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[RP] De la nomination du nouveau Conseil Comtal

Polignac.
Polignac lui sourit.

- Oh duchesse, le peuple à rarement l'audace de prendre les armes contre son souverain. Il faut pour cela attendre le charisme d'un homme dont l'habileté le pousse à l'ambition. Or de ces hommes là, il n'en existe peu...
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Acar
Citation:
en plus d'être une amie très proche, Fitzounette a su éveillé en moi un peu de foi.


Il resta terrassé par l'escoute de cela... Un peu de foy.

Avançant
: Comtessa, icelieu nous avions au moins trois personnes habilitées pour faire ce que vous devriez avoir fait depuis moult temps, ceci est presque une insulte à nos diaconesses et diacre, en fonctions, et rien ne sert de trouver excuses !

Mais avant que mes propos soient déformés, restez humble envers ceux qui sont des fidèles de nostre Église... Ainsi tout croyant devient un jour fidèle, mais plus l'étau de la position sociale est exacerbée, plus ce moment se doit d'estre tôt !

Un Peu de foy, d'amitié... Un Peu d'amour, un Peu de confiance, voila simplement tout ?

Et bien je dirais, changez donc le peu en tout car nostre roy lui mesme est gouverné par la foy ! Médire de la foy, c'est médire de nostre roy... Médire de nos officiants, c'est médire de leurs travaux icelieu et cela me peine grandement, car je connais leurs investissements profond et sans faille, ne parlant que de mon épouse, dame Melian.

Finissant :

Comtessa, je ne vous jette point la pierre, simplement je vous rappelle que ceux qui sont dévoués à nostre Église, en ce comté, sont et feront aussi bien qu'un archevêque ou un cardinal, nul doute en cela !


Se retournant devers Clementmathieu :

N'oubliez point vostre promesse messire... N'oubliez point !
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Melian
Melian était assise dans un coin et contemplait ce tableau pathétique et exaspérant à souhait. Ce qu'elle pouvait en avoir marre de ce ramassis de pseudo-aristotéliciens qui ne le sont que quand ça les arrange, de ces athées -péché très grave qui valait un séjour dans les geôles de l'Inquisition-, le tout couronné par les remarques de la honte suprême du Béarn à savoir l'excommunié Clément-Matthieu.

Bien le bonjour Comtessa.

Elle fit révérence.


Je crois qu'il y a un problème majeur concernant la perception des Institutions Cléricales. Il y a des lois et des règles qui les définissent, elles sont regroupées dans le Droit Canon. Ces lois régissent l'Eglise afin qu'il ne soit pas fait tout et n'importe quoi.

Aussi, de deux choses l'une : l'Eglise n'est pas un marché où l'on choisit ses officiants, ni un distributeur de sacrements. Si vous souhaitez que ce soit cette personne qui vous prodigue la pastorale, alors vous devrez vous présenter à nostre Archevesché avec cette dame, et elle devra prouver qu'elle est un clerc en fonction et qu'elle a suivi le séminaire nécessaire ou qu'elle est en train de le faire. Suite à quoi seulement elle pourra vous prodiguer cet enseignement.

Car c'est bien d'un enseignement qu'il s'agit et non d'une conversation théologique. Il s'agit de cours et d'un examen dont la réussite conditionne la célébration du baptesme ou non. Aussi, les affinités ou non avec l'officiant n'entrent absolument pas en ligne de compte. Qui plus est, le faict d'obtenir la pastorale avec cette dame ne signifiera pas obligatoirement batesme. En effet, nostre Evesque devra voir si l'enseignement prodigué est de qualité suffisante, de mesme que vos réponses.

Raisons pour lesquelles il serait infiniment plus simple pour tout le monde à commencer par vous que vous fassiez appel au clergé de vostre Comté qui est de plus en plus nombreux grasce aux efforts que nous faisons chaque jour que Dieu fait. Car ce n'est pas parce que nous parlons peu que nous sommes absents ou que nous ne faisons rien, bien au contraire.


