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[RP ouvert] La mort est tętue.

Le_g.


Le Capitaine regarde celui qu'il n'a pas encore eu le temps de nommer Lieutenant, même si dans les faits, il le considère déjà comme tel et hoche la tête.

Hum... Je te le laisse. Je reviens dès que je sais quoi faire de lui.

Et il entre dans la roulotte pour rejoindre Lest et Suzanne, et leur petite luciole qui s'est éteinte.

Le_g. : Tout à l'heure, une femme m'a demandé ce que Marine aurait souhaité... Elle avait un grand coeur, aussi vite, elle aurait pardonné, comme aussi vite, elle l'aurait insulté.

Il esquisse un sourire et regarde avec toute l'humanité dont il est capable et la chaleur humaine qu'il peut, Suzanne qui semble tellement perdue.


Le_g. : C'était ça, notre princesse feu follet...
Suzanne : oui..
Le_g. : Un coup ange, un coup démon...
Lglvh : oui elle avait une personnalité tres a l'opposé

La voyant se replier sur elle-même, s'entourer de ses bras, il s'approche pour la prendre dans les siens, tenter de lui apporter un peu de chaleur.

Le_g. : Et toi, Suzanne...
Le_g. : Tu voudrais quoi, toi...
Suzanne : pour Marine ?
Le_g. : Pour Marine et pour le geignard.
Suzanne : Ca ne la ramènera pas de le tuer..

Il l'écoute, tout en la gardant contre lui, sa "belle-soeur".


Suzanne : vivre avec sa conscience.. devrait être sa punition
Suzanne : pour Marine.. sa jolie robe
Suzanne : son chapeau de pirate.. et je lui ferai une tresse..

Louis la prend alors par les épaules et l'entraine dehors pour qu'ils sortent un peu, qu'elle ne reste pas seule dans sa douleur.

Le_g. : Tu veux le faire toute seule, ou tu veux qu'on t'aide ?
Suzanne : j'ai retrouvé tout ça.. je.. euh..
Suzanne : je veux bien de l'aide
Le_g. : On t'aidera, avec Lest.
Suzanne acquiesce
Suzanne : Merci
Lglvh hoche la tête
Le_g. lui frotte les bras en lui parlant tout bas : On est là, on est ta famille, Suzanne. Tu peux compter sur nous.
Suzanne le regarde et acquiesce.. heureuse de ne jamais être partie du groupe au final

Le_g. : Et on fera comme tu veux pour le geignard...
Suzanne : Tibère va vouloir le tuer..
Le_g. : On l'abîme un peu, ou on l'attache juste sur au centre ville avant le retour de Tibère ?
Le_g. : Si on attend Tibère, il passera pas la nuit.
Le_g. : Bien... j'irais le remettre aux autorités avec Dédé... Lest tu resteras avec Suzanne, dès fois que ton frangin arrive ?
Suzanne : Oui
Le_g. : Quelqu'un a vu Nico ?
Le_g. se demande comment son fils va prendre ça...

Et quand on parle du loup... Son fils arrive sur le campement, et le Gaucher Senior va accueillir le Gaucher Junior, lui donnant une accolade.


Nicolas_track : bonser
Nicolas_track : c'est vrai s'qu'on dit en ville?
Le_g. : Bonser Nicolas... assied-toi... j'ai... une nouvelle à t'annoncer.

L'ambiance est tendue... et ils retourne s'installer autour du feu de camps.

Suzanne regarde Nicolas et déglutit

Le_g. : Oui... Ta cousine est partie rejoindre le Très-Haut.
Nicolas_track : c'est..c'est vrai alors?
Suzanne acquiesce, sans pouvoir parler
Le_g. : Oui mon grand. Marine n'est plus là.
Nicolas_track se mord les lèvres et sert les poings
Nicolas_track essaie de se retenir

Nicolas_track : c'est..pas juste
Le_g. : Non, c'est pas juste... mais on peut rien y faire.
Nicolas_track : sale moche!
Nicolas_track : il mérite d'être pendu par les couilles
Nicolas_track : c'est un fou qui l'a renversé avec son cheval c'est vrai?
Le_g. regarde son fils puis se tourne vers Suzanne.
Le_g. : C'est vrai oui.

