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[rp] Seigneurie de Solesmes

Lovisdufosse
Il a chevauché durant trois jours, s'arrêtant peu dans ses étapes nocturnes, où un maigre feu le réchauffait à peine, tiédissant sa pitance d'orge et de maïs passés au pilon et renforcés par du lait de chèvre...
Mais comment aurait-il pu faillir à la mission que Feuilllle lui a confiée?
Il croque un dernier fruit du verger en observant les murs de cette ville que son Amie a tant aimée, où elle avait tant investi par simple amour de l'Aristotélisme, du Comté et de ses habitants...

Il chevauche Éclipse, le cheval de celle qu'il sert actuellement, et observe minutieusement les alentours : elle lui a bien recommandé de cueillir des fleurs et des fruits sauvages :


"- Tout ce que tu pourras trouver Ami, Cher Louis je t'en supplie, fait du mieux que tu peux, avec cette saison qui pleure encore quelques larmes froides et blanches... Il y en a je le sais, j'ai tant cueilli là-bas! Va sous le petit pont, tu y trouveras des violettes, et en lisière de la Grande Forêt, des anémones et des jacinthes des bois. Il y a des ficaires jaunes aussi luisants que le Soleil au bords des sentes champêtres ; assimile au bouquet les vertes fougères et enlace le tout en une double couronne gaie, sentant bon la vie... Aide toi de lierre rampant pour tresser cette forme qui nous rappelle l'Infini Chemin, ajoute la flamme orangée des baies aux oiseaux, le bleu-sombre des muscaris, le rouge du houx femelle, que ce soit une explosion de couleurs pour mon cher Ami Len...
... Louis... Je suis si malheureuse... Dans quel état doit être Esqui, et leurs Amis communs ?

Au milieu de ce "huit" fleuri, arabesque éternelle et fermée, Louis, dispose bien quelques jonquilles et narcisses, avec un cœur de sept nivéoles, aussi blanches que l'étoile qui brille au dessus de nos têtes la nuit, pour nous indiquer le Chemin..."


... Il a entendu de loin le Sonneur.
Il a entendu le lourd convoi arriver.
Il a entendu... L'inaudible...
En observant de loin, tant il est vrai que le regard peut pallier aux sons éloignés ou personnels imperceptibles aux sens classiques : la détresse du deuil bien sur, mais aussi l'ardue surprise de la mort du Rey(fausse surement), la difficile aventure du Maine au niveau religieux, la crainte et la déception latentes.

Mais aussi :
Il a entendu aussi l'amour, magnifiés par les pleurs ou les pensées positives qui surgissent ça et là dans des discussions aux apparences anodines.
Il a entendu le besoin d'altruisme et de Paix qu'ont les gens lors de ses rares arrêts en taverne.
Il a entendu l'envie de tranquillité, de sérénité.
Il a surtout entendu l'espoir revendiqué de bonheur, d'avoir une vie si agréable qu'elle serait enviable, et le besoin spirituel de Croire.
Car le cœur ne peut taire (même sans articuler des mots) sa Foi, ni sa portée empathique envers les autres.

... Il disparait sous la foison de fleurs bien serrées entres elles.
Il entre doucement dans l'église.
Il ne regarde que le cercueil, refusant de prendre en compte encore la détresse qu'il ressent déjà dans l'ambiance ouatée assombrie de chagrin.

Oh Dieu! Le flot de souvenirs que cela lui envoie!


"- Si c'est si fort pour moi, heureusement que Feuilllle n'a pu se déplacer, elle aurait eu beaucoup trop de peine je pense."

Il tient au creux de ses mains, fort précieusement, un cierge moulé à la mèche avec la cire de la ruche de Feuilllle, et le parchemin qu’elle lui a confiés, pour le lire plus avant lors de la célébration : son mot à ses Ami(e)s, Feu ou Vifs.
Il dépose doucement un cierge qu'elle a conçu pour ce jour, avec la cire de ses abeilles.

