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[RP] Quand le Grand duc part en guerre.

Mike.de.naueriels
Riwan Nathan, le 23/04/2013 à 09:51 a écrit:
Citation:
[center][/center]


Nous Riwan Nathan de Brocéliande, Grand-duc de Bretagne, Duc de Brocéliande, Marquis de Blain, Baron de Carentoir, Protecteur du Val,

Avons appris que notre voisin le Comte du Poitou était attaqué.
Avons appris que notre allié était en danger.

Il y a un proverbe breton bien connu qui stipule "Quand la maison de ton voisin français brûle, réjouis-toi; mais s'il s'agit de la maison d'un ami précipites-toi."

Le Poitou s'est montré présent pour la Bretagne. La Bretagne se montrera présente pour lui. Nous nous sommes engagé à être le bouclier et le protecteur du Poitou. Nous tiendrons parole.

Aussi, nous prenons ce jour la décision de prendre les armes.
Nous levons le ban et appelons notre noblesse à prendre dés aujourd'hui la route pour nous rejoindre en notre bonne ville de Rieux. Nous en profitons pour rappeler les règles en matière de réponse à la levé de ban. Chacun de nos vassaux souhaitant être excusé devra nous faire parvenir réponse écrite sous 5 jours.
Nos demandons à nos vassaux de lever leurs propres bans.

Nous appelons enfin chaque breton désirant montrer sa valeur, chaque breton qui souhaite défendre son ami, chaque breton qui place les intérêts de son pays au dessus des siens, à rejoindre nos troupes sur Rieux.

Après échange avec notre Maréchale, nous chargeons ce jour le Seigneur de Lanvaodez, Mike.de.naueriels, d'organiser les troupes et l'expédition. Il est placé sous l'autorité de la Maréchale. Que les volontaires le contact et se placent sous ses ordres.

La Bretagne est en guerre désormais. Nous ne le sommes pas par goût du sang. Nous ne le sommes pas par vengeance. Nous ne le sommes pas par désir de conquête. Nous ne le sommes pas par volonté de puissance.
La Bretagne est en guerre, pour son honneur. Nous nous sommes engagé, nous tiendrons nos engagements.

Il ne sera pas dit que la Couronne aura manqué à sa parole. Nous sommes en guerre et nous nous battrons. Nous vaincrons au nom de l'amitié qui unit notre pays au Comté du Poitou.

Fait à Nantes, que nous quittons ce jour pour rejoindre les troupes,
d'ar Meurzh 23 a viz Ebrel 1461



Le Nauériels avait été nommé à la tête de l'opération et c'est tout naturellement qui se tourna vers son village, qui a toujours été très patriote, pour lui demander de prendre les armes et combattre.

Rieuxoises, Rieuxoises, Le grand duc lève le ban et prend les armes contre les vils brigands ayant attaqué le Poitou.

Que tout homme ou femme qui souhaite combattre pour la Breizh avance d'un pas et se présente à moi.


Mike avait été nommé pour mener cette guerre, hier, il avait été nommé à la tête du prestigieux ordre des Trente...Quel changement de rythme de vie pour le Nauériels.
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Commandant des armées bretonnes en campagne en Poitou - Commandeur du prestigieux ordre des Trente
Olixius
Les troupes avaient convergé de toute la Bretagne. Une armée, la grande armée, était entrée dans le Poitou, tandis que le reste des troupes attendait dans le camp édifié près de Rieux. C'était le cas des troupes venues de l'Ouest de la Bretagne pour lesquelles le trajet avait été plus long.

Les tentes étaient dressées, les feux dansaient doucement, les lames s'affûtaient. Chacun se préparait tandis que les lances s'organisaient.


- C'est ici la lance 3 ?
- Ah non, ça c'est la 2. La 3 est après le sapin là bas.
- Ah merci. C'est la 1 qui m'a dit que je trouverais la 3 ici, mais si c'est la 2, ben je file vers la 3.


Toutefois, chacun trouvait lance à son pied tranquillement, et sûrement.

Oli quant à lui profita de ce rassemblement pour saluer quelques têtes qu'il n'avait pas vu depuis quelques temps. Les Brestois venaient d'arriver au petit matin. Il salua leur arrivée.
Puis avec quelques uns des siens, il partit quelques heures visiter la ville de Rieux qu'il connaissait relativement peu pour ne s'y être jamais vraiment arrêté lors de ses voyages.

