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[RP-jeu] Donjons et des tresses

Zeckiel
    La monture avance, naseaux fumants. Le Scott flanqué sur sa monture, toujours aussi droit, toujours aussi beau, scrute l’horizon.
    Bien évidemment, son égo n’est toujours pas redescendu à un niveau convenable, mais bon, on ne se refait pas.
    Voilà qu’il avance au pas donc quand soudain, un mot retient son attention.

      - … Si si, une récompense !


    Il trotte élégamment jusqu’à la source de son attention et voit deux hommes bien alcoolisés se tenant l’un l’autre pour avancer.
    D’un air con-descendant tout en restant sur sa monture, il question.

      - Manant ! Conte-moi donc cette aventure !


    Les deux hommes se regardent beurrés et surpris. Un lève la voix.

      - C’est qui qu’il appelle manant çui-là ?

      - Parle ! Et je te donnerais… Une surprise.


    Hum, il n’avait rien de trouver de mieux à dire, et habiller de façon si riche, le paysan n’en demanda guère plus.

      - Là-bas, y’a un castel avec des donzelles, nobles il parait. Y’a de la récompense assurée !


    Le bougre a l’œil luisant, tendant la main pour recevoir son dû. Le hautain, d’un sourire éclatant incline la tête.

      - Bien Manant ! Pour te remercier, je te laisse la vie sauve !


    Et le nobliau de partir en souriant, au galop cette fois. Car gonflé d’orgueil, il savait pertinemment qu’il serait le premier à passer.
    Les femmes ? Il n’en avait cure. Bien qu’il ne l’avouera jamais, il a découvert en elles une chose horrifiante.
    Oui, ces dernières sont capables de… Lui flanquer de douloureuses crises d’angoisse. Alors il s’en éloigne.
    Mais la gloire, la réussite, les récompenses. C'était jouissif !
    Voici qu’il arrive non loin du pont levis, baissé, sans garde ou du moins, qu’il ne voit pas. Le torse bombé, la tête droite, il arrive comme une fleur car dans toute sa p…

      BOUANG.


    Bousculade violente, mal d’épaule et orgueil blessé. Voilà qu’un homme gonflé de… De plumes et à vue d’œil mieux vêtu que lui, chose qu’il ne dira jamais, venait de lui passer devant.
    Quelle humiliation ! Enfin, pour lui !
    Un bref regard aux alentours, personne. Alors il reprend comme si de rien n’était son entrée, espérant qu’il croiserait tantôt ce Mirandole !



4: un concurrent vous bouscule pour entrer avant vous
( en l'occurrence Flex )

_________________
Cune
      [Pas loin, vers là-bas, une cinglée et un nain discutent]


-[…]
- Captive ?
- Captive.
- Jusqu’à quand ?
- Pas longtemps à mon avis…Il y a pas mal de monde qui tente de la délivrer.
- QUOI ??? Mais quelle bande de…QUOIII ? MAIS…Rhaaaa…Pourquoi ?!
- Elles sont deux en fait. Y a une certaine Rosalinde avec elle.
- La rousse ?! ‘Tain c’est la cousine de Ceupine.


Le regard s’assombrit quand elle remarque l’attroupement devant la tour.

- Faut tout faire soi-même ici.

La fille en rose observe longuement les…Valeureux chevaliers ? Les fiers sauveurs ? Les braves libérateurs ? La bande de bras cassés ? Les gens !
Toujours accompagnée par Lourgagehaf, l’informateur nain, elle s’approche.


- Qu’allez-vous faire ?
- Comme tous les soirs Minus, tenter de conquérir le monde.
- …
- Hum…Je vais m’assurer qu’elle reste enfermée là-haut !
- Mais…Vous êtes horrible.
- Ouai. Rien à foutre ! Au moins, elle ne s’approchera plus de mon Faust !
- Mais…Il faut les libérer ! C’est ça, le but de la quête.
- C’est ça ouai ! Et puis quoi encore ?! Vous ne voulez pas que j’me mette à prier tant qu’on y est ? Genre…


Le geste exagéré accompagne la prière ironiquissime.

- Oh seigneur, faites que Chimera soit libérée pour qu’elle puisse encore me gronder et tourner autour de l’homme de ma vie. Et mon ulc c’est du poulet ?!

Soupir de l’informateur qui quitte l’hystérique devant les portes.

- Bah quoi ?
- Vos lacets sont défaits.


Les yeux se baissent.
Effectivement.
Boucles faites, la Cune remarque un écu avant de se relever.


- La fortune ! Tu me porteras chance mon bel écu. Nous ne les sauveront pas et personne ne le fera ! Mouahaha…

Grimace de dégoût après avoir embrassé l’écu qui trainait par terre.
Dégueu.
Obligée de s’arrêter un instant pour se marrer.
Deux gars viennent de se foncer dedans.
La mission s’annonce vraiment fastoche.
En avant pour le non-sauvetaaaage !


13: vous priez pour délivrer la captive, juste avant de trouver un écu. La chance est avec vous!

_________________
Faust.
« Tout avait si bien commencé...
« Tout avait si bien commencé...
« Tout avait si bien commencé...



Jusqu’à ce qu’il ne le rencontre, lui.
Lui et l’odeur un brin trop musquée de ses doux relents pestilentiels.
Lui et son incompréhensible et folle manie de parler, parler, parler pour ne rien dire.
Lui et ses interprétations dont Faust se demandait sans cesse s’il les comprenait mal ou si elles étaient réellement aussi cocasses qu’il ne croyait l’entendre.


Tout avait commencé à vrai dire à la mine la plus proche. Il y travaillait depuis quelques heures maintenant, repassant à chaque fois devant le contremaître pour pointer sa présence quand il fit sa rencontre pour la première fois. Dans un nuage de poussière bienvenu car il masquait au moins son visage, il aperçut ses yeux aux pupilles dilatées. Et puis, ce fut sa voix. Et puis surtout ce fut ses mots.

    – « E yh l’p’turl’ré ?! L’p’turl’ré ? Oh ! L’rouquin ?! Ué, toi ! B’sang, qu’y en a pô marre d’creuser, d’creuser comme ça, ‘core et ‘core. L’creus’rai bien plutôt l’cerv’let aux Jacquouilles d’not’ Duché. Que pendant qu'on creuse l’terre ; qu’eux qu'ils creusent des fômmes. Oui, des fômmes ! Des femelles, quoi ! T’entends ça, dis ?! Des brassées de femelles ! Qu'ils s'vident sur leurs m’melles et tout ! Qu’y p’rait qu’y en a même - mais que c’ti une rumeur - que qu’ils aiment s’at’cher, s’fouetter, s’dire des trucs b’zarres! Les n’bles , j'te jure, c’des fous !»


La longue diatribe de l'homme était été écoutée d'une oreille par le Faust. Premièrement parce que lui aussi était au fastidieux travail de ramassage de cailloux pour le compte du Duché. Un travail bien trop laborieux pour être selon lui partagé dans une discussion futile sur les modes de vie d'chacun. Mais aussi en second lieu parce ce récit des convictions de l’homme sur la vie improvisée et babylonnienne de la noblesse lui inspirait tout de même une certaine horreur. Il ne répondit donc pas. Malheureusement, si pour lui se taire était un bon moyen de ne pas enjoindre son comparse d'infortune à discuter, l’autre le prit d’une toute autre manière. Ne dit-on pas « Qui ne dit mot consent » ? Ainsi développa-t-il encore plus ses opinions en des termes toujours plus fournis.

