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[RP]Hasards et circonstances : sur les routes

Balduin


[Sur les belles routes de France...]

Je voyageais depuis un temps déjà, la route était bien calme et cela me réjouissait. J'avais assez profité d'une belle femme avec certaines richesses mais tôt ou tard les gens finissaient par percer mon petit jeu et lorsque cela arrivait, il n'était pas rare de les voir me courir après pour avoir ma peau ! Mais jusque là personne n'était parvenu à m'avoir, c'était ça l'avantage d'avoir un corps entraîné ! Sans ma superbe condition physique, qui était légendaire ! Si si je vous le rassure, légendaiiiiiiiiiire !

Mon épée dans le fourreau et ma bourse bien rempli d'écus que j'ai réussi à avoir par-ci et par-là, ma fois on fait comme on peut pour survivre ! Le temps était calme aujourd'hui, pas de tempête, pas de pluie, pas de neige, non rien ! Un soleil qui brillait, un soleil bleu et le temps était assez agréable. Une belle journée s'annonçait, peut-être allais-je rencontrer par la même occasion une belle demoiselle avec qui j'allais pouvoir.... m'amuser un peu ! J'estime qu'il faut profiter de la vie et puis les pêchés... ma fois sommes nous condamnés à vivre malheureux ? Dans un tel cas nous pouvons immédiatement aller nous pendre !

J’aperçus au loin un petit groupe de personnes, ils ne semblaient pas être des plus fréquentable mais qu'importe. Je m'étais résigné à ne pas jouer le lâche cette fois, si ils ont un problème avec moi, je réglerais leur compte. Les hommes me regardaient puis discutaient entre eux, mais quoi ? Me préparait-il un mauvais coup ? Je continuais à marcher, tentant de passer à côté d'eux avant que l'un d'eux m'interpellais.


Eh toi attend un instant ! Nous te cherchions.

Je regardais l'homme d'un air interrogateur, qu'est-ce qu'ils me voulaient ? Cela ne sentait pas bon, certainement l'une de ses garces qui veut se venger sur moi ! Je le savais, je regardais chacun de ses hommes alors qu'ils se mettaient à se disperser pour m'encercler. Je cachais ma peur mais je devais admettre que j'avais une sacré trouille !

Alors comme ça on s'amuse avec les femmes pour les jeter ensuite ? On va te montrer ce qui se passe quand on fait ça !

Vous... vous devez vous tromper de personne, je....

Ferme là !

Je mis ma main sur l'épée et la dégainait sans tarder pour me défendre et sans même que je suis puisse faire autre chose, je sentis un violent coup à l'arrière. Immédiatement un autre coup me heurta pour me désarmer, l'épée s'envolait plus loin. Je tournais mon regard vers mon épée mais on ne me donna pas la possibilité de la rejoindre, deux hommes de derrière se mirent à me tenir les bras. Je me débattais pour tenter de libérer mes bras de l'emprise car je savais ce qui allait se passer.

Ils ne tardaient pas à m'en foutre plein la tronche, un poing, deux poings, trois poings... Le goût du sang se mit rapidement à envahir ma bouche, je sentais ce liquide chaud couler le long de mon visage alors que quelques coups se firent sentir aux côtes. Après une éternité ils me relâchaient enfin, je m'écroulais au sol. J'étais en un sacré état mais j'avais encore droit à quelques coups de pieds bien placé dans les côtes, tant qu'à faire n'est-ce pas ! Je me traînais lentement vers ce qui semblait être mon épée mais avec ma vue des plus troubles et une force si énorme que j'avais l'impression que je n'allais plus pouvoir rester éveillé longtemps, se n'était pas une mince affaire ! Malheureusement un dernier coup en plein visage me fut assigné comme si on tentait de me réduire au silence à jamais, ce qui se passa.... Tous était devenu noir, comme si je dormais.
Faustine_
Faustine allait de son pas vif, sur la route qu'elle connaissait bien, se rendant au village voisin pour aller récupérer les souliers commandés chez un bottier plus talentueux que celui du voisinage proche. Son panier au bras (elle avait emporté de quoi déjeuner, la route étant assez longue), les joues rougies par l'air vif et par l'effort de sa marche, la jeune fille rêvassait un peu tout en faisant sa route. Elle était vêtue, comme toujours lorsqu'elle se déplaçait ainsi, de sa tenue la plus sobre et (disons-le) la plus chaste. Ses cheveux retenus sous une petite coiffe, elle prenait garde à ne pas attirer sur elle des regards déplacés. La robe d'un rose doux qu'elle portait affinait sa taille et cachait en partie la rondeur de ses hanches et de sa poitrine, qu'elle aurait pourtant préférée menue... Depuis deux ans, elle était passée d'une vilaine maigreur consécutive à des années de couvent et de vie stricte chez une grand-mère encore plus sévère qu'une nonne, à un environnement riche et sain, chez la vicomtesse Sofja Jagellon, qui n'avait pas hésité à la nourrir plus que de raison tout en lui proposant régulièrement quelques douceurs. Les petits pas rapides de la jouvencelle ne faisaient rien à cet état de chose, et Faustine avait conservé ces nouvelles rondeurs qui lui étaient encore étrangères.