Il récite le Credo transcrit sur un fin vélin doux et soyeux, calligraphié et agrémenté d'iconographies, que la toujours Françoise habitant en ce moment la Bretagne a reproduit, et lui a légué pour le transmettre à Esquimote :




............................................................


La main sur son visage, il pense à Feuilllle si loin, qui doit pleurer au même instant...
Jacquouille
Il restait dans l'ombre, grommelant contre ... pffff mortecouille alors là j'vous j'comprenions pas vous là haut ! j'étions comme bertrade, j'avions rien à m'faire pardonner... enfin un lapin p'tête prit dans un collet, mais bon.. à coté c'qu'vous avions fait là... c'est franch'ment pas ... enfin j'comprenions pas.

Triturant son chaperon qu'il avait prit soin d'enlever, il regardait autour de lui, secouant la tête, murmurant on ne sait trop quelle prière..


....En la rémission des péchés, même les lapins au collet ?
En la Vie Éternelle.

AMEN


Il jetait un oeil vers la pauvre Dame Esquimote... comment allait-il pouvoir lui parler de ... non pas maintenant... plus tard peut être...
Anatoline
Anatoline était en voyage mais n'avait pas oublié cette cérémonie... Elle arriva comme à son habitude, toujours un peu en retard... Elle entra discretement, du moins elle essaya, dans l'église. Elle s'assit dans le fond pour ne déranger personnes. Elle croisa ses main, et pria en meme temps que l'assemblée présente, en jettant de temps en temps un coup d'oeil vers son amie...
_________________
Cobra..
C'est pour une fois le visage sombre sans envie de rire et de vouloir faire le concours de celui qui pisse le plus loin que le Persifleur entra dans l'Eglise de Laval, sa main glissée dans celle de Hilde. Nullement baptisé, il voulait malgré tout être la pour rendre un dernier hommage à Len et soutenir Esqui dans ce moment douloureux.

En s'installant au fond de l'Eglise, Hilde à ses côtés, les souvenirs remontaient lentement à la surface.

Esqui, sa Marraine de Coeur, celle qui l'avait aidé et soutenu dans le départ de sa vie. Celle qui lui avait confectionné ses premiers vetements. Lui pendant un de leur voyage, s'etait occupé du campement et de leur ferme. Il sourit lentement en pensant au vin soudoyé dans la cave de Len. Ce dernier n'était pas dupe, mais n'avait jamais rien dit.

C'est qu'il était pas bien riche en ce temps là le Serpent.

Sa main se resserra autour de celle de Hilde, toujours perdu dans ses souvenirs.
_hildegardeii
[Un homme est mort - faites silence]

L'heure était au recueillement, au respect. La Pucelle n'avait jamais rencontré l'époux d'Esquimote mais tenait à être présente dans cette église, par compassion pour celle qui lui avait fait bon accueil lors de son séjour à Laval. De plus, Esquimote était la marraine de Cobra et ce dernier, ne cachait pas sa tristesse en ce funeste jour.

Hildegarde, aux cotés de son époux, serrait sa main, connaissant son attachement au défunt.
Au pied des marches du parvis, elle avisa un troubadour qui jouait de la viole. Elle donna une poignée de pièces pour qu'il joue une ballade païenne qui accompagnerait le compagnon d'Esquimote dans son voyage vers l'au-delà.

Elle suivit ensuite Cobra et pris place à ses cotés pour suivre les funérailles.
Esquimote
Le service funèbre s’organise autour du chant des psaumes, les fidèles demandent ainsi pour le défunt que le miracle du Salut soit renouvelé.
Le corps d’un défunt est l’objet de tous les égards. Il est tout d’abord exposé publiquement. Le visage à découvert, chacun peut donc constater la réalité de la mort, authentifier le défunt et lui rendre un dernier hommage. De fait elle ne pouvait détacher son regard de son visage.

Froissement d’étoffes, pas qui résonnent… Son visage se retourne et croise celui de Mel, de Candyce qui l’as soutenait depuis ce funeste jour. Veuve depuis également les deux jeunes femmes s’épaulaient et partageaient leur peine.

