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[rp] Seigneurie de Solesmes

Esquimote
[Eglise de Laval - La veille et la nuit avant l'office]

Ayant laissé la Dame de Solesmes avec les moines du prieuré, Bertrade s’était activée à faire préparer des corbeilles de corolles de fleurs de saison. Ce n’était guère encore la saison des fleurs mais bon.

Elle avait donc fait chercher La violette de mars, délicate qui annonce la fin de l'hiver. Quelle plaisir d'apercevoir ces tapis de violettes au milieu des cailloux avant l'éclatement des bourgeons des arbres. Ainsi que des perces neige.

Le corps de Ellendil Lefin serait porté sur une civière depuis son logis par les Moines de Solesmes. Des tréteaux furent installés face à l’Autel pour y déposer la civière.

Un bénitier d’argent serait placé près des tréteaux ou reposerait le Seigneur de Solesmes. Un vaste poele de velours noir arborant le blason de Solesmes, « de sable, à la crosse d'argent accompagnée de deux étoiles du même » recouvrait les tréteaux.
Des grands cierges sont disposés dans des chandeliers aux quatre coins des tréteaux.. Ils symbolisent la lumière divine et la croyance en la résurrection, alors que les clercs, par leurs prières, intercèderont en faveur du défunt, pour que son âme rejoigne ce lieu de lumière et de fraicheur que constitue le paradis.
Une fois l’église prête pour l’office, elle partit à la recherche d’un homme. Après lui avoir donné les consignes, elle lui donna une bourse d’écus.
L’homme vêtu d’une dalmatique, chargée de têtes de morts, d’ossements et de larmes noirs, tenant en main une clochette, aurait à parcourir les rues, réveillerait les habitants en faisant retentir sa cloche en prononçant le nom du mort et l'heure de son enterrement.

Il faisait précéder cette annonce d'un refrain à moitié chanté et qui était celui-ci, pour la nuit :

Réveillez-vous, gens qui dormez !
Priez Dieu pour les trespassés.




Il agitait une cloche afin de se faire reconnaître, d'où son nom de crieur clocheteur des trépassés.

Quelquefois, en apercevant des personnes de leur connaissance, ils cherchaient à s’égayer par une plaisanterie triviale, en parodiant ainsi leur triste et religieux diction :

Réveillez-vous, gens qui dormez
Prenez vos femmes, embrassez-les


Au petit matin, il criait encore :

Réveillez-vous, gens qui dormez.
Priez pour le Seigneur Ellendil Lefin trépassé.
Un De Profundis en l’église de Laval ce Mercredi !
Requiescant in pace


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Paximus
Le jour commençait à peine à poindre lorsque Paxi fut tiré de son sommeil par une voix venant de dehors accompagnée par le tintement d'une clochette. Le cerveau encore embrumé, le menuisier se leva et alla ouvrir les volets de sa chambre. Il aperçut le personnage agitant une clochette et revêtu d'un habit noir recouvert de divers ossements. Il récitait sa rengaine d'une voix claire et forte enjoignant chaque villageois à se rendre en l'église de Laval aujourd'hui, afin de prier pour le sieur Ellendillefin que tout ses amis prénommaient Len. Paxi se devait d'y assister et alla se préparer.
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Nine.
Nine se réveilla en sursaut de son bureau en entendant le bruit de la rue, elle se leva et regarda par la fenêtre un long frisson lui parcouru le dos, elle se prépara donc car elle se devait d’assister au dernier hommage d'un ami.
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mes paroles sont en rouges, italiques et entre ""
Emya



Encore une nuit d’insomnie devant l'âtre crépitant, assise sur un fauteuil à regarder les flammes dansés, la demeure plongé dans le noir. Cela faisait un moment que la brune avait du mal à dormir, sa sœur avait voulu la revoir depuis tous ce temps, cette sœur qui n'était pour elle qu'une ombre rendant sombre son passé. Et le décès si soudain de Len...Elle avait mal en repensant au moment passé avec lui à rire, se moquer d'elle.

