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[RP]Au 11 Quartier de la Violette - Dispensaire de Montauban

---fromFR*Deewali*
Deewali était à peine remise de ses émotions quand elle entendit toquer. Elle se pressa à la porte, remarquant au passage que le Messire d'hier soir s'était déjà esquivé. Et ne trouva pas cela plus mal... surtout quand elle eut ouvert à Aiguemarine. Il lui aurait été bien pénible de voir l'estime de la Dame pour Kindjal allant décroissant en apprenant ses récentes frasques.
Elle sourit, essayant de donner le change.


Bonjour Dame Aiguemarine, je suis Deewali. J'assiste Kindjal au dispensaire. Je suis ravie de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous !

Elle repensa un instant à sa mâtinée et dit :
Votre chambre est presque prête si vous souhaitez vous y reposer.
Quant à Kindjal, elle est partie en direction de l'université voilà bien une heure...


Puis, fronçant les sourcils en réalisant que c'était justement la direction qu'Aiguemarine avait prise pour venir d'Agen :
Elle a sans doute dû faire une halte à la taverne... pour affaires. Je gage que vous la trouverez là-bas...
_________________
Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Aiguemarine
A sa grande surprise, ce ne fût pas Kindjal qui ouvrit.
Aiguemarine écouta la jeune femme attentivement...


Bonjour Dame Aiguemarine, je suis Deewali. J'assiste Kindjal au dispensaire. Je suis ravie de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous !

Bonjour Deewali.
Je suis heureuse aussi de vous rencontrer enfin.


Elle l'écoute poursuivre.

Votre chambre est presque prête si vous souhaitez vous y reposer.
Quant à Kindjal, elle est partie en direction de l'université voilà bien une heure...


Ma chambre ?! Euh, oups... Aiguemarine n'est de passage que pour la journée...
Erfff...Kindjal est déjà partie pour l'Université. Décidément...
Hummm...réfléchir et vite
.


Elle a sans doute dû faire une halte à la taverne... pour affaires. Je gage que vous la trouverez là-bas...

Tiens donc.
Elle fait des affaires en taverne Kindjal maintenant ?!


Permettez que j'entre. Je vais lui laisser un mot ici au cas où...
Hum...et je n'étais de passage que pour la journée.
J'ai dûe omettre de le lui dire dans ma missive.


Après accord de Deewali, Aiguemarine s'installa sur la grande table de la cuisine et se mit à écrire...


Citation:
Chère Kindjal,

Ce petit mot si jamais je n'arrivais pas à te rattraper en taverne.
A l'Université, figure toi qu'il y a 2 jours, j'avais fait du tri dans mes papiers.

J'avais déposée tout ceci dans un carton et déposé ce dernier devant mon (enfin, maintenant le tien) bureau.
Or, figure toi que le lendemain...on me l'a volé.
Pas que j'y tenais plus spécialement que ça, mais bon. Tu te rends compte ?!

Un ou une voleuse au sein même de l'Université !!
Pourrais tu essayer d'enquêter à ma place et me tenir au courant ?!
Ah, et puis, tant que j'y suis... pour les résultats des Ducales aussi.
Je repars dès ce soir en direction de Toulouse...

Je t'embrasse.

Aiguemarine


Elle confia la missive à Deewali, la remerciant au passage pour son hospitalité et prit ensuite la direction de la taverne la plus proche.
Peut-être y trouverait'elle Kindjal en train de faire affaire ?!
Aiguemarine esquissa un sourire à cette dernière pensée...
Quel genre d'affaires pouvait'elle traiter là-bas ?! affaire de coeur ou affaire-affaire ?!

_________________

Dame de Sarliève
Epouse de Nictail
Maman d'Athalia et Thomas
Montalban
[Quelques temps avant, entre le départ de Kindjal et l'arrivée de Fantik ]

Mont ouvrit un œil, et entendit un grincement de parquet devant la porte de la pièce.
Il regarda en direction de la fenêtre et vit que le jour était bien entamé, bien que le temps fusse couvert.

