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[rp] repère du renard . Aventures , journal and CO

Exael
    We spent some time together walking
    Nous passions du temps ensemble marchant
    Spent some time just talking
    Passions du temps ensemble parlant simplement
    About who we were
    De qui nous étions
    You held my hand so very tightly
    Tu tenais ma main tellement fort
    And told me what we could dreaming of
    Et tu me disais ce à quoi nous pourrions rêver
    There's nothing like you and i
    Il n'y a personne comme toi et moi


Ils se préparaient pour la nouvelle grande quête avec leurs nouveaux amis , des gens merveilleux. L'itinéraire serait un peu casse tête mais cela ne faisait aucune frayeur à sa chère Kem. Elle se sentait d'attaque, il lui sourit et la laissa travailler s'occupant à son tour de leur fils.Quelque chose n’allait pas chez le jeune brun , difficile à expliquer bref il espérait que l’étincelle reprendrait pendant l’aventure. Pendant ce temps la il était infecte , abrupte par les mots , différent .

Falco se posa sur le rebord de la fenêtre, petit parchemin entre les griffes , il l'intercepta et lu la note .



Exael ,

J'aimerais t'en dire davantage , mais il me sied guère d’accéder à cette requête. Sur la route de ta quête ta sœur tu trouveras


Mystère et boule de pomme euh de gomme, quelqu'un devait encore se jouer du renard , amusé quoiqu'il en soit par ce petit mot . Il jeta au feu le petit vélin ne voulant pas y consacrer plus de temps , et à quoi bon d'ailleurs. La seule famille qu’il avait mise à part Kem et son fils c’était son frère , bien que des fois ils ne s’entendaient pas , et son cher neveu
Et toujours pas de nouvelles de Sulf , elle devait encore le bouder, il n'avait pas non plus essayé de lui écrire , en même temps il était tellement occupé qu'il ne savait plus ou donner de la tête. C’était comme sa sœur jamais il ne lui avait vraiment dit mais il l’aimait ainsi …c’était un puissant sentiment fraternel


The Perishers : Nothing Like You And I

_________________
Sulfura
Comme d’habitude le temps passe, il file à une vitesse si déconcertante. Encore hier elle était là assise dans une taverne un soir de printemps. Elle était là faisant fuir toute personne qui osait lui adresser la parole. Mais désormais, elle est là dans cette ville qu’elle ne connaît pas avec des habitants qui lui sont des étrangers. Non en réalité, c’est elle l’inconnu. Elle vient d’une autre planète, d’un tout autre univers. Elle devrait se sentir bien et si vivante. Loin de la frontière française. Loin de son pire ennemi. Loin de ses cicatrices. Mais, aujourd’hui et comme si c’était hier alors, elle reste là la langue asséchée par les paroles qui se veulent revolver. Elle est là et elle maudit ses heures où les pensées se font tortueuses. Pourtant, elle aime ça : cet état de morosité qui lui sied plutôt bien selon elle.

Arrivée en Angleterre, elle avait emporté avec elle ses anciennes lettres et correspondances. Celles du berger qu’elle n’osait ouvrir. Celles de la brebis qui lui procurait un sentiment à double face un « je t’aime mais je ne te pardonne ». Celles d’Ezio qui lui rappelle sa stupidité de croire qu’elle aurait pu…. Et celles d’Exa. Tout comme les missives de Gypsi, la relecture incessante de leur correspondance lui était à double tranchant. La dernière lettre avait été ignorée volontairement. Une sorte de « ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ». Rancunière la sulfureuse ? Tout dépend avec qui et du contexte. Une manière de lui apprendre à ne pas écarter les personnes qui lui sont chers qu’importe les secousses du présent. Oui bon peut être qu’elle est un brin rancunière…. Il l’avait fait attendre, elle lui avait écrit surement confié des choses qu’elle ne disait pas tout haut ou peut être que non, elle ne s’en souvient plus en fait.

Là, tandis que son Flasque retrouve ses terres natales, la brune s’exile pour lire la dernière missive d’Exa. Ce maudit sentiment de vide qui l’envahissait bien qu’elle s’y était accoutumée, elle ne s’y habituée pas pour autant. Paradoxale la belle ? Depuis le temps, vous ne le saviez pas ? SulfurA caresse la ligne qui lui annonce la nouvelle du bout de son index. Les yeux parcourent encore et encore la phrase à s’en brûler les prunelles. Elle était tellement en colère contre lui/ Il n’avait pas tenu sa promesse. Il était comme le berger, il envoyait des « oui » à tout va. Elle se souvint de leur dernier échange verbal. Elle avait été claire pourtant, si t’as un soucis, trouve le moyen de le dire. Et rien…. Peut-être qu’au fond, elle ne désirait que cela, le danger, se battre et repousser chacune de ses limites. Elle aurait pu voir les frontières de sa force, tester si elle avait fait des progrès mais au lieu de cela, il l’avait oublié. C’est dans ces moments là, qu’on pense à ces êtres qui nous sont chers, quand ça va mal et pas seulement pour partager un bonheur. Le bonheur, elle elle s’en moque, elle le brûle et lui tourne volontiers le dos !