Le soir, Esqui avait annoncé que l'office serait donné au matin. L'italienne redoutait la levée de ce jour. Elle ne voulait pas s'endormir, comme pour essayé de retenir le temps. Retenir le temps et éviter ce jour, éviter cet adieu.
Elle resta la nuit à regarder la cheminée s'éteindre petit à petit. C'est lorsqu'il ne resta seulement que quelques braises, que la lune fit place au soleil.
La jeune femme se leva alors doucement du fauteuil dans un long soupir et marcha dans la demeure sombre pour rejoindre sa chambre.

Elle s'avança devant le miroir de la coiffeuse, plongea ses mains dans le baquet d'eau devant elle pour asperger son visage pâle malgré son teint halé. Elle leva les yeux pour se regarder dans le miroir, livide, les yeux éteint.
Emya se regardait dans le miroir, vacilla un instant elle s'assit sur la chaise devant continuant d'asperger son visage d'eau. La mort de Len avait fait remonté à la surface les souvenirs du décès de son père.
Des cauchemars l'empêchait de dormir, elle soupira, fatigué et las de ces cauchemars qui l'a hantait les nuits.
L'image de son père dans...cette boite pour toujours, sans souffle, sans vie, inerte...Et maintenant Len.

La brune se leva pour aller s’habiller de braies et chemise noire. Un chignon tirant ses cheveux en arrière, elle sortit de sa chambre pour descendre dans le salon.
Quelques rayons du soleil passait maintenant à travers les fenêtres, réchauffant quelques peu le corps de la jeune italienne. Elle se servit une tisane et la bu silencieusement, se mettant devant la fenêtre.

Un homme qui passait dehors attira alors son attention. Il criait pour prévenir de l'office, la brune soupira doucement en baissant la tête.
Elle resta debout devant la fenêtre à regarder le jour se lever en buvant sa tisane...



Guerrero Michèle
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Quelfalas
Elle officierait en tant qu’évêque du Mans. Il faut une première à tout. Ce n'était pas la première qu'elle aurait voulu faire. Mais c'était celle qu'elle ferait.

Sa charge ne serait pas un charge, ce titre ne la changerait pas. Elle pouvait juste faire progresser les choses. Et comptait le faire.
De ses nouveaux habits, il n'en était rien. Le vert ne la changerait pas. Elle s'était habillé pour une cérémonie de deuil. Sobre. Normal. Elle pensait à ses grands parents. Ils seraient fier d'elle. Jeanne n'avait pas changé, ou presque. Elle était évêque. Elle avait 22 ans. Minlawa aussi serait fier.
La nouvelle évêque ne voulait pas que le rouge lui monte à la tête comme il était monté à celle de Clodeweck. Il avait craqué pour le pouvoir. Elle ne le ferait pas. Elle le sentait, elle le savait, elle le vivrait.

Elle alla à l'entrée de l'eglise de Laval. Elle attendait Esquimote. Elle attendait du monde. On verra bien après tout. Qui vivre verra non?....

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Candyce...
La marraine de Mathias était enfin arrivée à Laval avec Lyne. Fatiguée par le long voyage mais en vie, et les retrouvailles avec Vatican avaient été plus qu'arrosées. Victoire avait raison cela ne faisait pas oublier les soucis et les peines, ils étaient toujours là, avec en prime un superbe mal de tête...

Mais aujourd'hui son amie Esquimote comptait sur elle et il ne fallait pas faillir. Depuis quelques jours déjà qu'elle l'avait mise à contribution, Candyce avait pris l'habitude de retrouver les ruines d'une taverne pour entraîner sa voix sans gêner ses voisins de chambre. Elle était fin prête pour le service demandé, et c'est de tout coeur qu'elle accomplirait sa tâche.