L'arrivée de Dodie près d'eux se fait discrètement, mais il est là, présent, et ça compte pour ceux qui sont dans la douleur du moment.


Le_g. : Et on va le remettre aux autorités... c'est la décision de Suzanne.
Dd0die : Nicolas, bonjour
Suzanne hoche la tête
Nicolas_track : bonser messer ddodie
Nicolas_track envoie un coup de pied dans une chaise
Dd0die regarde Nico s'en prendre à la chaise

Dd0die : Désolé mon grand, condoléance
Le_g. le laisse faire, ça soulage parfois.
Nicolas_track : [b]chabrienna, saleté de fot-en-cul

Le_g. sourit.
Le_g. : On dirait moi...
Suzanne se frotte le front nerveusement de nouveau

Nicolas_track : je vais lui faire la peau
Nicolas_track agite ses poings dans le vide
Le_g. : Dédé ? Lest va rester au campement avec Suzanne... toi et moi, on va aller emmener le pleutre aux autorités.
Le_g. : Non Nicolas...
Le_g. : Suzanne préfère qu'il vive.
Dd0die : je suis daccord
Dd0die hausse les épaules
Dd0die : le saigner ne nous la ramènera pas
Suzanne : c'est ce que j'ai dit aussi..
Nicolas_track reprend la chaise a coups de pied

Tandis que Dédé hoche la tête, et observe, Louis soupire, il l'aurait bien tué le coquebert... Il était déjà à échaffauder des réjouissances dans ce sens d'ailleurs.

Dd0die : a mon avis, va falloir faire vite, avant que le reste de la troupe ne veuille le lyncher

Nicolas_track s'en prend au mur de la roulotte, cognant avec ses poings
Suzanne hoche la tête et ouvre de grands yeux en regardant Nicolas


Lglvh : uhm...nico..
Suzanne : tu vas te briser les os ! arrêtes ..
Dd0die le regarde faire, comprenant la colère
Lglvh l'attrape par la taille et le souleve
Lglvh : arretes!
Nicolas_track le mord et va se terrer dans un coin

Regardant son fils, sachant très bien ce qu'il peut éprouver et le désir de vengeance qu'il peut éprouver, il déglutit et regarde Lest.


Je te laisse gérer... le campement, si tu veux bien. Dédé ? N'attendons pas... Si on attend le retour de Tibère, il sera mort.

Et il se tourne vers l'homme ficelé, serrant les points et le regard dur de nouveau, s'avançant vers lui. Croyant déceler une lueur dans le regard du nigaud, il attrape une dague de jet et la lance pour la planter près de l'oreille du pleutre.

T'avise pas de croire que c'est gagné. Si j'avais voulu te tuer, tu serais mort. Tu dois la vie sauve à la mère de celle que tu as tué.

Le détachant de l'arbre à l'aide de sa dague, il lui refait les liens et le pousse devant lui sans ménagement.

Avance avant que je change d'avis.

Foutre dieu, voilà qu'il est en train de livrer un homme à la justice... Il grimace, parce que franchement, il aurait préféré le tuer lentement, savourer sa vengeance, et d'ailleurs, sa main qui se serre convulsivement sur sa dague prouve bien qu'il lutte contre son instinct.

Après quelques temps de marche, le gaucher forçant l'autre à marcher devant, sous la surveillance de Dédé sur qui il compte pour le calmer, surtout dans quelques instants... ils arrivent sur la place.

Là, le Gaucher attache l'homme contre la manivelle du puits, et lui ouvre sa chemise de sa dague, pour venir lui graver sur le torse, se fichant pas mal des hurlements : "Tueur d'enfants".

Ce sera sans doute Dédé qui l'arrêtera avant qu'il ne le dépèce sur place ou termine de l'écorcher vif.





Post très largement inspiré d'une conversation en taverne.

_________________
--Andrea._


Morte. Morte.
Marine est morte.
Marine.
Morte.


La connexion ne se fait pas correctement dans la caboche Colombienne. Elle lit et relit le vélin qu'elle tient du bout des doigts, comme s'il était porteur de la peste. Elle lit, et relit des fois que quelques mots se glisseraient entre temps, des fois qu'elle n'ai pas bien compris, qu'il y ai un double sens possible.
Elle lit, et relit, mais ne voit rien de plus que l'inéluctable nouvelle, pesante.
Deux lignes annonciatrices d'une tragédie.

