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[rp] repère du renard . Aventures , journal and CO

Exael
Septembre 1461



Cher journal ,

Me voila de retour de chez les moines , le cœur en fête toujours autant amoureux , les médisants essayent toujours de ternir ses sentiments , bien qu'ils essayent , je n'ai rien à prouver . j'ai obtenu ce que je voulais , être à ses côtés . Tout ce que je veux un jour ou l'autre je l'obtiens . Je l'ai toujours voulu je l'ai toujours aimé quoi de plus naturel de partager sa vie. Ils me font rire tout ses gens qui n'ont rien compris et qui ne comprendront jamais. Elle et moi on est indissociable , on est unis , en symbiose , l'alchimie parfaite et ils pensent que je détruirais une telle chose ... des simples d'esprits tout bonnement. Tu sais journal combien je l'aime , mon cœur ne cesse de battre pour elle , à ses côtés il chante. Bien sur il y a eu toutes ses femmes on ne va pas le nier , j'ai séduit avec leur consentement on ne peut me jeter la pierre pour autant. Je rompais quand je m'apercevais que ce n'était pas des sentiments sincères mais ce n'était jamais bien sérieux , des amourettes. C'est facile aussi de dire qu'on souffre mais après seulement deux semaines ...ça me fait rire encore deux années je dis pas mais la ...Bref c'est Kem et pas une autre.

Je ne sais pas comment réagir fasse au choix de Iseult , j'y arrive pas , je comprends pas je sais bien que Ryan n'a pas donné de nouvelles , mais quand même la patience chez les femmes des fois me dépasse ...Ryan était devenu mon meilleur ami . J'avais dit que je ferais tout pour qu'ils restent ensemble et j'ai échoué... Iseult souffrait je le comprends mais de la à tomber dans les bras du premier venu ; qui plus ai n'a pas fait l'effort de la courtiser quand elle était seule...je ne suis pas d'accord...mais je ne dois pas m'en mêler je dois juste prendre mes distances avec la brune...

Mes champs sont dans un triste état je dois travailler dur avant de partir pour la Bretagne , et oui j'y vais aussi héhé personne ne pourra m'empêcher d'y aller.
Bon la ville de La Trémouille devient tristouille je dois la remettre d'aplomb du moins essayer avec mon ange.

Exael
Voila une journée que je suis rentré à La Trémouille et je suis déjà peiné du courrier que j'ai reçu de Iseult je décide de lui écrire le plus franchement possible ce qui fuse dans ma tête. Une lettre simple mais bien sincère .



Iseult ,

Quand on aime quelqu'un plus que tout au monde on fait l'effort de comprendre pourquoi il n'est pas la . Je sais bien qu'il ne t'a pas écrit et je trouve cela inadmissible mais peut être l'a t-il fait et que le pigeon c'est égaré . Tous les deux vous formiez le couple idéal pour une fois dans ma vie j'étais heureux de te voir avec un autre homme que moi. Tu sais ton bonheur compte à mes yeux plus que tu ne le crois , je sais que je te déçois ,je sais ce que tu endures , attendre était difficile surtout sans réponse , sans courrier de lui .

Mais quand il reviendra as tu pensé à ce qu'il ressentira ? Tu lui diras je n'ai pas pu attendre et sans nouvelles je suis passé à un autre homme ? Crois tu que c'est cela ce qu'on appelle l'amour ? Poses toi la question pour une fois dans ta vie...

Alors peut être que j'ai une attitude égoïste , mais je te voyais heureuse , combler avec lui et pour moi Hafgan ne te donnera pas ce que Ryan te donnait. Cet homme la je ne le sens pas tout simplement , je ne l'aimerais pas comme j'aime ryan , notre relation en si peu de temps était fraternelle . Je me souviens d'une des dernières fois qu'on l'a vu tout les deux il nous a dit avant de partir '' je vous aime tout les deux , je vous adore" Je pense qu'il savait ce qu'il allait se passer et pour ne pas t'inquiéter il n'a rien dit ...je sais pas mais je ne pense pas que Ryan est un homme qui peut t’effacer de sa vie du jour au lendemain , c’est pas un homme comme ça que j'ai vu , mais un homme proche de toi , toujours la pour toi, jaloux , intègre bref tu as fait ton choix et c'est ta vie , simplement je ne sais pas comment réagir moi à tout ça ...J'avais dit que je protégerais votre couple , qu'est ce que je vais lui dire moi à Ryan quand il reviendra "j'ai échoué " ?
Excuse moi mais c'est moche ...

Tu devais venir avec nous en Bretagne ...mais comme ton cœur tu as oublié ...fin bref , tu sais j'ai mal parce que je t'adore oui tu es ma meilleure amie , et lui aussi même s'il est vrai que je te connais bien plus longtemps que lui. Je ne serais pas venu à LT sans vous je l'ai fait pour toi avant tout et tu le sais....

Ne me demandes pas d'essayer d'être ami avec Hafgan je ne pourrais pas, pour le moment du moins.

Amicalement

Exa
Sulfura
La route continuait pour la Ténébreuse. Silencieuse et parfois bruyante par les joutes verbales dont elle se livrait avec plaisir. Mais la plupart du temps, tout n'était que néant et silence. Elle s'enfermait volontiers dans sa petite bulle. Une seule personne pouvait l'en extirper. Dans ces moments de flottements, elle se blottissait agréablement dans ses bras comme si la réalité s'était restreinte pour mieux les laisser dans leur intimité. Malgré tout, le silence revenait aussitôt.