Volontairement, elle n’avait pas répondu parce que pour elle, d’une certaine manière il lui avait encore tourné le dos. Une pensée pour sa brebis aussi. Toujours le silence, toujours aucune nouvelle, toujours rien… Flasque a carrément raison, son orgueil l’empêche de faire le premier pas, sa fierté lui a interdit de répondre à cette missive. Mais là…. La plume est entre ses mains et elle se met à gratter :




Cher toi,

Il est trop tard pour te souhaiter quoique ce soit… L’année est passée. Nous en entamons une autre. Tu sais généralement on prévoit des résolutions. L’une d’elle pour ma part, c’était de ne plus penser à vous. Mais faut croire que j’ai du mal à m’y cantonner. Que reste t il pour cette année franchement ? J’ai l’impression de m’accrocher à une foutue chimère et le pire c’est que j’aime ça. J’aime me noyer dans mes illusions. Comme par exemple qu’on peut vaincre tous ces malentendus, tous ces quiproquos et tout le reste. Toi et Gypsi vous êtes pareil d’une certaine manière. Vous répondez que lorsque ça vous chante et autrement, on en rien à cirer. C’est ce que je pense et bon, quand j’ai une idée en tête, elle a du mal à s’enlever.

Peut être que tu attends des félicitations de ma part, c’est ce qui est normalement. Au fond, bien sûr que je suis contente pour toi mais en temps ça me donne raison. Tu fondes ta famille, elle s’agrandit et je n’y ai pas ma place quand bien même je tiens à toi. Ca aussi c’est ce que je pense. On va dire que cette missive sera me temps des confidences et remarque après tout ce temps, il en faut un peu. Je ne suis pas ce genre de personne qui peut se permettre de se ranger dans une famille. Je suis un courant d’air, je ne fais partie d’aucun clan… Je ne suis que livrée à moi-même et c’est mieux ainsi. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser à ta demande et je pense, qu’à l‘heure d’aujourd’hui tu as changé d’avis. Mais à l’époque t’entendre me demander d’être la marraine de ton enfant m’avait profondément touché … ça prouvait à quel point tu tenais à moi mais aussi à quel point tu me faisais confiance. Je crois que ce n’est plus d’actualité.
Parfois, j’ai l’impression que vous êtes des bulles illusoires et comme je te l’ai dit j’aime ça…

Si on doit se revoir un jour, on se reverra…

Prends soin de toi et si t’as besoin ... non, rien oublie puisque dans tous les cas, tu ne le feras pas !

SulfurA avec un A


Point final. La rancœur qui s'accumule n'est jamais bon. Ils ont tout les torts et elle, bien sûr qu'elle n'a rien à se reprocher ! Elle avait décidé d'arrêter de remuer ciel et terre pour eux encore faudra t il qu'elle y parvienne. Encore faudra t il qu'elle parvienne à retrouver la force de tout abandonner...
Exael
Départ de La Trémouille en ce matin de février, un long voyage l’attendait, accompagné de Kem du bébé et de leur nouvelle amie. Une grande amitié se tissait, il avait perdu Cro en route reviendrait-il ? Nul ne le savait. Pourtant il semblait attaché à des principes, à des valeurs… Il se fourvoyait, les avait abandonnés. Les provisions préparaient, un dernier tour de la ville, un au revoir à celles et ceux qu’ils aimaient, une petite boule au ventre, ce sentiment pesant disparaissait enfin quand il grimpa sur son cheval…

Ses derniers jours, il sombrait dans une remise en question de lui-même, il pensait qu’il perdait cette fraicheur d’antan, qu’il perdait son charme, qu’il se fanait jour après jour. Son couple battait de l’aile, l’amour n’était pas le problème, l’absence, la tristesse, cette morosité l’empêchait d’être lui-même …

Il n’avait pas réussi à parler à son frère, il le voulait pourtant, seulement il partit chez les moines sans l’informer…Informer sa tavernière mais pas son frère, encore une fois un choix logique. On lui reprochait sans cesse des choses quand il était maladroit mais jamais les autres selon Exa ne se remettaient en question, c’était déroutant, prenant, aussi il lui écrivit par principe, le renard n’avait pas un fond mauvais malgré ses allures de susceptible …




Arthus,

Les mots me manquent, je suis navré de n’avoir pu être la, à tes côtés, je suis navré d’avoir apprit ce qui est arrivé, navré de n’avoir su te réconforter, navré de ne pas être à la hauteur de cette fraternité qui nous unie. J’ai essayé pourtant, mais cette fierté qui est notre est tellement un frein qu’on regrette toujours après nos actes, nos paroles.

