

Il l'avait embarquée à l'insu de son plein gré, sans même lui demander son avis et en plus sans la permission de son père. Bon en même temps ça... Mais quand même! Ca se fait pas!
Bon certes il lui avait tout de même promis richesse, aventure et beau temps. Ce qui, quand on sort du trou du cul du fin fond d'un village de bouseux bretons, représente quasiment le saint grââl.

Quelques temps plus tard, alors qu'elle vivote dans une grange dégueulasse alors que lui fait la belle vie dans les tavernes sarladaises, elle reçoit un pigeon suspicieux de sa part. Il lui demande de se rendre immédiatement dans un couvent, avec sa cargaison et des chausses confortables... N'importe quoi... Enfin apparemment y'a quand même moyen de se faire du pognon, alors pourquoi pas.
Elle enfile une paire de chausse presque neuve (ben quoi, ça fait que 5 ans qu'elle les porte), attelle Plantafin, l'âne du patron, et se met en route vers le couvent.

Arrivée près du couvent elle entend, puis voit, le patron en train de l'appeler depuis un buisson dont la floraison commence.

-Pssst! Madenn! Par ici non de gu!
-Ben? Qu'est-ce vous faites dans un buisson?
-Réflexe de voyageur, cherche pas.
Et fais pas de bruit faut pas qu'on nous remarque.
-Euh...
Vous voulez qu'on fasse comme l'autre fois? je me met au milieu de la route avec ma robe déchirée pour arrêter les passant et vous leur tombez dessus?
-Non mais.. Ca suffit!

Il lui tend une tenue pas du meilleur goût, avec un genre de cagoule en plus. Beeerrk... va savoir qui y a foutu sa trogne avant...

-Enfiles ça et va t'aligner avec les autres fadas en jaune dans la cour intérieure. A côté du rouquin.
-Au bucher!!!!
-Gnnnn!!
Mais ça va pas?!!
-Pardon... Réflexe.
-Allez dépêches toi de te changer! La partie a commencé!
-Euh...
J'aime pas bien que vous me regardiez...
-Mets toi derrière un arbre bougre d'andouille!
Et enfiles la cagoule qu'on te reconnaisse pas. Et écoutes bien ce que le capitaine de dira de faire d'accord. Pis fais gaffe à pas prendre un mauvais coup aussi. Et tapes aussi fort que tu peux si t'en a l'occasion.
-Mais euh... Vous m'envoyez où en fait là?...
T'occupes! Dépêches!
-Oui oui... Rhoooo...

Elle abandonne donc charrette, âne et vêtements pour rapidement enfiler cette tenue vraiment pas belle, ainsi que la cagoule, qui pue, et trottine jusque dans la cour du couvent, pour aller se mettre à côté du roux, le saluant de la main frénétiquement.

Finalement, je ne me suis pas trompé de date, ni de lieu. C'est bien ici, c'est bien maintenant. Jouer dans un couvent, moi quelque part, ça me coupe mes effets. C'est incongru. C'est inhabituel. Ouais, je sais, vous allez me dire que j'ai l'habitude des trucs qui sortent de l'ordinaire. Mais là....c'est osé! très osé! Je me demande même si on a le droit de crier et de chanter comme on le fait d'habitude. Et puis, on a aussi moins de spectateurs. Et ça, quelque part ça fait mal à mon égo danois démesuré. J'ai besoin de public moi! J'ai besoin d'acclamations!

Arth nous réunit dans notre coin de terrain pour nous expliquer la tactique. Le fait qu'il ne désire pas terminer seulement avec la moitié de l'équipe sur le terrain me convient parfaitement! J'ai une petite revanche à prendre! Mais avant de commencer, j'ai un peu truc à faire du côté du banc de touche, près de mon pigeonnier...Enfin... ma cage à corbac.

Et hop! Un nouveau corbac avec un message attaché à la patte. Et c'est parti!.... Oh for fanden! Il ne pouvait pas se lâcher ailleurs lui? Si ça continue le terrain de soule va devenir glissant avec toute cette fiente de corbac! Bon! Tant pis! On verra ça plus tard! Il est temps pour moi de regagner ma place.

- Leo!!!!!! Gare à tes fesses! Cette fois, c'est toi qui va finir allongé dans le pré!

Mais avant, j'ai une petite précision à transmettre à Arth! Une précision d'importance. Je m'approche du nessien et lui murmure à l'oreille en me retournant pour éviter que Nabeille ne lise sur mes lèvres.