Marine est morte.


La Colère n'est plus, le caractère se forge doucement et la Belle sait maintenant retenir ses excès de colère, surtout au milieu d'une place bondée, jour de marché oblige.
D'abord surprise d'avoir des nouvelles de Louis, son sourire avait rapidement laissé place à un visage de glace.
Marine est un peu plus jeune que son fils. Marine est une gamine douée pour son âge, comme Nicolas. Une enfant curieuse, comme lui. Marine n'avait pas le droit de mourir. Elle était trop jeune.

Marine, c'est la joie de vivre incarnée. C'est la copine de conneries de la Chiasse. C'est la fille qui n'a pas hésité à saccager une taverne avec la Colombe et à mettre les deux mains dans la mouise -au propre comme au figuré, enfin "propre"...-.
Marine c'est ce p'tit bout d'femme toute rousse avec une jambe de bois. Et Déos sait qu'la Colombe lui en a fait baver avec sa jambe de bois. Marine c'est une attitude rebelle dans un corps qui n'suit pas.
Marine ce sont des mots hauts perchés, un peu trop, parfois. Marine c'est une bagarre au sol, des câlins en douce -parce qu'on a à faire à deux shamallows dans des corps de réglisse-.
Marine c'est... Marine. Une mini Chiasse.


La vie est une raclure. Ça, c'est ce que la Colombe dira plus tard, lorsqu'elle annoncera la nouvelle à Alaric. Ça et tout un tas d'autres choses. Qu'elle regrettait de n'avoir jamais répondu à sa missive, que ce n'était pas juste, qu'elle attendait de savoir quelle était la raison et qu'elle jurait sur la tête de ses enfants que justice serait faite si c'était un meurtre. Qu'elle espérait que Nicolas allait bien malgré la mort de Marine. Qu'elle aimerait y aller. Que c'était sa place. Qu'il fallait qu'elle ...

Puis il y aura les sanglots, sûrement. La Colère aussi. Parce qu'avec Alaric il n'y a pas de masque à porter. Il y aura ce baiser à Victoire, en lui promettant de toujours veiller sur elle, et ce quitte à l'attacher sur son propre dos.


Mais avant... Avant il y a une missive au père de ses enfants. Une missive qui n'aura probablement pas de réponse. Qui n'en demandait peut être pas, allez savoir.
Une missive qui, en quelques mots, recèlent toute l'inquiétude d'une mère, d'une épouse, d'une amie.
D'une femme qui voudrait faire bien plus qu'envoyer des lettres pour rendre hommage à la p'tite Rouquine.
Dd0die
Le voyage lui semble durer une éternité... Habitué désormais à marcher, les sens en éveil, il ne s'imaginait pas une seule seconde qu'il aurait à le faire pour un assassin, contre les membres du groupe auquel il appartient désormais.
Qu'ils croisent Seth, Grimm, Tibère, Lorenzo, ou que Lest et Nico changent d'avis... et s'en serait fini de l'Autre.
Et faudrait même le défendre en sus !
Il marche en silence, se défie autant des passants que du Gaucher lui même, capable sur un coup de tête de l'égorger pour le laisser saigner comme un porc.
Ptet qu'il le mérite...
Il secoue la tête, chasse l'idée. La justice fera son oeuvre. Il observe, trotte, la main sur la garde de son épée jusqu'à la délivrance.... Il le croit.