Perdue dans ses pensées, elle faillit ne pas remarquer le corps étendu à l'ombre d'un talus. Son coeur eut un sursaut d'angoisse à l'idée de trouver un cadavre (ça n'était pas chose rare à l'époque) mais elle prit sur elle et s'approcha... L'homme était étendu sur le ventre, le visage tourné vers le talus; il respirait en râles désagréables. Faustine hésita encore mais vint finalement tout près de lui et posa son panier pour faire le tour du pauvre hère abandonné là. Voyant son visage, elle porta les mains à sa bouche, effrayée : il était boursouflé, plein de sang et d'éraflures, l'homme avait visiblement était méchamment battu ! La jouvencelle sentit la pitié remplacer la crainte : cet homme-là serait bien en peine de lui faire le moindre mal... Elle s'accroupit et posa la main sur son épaule.


Messire ? ... Messire, m'entendez-vous ?

Seul le râle léger d'une respiration pénible lui répondit. Faustine se redressa, cherchant autour d'elle quelqu'un à appeler, mais elle était seule sur la route à cette heure entre chien et loup. Se mordillant la lèvre, un peu perdue devant cet évènement imprévu, elle finit par se décider à prendre dans son panier le petit torchon propre qui enveloppait son pain. Elle alla le tremper au filet d'eau qui courait en bordure de la route et revint s'accroupir auprès du blessé dont elle nettoya très doucement le visage, en commençant par les yeux. Le sang séché sur les paupières closes lui faisait craindre de trouver l'horrible spectacle d'un oeil perdu, sa main trembla en épongeant le sang...

Messire... ?
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Balduin


J'étais inanimé au sol telle une vulgaire carcasse laissé au sol pour pourrir lentement sous les rayons de soleil. J'étais dans l'incapacité de dire si je pensais, si j'étais même conscient que j'étais inconscient ou si seul le vide totale régnait. La seule chose dont j e me souvenait c'était lorsque j'ouvris lentement mes yeux, lorsque je sentais un tissu éponger mon visage, étais-je mort ? Peut-être, quoi que... Si j'étais mort, pourquoi une personne nettoierait-elle mon visage ?
Mes yeux s'ouvrirent lentement, une vue troublée et double s'offrait à moi. Je ne pouvais que reconnaître une grossière silhouette d'une personne qui semblait être une femme, je ne ressentais pas grand chose ; probablement était-ce dû à mon piteux état dont il m'était impossible d'affirmer que j'étais pleinement conscient de toute la situation.

La vue s'améliorait rapidement et doucement mais sûrement je pouvais reconnaître le visage d'une jeune femme qui prenait soin de moi. Pour une fois qu'une personne ne voulait pas ma tête à accrocher au mur comme une trophée ! Je laissais mon regard dans ses yeux en m’efforçant d'afficher un léger sourire de reconnaissance avant que les douleurs pointent leurs nez. Je ne pouvais m'empêcher de grimacer sous les douleurs qui traversaient tous mon corps, particulièrement aux côtes gauches et au visage.

Je tentais de me redresser, échappant un râle de douleur tout en posant ma main sur mes côtes. Je tentais de respirer calmement et de retrouver une orientation saine, restant toujours un instant silencieux. Lorsque je me sentais un peu mieux, je regardais autour de ma ceinture mais ma bourse bien remplie avait disparue, je lâchais un soupire de désespoir avant de tourner mon visage vers elle, déposant lentement et avec douceur ma main sur la sienne.


Je vous remercie mille fois de s'être occupé de moi, j'espère que je ne vous ai guère trop ralenti dans votre route. Je craignais déjà que ce monde soit rempli de personnes qui ne me veulent que du mal mais on dirait que les bonnes âmes existent encore en ce monde.

Je lui souriais légèrement, tentant ainsi de lui montrer ma gratitude. Je restais à nouveau un instant silencieux, le regard dans le vide avant de reprendre la parole.

Malheureusement je vais devoir vous laisser noble demoiselle, non que votre présence me déplaise, bien au contraire mais... mais sans aucun sous, le temps presse pour moi de trouver un lieu où dormir et trouver de quoi manger, cela ne sera pas une mince affaire.

Je la regardais droit dans les yeux, le regard et le sourire doux avant de reprendre la parole d'une voix un peu plus douce. Il fallait bien compenser la mauvaise vue que je devais offrir avec tous le sang et toutes ses vilaines blessures qu'on venait de m'offrir si gracieusement...

