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[Rp] D'une rencontre printanière...

Haldor
    Tout doucement le Ténébreux se relève, fermant les yeux au doux contact de la main de la belle Aude sur son visage.
    Que lui a-t-il prit ? Il ne le sait.
    Il a encore agit sous le coup d’une de ses nouvelles lubies. Impulsif : il avait posé genoux à terre, il lui avait dit tous ces mots tandis que son cœur était officiellement dévoué à Catherine, qu’il était d’ailleurs venu voir, qui était la raison de sa venue ici.
    Mais à cet instant, il oubliait complètement Catherine, son cœur était pris par cette autre rousse ravissante qui lui ordonnait de sa douce voix de se relever.


    « Pardonnez-moi… Aude… Je ne sais ce qu’il m’a pris… Je crois que mon cœur s’est épris de vous.

    Et Dieu sait si le cœur du Ténébreux lui jouait de drôle de tour.
    Ce qui n’était à l’origine qu’une bravade, un défi lancé par son serviteur s’était transformé en coup de foudre.
    Il ne pourra dorénavant plus songé à Aude comme d’une simple connaissance, il voulait faire d’elle son amante.
    Devait-il accepter l’invitation ? Sa tête était toute chamboulée.
    Des choses de l’amour, il n’avait que peu d’expérience. Mais des éléments de morale, la femme qui l’avait élevé lui en avait donné.


    « Mais mon cœur s’est déjà épris de Catherine… Comment se fait-il qu’il s’éprenne de vous ? Cela est mal, et pourtant. Vous me faites frissonner, Aude. Vous êtes si rayonnante…


    Il ne la regardait pas en disant ces mots, il semblait se parler à lui-même.
    Il releva soudain les yeux vers Aude et lui demanda :

    « M’autoriseriez-vous vraiment à vous suivre, sachant que mon cœur est épris à la fois de Catherine et de vous ?

    Le jeune homme était perdu, il la regardait, sans trop comprendre ce qu’il se passait en lui.
    Il attendait un « oui » d’elle, tout en sachant que cela était mal.

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Aude_elisa
Le cœur qui fait boom à ses mots. Son cœur s’est épris de ma personne. Le mien qui chavire un peu plus…
Se retenir, pour ne pas se laisser aller… Mais pourtant l’envie est là.
Les iris qui ne le quittent pas… La main qui s’empare de la sienne. Oublier qu’il est l’ami de Catherine… Oublier mon valet et son serviteur. A cet instant, il n’y a que lui et moi.

Sauf que la suite va tout chamboulée…

D’un cœur qui chavire… Nous passons à un cœur qui déchante.
Il s’est également épris de Catherine, comment peut-il s’éprendre de deux femmes différentes ? Pour moi s’est inconcevable, le cœur n’en choisit qu’une… Tandis que l’attirance physique prime sur l’autre. Mais là, qu’en était-il réellement ?

Ma dextre se détache de la sienne, et quelque pas je fais en arrière.
Retour à la réalité… Un coup d’œil vers mon valet qui est là, bouche ouverte, face à la situation.


-Vous ne pouvez pas être épris de deux femmes… Je ne pense pas que ce soit…

Que ce soit quoi ? Possible ?
Non pour moi tout cela est faux. En réalité, il doit se jouer de moi… vouloir me faire craquer pour m’avoir dans sa couche. Sauf que je ne suis pas femme à être amante… D’une nuit ou plusieurs.


-Allons voir si Catherine est présente. Je pense que là est le mieux à faire… De toute manière, vous étiez venue pour elle, et non pour moi…

Les mots sont lancés à la volée… Honteuse d’avoir laisser mon cœur chavirer pour un homme que je connais à peine… Mais aussi car il est épris de Catherine, il n’est donc guère qu’un simple ami… Et aussi déçue… Oui déçue, tout n’est que désillusion à cet instant… Il nous faut rentrer… Catherine est peut être présente, à ce moment, je l‘espère du plus profond de mon coeur. Ainsi elle reprendra sa place auprès de lui… Et moi… Moi, j’essaierais de m’occuper l’esprit, pour oublier tout ce qui vient de se passer…
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Haldor
    Le Ténébreux restait là, hébété.
    Que devait-il dire ? Que devait-il faire ?
    Devait-il accepté de laissé filer cette jolie rousse qui lui avait frappé le cœur ?
    Comment se faisait-il que lui, Haldor Lefebvre von Stern, puisse être l’un de ces monstres épris de deux femmes à la fois ?
    Accepter, la laisser filer. Non, il ne pouvait pas s’y résigner !