Il fait mine de s'interposer lorsque le Capitaine lui découpe ses frusques. Il retient sa main, le laisse faire, et regarde le coeur serré l'Autre se faire tailladé. Il s'en tire à bon compte.
Il sent le regard de la foule qui s'agglutine, certains exhortant même à la pendaison.
Manque quelques lettres, tant pis. Il pose doucement sa main sur le bras de Louis, hoche la tête d'un air entendu en le regardant dans les yeux.
Peut gueuler l'Autre !
"Tu t'en tires à bon compte. Remercie une maman, plus que le Tout Puissant. Prie le chaque jour que personne ne te croise a nouveau, sans quoi ta petite existence s'en retrouvera raccourci, dans des douleurs que tu ne saurais imaginer. Dusses m'en occuper moi même !
Il prend garde à rester entre Louis et sa victime, le pousse sans ménagement vers qui de droit, puis chuchote à son Capitaine :
- Rentrons l'ami, ta famille a besoin de toi."
_________________
Seth__


Tout ce qu’il voulait lui, c’était mourir…

Il s’assoie lentement, la cuisse qui continue de puruler, le coup qui assomme le gouape, la missive cruelle, trop limpide, trop triste.
Il crispe la main droite. Il chiffonne le parchemin, le broie de colère, embrumé par l’ignorance des faits. Envahit par un sentiment d’injustice, et peut être d’échec.
D’abord pourquoi ? Ensuite qui ? Et puis comment ?
Il se souvient de sa voix qui lui faisait souvent relever son visage halé de blondin.


« Seth… »
« Mhm »
« Dis tu veux m’épouser ? Me faire un bisou ? Tu veux être mon mari ? T’es mon tonton toi ? Tonton tarte… Tu me montres tes fesses si je te donne de l’argent ? Seth… Tu m’aimes ? »


La dernière question n’avait jamais été posée oralement, mais le gouape savait que c’était tout ce qu’elle cherchait. Ce qu’elle cherchait sans cesse… Pourtant, oui il l’aimait.
Le parchemin en boule irrégulière tombe dans le feu, finira en poussière, en cendre, en rien… Comme elle. La mâchoire se serre, toute la douleur hurle ici, entre l’étau dentaire qui est entrain de lui briser une canine.


« Toi je te hais !!! T’es qu’une put(e) à femme !!! Un monstre !! Je te vomis !! Dégage !!! Meurs !!! Souffre !!! Tu es un sale rat !!! Tu as baisé ma mère !!! Tu l’as salie !! »
« Ecoute Marine, ce ne sont pas tes affaires. Et tu as le droit de penser ainsi. »
« Oui j’ai le droit, j’espère que tu vas crever seul, tu finiras seul de toute façon, catin !!! Catin de fille !!! Queutard !! Traitre !!! Barre-toi de là !!! »
« Je suis chez moi ici, je suis un Maitre, personne ne me fera partir et surtout pas toi sale mioche de médeux. »


Et une gifle monumentale entre le dialogue douloureux d’une enfant et d’un homme perdus entre les méandres de cette fiente planétaire.
Voilà…
Il ne l’a reverra plus jamais. Voilà comment ils s’étaient dit adieu.
Les flammes lui piquent les yeux ou le souvenir, le gout de l’inachevé, la peine, le deuil.
Le vélin n’attends pas pour répondre à Lesta.
Le_g.


Dans un état second, il n'est plus que haine envers cet homme, et il a soif de sang et de vengeance. Il veut plus de sang ! Il veut le saigner, lentement...

Il veut, ou voudrait, en fait, il sait plus trop, et c'est parce qu'il sait qu'il pourrait déraper qu'il a demandé à Dédé de venir. Tourné vers l'assassin, il ne bronche pas quand Dodie tente de le ramener à la raison et c'est vrai que le fait qu'il s'interpose physiquement entre lui et sa victime fait que le Gaucher se contentera de le menacer de sa dague, tout en reculant, la main de Dodie sur son bras suffisant à lui faire reprendre un peu conscience d'où ils se trouvent.

Ce ne sera qu'un faible murmure :
Merci Dédé.. La douleur est trop forte, il vacille vers la folie, et il sait qu'il aurait pu le tuer quelques instants plus tôt. Il recule encore, toujours face à cet assassin, puis hoche la tête.

La famille... Oui, je vais rejoindre le campement...

Hagard, il se dirige vers la sortie de la ville, rangeant sa dague à sa ceinture. Epinal... nouveau départ... qui débute étrangement. Il s'était attendu à de la haine, à devoir essuyer des déferlentes de déchainement de la part des lorrains, et le peu qu'il voyait dans le brouillard où il se trouvait, c'était de la chaleur de la part des gens qui savaient qu'ils venaient de perdre l'un des leur, une enfant qui plus est, et de la pire des manières qui soit. Cette ville les accueillait, et ces habitants tentaient de les réconforter.