- Arth, il ne faut pas toucher à la soule à en premier. Comme tu le sais, elle provient de Bergerac. Mais celle-là est un peu spéciale. Elle fait partie de la recette spéciale Castillon. J'ai...euh...comment dire... fait appel à un scientifique sarrasin. Je lui ai demandé qu'il s'arrange pour que la soule roule toujours pour Sarlat. Il a souri et il m'a dit de ne pas m'en faire. Par contre, il m'a dit de ne pas toucher la soule en premier. Elle est, parait-il, remplie de salpêtre. Ne me demande pas ce que c'est, je n'en sais rien! Il m'a juste dit que ça ferait BOUM quand quelqu'un s'en occupera. BOUM...Je n'ai pas eu le temps de traduire ce terme non plus... Ça doit faire partie de son dialecte natal. Enfin bref...Mieux vaut laisser la soule à Castillon dans un premier temps...

* Numéro 6 ... Patrick MacGoohan dans la série "Le prisonnier".
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[A l'intérieur du clocher du Couvent.]


Allez mon ange, tape sur la blonde.

Elle s’exécuta avec une joie non dissimulée. Le maillet rebondissait sur la cloche avec entrain.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Bah dis donc, je me demande s'il n'y a des sourds en bas car Lekaiser (1), Meygena (11), Princekris (1), Pupuce14 (2),
Leodagan (3), Simons (4), Bouldebois2 (5), Kvintin (6) et Kahhlan (7) restent collés.

Crois tu qu'ils prient mon ange ?

Va savoir. Le lieu est propice à cela remarque.


Mortecouille, est ce le son de la cloche qui fait peur ? Je vois Mariceleste (9), Bikko (8.), Macron (9) et Gaudali (10) qui reculent.

Oh !!! Le son est pourtant des plus harmonieux ! Je me sens même soudain une âme d'artiste, munie de ce maillet.

Côté sarladais, on semble un peu plus courageux car Cmyrille (2), qui en profite pour mettre la vessie dans le camp de Castillon, Una_Agnes (3), Arthanagor (4), Bartho (5), Soren (6), Phyladelphia (7) et Brygh Ailean (8.) s'avancent.
En face, seule Nabeille (11) ose une petite avancée mais juste pour se mettre au niveau de ses partenaires et pour remettre la vessie au centre.

Les castagneurs auraient-ils peur de l'affrontement ?

Pour leur défense, il faut relever qu'ils ne sont pas en terres connues. Les cornettes les perturberaient peut-être. Je rejoue une sonnate, attention tes tympans mon coeur !

Et le maillet exécuta de nouveaux ballets sur la cloche.

Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.
Ding, daing, dong. Ding, daing, dong.


Bon, pas très excitant pour le moment et je commence à avoir sérieusement les crocs.

Mon ange, dans un clocher, ça ne nous est jamais arrivés, quand penses-tu?

Les pommettes de la Vicomtesse rosirent. Elle se pencha vers son cher et tendre pour lui chuchoter quelques paroles au creux de l'esgourde.



T.1 :

Il avait dit :Euh...Soeur Una Agnès. J'avais répliqué : Soeur Hélène Adélaïde... Trois mots. J'étais parvenue à ne pas me retourner l'estomac avant d'avoir prononcé ces trois mots. Il fallait que je m'excuse, que je me montre également une hôtesse attentive en l'absence de mère, et j'avais juste réussi à prononcer mon nom sacerdotal.
Par contre si je peux me permettre vous devriez vous nettoyer vous avez comme de la peinture sur le visage.
De courir, de courir le plus vite possible. Evidemment que j'avais de la peinture. Mère aussi. Enfin je l'imaginais. Non, au point où j'en étais, disons que je préférais ne pas penser qu'elle ait pu oublier les peintures de guerre de nos ancêtres. Et si elle avait oublié ? J'eus juste le temps de retenir mes cheveux avant que mon estomac n'atterrisse devant mes pieds.
Soeur Atélaïte !!! C'est fous qué ché charchais. Arf, fous cherpez ? Fous allez-bien ?
Je rayonnais, c'était clair.
Oui, je suis juste... barbouillée... Qu'est ce qui se passe ?
Ch'ai pézoin de fotr' aide !!! Ché crois que ché fais une pétise... Ché vu une impécile approcher avec les kuleurs de l'ancien comte, le défergonté... safez ?
Non, je ne savais pas. Des anciens comtes dévergondés, on devait quand même en compter plus d'un. Mais je craignais déjà le pire.
Ché l'ai zékoué pour lui faire peur et le faire s'en aller... Mais ch'ai tû trop zécouer. Il pouche plus, il est toute kassé. Ché l'ai cheté dans le fossé... Fot' Mère fa pas se facher par ce que c'est pas propre, hein ? Tites !
J'ai alors vécu un instant spécial, comme si je m'élevais au dessus du couvent pour faire face à toutes mes tâches. Et tout de suite, je retombai.
Soeur Bastide... Je vous conseille d'aller en parler immédiatement au Père Blaise... ou à Jehan. Moi, je vais...
Vomir encore ? Non. Mon estomac était vide. Je me précipitai plutôt vers la pelouse au moment où Père nous rejoignait pour donner ses instructions. Un nouveau joueur était placé à mes côtés et je préférais donc légèrement me décaler. J'avais besoin des conseils d'un ancien, d'un guerrier et de mon père, pour une fois j'allais totalement assumer.
Arth... Père... A votre avis, quand quelqu'un est cassé, on peut encore le réparer ? J'veux dire à moins que ça fasse crac, vraiment, c'est pas terminé, terminé, non ? Passque Bastide elle a un peu trop secoué un périgourdin... voyez ?
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La bonne âme se trouve être un beau jeune homme et elle sourit en reconnaissant Jehan.

