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[RP] Il est ici des joyaux qui ne se paient point... Acte II

Haldor
[Auberge du Nain Unijambiste, Paris, printemps 1461...]

    Le jeune Haldor Lefebvre Von Stern venait de découvrir que ce que Von Stern veut Von Stern n’obtient pas toujours.
    Le coche allait dans les ruelles parisienne, il était trop tôt pour rentrer à l’auberge des Cinq Sens où il logeait lorsqu’il se trouvait en la capitale.
    Son jeune larbin, lui, riait aux éclats en se remémorant la fuite de la belle rousse et l’échec cuisant de son maître.


    « Rhâââ ! Mais fermes-la un peu !

    Et un taquet habile vite décocher vint faire taire le jeune garçon l’espace d’un instant, un court instant avant qu’il ne se remette à rire de plus belle.
    Le Ténébreux quant à lui rongeait rageusement ses poings.
    Non, ce n’était pas les rire de son jeune disciple qui le mettait en cet état. C’était plutôt l’échec.
    Le jeune Haldor Lefebvre Von Stern ne supportait pas l’échec.
    Il lui fallait l’oublier, et vite !


    « Maître ! Maître ! Voyez le nom de cette auberge !

    Le Ténébreux lu la pancarte et se mit à rire de son rire caverneux.

    « Ah Ah ! Le Nain Unijambiste ! Cocheeer ! Arrêtez-vous je vous prie.

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Le coche s’arrêta au-devant de cette étrange auberge.
    Quelques minutes après, parce que son bougre de serviteur s’était remis à rire et que le Ténébreux dut s’y prendre à trois reprises avant d’atteindre le dos de son crâne, ils entrèrent et le beau brun commanda deux pintes.


    « Il n’empêche que j’y étais presque !
    « Certes ! Mais elle a fuis !
    « Boucle-la ! & bois !

    Une longue soirée se profilait à l’horizon. Une soirée où le jeune Ranulph rirait et où le Ténébreux lui mettrait des taquets.
    Oui, c’était une longue soirée de beuverie ordinaire qui s’annonçait.
    C’était sans compter sur…

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Ocatherine
« On ne saura jamais combien la timidité peut rendre vertueux, et niais. »
de Paul Léautaud



[Auberge du Nain Unijambiste, Paris, printemps 1461...]

Cela faisait déjà une bonne heure que la rousse avait quitté les Galeries Lafayette. Elle y était allez pour prendre une parure pour sa baronne et revenait les mains vide. Une rencontre faites sur place l'ayant totalement déstabilisée , elle à préféré fuir que d'affronter la réalité. Bientôt elle devra se trouver un époux...

Lorsque l'esprit se refuse à avancer, le cœur finit par se fermer, se cristalliser pour empêcher quiconque de le dérober à nouveau. Trop tôt pour accepter une nouvelle destinée, si douce soit-elle. Trop peur de revivre la même déception, la même perte. Non décidément la flamboyante ne pouvait se résoudre à revoir cet homme, il l'oubliera surement.

Le cocher se stoppa devant une auberge, elle était bien trop épuisée la frèle pour rentrer directement à Limoges, besoin de souffler un peu. Elle rêvait à un bon bain chaud, des draps propres et doux, oui c'est décidé elle prendra la meilleure chambre de l' auberge.

Elle descendis souplement de l'embarcation et se stoppa devant la porte d'entrée, fallait-il frapper? Secouant doucement la tête elle posa sa dextre contre la paroi de bois et fit grincer légèrement la porte. La tous els regards se tournèrent vers elle, que faisait une femme aussi richement vêtue dans un lieu comme celui la. Non pas que l'endroit soit mal famé, mais c' était assez modeste en sois comme endroit.

L' aubergiste s'approcha rapidement de Catherine, lui prenant son châle il le posa sur un porte vêtements et l'invita à aller s'assoir à la meilleure table. Voyant la un pigeon à plumer il la couvrit de soin en tout genres et lui servit un verre de vin.