    « Je vous en prie… !

    Il s’arrêta là, ne trouvant plus ses mots.
    Non, il n’était pas de ces hommes-là. Non, il ne voulait pas l’être. Pourtant, force est de constater qu’il l’était.


    « Je puis vous aimer toutes les deux !

    Les mots sortirent aussitôt qu’il les eût pensés.
    C’était mal, il le savait. C’était mal et pourtant il le pensait.
    Oui, il pouvait les aimer toutes deux…

    « … Pourvu que Catherine n’en sache rien…

    C’était dit.
    Il pouvait l’aimer dans le secret. Mais ses espoirs quant-à une réponse positive d’Aude était au plus bas.


    « Mon cœur s’est épris de vous Aude… vraiment. Laissez-moi une chance… Demandez-moi ce que vous désirez, je vous le donnerai !

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Aude_elisa
Tourner les talons pour prendre la direction du manoir, c’est ce qu’il y avait de mieux à faire.
Mais sa voix retentit, alors je m’arrête. Non je ne me tournerais pas vers lui, sinon je sais… Je craquerais. Je ne le peux, pas si il aime Catherine… Elle est mon amie, et un homme, j’en suis persuadée, ne peut aimer deux femmes à la fois.


-Non…

Voix douce, je reste dos à lui… Je ne peux lui faire face.

-Non, vous ne pouvez nous aimer toute deux. Catherine est mon amie, si votre cœur s’en ai épris… Si vous lui avez dit, je ne peux…

Il est clairement impossible que je fasse du mal à cette douce amie.
Ses mots résonnent à nouveau.
Il souhaite que Catherine ne sache rien de tout cela…
A ce moment, je me retourne vers lui. Mes iris d’un bleu clair se posent sur sa personne, pas un seul sourire… Je tente de rester impassible.


-Elle n’en saura rien, n’ayez crainte, vous ne la perdrez pas… Mais…

« Mais vous ne m’aurez pas… » Silence… Ma phrase, je ne peux finir. Le laissant à nouveau s’exprimer.
Un léger soupire s’échappe de mes lèvres.


-Haldor… C’est impossible… Et je ne compte pas débuter une relation avec un homme, en lui demandant quoi que ce soit… Je suis navrée, mais je ne suis point celle que vous pensez, à mon humble avis…Gardez Catherine, prenez soin d’elle…

Et à nouveau, je me retrouve dos à lui.

-Maintenant, venez… Allons voir si elle est présente. Elle sera ravie de vous retrouver. Tout comme vous…
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Haldor
    Le Ténébreux devait se faire une raison, elle ne lui donnera pas gage de son affection.
    Il était tiraillé : tiraillé entre deux belles rousses qui vivaient ici même, dans ce beau manoir qui n’était plus qu’à quelques pas.
    Espérait-il que Catherine ne s’y trouvât point ? Pour sûr.
    La belle Aude avait frappé le cœur du Ténébreux tout comme Catherine quelques jours plus tôt.
    Mais la belle Aude était d’un autre genre de demoiselle. Elle était l’une de ces demoiselles dont le cœur sera dur à ravir.
    Ravir le cœur de cette belle demoiselle, voilà donc sa nouvelle lubie.


    « Maître, je crois que c’est fichu…
    murmura le jeune Ranulph à l’oreille de l’Entêté.

    La canne failli atteindre le chef du jeune serviteur mais elle n’en fit rien.
    Le jeune Haldor arrêta son geste, pris de dépit.
    Il se retourna alors vers Aude, empreint au désespoir.


    « Je comprends, belle demoiselle. Je suis bien forcé d’abandonner votre conquête.

    Il n’en pensait rien.
    Ce que Von Stern veut, Von Stern obtient toujours.
    Il n’abandonnera rien !