Bonjour Jehan, merci de ton aide. Elle fronce le nez perplexe concernant sa question vis a vis d'Opale et les regarde rapidement l'un l'autre avant de faire un sourire amusée. Bah ça je te laisse voir avec elle. Opale... Je te presente Jehan. Jehan voici Opale... Bien... Je vais par là... a droite..

Et Stell amusée d'aller dans la direction precisée laissant les deux jeunes se debrouiller ensemble mais lançant l'air de rien sans se retourner.

Opale traine pas hein le match va bientot commencer.

Apres avoir marché un moment dans les couloirs, frappé a deux ou trois.. dix portes ou des "entré" ou "c'est occupé" la firent s'excuser, elle trouve enfin un endroit, une petite piece vide pour se changer. Elle bloque sa porte avec la seule chaise et s'habille de sa tenue de poumpoum gueule puis pli ses vetements et les ranges dans sa besace.

Enfin prete, elle sort de la piece besace sur le dos et se dirige vers le centre du couvent ou un magnifique terrain se trouve. Un rapide balayage du regard pour savoir ou se trouve les Castagneurs, les Salarmandres et Stell va s'installer là ou elle pourra suivre tout le match et encourager les joueurs. Elle depose sa besace derriere elle et commence a s'echauffer par des petits mouvements de bras et de jambes quand une voix familière hurle son prenom la faisant grogner.

Punaise je suis pas sourde ! arrêter de hurler mon prenom nomého !!

Elle regarde Puce arriver vers elle et ecarquille les yeux en voyant son maillot la mouler autant. Elle la bise en souriant et se retrouve le couffin dans les bras un Pâris gazouillant dedans et une Puce qui repart sans lui laisser le temps de dire ouf. Elle eclate de rire et regarde Pâris en souriant.

Je crois que ta mère est un peu stressée de reprendre la soule... et son maillot est bien trop petit.

Elle dépose le couffin au sol près d'elle puis se redresse pour regarder les positions des joueurs.
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Le début du match est imminent. Dans les vestiaires, après avoir donné la tétée à son fils, Puce s’affaire à enfiler son maillot. Cela fait des mois qu’elle n’a pas revêtu les couleurs castillonnaises. Premier essayage depuis l’accouchement… la jupette nickelle, petit sourire de soulagement d’avoir retrouvé quasiment sa taille d’avant grossesse. L’enfilement du maillot est plus difficile, la brune marmonne en tirant dessus… Puréeee.. Léo l’a fait rétrécir au lavage ou quoi ? pas possible ça ? quelle bourrique j’aurai dû l’essayer avant, il aurait pu faire des retouches… Hannnn mais je ne vais plus pouvoir respirer !! puréeee ça commence bien…. Pâris tu aurais pu boire davantage hein ça aurait bien arrangé maman vois-tu ?

Sourit, amusée en voyant son fils gazouiller tranquillement dans son couffin la regardant tout content d’avoir le ventre plein. Tire encore sur le maillot espérant désespérément de le déformer pour lui donner un peu d’ampleur au niveau de la poitrine.

Allez mon chéri viite le match va commencer… on va chercher tata Stell… Pas envie de me faire remarquer par mon retard pour ma reprise hein !

Hoche la tête amusée réalisant qu’elle parle à un nourrisson bien loin de comprendre les petits tracas de la vie quotidienne des adultes… et il avait bien le temps pour cela.

Sortie des vestiaires avec le couffin en main… trottinant doucement à la recherche des poumpoums…

STELLLLLL !!!

S’avance vers les jeunes femmes qu’elle bise chaleureusement puis sans plus attendre trop pressée elle colle le couffin dans les bras de Stell.

Tu peux me garder Pâris ma belle ? merci tu es un ange… tu le mets pas loin de toi, t’inquiètes pas il risque pas d’échapper hein… Il vient de tété ça devrait aller… sinon bah… arff jpréfère pas y penser. Bon merci… et bon courage les filles…

Sourire aux filles, petit bisou sur le front de son fils et repart aussi vite qu’elle est arrivée.