Étirant un sourire doux et tendre la rousse se laissa guider et trempa le bout de ses lippes carmines dans l' élixir vermeille. Laissant l'alcool murir en bouche elle ferma quelques secondes ses paupières pour déguster tous les arômes et avala discrètement. C'est lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux qu'elle sursauta, deux hommes se tenaient devant elle cartes en main, un sourire édenté s’étirant sur leurs visages patibulaires.


- Ah bjour' ma ptite' dame, on veux faire une partie de ramponneau? Vous dvez' vous ennuyer toute seule, nous qu'on va vous distraire mdame, hein Jean qu'on va ben s'en occuper dla' ptite dame?

Et les deux bougres de rire bruyamment alors que la rouquine tentait de les éconduire de la plus polie des manières. Les joues en feu, l'air légèrement paniquée la pauvre.
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**Merci mon Loup*Un rp , un mp !
Haldor
    Le jeune Haldor était attablé face à son disciple qui commençait à battre les cartes.
    Il faisait grise mine, si tant est que l’on devine quelconque changement à ses traits fermes, presque immuables.
    Non, alors ça non : il ne digèrera pas cette défaite, et ce ne sont pas les deux pintes fraîchement servies que la lui feront oublier.
    Le Ténébreux battait frénétiquement le sol du bout de sa chausse – bruit qui, du reste, énervait grandement le pauvre Ranulph qui n’était malheureusement pas en position de broncher. – en attendant que son jeune serviteur distribue.


    « Bon ! Cela vient ?!
    « Oui, oui ! Je mélange !
    « Tu en mets du temps pour mélanger…
    « Oui ! Eh bien comme cela Monsieur ne pourra pas encore une fois sous-entendre que je triche !
    « Tu avais triché !
    « Que nenni !
    « Je gagne toujours !
    « Eh bien pas cette fois ! Voyez avec la Rousse tantôt, vous avez encore perdu.

    La remarque était de trop et Ranulph écopa d’un taquet mémorable qui eût pour effet de précipité la distribution des cartes.
    Les deux zigotos étaient tellement absorbés par leur partie qu’ils ne virent pas même la Rousse en question faire son entrée dans l’Auberge du Nain Unijambiste.
    Tout le monde autour semblait les laisser indifférents.
    Ce fut Ranulph qui le premier l’aperçut et il ne put garder l’information pour lui bien qu’il hésita quelques instants.
    En effet, il aurait pu épargner à son maître une seconde défaite. Ceci dit, si le maître en question venait à se retourner et à voir la jolie rouquine, il lui aurait à coup sûr fait le reproche de ne lui en avoir touché mot. Alors, tout compte fait…


    « Pssst… à six heure ! La Rouquine des Halles.

    Aussitôt le Ténébreux lâcha ses cartes afin de vérifier l’information et celle-ci était bien vraie.
    La belle Catherine de Trévière se faisait alpaguer par deux sombres grigous qui n’espérait qu’une chose : la plumer.
    Le grand brun aux traits sévères et aux yeux brumeux se leva alors et s’avança doucement, contournant la demoiselle afin qu’elle ne le vit arriver et se retrouva derrière les deux indigents.
    Posant dextre sur l’un et senestre sur l’autre, il déclara de sa voix grave et tonnante :


    « Eh bien, mes chers ! On embête les belles demoiselles ? Foutez-moi le camp.

    Les deux acolytes voyants qu’il n’était pas du genre à rire ni à négocier filèrent s’enfiler quelques chopes au comptoir tandis que le jeune Haldor prenait leur place face à la belle Catherine.

    « Je vous prie de m’excuser pour mon emportement tantôt… Permettez que je vous offre un verre ? »

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Ocatherine
"Je vous accorde mon sourire à défaut de ma main"
de Catherine

La panique commençait à se faire plus grande encore dans l'esprit de la flamboyante,c 'est que des loubards du genre ça n'est jamais bon signe. Elle se mordilla la lèvre inférieure et eu le geste le plus stupide dans une telle situation.

La dextre glissa dans sa bourse, al elle récupéra deux écus et les posa sur les table avec douceur, les faisant glisser vers les deux malotrus. Ayant bien entendu dans l'idée que ceux-ci vont fuir en partant avec leur présent d'un jour.

