Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]Vie seigneuriale d'un Prince fauché

Taliesyn_de_montfort
Dans la grande salle


    Ne oaran ket hag-eñ eo aozet an ti-mañ, just a-walc’h, salv respet deoc’h, il se tut un instant, le temps de réfléchir. Evit kregiñ, ret ’vefe kavout arc’hant... d’am soñj ne oant ket bet paeet an tailhoù gant ho peizanted hag ho pourc’hiz abaoe pell ’zo. Pa ’vo graet an dra-se e c’helloc’h kaout palioù nevez, ho Uhelder

    Un sourire se dessine sur le visage du Montfort, l'effet est immédiat et il se décontracte dans son fauteuil, savourant son verre et laissant son bras se poser sur la table. Un refus l'aurait mis dans un embarras sans mesure. Autant la gestion d'une campagne, des troupes et des crises il savait, que tout ce qui était gérer des finances, la bonne orientation des fermages. Et tout ce qu'il ne connaissait pas.

    A-du 'on ganeoc'h, labour zo evit adsav dugelezh Raez. Gwellet m'eus evit disac'hañ ul lodenn eus va ac'hant e Roazhon. Normalamant gant an ac'hant-se e vefe tu prenañ ur bag genwerzh e Gwened evit porzh Pornic. (1)

    Je tape dans mes mains et le vieil intendant apparaît, boitant avec difficulté je lui demande rapidement de ramener le livre des comptes, et il se rappelle une conversation que nous avions eu quelques heures plus tôt.

    Il revient portant un grand livre poussiéreux et le pose sur la table et regarde avec un grand sourire édenté le Bréhatin. En effet, il sait que ce que lui a promis le Prince, a savoir la libération de son fardeau contre une petite rente, allait bientôt se produire au vu de leurs discussions.

    Sell ta! N'eus bet netra meret abaoe eo marv ma zad. Ne c'houlennañ ket deoc'h kaout un diskoulm evit pep tra, met da bezañ gouest da merañ an aferou beli ha kuzul arc'hanon war ma aezoù evit va mennad. (2)

    Ouvrant le livre, je lui montre les rentes actuelles, un problème sautant aux yeux, la taille n'était plus prélevée depuis que le début du règne de mon père, ne prenant plus en charge la solde des soldats peu présent et peu formé visiblement. D'ailleurs, je lâchais un mot sur le besoin d'avoir un Connétable à Retz pour former et ordonner la garde décimée de Retz.

    Deuxième maux, encore plus impressionnant, le champart n'était nullement levé, à savoir la taxe sur les récoltes. Il y'avait de quoi comprendre en un clin d’œil les difficultés rencontrées au vu du peu de rentrée d'argent.

    Kemerit plas barzh al lojeis. Dindan tri dezi e erruo ar wizion, ma peus-tu bezan aze ivez pa v'in holl a du da heulian arc'hanon. Ezhomp am bo da bezan aliet war an aezoù evit ar mennadoù a vo disputet. (3)


___________________
(1)Je suis d'accord avec vous, il y'a du travail pour relever le Duché de Retz. J'ai vu pour retirer une partie de mon argent à Rennes. Normalement, avec cet argent nous pourrons investir dans un bateau de commerce pour le port de Pornic.
(2)Regardez! Il n'y a rien eu de gérer depuis la mort de mon père. Je ne vous demande pas de trouver une solution à tout, mais d'être prêt à gérer les bailliage et de donner conseil sur nos moyens pour mes projets.
(3)Vous pouvez vous prendre vos appartements dans le logis. Dans une paire de jour arriveront mes vassaux, si vous pouvez être des nôtres aussi quand ils seront tous d'accord pour me suivre. J'aurai besoin de vos conseils sur notre marge de manœuvre pour les projets discutés.