Court jusqu’au terrain pour rejoindre ses équipiers et reprendre sa place de numéro 2 après avoir salué tout le monde au passage. Dernier tirage de maillot tout en reprenant son souffle… Impossible de respirer à plein poumon sans faire céder une couture de son maillot fétiche. Petit soupire évitant le regard de Léo qui n’aurait sûrement pas encore le bon ton dans ses réflexions.
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Ses braies de soules ? Et une blonde de le regarder avec ses grands yeux ouverts, car sur le coup cela semblait une bonne question mais immédiatement elle n’en avait aucune idée. Si il ne les trouvait pas c’est qu’il avait déjà fait le tour de son coffre de voyage en osier et en peau et de l’autre, celui en bois sculpté où il rangeait ses affaires, cela pouvait dire que par mégarde ses braies là auraient-elles pu se mélanger à ses affaires à elle.. Et bien s’il fallait regarder dans toute sa collection de femme coquette, et si il était pressé autant passer directement chez le tisserand. Certes elle exagérait, mais une petite lueur brilla dans les yeux de la blonde, il n’était pas de coutume qu’un homme souvent ne trouvait pas ce qui pourtant était sous leur nez surtout concernant ce genre de chose. Elle repartir donc regarder dans un coffre du blond et le trouva assez rapidement sous une de ses chemises, et revint vers lui, tendant simplement l'objet de ses recherches.

J’aurai voulu t’accompagner pour te voir cette fois-ci, sortir du terrain sur tes deux jambes. Mais dit moi ? Ce n’était pas une technique que de te sauter dessus, à plusieurs, en premier, connaissant ta carrure pour t’éliminer rapidement et faire en sorte d’avoir plus de chance de gagner… J’imagine bien la chose ainsi, mais cela ne semble pas leur avoir réussi.

Elle lui glissa un ton plus bas.
Et puis cela m’évitera de rentre des comptes à Leportel car je n’ai pas payé sa première facture, et j’imagine qu’une seconde m’attend, tu lui diras de faire suivre, mais sans oublié qu’il déduise chaque coup qui te sont portés, et qui coûte cher comme malus.

Une malice dans le regard pers et de passer ses bras autour de son cou, pour lui adresser un baiser d’amoureuse amante aimante, voulant profiter d’un dernier contact avant qu’il ne franchisse le guet de la ville.


[Dans le bureau de la Bayle quelques temps plus tard]


Comment cela presque plus de naissances d’agneaux ?
Oui m’dame.. Les moutons..
Et bien les moutons pourtant ce n’est pas ce qu’il manque, ils deviennent moins vaillant ?
Si si, mais je sais pas les brebis peut-être..
Bon il nous faut prendre mesure, et essayer de renouveler le cheptel par peut être une nouvelle race, je vais me renseigner et savoir si nous ne devrions pas faire venir des spécimens de cette Ile de Beauté, vous voyez ?
Non..
Mais si j’ai entendu parler des GR20 vous savez les plus Grandes Races valant 20/20 sur les notations des marchés, cela vous dit rien ?
….
Par grave je vais voir cela et je vous tiens au courant, pour savoir si nous pouvons avoir un filon…du côté de la Corse.

Elle laissa le contremaître sortir et se repencha sur un dossier quand un message lui fut apporter, un sourire sur le minois de blonde, et de lâcher tout travail séance tenante pour répondre.

Elle plia le vélin, et demanda à un valet de le faire partir au plus vite. De reprendre place dans le fauteuil sortant son boulier tout en se demandant si cela avait été une bonne idée de lui rappeler cette danse, car avec les Poumpoums Castillonnaises qui ne manqueront pas d’être sur le terrain, une démonstration serait rapide et de ce qu’elle avait cru comprendre, pouvait déclencher un certain enthousiasme parmi la gente masculine, et en disant enthousiasme cela ne devait qu’un vain mot.
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Il n'y a rien de plus beau, à ces yeux. Jamais, toujours. Elle vient à peine de se débarrasser de sa houppelande civilisée pour n'apparaitre que dans ses bottes, ses braies et cette chainse un peu trop large qu'elle garde pour ne pas le choquer, lorsqu'il apparait devant elle.

Il ne la voit pas, il est loin. Elle aime pourtant son regard sur elle, mais elle aime aussi le voir mener son propre chemin. Et là, c'est la soule. Si elle adore y jouer pour se défouler et se rappeler certains muscles de son corps, elle sait que pour lui, c'est un peu plus que ça. Il y excelle, il y est tout ce qu'il sait être ailleurs séparément.

Alors parce qu'elle aime, cet ensemble qu'il forme, ce savoir-faire inhibé par un excès de timidité, cette rage contenue par des efforts insensés de maîtrise, cette force acquise par des années de combats... et l'odeur de cette peau sur laquelle se dessinent nombre de balafres, de la plus fine à la plus hypertrophiée, qu'elle s'approche lentement, connaissant l'émoi qui a l'instant peut le troubler. Se plaquant tendrement dans son dos elle glisse ses mains sur ses flans pour l'enserrer dans ses bras, tandis que ses lèvres se posent sur cette épaule qui parfois, le rappelle à l'ordre par temps pluvieux, avant d'ajouter.