    – « Non. Sans rire… J’te jure, commença-t-il par dire pour introduire aussi convenablement que possible son discours ! C’nobliots-là qu’ils sont fous, qu’ils sont fous ! Qu’y’ parait même qu’y en a - après tu m’crois ou tu m’crois pô - qui s’foute des plumes dans l’cul pour s’amuser à s’envoler. OUI MÔSSSIEU ! S’envoler, que je te dis ! Que la plume, ça leur sert de... Comment qu’y’ disent d’jà les marins – Il semble chercher ses mots puis relève sa tête hideuse pour cracher à la gueule du Faust sa grande trouvaille du jour ? De Gouvernail ! OUI MÔSSIEU ! Qu’y battent des bras et qu’ça r’mue des fesses pour que là, l’plume qu’elle tourne au gré des vents ! Et qu’ça crie d’joie, en plus ! Les faquins ! Dans leur cul, que j’te dis mon gars ! Non mais, deux minutes !Tu t’imagines, toi, en volaille ?! A s’couer des bradillons ! Avec l’plume qui t’remue dans l’cul ! Dans l’fion ! Dans la rosette ! L’troufignon ! Toute pleine la boite à caca ! Autant t’dire qu’la plume doit pô rester blanche bin longtemps !


Le Faust déglutit un brin à ses dires. Il avait du mal à voir où le type voulait en venir et releva la tête en direction de la clepsydre qui indiquait le temps qui lui restait encore à subir les discours de l'homme et tout l'côté fleuri de son langage quand on se mettait à parler d'arrière. Encore un peu de temps à tenir…

    – « Fin bon ... moi que j’dis ça, que j’dis rien! Que ç’m’dégoute, m’enfin que j’suis qu’un mineur qu’a pas l’moindre sous. M’n avis, tout l’monde s’en fout ! Et toi, t'es rich’, toi, nan ? Que t’as un champ, dis, toi ?!
    – « Oui, un champ de blé... concéda-t-il un peu forcé, en espérant que ça l’ferait taire.
    – « Oh ! Que du blé ! Mais qu’c’bien, ça ! T’dois t’faire pô mal d'sous, toi, dis-moi. Moi qu’j’ai pô d’champs, moi ... mais qu’j’ai une idée! Parce qu’il est pô dit qu’le bon Gildas l’est idiot. Y a une r’meur qui traine en ville, l'ami. Que deux nobles qu’il parait qu’elles s’sont enfermées en haut d'un donjon ! Qu'avec plusieurs hommes en p’us qu’à c’qu’on raconte ! T’ai dit ... ces nobles ... J’vous jure ! ‘Fin bref, qu’il n’en reste pô moins qu’il parait qu’elles ouvrent l'entrée à que c’lui qui arriv’rait à rentrer d’dans ! L’donjon, ein ?! Pas les donzelles ... qu'enfin après... Quitte à s'faire l'donjon... autant s'faire les donzelles ! ‘Fin pour ça … faut encore arriver là-haut… T’les connais p’t-être toi qu’est riche. Les nob’ enfermées ?! Une certaine Lorasinde et Michera… ‘Fin bon, là-bas y aura plein d’chevaliers ! Des riches ! L’idée c’est d’aller là-bas pour ...


L'eau tomba enfin totalement d'un côté à l'autre de la clepsydre. Signe de fin du travail imposé par le contremaitre. Signe de fin d'une dure journée de labeur. Mais surtout signe de fin de ce dialogue pour le moins étrange. Le jeune Danvez avait filé encore plus vivement que ne l’aurait fait Batman, et le mendiant-Inspecteur Gordon s’en retrouva bouche bée.. Mais Faust n’était plus là ! Il avait fui bien loin – imitant au passage une coutume Cunienne – et avait tout oublié de sa rencontre avec l’homme jusqu’au dernier mot de l’homme qu’il n’avait eu le temps de saisir : « … mendier.»



***


Tout ?!
Attendez !
Non pas exactement tout … car s’il n’avait rien retenu, qu’aurait-il fait là ?
S’il n’avait rien retenu, comment se serait-il retrouvé devant ce château étrange à l’allure bien austère. S'il n'avait pas conscience d'avoir retenu, il fallait se rendre à l'évidence : il avait été poussé là par un élan d'héroisme de son inconscience. Ainsi, était-il dont au lieu dit. Entouré par d’autres comparses occupés à discuter, à charmer, à escalader même ou simplement à tendre leur troufignon – euh… pardon « cul » - vers le sol pour ramasser un é...cus ? Cul ? Mais d'ailleurs. Quel charmant cul que voilà ! Quel bel arrière tendu ! Quel fion à la ligne si joliment curvée ! Quelle boite à caca si propre sur elle que celle qui se tendait face à lui pour se saisir d'un si infâme pécule, pour nouer des lacets délicats de ses petites bottines !

Venus Callipyge que cette brune-là dont les cheveux bruns tombaient en cascade autour d’un visage concentré sur une rondelette petite pièce ! Venus Callipyge que cette brune dont les flancs saillaient à la lumière d'un soleil couchant. Venus Callipyge, encore, celle-là dont les traits graciles se rengorgeaient de fierté pour offrir alors à son Duc de Bordeaux un visage d’une beauté si grande que tous la lui aurait enviée.

Faust passait ainsi son contrat oculaire avec Venus quand une voix connue lui souffla :

    « Tiens, t’es là toi ! »


Le visage se tourne. Il scrute l’homme et le reconnait après un léger moment de flottement. Ah ! Gast ! Mais que c’est l'homme de la mine ! Oh non, pas lui ! Mais si .... Mais si ... Pourtant c’est bien lui ! Il s’agit bien de ce même homme à l’haleine fétide qui avait manipulé plus tôt dans l’après-midi son esprit à l’aide de ses synonymes nombreux pour lui inspirer une nouvelle inclinaison envers les séants ! Il l’avait manipulé tant et tant en profondeur que Faust redoutait de ne jamais pouvoir se remettre de ses séquelles. Ainsi, l’homme lui inspirait naturellement une peur folle. Une peur qu’il ne triture une fois encore les fils de son esprit pour les orienter encore vers des objets d’admiration farfelus. Pourtant le mineur n’a pas l'air méchant. Il approche. Nonchalant. Les mains dans les poches de ses haillons de mendiant, il se contente d’afficher un visage radieux flanqué d’un grand sourire. L’opposé à vrai dire de la mine déconfite qu’affichait le jeune Danvez.

    Euh ... oui, je suis là ... Moi ...
    Ah bah ça tombe bien, ça dis ?! Qu’est-ce que tu fais là, dis-moi ?!