_________________
Marzina
Un autre jour, toujours à Machecoul

La blonde était attablée au secrétaire qu'elle utilisait déjà du temps où elle habitait encore ici, bien avant son départ en Angleterre, il y a bien longtemps donc...Elle avait reçu plusieurs missives et n'avait pas trouvé le temps de s'en occuper. Il fallait qu'elle mette à jour ses affaires avant de retourner à Quiberon, loin de tout et de tout le monde, au calme dans son petit monde clos. Parmi le tas, elle en décacheta une avec un grand D sur le sceau.
LE "D" comme Dieu.
Cousin Kirke? Il était rare qu'il lui écrive, toujours par monts et par vaux en train de camper sur son noeud, ou à l'étranger. Elle parcourut la lettre, curieuse, et écarquilla les yeux. C'était bien la première fois qu'on l'invitait à prendre part à une affaire de famille du côté de sa mère!
Ah, la famille léguée par papy Gomoz côté angevin...incomparable!
Elle se mit à descendre les marches de l'escalier quatre à quatre, hurlant dans le château:


"CESAAAAAAAR! CESAAAAAR! C'EST LA GUEEEEEERRE!"

Autant l’appâter un peu si elle voulait qu'il réponde à l'appel sans trop grogner, Monsieur n'aime pas être appelé. Pas de Taliesyn au salon. Pas de Tal aux cuisines. Pas de César dans la salle d'eau. Hop, la blonde déboule dehors, si elle doit chercher dans tout le domaine, elle risque d'avoir du mal. Elle finit par demander aux gens de la maison qui la dirigent vers la salle des gardes.
Elle s'y précipite à toutes jambes, relevant le bas de sa robe pour ne pas se prendre les pieds dedans, et entre ahanant dans la dite salle.


"C'est...c'est la...c'est la guerre, César!"
finit-elle par dire avec le peu de souffle qu'il lui reste, lettre de Douetum à la main.
_________________
Taliesyn_de_montfort
« Le calme qui évoque la paix dans la nature, fait toujours présager, dans l'entourage des humains, quelque sinistre catastrophe, comme si leur état normal était l'agitation, le bruit et la fureur. »

    Le Prince en pleine discussion avec son maréchal ferrant et son forgeron dans la salle de gardes suites au tour du propriétaire qui avait été fait et afin de déterminer les besoins futurs, présent et pressant qui se présentaient au vu de la constitution d'une garde plus professionnelle pour Retz. En pleine discussion pour le nombre de chevaux de guerres à fournir et à équiper, voilà qu'une tornade blonde, nom de code Maia, se pointe dans la salle de garde. Un signe rapide aux deux artisans, qui visiblement remercient du regard de leur bon de sortie.

    "C'est...c'est la...c'est la guerre, César!"

    J'accueil cette nouvelle avec un sourire, oui j'aime quand ca bastonne, j'aime quand ca tape, j'aime quand ca claque. Bref, je me leve et viens embrasser ma sœur à bout de souffle pour lui souhaiter la bonne journée et lui tend un siège. Un émissaire avec de bonne nouvelle mérite d'être bien reçu. Son passé encore assez récent de Condottiere avait laissé des traces, à la limite du mercenaire le Prince essayait d'être gagnant à mettre son bras au service du plus offrant mais aussi du plus respectable, les deux n'étant pas forcément les mêmes, les choix furent parfois difficiles.

    Je t'écoute Maia, où sommes nous attendus?

_________________
Arzur

    Loin du pays breton... dans une taverne du Berry.


Un jeune homme seul était appuyé du coude sur une table propre qu'éclairaient les rayons généreux du soleil berrichon. Près du bras replié, un pot d'encre, une poche de cuir renfermant quelques plumes, deux ou trois vélins enroulés. Sous la main opposée, des lettres se formaient, noires et déliées, sur la surface d'un feuillet encore vierge. La plume grattait régulièrement, dans le silence tranquille de l'auberge.

Ils étaient à Sancerre depuis bien longtemps. Ayant pris la décision de laisser à Clarra le temps nécessaire à reprendre des forces après la naissance des jumeaux, Arzur commençait à présent à tourner en rond dans la ville. S'occuper de ses enfants n'était pas une tâche à laquelle il répugnait particulièrement : Lise-Alice et Jezekel étaient sa fierté et il ressentait une forme de bonheur nouvelle à soulever dans ses bras l'un ou l'autre des bébés; mais il commençait à souffrir de n'avoir rien d'autre à faire que de s'occuper d'eux.

