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[RP - Lusigny] «Pourtant j'y avais mis des formes...»

Gautier.de.kestel
... je lui avais fait des trucs énormes, j'avais composé une chanson.
Huum... Bahia toute belle tout de bon.*


Dans l'idée, ce n'est pas bien compliqué : honorer sa femme. Elle n'est pas vierge, elle n'est pas moche. Pan. On élimine d'un coup deux complications. D'ailleurs quand Gautier y pensait, il ne présageait qu'un moment agréable passé avec une femme comme il avait passé d'autres moments agréables avec d'autres femmes. La seule différence ? Cette fois ci ce serait son épouse. La deuxième différence (la première n'était pas la seule, finalement) ? Entre temps le jeune homme était tombé bien plus amoureux de Maureen qu'il ne l'avait prévu. Enfin maintenant qu'il était marié et qu'Elisabeth lui avait promis de douces nuits, et même, au besoin, de douces journées, autant en profiter sans trop culpabiliser.

Arrivé le jour précédent, le brun avait passé une nuit tranquillement chez lui, le lendemain il avait croisé sa femme dans Sémur et le soir, Gautier était allé dîner à Lusigny. Il était à présent temps de passer la "nuit de noces" dont les mariés avait évité le jour du mariage à cause de la grossesse d'Elisabeth. C'est idiot mais Gautier s'aperçoit qu'il appréhende un peu. C'est le plus simple pourtant dans ce mariage. Coucher avec une inconnue oui, mais son épouse... Bon. Prendre les choses en main.

Une fois la porte refermée sur eux, le brun ne perd pas le nord. Deux chandelles ont été allumées : de quoi donner une ambiance tamisée à la pièce. Si la blonde voit peut être l'amour comme quelque chose de violent, c'est tout le contraire pour Gautier. D'ailleurs, le baiser donné debout à la Stilton n'a rien de passionné, il est doux, tout doux. Le Vaisneau prend ses aises sur ce corps inconnu mais pas trop vite, ne forçant rien à la chose. Seule une main s'est glissée sur la nuque de son épouse. Il est à peu près certain que cette douceur ne lui plaira pas mais il serait bien incapable d'autre chose.


*Zoufris Maracas - Bahia
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Elisabeth_stilton
La journée avait eu son lot de confidence mutuelles. Pas toujours appréciables mais dans un sens c'était mieux comme ça. Elle ne voulait rien lui cacher et préférait tout savoir avant qu'une bonne âme ne lui apprenne les choses. Après l'entrevue un peu tortueuse la blonde s'était rendu à l'atelier où elle avait vu la dernière création de Lubin. Voulant plaire à son mari elle décida de lui demander de lui en faire une en quatrième vitesse en vert. Elle aida le jeune homme dans la découpe du tissus si bien qu'il n'y eu plus que la couture à faire. Mais aux termes de nombreux efforts la blonde parvint à avoir sa robe.

Le diner fut servit et le repas se déroula le plus simplement du monde, rien que lui et elle. Les enfants ayant déjà mangé et se trouvant à dormir avec leur nourrices respectives. Au cours du repas la blonde n'avait cessé de penser à la fin de la soirée. Plaisanter avec Gautier sur les honneurs qu'il doit à sa femme est une chose, s'imaginer dans les bras d'un homme qu'on aime pas pour le plaisir en est une autre. Alors oui elle l'avait déjà fait mais elle l'avait choisit. Là elle devait assurer un devoir conjugal afin de perpétuer l'espèce, de donner un héritier à Gautier et de satisfaire aussi ses envies. Faudrait espérer que Gautier sache y faire sachant que la blonde avait un sacré palmarès derrière elle.

Le repas finit et le temps d'aller se coucher venu, ils se dirigèrent vers la chambre, plus les marches la rapprochait du moment fatidique plus elle angoissait comme une jeune marié. Elle était loin d'être novice pourtant. Le souvenir d'Enzo se rappela à elle et dégoutée elle le chassa. Ce ne serait pas ça, elle ne voulait pas que cela soit ça. Justement, elle ne savait pas ce que Gautier ferait, voilà surement la cause de son angoisse. La porte se referma sur eux ... la blonde surprise vit une ambiance chaleureuse dans la chambre avant de se retrouver plaqué à son mari. Ses lèvres scellant les siennes tandis qu'il s'imposait sur sa nuque.