    « Je ne puis aimer deux femmes à la fois, c’est ainsi. J’en suis tristement navré…
    Vous avez raison, très chère. Nous devrions rentrer. Peut-être que Catherine sera là…

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Aude_elisa
Son choix semble fait… L’abandon, ou plutôt devrais-je dire la raison.
Il doit se douter que jamais il ne ravira mon cœur, si il s’est réellement épris de Catherine.
Je ne peux ne lui faire du mal. Je ne peux me laisser allée avec un homme qui en aime une autre… Contre nature… En dehors de mes principes, tout simplement.


-J’apprécie… Vous préférez écouter la raison, une très bonne chose. Maintenant rentrons…

Un léger sourire à son attention.
Et lentement mes pas me mènent vers le manoir, tandis que mon valet s’est approché de moi, pour murmurer.


-Je pense que c’est mieux ainsi, je vais devant, voir si damoiselle Catherine est présente et la prévenir que son…
-Ami, Aubert… Ou compagnon, au choix…
-Que son compagnon est présent, donc…
-Merci… Tu es un perle…

Un radieux sourire pour mon valet, il le mérite… Si merveilleux avec moi.
Le voici qui s’éloigne afin de rejoindre le manoir.
Je me retourne alors vers celui qui était notre invité, ou plus précisément celui de Catherine.


-Elle ne m’a jamais parlé de vous… Depuis combien de temps la connaissez vous ?

Simple question, histoire de faire la conversation jusqu’à notre arrivée…
Ne pas laisse de blanc qui pourrait être désagréable…
Discuter simplement.

Attendant la réponse, nous arrivons devant les portes du manoir, j’en pousse délicatement la porte.


-Je vous en prie, entrez… Mon valet est parti voir si Catherine est présente. Espérons le.

Les choses avaient changées à présent. Je souhaitais plus que tout qu’elle soit présente.
Un signe vague, afin de l’inviter à entrer…
Et à sa suite, je pénètre dans la demeure.


-Bienvenue au Manoir d’Aslinn… Allons au salon…

Je le guide jusqu’à ce dernier.
Une grande pièce où il fait bon vivre… Chaleureuse.
Il est ce qu’il y a de plus luxueux… Des sofas en velours trônent au milieu de la pièce.


-Installez vous.

Et c’est à ce moment précis, qu’Aubert fait son apparition dans l’encadrement de la porte.

-Elle n’est point là… Parti faire quelque courses il semblerait.
-Bien, merci Aubert…
-Je vais chercher les rafraichissements.

Une inclinaison de tête… Puis je me tourne vers le ténébreux.

-Souhaitez vous l’attendre ? Ou que j’envoie quelqu’un à sa recherche…

Une nouvelle fois, simple question… Tandis que doucement je vais m’installer à ses côtés.
Caressant le velours du bout de mes doigts gracieux… Allait-il l’attendre en ma compagnie ? Allait-il partir ?Ou… Qu’en sais-je… Tout ce que j’espère, c’est qu’elle ne tardera pas à rentrée… Me voici maintenant, mal à l’aise.

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Haldor
    « La raison… c’est cela, oui, en effet…

    Dépité, le Ténébreux suivit belle Aude jusqu’au manoir.
    Son jeune cœur plein de fougue s’était épris de cette jolie rouquine.
    Il lui fallait à présent ravir son cœur, c’était comme un besoin irrépressible. Il lui fallait une preuve de son attachement.


    « Elle ne m’a jamais parlé de vous… Depuis combien de temps la connaissez-vous ?
    « Depuis quelques semaines seulement. Mais mon cœur s’est épris d’elle, mais moins qu’il s’éprend de vous en ce moment-même !

    C’était trop tard.
    Non, il n’est jamais trop tard.
    Le jeune homme entra enfin dans le luxueux manoir, espérant toujours que par miracle Catherine n’y soit point.


