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[RP-jeu] Donjons et des tresses

Selenic
Selenic avançait tranquillement mais prudemment. Après une entrée en force, elle ne s’attendait pas à ce que le reste soit aussi simple. Une dernière pensée à Midou, son vaillant cheval, avant de tourner talons, grimpant la première marche. Elle manqua de glisser dès la première marche, se retenant au mur. Elle serra les dents, maudissant silencieusement les cieux. Pour qui se prenaient-ils d’avoir fait pleuvoir ainsi ? Alors que des vaillants chevaliers se rendaient pour libérer deux.. Carcasses. Oui, Selenic voyait les deux jeunes femmes à secourir comme deux carcasses qu’on pourrait découper pour en faire des beaux morceaux de viande. Elle eut un instant de lucidité lorsqu’elle se rendit compte que pas toutes les marches étaient humides mais préférant passer au-dessus de ce fait certain. C’était une pluie, punt aan de lijn.

La blonde s’arrêta un moment, elle avait cru entendre une voix mais elle n’en était pas sûre. Regardant autour d’elle, elle ne vit rien mais en même temps, qu’y avait-il à voir ? Rien, elle en était certaine. Elle n’avait vu personne emprunter le même chemin qu’elle, n’y même entendu. Non, décidément, son esprit devait lui jouer des tours. Elle n’avait pourtant pas bu, et n’avait emporter que de l’eau de source dans sa petite gourde si on oubliait sa gourde « magique » comme elle le disait pour les petits moments de déprime.

Non, là elle en était sûre, elle avait entendu du bruit, et c’est dans la précipitation qu’elle se retourna pour entendre les plaintes d’un malade qui voulait bénir son corps avec du foie. L’entendre, pas encore voir l’instigateur de ces paroles absurdes. Humidité du sol, maladresse d’une blonde, son pieds glissa, la faisant rouler dans les escaliers.


AHHHHHH M….

Elle ne put terminer son injure, qu’elle tomba à la renverse, elle eut juste le réflexe de mettre ses mains autour de sa tête, geste défensif envers la nature. Elle tomba, elle roula, elle serait pleine d’hématomes. Elle buta contre quelque chose…contre quelqu’un avant de finir sur le sol sur cette personne.

Merci Seigneur de m’avoir offert un coussin dans ma chute…

Elle regardait le concurrent, écrasé par son poids. C'est qu'il était plutôt bien de sa personne, le gars. C'était donc lui cette voix mystérieuse! Un peu sonnée par la descente, elle ne comprit que quelques instants plus tard qu'il serait certainement furieux qu'elle l'ait fait chuté.Sel se demandait un instant si elle ne ferait mieux de fuir rapidement avant qu’il ne reprenne totalement ses esprits, encore sous le coup de la chute. Elle se redressa aussi rapidement qu’elle le put avant de changer d'avis,...C'est vrai qu'il était plutôt pas mal ...bafouillant des excuses vaines, décidant d’essayer de le remettre debout, époussetant les vêtements de l’homme sans jamais oser croiser son regard. L'ignorance, la meilleure défense.

Merci pour votre aide…Si si si…J’insiste..Z'êtes un ..Preux chevalier, oui c'est çà

2: Vous ratez une marche et tombez sur un concurrent ( Watelse )

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Zeckiel
    C’est bien évidemment avec classe et élégance que Zeckiel fit son entrée dans la cour intérieure. Là, il attache son cheval à un anneau.
    De toutes les façons, peu lui importait la vie de l’animal. Il espérait seulement –un peu naïvement- qu’il serait présent à son retour.
    Il n’avait aucune envie de rentrer à pied. Donzelles sauvées ou non.
    Alors il avance de sa haute stature, droit, le visage hautain, ses prunelles dorées scrutant les alentours.
    Epée à la ceinture, de sa dextre il tient le pommeau. Au cas où.
    Et là, il passe la tête entre deux colonnes et…

      SPLASH.


    Mais qu’était-ce donc que ceci ? Un choc et voici que quelque chose de gluant dégoulina de sa joue.

      -Feuque !*


    Il porta sa main à sa joue et pu voir que ce n’était qu’un œuf à l’odeur peu envieuse qui venait de lui éclater sur sa divine face.
    Expression de dégoût se niche sur le visage du Hautain.
    Ses yeux se tournent et il tombe sur une petite silhouette, rousse.
    Une simple enfant. Il n’eut le temps de dire un mot que cette dernière jeta une excuse qui n’en était pas une pour finalement filer à toutes jambes.