Pendant qu'elle se préparait pour se rendre à l'église, les bruits de la rues montaient jusqu'à sa chambre et un frisson la parcouru alors qu'elle entendait le clocheteur des trépassés, crier que le Seigneur de Solesmes n'était plus.

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Lantarius
Il était temps d'y aller. Il avait pris la première diligence pour Laval. L'aube montrait le bout de son nez quand il arriva. Il partit prendre un petit casse-croûte avant la cérémonie. Soudain, le bruit du clocheteur se fit entendre, alors, ayant réglé la note, il se dirigea vers l'église, vêtu de noir, sobre. Il avait sorti sa canne et ses gants noirs pour l’occasion ; il s'était lavé et taillé la barbe. Il entra, salua les personnes présentes et s'assied en silence, se préparent dans une prière silencieuse.
Karyaan
Elle ne viendra pas à l’Église.
Pas à cause de sa croyance, mais parce qu'elle n'a pas envie de cautionner la mascarades pathétique dont se livrera celle qui va se prétendre la nouvelle Évêque du Mans.
Se servir des funérailles d'un homme qu'elle considère comme son frère, pour assoir une position dont elle n'est pas digne. Pour s'imposer là où on ne la veut pas.

Ecoeurée la Comtesse. Et pas qu'un peu.
Elle n'avait pas suivit le flot des pleureuses s'amassant telles des mouches autour d'un morceau de viande.
Elle avait regardé de loin, ce deuil qui ne la quittait plus elle aussi.

Elle les aimait ces deux là, tellement... tellement trop.
Encore une fois, l'un part trop tôt. Et les larmes coulent malgré le masque.
Ça déborde ces derniers jours.

Non, elle n'ira pas à la messe.
Elle ne veut pas voir l'insulte. Elle ne veut pas voir la crevure parader et se servir de son ami comme un marche pieds.
Elle n'ira pas à l’Église, car l’Église sera médiocre. Car les cloches sonneront faux.

Elle sera là à Solesmes, là où dormira son ami, son frère.
Elle sera là pour l'accompagner chez lui, une dernière fois.
Loin de tous ces "m'as-tu vu" qui ne vivent que pour faire croire qu'ils sont importants.
Elle sera là, dans l'ombre, silencieuse. Parce qu'elle sait la douleur de perdre la moitié de soi.
Elle n'a, elle-même, pas encore eu le courage de procéder aux funérailles de son époux.
Elle n'a pas pu lui dire au revoir. Elle n'a pas plus pleurer sur son corps qui s'éteignait.
Elle n'a pas pu...

Comme une entaille profonde qui jamais ne cicatrisera.
Espérant au tréfonds d'elle-même que le corps retrouvé n'était pas le sien. Qu'il est toujours en vie, quelque part et qu'un jour...
Non... elle n'a pas pu lui dire au revoir...
Elle l'envie presque son amie qui peut rendre les derniers hommages.

Elle n'ira pas dans cette Église corrompue et malfamée.
C'est à Solesme qu'elle sera, restant dans l'ombre pour dire au revoir à un frère qu'elle a tant aimé...

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots." Licorne
Albin_sparfel
Il était là depuis plusieurs jours pour ça. Suite à l'annonce paru du décès de Len, Albin avait plier bagage afin de venir quelques jours dans le Maine.

Il avait certes transmis à l'ambassade Mainoise une lettre destinée à Esquimote mais ne sachant si elle l'avait reçu alors il avait fait lui même le déplacement.

Au souvenir d'une époque, d'une jeunesse il avait prit une chambre dans une auberge de Laval s'amusant a participer un peu à la vie de la ville en attendant le jour des funérailles.

Le jour J enfin et Albin alla à l'église rejoindre les gens présents pour l'enterrement.

Tout d'abord il alla saluer le nouvel évêque du Mans.


Monseigneur bonjour à vous.