Albin… il avait fait le voyage.. Son regard croise ensuite celui d’Aure, quand un homme remonta la nef les bras chargés de couronnes florales. Couronnes de violettes, d’anémones, de jacinthes des bois illuminées par le jaune de sicaires, le vert tendre des jeunes fougères. Ce ne pouvait qu’être Louis envoyé par Feuillle. L’amie, la confidente du couple depuis bien longtemps.

La voix de Sœur Jeanne résonna


Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.


Bertrade s’était avancée vers Louis et l’avait déchargé de sa couronne fleurie pour aller la déposer non lui du défunt, face à l’autel.

Louis avait prit place derrière elle et après avoir récité le crédo,

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Il lui tendit un parchemin que feuillle lui avait enluminé.

Autant elle avait murmuré les prières, autant sa voix résonna à la lecture du texte écrit par Feuillle.


« Il était le soleil de ta vie, celui dont tu as senti la chaleur et la présence même sous les nuages… Constamment…
N’en doutes pas, il est en route vers notre Créateur, notre Soleil d’éternité…
Votre chemin désormais se sépare, mais reste à jamais celui de la Vertu..
»

Le cœur gonflé, elle ne pouvait retenir les larmes de couler… Son Soleil oh oui Feuilllle… Mais son départ est trop tôt, trop… injuste.

Son regard croisa celui d’Anatoline à qui elle envoya un léger sourire l’as remerciant elle aussi d’être présente. Tout comme à son fillot Cobra et son épouse Hilde. Bien qu’ayant déménagé, son fillot était accouru à la ferme dès l’annonce de l’accident de Len.

Les prières récitées, le doux son harmonieux d’une viole résonna dans la batisse. Le chant mélancolique et de circonstance était bien agréable à écouter. Combien de fois, le soir auprès de l’âtre, le couple jouait de la musique et chantait.. oh oui ils adoraient mêler leur voix et…

Son regard chercha à croiser celui de Candyce. Elle souhaitait rendre hommage à Len par un chant qu’ils affectionnaient et avait demandé à son amie de l’accompagner.


_________________
.candyce...
Les prières, les chants, la musique, les fleurs, tant de beauté et de tristesse mêlées...

Puis la voix de son amie résonna dans l'église à la lecture du message de Feuillle et les yeux de Candyce se remplirent de larmes. Len avait été le soleil d'Esqui tout comme Mathias avait été le sien, jusqu'à ce que la mort les sépare.

Puis regard d'Esquimote croisa le sien et Candyce sut que le moment était venu pour elle aussi de rendre hommage à Len.

Elle se leva, hocha la tête en direction de son amie et la rejoignit pour chanter le requiem. Elle posa une main sur son bras et murmura...

Je suis là... C'est quand tu veux!


Quelfalas
Avant de passer au moment du souvenir, je sais qu'Esquimote veut dire un chant.

Elle regarda cette dernière. La laissant faire ce qu'elle se devait de faire.
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Esquimote
Quelfalas a écrit:
Avant de passer au moment du souvenir, je sais qu'Esquimote veut dire un chant.


Candyce se leva et vint poser une main sur son bras et lui murmura...

.Candyce... a écrit:
Je suis là... C'est quand tu veux!


Serrant cette main réconfortante, elle entraina Candyce près du corps de Len.

Avant de parler, elle posa sa main sur celle de son époux, se pencha pour lui murmurer ses derniers mots
au revoir len, au revoir mon amour…
je t’aime et… je t’aimerai éternellement… bientôt je te rejoindrais là-haut… nous serons de nouveau ensemble.


Puis après un doux baiser, elle releva le visage vers Candyce et d’une voix claire vers l’assistance

Pour Len,, pour Mathias

Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis, Seigneur, donnez-leur le repos éternel, et faites luire pour eux la lumière sans déclin.


Les deux jeunes veuves, éprouvées dans leurs chairs et leurs âmes, unirent leur voix.

Leur détresse transcendait ce chant poignant qui résonna dans l’église


Requiem aeternam
Dona eis Domine
Et lux perpetua luceat, luceat eis.