Qui aurait eu idée de donner de l'argent à des voleurs hein? Surement pas une femme censée, non une femme intelligente n'aurait pas commis une telle bavure mais c' était sans compter sur la candeur et la naivetée de la rousse. Ce genre de comportement la plaçant bien souvent dans des situations plus embarrassantes les unes que les autres.


- Oh mais c'est qula' ptite' dame est généreuse! N'est ce pas qu'elle est gentille? Ah ça on va la rmercier...tu viens boire un verre avec nous dehors ma ptite' dame? Hey mais....


N'ayant pas le temps de finir sa phrase, le plus gros des deux senti une main imposante appuyer sur son épaule, alors que son pote se carapatait déjà. Les paroles prononcés firent grimacer les deux grigou, ceux-ci battant rapidement en retraite, laissant une Catherine abasourdie, les prunelles ouvertes rondes comme deux soucoupes.

Elle venait de le reconnaitre, lui le sombre et élégant Haldor, rencontré plus tôt. Rougissant de plus belle elle senti ses mains trembler, les plaquant alors rapidement sur ses cuisses. Elle tenta de maitriser ses émotions, arborant son plus doux sourire alors qu'elle le dévorait littéralement du regard. C' était un bel homme, charmant au possible , riche et généreux qui plus est, mais elle n' était pas prête à sauter le pas, pas encore...

Le timbre se fit doux, tendre, suave au possible, elle ne forçait rien, ce côté séducteur elle le possédait au naturel.

- Bonjour à vous à nouveau, je...je vous excuse bien entendu c'est oublié...un verre me semble plus raisonnable qu'un rendez-vous pour l'instant en effet Messire Haldor.

Les lippes gourmandes s' étirèrent en un large sourire avenant alors qu'elle retirait doucement son gant droit, tendant sa dextre vers le brun. Elle se faisait brebis pour l'instant, rien ne servait de s'inquiéter, après tout il venait de la sortir d'un mauvais traquenard non?
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**Merci mon Loup*Un rp , un mp !
Haldor
    Il venait de la tirer d’un mauvais traquenard et comptait bien en profiter le petit malin.
    Catherine était sa lubie du moment, il la lui fallait.
    Capricieux, il ne lâchera pas l’affaire.
    Un verre, elle lui devait bien cela.

    C’est avec un sourire charmeur qu’il accueilli le compromis de la Trévière.
    Au lieu d’un rendez-vous, il pourrait au moins tenté de la séduire autour d’un verre.

    « C’est trop d’honneur que vous me faites, belle demoiselle.

    Le ténébreux commanda deux verres de leur meilleure eau de vie sans demander à la demoiselle ce qu’elle désirait.
    C’est qu’il était un brin empressé, et son cœur palpitait tel un tambourin un jour de fête.


    « Qui donc êtes-vous, belle demoiselle ? Que faites-vous donc icelieu ? Par quel miracle le Très-Haut vous a-t-il mis sur mon chemin ? Je lui rends grâce. Merci Seigneur !


    Les deux verres arrivèrent et le jeune Haldor trempa délicatement ses lèvres dans le brûlant nectar.
    Il était sous le charme, et il savait que de loin son disciple l’observait et qu’il ne manquerait pas de le chambrer si elle venait encore à s’enfuir comme tantôt.


    « Votre cœur est-il déjà pris ? » osa-t-il, désinhibé par l’alcool qui lui brûlait sa jeune gorge.

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Ocatherine
" Un verre mère ce n'est qu'un verre..." de Catherine

Un verre.
Voila ce qu'elle lui offrait en échange d'une bague d'une valeur des plus élevé, de sa vie sauve et de tant de compliments. Juste un verre... Ce n’est pas que la Catherine était femme vénale, ou incapable de reconnaissance envers son sauveur. Non ce n' était pas ça, elle n'avait tout simplement pas notion des choses. Trop ignorante, trop inculte, trop naïve pour comprendre qu'elle aurait dut lui offrir le centuple pour tout ceci.

Et il souriait encore le beau brun, qu'il était séduisant celui-ci, la rouquine se prenant à rougir.


« C’est trop d’honneur que vous me faites, belle demoiselle.