J’ai du partir de LT, le voyage étant prévu depuis longtemps maintenant, et ses gens qui nous attendent je ne pouvais rester plus longtemps. Tu sais j’ai attendu pour te parler, mais j’ai appris par ta tavernière que tu étais chez les moines, c’est original d’être tenu au courant de cette manière enfin je ne t’en veux pas je comprends. J’espère que tu vas bien et que mon neveu aussi.

D’ailleurs j’ai remboursé ta taverne j’y ai déboursé une bonne somme coquette de quoi faire sombrer la concurrence, elle est bien, je me suis senti en bonne compagnie, cela te fera du bien, les gens viendront ça ne fait aucun doute.

Tu es mon frère, et même si nous sommes souvent en désaccord ce serait mentir de dire que je ne tiens pas à toi, alors vielle branche, faites gaffe à vous, je vous aime.

Exa !


Déjà un bon début se dit il, rien de plus à dire, que des mots sincères et profonds.

Que dire de la Sulfureuse qui n’a pas été déjà dit, elle exagérait, ses mots étaient incisifs, poignants, elle savait y faire quand il s’agissait de passer ses nerfs, de reprocher en somme de mettre la barre très haute sur l’échelle des "houspillements" ce qui faisait aussi son charme sulfureux.

Seulement Exa avait l’habitude et on ne pouvait pas changer la brunette, certains ont essayé ils ont eu des problèmes…


Au campement le renard écrivit sans acerbité.



Bien Chère SulfurA,

Je vais très bien je te remercie, quel temps pourri en ce moment tu ne trouves pas ? Alors l’Angleterre c’est joli ? Tu bois de l’eau chaude sans rien dedans ? Beurk ça me dégoute, vite une bière…

Bon j’arrête, plus sérieusement, tu fais partie de ma famille que tu le veuilles ou non, et tu seras la marraine de mon fils j’en serais honoré, oui. Je te fais confiance, pour qui me prends tu, si je t’ai fait une telle demande c’est aussi symbolique de notre grand amitié ! Je ne changerais pas d’avis.

Je sais que j’aurais du t’écrire et j’ai manqué à ma parole, je n’ai hélas pas d’excuse du moins si mais trop long à expliquer, alors oui j’assume. Tu n’es et tu ne seras jamais un courant d’air, tu es importante à mes yeux, je pense souvent à toi ce n’est pas une chimère seulement la vérité.

Si ta résolution c’est de m’oublier…et bien fait le …moi en tout cas tu ne peux pas me demander une telle chose, je ne le ferais pas.

Prends soin de toi, j’ai quitté LT afin d’entreprendre un long voyage vers Alexandrie, du coup je vais querir les voyageurs désirant nous accompagner dans cette grande aventure.