_________________
Eve_de_saintem
Noudidou, l'est où ? Une Gamine qui perd son Pôpa au milieu de ces troupes, ça peste énormément.
Ses noisettes scrutent entre les arbres quand enfin, elle l'aperçoit. Ah, il était temps !
Accourt d'un pas décidé.
Nan mais un peu plusss, tu manquais de m'abandonner dans un camp ! Heureusement que je veille au grain, tsss !

Elle trimballe tout son attirail, à sa taille bien sûr. Son épée et bouclier teintent entre eux. Eve suit son Père, paraît qu'ils rejoignent leur lance....mais...où sont les autres ? Paumés ?

Papa ? On va rester longtemps ici ? C'quand qu'on part ? J'vais combattre moi aussi ?
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- Fière d'être sa fille - Mousse sur le Kerdouan
Olixius
Ah, bé, t'es là !
Je te cherchais, on part visiter Rieux.


Il regarde tout sourire sa fille qui se radine, armée jusqu'aux dents.

Tu peux déposer tout ton attirail dans la tente à côté du chêne, là. Attention, pas après le sapin, hein, ça c'est la 3, et nous on est la 2.

Il l'écoute, et il répond,

Partir, je ne sais pas encore, on attend les ordres. Quand à combattre, on verra. Tu es encore pet... jeune, ma fille!
A ce propos, tu as pris ton cours de maniement de l'épée avec Dexterio, ce matin ? Paraîtrait que tu es aussi assidue que pour l'école.


Il n'avait rien contre l'idée de se faire découper en huit, mais pas question pour lui que sa fille soit exposée sans être prête. Nan mais.
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Eve_de_saintem
Visiter Rieux ? Bouarf...pourquoi pas, ça passera le temps.

Elle zieute la dite tente. Ah bon, on est dans la numéro 2, nous ? On devait pas être dans la numéro 3 ? Et de se gratter la tempe, perplexe.

Une légère grimace en l'entendant parler de ce fameux cours
. Heu..hum...oui oui, Dexterio...oui je l'ai vu oui...
Elle manie son épée, fait des ronds avec, pointe. Tu as vu, j'ai bien appris !
La de Saintem espère s'en sortir comme cela...enchaîne aussitôt...Allez, allons nous promener donc. Et de ranger ses affaires dans la tente.
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- Fière d'être sa fille - Mousse sur le Kerdouan
Olixius
Oui, la 2 c'est nous. Le messire que je viens de renseigner se dirige vers la 3, et tu as la 1 là bas. Du moins, les points de rassemblement, vu qu'on est quelques milliers répartis un peu partout autour de la ville.

Il la regarde balayer l'air avec la pointe de son épée.

Euh, oui, tes progrès sont...... impressionnants, Eve, dit-il en souriant, pas dupe pour deux sous. Demain, il part quelques jours en retraite prier pour la Bretagne.
Alors ce soir, tu le rates pas, hein !

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Ankou
Alors vous voyez le sapin ?
Oui
Ben ce n’est pas là, le sapin c’est la 3.

Bon alors si ce n’est pas le sapin c’est sans doute la bas, après des tours et des détours je trouve Oli au prise avec un adversaire qui le menace.

Demat Oli, tu entraine tes troupes ?
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Liocea
Lio a reçu un plan pour se repérer là dedans.
Un plan qu'elle tient et étudie avec soin.
Elle tire sur les rennes de bel étalon " étoile filante" qu'Aza lui a confié et celles d'Andouille sa fidèle mule qui fait la maline à coté du majestueux.
ça la fait marrer ça Lio.
mais en attendant comment retrouver le groupe avec un shéma pareil..


trois pas en arrière
ouihhh
trois en avant...
ça va encore

et pis sur le coté
compter les sapins

bof...

et enfin un indice..

Lio sourit en voyant le gros jambon de pays posé là comme un signe de ralliement.
le campement est là...
Olixius a fait les choses bien
juste le temps d'une grignotade et zouuuu, en route!


Au loin elle voit la petite troupe Oli et sa fille en grande conversation avec Ankou.

ça fait du bien de revoir du monde...

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Olixius
Sur ces entre-faits vint Ankou.

Demat Ankou.

Non, ma fille me montre à quel point il est possible de progresser en séchant la plupart des cours avec son maître d'armes.


Il plisse ses noeils vers Eve,

... alors qu'il est venu ici juste pour ça, vu qu'il doit partir en retraite demain.