Dans son isoloir invisible, elle pensait toujours à deux personnes : deux êtres qui lui avaient tourné le dos d'une manière différente. Un long périple se préparait pour elle. Une aventure dont elle espérait se souvenir. Mais plus elle s'en approchait et plus un désir s'intensifiait... C'est en partie pour cette raison qu'elle était assise contre son rocher à écrire cette missive :



Bonsoir,

Ne sois pas surpris de cette missive,ou si peut être... D'emblée, je tiens à te dire qu'il n'y a rien de grave. C'est vrai, ça fait si longtemps que je ne t'ai pas donné signe de vie... et vice versa remarque !

Si je t'écris ce jour, ce n'est pas pour t'annoncer la fin du monde, je te rassure... mais seulement pour te proposer un périple...
J'ai tellement envie de te revoir... ne serait ce que croiser ton regard... Je n'aime pas la façon dont nous nous sommes quittés. De tout façon, je n'aime pas les au revoir... Bref, j'veux te retrouver... pour te proposer un certain voyage pas comme les autres...

Dis moi où tu te trouves... si ça te tente... ou même dis moi quand même où tu es !

Affectueusement,

Ta Reyne,

SulfurA avec un A


Le simple fait de lui avoir écrit lui extirpa un sourire et elle regarda le velin s'échapper vers sa destination.
Exael
Exaël s'était engager dans l'ost , vivait en Poitou , vivait une nouvelle aventure magique avec Kem . Si ça vie était différente , la partager avec sa brune le rendait heureux. L'appel des chemins était certes grand mais il essayait autre chose. SulfurA ne comprendrait pas , personne ne comprend vraiment le renard si ce n'est sa louve , toujours la pour lui . Que devait-il répondre à sa reyne qui bien sur lui manquait aussi . La difficulté était de ne pas la blesser. Il se rendait en Bretagne avec sa famille pour récupérer les affaires de son ange et après que feraient-ils ? La ville occupée des gens hypocrites , malsains , qui et ce n'est pas un mensonge leur reprochent d'animer la ville ...La Trémouille revivait grâce à eux ...Bref il valait mieux les éviter .
Il prit sa plume et rédigea son courrier sur un beau parchemin.



SulfurA ,

je t'avais donné de mes nouvelles , je t'avais répondu ...Mais à croire cette missive tu ne l'as pas reçue , sans doute. Je ne suis plus cet homme qui partait dans de folles aventures , sans prévenir. Je suis un soldat de L'OST vivant de nouveau avec l'élue de son coeur Kem , que je sais , tu n'apprécies pas ! Jamais plus je ne me séparerais d'elle. C'est elle ...et ça l'a toujours été.

Je me dirige en Bretagne actuellement pour récupérer ses biens , pas pour moi hein ! Et après je ne sais guère ce que l'on fera vraiment . Ne crois pas que tu ne me manques pas ! Ce serait un mensonge , il est vrai que j'aimerais aussi revoir ton sourire et te soutirer quelques écus au ramponneau !! Mais dis toi que maintenant elle est et sera toujours avec moi !

Tu peux me parler de cette aventure si tu le désires mais acceptes le fait que nous sommes ensemble et que rien ni personne ne nous empêchera de nous aimer !

J'espère que tu vas bien et que tu répondras à ce courrier !

Exaël

Exael
Pour lui SulfurA ne répondrait pas ce serait dommage mais bon on ne peut forcer les gens à comprendre. Il pensa directement à la brebis et se dit qu'il était temps de lui écrire.



Georgette ,

Bonjour je pensais à toi alors je me suis dit qu'il était peut être temps pour moi de prendre la plume. Par ou commencer...j'espère déjà que tout va bien pour toi , que ta vie est passionnante et que tu es heureuse. Moi personnellement je vais bien , je suis un petit soldat de l'ost oui c'est dingue je sais ...Comme tu le sais j'ai retrouvé Kem et nous connaissons le bonheur parfait.

Actuellement nous sommes en voyage, et pour te dire prendre la route me manquait , comme une seconde peau , cette évasion me pousse à me dire que c'était quand même bien ce temps ou je parcourais les routes , sans rendre de compte à qui que ce soit .
je ne dis pas pour autant que la vie que j'ai la ne me plait pas , au contraire ça change je m'enrichis même si pour moi l'argent reste toujours superficiel.

Bon c'est déjà pas mal pour un début qu'en penses tu ? J'espère qu'une chandelle t'éclaire toujours et que Mev' pond toujours des oeufs délicieux.

Prends soin de toi .

Exa



Il enroula le petit parchemin à la patte de Falco et le fit s'envoler.
Sulfura
La Tumultueuse ne s'attendait pas à recevoir une réponse aussi rapidement. Surprise, elle s'empressa de lire soulagée de voir que son courrier lui était parvenue, soulagée de reconnaître l'écriture du bouc, soulagée de lire ses mots... ou bien, non. Ses ors sombres parcourent le bout de parchemin et au fur et à mesure, les doigts de la sulfureuse se crispe sur le morceau de velin le froissant. Non sans s'arrêter, elle acheva d'une traite cette réponse qui n'avait pas lieu d'être. Froncement de sourcils. Après le soulagement vint l'irritation. Elle prit la plume mais se ravisa aussitôt. Laisser encore la colère prendre le dessus... ou bien attendre...
Elle opta pour la seconde option. SulfurA préférait avoir l'avis d'un brun avant de pouvoir déverser ses mots acérés ou autres. Les conseils n'étaient pas ceux escomptés. L'agacement s'intensifiait d'autant plus.