Que l'on aille pas voir un pas fait envers l'église mais simplement le fait d'être aristotélicien n'empêche pas d'être royaliste et inversement.

Il attendait ensuite que les autres gens arrivent
Esquimote
Le jour tant redouté était là. Elle n’avait quitté le chevet de Len depuis son trépas. Lasse elle se laissa apprêter par Bertrade.

Durant ce temps, le clocheteur qui avait arpenté les rues de Laval et du Comté toute la nuit arriva à la ferme.

Les moines placèrent le corps d’Ellendil sur une civière recouvert d’un poele noir au blason de Solesmes. Il était lui-même revêtu des son habit de noce.. sa robe et son turban de velours noir.

Le visage détendu, il semblait dormir.. . Oui il dormait du.. sommeil éternel.

Soutenue par Bertrade, elle s’approcha du corps, caressant son visage elle vint déposer ses lèvres sur les siennes.

C’est habituellement les crieurs qui avaient charge de porter le défunt. Mais en ce jour, ce sont les Moines de Solesmes qui porteraient leur Seigneur.

Un petit signe de tête de Bertrade et Quatre moines soulevèrent la civière et sortir dans la cour.


Allons mon oiselle, courage, ne vous laissez point abattre. Votre fillette as besoin de votre courage. Accompagnons votre époux vers l’église, allez venez..

En tête du cortège le porteur de la croix processionnelle, suivi de la veuve et sa fille, Bertrade et Jacqouille.

Le Seigneur de Solesmes était donc entouré tout au long du trajet qui le mène de la ferme des milles senteurs à l’église de Laval par huit moines bénédictins, chantant pour le trépassé. Ils semblaient élever autour du défunt un véritable rempart de prières.

Différents psaumes sont chantés, entre autres, Ad te levavi, sous l’antienne In paradisum et, avec l’antienne Laeto animo pergo ad te, suscipe me, Domine; "je viens vers toi le cœur joyeux, accueille moi, Seigneur des Cieux, c’est sur ton ordre que je viens rendre mon corps à la terre, mais l’âme que tu m’as donnée, O Dieu, reçois-là".

Le cortège chemine lentement à la lueur des torches. Le clocheteur précédait le cortège. Il
agitait sa cloche

Priez pour le Seigneur Ellendil Lefin trépassé.
Un De Profundis en l’église de Laval ce Mercredi !
Requiescant in pace



Sur la route des villageois s’agenouilaient au passage du cortège funèbre. Certains rejoignaient la procession. Arrivé devant l’église, gravissant les quelques marches du parvis, la civière remonta lentement la nef et fût déposé sur les tréteaux.

En suivant les moines, elle remercia d’un sourire Paxi, Aure, Emya, Candyce, Sœur Jeanne qui officierait, puis papi Lantarius appuyé sur sa canne, elle aperçu également Albin.

A ce moment elle eu une pensée à celles qui comme elle venait de perdre un époux, un frère. .. qui comme elle avait le cœur en miette. Candyce qui l’as soutenait depuis le funeste jour, Karyaan qu’elle ne voyait pas physiquement mais dont elle savait que sa pensée était à ses cotés.

Le corps de Len reposait sur les trétaux. Un halo de lumière diffusée par les cierges nimbait le visage de Len.

Soutenue par Bertrade et serrant tout contre elle Marla, elle ne pouvait quitter des yeux le corps qui reposait, imprimant dans sa mémoire son visage qu’elle ne verrait plus….

Les huit moines se répartirent en groupe de quatre de chaque coté du chœur et entamèrent
un chant solennel
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Quelfalas
Esquimote était arrivé avec le corps de son défunt mari.
Elle avait remonté l'allée avec Esquimote, et les moines commencèrent un chant solennel. Elle écouta ce chant, porteur de sens. A la fin du chant, Jeanne prit la parole.