Te decet
Hymnus Deus in Sion,
Et tibi redetur votum in Jerusalem.

L’une reprenant après l’autre, implorait le repos éternel de leur défunt époux
Ex audi
Orationem meam ;
Ad te omnis caro veniet.


Les moines se joignirent aux deux femmes. Leur voix amplifièrent encore ce chant à faire frissonner tout un chacun

Requiem
Requiem Aeternam
Requiem
Requiem Aeternam


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Paximus
Venus des quatre coins du Maine et de bien plus loin pour certains, ils étaient tous là, ou il devait en manquer bien peu. Tous ceux qui avaient eu la chance de croiser, un jour, le chemin de celui que l'on honore aujourd'hui et de celle qui fut sa compagne devant le Très-Haut et les hommes. Il avait assisté à bien des cérémonie, le menuisier, mais celle-là était empreinte d'une émotion qui lui nouait les tripes et lui serrait la gorge. Ses deux mains serrées l'une dans l'autre, il n'arrivait plus à réciter la prière en cours, les chants qui résonnaient dans cette immense bâtisse lui provoquaient des frissons dans tout le corps. Il admirait ces deux femmes, près du défunt, qui venaient de perdre toutes deux leur moitié qui les faisait vivre, quel immense courage faisaient-elles preuve...
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.candyce...
La main dans celle de son amie pour un dernier adieu à celui qui la laissait dans la peine, un chant pour accompagner cette belle âme qui vivrait éternellement dans le souvenir et le coeur de tous ceux réunis en l'église et de tous ceux qui en cet instant avait une pensée pour lui et qui n'avaient pu être présent. Un chant aussi pour le souvenir de Mathias, lui aussi frappé trop tôt par le destin.

Unis dans le malheur et la peine les deux amis entamèrent le Requiem et leurs voix claires s'élevèrent sous les voûtes

Requiem aeternam
Dona eis Domine
Et lux perpetua luceat, luceat eis.

Te decet
Hymnus Deus in Sion,
Et tibi redetur votum in Jerusalem.


Ex audi
Orationem meam ;
Ad te omnis caro veniet.


Et les moines renforcèrent de leurs voix cet adieu déchirant

Requiem
Requiem Aeternam
Requiem
Requiem Aeternam



Maurice
Maurice avait eu du mal a venir car sa douleur etait vive; il perdait là un ami de longue date ; il avait longtemps hesité a venir en fait car pour lui nul besoin de ceremonie pour exprimer ce que l'on ressent... apres maintes hesitation il etait parvenu a bouger sa carcasses se disant que de toute façon ça ne changerait rien d'y aller ou pas alors autant s'y rendre..


forcement il etait le dernier et c'est avec discretion qu'il ecouta le debut de la ceremonie
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Lovisdufosse
Il ne sait que faire, et reste là sans bouger...

Il ne sait que faire car il a omis de tendre au bon moment le Pardon que Feuilllle lui a donné pour Esquimote.
Il a l'impression de ne pas avoir été à la hauteur en tant que messager.
Il trop pris de temps pour récolter les fleurs tout à l'heure.
Il se sent comme en faute, et en est profondément attristé.
Confondu, il recouvre son visage de ses mains, il suit la cérémonie de l'à Dieu avec ferveur, mais sa pensée retourne en arrière en filigrane tout de même.

Il doute tout à coup de sa présence icelieu, Feuilllle aurait du venir.
Même s'il sait que quelque chose de fort l'a empêché de revenir en Maine.

... Il se souvient de cette longue conversation qu'il ont eu juste avant son triste voyage ici, Feuilllle et lui, à propos, non pas de la mort, mais de la vie.
Elle lui disait qu'elle pouvait être si courte, qu'il fallait veiller à faire ce que l'on y devait, et le faire bien, avant qu'elle ne s'arrête, par hasard ou attendue.