Faust n’eut pas même le temps d’ouvrir la bouche pour répondre qu’il n’en savait absolument rien que l’homme lui épargna l’effort de répondre en reprenant, toujours aussi enjoué :

    Ahh .... j’sais ! T’as pas oublié c’que je t’ai dit, c'est ça ? T'es venu ici pour les deux nobliottes, ein ? T’veux faire CATLEYA CATLEYA c’soir ! Cowabunga Boum Boum Bang Bang dans l’donjon avec les deux nobliotes ein ... !


Il s’arrête une seconde, hésitant. Surement interpellé par la mine encore plus décomposée du Faust à l’écoute du sire. « Comment peut-il trouver cohérent d’éviter le mot juste pour inventer à la place autant d’onomatopées primaires tout en les imageant d'un numéro de mime aussi mauvais ?! ». La question fusa dans son esprit mais il ne put prendre le temps d’y répondre que l'homme reprenait encore la parole. D’une manière toujours plus hésitante. Comme quémandant...

    Euh ... dis ? Je n’voudrais pas te déranger dans ce que tu fais. Mais dis-moi... t'aurais po une robe propre qui traine par ‘sard ? Un truc de chevalier ! Un truc qui en jette ! Un truc propre quoi ! Pour faire bonne impression, j’veux dire..
    Euh... Non... Désolé... Je n'ai rien sur moi...
    Euh... ou alors une chemise, un veston et des braies ... ? L’air de dire, j’suis pas noble, mais j’suis rich’ quand même ! Tu vois ?
    Euh... Non, non, je n’ai aucun vêtement sur moi ... à part ces braies... j’vous assure...
    Euh... béh... juste la ch’mise et les braies ‘lors... ?! On oublie l’veston.
    Hum... et bien, je vous ai dit... je n'ai rien...
    Bah... t'as bien des braies, non ?!
    Euh... oui...
    T’veux pas m’les donner ?
    Euh... non...
    Pourquoi ça, dis ?! J'pensais qu’t’étais un type jovial moi, pas un négligé d’la cour !
    Non, non ! Je n’en suis pas ... m’enfin de là à me promener nu par générosité ... Non. Je n’peux pas…


L’homme médite. La discussion dont chaque dialogue est presque toujours introduit par un « Euh… » ou un « Bah… » s'arrête un temps avant de reprendre sous le son de la voix rocailleuse du mendiant improvisé.

    Euh ... dis ? Je n’voudrais pas te déranger dans ce que tu fais. Mais dis-moi... t'aurais po du raisin qui traine par ‘sard ? Un truc de noble ! Un truc qui en jette ! Un truc propre quoi ! Pour faire bonne impression, j’veux dire…
    Non ! Ecoutez, mon Jean – oui Faust estimait que « Mon Jean » était un bon surnom pour un Françoys, ce que devait être à coup sur le type – je vous assure que je n'ai rien sur moi!
    Même pas un peu de fromage ... ? Ou d’la viande séchée, ein ! J’prends ! Ou alors du bon pain ... tout juste sortie du boulanger ! Ou ... ou ... ou ... ou du poisson ! Du bon rouget ! Un rouget, z’auriez pas ça, dites ? Un Rouge... un rouge... Un roux... Un rrrr.....


L’homme en perdait ses mots! C’était fou! Il était si absorbé dans sa description du plat idéal pour impressionner les dames qu'il ne s'était pas soucié de l'augmentation scandaleuse de la production de ses glandes salivaires. A croire que Ford en avait pris les commandes, qu’il avait claqué du fouet en criant à ses ouvriers glandus de salive : « L'Bon Jean peut avoir de la salive T de la couleur qu'il souhaite, à condition qu’elle soit d’un jaune bien baveux, bien dégoutant et surtout si glaireux qu’il lui en obstruerait la trachée au point de ne plus pouvoir le laisser respirer ..."

Une aubaine pour le bon Faust qui avait déjà perdu quinze minutes de son temps à négocier le fait de donner uniquement ce qu'il avait, à savoir rien! Ainsi, court-il à travers champs pour passer au plus vite les portes du château, fuyant son cauchemar de la journée sans avoir encore compris ce qu'il faisait là.


Cul ?


7: Un gueux attiré par l'agitation en profite pour faire la manche aux portes du castel, il vous barre l'entrée pendant un bon quart d'heure.


[Bonjour, bonjour
Retrait du HRP qui n'a pas sa place dans le RP. En plus pour ce RP vous avez un magnifique topic de régulation HRP, réservé exprès . Merci de prendre connaissance des Règles d'or.
Bon jeu, bon RP
Modo Mahelya]

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Flex
Enguerrand de la Mirandole toisait les membres du groupe un après l'autre. Après avoir pénétré les portes du château, le borgne observait le rez-de-chaussée à la loupe. Les voutes architecturales laissaient à croire un style médiéval ancien et la lueur grisâtre, tel un brouillard froid, laissait à penser que le bâtiment ne fut pas fréquenté depuis plusieurs années. Flex se présenta de manière spontané sans même savoir si on l'avait écouté - en tant que Enguerrand de la Mirandole duc du Mussidanais. Il avait accompagné le geste à la parole et courba l'échine en présentant son chapeau-plume.

« - Nous devrions instaurer quelques règles, dit le jeune Mirandole en s'improvisant chef du groupe, notamment de ne point toucher quoi que ce soit.

Sur la surface poussiéreuse d'un meuble cossu, Enguerrand aperçut une lueur rouge carmin se dissimuler au travers des toiles d'araignées. Faisant fi de son propre avertissement, il pensait avoir trouvé un objet de grande valeur ; et sa supposition devint certaine quand il arriva à la hauteur du buffet. Son œil avare brillait si fort qu'on put remarquer le reflet rougeoyant au travers de sa pupille. Il jeta un regard discret par dessus son épaule - car il ne voulait pas partager sa découverte. Le jeune duc approcha sa main gantée et délicate. Il saisit l'extrémité ovale du joyau quand soudain, après avoir appliqué une faible pression sur le bout de ses phalanges, un grouillement surgit de l'intérieur du cristal.

Hooooy....

Absorbé par l'effervescence il ne se rendit pas compte du danger présent. En effet, jaillit tout droit du cocon une ruche entière de fourmis rouges. Certaines d'entre elles eurent le temps de se précipiter pour enfoncer leurs mandibules dans la chair du borgne. Il faillit trébucher en reculant alors qu'il secouait sa main d'un feu de dieu pour se débarrasser des insectes vénéneux.

PALSEMBLEU ! HAA ! » Hurla-t-il de douleur. Les picotements prirent de l'ampleur une fois que le venin faisait effet dans ses veines. Il retira son gant en manquant de s'arracher sa propre main ; puis enfin le calme revenu, il regardait béa ses compagnons de route sans rien dire. De temps en temps Enguerrand eut peur qu'une fourmi ou deux se soient glissées sous ses vêtements. Il se tapotait le corps juste par prévention.