Finalement, elle dut attendre un jour et demi avant de pouvoir se décider à répondre :



Bonsoir,

Comme tu pourras le constater, je t'ai renvoyé ta missive. Oui, elle est un peu froissée... ne t'en étonne pas !
La cause en est simple. Tu ne réponds pas à ma question... à vrai dire, en toute honnêteté... quand j'ai lu ton mot, j'étais en colère.... Et toi, bien évidemment, tu dois te dire que tu sais pourquoi je le suis... "SulfurA n'accepte pas la femme avec qui je suis et blabla bla"... Foutaises !

En réalité, j'en ai rien à cirer... tu pourrais tout aussi bien copuler avec un phoque, ça ne change rien ! Je ne voulais que ton bonheur... et là, je t'avais juste proposé de partir en voyage avec moi...

Ce qui m'exècre, c'est que tu tournes autour du pot. Tu ne me réponds pas. D'emblée, tu t'es fait une idée... d'emblée, tu t'es mis sur la défensif... et ça, ça me fou en rogne. Je pensais que tu me connaissais mieux que cela. Je pensais qu'on se connaissait mieux, qu'on valait mieux...
Tu vois, j'ai eu la sottise de croire que personne ni rien ne pourra briser le lien qui nous unit... mais je viens de voir que je suis la seule à croire cela. Et je me sens tellement bête, comme si j'avais été trompé !

Il paraît que je n'ai pas à me mettre en colère, qu'il n'y a pas de raison, que tu as le droit de refuser. Alors, non je ne suis plus en colère... mais j'dirais ... que j'me sens offensée...
En fait, je ne sais même pas si tu acceptais ma proposition ou non dans ta lettre, trop pressé à parler de l'autre, l'autre dont j'en ai rien à foutre au passage ! Ce que je sais c'est que tu as fait un choix avant même de savoir ce qu'il pouvait y avoir dans ma petite tête...et en ça, c'est vraiment...

A quoi me réduis tu ...?

SulfurA avec un A


La brune se mord la joue, le visage en apparence impassible et scelle les deux parchemins sur son PiouPiou et le laisse filer en même temps qu'elle soupire...
Exael
SulfurA ne réagissait pas comme le brun l'aurait souhaité , il l'avait offensé mais il ne le souhaitait pas au fond...Pas facile , il tourne en rond ne sachant quoi répondre. Relire et relire pour sortir la plume. Oui il adorait toujours SulfurA et ce lien pour lui était éternel et il avait été bien sot dans sa réponse.



SulfurA ,

Ce lien qui nous uni est toujours présent , ne pense pas que ce n'est pas réciproque. Je ne voulais pas t'offusquer simplement je voulais te dire que si je devais voyager elle m'accompagnerait , normal puisqu'elle est ma compagne. Oui nous nous aimons et avoues le tu ne la portes pas dans ton cœur je le sais ...et quelque par ça m'ennuie.

Si je n'ai pas répondu à ta proposition c'est que je n'ai aucun détails dessus , tu restes évasive. Je suis soldat et cette fonction m'empêche de faire ce que je veux quand je le veux...

Je suis blessé que tu puisses penser que je me fiche de toi , ça m'a fait mal tu es une amie proche à mes yeux et oui je pense souvent à toi !! C'est toi qui est venu me délivrer du mal , et ça je ne l'oublierais jamais ! Tu as toujours été la ! Je t'adore et tu le sais !

Maintenant que les choses sont dîtes , pardonnes moi et réponds moi mon amie , parles moi de ce voyage.

Exa
Exael
Every breath you take
Chaque respiration que tu prends
And every move you make
Et chaque mouvement que tu fais
Every bond you break
Chaque lien que tu brises
Every step you take
Chaque décision que tu prends
I'll be watching you
Je te regarderai



[Mi Septembre et un peu plus]

Ses derniers jours étaient pesants , durs , il ne dormait plus...Il pensait au pire mais ne le montrait pas , faisait tout pour les rassurer. Mais ou était elle ? Brocéliande était si vaste et étendue des milliers et encore des milliers d'hectares à parcourir jour et nuit pour la retrouver . Celle qui rendait son frère heureux , celle qui avait mit son filleul au monde. Et Kem qui désespère...Rassurer oui , rester positif ...mais quand même c'était inquiétant...Oh il ne renoncerait pas...Exaël n'était pas le genre d'homme a abandonner ..Sa famille était ce qu'il avait de plus cher au monde . Et puis ses courriers sans réponses ...ça lui faisait qu'on le veuille ou non , mal .
L'aventureux aventurier ne supporterait pas que son cocon familial ne s’efface et disparaisse ...

15 ème battue et toujours rien. Pas le moindre indice , pas la moindre piste , rien le vide le néant complet. On l'entendait crier , était-ce lui qui faisait bouger les feuilles ? Ou le vent ? En tout cas la cime des arbres se cambrait à chaque cri .

EUPHEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE

Les hommes qui l'accompagnaient ne préféraient rien dire juste l'assister et faire ce qu'il leur disait surtout après ce que l'un des leurs avait dit.

On l'rtrouvera pas dans c'te labyrinthe géant, c'que la foret prend elle le garde, Savez c'te fôret va d'ici jusqu'au fin fond de la bretagne ...

La haine était-elle revenue ? En tout cas cet homme la avait beaucoup perdu ...Les coups étaient ceux d'un homme dans l'effroi un Exaël abattu ...effondré qui ne voulait pas entendre ses choses...L'homme gisait sur le sol ...deux des hommes l'avaient ramenés en ville pour qu'on le soigne...Le brun s'était arrêté en repensant au visage de sa belle , et la comme un choc il c'était stoppé net ; il ne voulait pas redevenir ce monstre...Il s'était excusé ...malgré tout. Il n'abandonnerait pas pour autant sa belle sœur.