Trop d'honneur? Voila qu'il repartait sur les compliment, et la rouquine d' être encore plus séduite, envoutée. Qu'il est charmant, avenant, séduisant, beau parleur, riche, que demander de plus diantre! Pensa la flamboyante alors qu'elle le détaillait longuement.

Tellement perturbée qu'elle en oublia de lu irépondre.
Sa voix se fit douce, mélodieuse, chaleureuse au possible, pour ce bel éphèbe.


- C'est un plaisir que de pouvoir converser avec vous messire Haldor, vous avez le don de rendre les conversations intéressantes. Je suis étonnée de vous voir ici, m'avez vous suivie?


Notons qu'elle est arrivée après lui, mais ça c'est la logique Catherinesque, il ne faut même pas chercher à la comprendre, vous y perdriez votre bon sens.

« Qui donc êtes-vous, belle demoiselle ? Que faites-vous donc icelieu ? Par quel miracle le Très-Haut vous a-t-il mis sur mon chemin ? Je lui rends grâce. Merci Seigneur !

- Je suis Catherine de Trévière, j' était venue acheter une parure pour ma maitresse, la baronne d' Ambroise. Je suis sa Dame de compagnie voyez-vous. Je rentre sur Limoges, j'y habite avec mon amie, une charmante jeune femme. Vous rendez grâce au seigneur? Doit-je comprendre que je vous...je vous..je....

Et voila que la rouquine n'arrivais plus à assembler trois mots, comme chaque fois qu' elle était gênée, perturbée, effrayée, les désagréments de la timidité. Elle en payait le prix encore aujourd'hui, se posant nombres de questions. Il ne la connaissait pas, comment pouvait-il vouloir d'elle? Était-elle prête à donner son cœur à un autre? Pas si sur que ça...

« Votre cœur est-il déjà pris ?

Le couperet venait de tomber, la question à milles écus, avait-elle quelqu’un? Pour calmer son esprit qui commençait à partir en panique, la Catherine glissa sa dextre vers le verre de vin et en bu une longue gorgée, terminant presque entièrement son verre pour se remettre du coup de l'émotion. Si il lui posait un telle question c' est qu'il était intéressé, un si bel homme, étonnant...

- Je...non..personne..enfin je ne comprend pas..pour...pourquoi moi?

Oui pourquoi elle et pas une autre? Dites moi donc doux seigneur...pourquoi moi.
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Haldor
    Le jeune homme était emporté dans sa fougue, son cœur palpitait tel un tambour.
    Il n’avait plus d’yeux que pour la belle Catherine qui se trouvait embarrassée face à lui.
    Il ignorait les us de la séduction, il y allait avec toute son ardeur, sans retenue.
    Oui, il la connaissait à peine, et elle lui plaisait.
    Aux balbutiements de la belle rousse le beau brun rétorqua de sa voix sèche et qui se voulait doucereuse :


    « Je ne sais… Vous me plaisez. Mon cœur s’est épris de vous !

    Bien sûr il ne devait pas s’arrêter là.
    Ce n’était pas suffisant.
    Il lui fallait développer !


    « Je crois que dès nos premiers mon cœur s’est épris de vous. Vous êtes si…

    Allez Haldor !
    Elle t’impressionne, tu n’as jamais fait cela avant.
    Tu ne sais pas comment t’y prendre, et pourtant il te faut te lancer.
    Tu as peut-être une chance, Haldor. Saisis-là !


    « … Belle. Oui, vous êtes si belle et si… rayonnante !

    C’est alors qu’une idée saugrenue lui vint en tête. Mais il ne put s’en défaire.
    Les choses vont si vite qu’il se retrouve plus tout à fait maître de lui-même.
    Il est comme enivré par la belle Catherine.


    « Offrez-moi quelque chose de vous, je vous en prie. Un présent, une souvenir de cette soirée qui je l’espère ne fait que commencer. »


    Voilà, c’était cela l’idée saugrenue.