Dis tonton ours, c'est comment qu'ils viennent les bébés ?
Heu...
J'vous aime, toi et tonton gateau...
Je sais, poussinette, et c'est dur de grandir, hein ?
Ah oui alors !


La voix de la fillette raisonnait dans sa tête... Il repensait à toutes leurs conversation, il avait fait office de parrain, de grand frère, pour ce petit bout de femme.

Arrivés au Campement, il serre la main de Dédé.


Merci. Quartier libre aujourd'hui, je vais aider Suzanne.

_________________
Suzanne



Seule, elle ne serait arrivée à rien. Quand Louis lui avait posé la question de avoir si elle voulait de l'aide pour habiller Marine, elle avait eu une petite hésitation pour en fait accepter.

Maman c'est décidé ! j'veux être pirate !
A point tel qu'elle avait réussi à ce que ses oncles lui ramènent un perroquet. Si si. Et les gros mots qui allaient avec.

L'index contourna le visage froid de Marine, les yeux clos d'une poupée de chiffon rapiécée de toutes parts. Ses petites tâches de rousseur étaient comme chaque empreinte qu'elle avait laissé dans le cœur de ceux qu'elle avait rencontré.

Louis, tu voudrais l'asseoir pour que je lui enfile sa robe s'il te plait ?

La demande avait été murmurée, la voix incertaine de la brune menaçait de se briser à tout moment mais ne rien cédait. Suzanne passa l'encolure de la robe par dessus la tête de la petite... cette tête qui obstinément retombait sur un côté ou de l'autre. C'était sa robe de demoiselle d'honneur et tout en lui passant, elle se demandait si c'était vraiment ce qui représentait leur fille... et puis, la représentation d'une personne ne se faisait par un bout de tissu, elle était jolie, c'est ce qui comptait.

Regard vers Louis et Lestat... vous voulez bien regarder dans sa besace s'il vous plait ? Il y a... sûrement ces statuettes, des pierres de couleurs et autres secrets... j'aimerais que tout soit avec elle.


Dis m'man ? bé tu crois que ça sera une petite sœur ? c'est trop nul les garçons !
Le mouvement régulier lissait les cheveux de feu, et une fois démêlés, Suzanne les tressa ...

Heyyyyy ! pô mes cheveux !
Elle détestait qu'on lui ébouriffe la tignasse.

M'man, tu crois qu'on sera heureux à Epinal ?
C'est le cœur serré et la gorge étranglée qu'elle noua juste un cordon de velours à la base de la tresse, et posa le chapeau de pirate sur sa tête... elle lui prit les mains... aussi glacée que les siennes, et replia ses bras sur sa poitrine.

Elle n'arriva pas à détacher son regard de sa fille, pressant ses mains avec force... Et si... si elle avait su....

Elle est prête...

_________________
Dd0die
Le retour est lugubre, triste.
Il ne pipe mot, n'a que l'écho de la douleur d'un oncle, imagine celle d'une mère, d'un père...
Quartier libre.
Il n'ira nulle part aujourd'hui.
C'est ici chez lui. Ce sont ses amis, il ne les abandonnera pas, les laissant traverser l'épreuve seuls.
Juste le temps d'aller placarder un mot, sur les lieux de l'accident, le coeur lourd.

Citation:

Paraît que j'ai rencontré une petite fille...
De celles qui parlent tout le temps,
De celles qui se mêlent de tout,
De celles qui se fâchent avec tous,
De celles qui insultent, parlent mal, jusqu'à la gifle inéluctable.

Paraît qu'elle s'en ait aller.

Paraît que nous sommes triste,
Je dis qu'elle est heureuse.
Je dis qu'elle à troqué béquilles, jambe de bois et cicatrices contre une jambe et une couette.

Paraît qu'elle est morte,
Je dis que la mort n'est qu'un commencement, un chemin que nous devrons tous prendre,
Je dis qu'elle court là Haut sur une colline à l'herbe verte et fraîche, et qu'en tournant la tête,souriante , elle nous voit en contrebas, et d'un baiser nous porte tout son amour et sa tendresse.
Puissions nous en faire bonne usage...