Tout cela était nouveau pour elle. Entre l'incompétence de tout sur les choses de l'amour d'Ulrich et la violence dévastatrice de Tibère, la blonde avait connu un peu de tout. Mais jamais les marques d'attention de Gautier n'avait été faite pour elle avant ce jour. D'abord la robe, puis ça. La blonde se laissa faire comme une débutante, enlaçant son mari afin de prolonger ce baiser.

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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Gautier.de.kestel
C'était bien étrange, et surtout totalement inconnu. Direct au lit sans passer par la case séduction, cela avait quelque chose de surprenant. Contrairement à la blonde, Gautier est bien loin de penser à l'héritier. Il se trouve jeune et a encore certainement tout son temps. Et puis de toute manière, il n'a que des dettes à léguer pour l'instant. Le jeune homme n'aurait pas dit cela un an avant, quand il croyait encore au prestige de la famille.

Le contact était... aussi curieux que tout le reste. La robe portée durant la soirée, la gentillesse, la discussion, les confidences, les découvertes, tout était étonnant, inattendu. Gautier s'attendait à des milliers de difficultés et, sauf le gout d'Elisabeth pour un violeur, détail insignifiant, tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A force de trop réfléchir, de trop se monter la tête, les choses finissaient par être simple. Seule Désirée avait le mot juste : tout raconter, ne rien chercher à camoufler.

A nouveau, le brun fut surpris. Elisabeth se laissait faire comme une... pucelle. Mais impossible de se méprendre. Hormis les trois enfants et l’aveu sur le certain nombre d'amants, la blonde embrassait trop bien pour être vierge.

Les gestes venaient naturellement, il n'avait pas besoin de se forcer ni de forcer, Elisabeth se laissait faire. Gautier savait qu'elle possédait bien plus d’expérience, la blonde avait surement connu meilleur amant que lui. Le brun est beau, charmant parfois, mais il reste un "homme" de quinze ans, tout juste du poil au cul et ce qu'il y a sur la moustache complètement rasé. Alors meilleur amant, oui, elle a forcément déjà connu. Qu'a-t-il de plus, lui ? Il cherche à la rendre heureuse, sans arrière pensée. Son bonheur passera par le sien. Sans doute est ce un peu idéalisé, mais il souhaite le croire, réellement.

La blonde n'émet apparemment aucune objection, le brun prend cela pour un encouragement et il entreprend de la déshabiller, les lèvres nichées dans son cou. Doucement, il se détend.


- Dommage de déjà la retirer, le vert vous va très bien.
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Elisabeth_stilton
Elle aurait pu le chasser de chez elle ... chez eux ... Elle aurait pu lui interdire sa couche. Elle aurait pu faire un tas de chose seulement la blonde en était à son troisième mari en deux ans et vu la réussite des deux précédentes unions elle tenait à essayer une nouvelle façon de faire. Elle n'avait pas vraiment fait attention à Ulrich et Tibère alors pour Gautier elle changerait de tactique. Le conflit aurait pu être la source de leur vie mais elle n'y tenait pas non plus. Elle avait déjà assez de conflit dans sa vie professionnelle pour ne pas en rajouter dans sa vie privée. C'est aussi pour cela qu'elle était gentille avec Gautier. Elle savait être gentille la blonde, faut pas croire, fallait juste le mériter.

La petite boule qui lui nouait l'estomac s'estompait avec la présence de Gautier et ses gestes tendres. Alors qu'elle prenait plaisir d'être choyée comme ça elle se demandait comment serait la suite. Est ce qu'elle prendrait beaucoup de plaisir avec lui ? Elle l'espérait, ce serait plus difficile de rester fidèle à un Ulrich bis, bien qu'elle y comptait et il était hors de question de retomber dans ses anciens travers. Elle fait donc tout pour que cette relation réussisse bien qu'elle sache qu'il en aime une autre, qu'il l'a mise enceinte. Bizarrement cela la peinait un peu ... elle ne comprenait pas pourquoi. Elle chassa toutes ses idées noires par un mouvement de main dans la chevelure noire de son époux.