    Une fois l’étonnement passé, il s’activa et pressa le pas pour attraper la bestiole farceuse.
    C’est alors qu’il arriva sur une place où du monde s’était regroupé.
    Il avança discrètement, non loin de la renarde. Voilà qu’elle rejoignit un homme… Son père…
    Oh ! Mais que vit-il ! C'était la même personne qui l’avait sournoisement dépassé, bousculé en piétinant son égo.
    Sourcil froncé, il se demanda si l’acharnement était de famille, ou non.
    Puis dans le silence le plus total, il songea à une revanche.


    *Expression d’énervement.
    7: vous êtes victime d'un oeuf perdu.

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Tynop
Sortant de la Tour des domestiques, il n'espérait qu'une seul chose: que son sens inné de l'orientation n'ait pas été trop profitable à ses concurrents, et qu'il puisse refaire son retard. Maintenant, il s'agissait de trouver le donjon. En bon enquêteur, il se mit à la recherche d'indices susceptibles de lui indiquer la bonne voie.

Premier indice, un hurlement, là-haut. Probablement l'une des Rousses. Il traversa la Cour pour s'approcher de la Tour d'où venait le cri. Ça puait. Il se demandait pourquoi. L'un des concurrents aurait-il des flatulences odorantes? Il ne tarda pas à se rendre compte qu'il y avait plusieurs coupables. Outre le type qui s'amusait à s'enduire les mains de fiente de pigeon, on avait une drôle de dame qui avait décidé de se soulager devant tout le monde, et enfin la religieuse qui était rentré grâce à son mouton se baladait maintenant avec un tas d'immondices sur le corps. Une autre femme, vêtue d'une cape, dégageait elle aussi une odeur nauséabonde. Il ricana.

Voilà une belle bande de bras cassés. Z'allez leur faire peur, aux Rousses, si jamais vous montez jusque là-haut.

Elle avait fière allure, l'équipe de secours! Bien sûr, il négligeait le fait que lui même se trimbalait avec une perruque pas franchement jolie et un maquillage qui commençait à dégouliner de partout.
Mais bon, pour retrouver la Tour,il suffisait de suivre son odorat et son ouïe (certains auraient plutôt dit le bruit et l'odeur), et on se retrouvait à l'intérieur du Donjon, le bon cette fois-ci. Sans vraiment rencontrer d'obstacles, il atteignit le premier étage. C'est là que les choses se compliquèrent. La pièce était quasiment plongé dans la pénombre. La seule lumière présente provenait d'un flambeau.


On n'y voit presque rien, ici...

Avec si peu de lumière, impossible de trouver la porte ou les escaliers menant au second étage. Soudain, il eut, et c'est le cas de le dire, une idée lumineuse. Il s'approcha du flambeau, avant de se retourner vers ceux qui étaient parvenu comme lui jusqu'ici. De quoi faire une pierre deux coups. Décidément, aujourd'hui, il n'avait que des idées géniales. Il s'empara du flambeau, puis s'éloigna du reste du groupe à grandes enjambées. La lumière, c'est que pour lui d'abord!
Mesdames et messieurs les concurrents, une espèce de bestiole mi-homme mi-femme a décidé de vous laisser dans le noir, et sa sentence est irrévocable. Mais parce qu'au fond, il était quand même vachement sympa, il prit le temps de leur lancer un avertissement.


Ça va être tout noir!

Et il s'en alla, sans vraiment avoir plus de remords, éclairant son passage à la recherche d'un moyen d'accéder au second étage.

3: Vous prenez un flambeau, laissant volontairement vos concurrents momentanément dans le noir.
Cune
- Ta gueule.

Casimodo –c’est le nom qu’elle avait donné à l’homme/femme/chose– s’éloigne.
Et la lumière ne fut plus.
La pauvre Cune qui ne sent toujours pas son fessier se retrouve comme les autres dans l’obscurité.
Flippant.
Instinct de survie ou débilité profonde, la décision de rester immobile en attendant que sa passe est prise.
Quitte à être un obstacle supplémentaire pour les autres concurrents d’ailleurs.
C’est le but de toute manière.
Bah oui tiens !
Chance inespérée.
Les bras et jambes sont écartés pour gêner le plus possible.


