Alix_ann
Elle tient son lapin bien droit devant elle. L'animal d'un blanc immaculé se laisse pour ainsi dire presque faire, attentif selon elle aux dires de sa maîtresse.
-« Faut pas lui en vouloir. C'est pas de sa faute tu sais. »
Ses yeux scrutent les deux minuscules billes du lapin dans lesquels elle essaie tant bien que mal de receler quelques expressions qui feraient office de réponse.
-« C'est pas pour ça qu'il t'aime pas. Il devait s'être levé du mauvais pied. »
Affectueusement elle caresse l'entre de ses oreilles, qui elles semblaient lui communiquer toute leurs gratitude lorsqu'elle se tortillait à droite à gauche, enfin, vite fait quoi.
-« Un peu comme Alienor, parfois elle se lève et quand elle a fait un mauvais rêve ou qu'elle s'est trompée de pied, elle gueule encore plus fort que d'habitude. C'est pas qu'elle veut me tarabuster moi. Elle le fait pas par méchanceté ! »
La comparaison entre la scène de ménage entre son lapin JB et son chat nommé très simplement Arc'harz (c'est-à-dire le chat, en breton) et son immense compréhension envers le caractère turbulent de sa copine Alienor (qui lui avait valu de la supporter H24 maintenant que Jenifael avait jeter l'éponge et qu'on l'avait transféré dans sa chambre à elle) sembla apaisé le petit et ô combien fragile Jean-Baptiste.
Elle continue sa promenade à travers la neige qui émettait ce drôle de craquement en suivant ses pas. Alix avait décidé d'abandonné la couture et le carton (le machin qui supportait le truc pour coudre, le bidule qui l'aidait à piquer juste) que lui avait confié à faire la Duchesse et de se dévouer entièrement à la communion avec le monde extérieur. Surtout que la tension était palpable entre les deux animaux, dorénavant.
Ni une ni deux, elle s'était tout d'abord prit soin d'être parfaitement apprêtée, coiffée, et avait commencé son bout de chemin en dehors de Château-Gontier pour aller de plus en plus loin, de se recueillir dans le calme et la sérénité de celle belle saison qu'était l'hiver et suivre ce doux bruissement qui tonnait sous ses pieds. Mais voilà, la Fadette s'était perdu au fil de ses pérégrinations et ne savait plus bien où elle se trouvait, sûrement à des années lumière de Château-Gontier, au moins.
Pour autant elle ne saurait se montrer paniquée. Elle sert un peu plus son lapin contre elle regardant aux alentours.
-« Ce n'était pas une raison pour se faire un sang d'encre, tu vois bien. Je suis sûre que vous aurez tout oublié et que vous pourrez rejouer ensemble dès que vous vous recroiseré ! Ce serez bête de vous bouder juste pour ça. »
Logiquement, si elle continue par là, elle devrait peut-être réussir à retourner sur ses pas. Alix n'avait jamais su retrouver son chemin, ses yeux bleus matent avec attention les arbres, ses pieds, un peu derrière elle, de sorte qu'on pouvait bien mieux comprendre pourquoi elle n'avait jamais pu aisément se localiser.
Tout un coup, le sol devient glissant et se déroba sous ses pieds. Elle fît un truc qui ressemblait plus ou moins à un vol plané assez bien exécuté et se retrouva le dos brisé après un bruit de craquement bien plus fort que les autres. Ni un ni deux, elle comprit qu'elle s'était gamelée sur un étang gelé. Elle remercie le Très-Haut (ce qui ne lui arrivait pour ainsi dire jamais) d'avoir fondu ses dernières semaines et que la glace n'ait pas cédé.
-« Gâââssssttt... A l'aîîîîde ! Hou-houuu ! A l'aîîîde ! »
En espérant très fort qu'elle n'était pas la seule blaireaute à avoir eut l'idée saugrenue de s'aventurer aussi loin de la civilisation.
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« L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre. »
-« Faut pas lui en vouloir. C'est pas de sa faute tu sais. »
Ses yeux scrutent les deux minuscules billes du lapin dans lesquels elle essaie tant bien que mal de receler quelques expressions qui feraient office de réponse.
-« C'est pas pour ça qu'il t'aime pas. Il devait s'être levé du mauvais pied. »
Affectueusement elle caresse l'entre de ses oreilles, qui elles semblaient lui communiquer toute leurs gratitude lorsqu'elle se tortillait à droite à gauche, enfin, vite fait quoi.
-« Un peu comme Alienor, parfois elle se lève et quand elle a fait un mauvais rêve ou qu'elle s'est trompée de pied, elle gueule encore plus fort que d'habitude. C'est pas qu'elle veut me tarabuster moi. Elle le fait pas par méchanceté ! »
La comparaison entre la scène de ménage entre son lapin JB et son chat nommé très simplement Arc'harz (c'est-à-dire le chat, en breton) et son immense compréhension envers le caractère turbulent de sa copine Alienor (qui lui avait valu de la supporter H24 maintenant que Jenifael avait jeter l'éponge et qu'on l'avait transféré dans sa chambre à elle) sembla apaisé le petit et ô combien fragile Jean-Baptiste.
Elle continue sa promenade à travers la neige qui émettait ce drôle de craquement en suivant ses pas. Alix avait décidé d'abandonné la couture et le carton (le machin qui supportait le truc pour coudre, le bidule qui l'aidait à piquer juste) que lui avait confié à faire la Duchesse et de se dévouer entièrement à la communion avec le monde extérieur. Surtout que la tension était palpable entre les deux animaux, dorénavant.
Ni une ni deux, elle s'était tout d'abord prit soin d'être parfaitement apprêtée, coiffée, et avait commencé son bout de chemin en dehors de Château-Gontier pour aller de plus en plus loin, de se recueillir dans le calme et la sérénité de celle belle saison qu'était l'hiver et suivre ce doux bruissement qui tonnait sous ses pieds. Mais voilà, la Fadette s'était perdu au fil de ses pérégrinations et ne savait plus bien où elle se trouvait, sûrement à des années lumière de Château-Gontier, au moins.
Pour autant elle ne saurait se montrer paniquée. Elle sert un peu plus son lapin contre elle regardant aux alentours.
-« Ce n'était pas une raison pour se faire un sang d'encre, tu vois bien. Je suis sûre que vous aurez tout oublié et que vous pourrez rejouer ensemble dès que vous vous recroiseré ! Ce serez bête de vous bouder juste pour ça. »
Logiquement, si elle continue par là, elle devrait peut-être réussir à retourner sur ses pas. Alix n'avait jamais su retrouver son chemin, ses yeux bleus matent avec attention les arbres, ses pieds, un peu derrière elle, de sorte qu'on pouvait bien mieux comprendre pourquoi elle n'avait jamais pu aisément se localiser.
Tout un coup, le sol devient glissant et se déroba sous ses pieds. Elle fît un truc qui ressemblait plus ou moins à un vol plané assez bien exécuté et se retrouva le dos brisé après un bruit de craquement bien plus fort que les autres. Ni un ni deux, elle comprit qu'elle s'était gamelée sur un étang gelé. Elle remercie le Très-Haut (ce qui ne lui arrivait pour ainsi dire jamais) d'avoir fondu ses dernières semaines et que la glace n'ait pas cédé.
-« Gâââssssttt... A l'aîîîîde ! Hou-houuu ! A l'aîîîde ! »
En espérant très fort qu'elle n'était pas la seule blaireaute à avoir eut l'idée saugrenue de s'aventurer aussi loin de la civilisation.
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« L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre. »