Veuillez pardonner mon impolitesse de ne pas m'être présenté. Je suis balduin Von Luxemburg, dit le bâtard aussi.... Et vous, qui êtes-vous jeune demoiselle ? Si je puis le demander bien sûr.

Je m’efforçais de garder un regard et un sourire doux, plus simple dans la théorie que dans la pratique ; surtout lorsqu'on se retrouve avec d'horribles douleurs qui, en tant normal, nous forcerait à nous apitoyer sur notre sort tout en restant allongé dans le lit. Mais cette jeune demoiselle aux airs des plus chastes et réservées venaient d’attiser mon intention au plus haut point, quelle excellente possibilité que de visiter un temple interdit ou encore de croquer au fruit interdit... Hmmmm
Faustine_
Au grand soulagement de la jeune fille, agenouillée à ses côtés, l'homme finit par ouvrir les yeux et reprendre conscience. Il bougea un peu. Elle vit que ses mouvements étaient douloureux, il avait sans doute été vraiment malmené. Bonne fille, elle se pencha pour le soutenir :

- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en retard. Et quand bien même ! Je me serais arrêtée... Je n'allais pas vous laisser là aux corbeaux ! Je vais vous accompagner jusqu'au bourg, où je vous ferai prendre une chambre à l'auberge municipale. On en laisse toujours une ou deux de disponibles pour ceux qui ont le malheur de croiser un groupe de brigands...

Vu l'état du pauvre homme, elle n'avait guère hésité à conclure à un détroussage en règle.

- Je me nomme Faustine Castelnau, je suis demoiselle de compagnie chez la vicomtesse Sofja Jagellon. J'habite tout près d'ici, à Bourganeuf. Nous n'avons qu'une dizaine de minutes à marcher pour nous y rendre.

Faustine n'avait bien sûr absolument aucune arrière-pensée : il lui paraissait évident qu'il fallait raccompagner le pauvre bougre à la ville la plus proche, afin qu'il reçoive les soins les plus urgents. Il saignait encore au-dessus de l'oeil et qui sait quelles autres blessures étaient cachées par ses vêtements ?


- Attendez un instant avant de vous relever, je vais vous faire boire et vous donner du pain. Vous semblez avoir passé la nuit ici...

Laissant là le blessé accoudé sur le sol, la jouvencelle se redressa et prit dans son panier une petite gourde et la brioche sucrée qui devait faire son goûter. Elle avait pris cette gourmande habitude auprès de sa nouvelle maîtresse qui avait réussi en quelques mois à la remplumer comme il se devait. S'agenouillant à nouveau auprès de l'homme, Faustine lui tendit d'abord la gourde pour qu'il puisse se désaltérer. Faisant cela, elle l'observa : malgré la méchante boursouflure d'un côté de son visage, peut-être due à un os fracturé, il semblait posséder des traits agréables et honnêtes. Il était plutôt jeune, bien qu'adulte, et bien bâti. Le sourire doux qu'il lui adressait réconforta Faustine dans son idée de lui venir en aide...
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Balduin


Je la regardais, une demoiselle de compagnie d'une vicomtesse ? Que demander de mieux ! Je ne doutais pas un instant qu'il avait certainement des possibilités de piocher quelques... avantages dirons-nous ! Toute ma belle fortune venait de disparaître, je méritais bien qu'on prenne un peu soin de moi, non ? Après tout, je me suis assez souvent occupé des femmes comme elles le désiraient ! Elle aussi allait certainement avoir le privilège d'avoir le traitement spécial Balduin !

Je suis honoré de faire votre connaissance, on dirait que la chance me sourit pour une fois.

Lorsqu'elle me proposait de m'offrir de quoi manger et de quoi boire, je ne pouvais m'empêcher de montrer une mine gêner. Bien qu'au fond cela me réjouissait qu'une demoiselle me nourrisse et me donne de quoi boire, je devais maintenir une certaine image d'homme tout naturellement fortuné qui n'aimait guère « profiter » des gens.

Vous êtes bien trop généreuse avec moi, je ne suis guère convaincu que je le mérite réellement ! Cela est devenu si rare de nos jours de voir des demoiselles aussi gentilles, on en perd presque les manières !

Je lui souriais tendrement avant de laisser mon regard la scruter généreusement lorsqu'elle se relève pour prendre sa nourriture et la gourde, bien entendu cela discrètement. La dernière chose qu'il me faudrait c'est qu'elle remarque que mon regard scrute minutieusement ses formes, je ne pouvais que tenter de m'imaginer les formes généreuses qui pouvaient se cacher sous ses habits, hmmmm cela doit être un délice de la croquer....
J'affichais à nouveau un tendre sourire lorsqu'elle revint près de moi pour me donner la gourde je la pris à contre cœur, du moins je tentais de le faire passer ainsi. Je pris une grosse gorgée d'eau avant de la déposer en lâchant un léger soupire de soulagement, je devais dire que cela faisait royalement du bien !