Falbh sa bhad, mo ruin. "Trust and go forward"* !

Et comme pour se faire mentir elle-même, parce qu'elle n'a pas du tout envie de le lacher, parce qu'elle est bien, qu'ils sont ensemble, un instant, une éternité, elle l'embrasse à nouveau, juste un peu près de la jonction de son cou, là où la peau est si douce et si fine...

Meane weil speak weil and doe weil*... Tu ne peux pas te tromper. Tu es né pour ça. Si tu en doutes, moi, je le sais... Je t'aime Arth. C'est ta partie, ton équipe... Vas leur montrer...

C'est elle qui l'abandonne la première pour aller rapidement se placer. Elle ne regarde pas vers lui, non. Elle regarde droit devant, une petite larme coule au coin de son oeil. Mais ce n'est pas de la peur, ni de la tristesse. C'est juste par amour... et par fierté.


* Trad et autres.
Vas y, mon amour !
Cry et devise des Urquhart : "Avoir confiance et avancer !" et "Bien penser, bien parler, bien agir".
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Alors là, on aura tout vu...
Un match de soule chez les bigotes.... sont fous ces sarladais...

J'savais pas que les ecclésiastiques étaient adeptes de ce sport de bourrins... pour le coup, les nonnes ne verront jamais autant de bœufs qu'aujourd'hui

Serrage de pince aux partenaires et adversaires, Leo s'attarda avec le nouveau capitaine de Sarlat...

Si j'ai bien compris, Arth, tu nous as quitté pour nous marquer le but
On ne laissera pas faire ça, cette fois...


Il reprit sa place, attendant le coup d'envoi... quand il s'aperçut que la soule n'était pas encore au centre.

Bah manquait plus qu'ça... Ce sont les sœurs qui s'occupent de la soule?
Qui est la nonne qui a laissé la boule dans l’évêché?




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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certaines personnes paraissent brillantes avant d'avoir l'air connes...

http://www.youtube.com/watch?v=RsLW5xNYZeQ

Elle regarde Kris et lui sourit. Etrange, elle le sent inquiet et pas vraiment là. Ce qui n’est pas pour la rassurer elle-même. Prenant sur elle, elle lui répond tranquillement et sereinement.

Tout le monde va très bien et ils arrivent, ne t’inquiète pas.

La porte s’ouvre et elle reconnait Una. Elle marque un mouvement de surprise a la vu de son visage peinturluré puis sourit chaleureusement.

Bonjour Una merci de nous accueillir ici.

Elle plisse les yeux en la voyant hésiter en regardant Kris. Pas le temps de se demander se qui se passe qu’elle sursaute en entendant Opale hurler puis se retourne pour la regarder en souriant.

Purée Opale cri pas comme cela. Bonjour d'abord. Elle rit et la bise puis hausse un sourcil et une épaule doucement en voyant Una s'eloigner rapidement.

Non rien ne t’inquiète pas. Aller entrons, il faut nous changer et aller sur le terrain.

Elle passe la porte un sourire aux lèvres et suit les indications qu’une bonne âme leur donne pour aller d’abord se changer et ensuite rejoindre les joueurs et les filles prés du terrain.
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« Plus près de Lui… »

Par contre il avait toujours une sainte horreur de cet exercice.
C’est que même si c’est celui d’une chapelle, ‘faut se les cogner les volées d’escaliers. Et puis vous savez ce que c’est hein…avec le temps, la pierre s’use…devient glissante par endroits…et pour peu que, comme lui, vous montiez en sandale, z’avez plus vite fait de descendre que de monter.

Le tonsuré donc se tenait à la grosse corde de chanvre qui courrait le long du mur de l’escalier, talonné par Lou et Ombeline. On lui avait dit de les monter la haut…serviable, il s’exécutait. Ce qui ne l’empêchait pas de parler,...voir pire.
La preuve.
- Ah mes enfants !! C’est pas tous les jours qu’il se passe une chose comme ça ici...et Aristote merci hein… !!! il se retourne…on arrive bientôt de là Haut, « le patron » pourrait presque assister au match avec vous…tiens !! ça m’inspire une chanson …il se racle la gorge, et commence :

Louu !! Viens ♪faire un tour ♪ chez Ari
Les oiseaux♪ vont venir aussi, oui ♪
Tu seras bien mieux ♪ ici
On te le dit ♪♪
Louu !! Viens faire ♪ un tour chez Ari
La soule tu verras ♪ c’est jolie
Vu ♪d’ici !! (*)

Il pousse la porte donnant sur les cloches proprement dites, et il se penche un peu a une ouverture...les invitants a faire de même:
- Alors ?... Avouez que vu d’ici, y’a de quoi se prendre pour lui hein ?!...il les regarde. et leur tend un maillet…ça c’est pour le « ding-dong » hein ?!…il montre la cloche…pas de « coin-coin »

Le tonsuré se gratte le haut du crâne réfléchissant à un éventuel oubli
- Il vous manque quelques choses ?