Rien de plus moche que de faire culpabiliser une enfant, la sienne qui plus est. Mais rien ne l'effraie.
Puis revenant sur Ankou,


Vous êtes enfin arrivés du bout du monde connu ?

Apercevant Lio qui arrive avec son cheval, sa mule et la bouche encore machouillante,

Demat, Lio, tu as trouvé le jambon, on dirait.
_________________
Marzina
Dans la tente devant laquelle flotte la bannière à la Sirène

Dans une des tentes du campement, il y avait beaucoup plus d’animation. La blonde était venue tout droit de sa presqu’île avec plusieurs quiberonnais entrainés pour le combat qui étaient censés tout à la fois prendre soin de sa personne et combattre à sa place, puisqu’il se trouvait que son corps était encore engourdi. Tous les jours, l’ovate faisait travailler ses muscles pour qu’ils retrouvent leur souplesse, mais le travail était encore grand. Alors qu’elle venait de sortir de la tente, plusieurs quiberonnais demandèrent audience à la baronne.

« Votre Altesse…
- Oui Norbert ? »

La blonde avait devant elle un plat comportant un poulet rôti entier qu’elle mangeait à même les doigts. Elle avait un appétit d’ogre depuis son réveil, et il se trouve qu’à Quiberon, on mange avec les doigts. C’est plus charnel il paraît, c’est elle qui l’a dit, on profite plus de ce qu’on mange. Et à l’intérieur de cette tente, c’est temporairement le territoire quiberonnais.

« On s’fait royalement chier dans la campagne royale du Grand Duc, sans vouloir manquer à votre princier respect.
-Je sais Norbert, je sais.
- Vous nous avez promis des combats épiques, de grandes batailles, des ennemis féroces !
-Ouais, et tout ce qu’on chasse la nuit ici, c’est les chiens errants que les rillettes prennent pour des loups…
-On en a gros ! »

Loin de s’en inquiéter, la blonde. Elle nettoie soigneusement ses doigts, attaque férocement une grappe de raisin qu’on dépose directement dans sa paume ouverte. Tapotant ses lèvres de son index, signe qu’elle réfléchissait tout en mâchant, elle leur répondit :

« Quiberonnais, je vous ai compris! Mais si Sa Majesté a décidé que les nobles bretons et leurs hommes devaient se faire chier à surveiller la campagne, alors on restera surveiller la campagne . »

Avalant tout rond un grain de raisin, elle ajouta précipitamment, l’idée venant soudain de surgir dans sa tête blonde :

« Oh ! Et travaillez la journée à la mine, il faut qu’on se refasse du coût du voyage! »

Grondements insatisfaits des quiberonnais, que la princesse fait stopper d’un geste magistral.

« Nous ferons plus tard de grandes campagnes, vaillants guerriers quiberonnais, mais nous sommes partis avec retard dans ce combat, la faute à mon réveil tardif. De plus, je peux difficilement insister pour que nous bougions, vu mon état actuel. »

D’un geste, elle montra ses jambes faiblardes.

« Et il faut savoir se rendre à l’évidence, vous n’êtes pas prêts. »

Les quiberonnais baissèrent tous ensemble la tête, la nouvelle était dure à entendre.

« Cette petite mission en campagne, c’est l’occasion pour vous de développer vos compétences militaires. Et si l’ennemi venait à vouloir attaquer la Bretagne en traitre, passant derrière le front, tout le monde saura dire « heureusement que les vaillants quiberonnais restèrent en arrière pour protéger femmes et enfants ». »

Ils hochèrent la tête, mais le cœur n’y était pas. Elle se sentait un peu coupable, c’est à cause d’elle qu’ils avaient loupé le coche et qu’ils restaient ici au lieu de vivre leur première grande bataille.

« Bon, allez…Profitez-en pour engrosser quelques habitantes de Rieux, il faut remonter la démographie quiberonnaise si on veut gagner l’indépendance. »

Les hourras fusèrent. Ils n’avaient pas franchement compris la deuxième partie de la phrase, mais la première partie leur parlait parfaitement, c’était bien suffisant pour eux.
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Annaell

    Dans la tente sur le haut de laquelle flotte la bannière au cheval de mer


Mergat ! Mergat, où es-tu donc ? Ha, viens ici. Ton père est-il avec les officiers ? Oui ? Viens, il est temps que je t'apprenne quelques nouvelles choses...