- Oups…Pardon…Aïe…Hé…Attention…Hihi…N’en profitez pas pour tripoter…ARG…

Soudain, le silence.
La nouvelle barrière humaine se rend compte qu’elle est seule.


- Erdem ! Ils sont passés où ? HE HO ? Du marteau ?

Pas sûre de l’expression.
Le vide autour d’elle est tâté d’une main hésitante.
La mimine à 4 doigts croise alors quelque chose de froid et dur.
Elle palpe. C’est quoi c’truc ?
Elle tape dedans. Habituelle prudence cunienne.
C’est un roc! C’est un pic! Que dis-je c’est une armure !
Sauvée !


- Dites mon brave, vous n’auriez pas une torche ? On n’y voit rien ici. Et vous n’avez pas une pommade ? Un truc contre les piqûres d’orties ? Ça se dit ça ? Piqûres d’orties ? Oui ça pique…Ou alors mordures ? Morsure plutôt. Oui bon ça va ! Un truc quoi, une solution, une aide. Ça va vous pouvez aider un peu quand même, je ne demande pas grand-chose, faites pas votre radin. Où est passée la galanterie ? Morte ? Et la politesse ? La bonté ? Quel monde pourri ! Quel monde cruel. On finira tous par crever seuls comme des insectes insignifiants. Ça me chagrine. Pfff…Les hommes…Vous êtes un homme ? Nan parce qu’ici je ne sais plus. Vous voyez je vois des choses…Improbables. Même parfois plutôt effrayantes. Vous avez vu passé Casimodo tout à l’heure ? Ce n’est qu’un cas parmi tant d‘autres. Les gens font de la cuisine, j’ai failli glisser sur un œuf. D’autres se soulagent sur le passage. Là j’ai évité par contre. D’autres font…Qu’est-ce que vous êtes bavard. Vous pouvez peut être m’indiquer le chemin au lieu de parler autant?
- …


L’éclipse prend fin.
L’armure est vide.
Cune parle seule.
Passons notre chemin, faisons comme si de rien n’était.
Personne ne le saura.
Une bise est quand même déposée sur le garde imaginaire qui a aidé la cinglée à se défouler finalement.


- Merci quand même mon brave.

La honte.

2: Vous vous perdez et mandez votre chemin à une armure vide.

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Richard_watelse
Le Connétable se releva avec une assurance toute relative : le ciel lui serait-il tombé sur la tête ? Aristote lui envoyait-il ainsi un rappel à l’ordre par l’intermédiaire de cette tornade humaine qui balbutiait des excuses rapides? Il est vrai que dans ses louanges interminables, le Watelse en oubliait sa mission : sauver la nonne Ellya de sa funeste destinée vers le Malin… Que ne tienne, le voici de nouveau sur sa lancée divine : poigne sur son épée et bravoure en guise de destinée, la massive corpulence guerrière se précipite vers la tour d’où – il le pense ainsi – une lueur rougeâtre et diabolique semblait se dégager.

Ô que la seule rougeur aux joues de la candide se fasse voir, et non les courbes cramoisies de Satan ! Tour, prends garde car je m’attaque aux vices que tu renfermes !

Ridicule approche tout en prose du robuste édifice, la lame brillante levée vers le soleil, le regard tout aussi brillant, mais de folie religieuse cette fois. Cette folie lui ôtait toute perception du danger, pensant vraisemblablement que Christos ne lui promettait que la victoire sur son chemin. Peut- être même lui promettait-il l’audacieuse récompense : lécher les pieds de la nonne, en démonstration ultime de sa dévotion sacrée.

Allez - Loup - Yahaa !
hurla t’il, suivi presque immédiatement d’un cri de loup, sans comprendre que ce cri n’avait rien à voir avec un alleluïa.

Un coup d'épée sur le fer de la porte et la-dite cède sans plus de façon. Le guerrier se signe : paix aux portes et aux âmes de bonne volonté. Une à une, Richard Watelse grimpa deux à deux les escaliers et se trouva rapidement sur un palier où trois portes l'attendaient. Dur choix, car le temps pressait et il pressentait que la nonnette courrait à sa perte.

Aristote indique moi la porte du Paradis Solaire... pria t'il.

Une mouche lui frôla les narines et vint se nicher sur le bout de son nez. Le regard loucha sur la bestiole, et d'un revers de main il la chassa. Bzzzzzzzzzzzzz répondit la mouche à cette attaque humaine, et fatiguée d'avoir trop bzzzzzzzzer, elle alla se reposer sur la porte de droite. Ni une ni deux, le croyant crédule y vit un signe céleste et fonça sur la porte qui céda sous son poids.