Arthus était au plus mal il s'occupait de son fils c'était dur de le voir ainsi , plus dur encore d'être impuissant et de ne savoir quoi dire , quoi faire , rassurer c'était tout ce que l'on pouvait faire...

Aucunes nouvelles de leurs "amis" ça faisait plaisir ...Le jeune brun était d'une nature susceptible et rancunière ... Il saura leur faire comprendre...

(titre de la chancon : Every Breath You Take - Auteur: The Police*)
Sulfura
Trouver le calice dans son labyrinthe sans lumière.

Uzès...

De retour su ses pas encore et toujours. La vie c'est ça, un enchaînement d'aller retour. En passant par des détours et des impasses. La Tumultueuse était de retour dans cette ville bien que l'humeur n'y était pas ou bien si, elle croyait que tout était en ordre pour qu'elle se montre "agréable" malgré la colère qui la poigne, malgré la rancœur qui l'étouffe. Ces mois passés auprès d'un homme calme et souriant de nature l'avait quelques peu influencé dans son comportement. Stupide illusion d'optique. Elle n'était pas faite de sympathie. Il avait raison c'était le "Conflit". Malgré tout, elle s'était convaincue qu'elle était devenue plus... sociable.
Le désir de revoir le visage brebiesque l'avait poussé dans ses derniers retranchements. Suivre les conseils du brun et ne pas laisser la colère prendre le dessus. Ne plus laisser la Haine la diriger.
Pourtant, l'Impassibilité se lit sur son visage, les traits tirés par la dureté de ce qu'elle ressent. La voilà confrontée à la gitane. Confrontation douloureuse ? Ça, qui le saura ?
Ce qui a été fait a été fait... on ne peut revenir en arrière car la mémoire, et surtout celle de la sulfureuse, est intouchable. Elle est une cloison où se terre chaque moment de sa vie.

Elle n'était pas prête finalement. Elle était toujours aussi imprévisible dans ses réactions. La douleur de voir l'état de la brebis, la rage de voir sa jambe à jamais blessée ... et la culpabilité de ne pas avoir pu faire quoique ce soit... Une partie d'elle se disait "bien fait, tu as voulu me tourner le dos... voilà ce qu'il t'en a coûté"... mais très vite une marée de compassion et une montagne de responsabilité prirent l'assaut de cette noire pensée..."et si..." Mais Flasque avait raison, avec des "si" on referait le monde... ce serait trop facile.
En somme, c'était le même résultat avec ce parchemin qu'elle s'apprêtait à orner de sa fine écriture. Que dire, que répondre...? L'isolement lui avait fait du bien en apparence. Elle pensait s'être détaché de ses faits nuisibles à sa santé, nuisible à son morale, dangereux à son volcan... Mais tout n'était qu'un moment de répit.

Le retour aux sources se faisaient plus difficile qu'elle ne l'avouerait. Cette missive en est une preuve. Que répondre ? Encore et toujours la même question. La Sulfureuse n'était pas de nature rancunière avec les gens qu'elle aimait... et ces personnes se comptaient sur les doigts la main. La Tumultueuse, de son caractère explosive était en plus de cela, susceptible. Elle avait le fâcheux besoin de se sentir importante... qui en connaîtrait la raison...? Personne, encore une fois. Mais elle s'y prend mal, c'est digne d'elle ça. La discussion de la veille l'avait entraîné dans un état de flottement entre le réel et l'irréel. Un voyage dans le Temps, un voyage pour revoir tout ces visages et tout ces enchaînements si vite passés.
C'est en ces circonstances qu'elle reprit la plume...



Il y a des événements qui sont immuables, ils sont gravés en nous pour toujours. Nous avons vécu ce que nous avions à vivre... et ce partageant amour, amitié, colère, haine, euphorie, joie, peine, sourire et rire... En fait, on a quasiment tout rencontré.
Mais il y a une chose qui nous manquait... l'Incompréhension. Le malentendu... Je miserais cela sur ce compte là...

Mais en même temps, ma missive était limpide comme de l'eau de roche... Tu sais, les gens agissent souvent maladroitement, et j'en suis l'exemple vivante. J'agis souvent sur un coup de tête... mais et toi, sur quel coup as tu agi quand tu as écrit cette lettre...
Les gens agissent sans penser aux conséquences... mais la vie continue, elle suit son chemin. C'est un cycle : Joie, nouvelles, déception, trahison, retrouvailles, etc etc... C'est une boucle sans fin. Tout se répète en vérité mais d'une manière différente. Si je te dis cela, c'est qu'il y a une chose qui subsiste malgré tout. C'est la mémoire. Chez certains elle sera plus défaillante que chez d'autres... Chez moi, elle excelle dans le domaine de l'exactitude des faits. On n'oublie pas.... J'oublie pas. Et parfois j'aimerais bien trifouiller mon esprit pour en chasser des souvenirs, des mots qui ont été déversé, des paroles qui ont été écrite.

Alors soit, tu veux savoir de quel itinéraire je parlais, très bien... Je désirais "naïvement" qu'on se retrouve un peu tous ensemble pour ressouder les liens embrumés par la distance. Je voulais qu'on aille tous ensemble visiter un endroit que j'ai toujours désirer connaître : l'Angleterre. En même temps, je sais que là bas, je n'aurais plus à fuir l'homme à la balafre.
Je souhaitais vivre une aventure avec ceux... comment on qualifie ça déjà ? "cher à notre cœur"...ou devrais je dire plutôt avec nos proches ...
La vérité Exa, c'est que je me sens bien qu'avec un nombre restreint de personnes...et je voulais les avoir auprès de moi.