La vicomtesse de Kermeur, sous des dehors placides et des hanches rondes, attendait son fils aîné de pied ferme. Vêtue non plus de robes mais de braies agrémentées d'une chemise et d'une veste, chaussée de bottes, et ses épaisses boucles noires retenues en une sorte de catogan, Annaell tenait à la main deux petites dagues. Mergat la rejoignit. Il avait déjà treize ans... et pour la première fois, il serait l'écuyer de son père.

Ma mabig'*, comme te voilà grandi dans ce vêtement de guerre ! Cela te donne l'air d'un homme des plus farouches ! Approche. Nous n'avons pas eu le temps de reprendre ton éducation militaire avant de partir de Plougonvelen. Il est temps que j'ajoute à tes connaissances quelques subtilités.

En effet, si Annaell était à présent une mère à peu près paisible, il n'en avait pas toujours été ainsi. Dès l'âge de seize ans, elle avait dévoué sa vie à l'armée et ne l'avait quittée que plusieurs années plus tard, lors du décès tragique de son fiancée. Peu le savaient en Bretagne, mais madame de Kermeur, portant alors son nom de jeune fille, avait été général de l'ost champenois, et avait mené la caserne ducale d'une main ferme - jusqu'au jour du malheureux accident qui avait coûté la vie à Blackie. Des pillards... Depuis, elle avait quitté l'armée et la Champagne, mais ses connaissances en matière de combat équivalait certainement celles de son époux, si elles ne les dépassaient pas... Dans la tente, derrière elle, était rangés arcs et flèches, couteaux, boucliers, pièces d'armures et autres matériaux nécessaires à la famille Kermeur. Sur un coffre, l'épée qu'elle avait fait reluire et effiler portait encore à la garde le ruban qu'y avait noué son père Cyrius...


    *mon petit garçon

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Aanor
[Rieux – une auberge dans la ville]

Elle apprécie chaque jour que le très haut fait les côtes politaines qu’elle aperçoit par la fenêtre au levé. Elle est néanmoins attachée à Rieux, pour y avoir longtemps vécu, mais force est de constater que la vue de la fenêtre de l’auberge en jette beaucoup moins. 6 jours de marche, elle en a encore des ampoules à cause de ses nouvelles chausses encore mal ajustée. Les troupes ont déjà filé à leur arrivée. Il faut dire que de son cocon politain elle en oublie souvent qu’elle se trouve dans la ville bretonne la plus reculée des frontières françaises…. Le rêve… enfin sauf en cas de mobilisation.

Elle aurait su elle aurait amené avec elle sa dame à tout faire… au moins elle l’aurait distraite avec les potins du lavoir. Elle grimace en jetant un œil dehors. Hilbert, son homme de main, est beaucoup moins drôle. Elle se saisit d’une chausse, toujours la droite, elle l’enfile, grimace à cause des ampoules, et puis la gauche. Une cape sur les épaules et là voilà dehors à filer vers les campements militaires. Le nez en l’air, elle cherche les armes de Ménéac. Encore de nouvelles tentes, et pas un plan de ville pour s’y retrouver.


- Hilbeeeeeeeeeeeeeeeert !


Elle s’arrête net en apercevant les couleurs de Quiberon. Demi-tour toute… Il manquait plus que ça, une altesse capricieuse qui avait fini à demi nue du temps où elle travaillait au collège. Elle se faite toute petite. Elle rabat sa capuche sur sa tête, avance sur la pointe des pieds, appelant Hilbert par chuchotis… ce qui est plus qu’inutile. Heureusement après quelques mètres elle se trouve nez à nez avec l’oriflamme de Ménéac et quelques instants plus tard avec Hilbert qu’elle traine en dehors du campement.

- Hilbert
- Oui m’dame Ker…

Elle le coupe brusquement.

- J’ai une mission de la plus haute importance pour toi ! Et puis ne m’appelle pas ainsi…
- C’est que c’est comme ça que vous m’avez demandé de vous appeler.
- Oui mais non… nous allons prendre un nom de code… je serai dame Graziella.. euh non Graziella tout court… dame ça fait trop distingué..
- Mais vous êtes une dame
- Mais tu n’as pas finis de me contredire oui ? Graziella… il y a bien trop de passage ici. Et revenons à notre mission enfin à la votre…
- M’dame..
- GRAZIELLA ! J’ai des ampoules aux mains, on n’a pas idée des pioches pour soutenir l’économie, ils demandent du rendement, les trois huit, tout ça plus la ronde du soir ! Tu vas me trouver un jeunot !