Alors Stelliem bon voyage ?
j'ai pas marché trop vite devant ?
Et les autres ils arrivent ?
Le chien va bien ?
Mely a mangé ?

Les questions trahissent l'anxiété de Kris.
Grincement de portail, vision d'une nonne
Le cap' castillonais se passe la main sur la nuque

Stelliem je te laisse faire les présentations parce que là j'ai vraiment l'impression d'être ailleurs

Pendant que la grande appréciait à la valeur qu'une escote peut accorder à ce genre de choses (si : les escotes accordent de la valeur à ce qui ne coute pas d'argent, c'est bien connu), la simplicité légèrement rustique dont la vicomtesse artésienne, le bruissement des cornettes ne cessait de s'amplifier. D'accord à la vision de l'ancien capitaine... puis un plus tard, au point de ne plus s'entendre penser.

- C'est lui ?
- Oui, c'est lui !
- Han c'est, lui !
- Mais lui qui ?
- Oui qui ?
- Lui quoi !
- Qui où ? C'est quoi quoi ?
- C'est lui... le capitaine de Castillon... L'est à la porte.
- Han... Comment vous le savez ?
- J'viens de r'garder !
- Han... Vous le connaissez ?
- Vi, l'est comment ?
- L'est...
- Noiraud !
- Costaud !
- Foutrement beau !!!
- Han... Vous le connaissez toutes ?
- Soeur Adélaide, z'etes toute rouge ?
- J'dirais plutôt qu'elle est rouge et bleue, non ?
- 'fin, moi, je la trouve plutôt pâle en fait...
- Bleu et verte, maintenant... Dites, ma soeur, vous n'allez pas vomir ?
- Han...
- On pourrait ptêt lui ouvrir, au capitaine...

Un claquement de botte sur le sol.
- Certes, Hélène-Mathilde... Vous qui avez partagé une vache avec notre cher Kris... Pourriez-vous avoir l'amabilité de lui ouvrir, au lieu de pérorer ?
- Han... et pourquoi pas soeur Hélène-Marguerite, elle s'appelait comme ça la vache non ?

Un nouveau claquement de botte et la nonne se précipait sur la chevillette afin que la bobinette choit... toussa toussa...
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?

Et voilà la famille au grand complet a Sarlat et plus précisément devant les portes d’un couvent. Si on lui avait dit que les nonnes avaient un terrain de soule et qu’elles jouaient jamais elle n’y aurait cru. Mais bon pour le coup, ils suivaient de prés le cap et le rejoint pour attendre qu’on leur ouvre. C’est qu’elle devait encore se changer et elle espérait qu’Opale et Carla ne tarderont pas.

Bonjour, Kris ça va ?

Puis elle attend aupres de lui qu'on leur ouvre les portes.
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Je n'avais pas encore retiré ma cornette. Possible qu'il ne m'ait pas reconnu. Possible qu'il soit juste vieux, très vieux. Sénile quoi. Oui.

Malgré tout son jeu de mots, dont je préférais qu'il ne fût tombé que dans mon oreille, me faisait penser le contraire. Alors je mettais son manque de clairvoyance dans quelque abus de substance. C'est avéré : les nobles et les sportifs consomment... et c'est de la bonne. Ou bien s'agissait-t-il d'un excès de confiance ? Un léger filet de suffisance ? Un manque caractérisé de bienséance ? Hmm... En tout cas, maintenant, c'est moi qui menait la danse.

Quel impair, que de parler de pairie dans la maison de ma mère, mon frère, et se dire pair alors que la parité n'a de vérité que par notre sororité, ci-lieu , cela va de paire avec un violent revers.

Alors père, vu votre air, je pourrais me complaire à l'imaginer... Mais point de pair, chez les soeurs, ou Mère en un éclair va vous défaire... le portrait... en parlant de portrait...

Je retirais cornette et soutane, prête à prendre ma place dans la partie, avant d'aller claquer un baiser sur la joue du baron.

Failte, mo laird... Mon tatouage n'est pas encore sec. Avec votre roux cela ressemble... à ... un vent de coque...



J'ai ri longtemps, tandis que je l'invitais à entrer.

Tandis que LeKaiser se changeait, l'on vint lui apporter une missive. Le messager semblait avoir fait un détour par le pré vert, puisqu'il lui compta les déboires des deux jardiniers. Quant au pli, le rouquin en devina bien rapidement la main qui avait tenu la plume.

Attends mon grand, t'en va pas...

Retenant Jehan par le bras, LeKaiser s'attela de répondre à la brune, puis de remettre le pli au blond, non pas sans un " et si le coeur t'en dit, une fois ci-fait, on recrute chez les Sarlamandres. Je cherche un gaillard comme toi pour tenir en première ligne, épauler l'danois, partager les gnons, toussa toussa... "

Ou comment vendre le noble sport qu'est la soule^^

Fin prêt pour commencer la rencontre, le rouquin sortit ainsi des vestiaires, vêtements d'origine enroulés, calés contre sa hanche, & marchant ainsi vers le duo arbitral & les deux jardiniers. A ne pas confondre.