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Ocatherine
"oui c'est un coups de foudre
tu es tombé du ciel
et en m'otant la vie, tu m'as donné des ailes
je suis ange et démon et suis prête à me battre
et toi tu bats de l'aile et tombe en pâmoison."*


Elle ne parvenait plus à détourner son regard de lui, cet homme si beau, si charmant, si intéressant.
Perdue dans ses pensées, elle laissait ses émeraudes observer, détailler, retenir chaque infime parcelle de ce visage qui lui faisait face. Pour sur qu'il était beau, des pommettes saillantes, de grands yeux sombre, un sourire enjôleur, i lavait tout pour plaire et le savait bien le bougre.
Pourquoi elle et pas une autre? Pourquoi la désirer elle, l'ancienne esclave du borgne. La frêle et discrète Catherine, qui depuis toujours fait pale figure devant la magnificence de la Duchesse d' Ambroise
.

« Je ne sais… Vous me plaisez. Mon cœur s’est épris de vous !


Son cœur? Épris? La rouquine n'en croyait pas un mot, les mains tremblantes vinrent alors récupérer le précieux verre pour boire une nouvelle gorgée, bien plus longue cette fois-ci. Ce n' était pas que du désir, ça n' était pas un courtisant, il la voulait, pour lui et lui seul. Son cœur offert...encore une fois? Impossible!

« Je crois que dès nos premiers mon cœur s’est épris de vous. Vous êtes si…

Et voila notre flamme pendue aux lèvres majestueuses, elle attend ce mot qui tarde à venir"si quoi?" pense t-elle sans oser le dire. Ne pas passer pour trop curieuse, voir même impertinente, attendre qu'il ose le dire. "Si douce, si tendre, si timide, si fragile, si touchante ?". Trop de questions qui se bousculent alors qu'enfin la réponse est soufflée du bout des lippes masculines.

« … Belle. Oui, vous êtes si belle et si… rayonnante !

Et pour la première fois depuis la mort d' Alexander, la conscience de la rouquine repris sa place dans son esprit, emmenant avec elle le démon qui ne la quittait jamais. Ce fut le brouhaha dans le cerveau Catherinesque, les deux se chamaillaient, la laissant pantoise, incapable de choisir entre l'un ou l'autre.

- Écoute le douce Catherine, il à craqué sur toi, il te trouve rayonnante, fait lui gage de ta pureté et propose lui un thé demain. Soit douce et jamais trop avenante, tu lui plait ne gâche pas tout il pourrait te prendre pour une...

- Catin! Ouais et alors! Ta' droit de t'amuser la rouquine, depuis quand tu à pas sentie un braquemart dans ton fondement? Hein la Catherine que ça te manque les bras d'un homme? Avoue le, il te dévore du regard imagine ce qu'il pourrait faire à ta...

- Il suffit! Tu doit restée douce et discrète Catherine, tu doit être noble et non pas une servante, tu doit respecter le protocole, ne donne pas ton c...

- Cul! Ouais donne lui ton cul, ton cœur ce qu'il veux , éclate toi la rousse, t'attend que ça!

Secouant la tête d' un opposé à l'autre, la sublime tenta d'oublier toutes ces pensées controversées, oui elle était en manque de la puissance masculine, oui le simple timbre sec et tranchant du brun la faisait frémir, oui il lui plaisait. Oui, oui oui!

« Offrez-moi quelque chose de vous, je vous en prie. Un présent, une souvenir de cette soirée qui je l’espère ne fait que commencer. »


- Parle lui la donzelle il attend que ça, il veux un présent offre lui une nuit inoubliable! Allez un peu de cran, une fois que vous serrez dans le plumard t'aura plus qu'a te laisser faire, t'aime ça hein te laisser faire, souvient toi Alex comment il ...

- Il t'a aimé! Du plus profond de son âme, il t'a désiré parce que tu lui à résisté, ne cède pas à la tentation Catherine, n' écarte pas les cuisses devant le malin ...ne...donne pas ton cœur ni ton corps à un inconnu...


- Catherine va y! Embrasse le!