Elle avait parlé calmement comme à son habitude, ne laissant rien paraître de sa lassitude devant tant de foin pour ce qui aurait déjà dû être fait avant que la dame se présente aux élections. Elle fit nouvelle révérence et s'en alla. Elle n'attendait aucune réponse, elle voulait simplement rappeler que le Temporel ne fait pas ce qu'il veut de l'Eglise qui ne le sert pas mais le soutient.
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Bourrike
Parler de l'immense soulagement qui emplit l'Archidiacre lorsqu'elle entendit Messire Acar et Dame Melian prendre la parole serait équivalent à évoquer une douce brise d'été venue rafraîchir la terre craquelée par le soleil.
Parce qu'elle n'en pouvait plus, la Bourrike, de voir un tas de gens prendre la parole pour s'exprimer sur ce qu'ils ne connaissaient pas, peu ou prou. et si la tempérance n'avait pas été ce sur quoi elle travaillait le plus depuis un moment, nul doute que certaines paroles malheureuses eurent été prononcées.

"Grand merci, Messire et dame, je me sens moins seule tout à coup"

Et de reprendre l'attente d'une réponse de la Comtesse, égrenant les secondes en son esprit, pensant qu'à ce train là, le baptême serait effectif pour la fin du mandat comtal, repensant aux paroles de l'évêque quand il évoquait l'impossibilité pour la hérauderie de reconnaître le titre si celui-ci n'était pas accompagné du sacrement.
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Constantcorteis
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les relations n'avaient jamais été au beau fixe entre Constant et la comtesse Eugénie. La météo de leurs relations avaient plutôt tendance à se décliner sur fond orageux, généralement, depuis l'époque où Constant avait trouvé amusant d'exaspérer sa supérieure à la chancellerie du Béarn. Il faut dire que, sur le plan thermodynamique, la petite blonde se révélait parfois, dans ses accès de colère, un objet d'étude pour le moins intéressant.
Mais là, en l'occurrence, il éprouvait l'envie de prendre un peu sa défense. Il faut dire que les gens n'étaient pas tendres avec la pauvre jeune fille, et Constant se sentait l'âme d'un preux chevalier volant au secours d'une demoiselle en détresse. Bon, il était probable que la demoiselle en détresse ne lui offre rien de plus qu'une hostilité galopante en récompense, mais qu'importe, le désintérêt est la mesure de l'héroïsme.
N'ayant pas le temps d'attendre que des troubadours soient là pour prendre acte de son immense bravoure, il se jeta à l'eau sans retard.


Pardonnez moi mes chers, mais il me semble que nous devrions tout nous en tenir à plus de tempérance. Que la volonté de la comtesse puisse surprendre, je le conçois tout à fait, mais qu'elle soit de nature à lui attirer des reproches, je ne pense pas que nous devions en venir à cela.
Je me porte garant, à titre officieux bien évidemment, de toute la compétence de mon amie Ermelina, qui est diaconesse, dans le domaine de la théologie aristotélicienne. Je n'ai personnellement aucun doute sur le fait qu'elle saura fournir un enseignement de qualité irréprochable.
Alors bien sûr, il est cependant nécessaire de recueillir l'agrément officiel de la hiérarchie, qui est, au final, la seule apte à discuter de cette requête. Tout ce que nous faisons là n'est que bavardage.
Je ne vois là nulle médisance envers nos officiants, et de toute manière, les identités personnelles sont dissoutes à l'intérieur de l'Église, il n'y a aucun lieu d'envisager le problème sous cet angle. Ce qui compte, c'est que soit délivré un enseignement de qualité, et de cela, seule la hiérarchie épiscopale peut juger.

Ne soyons pas trop prompts à juger des choix d'autrui. Nous ne sommes pas là à parler de politique, mais de foi, et c'est sur la tête d'une jeune fille que repose la couronne, et ce jeune esprit ne mérite pas que pèse sur lui le poids de nos exigences. Ne substituons pas la fonction à la personne, aux yeux du Créateur, nous sommes tous égaux. Forçons nous à adopter ses perspectives !
Je m'oppose à ce que nous fassions valoir une intransigeance bien peu aristotélicienne en raison de la charge que cette jeune femme a accepté d'endosser. La Comtesse représente les béarnais, oui, mais elle reste elle-même avant tout, et l'on ne peut en aucun cas lui aliéner le droit de disposer de son âme, en vertu du libre-arbitre que le Très-Haut a choisi de nous donner à tous.
Ingenue
Interloquée la blondasse courronnée, interloquée qu'elle était. Au bras de son rondouillet, elle se serait bien contenté de compter les points entre la Duduche et le blondinet mais les dévots sponsorisés par le Grand Barbu faisaient du lobbying intensif pour leur crèche et la forcèrent à déclarer: un partout la Soule au centre...
L'amour est dans l'air...