Gautier se fait plus entreprenant, il la découvrira au fur et à mesure qu'il la déshabillera. Elle soupire d'aise quand les lèvres viennent gouter son cou, un petit frisson parcours son corps à la pensée de lui donner du plaisir. Voulant elle aussi lui montrer qu'elle veut continuer cette aventure à deux, elle approche son bassin du sien afin de faire en sorte que Gautier se retrouve comme tout homme normal dans cette situation.


Ne vous inquiétez pas je la remettrais, prenez plaisir à me l'ôter comme je prend plaisir à me laisser découvrir par vous.

Elle ponctua sa phrase en lui volant un tendre baiser, un peu plus soutenu que le précédent mais toujours assez doux.
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Gautier.de.kestel
Avec cette femme il y avait une surprise quotidienne (si ce n'était deux, ou trois). Non seulement elle se laissait totalement faire mais en plus, la blonde semblait y prendre du plaisir. Maureen et son enfant se trouvaient bien loin de son esprit à présent. Il y a juste ce corps, son épouse, qui soupire, frémit, dans ses bras. Première fois qu'il n'aura pas à se considérer comme juste amant mais plus que cela : mari. Cette chair et son plaisir lui revient de droit, et à aucun autre. Une idiote fierté s’immisce alors dans son esprit. Gautier était si stupide en cet instant qu'il en vint à considérer la blonde comme une femme belle, plus belle que toutes les autres. Tout se lisait parfaitement dans ses yeux. La honte viendrait plus tard, au réveil, ou quand il reverrait Maureen. Bien loin de tomber amoureux de son épouse, l'aisance lui avait simplement fait perdre la tête.

La découverte du corps se faisait petit à petit, avec les yeux, les mains, les lèvres. L'odeur aussi, n'était pas déplaisante. Petit à petit le désir monte, traduit par des braies gonflées. Le rapprochement du bassin a naturellement fait son effet. L'excitation s’intensifie, plus rapidement qu'il ne l'aurait pensé. Les gestes se font moins tendres et contrôlés.

Le peu d'habits que Gautier portait en cette fin d'été ne furent pas bien compliqués à retirer. Il ne lui resta plus qu'un slip cachant son sexe. Le jeune homme était grand et large d'épaules, surtout pour son âge. Ses muscles n'étaient pas tracés comme les athlètes grecs, il n'avait pas de tablette de chocolat à la place du ventre mais ses tétons ne pendouillaient pas sous la graisse et ses jambes étaient fortes. Sa pilosité n'était pas particulièrement développée; sur son torse, seul un chemin de poils s'étendait du nombril à l'entre jambe. En somme, sauf une tache de naissance là et quelques grains de beauté ici, son corps n'avait rien de particulier.

Ils n'allaient quand même pas rester debout alors qu'un grand lit bien confortable les attendait juste à côté. Avant de s'allonger, il posa un instant ses azurs sur le corps d'Elisabeth, sans gêne aucune, d'un air de peintre qui observe son modèle. Oui, vraiment, il trouvait qu'une femme nue, c'était quelque chose de beau. Allongé, il plaqua à nouveau son bassin contre le sien, déjà avide de l'autre. Mais il savait se contrôler, mieux que beaucoup d'autres. Le dépucelage de Maureen fut long et fastidieux, il devait sans arrêt se retenir, de nombreuses nuits, il du s'endormir avec le bas ventre en feu. Aucun rapport avec sa première nuit d'amour, lointaine maintenant, où une fois lancé, jamais il n'aurait su s'arrêter.

Pour l'instant, il partait à l'assaut et à la découverte du corps étranger. Là, les rondeurs d'une fesse, ici le galbe d'un sein. Ne quittant que rarement ses yeux du regard pour sentir l'approbation ou la désapprobation, il se faisait chaque instant plus audacieux. Tout sonnait bon et harmonieux.