Mont se leva doucement, histoire de faire le moins de bruit possible, il avait en tête que Kindjal devait partie tôt pour l'Université, car ce jour-ci important pour elle.
Il remis les vêtements de la veille, tampis pour la toilette, elle attendra...Il avait pas trop envie de trainer ici, avec la cheftaine qui rôde dans le coin, et ce en l'absence de la docteuresse.

Il ouvrit la porte, s'avança, jeta un regard à gauche, à droite, puis re à gauche, -personne- , il marcha sur les boutes des pieds, les godasses à la mains.


Mais...ou est la porte ?!

...

Ha te voilà, toi !


Une fois arrivé contre la porte, il commença à ouvrir la poignée, mais entendit un bruit, -elle- était là, enfin surement, très certainement, -damnation-.
Mont s'immobilisa, ne voulant pas se retourner, car ne voulant faire comme si il avait rien entendu.

Mont franchie cette porte et referma la port normalement.

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Renaud de Montalban, dit Mont, simple tavernier.

En mon âme et conscience...
Kindjal
Kindjal revenait de l'Université, contente de sa matinée. Les céphalées commençaient enfin à se dissiper et elle avait réussi à boucler quelques dossiers qui la titillaient depuis un bout de temps.
C'est donc le coeur léger qu'elle arriva à Montauban. Elle allait faire un tour par la taverne, puis songea qu'Aiguemarine était peut-être au dispensaire et que Deewali serait sans doute ravie de la voir dans de meilleures dispositions que le matin. Elle poussa donc doucement la porte du dispensaire, mais fut bien déçue du calme qui répondit à son magistral
Bonjour !

Mais le calme n'était qu'apparrent, car bien vite Deewali vint la débarasser de sa cape. Kindjal remarqua immédiatement son air préoccupé, et espéra qu'un malheur n'était pas arrivé en son absence. Heureusement Deewali n'était pas du genre à faire durer le suspense et elle dit immédiatement :

Vous avez eu un retour de courrier.

Oh, murmura Kindjal, sans doute quelqu'un mécontent d'avoir reçu un de mes tracts hier...
Ce n'est pas grave Deewali, je traiterai ça avant de repartir coller les affiches à l'université. Mettez ça sur ma pile de courrier.

Mais l'inquiétude de Deewali ne faiblit pas.
Sauf votre respect, je crois que vous devriez la lire au plus vite. Et je crois que vous devriez lire ceci, avant.

Elle lui tendit le carnet trouvé le matin même, et le parchemin qui en était tombé.
Oh, dit encore Kindjal.
Tout cela lui était sortit de l'esprit. Elle prit le manuscrit et Deewali lui montra les mots incriminés.

Je crois bien que votre ivresse vous a fait écrire de drôles de choses...

Puis, fronçant les sourcils, elle demanda tout de go :
Pourquoi portez-vous des gants ces jours-ci ? Cacheriez-vous quelque chose ?

Kindjal s'empourpra à cette seule idée, et retira son gant droit pour montrer son pansement.
Ce n'est que pour maintenir cela... J'ai eu un... accident à l'Université... dont je ne suis pas vraiment fière...

Deewali la considéra encore un instant avec des yeux inquisiteurs mais l'explication sembla la satisfaire et Kindjal se sentit soulagée.
Enfin... jusqu'à ce que son diamètre oculaire fasse un bond spectaculaire en lisant les mots sur la parchemin... elle reconnaissait son écriture, bien sûr... mais là...

"Je vous quitte de la plume mais pas du coeur ??" lut-elle avec une grande surprise.

Elle regarda Deewali, puis la missive de réponse, tremblant presque de la lire. Deewali sentit son angoisse car elle lui proposa :

Voulez-vous vous isoler dans votre chambre un instant pour prendre connaissance de la réponse ? Je sais que Dame Aiguemarine ne vous en voudra pas.