Mais je pense... qu'il est inutile que tu saches cela désormais. Parce que tu m'as montré que tu avais choisi une autre voie, dissociable à la mienne. Alors, certes, j'étais là quand tu es redevenu toi même... mais ça c'était du passé.Tu es de retour maintenant, c'est ce qui compte. Parfois, il faut arrêter et apprendre à vivre en dehors de ce qui a été vécu... pour ma part, c'est l'une de mes failles... je me perd dans le passé. Je me suis toujours dit que je serais là pour vous, quoiqu'il m'en coûte, quoiqu'il advienne... Mon entêtement, assez farouche m'avait convaincu dan ce choix là... Mais je ne peux agir indéfiniment.

La mémoire est indissociable de la raison, Exa...

Prend soin de toi,

SulfurA avec un A

Ps : ne répond pas à la proposition, elle n'a plus lieu d'être... parce que je déteste qu'on m'envoie sur les roses et je connais ta réponse : non.


Elle scelle la missive et l'attache à la patte de son Piou Piou comme un mécanisme qu'elle avait apprit par cœur. Bercée par un enveloppe de tristesse, la brune alla se balader au loin, pour se recueillir dans sa solitude. Elle se sentait toujours dans cet état de flottement comme si elle était extérieure à ses propres agissements. .
Domenika
Aux quat' coins d'Paris qu'on va la r'trouver éparpillée par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on lui en fait trop j'correctionne plus : j'dynamite, j'disperse, ... ( Les tontons flingueurs, Audiard )



Ces derniers jours, la vie, leur vie, était en stand by. Lors du voyage en Bretagne, Euphémie s'était perdue dans la forêt de Brocéliande, laissant notamment Arthus et leur fils en bas âge désemparés. Et les voilà coincés sur Rennes... Exa passait le plus clair de son temps à diriger les recherches, dormant très peu. Tout le monde était sur les nerfs, Arthus perdant espoir se désintéressant de tout et s'attendant au pire.
Et ce soir là, Exa rentra encore plus déprimé qu'à l'ordinaire... Kem pensa immédiatement au pire, mais non, un simple vélin froissé dans son poing. elle le prit dans ses bras pour le consoler. Il culpabilisait. Mais qui, pourquoi? Elle parcourut le vélin des yeux, au fur et à mesure sa rage grondant en elle. Il lui montra également les lettres précédente, et sa colère monta encore d'un cran. Elle réconforta son ange, épuisé, des fourmis dans les doigts. Une fois endormi, elle s'installa et affuta sa plume...




A la reyne solitaire dans le palais des courants d'air,

Evidemment ... Ce n'était pas suffisant de passer vos nerfs sur Exa, maintenant le jeu consiste à le faire culpabiliser? Ce n'est pas l'égoïsme qui vous étouffe, vous!
Il n'est pas votre chien, à devoir accourir parce vous vous retrouvez seule, après avoir fait fuir ceux qui sont censés être vos amis, parce qu'ils refusent de faire ce que VOUS avez décidé pour eux. Aimer ceux que vous leur avez choisi, aller là où vous voulez aller... A devoir dire oui à un vague projet de voyage, sans savoir... Ce qui vous étouffe, c'est qu'il n'ait pas dit "oui" sans réfléchir! L'Angleterre, nous y avions pensé. On en avait parlé. A bon entendeur... Après si c'est pour infliger votre pathos ridicule de reyne sans royaume et sans sujets à Exa, autant oublier.

PS: inutile de me renvoyer le vélin si ces mots ne vous plaisent pas, par contre comme la dernière fois, vous pourrez torcher vos précieuses fesses avec.


Elle attacha la lettre à la patte de l'un de ses faucons pèlerins et le laissa s'envoler... Toujours bouillante de rage. Néanmoins, la porte n'était pas fermée. Si elle tenait vraiment à son ami, elle ferait un travail sur elle même et fera tout pour le revoir.
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Sulfura
C'est dans son moment de recueillement où le jour laissait place à une soirée bien fraîche que la brune contemplait l'horizon. Toujours ce sentiment de flottement. C'était comme si elle avait délaissé sa fourrure, son armure pour se sentir enfin plus légère. La Sulfureuse ferma les yeux laissant le fil de la conversation de la veille l'envelopper. C'était étrange tout de même, d'être toujours attaché des personnes qui nous ont détruit. Pour elle, c'était le berger . Berger qui la possédait encore, qui la hantait de jour comme de nuit. Mais lui, il avait le don de chasser tout ce poids en un sourire. Sourire si communicatif. A ses côtés, elle avait appris à rendre les armes. Mais toujours, le côté sulfurique venait la titiller. C'est en pensant à cet homme, le sourire aux lèvres qu'elle vit un pigeon arrivé. Froncements de sourcil devant cette interruption, elle finit par saisir le parchemin. La vie était faite de projet en continue et il y avait deux projets qui lui tenaient à coeur. C'est en pensant à cela qu'elle parcouru de ses ors le velin.

Les sourcils se froncèrent rapidement. La note était donnée. Elle grimaça. C'est dans un état de lassitude, lassitude qui neutralisait sa colère, qu'elle s'assit. Elle posa la missive à ses côtés et continua de contempler le jour mourir dans la nuit. Une fois toute trace du soleil évanouie, elle prit la plume et écrivit.