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Elisabeth_stilton
Et les surprises ils ne les avaient pas encore toutes vues ... la blonde n'allait pas ruiner ce moment agréable pour deux ou trois secrets non racontés encore. Gautier saurait tout un jour mais autant le faire quand il ne se passe rien. Faire comme si on parlait de la pluie et du beau temps. Bien évidemment, ce n'était vraiment mais vraiment pas le moment. Non, là, la blonde se contentait dans un premier temps d'assumer son rôle d'épouse en accueillant son mari dans son lit. Puis dans un second temps, elle pendrait du plaisir avec le dit mari. Après tout si elle ne pouvait plus batifoler dans les rues parisiennes autant qu'elle profite de lui pour assouvir ses désirs. Et comme elle lui avait dit ... s'il la voulait fidèle il devrait satisfaire ses envies. La blonde ayant été chaste depuis un long moment elle avait plus qu'envie de son mari.

Il ne faut pas oublier qu'elle n'avait pas à se plaindre non plus, il était jeune et vigoureux. Il était beau garçon, après tout chose étrange il ressemblait à son cousin, et comme tous les Stilton sont des êtres très gâtés par la nature, il ne pouvait que l'être lui même. Sans compter qu'Elisabeth aurait tout le mal du monde à accepter un mari laid aussi riche soit il ... heu ça c'est encore à vérifier. Enfin là n'était pas la question, elle trouvait son mari tout à fait satisfaisant, ce qui il faut bien l'avouer arrange ses affaires quand aux choses de l'amour.

Elle frémit ... elle sent son désir ... la blonde sait pertinemment comment faire avec les hommes, elle a un avantage sur Gautier. Enfin, il n'était pas totalement puceau malgré son âge cela se sentait, d'ailleurs il allait avoir un enfant il ne pouvait que savoir y faire. Ces considérations la quittèrent rapidement, oubliant tout, enfants, être aimés, il ne restait plus qu'eux deux ... un mari et une femme, deux époux.

Quand elle le vit se déshabiller elle fit la moue, non pas à cause de son physique mais plutôt parce qu'il n'était pas nu devant elle. Cependant elle entreprit de connaitre ce corps juvénile, les mains caressèrent la peau comme pour redessiner chaque muscle qui n'attendaient pas beaucoup pour saillirent. Elle le pousserait à faire quelques exercices afin de modeler pour de bon sa silhouette. Cela lui plaisait de prendre son temps pour savourer ce moment. Elle connaissait l'amour violent alors elle voulait laisser Gautier faire à son idée.

Nue sur le lit elle laissait son mari prendre les choses en mains enfin pas tout à fait. Son regard était encourageant pour qu'il ose plus. A mesure de ses caresses il éveillait en elle de plus en plus de désir. Elle ferma les yeux un instant profitant de ce moment. Seulement la blonde n'était pas habituée à se laisser faire aussi elle décida de prendre les choses en main, elle se lova contre Gautier, l'intimant de lui donner plus. Elle s'offrait complètement à lui, s’abandonnant, tout en le poussant à continuer son aventure.

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Gautier.de.kestel
Le slip, une habitude, toujours. Se montrer au garde à vous devant une pucelle, un parfait moyen pour l'effrayer. Il n'avait jamais couché avec Elisabeth et étrangement, il prenait du coup les mêmes réflexes qu'avec Maureen au début. Rapidement, Gautier finit de se déshabiller complètement, trouvant le slip bien plus encombrant qu'autre chose. Et puis il avait bien remarqué la moue d'Elisabeh. Pour lui, les jeux de l'amour étaient surtout un moment d'échange accru. Un échange qui n'existe jamais d'une autre manière avec une telle intensité. Alors que pour d'autres, le sexe n'était qu'une simple masturbation, Gautier était d'un avis totalement contraire. Elle lui offre le plaisir et il lui offre le plaisir.

La blonde se colla un peu plus contre lui et le message fut bien compris. Seulement tout donner, tout de suite, à la première demande, ce n'était vraiment pas le jeu. Faire naître le désir était une étape importante, par toujours simple mais ensuite il fallait le laisser s'échauffer, s'agiter, s'impatienter. Un PS3 que l'on obtient en économisant six mois procurera bien plus de plaisir en jouant qu'une PS3 que l'on obtient en faisant un tout petit caprice à papa. Gautier partait sur cette base. Se faire désirer, c'était exactement le principe.