Kindjal hocha la tête et s'en fut avec son carnet et sa missive, comme on va à l'échafaud. Elle ferma la porte derrière elle et le silence retomba sur le dispensaire... mais pas pour trop longtemps.
---fromFR*Deewali*
Deewali avait laissé Kindjal se retirer dans sa chambre, se demandant les implications réelles de toute cette histoire. Puis elle vit le mot d'Aiguemarine sur la table. Elle avait complètement oublié cela. Et Si Aigue revenait maintenant, que dirait-elle ? Deewali saisit le mot, s'approcha de la porte, hésitant un instant. De drôles de bruits lui parvenaient de l'autre côté. Elle fronça les sourcils mais se résolut à frapper.
Kindjal vint ouvrir, un sourire jusqu'aux oreilles. Deewali la dévisagea, lui tendit la missive et dit :

Dame Aiguemarine a laissé cela pour vous.

Kindjal prit la missive, la lut rapidement, sourit puis regarda Deewali, imperturbable. La jeune femme se demanda même si elle avait réellement pris connaissance du pli. Kindjal attendait dans l'embrasure de la porte, visiblement pressée de retourner à sa chambre, et Deewali n'y voyait pas d'objection. Cependant, elle crut bon de lui dire :
Essayez de glousser un peu moins fort... Je crois qu'on vous entend de la rue.
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Yudolh
Sortant de son moulin l'air réjoui, après une journée difficile, un homme marchait d'un pas léger dans les rues de Montauban, attirant le regard des quelques passants, pour le moins intrigués.
Ce n'était pas tant son air perdu dans la contemplation des étoiles d'un ciel libéré de tout nuage, ni son allure vive malgré l'heure tardive.
Non, c'était assurément autre chose qui intriguait les bonnes gens de la cité. L'individu en question portait, serré contre sa poitrine un objet recouvert d'une fine serviette, d'où émanait une douce fumée. Le sergent le regardait d'un air soupçonneux et décida de le suivre.
Le petit meunier semblait se diriger vers le dispensaire, et plus les tentes de ce lieu de soin se rapprochaient, plus son pas se faisait lent et quelque peu hésitant.
Le sergent, bien à l'abri derrière un arbre, osa jeter un coup d'oeil discret, mais l'obscurité pesante l'empêchait de distinguer quoique ce soit.

Dans sa tête, le petit meunier prenait un peu peur. La tente était là. C'était une chose que d'envoyer une lettre, c'en était une autre que de rencontrer la dame en question, en vrai. Prenant son courage à deux mains, bien qu'elles n'étaient assurément pas libres, il rentra dans la tente.
Accueilli par des ronflements, il distingua une forme sur un lit. L'obscurité l'empêchait d'identifier la personne se reposant. S'agissait-il d'une personne agonisante? d'un vagabond recueilli pour la nuit? Serait-ce la dame destinataire du cadeau?
Trop de questions paralysait le petit meunier. Il fallait prendre une décision. N'osant pas réveiller la personne, craignant de déranger une dame, ou plutôt étant terrifié à l'idée de prendre une rouste par un individu peu amène d'avoir été réveillé, il déposa l'objet sur la table.
Cherchant une plume, de l'encre et du papier vierge, il trouva son bonheur et entreprit de rédiger une lettre.


Noble Dame Kindjal,

comme je vous l'avais promis, veuillez recevoir ce témoignage de mon affection amicale. Votre noble esprit et votre dévouement pour notre communauté mérite les plus grandes attentions.

Votre serviteur, Yudolh, meunier.

Contemplant ce qu'il avait écrit et le cadeau qu'il avait déposé, Yudolh se dit en son for intérieur que le bien offert à la Dame ne récompensait pas suffisamment les qualités de Kindjal.

Il repasserait très prochainement, c'est certain, avec quelque chose de différent.
Il se l'était promis.