Elle m'offrit ensuite son pain, je le pris aussi à  « contre cœur », un vrai petit délice ! Je devais dire que mon ventre était bien vide, je ne pouvais même pas dire combien de temps j'étais déjà au sol, quelques heures, un jour ? Seul le Très-Haut était capable d'y répondre ! Durant cet instant où je gâtais mon corps, mes blessures tombaient à l'oublient.

Lorsque j'avais fini de manger, je tournais mon regard vers elle, la regardant fixement dans les yeux. À nouveau je lui affichais un doux sourire sur mes lèvres avant de prendre délicatement sa main pour lui faire un baise main.

Je vous remercie de tout mon cœur pour votre aide.

Je lui souris à nouveau avant de me relever, bien entendu cela ne c'était pas fait sans les atroces douleurs aux côtes que je pouvais ressentir, j'allais presque oublier cette souffrance qui pourtant m'offrit généreusement cette jeune demoiselle.

Je dois admettre que je suis assez nouveau dans cette contrée, je voyageais avant que... ma fois cela n'a guère d'importance que je vous inonde de mes histoires ennuyeuses de ma vie.
Faustine_
La timide Faustine ne put s'empêcher de rougir sous les compliments que le jeune homme lui fit. Pourtant, elle trouvait cela tout à fait normal, elle, d'aider les blessés ! Après avoir baissé les yeux pour éviter son regard, elle le prit par le bras pour l'aider à se remettre debout. Il peinait visiblement. Faustine ramassa son panier et en passa l'anse à son coude gauche puis offrit son bras libre au blessé :

- Prenons la route de Bourganeuf, et nous ferons quelques pauses sur le chemin. Racontez-moi donc ce qui vous menait par chez nous ?

La jeune fille aimait bien écouter les récits de voyage, elle s'intéressait toujours aux inconnus qui parlaient de lieux et de gens qu'elle ne connaissait pas. Avec douceur, elle soutint l'homme tout en le menant sur le chemin de la ville. En aucun cas son esprit simple et naïf ne lui fit penser qu'il pourrait être un danger pour elle, c'est donc en toute bonne foi qu'elle lui offrit son bras. De plus, les manières de l'étranger étaient d'une grande politesse. Elle réfléchissait déjà à ce petit coin tranquille, en contrebas du sentier, qui descendait vers le ruisseau et où elle avait l'habitude de se restaurer quand elle faisait la route un peu tard dans la journée. Sans doute le pauvre homme apprécierait-il de s'assoir un moment pour prendre du repos !
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Balduin


Elle m'offrit généreusement son bras afin de m'aider à la marche, bien que j'étais loin d'être handicapé au point de ne pas pouvoir tenir sur mes pieds, je n'allais guère dire non à son aide que je ne pouvais qu'apprécier. Nous commencions à marcher en direction de Bourganeuf et je réfléchis à ce que j'allais lui répondre, après un instant je me décidais de le faire.

Que dire ? J'ai décidé de partir vers le sud pour me reposer et savourer le soleil qui y règne. J'avais récupéré une infime partie de ce qui me revenait de droit, mais tous cela a été volé.... Je suis loin d'être une personne peu fréquentable vous savez... Pour tous vous dire, je suis le fils bâtard d'un noble du Luxembourg qui me rejeta. Après qu'il se soit régaler jour et nuit avec ma mère, il la rejeta, la fit passer pour une moins que rien, pour une catin qui s'offrait au premier venu et qui tentait de faire passer son enfant, donc moi, comme étant le sien afin d'abuser de ses biens....
D'une femme avec beaucoup de moyens financiers, elle se retrouvait avec presque rien. Il a quelques mois j'ai décidé de me rendre chez mon père pour réclamer ce qui me revenait de droit et après avoir longuement discuté avec lui, ne parlons même pas à quel point je lui ai cassé les pieds ! Il décida de me donner une belle sommes mais qui était comparé à ce que nous devions endurer très médiocre. En contre partie je devais me taire et oublier qu'il était mon père....


Je soupirais, tenant toujours son bras bien qu'avec une certaine douceur, laissant mes doigts le caresser légèrement. Je gardais un instant mon silence pour la laisser digérer mon histoire avant de reprendre la parole.

Malheureusement tous ce que je possédais vient de m'être volé, je me retrouve à être un moins que rien, un homme sans moyen.... Les hommes qui m'ont volés étaient de lui, il n'avait guère apprécié que je le force ainsi à me donner des écus. Je sais que personne me croira, à quoi bon aller me plaindre auprès de la justice si celle-ci sera acheter ? Va-t-on croire un homme qui ne connaît pas son père et qui a en prime une mère à la réputation d'une libertine ?