    « C’est… ravissant…

    Léger plissement du nez…
    A la vérité, le jeune Haldor n’aimait pas tout ce luxe.
    C’était un homme plutôt austère qui n’aimait guère l’étalage de richesse.
    Il accepta néanmoins l’invitation et patienta dans le salon, cherchant toujours un moyen de toucher le cœur de la belle Aude.
    Puis le valet arriva, annonçant l’absence de Catherine et lorsqu’elle se tourna vers lui pour demander ce qu’il souhaitait, il la fixa dans le blanc des yeux et d’une voix doucereuse lui répondit :


    « Ne la faites point chercher. Je ne veux que vous, Aude… »


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Aude_elisa
Le ténébreux était tout ce qu’il y a de plus charmant. Mais quelque chose me poussait à m’en méfier.
Peut être parce qu’il s’était épris de deux femmes, et que pour moi, cela est tout simplement impensable.
Un cœur ne s’éprend réellement que d’une personne. Quand à l’autre, elle est plutôt ce qu’on appelle, une passade, une lubie… Ou juste une attirance physique.
Qu’en était-il en réalité pour lui ?
Son cœur s’est-il vraiment épris de deux femmes ?
Ou y’en a-t-il une qui n’est qu’une attirance ?

Les doigts qui triturent les pans de ma robe, là installée à ses côtés.
Il trouve l’endroit ravissant… Tout du moins, c’est ce qu’il en dit.


-Merci…

Les rafraichissement arrivent.
Du vin, de la liqueur, de l’alcool plutôt fort, de l’armagnac que j’ai emmenée avec moi.
Toutes sortes, qu’allait-il choisir ?

Mes joues s’empourprent à nouveau, à l’entendre.
Il ne veut que moi…
Ne disait-il pas qu’il venait voir Catherine ?
Je ne sais plus quoi en penser…
Mes iris se perdent dans les siennes l’espace d’un instant…


-Je… Mais… Catherine ? Que…

Silence, bafouillée tellement, que je ne sais continuer.
Un léger soupire, puis reprendre.


-Vous… Vous ne voulez que moi ? Mais…

Pourquoi ne pas te laisser tenter Aude ? Une main qui se tend vers un verre de vin, je m'en saisis, puis le porte à mes lèvres pour en boire une longue gorgée... Oui j'en avais besoin, pour ne pas perdre réellement pied, mais y parviendrais-je ?
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Haldor
    Les prunelles brumeuses du jeune homme se perdaient dans celle de la jolie rouquine.
    Elle commençait à balbutier, son ton n’était plus aussi sec. Peut-être était-ce bon signe ?
    Le jeune homme prend un verre du même vin que la demoiselle, le doux nectar coule dans sa gorge et le courage lui vient.


    « Oublions Catherine quelques instants… Vous en valez mille !

    Il y allait toujours un peu fort, mais Aude lui frappait le cœur autrement que Catherine.
    Ce n’était pas qu’une attirance charnelle. Non, il y avait autre chose.


    « Je puis me passer de Catherine pour n’aimer que vous !

    Disait-il vrai ?
    Le fils du Vieux Renard de Trondheim était un homme impulsif. Il l’ignorait, mais les femmes avaient sur lui le même effet qu’elles l’avaient sur feu son père.
    Mais le Bâtard refusait de se l’avouer. Il pouvait être un homme fidèle et n’aimer qu’une seule femme.


    « Mon cœur s’est épris de vous, Aude. Bien plus qu’il ne s’est épris de Catherine.
    Mais je ne puis me séparer de Catherine ainsi, il me faut du temps. Elle n’est point obligée de savoir.


    Voilà où il voulait en venir.
    Une relation secrète, en lui promettant qu’un jour elle sera l’Unique.


    « Accordez-moi un présent de vous, que je puisse emporter sur moi en tout temps, et qui me rapproche à tous moments de vous, même lorsque je serai loin. Je vous en prie..

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Aude_elisa
Oublier Catherine quelques instants, tout à fait possible…
J’en vaux mille ? N’exagère-t-il point ?
Que faire, que dire après cela. Lui faire confiance ?
Se méfier ? Est-il réellement sincère ?
Je ne sais quoi en penser… Mais pourtant, en l’écoutant, mon cœur chavire un peu plus.