A vous, celle qui ne sait pas de quoi elle parle,


Tout d'abord, je pense qu'Exa n'est pas un enfant, il peut parler en son nom, et il n'a besoin de personne pour le faire... ce qui est triste dans tout ça... c'est que vous vous êtes emballée pour du vent...
Ensuite, je trouve presque affligeant que vous lisiez son courrier. Ce qu'il y a entre moi et Exa ne vous regarde pas. Vous avez beau partager sa vie, ça ne change rien.

Ce n'est pas vous qui allait venir et me faire une leçon de morale. Ce n'est pas vous qui allez venir ébranler ce lien.
Ma pauvre... ma pauvre, ... je suis vraiment blasée de voir que vous jugez une personne que vous ne connaissez pas ! Ne parlez pas de choses qui vous sont inconnues. Vous parlez en somme pour et sur du vent...

En fait, comment répondre à une missive ornée de préjudice. Ce n'est pas tant son refus qui m'a blessé, il est libre de faire ce qu'il veut. Ce qui m'a touché par contre, c'est le fait, que d'emblée, sans rien savoir, il a fait un choix inutile. Un choix qui n'avait pas lieu d'être. Si vous savez lire entre les lignes, si vous savez percevoir entre ce qui est dit... vous comprendrez alors que la personne avec qui il fait sa vie, je m'en moque. Vous devriez réfléchir à deux fois avant de monter sur vos grands chevaux. Vous vous pensez pousser des ailes ? Permettez moi de vous les couper pour redescendre sur terre. Le fait qu'il soit avec vous, je m'y suis fait depuis bien longtemps... et c'est en partie la raison qui m'a poussé à lui écrire... pour revivre une aventure... pour renouer des liens. Autrement, j'aurais continuer à me terrer dans le silence.

Je ne vais pas chercher à me prendre la tête avec vous... je ne vais pas chercher à rentrer dans votre jeu de piques et de bassesses malvenues. Bassesses parce que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez !
Exa est comme un frère pour moi...je me serais adaptée à tout...j'aurais remué ciel et terre pour lui. Mais je ne suis pas une femme de sentiments et ça, il le sait comme il sait très bien lire entre mes lignes et voir au delà de mes mots acérés. Il est l'une des rares personnes à me connaître sous mon vrai jour.

Si vraiment vous tenez à cet homme... ralentissez vos ardeurs... et ne lui infligez pas une tempête entre vous et moi... s'il y a bien une chose que j'ai appris durant mon recueillement c'est cela...
Alors, évitez ce genre de courrier mal placé....

SulfurA avec un A

PS : c'est drôle, je comptais vous écrire...mais finalement, vous m'avez devancé...mais pas de la manière dont je pensais entamer cette correspondance.


Elle scella le parchemin. Ca devenait une habitude. En elle, le tout bouillonnait, en elle le tout avait envie d'expliquer. Mais la tumultueuse se retint. Elle avait laissé aller les mots à la dérive. Qu'avait elle dit déjà ? Peut être s'était elle montrée trop conciliante. Faiblesse. Non, une force...Là encore, c'était lui qui le lui avait appris. Sa fierté en patissait mais en même temps, elle était fière de ne pas s'être emportée... fière d'avoir neutralisé l'intra-neulisable. Puis, elle prit une missive et écrivit à Exa.




Calme les ardeurs de ta femelle... qui ne sait absolument pas lire et comprendre derrière les mots que je peux peindre dans un velin... et de préférence... ne te plains pas aux autres... mais crève l'abcès avec moi.

Voici la réponse que je lui ai envoyé. Je pense qu'il est important que tu la lises... parce que je suis un peu plus ouverte dans le contenu...


Là encore, le messager couru auprès de son destinataire. La colère noire viendra après, elle le savait... mais quand cela arrivera, il sera trop tard, car elle aura tout canalisé. SulfurA pensait qu'Exa comprenait et lisait entre ses mots. Il culpabilisait... mais à quoi bon ? On est tous libre de ses choix. Elle avait tenu à ce qu'il lise cette missive pour qu'il sache... pour qu'il sache qu'elle avait appris à avancer... et à vivre non plus en fonction des souvenirs de son passé...
Elle avait perdu ce qu'elle chérissait le plus au monde, celui qui lui avait rendu sa part d'humanité. A partir de là, elle avait bâti un monde imaginaire, un édifice illusoire. Mais depuis, que le berger n'était plus, que restait il de son monde illusoire ? une brebis et un bouc...Comment faire comprendre l'inexplicable...
C'est une larme qui roula sur sa joue en pensant aux moments passés... encore une fois, elle se faisait volontiers prisonnière de ce passé.
Exael
Et la colère débarqua...Quelques missives poignantes , SulfurA dépassait les bornes sans même s'en rendre compte elle blessait ...Exael était un homme qui pouvait comprendre certaines choses , mais faire du mal à sa compagne était la pire des bassesses. Il prit un vélin et y déchargea toute sa colère , rien que de l'écrire lui fit le plus grand bien , il ne l'envoya pas aussitôt , il attendit le dernier moment et finalement le fit.Il ne l'aurait jamais fait en temps normal , mais la il n'était pas dans un état serein , surtout après ce qui était arrivé à sa belle sœur Euphemie...






SulfurA ,

Soit ! Qu'il en soit ainsi on a plus rien à ce dire ...Si ce n'est que venin qui te sort de ta bouche ou de ta plume qu'il en soit ainsi ! Fais ce que tu veux de ta vie !! Va décharger ta colère ailleurs que sur elle ou moi ! J'en ai assez des querelles verbales qui ne font que blesser et qui ne mènent qu'a la souffrance !