Mal lui en prit : le bois craqua ouvrant le chemin sur....


LE VIDE


Réflexes d'antan de guerrier dans les lointaines contrées d'Antioche, Richard agrippa une racine solidement ancrée à la pierre. Sous lui, la ville et ses rues se dessinaient, lui promettant une chute mortelle. Quel idiot d'architecte avait eu l'idée de construire une porte vers l'extérieur??

Se hissant avec un peu de difficulté pour retrouver la sûreté du palier, il marmonna :


Les voies de Christos sont impénétrables... certes! Mais qu'au moins, elles débouchent sur quelque chose!!


Citation:


12: Sûr de vous et déterminé, vous poussez une porte donnant sur le vide et vous rattrapez de justesse pour ne pas vous écraser en contrebas.

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Grayne
-C'est moi qu'est les yeux en trous d'pine ou qu'y fait vach'ment noir dans s'merdier ?

La question resta malheureusement sans réponse, bien que posée d'un ton agréable et... Fort... Et... Brusque...

Enfin montée au premier étage, C'est à tâtons que l'édentée continuait son avancée. On entendait bien pourtant quelques exclamations et autres apostrophes lointaines. Pas de doute, c'était toujours bourré de monde jusqu'à l'arrière gorge dans ce donjon. Mais elle ne devrait se contenter, pour l'instant que du bruit. Elle se prit violemment une marche dans le tibia.


-RAaah ! Gnn... P'tain !


Et ce n'était que la première. Il lui sembla que le chemin grimpait, elle escalada ce qui avait l'air d'un escalier, mais n'était que trois coffres massifs entreposés dans un angle. Qu'importe, cette fois, ça descendait... Ou bien était-ce encore une caisse ? Non... C'était bien une marche...

BAM BIM PAF !


-Oh.. P'tain... D'chiure...


Grayne roula et bringuebala dans une petite volée de marche, sa course stoppée nette par un mur. Et il faisait toujours aussi noir que dans le cul d'une poule. Elle se releva tant bien que mal en jurant, secouant les mains dans tout les sens pour détecter un potentiel nouvel obstacle. Quand d'un seul coup, l'aveuglant presque après autant d'obscurité... Une lueur...

- Oh ! S'pas vrai ! LUMIÈRE !

Ni une ni deux, elle sauta en avant, avec l'agilité d'un cabri passé sous une carriole, dans l'espoir incroyablement brutal de chopper cette foutue source de lumière. C'était sans compter le meuble non identifié qui lui faucha le pied, dissimulé par l'obscurité encore régnante.


-OOooOOOoooh....

Et PAF, finalement Grayne atterri en grande trombe, les pattes en l'air et la mien triomphante devant la source lumineuse bipède.

- Aaah ! J"te tiens à piquer la lumi... Hé... Ça brille fort té...

Oui, une particularité du feu bien connue est de grandir quand il est nourrit en conséquence. Et en l’occurrence, il faut croire qu'une tignasse emmêlée et bien épaisse était un repas de choix...

-RAAAAAH ! J'brûle ! P'tain d'CHIUUURE ! RAAAAH ! J'BRULE !


Grayne se releva d'un bond, secouant la tête comme une furie dans une trainée de flammes, et forcément, une deuxième particularité bien connue du feu est de s'attiser magnifiquement quand on lui envoie de l'air. Criant comme une folle, tournant sur place, tapent sur son crâne, Grayne exécutait une magnifique danse.

-RAAAAAAH !

Elle se mis alors à courir, jurant et criant toujours plus fort à qui aurait de l'eau. C'est bien ce qu'il fallait pour que Grayne se mette à réclamer de l'eau. Mais qui sait, elle trouverai peut être bien plus facilement le deuxième étage en courant au hasard ?

En tout cas, les couloirs n'avaient jamais été aussi bien éclairés....



4: Vous oubliez que votre couvre chef ou à défaut vos cheveux sont facilement inflammable. Tiens , ça sentirait pas un peu le brulé...? ( avec flambeau )

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Ellya
Ignorant avec superbe la réflexion de cette femme aussi laide que vilaine -la suite le prouva- la religieuse mi-immondices mi-superbebureviolette suivit une partie des endeuillés (car ils ne pouvaient être là que pour pleurer les défuntes) jusqu'au premier étage. C'est alors que la fourbe se tira avec la seule source de lumière!
Ni une, ni deux, ni même quatre, la nonnette, qui craignait le noir autant que toute personne saine d'esprit, se lança à sa poursuite à grandes enjambées boueuses, bousculant au passage ce qui se dressait entre elle et le flambeau.