Le garde à l’esprit tordu se trouve alors mal à l’aise. La blonde est prête à lui filer une tape sur la tête… mais quand bien même il s’agit de son homme de main, il fait bien le double de sa carrure alors elle se retient.

- Idiot ! il me faut quelqu’un pour me remplacer à la mine. Je te donne jusqu’à demain. Et pas un mot sur tout ça…
- Bien Grassiela !
- Non mais j’suis pas grasssssse…. Ziela ! Et puis oublie, je trouverai une autre identité d’ici demain.

Sa journée d’hier l’avait épuisée. Et il y a cette petite cloque sur sa main droite. Elle ajuste sa capuche et préfère déambuler dans les allées du marchée, se rappelant avec un peu de nostalgie les quelques années qu’elle a passé ici. Elle se rend devant son ancienne demeure qui a bien changé. Quelques heures plus tard elle est à l’auberge pour se changer et faire son tour de garde. Aucun signe du blond qui avait à faire de son côté.

Elle remonte ses cheveux blonds et les dissimulent sous un chapeau. Sa paire de braies de voyage, une large chemise qu’elle pique discrètement dans le paquetage de son compagnon. Avec la nuit qui tombe…. Ni vue ni connue. Elle se saisit de son épée et c’est partie pour la garde… le tout en chantonnant.


Je garde le buste droit
La tête sur les épaules
Je garde un regard froid
Sur l'écran de contrôle
Je garde un coeur de pierre
Du Lundi au Dimanche
Et pour tout l'univers
Rien que de la méfiance

Gardien de "soule" c'est trop fastoche
Suffit d'enlever les mains d'ses poches
Mais Gardien de nuit c'est beaucoup plus compliqué
Le jour finit toujours
Par arriver *


Elle prend position sur l’une des entrées de la citée. Assise en tailleur sur un rocher en bord de chemin elle fait signe au premier voyageur de la nuit qui s’approche. Un regard des pieds à la tête alors qu’il se trouve sous le halo de lumière de sa torche.

- Bien le bonsoir ! J’aurai besoin que vous me décliniez votre identité, votre taille, votre poids, votre pointure, le motif de votre arrivée en ville, la durée de votre séjour, votre lieu de résidence, le contenu de votre paquetage. Est-ce que vous détenez des armes ?

Elle retient un fou-rire devant la tête du voyageur. C’est définitivement un boulot passionnant… bien qu’empiétant un peu trop à son goût sur son repos marmotesque. Elle note consciencieusement tous les éléments avant de tendre un sac à l’individu.

- Veuillez piocher deux papiers, ce sont les questions bonus !

Elle se saisit des papiers, appréciant la coopération de l’individu.

- Hum… Avez-vous l’intention d’attenter à la vie de notre Grand Duc ? Transportez-vous des produits normands ?
- Non
- Dans ce cas… j’vais quand même jeter un œil à votre sac… mais je vous souhaite la bienvenue à Rieux !


*Cabrel - Gardien de nuit
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Marzina
Toujours dans la même tente à la Sirène, toujours la même agitation dedans, le même calme dehors

"Maupin! Venez donc me raconter votre épopée héroïque d'hier soir. Les hommes m'ont tous dit que vous vous êtes illustré avec brio et que vous aviez bien mérité de les mener au fond.
- Au front.
-Quoi, qu'est-ce que j'ai sur le front?"

Elle se mit à frotter frénétiquement son front.

"Rien, Son Altesse.
-Ah, m'en voilà rassurée! Mais vous me ferez cinquante pompes pour cette blague pas drôle. Maintenant Maupin, racontez-moi!
- Ce n'est rien Son Altesse!
- J'insiste.
-Ca ne vaut pas la peine.
- Ah maiiis! Arrêtez donc de me faire languir!
-Bon d'accord.
-Enfin!
- Le chat de m'dame Michèle était dans l'arbre. J'ai grimpé à l'arbre, j'l'ai redescendu.
-Ah. J'avoue être légèrement déçue quand même. Mais c'est bien, vous avez sauvé la veuve, manque plus que l'orphelin."

Elle soupire, pose son menton dans sa paume.

"Et il a aussi protégé cette nuit un poulailler contre un affreux renard!
- Qui venait voler les poules!
- C'est habituel en Bretagne, les voleurs de poules roux."

Les braves quiberonnais se regardèrent entre eux, ne sachant que faire pour la distraire. Pour sûr, l'ennui finirait par la tuer à nouveau, vu comme c'était parti là. Elle soupira.