Le brun se contenta de donner quelques petits mouvements de bassin histoire de titiller, frotter, sans pénétrer, sans jamais finir son geste. Un petit sourire orne ses lèvres. Pour ne rien dire du tout, sa femme y lira ce qu'elle voudra, il lui est destiné après tout. Gautier veut tout lire, tout percevoir, pour cela le regard reste fixé aux azurs d'Elisabeth. Pour l'instant il ne songe pas à son plaisir mais à bien faire, à la satisfaire, elle. Il aime cette simple proximité, justifiée, logique. Tout est à sa place, sa femme dans ses bras, comme il se doit. Pour une fois, tout est dans sa norme.

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Elisabeth_stilton
Elle a du patienter pour le voir nu et voilà qu'il ose la faire attendre pour lui en donner plus ! Elle regarde Gautier l’œil mauvais surtout quand elle le voit sourire. Elle cherche sa vengeance. Elle pense la trouver mais elle ne pourra pas l'exécuter ce soir et pour cause. Elle allait épuiser son mari au lit. Il en aura tellement marre qu'il suppliera qu'elle arrête. Il ne faut pas oublier que la blonde a de l'endurance et de l'expérience. Elle aussi se mit à sourire pour faire comprendre à monsieur son époux qu'il devrait se méfier quand il la cherche comme ça.

Il voulait prendre son temps ce soir, elle se soumit alors aux désidérata de Gautier mais sans pour autant le laisser entièrement faire. Ses bras virent enlacer son époux pour l'approcher de ses lèvres afin qu'elle le goute encore et encore de manière un peu plus sensuelle maintenant. Ses jambes vinrent emprisonner le corps du brun comme dans un doux étau. Le bassin se fit plus balancé et accompagnait les mouvements de Gautier. Les mains se font plus aventureuses et ne cessent de venir découvrir le corps de son mari, la chevelure, les épaules, le dos, les fesses où elle s’attarde un peu plus la blonde. Elle veut tout connaitre de son époux afin de lui donner du plaisir et elle savait le faire.

Elle se détacha de lui doucement, ne lâchant pas son regard du sien ...


Si vous voulez me donner du plaisir caressez moi, découvrez moi, prenez possession de moi ...


Sa voix n'était pas normale, elle était chaude, brulante, tout le corps de la blonde n'attendait que ça, qu'il l fasse vibrer.
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Gautier.de.kestel
Elle lui demandait encore. Ce qu'il faisait n'était donc pas suffisant ? Aucun moment plus favorable pour blesser son orgueil que celui là. Déjà qu'elle avait plus d’expérience que lui et que cela le gênait un peu. Quoi qu'il préférait cela à un vierge difficile à débloquer. Il fallait vraiment être amoureux pour apprécier la première fois avec une pucelle. C'est inquiet, cela ne sait pas s'y faire, souvent ça a mal et en plus ça salit les draps. Enfin de toute façon il n'était pas vraiment en état de réfléchir à tout cela. Il comprenait simplement une chose : elle en demandait plus avec une voix à faire bander un eunuque (j'exagère peut être légèrement). Le reste n'était que sensation et plaisir.

Gautier fait tomber toute barrière, toute limite. Elle est nue, elle s'est offerte à lui alors il veut qu'elle y prenne du plaisir, il veut qu'elle gémisse, qu'elle aime ce moment, il veut être fier de lui même en se souvenant de cette nuit et il veut qu'elle soit satisfaite en pensant : "lui c'est mon époux, le beau garçon, là bas" comme le Vaisneau pensait la même chose d'elle.

D'abord, la pénétration se fait avec douceur. Gautier ne peut contrôler la douceur de cet instant, c'est encore une fois une habitude. Ensuite, tandis que son bassin garde un rythme lent, ses mains et ses lèvres s'activent de la manière la plus contrôlée et plaisante possible. Son épouse maitrise totalement sa sensualité, il ne veut pas jouer le mari frénétique et maladroit à côté. Gautier compte bien connaitre ce corps à la perfection, pour cela ses doigts touchent, possèdent et caressent sans gêne. Tout gémissement est contenu, elle sera la première. Le jeune homme est tellement occupé dans ses défis puérils qu'il en a oublié son désir et son échauffement à lui, pourtant bien présent.