Tu as tout gagné voila tu voulais une réaction et bien la voila ! C'est fini oublies moi ! Non mais je rêve c'est quoi ses menaces !! Tu crois quoi que je vais rien dire rien faire que je vais rester planter la ! Ah bah nan ! Voila tu l'as blessée et tu en est ravie je suis sur ! Et bien SulfurA tiens le pour écrit oui c'est fini !!

Je ne souhaite plus rien de toi , ne prends même pas la peine de me répondre je déchirerais tout courrier qui provient de toi !

ExA avec un A !
Flax
Déjà des semaines que le brun avait constaté l'humeur dégradante de sa sulfureuse. Diverses raisons à cela, évidemment... c'est pas une femme facile à vivre, Aristote le sait.

Mais première de ces raisons semblait être un certain échange de courriers avec celle qu'elle nommait son Berger, à son grand étonnement puisqu'au vu de l'idée que le jeune homme avait pu se faire de l'étrange association à distance, confirmé par les entrevues de courriers qu'il avait pu lire, c'était plutôt SulfurA qui menait la danse. Peu importe, c'était encore une fois une de ces situations qu'on ne peut réellement comprendre en y étant externe. Déjà qu'il avait du mal à se rappeler des vrais noms, il n'allait pas non plus se faire chier à apprendre les surnoms de chacun et chacune et les raisons à cela.

Bref, elle allait mal. Assez mal pour que la femme plutôt renfermée et dure qu'elle était avait cherché auprès de lui réconfort et soutien. Dire qu'il y avait seulement quelques jours auparavant, tout avait commencé par un simple demande de voyage amical, avant que l'échange ne se dégrade inexplicablement et rapidement, le poussant à prendre la plume à sa défense, d'autant plus que la compagne dudit berger se n'était pas faite prier pour participer à la querelle des ex. Par contre, il avait attendu que la brune s'endorme avant de rédiger son courrier ; si elle savait qu'il agissait ainsi pour elle, elle mélangerait sans aucun respect reproche colérique et chaude reconnaissance. Assis au bureau de leur chambre d'auberge, les seuls sons qui l'accompagnent dans sa rédaction à la chandelle sont le grattement de la plume sur le parchemin traçant les lettres fines et légèrement bancales de sa main, et la douce respiration de sa bien-aimée endormie dans son dos.





Exael,

Nous n'avons jamais eu le plaisir de se rencontrer, mais je suis Flax, le compagnon de Sulf. Je pense avoir raison quand je dis qu'elle a dû vous parler de moi.

Je dis plaisir, mais je suis assez douteux quant à tout plaisir qui émanerait de notre rencontre. En effet, bien que je sois extérieur à toute votre histoire commune, je suis assez confiant à l'idée de la personne que vous êtes. Non pas étiez, mais êtes. Pour que Sulf agisse ainsi à me demander conseil et à chercher du réconfort, c'est qu'elle a été complètement dépaysée par la personne que vous êtes devenue. Aucune critique, bien sûr, le changement est le sel de la vie après tout, mais le fait que celui qu'elle comptait comme son plus proche ami se retourne ainsi et la traite de la sorte l'a bouleversé.

Je n'aime pas ce genre de personne. Ceux qui changent et s'attendent à ce que le monde change avec eux sont d'un égoïsme profond, peut être le seul trait qui me dégoûte d'avantage que la traîtrise. Ceux qui justifient leurs comportements par "obligation" ou "nécessité" quand, au final, on a toujours le choix d'être qui on souhaite. Ceux qui laissent d'autres les défendre au lieu de se défendre soi même. Ceux qui écrivent certaines choses lorsque les actes parlent du contraire. Mentent, en somme. Il est facile d'être un meilleur ami quand on est jamais sollicité, mais si au premier contact on avoue que, franchement, cette amitié appartient au passé...

Je n'apprécie donc pas le comportement que vous et votre compagne ont eu vis à vis de Sulf. Au premier courrier vous vous sentez menacé dans votre couple, au second votre compagne devient verte de jalousie, et au troisième vous la reniez à l'éternité. Tout ça pour une simple demande de voyage. C'est bien beau de dire qu'elle l'a cherché, à blesser votre compagne, cependant quand cette dernière a pris la décision de venir incruster son nez dans la discussion, (chose que je fais aussi, mais en assumant pleinement mon intervention ; je n'en pouvais plus de la voir souffrir seule) elle aurait dû s'attendre aux conséquences, au lieu de jouer les vierges effarouchées. Surtout vu le ton de son courrier. Où ne lui aviez-vous pas prévenu de ce qu'était capable d'écrire Sulf ?

J'espère que ma sulfureuse aura la capacité de faire ce que vous lui recommandez et de vous oublier. Je ne souhaite rien d'autre ! Mais j'en doute. Je vous souhaite tout le bonheur du monde avec votre aimée, mais essayez d'être un peu moins abrupte avec les gens, ou vous finirez bien vite en tête à tête exclusif.

En tout cas, je suis ravi de ne pas avoir fait votre connaissance,

Flax






Voilà... restait plus qu'à "emprunter" le pigeon de Sulf pour s'assurer que son courrier arrive à destination.
Exael
C'est un réveil surprenant que vivait le jeune brun , Flax lui avait écrit , première nouvelle il ne l'avait pas rencontré , deuxième nouvelle il était devenu le compagnon de la Sulfureuse...Soit , il parcouru les lignes de ce parchemin bien écrit. Il est vrai que le renard avait été dur dans ses missives , mais dès qu'on s'attaquait à Kem il ne faisait pas dans la dentelle . Il connaissait SulfurA depuis des années déjà , il était la quand elle avait rencontré son berger , lui était son bouc et Gypsi sa brebis , c'était une petite tribus mais ce temps était révolu ...Aussi il répondit sur un ton moins dramatique.