"Et dire que mon presque fils est au front!
- C'est bien ce que je disais!
- Quoi? Vous n'avez jamais parlé de Naoned voyons!
-Non, mais de front oui!
- Voilà que vous recommencez avec cette blague pas drôle!"

Et soudain, à l'étonnement de tous, Norbert annonça:

"C'est vrai qu'on se fait chier."

Le calme revint presque aussitôt, et l'ennui avec.

"Il faudrait inviter quelqu'un, comme je ne peux pas me déplacer. Allez chercher des bouteilles de chouchen et de prunàvampi, Morvan. Norbert! Qui est-ce qu'il y a de drôle ici, de resté coincé à Rieux avec nous, à surveiller les poules, les chats, et les chiens errants?
- Ben, y'a bien la femme du vicomte et son p'tit fiu, qu'elle est bien jolie et douce.
-Bien, bonne idée, nous la contacterons. Mais encore? Nous n'allons pas boire en tête à tête non plus!
- Y'a bien une petite marrante, mais j'savons point par contre si elle est de votre rang!
- Qu'est-ce que vous voulez dire par là Morvan?
-J'croyons qu'elle n'est point noble. Même qu'elle allait voir Son Altesse, mais qu'elle a fait volteface à mi-chemin.
-Ah?
-Sûrement impressionnée par Son Altesse!
-Je vous aime toujours beaucoup Norbert, malgré qu'on ne comprenne pas toujours tout ce que vous dites."

Norbert aimait toujours autant jouer les lèche-bottes, ce qui n'était pas pour déplaire à la blonde. Ses quiberonnais avec plus de vide que de cervelle entre leurs deux oreilles constituaient presque son entier entourage depuis son réveil, elle les aimait comme on aime une famille, ou presque.
Soudain, une question se forme dans sa caboche, prend forme, et elle finit par la dire à voix haute:


"Comment savez-vous qu'elle est venue ici et qu'elle a rebroussé chemin, Morvan?
- Gnéhéhé.
-Je crois que Morvan a un faible pour la demoiselle. Il la suit partout mais ne lui a jamais adressé la parole!
-Huhu.
-Arrêtez donc de faire ce bruit pervers Morvan, je n'aime pas ça du tout!"

Dieu qu'il lui ressemblait parfois, avec ses manières de rustre et ses idées perverses, à son marquis! Il avait laissé ce trou béant en elle, qu'elle avait empli de haine à son égard. C'était elle qui l'avait repoussé, certes, mais c'était lui l'inconstant! Au final, tout était de sa faute à lui. Elle en était contrariée.

"Bon, comment s'appelle cette demoiselle si amusante?
-Grasse.
-Iella.
- Grasse Iella? Quel drôle de nom.
-C'est pas pour son nom que je l'aime. Héhé."

Grimace de l'Altesse.

"Vous me dégoutez Morvan. Vous n'aurez pas le droit d'entrer dans cette tente si elle vient."

Moue déçue de l'intéressé.

"De toute façon, vous la feriez fuir! Maintenant, déguerpissez! Je dois écrire."



A Madame la Vicomtesse de Plongonvelin,
De Son Altesse Marzina de Montfort-Penthièvre

Demat,

Il me semble, d'après mes hommes, que vous vous trouvez vous aussi à Rieux suite au levé de ban de Sa Majesté.
Si vous aussi vous tournez un peu en rond depuis que vous êtes arrivée, ou si vous avez juste envie de boire un verre, ou de discuter, de passer le temps en somme, ma modeste tente vous est ouverte.
Je souhaite bon courage à ceux qui combattent sous vos couleurs pour la nuit à venir, et la ronde qui l'accompagne.

A galon,

SA Marzina de Montfort-Penthièvre




A Grasse Iella, gente demoiselle combattant la nuit aux cotés de mes hommes, (si on peut appeler combattre toutes ces rondes solitaires),
De SA Marzina de Montfort-Penthièvre,

Demat,

D'après mes hommes, vous faites chaque soir les rondes à leurs côtés dans le corps d'armes de messire le baron Bahia de Ménéac. Il semblerait que l'un d'entre eux ait développé affection pour vous, et que vous ayez pensé venir chercher mon approbation, puis ayez perdu espoir et fait demi-tour.
Ne perdez pas espoir, l'amour peut vaincre tous les obstacles, si tant est que le votre est suffisamment puissant!
Ce que nous vérifierons tantôt. En tant que baronne de Quiberon, je dois veiller sur cet homme, comme je l'ai promis à Sa défunte Majesté lorsqu'elle me confia ses terres.
Je vous attend donc au plus tôt dans ma tente, celle à la bannière à la Sirène, pour que nous fassions connaissance autour d'un verre. Entre femmes. Morvan restera dehors.
Si vous êtes trop timide pour venir, ne vous inquiétez pas, je l'enverrais vous chercher, si ca peut vous rassurer.