Exa



Une bonne chose de faite , le renard n'aimait pas trop écrire mais certaines fois il le fallait ...
_________________
Sulfura
L'Angleterre. Elle avait l'impression d'être dans une bulle à part. Une parenthèse dans sa vie. Elle éclatera quand elle reviendra en France. Elle appuiera sur une touche pour reprendre la suite de sa vie. Oui, c'était une sacrée pause.
Une partie d'elle ne voulait pas quitter la région tandis qu'une autre, n'attendait qu'une chose : se carapater. Il était étrange de perdre sa routine ou plutôt d'appliquer sa routine dans un tout autre environnement. Elle avait la sensation d'appartenir à une autre sphère. Elle ne s'était jamais sentie aussi loin de ses amis.
Elle pensait à Ezio et à la requête qu'elle lui avait demandé. Elle le regrettait de l'avoir fait au vu de sa missive. Mais elle savait en même temps que c'était le meilleur choix à faire pour sa nièce.
Elle pensait à Gypsi. Indescriptible relation. Rancœur mêlé à un manque immense. Sa siamoise lui avait laissé un grand vide. Si seulement tout s'était passé comme elle l'avait planifié, elle serait à ses côtés là. Mais rien ne se passait comme prévu, c'est bien connu. La correspondance... seule remède à leur discorde était restée lettre morte. Evanouie dans l'oublie ce qui entraîna une autre pensée.
Le berger. C'est dingue, après tout les ravages qu'il avait causé dans sa vie, elle continuait de penser à lui. C'était impossible de l'oublier. Elle le savait et plus elle rejetait les souvenirs, et plus ceux ci revenaient au galop, plus intense.
Une dernière pensée à celui qu'elle surnommait sa fraicheur. A vrai dire, elle ne savait pas si c'était toujours d'actualité. Ce surnom ... ne lui allait pas la dernière fois qu'elle l'avait vu. Elle l'avait méconnu. Il était quelque part en lui. Parfois, il réapparaissait, elle le voyait dans son regard mais d'autrefois, il n'y avait plus rien. Elle se souvint du regard de l'homme qui avait pris possession de son corps. Elle s'amusait à les comparer. Deux opposés.... mais une même entité. Quelle bêtise de croire qu'elle pourrait rester les bras croisés. Quand bien même rien ne sera comme avant, elle continuerait de veiller sur eux, de prés ou de loin mais ça, elle ne pouvait le faire toute seule... Ils l'avaient éloigné de leur vie que ce soit la brebis ou le bouc. Ils faisaient bien la paire pour cela.

Assise dans une taverne de la ville, elle s'enfila une pinte de bière quand quelqu'un vint lui déposer un message. elle le déplia lentement mais surement avant de le parcourir de ses ors sombres. Pas besoin de réflexion pour en deviner le destinataire. Une fois lu, elle reposa le velin et souffla un "merci".
Elle se connaissait abjecte, dure et d'autant plus avec ceux qu'elle appréciait. Elle en avait fait des erreurs. L'une d'elle lui revint. Très limpide. Elle se souvint d'Uzes... de l'éclatement. Exa avait peut être raison, rien avait changé mais en même temps, rien ne sera comme avant. Étrange. Elle prit une profonde inspiration avant de commander une autre bière. Toujours aussi lentement, elle repoussa d'une main les choppes vide qui se succédaient et posa un parchemin vide. Là, elle trempa la plume et gratta.




Exa,

En fait, je ne sais pas quoi te dire. Là j'ai pas très les idées claires. Ils ont mis quelque chose dans leur foutue boisson ! Je t'en amènerais à mon retour !
Pour ce qui est de famille, tu changes de discours. La dernière fois, tu avais confirmé mes dires. Mais on va dire que je suis un électron libre. Oui, j'aime cette expression. Par ça m'étonne que tu maintiennes ta demande. Je veux dire par là, que tu sais que je n'aime pas ta femme,(tu noteras les progrès que j'ai fait hein.... "femme" et non "ce qui te sert de") je ne pense pas qu'elle serait d'accord avec cela et franchement, ça ne me surprendrait pas du tout ! Je sais que je suis digne de confiance. Je sais qu'on peut compter sur moi. Parce que j'suis comme ça, une sorte d'électron fidèle.

Exa, en faites non j'ai pas envie de t'oublier, ni toi ni Gypsi... mais vos silence me .... mmmh c'est comme de petites lames qu'on m'enfonce dans la chair. Voilà. C'est tout. Quand je disais cela, c'est juste une question de survie. Je ne sais pas c'est comme ça, vous faites partie de ma constellation... Mon Soleil a disparu...ça va faire des mois et des mois que je plonge dans la pénombre. Mais tu vois, il y a des astres qui m'apportent leur lueur. Ces astres c'est vous. Et si vous ne donnez pas signe de vie. Il ne me reste que les ténèbres.

Je ne t'en veux pas, je crois que j'ai cessé de t'en vouloir. Enfin, ça tout est relatif avec moi !
Exa, je ... mince, j'ai oublié ce que je voulais dire. Tant pis, j'crois que j'ai trop bu !

Je ne sais pas quand je vais rentrer mais j'aimerais voir le petit...et aller en Alexandrie parce que j'aime les grands périples on va dire !

Exa, j'suis loin d'être parfaite et toi non plus d'ailleurs, j'suis plutôt imparfaite... tout comme mon comportement avec vous...Je ne peux que le reconnaitre... mais qu'est ce que ça cache au fond ?

Bref, prend soin de toi.

SulfurA avec un A


Elle donna le message et croisa les bras sur la table pour y déposer sa tête qui commençait à lui tourner tourner.... à croire qu'elle voit des étoiles...
Exael
    Une petite touche dramatique...nostalgique ...



