Gautier.de.kestel
Dire qu'il s'était immobilisé, honteux, prêt à se confondre en excuses. Pour quoi ? Etre tombé par inadvertance sur le Von Frayner, l'avoir effleuré et cassé par la même occasion le mur qu'il mettait entre lui et son interlocuteur. D'une part, la chose était insignifiante et d'autre part non préméditée.
Gautier allait s'excuser pour cela !
L'instant d'avant, le jeune homme sapprêtait à lui dire ce qu'il pensait sincèrement de Charlemagne et maintenant il allait s'excuser d'une chose dont il n'était pas responsable ? L'avocat envoya l'idée très loin de lui. La décision était prise : que Son Altesse s'offusque si elle voulait mais lui n'en demanderait pas pardon pour autant.
Pourtant, il fallait bien agir. Pas que l'odeur mentholée du Prince ne soit déplaisante mais ils n'allaient pas rester dans une telle position indéfiniment. Que faire ? Deux pensées lui venaient. Attendre sans bouger que le Castelmaure décide pour lui mais cela revenait à adopter une certaine soumission dans lattitude, ce qui lui déplaisait; ou rire, tout simplement. Gautier se souvint des paroles censées d'un pecnot qui ne l'était pas tant, finalement :
Si on ne rit pas du ridicule, il nous hante.
La Vaisneau comptait donc se relever en riant de sa maladresse quand Charlemagne lâcha un... gémissement. Oui, le son qui sortit de sa bouche ressemblait bien un gémissement.
Le jeune homme resta interdit. Le prince se mettait à l'humour ? Il était évident qu'il imitait une jeune pucelle effarouchée dans le but de divertir Gautier. La parodie était particulièrement réussie et amusa beaucoup le Vaisneau. Que Charlemagne plaisante ainsi avec lui, comme le ferait deux proches amis, car il le fallait pour se laisser aller à une telle raillerie lui plut et le flatta, même.
Le visage se barra d'un large sourire. Il hésita à rire mais préféra à cette optique poursuivre la plaisanterie.
Tachant de prendre une voix chaude et enflammée, il susurra au prince :
- Alors il faudra que je travaille et parfasse ma maladresse...
Ajouté à cela des lèvres qui sa baladent sur le cou gracile du Castelmaure et Gautier s'amuse comme un petit fou.
La rencontre s'est jouée sur une incompréhension du second degré et il semblerait que l'histoire se conclue -ou pas- pareillement.
Décidément, le Vaisneau ne saisit toujours pas l'insensibilité du Prince à l'humour.
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Gautier allait s'excuser pour cela !
L'instant d'avant, le jeune homme sapprêtait à lui dire ce qu'il pensait sincèrement de Charlemagne et maintenant il allait s'excuser d'une chose dont il n'était pas responsable ? L'avocat envoya l'idée très loin de lui. La décision était prise : que Son Altesse s'offusque si elle voulait mais lui n'en demanderait pas pardon pour autant.
Pourtant, il fallait bien agir. Pas que l'odeur mentholée du Prince ne soit déplaisante mais ils n'allaient pas rester dans une telle position indéfiniment. Que faire ? Deux pensées lui venaient. Attendre sans bouger que le Castelmaure décide pour lui mais cela revenait à adopter une certaine soumission dans lattitude, ce qui lui déplaisait; ou rire, tout simplement. Gautier se souvint des paroles censées d'un pecnot qui ne l'était pas tant, finalement :
Si on ne rit pas du ridicule, il nous hante.
La Vaisneau comptait donc se relever en riant de sa maladresse quand Charlemagne lâcha un... gémissement. Oui, le son qui sortit de sa bouche ressemblait bien un gémissement.
Le jeune homme resta interdit. Le prince se mettait à l'humour ? Il était évident qu'il imitait une jeune pucelle effarouchée dans le but de divertir Gautier. La parodie était particulièrement réussie et amusa beaucoup le Vaisneau. Que Charlemagne plaisante ainsi avec lui, comme le ferait deux proches amis, car il le fallait pour se laisser aller à une telle raillerie lui plut et le flatta, même.
Le visage se barra d'un large sourire. Il hésita à rire mais préféra à cette optique poursuivre la plaisanterie.
Tachant de prendre une voix chaude et enflammée, il susurra au prince :
- Alors il faudra que je travaille et parfasse ma maladresse...
Ajouté à cela des lèvres qui sa baladent sur le cou gracile du Castelmaure et Gautier s'amuse comme un petit fou.
La rencontre s'est jouée sur une incompréhension du second degré et il semblerait que l'histoire se conclue -ou pas- pareillement.
Décidément, le Vaisneau ne saisit toujours pas l'insensibilité du Prince à l'humour.
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