Avant son départ, il a écouté son amie, qui a aimé se remémorer Len, sourire aux lèvres et sensibilité parfois à fleur de peau, courageux et facétieux, un sourire permanent parmi tout un groupe du passé, avec Paximus, toujours à la recherche de sa famille enlevée, avec Oldtimer à présent très malade, avec Jphic, et d'autres ...
Et Esqui.

Mais les souvenirs évoqués étaient joyeux, anecdotiques, peut-être pour retarder le moment, un moment seulement, durant lequel les larmes vont couler.
Maintenant, la douleur est à sa place, dans la demeure Du Très-haut.
Non pas qu'elle disparaisse après un office, loin de là, mais ici on la sent si partagée, si "offerte" au Créateur, que l'on peut en réaliser la finalité terrible.
Et Len va vers le Soleil...

*De toute façon,*
songe t-il encore, *peut-on refuser ou reculer devant les instants de peine?
L'indispensable et horrible chagrin ne nous prépare t-il pas à aborder la vie restante et apprendre à y vivre différemment?
Cela ne fait-il point partie du Chemin de la Vertu, qui guide vers autre chose que l'acédie ou le suicide?*



... Il redresse la tête vaillamment, observe la voûte bénie de La Demeure u Très-Haut, et sa Foi le submerge en une onde bienfaisante.
C'est d'une voix grave et assurée qu'il répète :


" Requiem
Requiem Aeternam
Requiem
Requiem Aeternam."

Il s'arrange pour faire porter le deuxième vélin à Esquimote, discrètement.

Quelfalas
Elle écoute. Elle ressent. Elle comprend. Elle se souvient. L'enterrement de ses grands parents. son départ. ce qui a fait qu'elle est ce qu'elle est.
Ce chant transcende la nef. Elle frémi.
Elle regarde les deux opérés, et voit que même dans la mort, l'amitié Aristotélicienne est plus forte que jamais. L'amour prime. L'amour est la victoire de la vie. Si on aime, on aimera encore. c'est le cadeau du divin créateur. Le mort est le rappel par le créateur d'une âme sur terre.
Jeanne reprend la parole, après ce chant sublime.


Aujourd'hui nous sommes réuni pour le départ de Len vers le paradis solaire. Aujourd'hui, nous honorerons sa mémoire par son souvenir. Que ceux qui veulent nous rappeler un moment de joie, d'amitié, vécu avec lui se lèvent et nous partage ce souvenir. Pour que tout ces moments soient à jamais gravé dans nos coeurs.
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Cleo
[Mars, quelque part en Languedoc]

Enfermée dans sa chambre d’hôtel, Cléo fixait le ciel gris à travers la fenêtre. En ce jour maussade avaient lieu les funérailles de Len. Elle était bien loin de chez elle et ne pouvait, hélas, y assister pour rendre un dernier hommage à son ami et ancien patron. Qu'à cela ne tienne, elle se débrouillerait autrement...

Elle avait appris la triste nouvelle quelques jours auparavant, quand une missive de Paximus lui était parvenue. Elle s'était empressée de l'ouvrir, pensant y trouver des écrits plus joyeux, mais la jeune femme avait bien vite déchanté en lisant le contenu. Il lui fallut de longues minutes, voire des heures pour encaisser le choc de cette terrible nouvelle. Ses pensées allèrent vers Esquimote, son épouse. Ces deux-là étaient l'incarnation même du couple parfait. La pauvre devait être anéantie par la perte de son mari...

La gorge nouée, Cléo fit mander un messager pour lui donner des instructions. Des fleurs devraient être livrées le jour de la cérémonie, ainsi qu'un mot d'adieu qu'elle s'appliqua à coucher sur un velin.



Parfois nous nous disons adieu si tôt, qu'il n'est pas de larmes pour supporter le poids de l'absence.

Repose en paix, mon ami.

Cléo.


Après avoir donné les dernières recommandations, elle laissa filer le messager vers sa destination. Espérant qu'il arrive dans les temps.

Le jour venu, elle resta un long moment devant cette fenêtre à fixer le ciel qui semblait pleurer la disparition de ce cher Len. La jeune femme essuya ses yeux humides du revers de la main, des souvenirs plein la tête.

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