Flasque ,

C'est comme ça que je t'appelais quand nous nous sommes rencontrés puisque je vous avais rejoins Sulf , Gypsi et toi ...Tu sembles ne plus t'en rappeler , il est vrai que j'étais distant , effacé , je venais de me réveiller d'un long sommeil troublant et celle qui partageait ma vie n'était hélas plus à mes côtés , sans doute pour ça que tu ne te souviens pas , j'étais la sans être la ....

Tu fais exactement ce Kem à fait tu écris parce que ta compagne à mal. Sa méthode fut moins douce je le concède mais il faut se mettre dans la situation , on était troublé par la disparition d'une de nos proches , forcément quand on ajoute une peine en plus , on craque et la colère prend le dessus. Je ne souhaitais pas lui faire du mal , c'est une personne proche à mes yeux qu'on le veuille ou non elle sera toujours ma reyne ...SulfurA . Elle a souffert terriblement de sa rupture avec le berger Thomus je n'étais pas la et je m'en suis toujours voulu ...

J'aurais pas du écrire ce torchon je te l'avoue , finalement tout le monde à souffert par ces échanges épistolaires . Tu as bien fait de m'écrire ça montre à quel point tu tiens à elle , ça me fait plaisir de savoir qu'elle à quelqu'un sur qui compter , qu'elle n'est pas seule , oh c'est pas ce qu'on peut appeler une princesse mais elle est et restera une reyne.
Qu'on le veuille ou non on restera proches malgré des petites discordes...

Ce fut un plaisir de t'avoir rencontré pour ma part , tu peux lui faire lire ce courrier je pense que quelque part elle en sera ravie ...

Exaël ou Son Bouc .

_________________
Exael
C'est un jeune homme tourmenté qui arpentait les ruelles de Rennes , seul , ayant trouver refuge dans un petit vent doux . Sa compagne dormait dans un sommeil profond , lui avait besoin de marcher, de faire le point. Il se tracassait de l'état de santé de Euphemie . Il se tracassait du mal qu'il avait causé ici et la , surtout à sa sœur SulfurA bien qu'il ne lui ai jamais dit qu'il l'a considéré comme telle. Il n'avait pas été tendre. Pensait-il les horreurs qu'il avait écrit ? Non mais sa colère ne se contrôlait pas et il souffrait d'avoir écrit et utilisé une encre au caractère si venimeux...Il souffrait de voir qu'elle n'avait pas bravé l'interdit ,qu'elle ne lui avait pas répondu ...Il marchait la bouteille à la main dans cette ville de Bretagne ou il n'y avait pas un chat et murmura des paroles qu'on aurait cru dénuées de sens.

Exa si la reyne tombe que reste -il pour protéger ton roi ? Des fous des tours ? et des cavaliers ? Et quelques pions ... Toi tu es le bouc celui qu'on peut considérer comme fou ! qui a blessé Ta reyne . Et qu'est ce que ça va entrainer...Allez dis le ! Échec et mat ! Pouah reprends toi et consolide le tout !

Il marchait soupirant , gravit un mur pour monter sur les remparts , les gardes qui patrouillaient le regardaient du coin de l’œil sans même lui demander ce qu'il faisait la ...Sa tristesse devait se sentir...Et puis il y avait d'autres tracas il voulait vivre autre chose avec Kem , il se sentait prêt et elle non bien qu'il le comprenait...Quelque part il en souffrait jamais il n'aurait du la laisser à Rohan tout ça ne se serait pas passé , il avait été trop faible , une larme coula le long de son visage , au moins il l'avait retrouvé c'est tout ce qui comptait...

Il contempla le ciel étoilé tout en pensant aux voyages qu'il ferait pour reconquérir totalement celle qu'il aime appeler "Lumière de mes nuits" Avant de rentrer il se rendit en taverne et prit sa plume.



SulfurA ,

Je crois que j'ai été trop loin dans mes écrits , je sais que tu n'oublieras pas.Si tu savais comme je m'en veux ...Je sais que rien n'y changera je l'ai fait et je n'aurais pas du ...J'ai pas d'excuses ,je ne demande pas ton pardon. Si notre amitié peut se briser par quelques courriers alors je me serais trompé...Je sais que ma colère te blesse , je sais que tu en souffres . Je sais que plus rien n'est pareil...Pourtant les sentiments eux sont toujours la.

Je tenais à te dire que tu as un homme en or , c'est un type bien , fin il semble l'être. Bien qu'il m'est déjà oublié moi je savais qui il était. Si je t'écris ça c'est que je ne sais que dire d'autre , avec tout ça je suis vidé de toute inspiration j'ai laissé parler mon cœur plus haut , je peux pas faire mieux .


Exa

Puis il écrivit un petit mot à Kem avant de la rejoindre dans sa couche



Mon Ange,

Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé , je sais qu'il est dur parfois de me suivre que ce soit dans mes propos dans mes voyages, dans mes idées mais je suis heureux de les partager avec toi. Si je devais te demander une chose ce serait de ne jamais changer.

La vie ici à Rennes est dur , on subit chaque jour un peu plus le courroux de la Bretagne en espérant que ce jour est le dernier ...Bientôt on partira et on ira ou tu voudras. Tant que je suis avec toi ...je peux aller n'importe ou.

Je t'aime comme au premier jour tu sais , je ne veux plus être séparé de toi, c'est tout ce que je souhaite...

Exa
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