Se passer de Catherine pour n’aimer que moi, il semble en être capable d’après ces dires.
Mais qui me dit qu’il le fera réellement ?
Tiens, contradiction, maintenant il ne peut s’en séparer… Tout du moins c’est que j’entends, je ne veux pas écouter le reste.
Peut être une protection… Je ne sais.

Mes iris restent ancrées aux siennes, sans que je ne puisse m’en séparer.
Et si…
Non, je ne peux me laisser tenter ainsi.


-Je…

Non décidément, je n’arrive guère à en placer une.
Je le laisse donc poursuivre.
Un présent de ma part, qu’il puisse emporter partout.
Pour qu’à tout moment, je sois avec lui.


-Je…

Stupéfaite…
Que pourrais-je bien lui donner, si ce n’est un de mes bijoux, ou l’un de mes châles.
Mais je ne le vois guère porter quelque chose de féminin.
Surtout si il ne veut pas se séparer de Catherine, elle le découvrira, elle me connait, elle sait mes goûts… Elle connait les bijoux que je porte.


-Je…

Rien, je n’arrive guère à parler, je suis comme pétrifiée.
Le cœur chavirant, que faire ?
Et si…


-Mais… Que pourrais-je donc vous offrir ?
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Haldor
    Le jeune Haldor comprit alors qu’il était, concernant les choses de l’Amour, empreint aux mêmes élans fougueux que feu son père bien qu’il essayait en vain de le nier.
    Il plongeait ses yeux couleur de brume dans ceux de la Belle Aude.
    Elle ne savait que dire, et lui non plus.
    Il la sentait chavirer, et son cœur chavirait aussi.
    Il avait déjà séduit Catherine, son cœur lui était promis. Du moins, c’est ainsi que les choses devaient aller selon l’esprit rigide du Ténébreux.
    Mais il n’en était point ainsi.


    « Je crois que je vous aime, Aude…

    Non, il n’en était point ainsi.
    Il y avait cet amour charnel envers Catherine, mais envers Aude, il s’agissait de tout autre chose.
    C’était comme un vers qui lui tordait les tripes, comme un besoin irrésistible de l’avoir pour lui et lui seul.


    « N’importe quoi, Aude… ce que vous voudrez, un simple souvenir de vous et de notre rencontre. »

    Mais ce n’était pas tout, il lui fallait autre chose.
    Mais quoi ?
    Une promesse.


    « & promettez-moi que nous nous reverrons…. Catherine n’en saura rien. Elle n’est point obligée de savoir. Laissez-moi le temps de me séparer d’elle, et je serai à vous tout entier. Je vous en fait la promesse. »


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Aude_elisa
Les mots prononcés par le jeune homme face à moi, sont fort.
Il dit m’aimer…
Mais comment ?
Se peut-il que de cette rencontre, une histoire d’amour naisse entre nous ?
Et mon cœur qui ne cesse de me jouer des tours… Tantôt chavire, tantôt déchante…


-Haldor… Vous êtes fou…

Mais revenons à ce cadeau qu’il souhaite de ma part.
Quelque chose qui lui rappelle notre rencontre…
Un simple souvenir de ma personne…
Les mains qui cherchent autour de mon cou…
Le médaillon avec une pierre bleu… Et lorsqu’on l’ouvre…
Un portrait de moi et de ma jumelle…


-Que diriez vous de ceci ?

Jouant avec son médaillon, les iris se baissent sur ce dernier.
Puis doucement, les mains viennent chercher le fermoir, pour l’en défaire de mon cou.
L’ouverture du médaillon s’en suit… pour retirer le portrait de ma sœur, et ne laisser que la mienne…
L‘autre est glissée sous mon corsage.


-Je puis vous l’offrir…

Lentement ma dextre s’empare de la sienne, contact doux…
Et y glisse le médaillon.


-Je vous promet que nous nous reverrons… Sous peu, je l’espère. Vous m’êtes quelqu’un de fort agréable , Haldor… Allez y en douceur avec Catherine, elle est fragile… Ne lui faites point de mal, pour moi…

Une promesse…
Mais avec ce remord pour Catherine…
Comment puis-je lui faire cela ?