Quand Dame Kindjal ôterait la petite serviette, elle découvrirait une formidable tartiflette faite maison.

Il ne se doutait pas que le sergent l'attendait à la sortie.
Kindjal
Kindjal, qui rédigeait encore une missive à cette heure avancée, fut troublée de l'odeur délicieuse qui se dégageait jusque dans sa chambre où elle s'était pourtant enfermée à double tour. Curieuse - comme toujours, elle se leva, plia sa missive à peine sèche, la glissant dans son corsage pour être sûre qu'elle ne lui soit dérobée, et ouvrit la porte de sa chambre.
Elle trouva Deewali à la table, une petite serviette à la main. Elle avait cuisiné quelque chose, comme ça, en plein milieu de la nuit ? Kindjal s'avança, intriguée. L'odeur lui mit l'eau à la bouche, par pure gourmandise vu l'heure tout à fait indécente pour un quelconque encas.

Hmmm tu es un vrai cordon bleu Deewali, tu m'avais caché ça !

Mais la jeune femme secoua la tête et lui montra la missive du doigt.
Un type bizarre est venu vous déposer ça.

Kindjal prit le message, intriguée, et le lut. Elle eut fortement envie de rire, mais se retint pour ne pas réveiller les pensionnaires du dispensaire.
Oh ce n'est rien Deewali, c'est un ami !

Deewali répondit avec son habituelle franchise :
Vous n'avez plus l'âge d'avoir autant d'amis Messires. Vous devriez vous décider avant qu'il ne soit trop tard pour vous.

Kindjal s'étrangla presque, puis songeant que Deewali ne disait tout haut que ce que tout le monde pensait tout bas, elle répondit simplement :
Pourriez-vous porter ce cadeau à la cuisine ? Nous le dégusterons demain.
Aqualung
Juste avant de quitter Montauban, Aqua fit un petit détour par le dispensaire afin de saluer Kindjal…
Il fit arrêter sa mule devant la porte d'entrée… ne sachant trop où chercher son amie ni si elle était véritablement là, il se mit à farfouiller dans sa besace…
Il trouva enfin un petit bout de parchemin et et commença avec application à rédiger un petit mot…

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Evèque de Cahors
Doyen de l'Université de Guyenne
Seigneur des Rosiers
Kittin, Gayotte, jamais je ne vous oublierai
Kindjal
Kindjal allait partir pour l'université, jetant un dernier coup d'oeil déçu vers la cuisine. Mais bon, la tartiflette sur un ventre vide... Elle se la gardait pour midi, du coup. Elle mit sa cape, vérifiant tout en ouvrant la porte qu'elle n'oubliait pas un parchemin important pour son travail à l'université. Ou une lettre personnelle qu'elle passait son temps à relire... Elle tomba nez à nez avec Aqualung, et sourit.
Ben Mon Père ! Vous êtes bien mâtinal. Qu'est-ce qui vous amène ? Vous n'êtes pas malade au moins ?

Puis voyant la mule un rien chargée derrière lui, elle comprit.
Oh...
Aqualung
Citation:
Ben Mon Père ! Vous êtes bien mâtinal. Qu'est-ce qui vous amène ? Vous n'êtes pas malade au moins ?


machinalement, Aqua se massa le bras encore endolorie de son dernier contact avec la rectrice (c'est qu'on nous torture à l'université… c'est terrible !!!)

Il allait répondre quand il vit le regard de Kindjal s'attarder sur son maigre balluchon à l'arrière de sa mule


Citation:
Oh...