4: vous mettez la main sur une colonie de fourmis rouges

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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Richard_watelse
La main sur le rebord cerclé de pierre des latrines, Richard Watelse se hissa aussi proprement que possible dans l'antre du Sans-Nom, du moins était-ce ainsi qu'il l'appelait dans les prières qu'il marmonnait durant son exercice. Le nez à l'intérieur du Castel, il resta un instant, les pieds dans les airs, à l'écoute de ce qui pourrait être une garde en patrouille ou la nonnette adorée. Rien ne parvint aux oreilles de Richard, et il se trouva rapidement sur ses deux pieds, sur les pavés dans un coin des remparts. D'un geste habile, il enroula son fouet autour de son poignet avant de l'attacher à sa ceinture à côté de sa dague.

Aristote, montre moi le chemin vers celle qui est votre envoyée, car les chemins du Sans-Noms semblent plus encore impénétrables que les vôtres.
Seule, elle court à sa perte...

Le regard aux aguets, tout comme ses membres étaient en alerte, le Connétable mettaient à profit des années de guerre dans les lointaines contrées d'Antioche. Pour lui, se battre contre des Infidèles avait la même valeur aux yeux du divin que de protéger Sa plus fidèle nonne, Ellya.

Aristote vint à son aide. Enfin le crut-il, en la forme d'un pigeon qui vint se poser dans la cour centrale, sur le haut d'une porte à moitié ouverte, juste en dessous de là où Richard Watelse était juché. A pas de loup, le militaire descendit les marches des remparts, ne voulant pas effrayer le volatile céleste
.

Bénissez mon corps, Seigneur, que ma foi guide mon aventure, comme le soleil guide votre messager plumé.


La main tendu vers l'oiseau qui n'était plus qu'à deux coudée de lui, Richard implorait Aristote, en adoration devant l'attention que le Très-Haut avait (pour une fois) pour lui.

La bénédiction vint presque immédiatement : le pigeon lâcha une fiante sur la main du Connétable pénitent. Celui-ci, ahuri de la délicate attention d'Aristote, s'en oignit l'ensemble des mains avant de les porter paume vers le ciel en une énième imploration de bénédiction, les yeux hagards suivant l'envolée du pigeon vers un espace plus tranquille.


Ô Seigneur, que mes mains vous servent dans votre Mission, même si cela se restreint à nettoyer les latrines du Sans-Nom...Qu'elles essuient la crasse du Malin comme on torche les enfants en bas âge... Que Saint-Pampers guide mes doigts bénis de ta Grâce dans cette délicate tâche hygiénique...

Ce petit interlude contemplatif distraya assez longtemps Richard Watelse de sa quête et des dangers qui l'entourait. Aussi ne vit-il pas, ni n'entendit, cette "chose" rebondir dans les escaliers venant des remparts et s'écraser... sur lui.

Citation:
3: un concurrent rate une marche et vous tombe dessus (Selenic)

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Tynop
Assis(e) un peu à l'écart, il regardait les différents concurrents tenter leur chance. Et il ne put en conclure qu'une chose: il s'était donné du mal pour rien. Pourtant son idée lui avait paru géniale, sur le coup. Trop géniale, peut-être. Oui, c'est ça, elle était trop intelligente pour le ramassis d'abrutis qui semblaient constituer la garde de ce castel. Une religieuse passait tranquillement, se payant même le luxe de faire garder son mouton par un soldat. Puis après, mis à part une chanteuse ayant décidé de piquer une tête dans les douves, les concurrents devant l'entrée avaient visiblement tous adopté la même tactique: foncer dans le tas. Le pire c'est que ça marchait. C'était devenu journée porte ouverte au castel, ça se bousculait sur le pont-levis.

Profitant de la cohue, le blondinet décida de tenter sa chance et finit par se retrouver à l'intérieur, dans la cour. Tiens, y'a du monde. En voilà un qui sortait paisiblement des latrines et qui... s'enduit de fiente de pigeon? Un autre était par terre, allongé à côté de la herse, se tordant de douleur. Pourquoi il parlait de pomme, celui-là? Un rapide coup d’œil à sa poitrine factice permit au blondinet de constater qu'elle n'existait plus. Cela lui permit aussi de réaliser que son déguisement n'a plus vraiment lieu d'être. Retirant non sans difficulté sa houppelande, le vagabond se pencha vers le "blessé", qui ne semblait en fait pas si blessé que ça. Pas la peine de le lui préciser, au contraire, ça fera un concurrent en moins.


Mon pauvre... C'est horrible, ton pied... Il... Il a été arraché! Non! Ne regarde pas, tu vas tourner de l’œil! Reste ici, je vais te chercher un médicastre.

Recouvrant le pied -évidemment toujours bien en place- du blessé avec sa houppelande, le blondinet se releva ensuite, plus à l'aise dans ses braies, que dans une houppelande avant de se ruer vers l'entrée la plus proche, entendant au loin un type parler d'instaurer des règles. C'est ça! Qu'ils se fixent des règles entre eux, au moins ça leur fera perdre du temps. Tandis qu'il montait quatre à quatre les escaliers, il jubilait intérieurement. Il serait le premier à arriver, le premier à récupérer les rousses et le magot qu'elles valaient! Bien sûr, il lui faudrait modifier un peu l'histoire, effacer le passage où il s'est fait humilier par deux gardes avant de se viander lamentablement.

Durant son ascension, il ne croisa aucun garde, pas âme qui vive. C'était vraiment trop facile! Ça aussi, il faudra l'enjoliver. Rajouter deux trois combats à l'épée. Ouais, il dira qu'il aura triomphé seul de trois colosses surentrainés et en armure lourde. Qu'est-ce qu'il aura la classe!
C'est donc plongé dans ses rêveries que le blondinet atteignit le sommet de la Tour. Ce donjon était finalement beaucoup moins grand qu'il en avait l'air. Le blondinet n'était même pas essoufflé! D'un geste théâtral, il poussa la porte devant lui, et entra, torse bombé, tête dressée, rapière à la main... pour tomber sur deux personnes en plein coït, là, dans de la paille. Il écarquilla les yeux, avant de se ressaisir, d'envoyer un coup de pied à l'homme qui était de dos et trop occupé pour se rendre compte de sa présence, et de le menacer de son épée


C'est donc pour ça que tu les as enlevé, pour te les farcir! Elle est où, la deuxième? Elle attend son tour, ou tu lui as déjà mis son compte?! Réponds!

Abasourdi, le type, d'une laideur épouvantable, le dévisageait, incrédule

D'quoi q'tu cause, toi? T'es un homme ou une femme, d'abord? C'du maquillage, ça? T'es un travelo, c'est ça?

Ah, oui. Si le blondinet s'était débarrassé de la houppelande, il avait oublié qu'il avait toujours sa perruque et son maquillage. Blessé dans son orgueil, il passa une main le long de sa fausse chevelure

C'est... On parle pas comme ça, quand on est galant, d'abord! Se souvenant soudainement de pourquoi il était là, il se tourna vers la femme que le laideron était en train de besogner. Cette dernière était terrifiée. Mais surtout, elle était vilaine, grosse, vieille, la mâchoire carrée, le regard torve. Et elle était...brune. Se grattant la perruque, il la dévisagea, soudain gêné.

C'est vous qui avez été enlevée? Elle est où, l'autre? On m'avait dit que z'étiez rousse...