Et ce fut le drame. S'était-elle trompée à une intersection? Ou peut-être n'aurait-elle pas dû s'arrêter en couinant quand une drôle de bestiole frôla sa cheville. Toujours fut-il qu'elle se retrouva seule à tâtonner contre les murs suintants. Elle finit enfin par sentir sous ses doigts une poignée et, imaginant que dans sa grande clémence Aristote lui donnait accès au deuxième étage, elle la tira vers elle.

La salle était aussi obscure que le couloir et, même si ses yeux s'habituaient doucement à la pénombre, cela ne permettait à la religieuse que de distinguer de vagues contours d'objets inconnus. Poussée par cette curiosité maladive qui, après son mariage, était probablement son plus grand défaut, elle fit glisser son doigt ça et là.


Oh comme c'est doux! Et cela... Hihihi! Ca chatouille! Aïe! Ca pique! Mhm... Serait-ce un lit? Une cuisine? Un doux relent me parvient aux narines.

Dans sa recherche, elle parvient à trouver une nouvelle porte sous laquelle filtrait un rai de lumière. Elle l'ouvrit aussitôt avant de se retourner pour contempler...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!


A droite se dressait fièrement un écraseur de tête qui n'avait plus de tête que le nom. Gisait seulement à ses côtés un œil en putréfaction qui avait pourtant semblé doux au toucher à la Duranxie.

Grand Dieu...

A gauche le coupable de son piquage de doigt: non, ce n'était pas un fuseau mais bel et bien la dent d'un séparateur de genoux, quoique émoussée. Le clou de cette salle demeurait toutefois la sorte de lit en bois qui trônait au milieu de la salle, destiné à étirer les corps jusqu'à en disloquer les membres.

L'estomac retourné, et courant plus vite que la mocheté à cause de qui elle s'était retrouvée perdue là, la religieuse prit ses jambes à son cou, priant pour retrouver au plus vite les deux macchabées: c'est que ça allait lui demander du temps pour rafistoler les corps s'ils avaient été mis dans un sale état par la torture! Et il ne fallait pas en perdre une miette. Du spectacle.



5: vous passez devant une salle des tortures, vous vous sentez étrangement pressé(e)

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Gautier.de.kestel
Tandis que Gautier commençait à sérieusement caler de son poulet, une cuisinière du castel revint. En voyant la bête, elle s'arma d'un balais.

- Au voleur ! Tu vas voir c'que tu vas voir ! Tu les auras pas volé, ces coups !

Sans demander son reste (d'façon il avait plus faim), le jeune homme/bête/chien s’éloigna en courant, attrapant au passage la houppelande pour s'essuyer la bobine. Il faut être propre pour sauver des dames.
Une fois le ventre rempli, retour à la case départ. Sauf qu'à présent, il est un peu tout seul.


- Copains, copains, copains ! Vous êtes partis où ?

Chercher les nanas ? Pas con, oui.

- Mais j'y pense ! C'est l'anniversaire de Rosa, aujourd'hui. Elle va m'en vouloir si j'arrive les mains vides. Elle refusera d'être sauvé, et après ça compliquera tout. C'est susceptible, un centre du monde.

Alors, Gautier farfouilla un peu le château à la recherche d'un beau cadeau. Rapidement, il trouva le trône du seigneur. Il était magnifiquement décoré de diverses pierres précieuses et semblait bien confortable. Cela conviendrait parfaitement. Son poids était légèrement problématique mais Gautier posa l'assise sur sa tête et porta le siège comme les femmes le font avec les pots dans kirikou.
Et le Kestel repartit, un peu plus encombré. Il dénicha même l'escalier menant au premier étage de la tour.


- Laissez passer, laissez passer, ce sont les déménageurs.

A l'étage, hormis une femme qui criait, c'était ambiance dortoir, l'endroit plongé dans la pénombre.

- Bon bin c'est l'moment de la sieste, vous me réveillerez les copains.

Gautier posa son trône et s'y installa pour dormir.
Après un bon repas, un bon dodo, c'est dans l'ordre des choses.