"Embrasse le!" , peu être que c' était ça qu'il attendait, elle n'avait pas connut d'homme depuis un moment et ne savait comment réagir. Que faire? Si elle se montrait trop prude, peu être qu'il fuirait, il cherche une flamboyante pas une faible. Elle se leva alors doucement, se plaça dans le dos de celui ci, sa chevelure de feu caressant la nuque du brun alors qu'elle se pencha en avant. Soufflant du bout des lèvres, tout contre son oreille, tentant d' éveiller ses sens, tel la litanie merveilleuse d'une sirène enchanteresse:


- " Mon doux ami, prenez ceci en gage de mon amitié, de mon remerciement et comme souvenir de moi"

Sur ces paroles elle laissa les pétales amarantes venir caresser la joue de l' éphèbe, soie contre soie, douceur contre douceur. Lui rendant ainsi tout ce qu'il lui à offert par ses douces paroles. Tendre à sa manière...

Elle resta la quelques secondes, son souffle brulant taquinant la joue princière, ainsi que le cou fort et musclé du courtisant, elle se faisait pomme pècheresse pour les mains du pauvre Adam qu'il était.

Séductrice dans l' âme, sorcière enivrante sans même en avoir la moindre conscience.





*Ange ou démon de Robert
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**Merci mon Loup*Un rp , un mp !
Haldor
Une sorcière enivrante, cela elle l’était. Le pauvre Haldor était tout décontenancé.
C’est qu’il n’avait encore eu aucune expérience de ce genre avec une femme malgré son âge, car le Ténébreux n’était pas un adolescent, il était homme.
La chevelure rousse dans sa nuque le faisait frissonner d’extase et son souffle chaud l’emportait dans des contrées lointaine et merveilleuse.


« Je…


Il ne savait que dire, il ne pouvait balbutier que quelques bouts de mots incompréhensibles.
Au loin, Ranulph enrageait. Encore une fois, il perdait son pari.
Mais le maître lui voyageait au pays de l’extase. C’était la première fois pour lui et elle savait y faire pour emporter le cœur d’un homme.
A présent, il était pris d’un désir ardent de l’embrasser.
Haldor Lefebvre von Stern était un homme au flegme presque inhumain, mais devant cette rousse qui le mettait en émoi il ne put réprimer cette impulsion.
A la douce voix de Catherine, le jeune homme tourna doucement la tête et lui effleura les lèvres.
Pivoine, aussitôt il se reprit.


« Je… veuillez m’excuser, je… je ne sais ce qu’il m’a pris. Je… pardonnez-moi.

Il ne savait plus ni que dire, ni que faire.
Que devait-il dire ? Que devait-il faire ?
Il reprit la parole, sa voix grave un peu plus posée :


« Rendez-moi visite au fort de Hauterive, ma douce amie, où je réside. Je vous en prie. Daignez acceptez mon invitation. Nous pourrions faire plus ample connaissance. Je n’aime guère cet… endroit. »

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Ocatherine
"Quand le mal me consume je ne me reconnais plus, pardonnez moi!" de Catherine

Qui aurait pu croire que la flamboyante puisse intimider un homme, elle l'introvertie de première catégorie.
Qui aurait pu imaginer que cette femme si douce, frêle, peureuse en temps normal pourrait se montrer si avenante avec l'alcool?
Surement pas le pauvre Haldor qui se tenait la, figé, statique alors que la superbe jouait de ses charmes sur sa personne, sans même en avoir conscience.
Était-ce ça le charisme au naturel...


« Je…

Lui, l' éloquent, le séducteur, l'enivrant ne trouvait plus mot à dire alors que la Catherine gardait ses pétales amarante contre la joue masculine. Il était sans voix le pauvre, perdu peu être, pourtant la rousse ne se rendait pas encore compte du pouvoir qu'elle détenait.

Dans l'esprit de la rouquine c'était de plus en plus chaotique, le mal prenait le dessus et venait d’assommer le bien qui lui dormait profondément. L'heure n' était plus à la douceur, à la bienséance ou encore à la politesse, non il était temps de s'amuser maintenant.

" Allez Catherine il attend que ça, regarde il meurt d'envie de t'embrasser! Ca fait des mois que t'es célibataire, qui va te reprocher une bonne partie de jambe en l'air? T'es qu'une femme et lui qu' un homme! Amuse toi! Rannime sa flamme!"

