Le_g.
Le Capitaine regarde celui qu'il n'a pas encore eu le temps de nommer Lieutenant, même si dans les faits, il le considère déjà comme tel et hoche la tête.
Hum... Je te le laisse. Je reviens dès que je sais quoi faire de lui.
Et il entre dans la roulotte pour rejoindre Lest et Suzanne, et leur petite luciole qui s'est éteinte.
Le_g. : Tout à l'heure, une femme m'a demandé ce que Marine aurait souhaité... Elle avait un grand coeur, aussi vite, elle aurait pardonné, comme aussi vite, elle l'aurait insulté.
Il esquisse un sourire et regarde avec toute l'humanité dont il est capable et la chaleur humaine qu'il peut, Suzanne qui semble tellement perdue.
Le_g. : C'était ça, notre princesse feu follet...
Suzanne : oui..
Le_g. : Un coup ange, un coup démon...
Lglvh : oui elle avait une personnalité tres a l'opposé
La voyant se replier sur elle-même, s'entourer de ses bras, il s'approche pour la prendre dans les siens, tenter de lui apporter un peu de chaleur.
Le_g. : Et toi, Suzanne...
Le_g. : Tu voudrais quoi, toi...
Suzanne : pour Marine ?
Le_g. : Pour Marine et pour le geignard.
Suzanne : Ca ne la ramènera pas de le tuer..
Il l'écoute, tout en la gardant contre lui, sa "belle-soeur".
Suzanne : vivre avec sa conscience.. devrait être sa punition
Suzanne : pour Marine.. sa jolie robe
Suzanne : son chapeau de pirate.. et je lui ferai une tresse..
Louis la prend alors par les épaules et l'entraine dehors pour qu'ils sortent un peu, qu'elle ne reste pas seule dans sa douleur.
Le_g. : Tu veux le faire toute seule, ou tu veux qu'on t'aide ?
Suzanne : j'ai retrouvé tout ça.. je.. euh..
Suzanne : je veux bien de l'aide
Le_g. : On t'aidera, avec Lest.
Suzanne acquiesce
Suzanne : Merci
Lglvh hoche la tête
Le_g. lui frotte les bras en lui parlant tout bas : On est là, on est ta famille, Suzanne. Tu peux compter sur nous.
Suzanne le regarde et acquiesce.. heureuse de ne jamais être partie du groupe au final
Le_g. : Et on fera comme tu veux pour le geignard...
Suzanne : Tibère va vouloir le tuer..
Le_g. : On l'abîme un peu, ou on l'attache juste sur au centre ville avant le retour de Tibère ?
Le_g. : Si on attend Tibère, il passera pas la nuit.
Le_g. : Bien... j'irais le remettre aux autorités avec Dédé... Lest tu resteras avec Suzanne, dès fois que ton frangin arrive ?
Suzanne : Oui
Le_g. : Quelqu'un a vu Nico ?
Le_g. se demande comment son fils va prendre ça...
Et quand on parle du loup... Son fils arrive sur le campement, et le Gaucher Senior va accueillir le Gaucher Junior, lui donnant une accolade.
Nicolas_track : bonser
Nicolas_track : c'est vrai s'qu'on dit en ville?
Le_g. : Bonser Nicolas... assied-toi... j'ai... une nouvelle à t'annoncer.
L'ambiance est tendue... et ils retourne s'installer autour du feu de camps.
Suzanne regarde Nicolas et déglutit
Le_g. : Oui... Ta cousine est partie rejoindre le Très-Haut.
Nicolas_track : c'est..c'est vrai alors?
Suzanne acquiesce, sans pouvoir parler
Le_g. : Oui mon grand. Marine n'est plus là.
Nicolas_track se mord les lèvres et sert les poings
Nicolas_track essaie de se retenir
Nicolas_track : c'est..pas juste
Le_g. : Non, c'est pas juste... mais on peut rien y faire.
Nicolas_track : sale moche!