Couvent des Cordeliers, Nouvelle-Calédonie
En attendant l’orage…..

S’il est rare de voir une nonne dans un état d’euphorie, il l’est encore plus d’en voir une trentaine dans le même état, sauf si on leur annonce l’arrivée prochaine du Pape.
Hors s’il y allait bien avoir une annonce, elle n’avait rien à voir avec le représentant du Très Haut sur terre.
Depuis quelques jours, la Calédonie étant petite, les rumeurs allaient bon train. On s’autorisait même à penser, dans les milieux autorisés que les rumeurs annonçant qu’un match de soule allait avoir lieu dans le couvent. Celles- ci se confirmèrent lorsque Blaise fit faire différent aménagements dans le cloitre…et devinrent certitudes lorsque qu’il fut affiché qu’une réunion se tiendrait dans le réfectoire.

Le père Blaise se présenta dans la pièce et, une fois n’est pas coutume monta sur une des tables de bois massif afin de se faire entendre de toutes:
- Mes sœurs…mes soooeeeeurs ….il se pince l’arête du nez, et, d’un coup hurle …MES SŒURS !!!...le silence se fait soudain. Il parcourt l’assemblée du regard…bien mes enfants si vous êtes toutes réunies plutôt que de vaquer a vos tâches du jour, c’est que le Couvent des Cordeliers va accueillir….il grimace…la chose est nouvelle, une rencontre de soule….
- Hoooooo !!!
- aaaaaaaaHHHH !!!
- Nom de lui !!!
Et les commentaires de reprendre de plus belle jusqu'à ce que le Confesseur ramène par le geste et le verbe un peu de calme...
- De la soule donc….
- Mon père, n’est-ce pas à ce sport que joue Adelaïde ?
- Euh…oui, c’est ça…
- Et notre sœur Brigitte aussi…Hélène-Mathilde nous a conté la fois ou elle l’a vue prendre un bain dans un tonneau de bière ...c’était a Castillon je crois...
- Justement…Il se trouve que l’équipe Sarlado-Néocalédoniene joue contre Castillon encore une fois, et nous accueillons cette rencontre…
- Mon père ?....On dit que les joueurs de notre équipe jouent …la nonne rougit un peu…torse nus
- Erf…Et bien…oui c’est un fait…mais les hommes seulement….
- rohoooOOOOOOOOooooooooo !! outrécollégial, ou presque…
- Donc il va de soi que ce jour : vous êtes toutes dispensées d’offices…de vos taches et corvées quotidiennes …en change de quoi, nous nous devons d’être digne de l’honneur qui nous est fait, et recevoir les participants avec les égards qui leur sont dus
- Oui mon père !!! collégial….
- Bien…le tonsuré sourit…allons de ce pas ouvrir les porte du Couvent alors ….

Et se rendant vers l’entrée une des sœurs lui demanda :
- Mais ils sont vraiment torse nu ? …je veux dire…on voit les poils et tout ?
- Ma sœur !!! répondit le père Blaise courroucé.
- ‘ardon mon père….

[I have a dream*]

[Quelques part, entre ciel et terre, dans un royaume onirique…]

- Votre Nom?

- Seurn MacFadyen Eriksen! Vous êtes quoi vous? Une sorte de maréchal qui surveille les frontières de l'île de Sarlat?

- MaMaMac ..FAaad?!?!??!

- Oui, oui, MacFadyen! Le même nom que Brygh Ailean quoi! Pourquoi?

- MeMeMesss...

- Allons bon! Point de messire entre nous! Je n'ai rien qui justifie ce titre. Par contre, j'ai quelque chose qui justifie le fait que l'on m'appelle sieur. Alors…Appelez-moi sieur! Et puis, pour tout vous dire, ma mère ma renié!

De toutes évidences, le maréchal a l'air perplexe. Étonné de mon nom, étonné maintenant de mon statut de banni. Je crois qu'il ne sait plus ce qu'il doit faire. Me laisser passer ou me mettre en prison! Aussi, je crois qu'il a besoin d'un peu d'aide. Je passe mon bras autour de son épaule comme si on avait élevé les cochons ensemble et je lui dis :