Amen Corteis... Amen...
Le sourire ne se fit pas carnassier et ne promettait pas moultes sévices à son égard cette fois.

J'aimerai bien voir où il y a irrespect et dédain Acar. N'ai-je pas le droit, en tant qu'Aristotélicienne de choisir qui bon me semblera pour officier mon baptême ? N'ai pas le droit de choisir qui bon me semblera pour MA pastorale sans que vous ne soyez prompt à y voir de l'irrévérence pour les institutions cléricales du Béarn ?
Laissez moi vous livrer le fond de ma pensée sans crainte, ce que je fais depuis le début, moi j'y vois un caprice dans tout ceci, la volonté de faire prévaloir une personne plutôt qu'une autre. La volonté de me faire plier pour que j'agréé à tous vos désirs en ce qui concerne le baptême de la Comtessa.

J'ai bien du mal à comprendre cette volonté impérieuse que vous avez à vouloir régenter ce que je devrai faire sans aucune entrave, sans aucune pression morale que ce soit.

Vous vous offusquez du un peu ? Vous ne vous êtes pas demandé un seul instant si votre dirigisme forcené l'empêchait de se transformer en tout ?
Vous avez une drôle de façon de défendre les valeurs d'Aristote Chevalier...
Aristote qui a voulu l'Homme libre de ses choix... De ses actes. Et ce n'est pas parce que ma tête est mainte couronnée que je dérogerai à cet enseignement.


Vous dites que j'aurai du m'occuper de mon Baptême il y a de ça bien longtemps... Mais dites moi, est-ce une course à l'échalote qui se gagnera au premier qui se sera fait baptisé ?
Ou bien est-ce une décision qui se doit être murement réfléchie et prise en toute confiance ? Toute confiance que seule une marraine comme Fitzounette m'a inspiré.. Et oui car avant de se faire baptiser... Il faut bien trouver marraine et parrain...

Que les choses soient bien claires, j'ai dis, et je le ferais, que je serais baptisée au plus vite, le choix de la marraine étant arrêté et ne me restant plus que ma pastorale à suivre pour se faire.

Il me semble que la question est réglée et que nous pouvons maintenant passer à des sujets bien plus terre à terre comme le nouveau Coutumier ou la reproduction des dindons...


Glou glou...
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Acar
Messire vous vous leurrez, ceci n'est point la procédure la plus simple, voila ce que nous disions et point autre chose, pour arriver au baptême !

Ainsi, novelle fois, on n'écoutait point entièrement... Il décida donc de s'en retourner vers son espouse, car lassitude le prenait également.
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Bourrike
Serait-il convenable de penser que si les bonnes personnes pour le baptême se trouvaient être celles qui résident ailleurs, le bon comté pour être comtesse ses trouve sans doute aussi là-bas?
Sans doute pas, et pourtant c'est ce qui traversa l'esprit de l'archidiacre.
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Erel
Erel était cette fois resté bien silencieux. Non pas qu'il portait un certain désintérêt à la discussion, ni même qu'il n'aurait su quoi dire, parce que croyez-le bien chers lecteurs, un Dénéré, chieur en plus comme l'est Erel, à toujours quelque chose à dire à propos de tout. À propos de tout ou presque, parce que si vous lui parler de la reproduction des huîtres du bassin d'arcachon selon les préceptes d'Aristote comparés à ceux de Christos, je doute qu'une autre réponse qu'un "euh" vide de tout sens et qu'un regard ahuri vous soit offert.
Enfin bref revenons-en à nos moutons, le Dénéré était donc bien silencieux jusqu'à ce que Mélian et Acar semblent pris soudainement d'une certaine fausse colère surjouée.
Manoeuvre politique? Tentative de déstabilisation sur la Comtessa? Véritable indignation? Tout cela méritait réponse, et voilà qu'un Erel tout frais tout chaud à la fois s'avançait un peu au sein de la foule et prit la parole.


-Et bien et bien que d'échauffement pour si peu...