Né prince de Bretagne, élevé en Angleterre à la cour d'une Duchesse, Arzur avait vécu entouré de lettrés, de voyageurs, d'explorateurs, de savants et de philosophes... S'il avait quitté la Bretagne, près de deux ans plus tôt, c'était pour fuir les exactions de son oncle, le diabolique Clodeweck. Il avait pris la liberté de se faire voyageur pour disparaître sur les routes et pour faire, incognito ou presque, de nouvelles rencontres. Rencontrée au détour d'une auberge quelque part en Périgord, Clarra faisait à présent partie de sa vie, elle qui éclairait si simplement son monde de sa présence... Et la naissance de leurs enfants avaient scellé leur relation. Ils ne désiraient plus, qu'ensemble, trouver un lieu où s'installer et où élever Lise-Alice et Jezekel. Mais au fond de lui, Arzur avait le sentiment de se restreindre à une vie sans reliefs... Sous sa plume, les mots espéraient, davantage qu'une réponse, une nouvelle raison de faire quelque chose de sa vie.


Citation:

    Le 30 mai 1461

    Mon frère,

    L'on murmure jusqu'à Sancerre que l'aîné de notre fratrie est de retour.
    J'espère que ma lettre parviendra jusqu'à Retz.

    Si tel est le cas, donne-moi de tes nouvelles...

    J'erre.

    Arzur


_________________
Marzina
Il sourit. Elle se doutait qu’il réagirait ainsi, car ca faisait maintenant plusieurs semaines qu’elle passait à ses côtés, réinstaurant ainsi une relation fraternelle mise à mal par l’éloignement successif de ces deux terreurs de la nature. Ils savaient tous deux ne partager aucun sang, il était un de ceux qui avaient été dans la confidence à l’époque du mariage d’Akemi et Elfyn. Qui pourrait seulement se douter que la petite blonde avait du sang français dans les veines ? Alors que Marzina s’entendait difficilement avec Elfyn, elle s’entendait étrangement bien avec son frère ainé. Ils avaient en eux la même passion, la même fougue, et ce dédain pour ce que les autres qualifiaient de convenable. Ils se battaient souvent comme chien et chat, comme rattrapant le temps perdu de leur enfance passée éloignés. Mais leur caractère en certains points semblable ne faisait pas tout, Arzur lui-même avait un caractère bien différent, et la blonde ne l’en aimait pas moins. Ils avaient juste une relation différente. Il était ce lien entre eux deux, celui qui réunissait leurs deux sangs, celui du père et celui de la mère. Les trois étaient liés à être inséparables. Mais pour l’instant, c’était la famille maternelle de Marzina qui lui avait demandé de l’aide.
Taliesyn s’approche et elle lui tend la joue nonchalamment.
Bise donc ta sœur, mécréant.
Il lui tend un siège.
Tiens, la nouvelle l’a mis de bonne humeur, un zeste de galanterie…
Elle ne saurait donc le faire attendre plus longtemps. Elle s’assied et pose les mains sur la table. Elle le regarde dans les yeux avec un sourire ravi.


« Kirke a décidé de bouger. L’Anjou n’attend que nous César ! »

Rejetant une boucle rebelle derrière son épaule, elle précisa :

« Certains angevins semblent regretter la période où ils étaient France…Les rumeurs parlent d’une dictature mise en place par le Fou. »

Elle devient pensive, et esquisse un sourire en coin, amusée.

« Je l’en crois bien capable en fait. On parle d’un noble français proche de la Cour du Roi qui aurait demandé vengeance et voudrait se faire l’Anjou en guise de quatre heures. »

Elle cherche des yeux quelque chose à boire ou à manger, prête à continuer son récit, quand un coursier vint les déranger.

« Une lettre Votre Altesse. De votre frère. »

Les deux se tournent vers le coursier. Les deux se regardent.
Arzur.
Marzina se précipite sur la lettre pour être première à lire, se doutant que son frère (celui présent) ferait de même.

_________________
Taliesyn_de_montfort
Une définition de l'inceste: pas de familiarités en famille.
-Robert Sabatier


    Chaque jour qui nous rapproche ma soeur est un doux supplice, quel est notre lien de sang déjà? T'ais-je déjà dit que ta présence était tourmente? Pas un once d'argent dans les caisses et pourtant je suis sur la brèche. Si j'aime la guerre, j'en aime pas moins mon confort, et je n'aurai rien à gagner à participer à celle-ci, mais si seulement cela peut te faire m'admirer, alors je le ferai, soeur. Tout est à faire dans mon domaine, il n'y a plus d'armée, plus d’impôts et taxes, plus d'investissement, plus d'entretien, les paysans ne connaissent même plus leurs maîtres, j'ai du virer les vassaux récalcitrants. Mais nous irons en guerre.