Oui Mon Amie, je suis venue vous dire au revoir… Je ne pouvais décemment pas quitter Montauban sans vous saluer…

il se dépécha d'ajouter, ne voulant pas rendre l''ambiance trop pesante…

Mais je reviendrais… n'ayez crainte… Cahors n'est pas si loin… en plus je vous ai promis pour votre baptème… dés que cela est possible je vous ferais signe…
et puis si vous vous ennuyez un peu à Montauban et que vous ne trouvez personne à pincer, venez faire un tour à Cahors

il s'arrêta un instant avant d'ajouter…

Et puis je voulais vous dire… que si tout le bénéfice de ma venue à Montauban avait été de faire votre connaissance… et bien ça en aurait valu la peine…

il se tu un moment, ne sachant plus trop quoi dire…
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Evèque de Cahors
Doyen de l'Université de Guyenne
Seigneur des Rosiers
Kittin, Gayotte, jamais je ne vous oublierai
Kindjal
Kindjal en eut les larmes aux yeux, et hésita un instant, craignant qu'on ne les vit et qu'une rumeur ne soit lancée puis, considérant que c'était un homme d'église, elle se dit que cela serait bien ridicule et se décida à enserrer l'évêque dans une accolade qu'on aurait pu juger pour le moins indécente. Elle tenta de sécher un peu ses larmes et répondit :

Il y aurait décidément beaucoup de raisons pour moi de me déplacer voir de m'attarder à Cahors... mais hélas dans les circonstances actuelles cela m'est impossible.
Mais sachez que je vous interdis de repasser par Montauban sans m'annoncer votre visite !


Elle renifla un petit peu, puis rajouta :
Soyez prudent pendant votre voyage...
Je sais que nous nous croiserons encore à l'Université, la porte de mon bureau vous est toujours ouverte. Et plus que le baptême encore, vous vous devez de me faire gouter ce que votre nouvelle cave vous propose !


Le sourire lui revint sur cette dernière boutade, mais elle ne put s'empêcher d'ajouter :
Vous me manquerez... des comme vous on en fait plus...
J'ai plus que de l'estime pour vous, Monseigneur Aqualung, j'ai de l'amitié.
Vous avez été un excellent garde du corps, en plus... à part que vous avez peur des vieilles femmes qui pincent.


Elle sourit tristement, maudissant son fichu caractère qui lui faisait enchainer idiotie sur idiotie dans un moment pareil.
Aqualung
Aqua serra bien fort Kindjal dans ses bras… il masqua ainsi l'émotion qui l'étreignait au moment de quitter son amie…
Il surprit ensuite les larmes qui embuaient les yeux et les efforts vains qu'elle faisait pour couvrir sous un tas de bétises l'émotion qu'elle ressentait…


Ne vous inquiètez pas, je sais que notre amitié ne se laissera pas user par la distance qui nous sépare…

avant d'ajouter dans un sourire

et promis je vous ferais déguster ce que l'Episcopat français cache dans ses caves…

une dernière embrassade avant de remonter sur sa mule et Aqua pris la route de Cahors…
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Evèque de Cahors
Doyen de l'Université de Guyenne
Seigneur des Rosiers
Kittin, Gayotte, jamais je ne vous oublierai
---fromFR*Deewali*
Deewali était allée au puits remplir son seau, comme elle le faisait chaque jour. Le soir tombait doucement sur Montauban, et elle ne put s'empêcher de jeter un regard vers la demeure de Fantik, bien vide et bien triste en son absence. Elle soupira, considérant la journée qui était en passe de se terminer.
Kindjal avait un rien abusé de la tartiflette, s'était isolée dans sa chambre pour répondre à ses missives, et c'était Deewali qui l'avait retrouvée endormie sur son bureau ! Elle l'avait réveillée avec d'autant plus de force, que celle-ci allait se mettre en retard pour l'Université. C'était donc à peine réveillée que la Dame avait pris le chemin de Bordeaux, et Deewali avait décidé d'aller lui chercher de quoi se faire une tisane. Sans doute un des remèdes de Kindjal pourrait l'aider dans cette étrange période.