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Elisabeth_stilton
Et elle veut pouvoir se venter auprès des autres femmes, elle veut pouvoir rougir quand on lui parle de son époux et à l'instant présent elle le veut lui. Elle aime qu'il s'occupe d'elle, tous ses instants doux. Elle qui n'a connu ses derniers temps que la passion sauvage. Enzo revient à son esprit et elle le chasse comme on chasse un cauchemar. Tout ce qui intéresse la blonde c'est de prendre du plaisir avec Gautier et elle est sur la bonne voie. Le jeune homme se fait plus téméraire et la fait frémir. Son corps entier se tend sous les doigts pas si malhabile de son mari. Elle s'offre à lui.

Il vient ... elle soupire ... elle l'accompagne dans cette danse ... seulement ...

Une image s'impose à elle. Tibère. Février, un bateau qui l'emmène en Angleterre. Une dispute. Tibère s'impose à elle, il commence tout doux pour finir par des gestes très dur envers elle, gestes refusés. Elle a subit, elle pensait avoir enfouit tout cela au fond d'elle mais non. Tout ressort maintenant. Son époux de l'époque a refusé de la laisser libre de ses choix, il l'a prise sans ménagement et sans son accord. Une terreur s’empare de la jeune femme qu'elle n'arrive pas à maitriser. Gautier fera pareille si elle se refuse à lui. Elle en était sur. Son esprit n'était plus rationnel, la panique l'ayant possédé.


NON !

Elle se dégage de son emprise pour aller se blottir dans un coin de son lit repliée sur elle même. Son regard est vide. Tout ce qui se dégage d'elle est un sentiment de peur intense, d'animal blessé. Elle n'ose pas regarder Gautier de peur qu'il ne la force à continuer. Elle aurait tellement voulu pouvoir avoir une relation normale avec son mari mais tout cela lui semblait impossible maintenant ... la peur ...
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Gautier.de.kestel
Le ton change d'un seul coup. Elle ne répond plus à ses baisers, le regard change, serait-ce de la peur ?, l'atmosphère bouillant devient glacial. Gautier ne comprend rien du tout, il a fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Refroidi à son tour, le Vaisneau s'apprêtait à lui demander ce qu'il se passait quand elle se dégagea d'un coup, lui offrant un simple, concis et clair "NON !". Le désir tombe d'un seul coup. Il n'avait rien, mais alors rien saisi du tout. Simplement le fait qu'elle ne voulait pas de lui et ça... il s'en vexait au plus haut point. Non, pire que vexé, on venait de poignarder sa fierté. Le cœur palpitant et la tête bouillante, il voulu d'abord s'énerver. Tous ces amants et pas lui ?! Était il pire que le pire de ses amants ? Elle en avait eu un paquet, lui avait elle avoué. Et même, Gautier ne pouvait se comparer à un amant, il était son époux ! Elle lui devait cette nuit et encore pleins d'autres. Non, il ne pouvait pas être pire qu'Ulrich !

Une seule chose le retint de s'énerver : son regard que Gautier avait cru déceler craintif. Plus que son regard même, le fait qu'elle se recroqueville à l'autre bout du lit était un autre solide élément. Le jeune homme ne saurait blâmer quelqu'un pour sa peur. Lui même se souvenait bien des fins de nuits qu'il avait pu passer tétanisé au fond du lit après un cauchemars quand il était petit. Impossible de bouger un seul membre, de se lever pour allumer une bougie, ni même de fermer les yeux pour se rendormir tant la peur de continuer le cauchemars était présente.

Gautier n'était pas idiot au point de ne pas saisir le rapprochement entre sa peur de lui quand ils faisaient l'amour et les viols de Tibère. Son égo blessé se guérit bien rapidement quand il chercha à comprendre. Tout n'était finalement pas si simple et c'était presque s'il ne préférait pas cela ainsi. Le problème avec Gautier était qu'il simplifiait bien trop les relations humaines. Pour lui, des problèmes résolus avec une personne renforçaient les liens. Du coup, prendre une épouse avec des problèmes et l'aider à les résoudre créerait une union forte. Mais là, dans le lit avec Elisabeth tétanisée, la vérité différait de ses belles idées, il n'y pensait même plus.