    - Kirke a décidé de bouger. L’Anjou n’attend que nous César ! Certains angevins semblent regretter la période où ils étaient France…Les rumeurs parlent d’une dictature mise en place par le Fou. Je l’en crois bien capable en fait. On parle d’un noble français proche de la Cour du Roi qui aurait demandé vengeance et voudrait se faire l’Anjou en guise de quatre heures.


    Cela suscite quelque peu mon intérêt finalement, on peut y gagner à se rapprocher de la couronne française. Je lui répond :

    J'ai eu l'occasion de discuter avec un de nos cousins, Naoned Riec, un Toxandrie que tu dois connaitre assurément. Il pourrait m'être utile à Retz au vu de ses connaissances en tant que bailli, il est actuellement en charge de l'économie du gouvernement ducal mais à l'issue pourrait nous rejoindre à Retz. Il serait d'un secours inestimable pour remonter nos finances et pourrait épauler Gwilherm qui a de nombreuses taches à faire pour que nous ayons une maisnie digne de notre rang.

    Si je t'en parle c'est parce qu'il à une compagnie mercenaire dirigé par un de ses hommes de confiance, Alazarian Kermartin, de mémoire, il nous apportera les hommes qu'il nous manque ici. Cela nous permettra aussi de ne pas agir en tant que nobles breton mais condottiere. On ne nous embêtera pas avec la diplomatie de la couronne bretonne. Bref, il faudra établir tout ca posément.


    Je fais mes calculs afin de savoir combien je vais avoir à débourser pour cette campagne, au doigt levé, quand un page vient me sortir de mes pensées. Je tends la main pour qu'il me donne le pli pour voir Marzina sauter dessus. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu'elle daigne me le donner enfin, je lis à mon tour le pli. Voilà un renfort que je n'avais pas pris en compte mais qui est inespéré. Je n'ai pas le nécessaire à écriture sur moi, mais je lui enverrai une réponse sous peu. Passant du coq à l'âne, je repense à l'une de mes récentes vassales, Alix-Ann.

    Comment t'en sors tu avec ta filleule? Les recherches avancent concernant son Chevalier? Est-elle aller visiter ses terres et ses gens? Dis moi ce que tu penses de ses réactions et de l'approche qu'elle a de ses terres?

_________________
Marzina
La blonde ignore tout des réflexions de son frère. Sa famille maternelle a toujours été des plus ingrates, la rejetant la plupart du temps pour ne pas avoir la même passion qu'eux pour les "campings sur noeuds". Mais si 19 pouvait crever la gueule ouverte qu'elle se serait mise à rire, la dernière génération Penthièvre valait mieux. Elle avait décidé de les aider, et de voir ce qui en résulterait. Gomoz avait passé dans les veines de sa mère puis dans les siennes le sang des derniers Penthièvre bretons, elle se devait d'honorer la mémoire de ses ancêtres. C'était juste logique, pas de calculs financiers, pas de mise en avant pour quelqu'un, d'ailleurs la blonde avait décidé de ne plus vivre que pour elle, et plus du tout pour les autres. Attacher joies et peines à des amours illusoires pour des hommes aux volontés si changeantes...elle se disait maintenant que c'était complètement stupide.
Les deux hommes de sa vie étaient là maintenant, dans cette pièce. Ou presque. L'un d'entre eux ne consistait pour le moment qu'en quelques lignes jetées sur le parchemin. Les autres n'occupaient qu'une place secondaire. A part un autre peut-être, que son frère cita alors. Coïncidence ou volonté malsaine de l'atteindre où cela fait encore mal? Elle répond alors franchement, farouche:


"Bien sûr que je connais Naoned! Oublierais-tu que j'ai pensé durant un temps qu'il deviendrait mon fils par mariage, avant que son père n'en décide autrement?"