Au revoir Marine



Puis s'en retourner au campement, se venger sans conviction sur quelques branches hache en main.
_________________
Lorenzo83
Le teint blafard, les traits tirés par la haine et le désespoir, les yeux rougis et bouffis d'avoir tant pleuré, Lorenzo avançait dans le campement, le regard vide...
Dit t'a une amoureuse toé?
Oui Princesse mais c'est un secret...
Ces doux moment de complicité, ces bises tendres qui claquaient sur sa joue... Son sourire qui s'illuminait à chaque fois qu'il entrait dans une pièce...
Le regret ronge son cœur de petit homme.... Le regret de ne pas avoir eu le temps de lui avouer combien il l'aimait, de ne pas avoir réussi à l'empêcher de sortir cette nuit, de ne pas.... Il sais bien que ce n'est pas de sa faute... c'était un accident... Mais son poing dans la bouche de l'empafé qui à fait ça aussi sa pourrait être un "accident"....
J'aime pas les armées! Mais princesse je suis escuyer donc dans l'armée... oué mais toé c'est pô pareil!!

Non...c'est vrai c'était différent... A partir d'aujourd'hui tout sera différent...Elle était partie... Elle ne reviendrait plus... Sa Princesse, l'Amour de sa vie....La Seule et Unique... Sans Elle il ne sera plus que l'ombre de lui même...
Sans même réellement s'en apercevoir il avait traversé tout le campement et se retrouve nez à nez avec la roulotte où Suzanne et les autres étaient en train de s'occuper de Marine...
Il ne trouve pas la force d'entrer... Il ne pouvait pas la voir comme sa....inanimée...Non... c'était trop pour lui. Il reste là, assis sur une marche à attendre...attendre quoi? il en sais rien...Il ne sais plus grand chose... Il attend c'est tout...
Lglvh
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
A côté de sa mère et la famille autour

Elle chantait les grenouilles
Et les Princesse qui dorment au bois

Elle s'appelait Marine et elle avait onze ans
Sa vie, c'était douceur, rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement


Je sers contre moi la crèche que m'a offerte Sarpedon. Des figurines en bois qu'on avait surnommé la Suz'bergère le Tiberger et les moutons...Je les dépose sur la table à côté de la couche. Ma nièce aimait tant jouer avec et moi je les cachais pour pas qu'elle n'y touche.

Je vais chercher sa besace comme demandé par Suzanne et je la tend à Louis pour qu'il l'ouvre avec moi. Je cherche réconfort dans son regard n'osant croiser celui de ma belle-soeur.

Marine est là, allongée, princesse dormant, le teint nacré, faisant ressortir encore plus sa rousseur, les traits détendus...un petit ange qui n'est plus.

Je ravale un sanglot, je ne dois pas craquer, pas devant Suzanne, pas lui faire encore plus de peine. Elle semble avoir veilli en un jour, elle si courageuse, elle que la vie la marquée par des epreuves injustes.
Je pense à mon frère, effondré qui a besoin de dormir pour oublié


*jjgolman
_________________
La_ptiote
Eloïse était arrivée il y avait peu de temps à Epinal. Elle s'était reposée quelques jours, c'est qu'elle avait gambadé la petite ! Une fois avoir fait le plein de force, la gamine entreprit d'aller prendre des nouvelles de ses brigands préférés. Enfin ! Elle allait tous les revoir ! Puis la ptite Marine ! Elle lui avait ramené deux belles grosses pommes à glisser sous sa chemise. OH ! C'qu'elle allait être contente la môme ! Mais dès qu'Eloïse franchit la porte, Lestat, l’arrêta net et la pria de le suivre jusqu'à la taverne d'à côté.

A l'annonce de la terrible nouvelle, la blondine fut dévastée, choquée. Non, pas possible. Ils avaient dut se tromper de fille ! Voyons, Marine, morte ? Impossible ! Pourtant c'était bien vrai. La petite n'était plus.

Maudite sois-tu la Mort ! Eloïse aurait voulu s'occuper de son cas en personne, lui dire qu'elle avait pas le droit d'enlever comme ça une petite fille ! Non mais oh ! Viens donc ! On règlera nos problèmes sur un nœud !
Mais malgré toute sa bonne volonté, Eloïse ne pouvait rien.