La forcer ? Il n'y pensait même pas, il n'en serait pas capable. Gautier sortit du lit et le contourna pour se retrouver du côté de son épouse, restant quand même à un ou deux mètres de distance. Il voulait qu'elle le voit, qu'elle le regarde, qu'elle le jauge et qu'elle constate que ce n'était pas une bête avide de sexe. Le jeune homme était toujours nu, il ne s'en était même pas rendu compte, son attention n'était pas là et il n'avait jamais été pudique. Gautier s'accroupit, comme on faisait à des enfants pour se mettre à leur niveau. Là c'était un peu la même chose, sauf qu'il avait une grande et belle femme à rassurer !


- Que s'est il passé ?
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Elisabeth_stilton
Que s'est il passé ?

Tant de chose ... elle ne lève pas son regard vers lui, elle regarde dans le vide, les bras entourant ses jambes repliées sur elle. Elle a le contrechoc de tout ce qu'il y a eu entre Tibère et elle. En venant en elle, il a tout déclenché l'époux attentionné, il ne s'attendait certainement pas à cela. Elle se balance légèrement dans cette position, les larmes coulant de ses saphirs, bien ternes à présent. Elle voudrait lui parler, elle voudrait le regarder mais elle n'y arrive pas. Elisabeth reste dans une sorte de transe, semblable à celle qu'elle avait connu à la cour des miracle mais sans quitter son corps cette fois ci. Elle murmure des choses incompréhensible tout en continuant ses mouvement de balancier. Elle commence à avoir froid, des frissons parcours sa peau blanche mais elle ne bouge pas pour ramener la couverture à elle. Elle est stoïque, rien n'y fait. Cependant un mot sort de sa bouche.

Tibère.

Le bateau pour l'Angleterre. J'ai appris qu'il voulait épouser Maud, on s'est disputé, on allait se réconcilier mais il a finit par abuser de moi.


Elle se tourne enfin vers son époux, se jette à son cou comme pour évacuer tout ce qu'elle avait enfouit durant autant de temps. Elle pleure à grosses larmes contre le cou de Gautier. Entre deux sanglots elle parvient à faire des phrases.


Je ... Je suis désolée, tellement désolé. Je voulais vous donner plaisir mais je n'y arrive pas.
Toutes ses images dans ma tête. Je ne vois que ce moment où je n'ai rien
pu faire que subir.
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Gautier.de.kestel
Gautier sait qu'elle n'a pas feint son plaisir, il comprend aussi que cela n'a aucun rapport avec lui. La peur l'a prise et elle ne pouvait pas la contrôler. Finalement toute la faute revenait à Tibère et le Vaisneau repense à "l'idée" de Désirée : le tabasser, le pendre. Cette pensée le traverse tandis que les larmes coulent sur sa peau. Qu'y a-t-il de plus détestable que violer une femme ? Et de surcroit celle qu'on aime. Du moins Gautier le pense, mais au final l'aimait-il ? Il n'en savait rien. L'histoire avec Maud lui passe à côté, il ne retient qu'une phrase : Tibère a abusé d'elle.

Maintenant il fait le rapprochement entre Elisabeth et Maureen. Elle aussi, il lui était arrivé de sangloter dans ses bras, pas vraiment pour les mêmes raisons. Jamais il n'aurait pensé qu'il arrive la même chose de si tôt avec son épouse, et encore moins la nuit de noces. La blonde semblait si vulnérable, si faible, il y avait un tel contraste avec la situation quelques minutes plus tôt. Gautier chercha à sécher ses larmes mais d'autres arrivaient encore.


- Cela n'a aucune importance, nous le ferons quand tu seras prête. Je ne te forcerais jamais, tu le sais ?

Le brun dut pratiquement la porter pour la ramener sur le lit tant elle s'était vidée de ses forces. Il la garda dans ses bras, la berçant un peu comme il avait pris l'habitude de faire avec Maureen et ramena le drap sur eux.