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Haldor
    Décidément, le jeune Lefebvre Von Stern s’était épris passionnément de la belle Casaviecchi.
    Ce n’était point qu’un amour charnel, non, c’était au-delà.
    Mais parviendra-t-il à se séparer de Catherine ?
    La Belle se laissait enfin aller.
    Elle défaisait de son cou son…


    « Non, Aude.. Je ne puis…


    Un médaillon, un médaillon avec une gravure d’elle.
    C’était bien plus que le baiser que lui offert Catherine.
    Non, vraiment, c’était deux amours très différents.
    Mais parviendra-t-il à se débarrasser de l’une ou de l’autre ?


    « Ce médaillon est… Vous êtes… magnifique.

    Elle lui promettait de plus de le revoir.
    Elle lui plaisait, il lui plaisait.
    Son cœur chavirait mais elle lui demandait une chose : ne point faire souffrir Catherine.


    « Je vous le promet, elle ne souffrira point. Je n’aime que vous Aude… et je ne suis point Fou.
    Je dois m’en aller avant que Catherine ne revienne.
    Je vous invite à Hauterive où nous serons seuls. Je vous ferai visiter les lieux, nous pourrons discuter de tout cela sans être inquiétés.


    S’adressant à son domestique : « Ranulph ! Nous rentrons ! Préviens le cocher !
    S’adressant à Aude : « Je vous aime Aude, je n’aime que vous…

    Puis il se dirigea vers la sortie, le médaillon contre sa poitrine…


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Aude_elisa
Le jeune ténébreux n’était point avide de compliments envers ma personne. Bien au contraire…
Et je dois bien avouer, que cela me plait.
Qui n’aimerait pas être complimenter par aussi charmant jeune homme que lui ?
Qui se lasserait d’entendre cette voix ?
Qui s’empêcherait de le regarder ?


-Chut… il est à vous, je vous l’offre…

Et il semblerait qu’à présent, il veuille partir…
Mais…
Je me surprends à ne pas vouloir le voir partir…
Pourtant je sais qu’il serait préférable, avant que quelque chose n’arrive…
Ou même que Catherine ne revienne…


-Je…

Je ne veux pas vous voir partir…
Emmenez moi !
Enlevez moi, Haldor !
L’envie de le dire… Mais je me retiens.


-Haldor !

Alors qu’il se dirigeait déjà vers la sortie, je l’interpelle…
Me levant pour le rejoindre, sourire aux lèvres…


-Offrez moi à votre tour quelque chose… Que vous restiez avec moi, le temps que nous soyons séparer… Je vous promet que je viendrais à Hauterive, le plus tôt possible… Mais donnez moi quelque chose… peu importe quoi, tant qu’il est de vous…

Je craque pour lui…
Je fond littéralement…
Est-ce une bonne chose ?

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Haldor
    Le Ténébreux aussi fondait pour cette autre jolie rouquine.
    C’était quelque chose d’autre que cet amour charnel qu’il avait envers Catherine.
    Il la voulait à lui, et à lui seul.
    Il s’apprêtait à quitter le manoir malgré son envie de rester encore auprès d’elle.
    Mais si Catherine arrivait, que se passerait-il ?
    Mais la belle Aude le retint…
    Il fit volte-face et plongea ses yeux brumeux dans ceux de la belle Casaviecchi.

    « Je… je ne sais que…

    Que pouvait-il donc lui donner ?
    Que pouvait-il donc lui donner que Catherine ne puisse reconnaitre ?
    Il réfléchit et soudain une idée lui vint en tête…
    De sous sa veste il décrocha un petit poignard frappé d’un H.
    C’était un poignard pour enfant, visiblement, mais ce poignard avait une grande valeur pour lui.


    « Prenez ceci en gage de mon amour… Lorsque vous viendrez à Hauterive, je vous conterai l’histoire de ce poignard…

    Il aurait voulu l’enlacer, l’embrasser mais il savait qu’il devait se contenir.
    Il resta cambré, le front haut. Il s’inclina respectueusement avant de déclarer.


    « Je suis navré Aude, mais il me faut partir.


    A nouveau, il fit volte-face et suivit de Ranulph, il quitta le manoir…

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