Messer Acar, Donà Melian, s'il vous plaît ne mêler point la politique à la religion cela fait rarement bon ménage et amène souvent à faire ou dire des sottises... Car vu vos paroles je ne doute pas qu'elles soient politiques, car j'avoue que c'est la 1ère fois de ma vie que j'entends de telles paroles!
En quoi est-ce une insulte ou un affront pour la Comtessa de faire cela? Ce genre de pratique est très répandu. Je ne doute point qu'elle juge la compétence de nos clercs Béarnais à sa juste valeur, mais son choix relève plus de l'attachement personnel que d'un jugement négatif envers eux.

Si cela la sied de choisir le clerc qui fera sa pastorale, qu'est-ce que cela peut bien vous faire?

N'est-ce pas de la liberté de la Comtessa de choisir telle personne plutôt que telle autre? Depuis quand est-ce que les gens se mêlent des choix privés des autres? Car après tout, bien qu'il faille qu'elle soit baptisée en tant que Comtessa, le choix des officiants reste d'ordre privé et je n'en vois franchement pas l'intérêt que tout le monde le sache, c'est tout simplement du voyeurisme de bas étage.
Moi-même pour mon mariage qui s'est fait en Artois, j'ai choisi l'archevêque d'Auch qui est également un ami cher pour officier mon voyage, pourtant l'Eglise lorsqu'elle en fut avertie ni a vu aucun inconvénient ou presque, je ne vois pas pourquoi cela serait de même pour la Comtessa, et donc je ne vois pas pourquoi non plus vous montez sur vos grands chevaux comme si elle avait dit qu'elle allait se marier avec une créature du Sans Nom...


Levant les yeux au ciel, le Vicomte se tut, observant alternativement chacun des plus ou moins religieux-politiques ici présent.
Autant c'était un fervent croyant, autant il aimait la politique pour ce qu'elle peut apporter de bon, autant il n'aimait pas quand politique et religion s'entremêlait de trop, et c'était ce qui était en train de se passer.

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Telya
Bien sur Erel avait son mot à dire , toujours pret à foncer tete baissée pour défendre ceux qu'ils pensaient opprimés
La pauvre petiote que tout le monde accablaient de questions .... Pauvre , pauvre fillotte qui devait porter une couronne bien lourde pour sa jeune tête et en plus faire face à des personnes qui voulaient qu'elle leurs répondre !!!!

Non mais , quels ingrats qui demandaient réponse prompte alors qu'ils auraient du baiser ses pieds pour seulement leurs permettre de pouvoir les poser , sans se trouver au pilori.


Messire Erel , sachez que je connais suffisament le chevalier Acar , pour vous assurer qu'il n'y a nul sous entendus politique dans ces paroles et que seule une foi profonde l'anime et il en est de même pour son épouse Melian.

Comprenez que lorsque l'on est un simple villageois , la question de savoir qui va officier un mariage ne se pose pas.
Mais il en est autrement lorsque l'on porte le titre de comtesse du bearn.

choisir le prélat qui lui enseignera la pastorale est son droit le plus strict mais en le choisissant en dehors du bearn , meme si je peux comprendre que seul l'amitié a guidé son choix , c'est comme si elle ne reconnaissait pas l''eglise bearnaise et par là meme , tout ceux qui oeuvrent en son sein.

En d'autres termes , c'est comme si elle leur avait donné une giffle...

Parler du coutumier ? mais parlons en !!!! sur quelles bases ? quels debats ? qu'est qui va etre changé , qu'est ce qu'on va garder ?
Vu le peu d'informations que nous avons , je ne vois pas de quoi nous pourrions discuster

En ce qui concerne la reproduction des dindons .... heu .... alors il y a le papa dindon et la maman dindon , il faut qu'ils se plaisent et surtout il faut que le monsieur plaise à la madame .... pour cela monsieur dindon .....
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Erel
Tiens tiens... Aussitôt qu'Erel parlait, la Duduche apparaissait. Parfois il se demandait si elle était munie d'un sonar qui lui permettait de le suivre à la trace pour prendre la parole à chaque fois que lui la prenait. Et oui, la Duduche se présentait comme celle qui défendait le peuple. Sur quelle légitimité parlait-elle? Ca on ne savait pas, mais comme on dit souvent, certains mystères sont faits pour ne pas être résolus.

Il sourit légèrement à son intervention, toujours son mot à dire elle aussi, toujours en opposition pour le simple plaisir d'être dans l'opposition et pouvoir montrer qu'elle est par ci ou par là.