- Maintenant calme toi. Il n'y a que toi et moi.
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Elisabeth_stilton
Elle ne pense à rien la blonde. Elle laisse les larmes couler, elle laisse son mari prendre soin d'elle. Chose que personne n'a jamais fait pour diverse raison et la première est qu'elle ne laissait personne la connaître trop pour se permettre cela. Même ses époux. Sauf que là, elle avait besoin d'une présence rassurante, de quelqu'un sur qui compter et qui serait là pour elle. Les premières paroles du brun la fit se calmer un peu, toujours accrochée à lui, elle leva les yeux rougis par les larmes vers lui. Ce n'était qu'un homme de quinze ans mais il se comportait comme s'il avait toujours été son époux. Elle lui offrit un timide sourire avant de s’effondrer de lassitude dans ses bras. Il prit l'initiative de se coucher avec elle, de les mettre au chaud, la berçant et finissant par l'apaiser.

Revenant au calme, elle se love contre son époux pour profiter de son corps tant pour la chaleur corporelle que pour la barrière qu'il faisait entre elle et ses angoisses. Petite chose fragile - étonnant oui - elle compte sur Gautier pour l'aider à passer le cap, elle le désire pourtant mais Tibère a fait son œuvre et Elisabeth est malgré tout ce qu'elle avait fait pour le fuir prisonnière de cet homme et de sa folie. Elle repense à Enzo et à ce qu'elle arrivait à faire avec lui, elle était écœurée de ne pouvoir donner un plaisir à son mari sans que vienne s'imposer cette image dans ce bateau, chose qui ne se passait pas avec Enzo. Dès son retour à Paris la blonde irait voir la veuve Lacroix, elle pourra peut être l'aider. En attendant elle reste blotti contre lui et lui avoue sur le ton de la confidence dans un demi sourire.

Je sais que je ne pourrais jamais t'aimer comme tu aimes Maureen et surement comme elle aussi en retour. Je ne sais même pas si je le souhaite, aimer à nouveau. Mais une chose est sure. Je suis contente d'être ta femme. J'espère que la tendresse que j'éprouve pour toi se renforcera au fur et à mesure des années.

Après un silence.

Tu es un homme bien Gautier. Sache le. Je te désir vraiment tu sais.
Je ferais tout pour que nous puissions nous unir dans un plaisir mutuel.


Elle lui caressa la joue avant de l'embrasser tendrement.
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Gautier.de.kestel
Surement qu'elle ne pourra jamais l'aimer comme lui chérissait Maureen, et encore moins comme la brune aimait Gautier car même si Elisabeth n'en était pas sure, la de la Lande l'aimait bien plus que lui même ne l'aimait et elle l'avait prouvé de mille manières alors qu'au contraire, le Vaisneau fut bien piètre "amoureux" au début. Cassant, froid, désagréable, méchant, parfois même il lui était arrivé de considérer Maureen comme un boulet qui ne voulait pas le lâcher. Au final s'il était devenu un "homme bien", car oui, Gautier était gentil, c'était en grande partie grâce à la brune. En attendant, il reçut les paroles d'Elisabeth comme un baume au coeur. Oui, le brun aimait les compliments, et cela n'arrivait pas si couramment que cela. Sauf sur son physique peut être mais il ne considérait pas cela comme des compliments, il n'avait aucun mérite.

Tandis que les larmes se tarissaient, Gautier lui répondit.


- En tous cas je ne te le souhaite pas. Maureen avait entièrement raison, l'amour apporte principalement un gros lot d'ennuis.

Peut être l'avait il vu sous une forme étonnamment fragile mais ce n'était par pour cette raison qu'elle perdait son caractère habituel. Elle voulait qu'il sache être un homme bien. Avait il besoin d'elle pour le savoir ? Inconsciemment très certainement, sa phrase résonnait légèrement de la hauteur qu'elle prenait d'habitude. Cela le fit sourire, il ne s'en offusqua pas du tout, c'était un compliment après tout.

Il répondit au baiser avec douceur, sans rien de suggestif, ni de sensuel, non simplement de la tendresse.


- Moi aussi Elisabeth, je suis content que tu sois ma femme...

Oh, désolé jolie blonde, je ne peux pas m’empêcher de rajouter avec un sourire presque ironique.

- Quant aux choses de l'amour... tu m'apprendras une autre fois.

Tu me pardonnes, n'est ce pas ?
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