Nicolas_track : il mérite d'être pendu par les couilles
Nicolas_track : c'est un fou qui l'a renversé avec son cheval c'est vrai?
Le_g. regarde son fils puis se tourne vers Suzanne.
Le_g. : C'est vrai oui.
L'arrivée de Dodie près d'eux se fait discrètement, mais il est là, présent, et ça compte pour ceux qui sont dans la douleur du moment.
Le_g. : Et on va le remettre aux autorités... c'est la décision de Suzanne.
Dd0die : Nicolas, bonjour
Suzanne hoche la tête
Nicolas_track : bonser messer ddodie
Nicolas_track envoie un coup de pied dans une chaise
Dd0die regarde Nico s'en prendre à la chaise
Dd0die : Désolé mon grand, condoléance
Le_g. le laisse faire, ça soulage parfois.
Nicolas_track : [b]chabrienna, saleté de fot-en-cul
Le_g. sourit.
Le_g. : On dirait moi...
Suzanne se frotte le front nerveusement de nouveau
Nicolas_track : je vais lui faire la peau
Nicolas_track agite ses poings dans le vide
Le_g. : Dédé ? Lest va rester au campement avec Suzanne... toi et moi, on va aller emmener le pleutre aux autorités.
Le_g. : Non Nicolas...
Le_g. : Suzanne préfère qu'il vive.
Dd0die : je suis daccord
Dd0die hausse les épaules
Dd0die : le saigner ne nous la ramènera pas
Suzanne : c'est ce que j'ai dit aussi..
Nicolas_track reprend la chaise a coups de pied
Tandis que Dédé hoche la tête, et observe, Louis soupire, il l'aurait bien tué le coquebert... Il était déjà à échaffauder des réjouissances dans ce sens d'ailleurs.
Dd0die : a mon avis, va falloir faire vite, avant que le reste de la troupe ne veuille le lyncher
Nicolas_track s'en prend au mur de la roulotte, cognant avec ses poings
Suzanne hoche la tête et ouvre de grands yeux en regardant Nicolas
Lglvh : uhm...nico..
Suzanne : tu vas te briser les os ! arrêtes ..
Dd0die le regarde faire, comprenant la colère
Lglvh l'attrape par la taille et le souleve
Lglvh : arretes!
Nicolas_track le mord et va se terrer dans un coin
Regardant son fils, sachant très bien ce qu'il peut éprouver et le désir de vengeance qu'il peut éprouver, il déglutit et regarde Lest.
Je te laisse gérer... le campement, si tu veux bien. Dédé ? N'attendons pas... Si on attend le retour de Tibère, il sera mort.
Et il se tourne vers l'homme ficelé, serrant les points et le regard dur de nouveau, s'avançant vers lui. Croyant déceler une lueur dans le regard du nigaud, il attrape une dague de jet et la lance pour la planter près de l'oreille du pleutre.
T'avise pas de croire que c'est gagné. Si j'avais voulu te tuer, tu serais mort. Tu dois la vie sauve à la mère de celle que tu as tué.
Le détachant de l'arbre à l'aide de sa dague, il lui refait les liens et le pousse devant lui sans ménagement.
Avance avant que je change d'avis.
Foutre dieu, voilà qu'il est en train de livrer un homme à la justice... Il grimace, parce que franchement, il aurait préféré le tuer lentement, savourer sa vengeance, et d'ailleurs, sa main qui se serre convulsivement sur sa dague prouve bien qu'il lutte contre son instinct.
Après quelques temps de marche, le gaucher forçant l'autre à marcher devant, sous la surveillance de Dédé sur qui il compte pour le calmer, surtout dans quelques instants... ils arrivent sur la place.
Là, le Gaucher attache l'homme contre la manivelle du puits, et lui ouvre sa chemise de sa dague, pour venir lui graver sur le torse, se fichant pas mal des hurlements : "Tueur d'enfants".
Ce sera sans doute Dédé qui l'arrêtera avant qu'il ne le dépèce sur place ou termine de l'écorcher vif.
Post très largement inspiré d'une conversation en taverne.
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