Désormais, Marine était morte. Cette si jolie petite fille dont elle garde un très bon souvenir. Pleine d'énergie et toujours prête à faire des bêtises. Une mini Eloïse quoi !

Au campement, la blondine fixait cette joli petit ange qui semblait dormir paisiblement. Elle aurait tant voulu être là, à CE fameux moment.

Un ange était parti...
Difficile pour Eloïse de le croire, elle préférer nier..


non...non elle n'est pas morte, elle va se réveiller....





…...oui...un jour elle va se réveiller
Xhander_


Il avait fait un long chemin depuis Calais, la Lady lui avait trouvé le meilleur coursier, y avait mis le prix, il fallait qu'il arrive à Epinal à temps.C'était vital elle avait dit.

Un vélin sur son cœur, trouver le campement des Écorcheurs elle lui avait expliqué et surtout trouver sa filleule Suzanne.

Tard le soir, la monture écumante, le jeune Alexandrin était arrivé aux portes de la ville, chose étrange il ne croisa aucun garde, personne pour le renseigner.
Un peu perdu il errait d'une ruelle à l'autre,sans voir âme qui vive, comment trouver cette femme qu'il n'avait jamais vue, et surtout en un tel moment?
La ville même semblait porter le deuil de l'ange.

Son amie était effondrée, jamais il n'avait vue Eden dans un tel état, jamais il n'avait vu la fière pleurer...il n'avait pas su comment réagir, il avait eu du mal à partir, depuis Alexandrie il ne l'avait jamais quittée, même si maintenant un homme était près d'elle.
L'armée la retenait sur les routes Artésiennes, elle n'avait pu être là, elle s'en voulait, elle lui avait demandé d'être sur place, lui qui était comme son ombre, elle lui avait donné ordre de fournir à Suzanne tout ce qu'elle pouvait vouloir, sans aucune limite, d'être là pour sa chère filleule comme si c'était elle.

Xhander cherchait encore quand il vit une taverne, sans doute on pourrait lui indiquer vers où se rendre.
Un peu déboussolé et fatigué par la longue route, il entra.
Suzanne


l'expression se laisser vivre prenait tout son sens. Depuis le funeste soir, un frisson hérissait en permanence la peau pâle, quelque chose d'indéfinissable roulait dans son corps, sans jamais en trouver la sortie, comme le ressac incessant d'une mer trop calme alors que gronde la tempête dans ses abysses. Et ses yeux restaient obstinément secs.
Manger, respirer, parler le minimum, sourire sans joie... reflexes élémentaires de la vie pour survivre. Rien de moins, rien de plus.

En fixant la porte, elle s'attenait toujours à voir se découper la silhouette claudicante de Marine, la voir s'affaler sur une chaise en scandant : s'lut les vieux ! Mais à cet instant, c'était un homme qui entra. Inconnu.

Bonjour Sieur.

Le minimum de politesse, juste parce qu'il fallait.

_________________
Xhander_


Une femme, les traits tirés, les yeux rougis et le teint pâle le salua d'une voix éteinte.
Un lueur fugace pourtant était passée dans ses prunelles quand elle avait les yeux vers la porte, vite effacée à sa vue.
Même sa tenue, pourtant peu banale en ces contrées, ni sa peau foncée et son étrange accent n'avaient suscitée sa curiosité.Étrange...

Marhaban sayyida ...sa main droite passa de son front à ses lèvres puis se posa sur son cœur pendant qu'il s'inclina avec respect.
Sans la regarder dans les yeux, par égard, l'Alexandrin poursuivit:

Peut être pourriez vous me renseigner, ma maitresse et amie Lady Eden m’envoie ici trouver Sayyida Suzanne et un campement d’Écorcheurs.
Savez vous où je dois me rendre afin de mener à bien ma mission?