- Hum! Je vois! Vous vous demandez ce que vous devez faire de cet énergumène blond que vous de connaissez ni d'Oane ni de Vincent Diftain n'est-ce pas? Eh bien, vous devez peser le pour et le contre sieur. Et surtout savoir à quel saint vous vouez. Mettons-nous un instant en contexte, voulez-vous? Donc, imaginons que vous deviez vous référer à Lek. Oui, oui, le pair de France…mais surtout le capitaine des salamandres. Alors Lek vous direz sans doute d'une voix grave : " Seuurrrn? Mais bien sur qu'il faut le laisser passer bougre d'andouille! C'est lui qui amène les femmes au stade!" … Maintenant, si vous vous adressez à Mère, elle vous dirait de sa voix de tonnerre en crachant par terre : " Seurn?!?!?! Mais Seurn qui triple abruti? Je ne connais personne qui s'appelle Seurn! Il ne peut y avoir de Seurn qui veuille entrer! Alors regagnez votre poste et arrêtez de picoler en cachette!" …Et si vous le demanderiez à Una, elle tombera sans doute en pâmoison après avoir lancé des fleurs partout en criant "Patay! Patay! Patay!" …Quand à Arth, il s'adosserait au mur, se renfrognait et dirait " Seurn? Foupoudav! Laissez-le dehors, il serait encore capable de nous faire honte!"

L'étape du guet passé, après avoir déclaré que j'étais actif, que j'avais 23 écus et 10 sous en poche, que je vivais à Bergerac, comté du Périgord, Royaume de France, j'entre enfin sur les lieux du combats. Le confessionnal est là. Il m'attire. De celui-ci, dépasse une longue jambe dénudée. Les pans d'un habit de moniale entoure cette tentation du Sans-Nom vers laquelle je me dirige! Rideau pudique sur cette scène! Je ne savais pas les soeurs étaient si accueillantes avec les blonds! For fanden! Est-ce ainsi que l'on dope les joueurs pour qu'ils soient le plus performant sur le terrain?

Le terrain? Parlons-en du terrain! C'est quoi ça? Et la soule, on la met où? Entre les jambes de Sainte-Radegonde peut-être? En attendant, je me demande quelle tactique Stelliem va adopter pour nous battre cette fois et si Kris va accepter de nous faire une petite démonstration de Hoche-cul! Pfff…Encore un match qui promet!

[Bergerac, printemps 1461. Enfin printemps….Il faut le dire vite! ]

- Anne? Sais-tu où j'ai rangé mes braies de soule? Parce que Arth m'a prévenu qu'on jouait aujourd'hui! Et devine contre qui? Castillon! Non, non, ne t'inquiète pas! Cette fois, ça va bien! C'est la grande forme! J'ai décidé de jouer avec un heaume intégral! Comme ça, si Léodagan me prend encore pour un sac de farine, on retournera à Castillon pour voir comment il fait pour servir la bière de la main gauche!

Et tu sais, avec cette pluie qui s'abat sur Bergerac...Si c'est pareil à Sarlat, ça risque d'être assez..glissant!


* titre du discours de Martin Luther King du 28 Aout 1963.
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Peut être qu’un jour, dans quelques siècles, on inventera un poste de conseiller aux sports et a la culture…’fin l’agriculture, mais pour l’instant...C’est encore loin d’être le cas.
Et c’est bien dommage …

Même le bouseux le plus demeurer du royaume sait, ou du moins devrait savoir, qu’une terre doit être laissée au repos un temps certains avant de la retravailler à nouveau. Et ça, visiblement, le corps arbitrale ne devait pas la savoir ou pire… n’en avait rien à foutre.
A moins que ce ne soit les prémices d’une invasion des gens du nord venu chercher ici le soleil qu’ils n’ont pas dehors, cherchant à imposer leurs traditions
Seulement tradition ou pas…on ne rigole pas avec la terre.

Voyant les Artésiens commencer a monté le rempart anti-Danois, les deux pécores s’en approchèrent, saluant au passage ceux qui trainaient déjà aux abords du terrain.
Guetenoc a son habitude remonta son feutre sur le haut du crane avant de parler, la cote d’alerte ayant été atteinte voir dépassée :
- J’vous demande le pardon,…dit-il montrant la palissade, ...mais vous faites quoi là ?
- Ce serait-y pas vot’ foutue palissade anti Seurneries ? demande Roparzh méfiant.
- Ça m’en a tout l’air…marmonne Guetenoc en croisant les bras … J’vous préviens charitablement que si vous comptiez faire votre cirque ici, ça va pas être possible...il montre l’état de l’herbe …parce qu’entre les « zavants » et les « zarrières »…r’gardez donc un peu la gueule ça à pris ?! On pourrait même plus y faire pousse un carré de luzerne !!
- Ouais…pis cherchez pas à noyer la peau de l’ours avant de tuer le poisson … dit Roparzh…sinon on va en arriver a des extrémités, y’a des granges qui vont se mettre à flamber, faudra pas demander d’où ça vient !!!
- Nan mais nous, c’est pour vous … dit Guetenoc, prévenant…on préfère vous avertir parce qu’après vous allez être embêtés.
- Doit y avoir une autre solution…
- Ouais pass’que là…Il montre le pré d’un geste de la main…c’est plus possible ‘comprenez ?! ‘faut reposer la Terre…

Facile a dire, mais où ?....