Un pas deux pas …on avance …trop de pas et on recule, on ne sait ou on va …mais on veut partir, trouver quelque chose à entreprendre, le passé restera à jamais on ne peut le changer, peut être l’adapter en faisant d’autres choix mais on ne pourra en aucun cas le modifier. L’avenir quand à lui on peut le forger, voir même le graver, tout en effectuant une remise en question de soi. La vie est un apprentissage quotidien, on doit pour commencer se connaître à la perfection et corriger ce qui nous pousse à reculer …

Exaël n’est pas le genre d’homme qu’on peut changer, d’ailleurs personne y arrivera, au fond il restera le même, farceur, grand cœur, rieur, charmeur …il à la clef de son succès …Pourtant tout ne se passa pas comme il l’aurait souhaité, pour lui non il n’a pas changé, il vous dira « à quoi bon changer quelqu’un qui se veut être le meilleur » …« On ne le peut » sur un ton ironique bien entendu.

Si Exa est un astre c’est parce qu’il éclaire tout sur son passage, le bon comme le mauvais de tout à chacun. SulfurA est une amie chère à son cœur, il a peut être eu aussi par le passé des sentiments plus forts à son égard, le lui avait-il déjà dit ? Non trop compliqué en cette période, une Reine, Un berger, Une Brebis et Un Bouc, c’était un bon groupe en effet, mais comme tout groupe il y eut des hauts et des bas pour finalement une explosion, et chacun évolua malgré tout …

Finalement , le gout de l’aventure devenait moins attrayant , moins d’envie , moins de rebondissement comme autrefois , il n’y avait plus ce mordant , il était pourtant encore jeune tout juste 19 ans mais non , c’était complètement différent .Peut être avait-il déjà vécu trop de choses , trop de péripéties , d’actions , de souffrance qu’au fond il y perdait cet attrait. Même s’il était accompagné, presque marié, père, par moment il se sentait bien seul …Personne ne le voyait, il ne montrait rien, il se contentait d’avancer. C’était une période ainsi, il fallait faire avec, ça lui arrivait souvent chaque année, avoir l’âme solitaire ce n’était pas quelque chose d’anodin, et par moment, on se contemple dans cette solitude …

La fraicheur reviendrait très vite, l’envie, il fallait être patient, il n’avait pas dit son dernier mot à l’aventure « Wait & See »





SulfurA,

Tu ne pourras m’oublier, tu sais pourquoi ? Et bien parce que tu m’aimes !! Que veux tu que je te dise tu es folle de moi ! Héhéhé. Je plaisante voyons, quoique peut être il y a une part de vérité, une petite part ? Une goutte ? Ou rien …Bon d’accord on prend la grande amitié ! Ca me va très bien !

Je change souvent de discours tu le sais, je peux penser un jour une chose et le lendemain une autre, des fois je n’ai pas les idées claires on m’a dit, il y a peu d’ailleurs que c’était du à une chose ! J’ai ouvert mes esgourdes bien fort, et bien entendu j’ai rit quand le tavernier ma dit « la bière » Etonnant non ?

Pour faire court, tu es de ma famille, tout comme l’est Gypsi tout comme l’est le berger, c’est ainsi, on ne pourra le nier ! Pourquoi je te dis ça, peut être que je suis aussi nostalgique de cette époque, ou parce qu’on est vraiment une famille ? Tu sais une famille ce sont des personnes qui s’aiment et qui sont la toujours pour les uns et les autres…et quoiqu’on dise on est la les uns pour les autres…

Oui je sais j’ai raison, tutut !! On ne revient plus le dessus !
Pour le voyage, je ne fais que suivre pour le moment, tu sais des fois je suis ainsi, j’ai besoin de me retrouver seul, de faire le vide, le point tout ça. Ca a toujours été et personne ne peut m’aider. Cela ne change rien aux sentiments profonds que j’ai pour Kem et mon fils je les aime d’un amour incommensurable, mais c’est mon fardeau cette solitude par moment qui coule dans mes veines, une période, cela ne durera pas, je l’espère du moins.

Donc j’écrivais on est déjà en route pour Alexandrie je t’écris de Marmande d’ailleurs, je n’aime pas c’est laid j’ai sorti une blague personne n’a rit il y avait deux femmes « Oh deux vaches Marmande » Tu te rends compte, personne n’a rit, pourtant c’était drôle…Bref si tu rejoins le continent tiens moi informé.

Donne moi de tes nouvelles autant que tu le souhaites, mais ne m’en veut pas si je traîne à répondre.

Ton ami, ton bouc, ta fraîcheur, ton frère ….

Exa


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