Ken emberr,

SA Marzina de M-P

_________________
Annaell

    Tente des Kermeur


Plus haut, la parade ! Oui, là, c'est mieux. Encore. Encore. Allez ! Refais. Oui. Encore. Oui. NON ! Là, je te tranche le cou !

La vicomtesse menait le jeune Mergat de plus en plus loin dans ses connaissances militaires. Elle lui faisait subir toute une panoplie d'attaques diverses, de fourberies et de coups bas. Autrement dit, il ne suffisait plus à présent de lui enseigner les bases du combat à la loyale, qu'il avait tranquillement apprises au domaine, mais bien de lui montrer clairement comment sauver sa peau. À vrai dire, bien qu'Annaell ne soit pas celle qui lui avait donné le jour, Mergat était comme son fils, et elle aurait eu le coeur déchiré de le perdre au combat alors qu'il était de la responsabilité des parents de l'élever au plus haut vers la maîtrise des armes.

Allez, on reprend. Plus haut le coude ! Non, trop haut, là ! Ton pied. Oui. Bien... quoi, qu'est-ce que c'est ?

La vicomtesse de s'immobiliser, son garçon tenu par un bras, alors qu'un homme inconnu passe la tête par les pans entrouverts de la tente.

"Un message pour vous, madame", lui fit-on simplement.

Etait-ce Trilo qui la faisait quérir ? Après avoir lâché Mergat et reposé son arme, la jeune femme s'essuya les mains dans un chiffon et prit la lettre en remerciant son porteur. Le petit mot fut rapidement parcouru tandis qu'un air de surprise se peignait sur le visage aux joues rosies par l'effort, mais Annaell ne s'attarda pas davantage à ses questions :


Faites dire à son Altesse que je suis très honorée par son invitation et que j'accepte de me rendre auprès d'elle. Je viendrai dans quelques minutes. Mergat, mon garçon, je suis très fière de toi, tu te débrouilles de mieux en mieux ! Ton père pourra être fier de t'avoir comme écuyer...

Elle passa tendrement la main dans les cheveux noirs de l'héritier Kermeur, puis lui baisa le front.

À présent, file retrouver ton père à la tente des officiers, et ouvre bien tes oreilles, tu pourrais bien apprendre comment gérer une armée.

Une fois son fils parti, la vicomtesse se rinça les mains et le visage puis changea de chemise avant de refaire brièvement sa coiffure. Elle ne connaissait absolument pas la princesse Montfort et ne savait donc pas à quoi s'attendre de sa part. Cependant, elle se souvenait de la politesse tranquille de son jeune frère Arzur, qui avait fréquenté un moment la Reine de Chypre dont elle était la dame d'honneur, et elle pouvait espérer que sa soeur soit d'aussi bonne composition. Dans le doute, elle piocha rapidement une jolie veste et une ceinture qu'elle passa par-dessus sa tenue de soldat. Quelques minutes plus tard, elle se faisait annoncer à l'entrée de la tente princière, se demandant un peu à quelle sauce elle allait être mangée.

"Dame Annaell de Kermeur, vicomtesse de Plougonvelen."

Annaell entra, et salua la princesse.


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Aanor
[Rieux – toujours la même auberge]

Bruit d’un petit caillou lancé sur la fenêtre, et voilà la blonde qui sort de son sommeil marmotesque. Vêtue de sa robe de nuit, toute ensommeillée, les paupières à peine ouvertes, elle s’approche de la fenêtre, ruminant et maudissant l’intru qui a osé troubler son repos. Il est dit qu’un tel geste ne restera pas impuni.

La blonde reste à bonne distance pour ne pas être vue de l’intru en contrebas et fulmine en découvrant son homme de main, Hilbert. Alors que la vengeance fait son chemin dans sa tête, un petit sourire apparait sur ses lèvres. Elle se dirige vers la cruche d’eau disposée pour son confort matinal, s’en saisit et revient vers la fenêtre. Elle l’ouvre brutalement et sans laisser le temps à Hilbert de réagir, elle lui lance le contenu de la cruche.