Je posais mon autre main sur mes côtes, les douleurs étaient toujours très présentes et je sentais que je faiblissais doucement. Je tentais malgré tout de ne pas faire preuve de faiblesse en tentant de maintenir le même rythme de marche bien que je n'y arrivais pas. J'espérais juste que je n'allais guère l'ennuyer de mes histoires.

Mais je ne voudrais guère vous assommer de mon histoire peu passionnante, le monde est cruel et pourtant il faut essayer d'y vivre comme nous le pouvons, n'est-ce pas ?
Faustine_
Tandis qu'ils marchaient à pas lents et précautionneux, Faustine écoutait avec attention le récit de l'homme. Elle ne cacha pas sa surprise lorsqu'il lui expliqua qu'il était fils d'un homme de noble rang mais qui n'avait de noble que le titre et non le comportement ! Offusquée par l'histoire, elle ne put pas s'empêcher de s'exclamer :

Mais enfin, c'est scandaleux ! Je suis outrée qu'un homme puisse avoir un tel comportement ! Votre pauvre mère... mon dieu !

Faustine secoua la tête d'un air affligé. Ces hommes étaient des rustres ! Soudain surprise, elle sentit qu'il caressait son bras l'air de rien. Elle lui jeta un regard étonné, mais il continua son récit, et elle pensa qu'il le faisait machinalement, comme il l'aurait fait avec n'importe quelle dame qu'il aurait fréquentée en tant que fils de noble. Après tout elle n'était que peu au fait des convenances précises nécessaires à la fréquentation de ces messieurs les enfants de la noblesse. Elle avait vaguement vu de loin des dames par deux ou avec un homme se promener bras dessus, bras dessous.

Le monde est fort cruel en effet... pour ma part j'ai été séparée de ma soeur jumelle depuis l'âge de neuf ans, et je n'ai pas encore pu la revoir, de même que ma grande soeur. Mais je ne suis pas à plaindre, et avoir soigné des gens malades ou blessés lors de mes années de couvent me donne à penser que mon sort est enviable. Mais... vous peinez, je crois ! Prenons le temps, le jour est encore neuf. Tenez, il y a là un tronc d'arbre abattu sur le bord du chemin, asseyons-nous.

Conservant son bras au sien, elle mena l'homme vers le tronc et s'y assit avec lui.


Voulez-vous encore un peu d'eau ?

Une autre fille que Faustine aurait peut-être conservé un peu de méfiance, mais notre innocente croyait sur parole le réçit du voyageur. Peut-être était-il véridique, d'ailleurs, mais elle avait décidé qu'il avait l'air de bonne foi et de bonne compagnie.
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Balduin


Elle semblait être fortement émue par mon histoire, du moins elle en était touchée ! Il n'avait rien de mieux qu'une histoire dramatique pour attirer toute l'attention d'une jeune demoiselle. Elle se mit à me raconter une partie de sa vie, je l'écoutais attentivement. Une belle jeune demoiselle toute innocente, il avait certainement de la matière pour lui apprendre les plaisirs de la vie, généralement ce type de femmes finissaient par devenir de vraies.... de vraies sauvages au lit ! Je me demandais à quoi elle pouvait ressembler sous sa robe, hmmm des formes généreuses certainement ! Mais je n'avais guère le temps d'y penser qu'elle remarqua que je faiblissais, il n'avait rien de pire qu'un homme qui faiblissait !
Je me contentais d'affirmer ses dires d'un signe de la tête et la suivie vers le tronc d'arbre où je m'assis. Je pouvais ressentir un grand soulagement pour ce moment de repos mais cela me permettait par la même occasion de m'approcher d'avantage d'elle.


Non merci, cela ira pour l'heure !

Je lui souris doucement puis prit la parole.

Vous savez, beaucoup de gens pourraient prendre exemple sur vous. Vous êtes une jeune demoiselle avec tant de qualités, une demoiselle avec un grand cœur et cela est devenu si rare de nos jours ! Votre famille serait certainement très fière de vous.

Je lui souris doucement avant de reprendre la parole, laissant ''inconsciemment'' ma main se glisser lentement le long de son bras en direction de sa main.

Si le monde n'était que fait de personnes comme vous... Il serait parfait mais malheureusement il est loin de l'être, cela est fort regrettable je trouve. Le monde serait bien meilleur, mais au moins vous savez ramener de la lumière là où les ténèbres ont ramenés le désespoir et la misère.

Je lui souris tendrement alors que ma main se glissait discrètement sur la sienne, ma fois elle allait le remarquer tout de même.