Deewali entra dans le dispensaire, porta le seau près de l'âtre, et chercha la bouilloire. Elle repensa au curé qu'elle avait vu étreindre Kindjal devant le dispensaire, à l'aube. Elle repensa à l'intriguant qui était venu porter un plat à Kindjal la nuit dernière. Elle repensa à ce brigand qui était venu passer une nuit ici. Elle repensa aux lettres que Kindjal ne cessait d'envoyer, et aux visites qu'elle lui avait annoncées.
Tout ça n'avait aucun sens...
Quelque chose de bizarre se tramait, et elle n'aimait pas ça...

Deewali mit l'eau à chauffer, et attendit que Kindjal rentre de l'Université. Elle n'osa pas lui poser de questions, tout cela n'était pas ses affaires. Et puis Kindjal se retira rapidement dans sa chambre, elle avait, dit-elle, de nombreuses missives qui attendaient une réponse.

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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Topheez
Topheez arriva au dispensaire de Kindjal, les bras chargés

Dame Kindjal ? Vous êtes là ?

N'ayant pas de réponse, il posa son fardeau au sol...

puis il prit un parchemin et commenca à écrire une note.


Citation:

Bonjour Dame Kindjal,

Je m'excuse de ne pouvoir vous le dire de vive voix, mais j'aurais un service à vous demander. Comme vous le savez, je suis meunier depuis quelques jours, et j'aurais aimé que vous me confectionnez quelques miches de pains à l'aide de mes premiers sacs de farine.

Ainsi, j'espère pouvoir en profiter avec Dame Tess. Je compte sur votre discrétion.

Topheez


Topheez posa la note sur les sacs qui venaient de déposer et y ajouta une pierre pour éviter qu'elle ne s'envole puis il reprit son chemin
Yudolh
Si tôt dans la matinée, Yudolh n'avait pas trouvé le sommeil. Trop de choses lui trottaient dans la tête. Soucis professionnels, pépins de santé, sans compter son voisin boulanger qui s'amusait à prendre un malin plaisir à cuire ses pains en chantant une chansonnette au refrain entêtant.

Le meunier sortit, respira un grand coup, et réfléchit.

Cette activité inhabituelle pour lui de si tôt matin, cela présumait bien de ses préoccupations.


MMMMmmm réfléchissons

se dit-il à haute-voix.

Il y avait cette dame étrange, qui l'avait appelé "type bizarre", "intriguant" même. Qui était cette dame? Il l'avait croisé plusieurs fois près du dispensaire. La soeur de dame Kindjal, sa cousine, sa tante, une amie?
Ce qui était certain, c'est qu'il avait deux mots à lui dire.


Intriguant... il fallait impérativement qu'il dissipe ces malentendus sur sa personne, sinon la ville toute entière allait le prendre pour un hurluberlu. Ce qui était peut-être déjà le cas.
Il y avait aussi le sergent, comment se nommait-il? Topheez, s'il s'en rappelait bien.
Il avait passé la nuit avec lui. Non que passer une nuit avec un compagnon le rebute, tant qu'il s'agissait d'amitié, mais un grand sergent costaud, muni d'un gros bâton, ce n'est pas ce qu'il avait considéré comme une nuit inoubliable.
Il en faisait encore des cauchemards. Tout cela, parce que cet homme de loi l'avait cru capable de poser un colis piégé dans le dispensaire afin d'abréger les souffrances des malades. Quelle idée..

Le dispensaire...


Bien sur, s'il y avait une personne capable de répondre à ses questions et soulager ses maux, c'était sans doute la femme la plus respectée de toute la région, Dame Kindjal. Encore fallait-il trouver le courage de l'aborder. Le meunier n'avait pas même été fichu de la rencontrer en taverne, il avait craint qu'elle le morde après cette épidémie de rage le mois dernier.

Ridicule, quand il y pensait. La seule raison pour laquelle il n'osait l'aborder était sa timidité maladive. il fallait que cela cesse.

Prenant son courage à deux mains, une seconde fois, il se dirigea vers le dispensaire.
Tiens, la tente principale était ouverte. Dame Kindjal était-elle partie de si bonne heure vers l'université? Tout cela était possible, car le voyage devait être long jusqu'à la capitale du duché. Il n'avait jamais quitté son moulin, qu'en de rares occasions, la notion de distance était ainsi pour lui très vague.