- Je te laisse m’attendre en séchant au soleil !
- Mais !

Le ton de la blonde ne laisse pas de place à un mais ainsi elle referme la fenêtre et prend le temps de s’habiller après avoir fait monter une nouvelle cruche d’eau. Un regard vers le lit, elle envie à sa moitié son sommeil plus lourd que le sien… surtout avec la scène qui vient de se dérouler. Elle quitte la chambre et rejoint Hilbert en face de l’auberge.

- La guerre est déclarée ?
- Non mais…
- Rien pour venir troubler mon sommeil donc !
- Il y a une missive de Son Altesse Marzina de Montfort-Pentièvre


Grimace de la blonde qui pensait avoir été discrète hier.

- Raison de plus pour me laisser dormir. Mais bon maintenant que je suis là donne-moi la missive.

Le garde s’exécute et lui temps un chiffon mouillé.

- Mais c’est illisible maintenant ! Tu ne pouvais pas faire attention ?
- C’est que l’eau c’est vous…
- L’eau c’est moi parce que… et puis depuis quand je dois me justifier et toi me répondre ? Si je déchiffre… je peux à peine lire un mot par phrase… A Grasse Iella… amour… affection… attends… tente… sirène…. Rha… je ne peux pas lire la fin. Comment je fais je devine avec les 6 mots qu’il reste ? Ce n’est définitivement pas pour moi ! Et puis c’est qui cette Grasse Iella ?
- C’est vous !
- Ah non je le serai si je m’appelais ainsi !
- Si !
- Non ! Tu me contredis encore ?
- Mais hier l’identité secrète !

Nouvelle grimace de la blonde.

- J’avais oublié… mais je ne peux pas y aller… elle me reconnaitrait..
- Vous la connaissez ?
- Là n’est pas la question… nous devons trouver une solution ! Nous allons te déguiser en dame !
- Je n’ai pas la grâce d’une dame…
- Graziella n’est pas grâce mais grasse !
- Non vous l’avez dit hier, vous n’êtes pas grasse !
- Moi non mais la nouvelle Graziella si ! Avec des jupons l’illusion sera parfaite ! Ca t’apprendra à me réveiller tient ! Tu y réfléchiras à deux fois la prochaine fois !
- Je parle comme un homme !
- Et bien tu joueras une femme muette, tu n’auras cas écrire !
- Je ne sais pas écrire !
- Fichtre ! Bien trouve moi une villageoise qui veuille jouer les muettes et qui sache écrire ! En attendant tu m’as trouvé un jeunot ? Ta mission d’hier ? Tu ne l’as pas jeté à l’eau celle là aussi ?
- Oui il est à la mine. Il vous versera son salaire mais…
- Mais ?
- Il faut repriser ses chaussettes !
- Pardon ? Et bien sûr tu ne sais pas coudre ?
- Non !
- File chercher une villageoise ! J’vais réfléchir à ce que je vais faire de toi !

Alors qu’elle fulmine contre son homme de main qui s’éloigne, elle regagne l’auberge. Elle prend place sur une des tables dans un coin, ne pouvant regagner sa chambre sans risquer de réveiller son blond. Après avoir commandé une tisane, elle sort son nécessaire d’écriture de sa sacoche, recherche un parchemin vierge… il ne manquerait plus d’envoyer ses armes en en tête pour se faire griller direct et rédige une brève missive. Le temps d’écriture est long car il lui faut modifier la forme de chacune de ses lettres pour ne pas se faire reconnaitre. Le seul fait étrange à ces yeux reste la sirène, dont elle a oublié sur l’instant qu’il figurait sur les armes de Quiberon. Alors elle se fit aux récits des marins de passage à Saint Pol, déconnexion des neurones, elle se met un instant à penser qu’elles existent peut être.



A Son Altesse Marzina de Montfort Penthièvre
De Graziella toute simple bien qu’un peu grasse


Dame Votre Altesse,
Je ne pense pas mériter tout l’amour que vous me portez. J’ai toujours rêvé de voir une sirène en vrai mais je ne peux vous rejoindre de suite. Je sais qu’il ne faut pas faire attendre une altesse. Je prends le risque de ne pas voir la sirène car je dois aller à la mer prendre mon cours d'aqua-poney* ! Mais je peux venir plus tard.

Avec respect

Graziella
X


Missive envoyée sur le campement par un coursier, la blonde a besoin de gagner du temps pour trouver une échappatoire.

*cours aqua poney
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