Je dois avouer que votre présence me rend fort heureux, cela faisait longtemps que je n'avais plus croisé de personnes de si bonnes compagnies. On dirait que le Très-Haut vous a envoyé vers moi, je pense que sans vous je ne serais plus de ce monde....

Je gardais mon tendre sourire alors que mes doigts lui caressait très légèrement et avec douceur la peau de sa main, je ne voulais pas en faire de trop, question de ne pas la faire fuir !
Faustine_
Un léger frisson parcourut Faustine quand elle sentit la main du jeune homme se poser sur la sienne après l'avoir effleurée... Elle n'avait pas l'habitude qu'on la touche, qu'on lui prenne la main. Elle se sentit rougir un peu mais heureusement, Balduin ne la regardait pas tout à fait en face à ce moment. Vraiment, il semblait doux et attentif, alors qu'il était blessé. Et pour être honnête, Faustine n'avait pas vraiment envie de retirer sa main. Le contact était agréable, respectueux. Elle s'autorisa à ne pas s'en offusquer. Ils étaient assis tous les deux sur le grand tronc. Les mots que lui disait le voyageur lui firent plaisir et pourtant elle se hâta de démentir:

Ho, mais voyons, je serais une bien mauvaise fille si je ne vous aidais pas... Il est dans la nature de l'Homme que d'aider son prochain, et Aristote nous pousse davantage à prêter assistance à ceux qui en ont le plus besoin. Je n'aurais pu décemment vous laisser là !

Les doigts de Balduin caressèrent délicatement la main de la jouvencelle. Elle en fut troublée, et pourtant ça n'était ni dans son éducation ni dans son habitude. Sans doute était-ce la confiance qu'il lui inspirait qui la laissait apprécier ce contact inconnu. Timidement, elle referma ses doigts sur les siens; à la fois pour l'empêcher de la frôler davantage et pour conserver sa main sur la sienne. Elle avait un peu rougi.

Je crois également que le Très-Haut m'a mise sur votre chemin... vous auriez pu rester là longtemps, sans personne à venir pour vous secourir ! Mais je crois aussi qu'Il vous a mis sur mon chemin... à vrai dire je n'avais pas très envie d'aller jusqu'à la ville voisine.

Un petit rire maladroit ponctua cette phrase. Bien entendu il n'était pas possible pour Faustine d'avouer que cette rencontre lui plaisait pour une raison plus personnelle.

Mais peut-être devrais-je profiter du fait que vous soyez assis pour nettoyer vos blessures à l'eau de ce ruisseau... Ainsi vous êtes à la bonne hauteur pour moi.

Allons Faustine, d'où t'es venue limage de ce bel homme à la chemise entrouverte découvrant une épaule meurtrie ?
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Balduin


Je souris lorsque ses doigts se refermaient sur les miens, elle semblait apprécier cela sinon pourquoi refermait-elle ses doigts ? Il était parfois plus agréable de tenter de séduire une femme puis réservée, plus timide qu'une femme si facile que tous les soirs un nouvel homme lui roule dessus comme une charrette roulerait sur une pierre. Je tournais ma tête vers elle, ses joues semblaient avoir un peu rougies. Je glissais avec mon autre main mes doigts délicatement et avec douceur sa joue pour lui ramener ses cheveux derrière l'oreille.

Vous êtes la femme la plus admirable que j'ai pu voir, vous devez certainement être un ange envoyé du Très-Haut, je ne peux me l'expliquer autrement. La théorie de l'entraide est une belle chose mais elle n'est jamais réellement mise à l’œuvre, sauf de vous.
Puis-je connaître la raison pour laquelle vous ne vouliez pas aller jusqu'à la ville voisine ?


Je la regardais, quelque peu surpris de ça proposition pour me nettoyer. Ô non cela ne me dérangeait nullement, bien au contraire mais on n'attend pas forcément d'une telle personne qu'elle nous propose une telle chose. Je me montrais un peu hésitant et gêné par sa proposition avant de prendre la parole.

Êtes-vous certaine de le vouloir ? Je ne voudrais nullement vous mettre dans une situation désagréable.... Mais si vous y insistez tant je ne pourrais nullement vous refuser cela.

J'affichais un sourire gêné sur mes lèvres que je tentais de dissimuler, je ne voulais nullement qu'elle aie l'impression d'avoir devant elle un pervers, un homme qui avait bien d'autres idées derrière la tête que celle d'un honnête homme.
Faustine_
Faustine fut un peu gênée de la réaction de l'homme, qu'elle ne comprenait pas... Pourquoi lui demandait-il si elle était "certaine de le vouloir" ? À quoi pensait-il donc ? Elle se tourna vers lui avec un air étonné :

J'ai souvent soigné des gens qui venaient frapper à la porte du couvent ou de l'église, après avoir été battus sur les routes ou lorsqu'ils n'ont pas d'argent pour voir le médecin. Les blessures et les maladies ne me dégoûtent pas... Il faut vérifier si vous n'avez pas de vilaine plaie, vous êtes tellement fatigué que cela serait dangereux pour vous !