Il avait accentué sur le "vous, car ça lui paraissait inconcevable que quelqu'un se donne la peine de perdre son temps à enlever une telle horreur. M'enfin chacun ses goûts. D'une voix terrorisée, et étouffée elle lui dit

Les... Les dames que vous recherchez sont dans le donjon... Ici, c'est...c'est... la tour où logent les domestiques...

A cet instant, il ne savait s'il avait envie de rire ou de pleurer de sa stupidité. Il préféra décamper aussi rapidement qu'il était arrivé, sans demander son reste, pendant qu'il se faisait maudire et moquer par le pauvre gueux qu'il avait interrompu en plein acte. Ça aussi, ce serait une partie de l'histoire qu'il devra passer sous silence, lorsqu'il la racontera.




11: Vous confondez la tour avec une autre, bien moins significative m'enfin...
Ellya
Après avoir passé le pont-levis, non sans un pincement au cœur pour avoir laissé Bêêêatrice dans les bras d'un inconnu, la religieuse s'avança jusqu'au milieu de la cour. Perplexe. Il y avait pas mal de portes quand même...!
Le Très-Haut, dans toute sa sagesse, lui envoya des hommes et des femmes pour la soutenir. Et tandis qu'elle écoutait celui au chapeau à plume d'une oreille inattentive, elle imagina l'un des bruns tenir les cierges, l'une des brunes entamer la chansonnette mortuaire et les deux qui fleuraient pas bon la rose allumer l'encens.


Ces funérailles vont être magnifiques. On me couvrira de gloire et on m'embauchera à travers tout le Royaume pour avoir procédé à un si bel office!

Puis les cloches sonnèrent. Prière time. Et cela revenait à rester sur place tandis que ses aides se dispersaient. Elle ne pouvait décemment pas leur laisser de l'avance et s'accorder tout le mérite de l'enterrement!

Lui revint alors en mémoire les paroles du bon Père Bardieu, la bouche plein de poulet:
"Maich ma fille! On peuch tout à fait fairch deux choses à la foich! Tenezch! Je manch et je prich en même temch!"

Sur ces mots emplis d'une sagesse et d'un poulet succulents, elle leva les yeux vers le sommet de la tour où gisaient les deux cadavres et, tout en avançant, pria.
Le soleil était à son zénith.
D'une chaste caresse, il enveloppa le visage de la religieuse de sa chaleur.
Son corps fut pris dans le halo céleste.

C'était merveilleux.

Jusqu'au moment où elle réalisa que le halo n'était autre que le rebord de l'auge à cochons.
Jusqu'au moment où elle percuta que la seule chaleur qui l'enveloppait maintenant était celle des détritus décomposés de la semaine qu'on avait versés dans l'auge pour nourrir les sales bêtes.

Jurant tous les Saints de la planète, elle se releva, essuyant ses yeux d'un geste rageur. Et si son côté "dos" était propre et net, son côté "face" avait tout pour épouvanter le Sans Nom lui-même.


C'est moi qui procéderai aux dernières sacrements! Propre ou pas!

Et, le pas vif, elle se hâta de rattraper ses concurrents, non sans laisser des traces derrière elle.


9: Ebloui par le soleil en voulant regarder en haut de la tour, vous ne voyez pas l'auge à cochon qui se dresse devant vous.

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Astana
.

    « Ça fait deux morts là, ça commence à être ennuyeux ! Après ça va être qui ?
    Ça va être toi, après ça va être toi, après ça va être toi... Bon là ça va.
    Mais après ça va être moi. Et là ça va être triste. »


Splatch, splatch, splatch...

Pour la discrétion on repassera, merci.

Donc salut, moi c'est Astana, le poulpofantokraken, et j'arrive à la bourre parce que j'ai paumé ma dignité quelque part entre les douves et la grande porte et que j'ai dû partir à sa recherche. Et toi, c'est quoi ton petit nom, mon chou ? - Bah alors moi c'est Boris, et...


- « PALSEMBLEU ! HAA ! »


Paye ton cri. La Danoise, jusqu'alors en plein mélodrame intérieur en même temps qu'elle s'essorait la face, relève brusquement le nez et tend l'oreille. Comme un bon chien de chasse. Quoi, y'a déjà des morts ?! Pourquoi j'arrive toujours à la fin des festivités, ho ! Plus qu'une chose à faire : suivre le grabuge en quatrième vitesse. Même si celui-ci rebondit contre les murs, fait écho, et l'induit en erreur à deux ou trois reprises.

Splatch, splatch, splatch...

Finalement arrivée sur le lieu du Crime, la déception est grande. Pas de cadavre ! Rien de plus qu'un borgne qui se secoue frénétiquement la main comme s'il avait heurté quelque chose de dur. La lourde, peut-être ? Gros raclement de gorge couplé d'un sourcil arqué. Ta maman t'a jamais dit qu'il fallait pas essayer de péter une porte à mains nues, dis ? Puisqu'il reste bouche-bée à regarder l'assemblée, elle suppose - bien logiquement - que la petite troupe n'en est pas à son premier essai.


C'est donc tout naturellement qu'Astana lance en se retroussant les manches :


- « Bordel, on va pas passer la journée sur une p'tain de porte ! J'y vais ! »

Notez un peu le langage fleuri. Tout en finesse.

Splatch, splatch, splatch...

Elle prend l'élan nécessaire à son acte héroïque. Quand la Nordique s'élance enfin sur la ligne droite avec une vigueur hors du commun, le public est au bord de s'évanouir, il retient sa respiration ! Et lorsqu'elle fait voler la porte en éclats d'un coup d'épaule magistral, les applaudissements ne semblent jamais devoir s'achever. La foule est en délire mesdames et messieurs ! Une étoile est née.

... ou pas.

L'épaule gauche tente bel et bien d'enfoncer la porte. Mais ça s'arrête là.
C'est comme ça qu'on ratatine une vieille chouette.


- « AÏÏÏÏE ! MAIS AÏE ! »

Ahem. Next ?
[Suivant ?]

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* Citation tirée de RRRrrrr !!!

5 : vous tentez de faire bélier sur la porte du premier étage. La porte: 1 - vous: 0.

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Aryanha
Fonçant à travers un seul désir commun, les concurrents évaluaient dévorant la situation comme des voraces, triomphant pour certains, voici les fous non pas du volant mais de la quête dans le castel.

Calfeutrée dans sa cape, la Veuve Noire…exhalait !
Les détritus qu’elle s’était prise sur la tête plus tôt laissait ses traces nauséabondes, mais…

Pénitence, pénitence…C’était sa contrition.

Une seule chose en tête, sauvée ces deux rousses pour sauver ses nuits, enfin son âme tourmentée.
Supportant cette puanteur qui la prenait à la gorge, Aryanha continuait son parcours à l’intérieur du castel.
A l’affût, le regard curieux sur tout, pour découvrir l’accès au premier étage.

Elle reconnut Enguerrand de la Mirandole, bah…oui, elle avait été à son mariage. Il se prit une fourmilière et la baronne l’entendit criait comme un cochon que l’on égorge.

M’étonnes pas tiens, bien fait !
Faut pas faire peur aux p'tites rousses...ça mord !