6: Vous aviez oublié que ce jour était l'anniversaire d'un proche, vous vous servez dans les couloirs, histoire de ne pas rentrer sans présent.

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Astana
- « Mais arrêtez de gueuler, BORDEL ! Personne n'est MORT ! »

De mauvais poil, la Danoise râle en réponse aux échos provenant de l'étage supérieur.


- « 'Fin j'crois. »


La dextre arrimée à son épaule gauche, elle fait des roulements histoire de soulager la douleur, et d'effacer un peu l'affront commis. À présent que la lourde est grande ouverte, et après avoir laissé passer - non sans râler derechef - un minot avec un trône sur le crâne, blondeur va pour s'engager à son tour dans les escaliers. Mais si tout se passait comme prévu à chaque fois, ça se saurait. Or depuis le début de cette funeste aventure, l'Astana enchaîne les couilles dans le pâté. Cette fois-ci, le souci prend l'allure d'une petite roussâtre accompagnée d'un grand balafré. Après la mercenaire reconvertie dans l'accompagnement de personnes âgées ; le grand dadet qui joue la nourrice !

Elle les envisage, un sourcil bien arqué. Kécecé ?


- « Ouais ?! »

Amabilité quand tu nous tiens.

De toute évidence, la gamine est mieux élevée que l'autre plaie d'Aliénor. Mais ça ne passe tout de même pas. Ça cause arrangement et entraide moyennant pécune. Mais tout ça c'est du blabla. Pas folle la guêpe. Ceux qui disent que la vérité sort de la bouche des enfants sont de piètres menteurs. Et qui c'est qui va me payer si je t'aide ? L'autre armoire à glace peut-être ? Hinhin. Je crois pas non. Plutôt que de simplement se tirer comme à son habitude, la danoise consent à répondre à la proposition... par un ton grinçant à souhait.


- « Petite, t'as déjà une nourrice. »

Sourire large.

- « Et je fais cavalier seul. »

Ce qui est une autre façon de dire : j'veux pas de toi, tu vas me ralentir.

Sur ce, la dépigmentée disparaît dans l'encadrement de la porte et grimpe les marches jusqu'à déboucher dans une pièce plongée dans la pénombre. Il y fait noir comme la crasse, sauf là-bas... tout au bout. Un petit point qui bouge et rétrécit au fur et à mesure.


- « Han, une luciole. »

Et puis y'a comme un ronflement qui lui secoue les esgourdes d'un coup.
Bordel, on est au dortoir ?!!


10: On tente de vous soudoyer pour obtenir de l'aide dans la quête, vous refusez. ( Tinelia )

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Aryanha
Ce qu'il y a de bien dans ce bas monde...c'est la providence divine. Et oui ! Mais pour ça mes amis, enfin concurrents il faut s'être assuré de passer juste avant devant un gentil abbé qui vous donne sa bénédiction si il y a repentance. Et là, la belle s'est repentie pour les cents années à venir.

Alors oui...elle empestait les relents reçus sur la tête, ça fouettait l'air à chacun de ses pas.
Alors oui... elle s'était prise une sacrée gamelle...tout ça à cause d'un pavé mal placé.

Mais A droite, certain se retrouvait devant une porte l'emmenant dans le vide impitoyable.
A gauche, une fumait de la tête...à retenir : ne pas trop réfléchir, sinon tu crames !
Et songeant encore...Repentance, repentance.

Lui même, le Très Haut a du avoir pitié et lui a pardonné ses fautes car...C'est légère, tranquille, décontractée qu'Aryanha passait au travers des pièges ou étourderies qui pouvaient se trouver sur son chemin.
Comme par miracle, et le mot est faible, la vénitienne trouvait son chemin conduite à coup sûre par cette providence divine.

Un regard sur le coté encore...tiens l'est marrant celui là, il patauge dans la semoule, ah ben l'autre aussi !
Aryanha se persuadait de ne point perdre le fil de ses pensées et se concentrer sur une seule chose : les deux rousses là haut ! Et croyez bien qu'elle ne perdrait pas ses moyens, rien ne la troublerait.

Un escalier...marches larges, il a l'air en bon état. Et hop ! La voilà accéder au second étage ! Formidable ! et sans aucune égratignure !


14: Vous trouvez immédiatement un chemin sûr pour accéder au second étage et laissez les autres patauger dans la semoule.

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Ricordati di osare sempre...
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