D'un geste de la main, elle désigna le petit ruisseau qui coulait juste à côté :

Il ne s'agit que de passer de l'eau fraîche sur les contusions et de voir si vous n'avez pas de plaie ouverte et éventuellement salie. Je n'ai pas de quoi vous soigner ici, je pensais simplement vous laisser davantage de temps pour vous reposer.

Un petit coup d'oeil à l'homme... peut-être était-il très pudique, se dit-elle.

Ho, et... si c'est le fait de soulever votre chemise devant moi qui vous dérange, je vous promets que je ne regarderai pas du tout ailleurs qu'à l'endroit que je serai en train de nettoyer.

Elle trouvait bizarre qu'il puisse craindre cela, mais elle n'avait pas bien compris la réaction de l'homme. Elle n'envisageait absolument pas la situation autrement que décrivant une jeune femme sachant un peu soigner portant assistance à un homme blessé sur la route. Le fait de voir un homme torse nu n'était pas une nouveauté pour elle, bien qu'elle n'ai jamais eu de compagnon, puisqu'elle avait souvent aidé les nonnes à s'occuper des miséreux. Mais bon, il avait le droit de ne pas vouloir se dénuder le torse devant elle ! La jeune fille le regarda pour tenter de comprendre.
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Balduin


Je la regardais et devais cacher mon amusement à sa réaction, il fallait avouer que je ne m'y attendais guère mais cela avait amplement son charme. Je fus étonné de la savoir être une sortes de médicastre qui semblait en avoir vue de toute les couleurs chez les blessés. Je regardais le ruisseau qu'elle me désignait et l'idée qu'elle se mette à nettoyer mon torse me plaisait amplement, après un instant je pris la parole.

Oui vous avez raison, je porte un grand respect pour vous et je craignais que vous puissiez le prendre pour un manque de respect envers vous. Pardonnez moi, je suis perturbé je crois.

Je déboutonnais lentement ma chemise, je le faisais exprès afin de voir sa réaction, allait-elle aimer la vue ? Je laissais lentement apparaître mon corps bien entretenu, corps qui pouvait faire baver bien plus d'une jeune demoiselle. Lorsque je déboutonnais le dernier bouton, je retirais entièrement ma chemise que je déposais sur le tronc d'arbre.

Quelques moches contusions décoraient mon corps notamment auprès des côtes et l'abdomen, au bras droit je possédais quelques égratignures qui avaient certainement été causées par de le sol peu confortable. Je la laissais préparer son matériel pour me passer de l'eau fraîche, profitant de chaque instant de lui dévorer le corps de mon regard avant de jouer l'innocent lorsque son regard revenait vers moi.

Lorsqu'elle commença à passer l'eau sur mes contusions, je pouvais ressentir un certain sentiment agréable à cette eau fraîche. Mon regard l'admirait faire alors que j'essayais d'approcher discrètement mon corps du sien avant de glisser une main avec douceur sur sa joue pour lui remettre à nouveau les cheveux derrière l'oreille.

Vous êtes venues me sauver tel un ange, vous êtes même un ange qui protège les faibles, les aident comme elle le peut. J'ai une immense dette envers vous vous savez.

Tout en parlant, mon regard l'admirait et mon visage s'approchait du sien très lentement. Si elle ne présentait aucune réaction négative à cela, j'allais tenté le petit baiser.
Faustine_
Faustine sourit aux excuses que lui offrit Balduin... Il était gentil et très poli. Bâtard ou non, c'était clairement un fils de bonne famille. Elle se leva pour reprendre dans son panier le linge dont elle s'était servi plus tôt pour éponger le front de l'homme, tout en répondant :

Vous êtes tout pardonné, je vois bien que vous êtes épuisé. Allons, retirez cette chemise, il faut voir vos blessures.

Elle le laissa faire pendant qu'elle allait s'accroupir au bord du ruisseau pour rincer le tissu et le mouiller de nouveau. Lorsqu'elle se redressa et se retourna vers Balduin, elle vit qu'il la regardait d'un air particulier en même temps qu'il déboutonnait sa chemise... La peau du torse apparut dans l'échancrure du col. On y voyait la forme des muscles de la poitrine, saillants, forts. Et Faustine, prude ou pas, n'avait après tout que quinze ans, et malgré elle elle trouva le spectacle plutôt intéressant. Elle détourna bien vite le regard, faisant mine de relever légèrement le bas de sa robe pour ne pas trébucher dessus en remontant vers Balduin. Il venait de retirer sa chemise. Elle regarda brièvement, en douce, fautive, pile au moment où ses yeux disparaissaient sous le tissu qu'il retirait et donc quand il ne pouvait plus la voir. Il était bien fait... plutôt costaud...