Quand elle raconterait ça à Angelyque, elles pourront en faire des gorges chaudes.

Tout de même elle resta prudente…les lieux restait sûrement infestés. Et, il fallait repérer l’accès qui la mènerait au premier étage de la tour.
Bien qu’elle prenne soin de jeter son regard autour d’elle pour ne point se prendre à nouveau une surprise sur le coin de la hure, elle avançait prudemment. On ne la surprendrait point une seconde fois.
Ha non ? Vous croyez ?
Et bien au lieu de mirer le danger en levant la tête, elle aurait dû lorgner au sol.
Un sol bien abîmé, aucun goût, d’ailleurs ses bottes ne raisonnaient point sur un sol carrelé à la vénitienne, mais sur de rustiques pavés dont les joints avaient disparus comme le confort de ce castel.

Alors qu’elle était bien partie dans sa recherche, le bout de sa botte heurta un de ces horribles pavés mal ajusté, elle eut juste le temps de penser :
Morbleu ! Ce castel part en sucette !

Et Vlan !
Elle trébucha gracieusement contre ce maudit pavé : Satanas !
Badaboum ! chlac !
Un joli vol plané en avant, vraiment d'autres n'auraient pas fait mieux, et tout ça assorti d’un relent imprégné dans sa cape. L’atterrissage restait lui très élégant...c'est qu'il fallait bien se tenir et le contrôler, et ça franchement c'était pas donné à tout le monde.

Elle venait de se prendre un beau pavé !


Et songeant à l'abbé, elle ne put que râler :
Vous avez dit pénitence ? Tssss...

1: Un pavé mal ajusté trébuche sur votre pied. Ou vice versa?

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Ricordati di osare sempre...
Cune
- Vivre dans un Donjooon, vivre dans un dooonjooooon, c’est diiffiiciiiile pour une rousse de chépakelage qu’a laa…Pnémôônniiie…

Chantons gaiement !
Sautillons joyeusement !
Enjambons (jambon !) des corps !
Saluons les gens bizarres qui tombent comme des mouches !
Youpi.
Le plan pour ne pas libérer les demoiselles en détresse n’étant pas réellement élaboré, une pause s’imposait.
Quelqu’un conseille de ne rien toucher.
Une folle avertie en vaut Cune.
Le fessier est posé dans un petit coin fleuri, se fichant donc de l’avertissement.
Bien installée, visage paré d'un sourire narquois, les yeux sombres se posent sur les concurrents.
Une bonne troupe de vainqueurs.
De braves gens, de toute évidence.
Hinhin...
Hé ! Faust !
Exquis.
Quel beau gosse.
Mais qu’est-ce qu’il fout là ?
Ne sachant pas si elle avait été remarquée par le roux, elle en profita pour mater fièrement sa proie.
Une sensation étrange s’empara de l’Amoureuse.
D’habitude il y avait des sortes de papillons dans son ventre et à la rigueur des joues qui rosissent.
Là, c’était différent.
Il y avait quelque chose en plus. Quelque chose de…brûlant.
Oui ça brûle. Mais pas au bon endroit.


- J’AI LE FEU AU DERCHE ! A L’AIIIIIIIIIIIIIDE !

Ses mains tâtent ses fesses alors qu’elle se lève d’un bond.
Quand le regard se pose sur l’ancien fauteuil d’herbe pourtant si confortable un cri effroyable est poussé.
Ça ressemble à
« AAAOUUUTCHAAAAAAPUTAIIINNNAAAAAAÇAFAITROPMALEUUHHMESFESSEUUH ».
Flippant.

13: Un grand fou a cultivé des orties pour la soupe, là, juste où vous avez décidé de prendre une pause.


Des orties.
Pour une accro aux champignons et autres substances, c’est un comble de ne pas reconnaitre ces putains d’urticacées.
La grande blessée aimerait s’assoir, mais ne peut pas.
Elle aimerait pleurer, mais c’est la honte.
Du coup, elle reste plantée là les mains sur les fesses endolories et le regard implorant vers les passants dont elle se moquait 3 secondes plus tôt.
Ça brûle. Ça gratte. La mort.


- Ne me faites pas pipi dessus…Pitié.
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Tinelia
    Luna & Jonas

    |DEVANT LE CHATEAU|


La renarde faisait une petite moue, elle était vraiment pleine de motivation, alors pourquoi le destin ne lui faisait pas le grand jeu ? Hein ? POURQUOI ? En plus, la dame dans l’eau qui faisait glouglou, ce n’était pas trop trop rassurant. C’était une dame au moins hein ? Elle avait vu des cheveux, enfin, elle n’était pas vraiment certaine, du coup… Pas trop rassurée la renarde. Elle regardait le pont levis bloqué et souffla. Levant les yeux au ciel, elle tenta une prière. Les yeux fermés très forts, les mains jointes, elle commence. Puis au milieu de ses paroles, elle tente d’entrouvrir un œil pour voir si y’a du changement, mais rien. Elle continue, Jonas a côté d’elle se demande ce qu’elle pouvait bien traficoter. Sauf que là, gros bruit de rouages, la rousse s’illumine. Gros yeux de Jonas quand soudain…

« Niiiiiiiiiiiiih ! »

Cri strident de la renarde qui sautillait sur place, minois un peu terrifié en montrant du doigt la chose qui sortait de l’eau.

« Un moooonstre !
Courage ! Fuyons ! »


La renarde espérait que sa stratégie était bonne et que Jonas suivrait le mouvement. Alors sur ses petites jambes, voilà qu’elle détale en direction du pont levis et arrive dans le château. Là, elle se retient de faire la danse de la joie. Luna : 2 ; Jonas : 0.


    |DANS LE CHATEAU|


« C’est moi qui ai gagné euh ! Tatatitataaa ! »

- Grumrpf

Jonas était plus exaspérée qu’autre chose, surtout devant les taquineries de la renarde. Alors il hausse les épaules quand soudain il sourit. Une caisse non loin semblait être pleine de victuailles, étonnant, quelqu’un avait dû oublier ça là. Alors il s’avance, gourmand qu’il est quand la pétillante s’énerve.

« Mais vous faites quoi ! On a déjà mangé ! On va pas déjà s’arrêter !
C’est nul nul nul ! Maintenant qu’on est là, on va sauver les princesses ! »


- Mademoiselle, imaginez que l’on doive rester plus longtemps que prévu car l’aventure se rallonge et s’avère passionnante.
Nous n’avons rien pris pour nous sustenter !


La renarde fait une petite moue, il savait placer ses mots. Alors elle opina du chef et Jonas attrapa sa caisse tout content. Mais ce n’était pas tout…

« Vous avez entendu ?»

- Non, de quoi ?

« Mais si… Un truc comme un monstre…»

- Ne dites pas de sottises !

Ils arrivèrent alors non loin de la cour sauf que le bruit s’intensifia.

- Warf warf WARF WARF…

« Lààà ! Le mooonstre ! »

La renarde pointe du doigt un gros molosse bien dentés qui se lancent à sa poursuite, alors oui, elle commence à courir et… Jonas avec !