-Ah oui Vostre Grasce d'Harlegnan... Vous vous prévalez de connaître fort bien messer Acar, et donc vous dites que ce que je dis est faux à son sujet n'est-ce pas?
Et bien je vais faire prévaloir que je connais mieux notre Comtessa que vous, et que je sais que si elle n'a pas choisi un clerc Béarnais, ce n'est pas par non reconnaissance de l'Eglise Béarnaise, qui n'existe pas d'ailleurs puisqu'il n'existe qu'une Eglise Aristotélicienne avec des clercs Béarnais, mais bien pour des raisons qui lui sont personnelles et propres, et dont je pense vous n'avez pas à vous mêler, car je doute fort que vous soyez sa mère ou sa gouvernante pour cela bien que vous en ayez l'âge.

Je trouve ça fort amusant comme vos propos vous servent et vous contredisent à la fois, vous êtes un drôle de paradoxe Duchesse à utiliser des arguments qui n'ont de valeur que si on les voit dans un sens et non dans l'autre...

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Telya
mais messire , vous avez juger sans connaitre , accusant un chevalier intégre , car sachez que c'est le meilleur homme qu'il m'ait été donné de rencontrer et surtout le plus fervent defenseur de la foi que je connaisse.

Vous l'accusez de basse manoeuvre politique alors qu'il est à mille lieux de cela et jamais il ne s'abaisserait à de telles villenies.

je n'ai fait que rétablir la vérité , vous etes en bearn depuis trop peu de temps pour pouvoir le connaitre et surtout le juger.

En ce concerne notre comtesse , je ne doute pas que vous la connaissiez , d'ailleurs tout le monde ici à pu s'en apercevoir
ses raisons sont les siennes , et nul autre que elle pourrait les expliquer mais voyez aussi comment on pris cette décision nos religieux qui chaque jour de leur vie , oeuvrent pour la grandeur de l'eglise
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Ptitefleur2006


Fleur suivait toujours les débats mais ne disait point un mot. Il lui semblait que son devoir de réserve l'en empêchait et pourtant, elle ne voyait point de propos politiques dans la bouche du Chevalier Acar, ni dans celle de son épouse Dame Melian.
Elle pensait que la Comtessa aurait, par respect pour l'Église béarnaise, dû choisir un prélat béarnais pour officier son baptême. C'était là son point de vue personnel de béarnaise et non de porte-parole ou conseillère comtale.
Finalement, si le baptême était entré en ligne de compte avant les élections, la question présente ne se poserait point et leur chère Comtessa n'aurait point accédé au trône comtal... mais bon, peu importait... elle espérait que Rome ne prendrait point ombrage de ce caprice comtal.
Elle entendit ensuite son amie Telya parler du Coutumier, elle put prendre la parole sans risquer de recevoir les foudres pour avoir dit un mot de travers.


Si je puis émettre un mot concernant le baptême de la Comtessa, ce serait de ne rien voir de politique ou d'obligation dans les propos du Chevalier Acar et de son épouse. Il est tout à fait normal que certains auraient espérer qu'en tant que béarnaise, la Comtessa se fasse baptiser par des prélats béarnais et non étrangers au Comté. Cependant c'est son choix personnel, nous nous devons de le respecter, tout comme chacun doit respecter que l'on ne soit pas d'accord avec cette pratique.

D'autre part, pour te répondre chère Telya, il est vrai que notre Coutumier est en chantier actuellement. Nous effectuons de grands travaux majeurs sur ce dernier. Nous pensons le soumettre prochainement à un Conseil de "sages" béarnais ayant une solide expérience pour l'étudier. Nous ne manquerons point de vous le faire savoir aux béarnais.

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Bourrike
L'archidiacre écoute d'une oreille distraite, mais ne peut se taire. C'est plus fort qu'elle.

"Erel, tu peux me dire quelle est ta connaissance du droit canon? tu me fais penser à l'autre là, celui qui prend la défense et vient se mêler de religion alors qu'il est excommunié!

Messire Acar ne se mêle pas de politique! Il défend la foi, et le travail des clercs de notre comté.

Par contre, je peux te dire qu'une liste religieuse aux prochaines élections, juste afin de faire entendre la voix de l'église n'est, à ce train, pas à exclure"

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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Telya
Aux mots de dame Bourrike , Telya se haussa sur la pointe des pieds pour voir dans la foule la personne qui etait excommuniée.
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