Il resta debout malgré sa fatigue, priant que la femme devant lui ait bien compris sa demande et puisse l'aider, elle avait l'air si perdue, si fragile, que le jeune homme se tenait prêt a bondir pour la soutenir ou la ramasser si elle venait à s'effondrer sous ses yeux.
Suzanne


Hasard, coïncidence ou encore destin. Le regard ébène glissa sur l'homme, elle le considéra un instant... Evidemment qu'il n'était pas d'ici, ni même du royaume. Mais l'état second de la brune l'empêchait de réagir comme il le fallait. D'ailleurs, avait elle réagi comme il le fallait ? Son cœur se serra à cette pensée. La main en appui sur la table, elle se releva aux mots de l'homme... Eden, sa chère Eden...

Je... je suis Suzanne.

Les mots encore soufflés, d'étonnement, de soulagement peut-être... Eden. Le soutien sans faille, la confidente qui sait tout, prête à l'accueillir malgré ses propres écueils. Rien n'aurait fait regretter à la brune de l'avoir choisie pour marraine.
Elle s'avança vers l'homme, et inclina la tête en guise de salut, déjà prise d'affection pour l'ami de l'amie partie trop loin.

Tout ce chemin.. pourquoi ? Le campement est non loin... vous devez être épuisé.

Désignant les lieux d'un geste de la main, elle reposa son regard sur le visiteur.

Ici, c'est la taverne des Ecorcheurs, souvent pleine de monde.

L'ombre d'un sourire passa sur ses lèvres, accueillant autant que possible.

Et vous y trouverez de quoi manger, boire, et dormir.

Sa marraine avait envoyé son ami vers elle, vers eux... la raison pourtant évidente ne sautait pas encore aux yeux de Suzanne, toujours l'esprit et le corps... vide.

_________________
Xhander_


Un soulagement certain s'afficha sur les traits du jeune homme, la femme qu'il cherchait était devant lui.
Il aurait peut être pu le deviner, mais la peur de commettre une bourde, de ne pas se montrer digne de sa mission ou simplement d'importuner une femme inconnue, peu au fait encore des mœurs des terres Françoises, il avait choisi de rester neutre.
Malgré sa douleur évidente la femme respirait une grande douceur,une grande bonté naturelle, et bien qu'il était toujours un peu mal a l'aise face à la gente féminine, il osa lever les yeux vers elle et esquisser un léger sourire.

Sayyida Suzanne, c'est pour moi un grand honneur que de vous rencontrer, Lady Eden m'a souvent parlé de vous, elle à toujours les yeux qui brillent quand elle vous évoque.
Je suis Xhander, je la suis depuis Alexandrie, je suis aussi celui qui a pris soin d'elle après le naufrage, et aujourd'hui elle a placé en moi toute sa confiance pour prendre soin de vous.


Le jeune homme s'inclina de nouveau, puis fouillant sa besace en tira une lettre qu'il lui tendit.

Je dois vous donner ceci:

Citation:


Ma douce, Ma Suzanne,

Pardonne moi de grâce de ne point être là dans ce moment plus que difficile que tu traverses, j'ai juré devant Aristote un jour d'hiver de toujours être à tes cotés et aujourd'hui je manque à ma parole.
Afin de malgré tout tenter de t'aider je t'envoie Xhander, tu peux lui faire confiance comme à moi même, il est là pour répondre a tout tes besoins, n'hésite pas, il sera plus que ravi de t'aider, que ce soit moralement ou financièrement.
Sache bien que si je ne suis pas venue en personne c'est que c'est impossible pour moi en ce moment, tu sais bien que sinon...
Dis moi si tu as eu le temps d'informer..de la nouvelle...des personnes qui furent chères à notre ange, comme Marc, Sya ou Kayhan, si cela t'es trop pénible je peux m'en charger.
Je te joins également, enfin si Xhander n'arrive pas trop tard, un joli sucre d'orge que j'aimerais que tu mettes près d'elle, quelques rubans qu'elle aimait tellement que je lui offre et un petit caillou blanc, ne me demande pas pourquoi...juste si c'est possible..
Suzanne...je voudrais tant te serrer fort contre moi, j'espère, enfin je suis sure que ta famille est là pour toi, transmets leur également toutes mes condoléances et mon soutien, je sais combien ils aimaient Marine.

Je n'ai pas de mots pour...

Je t'aime

Eden



La laissant lire il sortit un paquet qu'il posa doucement sur la table toute proche et attendit.
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