Oui, le mal prenait le dessus sur le bien, poussant la frêle dans des travers qu'elle n'avait pas exploré depuis longtemps, la trainant la dans le vice le plus total. Elle voulait cet homme , cette nuit, pour la vie, qu'importe tant qu'elle pourrait le goutter.
Véritable mante religieuse, elle accueillie son baiser avec plaisir, fermant même ses paupières alors que la caresse des lèvres masculines l’envoutait. Se laissant entrainer sur les chemins tortueux de la luxure, s' éloignant à grand pas de la vertu elle souffla tout contre les lippes du brun :


-" Vous pardonner? En quoi devrais-je pardonner le présent que vous venez de me faire, vous êtes tout excusez , voir même remercié mon cher"

Elle était loin la candide, la douce, la fragile, tellement loin alors que les émeraudes incandescentes dévoraient Haldor du regard? Pourtant c'est lui qui s' éloigna, lui qui coupa court au charme, lui qui la repoussa doucement alors qu'elle était prête , pour une fois...
Vexée elle se recula légèrement revenant s'assoir face à lui, charme rompu pour quelques secondes, quelques secondes de répits.
Le détaillant longuement elle laissa un sourire délicat s' étirer sur son visage angélique, ainsi il voulait la voir chez lui? C' était bien mieux qu'un simple tripot pour sur.
Toujours aussi envoutée par sa mauvaise conscience elle hocha doucement la tête, prenant une voix de velours alors qu'elle tendis la main vers le brun :


-" C'est avec grand plaisir que je viendrais, ce soir même si vous le désirez...quand à votre cadeau je préfère que vous me l'offriez la bas, ainsi je ferais honneur à votre maison".

Et une Catherine entreprenante et vénale, une, quand le mal prend le pas sur la raison ça donne une rousse méconnaissable et tellement désirable. Des lèvres mordues par caprice alors que les sinoples détaillent toujours le Lefebvre...
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Haldor
    Le Ténébreux ne savait plus ni que dire ni que faire.
    Les choses allaient si vite, il s’attendait à plus de résistance.
    Comment était-ce possible ? Aurait-il un pouvoir de séduction qu’il s’ignore ?
    Peut-être bien.


    « Ce présent n’est rien comparé à votre beauté, c’est tant d’honneur de que vous me faites.

    Le pauvre Lefebvre von Stern en était tout chamboulé.
    Elle lui faisait palpiter le cœur, elle le séduisait. Il lui prendrait presque envie de la croquer.
    Elle acceptait son invitation.
    Elle acceptait, et voulait même précipiter les choses.
    Etait-ce un piège ?
    Devait-il accepter ?
    Il ne tenait plus en place, il se leva et ordonna :


    « Ranulph ! Fais venir le coche, nous allons à Hauterive… nous serons trois. »

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Ocatherine
"Pensez-vous que ce soit mal?"
de Catherine

Et la Flamboyante qui sombrait dans la folie la plus douce et la plus perverse.
Elle le désirait la maintenant.
Elle aurait dut résister, si l'alcool ne l'avait pas enivrée, si sa mauvaise conscience sous-jacente ne 'lavait pas envouté, si la beauté du brun n'avait pas été si plaisante à observer, si...
Elle le voulait.

Et le voila qui la complimente à nouveau, quelle femme n'aimerais pas cela?
Oui elle adorait ça, et plus il la complimentait, plus son esprit s' échaudait.
La désirait-il autant qu'elle?
Depuis combien de temps n'avait-elle pas touché un homme?
Si longtemps...

Elle ne savait plus pourquoi elle avait lancé cette idée saugrenue.
Partir à la seconde pour rejoindre le domaine inconnu.
Oui ça lui faisait envie, elle voulait s'enivrer.
Ne plus calculer, ne plus réfléchir.
Se laisser envouter!


" Bien je vous suis alors mon doux ami...est-ce loin?"

Était-elle devenue folle? Depuis quand acceptait-elle de s'embarquer dans te tels projets? Laissant de côté toute sécurité, partir sans prévenir personne. Depuis que sa conscience était KO bien entendu, il ne lui restait plus que sa diablesse qui dansait dans son esprit. Cette nuit serait nuit de fête et ce voyage une simple découverte ou peu être...

Peu être une nouvelle conquête!

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