« Jonas Jonas ! Donnez-moi un truc ! »

- Nous n’allons pas gâché tout ça…

« Si vous le faites pas, je dirais à Papa qu’à cause de vous, je suis mourute à cause d’un chien et qu’en plus… Vous n’avez rien fait ! »

Cela n’avait pas été dit d’une traite, la renarde avait tourné quelques fois, esquivé quelques pierres, mais Jonas était toujours là, caisse en main. Et le molosse continuait sa poursuite. Alors Jonas attrapa une petite boîte et la tendit difficilement à Luna, après tout, il n’était pas très fan des œufs, et vu qu’il avait trouvé le panier au soleil, il ne donnait pas cher de leurs fraicheurs. Alors Luna attrape la boîte et commence à jeter quelques œufs. Evidemment, elle rate sa cible. Courir et se retourner pour oeufiser un chien, c’était pas facile, alors elle prend son courage à deux mains, s’arrête et se tourne vers le chien. Là, elle attrape un œuf et le lance de toutes ses petites forces.

GRAOUUUH ! Prend ça sale monstre ! J’ai pas peur moi ! »

Hormis les jambes qui tremblaient, on pouvait dire ça oui. Alors le chien, dégouté par l’odeur des œufs qui s’avéraient… Plus très frais, détala.
A moins que ce n’était que le rugissement de la renarde ?
Ou alors la posture offensive qu’avait pris Jonas derrière elle en levant très haut son épée.
Ou mieux, c’est un peu de tout !

Toute fière, la rousse sourit et lance un œuf en direction de Jonas qui esquive à la perfection. Puis elle reprend sa course derrière lui pour tenter de lui asséner la belle puanteur des œufs pourris.


C’est toi qui va sentir l’œuf tout pourriteeuuuh ! »

Elle ne l’a pas eu. Par contre, un homme très grand, bien habillé reçoit l’œuf en plein sur la joue.
Alors la renarde affiche de grands yeux, ça ce n’était pas prévu.
Entre temps, Jonas avait filé… Bien évidemment… Il tenait trop à sa bonne odeur de… Sueur !
Alors grand sourire, la renarde s’excuse et file en courant.


« Pardon c’est pas ma faute ! C’est le chien ! »

Détalage de renarde qui n’allait surement pas faire long feu et voilà qu’elle arrive devant une troupe de gens, grande inconsciente, elle s’y approche et… Oh ! Mais elle le connait ce visage !
Toute souriante elle s’élance vers lui, mais se retient au dernier moment, car y’a quand même du monde !
Donc elle arrive vers le plus fabuleux, le plus merveilleux, le plus magnifique borgne de la terrrrre entièèèèère ! Son papa.


« Niiih ! Bonjouuur Père ! Vous allez bien ?
Je ne suis pas toute seule hein, y’a Jonas avec moi, enfin… Il est quelque part ! »




6: Vous balancez des oeufs pourris trouvés dans la cour sur un chien qui tente de vous poursuivre.

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Snack
[Devant la tour pour le premier étage]

Le gueux, qui faisait encore plus gueux depuis que le mur lui avait avaler sa chausse droite, de sa jambe déjà boiteuse, écoutait les autres participants, les observants, avec plus ou moins de réussite.. Certain avait de la merde sur les mains, d'autre se voulait être chef et finalement se faisait repousser par une horde de petits insectes aux mandibules acérées. Ce dernier faisait sourire, d'un sourire moqueur comme le gamin pouvait avoir souvent... Le regardant, alors qu'il se débat encore contre ses attaquantes..

Des règles, pourquoi ne pas les appliquer de suite, non? N'est-ce pas ce que vous vouliez?

Un léger sourire encore avant de voir la fine équipe se compléter avec une qui se faisait courser par un chien... et qui s'en défendait avec des oeufs... "mais où on est là.." puis au final, un léger signe de tête, entre étonnement et presque de l'admiration "Joli, j'aurais pas pensé." Mais voilà c'était aussi à son tour maintenant, un pied à même les pavés, il avançait vers la porte de la tour, l'observant jusqu'à son sommet. "Ça promet tien, sont là haut, mes trésors.." oh que oui ses trésors c'est superbe et magnifique... pièces en or, qu'on nommait écus! Bah oui vous vous attendiez à quoi? C'est un pauvre gueux notre Snack.

Il scrutait encore tout le monde, puis ouvrit la porte et commença à monter les marches, jusqu'au premier étage, Avec une petite révérence, et regarder en bas avec un joli sourire digne d'une danseuse étoilée... Qu'est-ce qui lui avait pris de faire ça? le voici, les bras formant des feuilles, et les jambes bien coller, le voici presque en fleur...


10: Vous accédez comme une fleur au premier étage
Rosalinde
Nager ? Un mouton ? Mais qu'est-ce qu'elle en savait ?! Aux dernières nouvelles, elle n'était pas bergère, ni du genre à traîner ses guêtres dans une bergerie, ou tout autre endroit où ses délicats souliers pourraient se trouver en contact avec de la crotte animale. Préciser qu'elle avait déjà fait par mégarde tomber le contenu d'un lange plein de Léonard sur ses pompes neuves ? Inutile et non pertinent, si si.

Depuis sa couche, elle observe la cousine toute proche. Et sourit, un peu, parce qu'elle a enfin découvert de quel côté de la famille lui venaient ses boucles rousses. Paresseuse, elle ne daigne pas bouger d'un iota pour tenter d'aller observer ce qu'il pouvait bien se passer, par l'unique fenêtre. Mais c'est que, de ce qu'elle entendait, ça gueulait dans tous les coins. A tous les coups, on avait ameuté tout le patelin. Misère... Allait-il falloir se fendre d'un baiser pour remercier le valeureux sauveur ? Et si celui-ci était le premier péquenot du coin et qu'il puait encore plus fort qu'une demie-livre de camembert faisandé au Soleil ? Et s'il avait la bidoche flasque comme la gelée d'une terrine ?

Oh, elle avait presque oublié. Elle était mariée. Chimera, c'est toi qui t'y colleras.

Et enfin, Madame se décide à bouger. Un orteil, puis tous les autres, avant d'enfin se relever. Assise sur la couche, à l'instar de sa parente. Faire quelque chose pour se manifester, oui. Pas bête. Elle n'avait pas l'intention de moisir ici pendant 107 ans. D'autant plus qu'elle commençait à avoir faim.


- Bouchez-vous les oreilles... Je vais lancer le signal de détresse.

Prêts ?

En joue...

Feu !


- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Du grand art de perçage de tympans. A tous les coups, on avait du l'entendre à vingt lieues à la ronde. Elle sourit, satisfaite de sa performance. Et puis, quasi-instantanément, ressent la volonté de retourner à son état de nonchalance. Dormir, en fait, lui semblait une bonne option. L'alcool lui avait donné sommeil. Alors elle se tourne vers la Comtesse de Cholet.

- Dites... Vous me feriez une tresse ?