Elledin de Fin, Seigneur de Solesne. Nous sommes rassemblé aujourd'hui à tes cotés, pour que nos prières te porte vers le Très Haut. Pour que tu rejoignes la paradis Solaire lors du jugement divin. Nous avons la foy, et nous savons que tu l'avais. Nous savons que tu as oeuvré pour le bien de tes proches, de ta famille, et pour le bien de tes amis. Tu as vécu dans l'amitié Aristotélicienne, tu es mort dans l'amitié Aristotélicienne. Tu vivras au coté de Dieu, prêt d'Aristote et de Christos ses prophètes. Tu parcoureras le chemin en compagnie de Ange.

Elle s'arreta.

Pour vivre dans la vertu, il faut se rendre compte que nous nous égarons de ce chemin sans cesse, et il faut demander pardon. Reprenez après moi.

Elle récita le confiteor


Citation:
Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.


Elle abaisse la tête 1 minute, le temps de se rappeler ces fautes, et de les expier.

Et maintenant, réaffirmons notre foy.



Elle reprendrait après, avec le coeur de la cérémonie, quand tout le monde aurait repris ces paroles fondatrices. Un chant des moines reprenait
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Meltreize.
A peine rentrée de voyage et Mel prit tout juste le temps de se rafraichir et passer une tenue sobre. Elle ne voulait pas tarder à se rendre à l hommage rendu à Len qui venait de les quitter tragiquement laissant sa femme et sa petite fille éplorées et des amis dans une grande peine.

Elle rejoint l'église de Laval pour se mêler discrètement aux personnes déjà présentes, arrivant à temps pour baisser respectueusement son visage devant le cercueil de celui quelle appréciait beaucoup, quelle trouvait si gentil...et qui passait à quelques mètres d'elle porté par les moines de Solesmes .

Triste jour que celui ci...Esqui et sa petite Marla, toutes deux courageuses et dignes suivaient celui quelles venaient de perdre mais quelles chériraient toute leur vie!

Et commença l'office. Mel récita le confiteor, le murmurant presque la gorge serrée et son regard s'attarda sur les amis réunis dans la peine et le souvenir! chacun devait penser en cet instant aux derniers moments passés en sa compagnie, à des souvenirs plus précis, parfois drôles, chacun au même moment avait le cœur à l'unisson pour Len! Len qui avait toujours une parole agréable, une taquinerie bien sortie, ce gout des voyages qu'il partageait avec son aimée et qui permettait à Mel de les croiser ainsi en taverne le temps d'une halte à Mayenne...toujours heureux, toujours amoureux et toujours si gentils..c'était le mot qui les définissaient tous deux le plus aux yeux de Mel et décidément l'injustice était cruelle de voir la vie ôtée à des personnes tellement bonnes alors que d'autres méritaient la souffrance éternelle et continuaient pourtant de leur pourrir la vie ici bas ! Elle baissa à nouveau la tête espérant que la prière apaiserait toute cette colère...

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Candyce...
Elle avait rejoint l'église et l'heure de la prière était venue... Ses lèvres remuaient sans qu'un son ne sorte de sa bouche. Candyce revivait intérieurement les heures sombres des quelques jours passés. Elle savait exactement ce que ressentait son amie en cet instant précis.

Elle savait que son amie n'était pas au bout de ses peines, il fallait encore vivre, donner le change et sourire. Effacer le "nous" et ne plus dire que "je".

Elle pensa à Kerret, Esqui avait encore sa fille pour l'aider à survivre. Est ce que Kerret réapparaîtrait un jour? Elle pria aussi pour que son fils lui revienne.

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Albin_sparfel
Albin récita le confiteor

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.



Puis réaffirma sa foy.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
Aure
Le blond était rentré tard du travail est avait finit par tomber comme une plume sur son lit. Le lendemain matin le réveil se fût dur et pénible. Et 'c'est en retard qu'il partit pour l'Eglise ou il se faufila discrètement pour assister à l'enterrement.
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