Les liens créés se défont difficilement. Elle se résolvait pas à dissoudre le lien qu'elle avait tenté de créer avec lui un temps, pour une femme comme elle qui ressentait au plus profond de ses tripes l'envie de devenir mère, difficile d'abandonner ce qui avait ressemblé pendant un temps à son enfant. Même si leur différence d'âge était ténue. Même si elle avait complètement oublié l'idée d'épouser le Marquis de Dol. Naoned et Alix Ann étaient ce qui ressemblait le plus à une descendance pour elle, et elle aurait sacrifié beaucoup pour ces deux là, même s'ils n'avaient aucun lien de sang. Tout juste un même nom porté, et aucun des deux ne voudrait jamais lui accorder rien de plus que de la laisser les surveiller d'un peu trop près. Elle ne pourrait jamais vraiment être leur mère parce qu'ils en avaient tous les deux eu une autre.
Cruel destin qui lui refusait ce qu'elle désirait le plus.


"Bien sûr que Naoned pourrait t'aider. C'est un jeune homme brillant, bien qu'il perde la tête à chaque femme qu'il rencontre! Un jour il deviendra un grand politicien, j'espère seulement qu'il n'en acquerra pas les nombreuses tares, dont le mensonge. Il est tellement plus gentil que son père."

Ses yeux se firent tristes et se posèrent sur un élément de décor, là sur le mur. S'il devenait aussi rustre que son père, elle ne savait pas comment elle réagirait. Violemment, ça c'est sûr. Plusieurs fois elle avait eu envie de tuer Lemerco, pour son manque de compassion et de responsabilité face à ce qu'il avait fait, mais elle s'était finalement dit que le tuer violemment serait bien trop doux pour lui. Qu'il vive, et que la vie cruelle le tue à petit feu!
Taliesyn voulait passer au sujet d'Alix Ann, mais Marzina le coupa bien vite, ayant un autre sujet en tête.


"Il faut que tu demandes à Arzur de revenir! J'ai eu tellement de mal à obtenir de ses nouvelles, on aurait pu le perdre! C'est mo..notre petit frère! Il est trop loin, beaucoup trop loin, et je ne le supporte pas, ne pas savoir s'il est en bonne santé, s'il n'a pas été abimé...Il ne faut pas qu'il reste si loin de nous!"

Arzur...le seul ayant hérité des beaux cheveux de jais d'Eirak-Emilie, de la finesse de ses traits. L'avoir près d'elle était pour Marzina comme de pouvoir observer le dernier cadeau de sa mère...Quand Arzur était dans la pièce, elle était encore un peu avec eux.
Ceci fait, elle en revint donc à sa filleule.


"Avec Alix Ann, je m'en sors oui. Elle a beau avoir été éduquée en France pendant plusieurs années, je pense pouvoir lui inculquer les bases de la noblesse bretonne rapidement. Elle est intelligente, vive d'esprit, et calme. Concernant son chevalier...Non, je ne m'en suis pas encore préoccupée. Crois-moi, je préférerais cent fois pouvoir la défendre moi-même que d'avoir à faire appel à un étranger qui resterait si près d'elle à longueur de temps!"

Elle se mordit la lèvre, encore énervée.

"Elfyn n'a jamais eu le temps de m'apprendre à tenir une arme. Dariouz passait son temps à vouloir se rapprocher de moi en me faisant tenir une épée. Quand à Lemerco...Il devait me montrer, mais il a toujours brillé par son absence!"

Elle prit une grande respiration, tenta de se calmer un peu.

"Nous pensions aller visiter ses terres sitôt les conflits terminés, qu'elle ait bien le temps de passer dans chaque ville afin de les connaitre en détail, autant par leurs richesses que leurs productions, leur position stratégique, leurs besoins...Cela demande un grand travail, je voudrais pouvoir l'aborder entièrement sans qu'on ne soit coupées par un conflit!
Dans l'ensemble, je dirais qu'elle est heureuse de pouvoir retrouver les terres de son enfance, bien qu'elles soient marquées en son esprit par la douleur de la trahison."


Chose que la blonde était parfaitement à même de comprendre et de partager avec sa filleule, bien que la personne visée était différente.

"Elle est douée, elle fera une parfaite vassale, malheureusement elle manque encore de confiance en elle. Mais tu peux me faire confiance pour cela, je tenterais de lui inculquer. Quand j'en aurais fini avec elle, ce sera un véritable petit fauve..."
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)