À vrai dire il était vraiment bel homme. Faustine se reprit et s'approcha de lui en regardant les contusions sur sa peau. Avec douceur, elle tamponna les coupures et les traces de coups avec le tissu mouillé et froid, d'abord sur les épaules et le haut des bras, puis elle dut se pencher un peu pour s'occuper de celles à l'abdomen. Elle ne s'y attarda pas cependant, un peu gênée par le regard qu'elle sentait couver sur sa nuque. La jeune fille passa ensuite du côté dos, épongeant avec délicatesse les ecchymoses qui bleuissaient peu à peu. Quand elle revint face à lui, il posa la main sur sa joue. Elle le regarda avec surprise, rougit un peu en sentant qu'il remettait ses cheveux derrière son oreille sous sa coiffe, puis lui sourit avec timidité. Mais par tous les saints, pourquoi la regardait-il ainsi? Il lui parla d'anges... Non, elle n'était pas vraiment un ange. Juste une jeune fille très prude et très timide. Un ange, c'était autre chose, et... mais pourquoi diable se penchait-il vers son visage ?

Elle chercha son regard, devinant peu ou prou l'intention du jeune homme. Elle avait encore une main posée sur son épaule musclée, le chiffon mouillé entre les doigts. La tentation naquit, subtile, au creux de son ventre. Avait-elle seulement conscience qu'à ce moment elle tendait elle aussi le corps vers lui? Probablement pas.

Mais finalement, dans les yeux de Balduin, elle trouva de la douceur. Et peu nombreux étaient ceux du sexe masculin à lui en avoir témoigné... Aucun, à vrai dire, à part un père qu'elle n'avait pas vu depuis bientôt huit ans. Et surtout, ça n'était pas la même douceur... Non. Il y avait aujourd'hui une once de désir dans ce regard masculin.

Et elle eu envie de goûter à cette tendresse qu'un quasi inconnu lui offrait là, peut-être en récompense de sa bonté, à l'abri des regards indiscrets. Peut-être Christos lui offrait-il une occasion de découvrir ce que bon nombres de filles de son âge connaissaient déjà.

La jeune fille baissa les yeux vers les lèvres de Balduin.

Ho, après tout, ça ne serait qu'un baiser, n'est-ce pas ?

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Balduin


Elle ne réagissait nullement en mal, cela était un bon signe. Je savais ce que je devais faire, mes lèvres firent par atteindre les siennes. Un tendre baiser pour le début alors que je glissais ma main avec douceur dans sa nuque, les yeux fermés je savourais un instant le délicieux baiser pourtant si simple. Elle avait de succulentes lèvres et après un instant je reculais un peu mon visage du sien, décollant nos lèvres en ouvrant lentement les yeux pour les ancrer dans les siens.

Mes doigts lui caressait la nuque avec douceur, je restais un instant ainsi en laissant mon regard dans le sien en tentant de me donner d'un homme ''amoureux''. Je me décidais de recommencer le baiser mais en le faisant plus osé. Mes lèvres reprirent contact avec les siennes mais cette fois-ci il était passionnel et bien plus langoureux. Je laissais l'une de mes mains se glisser lentement mais innocemment sur sa hanche avant de l'attirer avec délicatesse accompagné d'une certaine fermeté. Je voulais l'attirer vers moi, laisser ma main lui caresser dans un premier temps discrètement la hanche et progressivement y aller généreusement.

Son corps mystérieux et farouchement caché sous les vêtements m'attiraient avec une rare force, la curiosité d'ouvrir ce trésor pour en découvrir son contenu. Mon imagination fonctionnait à plein régime et je tentais de m'imaginer son corps de toute les façons possibles et imaginable, cela ne me laissait pas sans effet.

L'excitation commençait à échauffer mes sens. Je pouvais sentir mon vît se dresser légèrement dans mes braies, cela n'avait encore rien d'une allure fière mais se n'était qu'un début. On pouvait certainement y percevoir un léger gonflement si on n'y prêtait une légère attention.


Je continuais mon baiser passionnel, lui dévorant ses lèvres avec les miennes, elles étaient si délicieuses. Je décidais de les détacher des siennes afin de les glisser dans son cou, lâchant un « Hmmm dame Faustine.... » alors que mon baiser passionnel dans son cou se reconvertissait progressivement en un baiser sensuel mais nullement exagéré, il n'était pas vulgaire ou encore accentué. Je tentais de maintenir un petit contrôle de moi-même bien que cela créait une certaine frustration, je voulais me laisser totalement aller à mes envies et lui faire découvrir les plaisir de la vie sans aucune gêne mais je savais qu'elle n'allait pas se laisser faire aussi facilement.
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