C'est qu'elle n'avait pas envie que ses cheveux s'emmêlent pendant son sommeil, alors qu'elle n'avait pas de peigne pour les démêler. Question de praticité toute féminine, en somme.
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Gautier.de.kestel
    [Toujours couché en position fœtus derrière la grille]


- Je n'ai pas besoin de mon pied après tout, j'irai sauver Rosa sans. Il ne faut pas être matérialiste dans le vie !

Le Kestel, déterminé, commençait à ramper sur le sol pavé et froid, quand quelqu'un débarqua et se pencha sur lui. C'était un homme, et il avait de drôles de traces sur le visage, cela ne ressemblait pas à grand chose. La blessure de Gautier l'avait apparemment mis en panique (et il y avait de quoi !).

- C'est si... grave ! Que Dieu m'ait en pitié, par pitié. Pitié d'un jeune homme encore plein de fougue, pitié pour son pied, pitié, prenez moi en pitié, pitié !

L'homme qui passait déposa charitablement sa houppelande sur son pied et s'en alla lui chercher un médecin.

- Merci, jeune...

Regard à la houppelande. C'était donc une femme ? Ah ! Voilà donc toute l'explication des marques sur son visage, elle était maquillée ! Dans la douleur, Gautier aura fait une identification du sexe erronée.

- Jeune femme. Tout de même... vous êtes bien gentille mais qu'est-ce que vous êtes laide ! C'est là trop de générosité, il ne fallait pas vous déshabiller pour moi.

Habillée : passe encore, mais nue, elle risque de faire fuir tous les gars du village. Et le médicastre avec, merde alors !
En pleine réflexion sur cette femme et son déplaisant aspect physique, une odeur de... tarte aux fruits des bois parvient aux narines aiguisées (paye ton assemblage de mots) de Gautier. Vous ne le saviez peut-être pas encore (c'est là grande faute), mais le jeune homme est fanatique des tartes aux fruits des bois. Alors, vivement, il saute sur ses pattes et s'élance en reniflant fortement vers l'émetteur de cet plus qu’alléchant arôme. Comme un chien, oui. C'est tout juste s'il ne marchait pas à quatre pattes.
Au passage, quelqu'un qui s'est assis sur des orties et Gautier qui sort sa science :


- Vous savez, les orties ont de grandes vertus antiseptiques. Donc ne vous inquiétez pas, ça piquotte pour le moment mais après vous aurez des fesses très résistantes.

Gautier ne s'arrêta pas plus longtemps, une tarte aux fruits des bois patientait bien trop sagement.
Mais avant d'entrer aux cuisines, il se rendit compte d'une chose : son pied n'était plus douloureux ! La houppelande traînait piteusement à sa jambe mais nul sang ne la tachait.
Une seule explication possible : ses prières avaient été entendues.
Gautier se signa et mis genoux à terre avant de s'incliner jusqu'à toucher le sol de sa tête.


- Dieu merci ! Je vous aime et vous resterez à jamais l'unique homme de ma vie. Pour vous montrer mon admiration, je jure de... manger intégralement la tarte aux fruits des bois se trouvant dans cette cuisine !

Autant lier dévotion et plaisir, hein.
Sans plus attendre, Gautier passa la porte de la cuisine, où lui était réservée une vive déception... la tarte aux fruits des bois n'était finalement qu'un gros poulet rôti. Comment tenir sa promesse à Dieu, du coup ? En mangeant l'intégralité du poulet, quoi d'autre ?


- Bah... ouais mais... enfin cela fait un peu légèrement, très peu beaucoup !

Gautier ! Pense aux petits africains qui... Ah bah non, c'est un anachronisme, ça.

- Bon... Rosa, Dieu ou poulet ? Rosa ou Dieu-poulet ? DieupouletouRosa ? Dieu-poulet ou Rosa ? RosaouDieupoulet ? Poulet, poulet ! Tu as vaincu.

Bref, le Kestel s'attaqua au poulet avec hargne, plutôt salement d'ailleurs. Un peu en mode chien, comme plus tôt.
Gaugaut', t'abuses un peu quand même, t'as oublié le bénédicité !


12: Vous passez devant les cuisines et ça sent le poulet rôti. Justement, vous avez un petit creux.

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Grayne
BAM ! C'est à peu près ce bruit que fit Grayne en retombant lourdement au sol après avoir escaladé les remparts. On passera les détails de l'ascension, les mains boursoufflées, rouges et sanguinolentes de l'édentée sont à elles seules un témoignage éloquent de la... témérité... Ou plutôt... Ténacité ? dont elle fit preuve pour arriver sur place. Bref , ce qui est fait est fait !

La voilà donc, triomphante, au milieu de la cour, trempée de sueur, échevelée et son grand sourire incomplet s'étirant presque jusqu'aux oreilles. Celui-ci cependant s'effaça bien vite à la vue de la tour. La fameuse tour... La grande tour.


-P'tain d'chiure ! Va falloir trotter pour décoller les gueuses d'là. Té.

Elle crache au sol pour ponctuer la phrase. Elle jette un oeil autour d'elle... Y'a pas à dire, ces foutus rapiats étaient déjà tous en train de trottiner dans tout les sens. Rah ! Nan ! C'est ELLE qui chopera les donzelles. Elle se met alors à courir. Courir...

-Laissez les professionnels passer bande de minables !

Tiens, mais.. Qu'est ce que... Putain de chiure ! C'est pas le moment ! S'écria elle intérieurement. Elle accéléra le pas, bousculant de l'épaule une donzelle presque plus sales et odorante qu'elle. 'tain, elle à dormi avec la tinette sur la tête ou quoi ? Se demanda Grayne. Raaah, vite vite vite.... Elle sauta avec grâce par dessus un concurrent... Vite vite vite...

-Paaardon... On laisse passer les pros, j'dégrossi l'travail, vous m'rejoignez, OK ?

Cria elle, d'un air presque nonchalant, dans une petite foulée en marche arrière. Elle croisa quelques huluberlus, au sol, criant, courant.... C'était pire qu'un jour de foire ! Vite vite vite.... Elle croisa un type à l'air chic, borgne comme pas deux secouant les mains et se tapotant. Elle tapa dans sa main au passage, comme pour valider une étape de relai. Vite vite vite


-Tope là mon frère !


Et hop, elle parcours les escaliers, contourne les murs, esquive une blonde ou rousse, peut importe, une donzelle... Elle est pressée, elle à à faire... Vite vite... Etait ce un chien ? Raaaah ! Vite vite vite !

-Vous voyez un peu comment qu'ça marche quand c'est ceux qu'on la technique qui y vont ?


Et hop, dans une frénésie de tout les diables, elle arrive près d'une porte, surement l'entrée si la chance est avec elle... Donne un violent coup de pied dans le bordel entassé autour, tonneaux, caisses, poules, et baisse ses braies d'un coup vif.

Accroupie, la mine encore plus défaite qu'à l'atterrissage des remparts, pissant à grand flots, Grayne pousse un râle de soulagement sans comparaisons.


-RAAAAH foutre-cul...


Les braies sont remontées, et la sueur de son visage essuyée d'un revers de manche crasseuse.

- Bon. C'est ou déjà qu'il faut aller ?





14: Tel un preux concurrent, vous passez devant tout le monde pour soulager non loin une envie pressante.

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