Yudolh osa rentrer la tête sous la toile.


Ahem, il y a quelqu'un?

MMMMrrrrr


Charmant. Un malade, à en juger par le ton. Un homme, qui plus est. Ce n'était pas messire Topheez, il ne connaissait que trop bien sa voix. Il pénétra dans la tente et regarda autour de lui.

Un bureau. Une chaise. Trois corps, sans doute des malades, dormant sur le sol, recouvert d'un drap plus propre que les siens. Tiens, des choses sur le bureau.


MMMrrr aaaaiie

Oh pardon


Il venait d'écraser le gros orteil du gémissant. Se tournant vers lui pour s'excuser, il s'approcha de son visage.

Quelque chose n'allait pas. Il s'y connaissait peu en médecine (quelques notions tout au plus), mai ce qu'il vit ne lui plaisait pas. Non, vraiment. Le regard vitreux, la bouche mi-ouverte, le corps apparemment raidi, cela sonnait mal. Très mal. Yudolh s'approcha de l'homme et tâta le pouls.

Rien.

Une panique s'empara du meunier.


Que s'était-il passé? Avait-il occis le malade en écrasant son pied? Possible, mais il en doutait franchement. Un tel acte n'impliquait pas de telles conséquences. Et pourtant, l'homme était mort.
Mon dieu, il n'était pas particulièrement croyant, mais il se sentait soudain écrasé par le poids de la culpabilité.

Et puis non. Ca ne pouvait pas être lui. Impossible. Cet homme devait être à l'agonie. Simple effet du hasard. Il se sentait bête, comme s'il avait ruiné le travail de la doctoresse.
Non. Pas de chance, c'est tout.

Le meunier se tourna vers le bureau. Plein de choses étaient posées dessus. Des potions, des plumes, des sachets de poudre, des livres, des lettres. Beaucoup de lettres. Il reconnut l'une d'entre elle, et cela lui arracha un sourire.

Sa paix intérieure était revenue. Ainsi donc, elle l'avait quand même gardée.
Mais les autres lettres? De loin, elles ne semblaient pas concerner des affaires médicales. Il connaissait les rumeurs. Dame Kindjal était appréciée de nombreuses personnes. Dont beaucoup d'hommes. Trop se dit-il.

Il chassa cette pensée de sa tête. Qui était-il pour la juger de la sorte. La dame pouvait bien avoir toute la correspondance qui récompensait sa beauté, son charme, son humour. Qui était-il, lui, Yudolh, simple meunier arrivé dans la ville alors que Dame Kindjal avait déjà tant de responsabilités? Elle fréquentait des hommes puissants. Plus puissants que lui. Beaux. Plus beaux que lui. Gentils. Plus gentils que lui. Ah là, non, il avait encore une chance d'être à la hauteur.


Des bruits au dehors. Combien de temps était-il resté? trop longtemps. Quelqu'un s'approchait. Qui cela pouvait-il être? Dame Kindjal? Etait-elle revenue d'une promenade matinale? Dame *Deewali*? sa réputation était faite. Le sergent? Oh non, une nuit ca va bien.

Vite. Il fallait faire quelque chose, se cacher. Oui, mais où?

MMMrrrrr

Tiens, il est pas mort finalement.

Mais oui, c'était la seule solution. Se cacher sous un drap, avec un malade. Yudolh fit un tour du regard. Celui de gauche a une maladie de peau. Beurk.
Celui du milieu avait transpiré toute la nuit. Beurk.
Il restait son ami gros-Orteil. (il avait décidé de l'appeler ainsi) Quitte à coucher avec lui, autant lui donner un nom.

Le meunier s'installa aux côtés du ressucité, fut forcé de se coller à lui, et se recouvrit du drap.

Une personne entrait dans la tente...
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