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[RP]Au 11 Quartier de la Violette - Dispensaire de Montauban

Kindjal
Kindjal, qui revenait de chez Tess, entra dans le dispensaire pour trouver encore plus de travail que prévu. Elle soupira un peu, puis alla observer le premier patient. Une maladie de peau. Elle prit son courage à deux mains, observa avec attention toutes ces... pustules et le renvoya chez lui avec un onguent de sa composition.

Le deuxième patient, qui avait mouillé ses draps de sueur, avait eu une dure nuit de fièvre, mais semblait à présent remis. Kindjal lui conseilla de se ménager dans les jours qui venaient, mais l'homme semblait pressé de retourner à sa ferme, et elle ne put le retenir.

Le troisième patient quant à lui... Son gros orteil dépassait du drap, et cela suffit à Kindjal pour le reconnaitre... Un poivrot de première, qu'on lui ramenait souvent au dispensaire le temps de le faire cuver... Kindjal n'eut pas le courage de se battre avec lui aujourd'hui encore pour le faire changer de comportement... et le retrouver à la taverne aussitôt !
Elle soupira donc, se disant qu'elle chargerait Deewali de le déloger. En échange, elle ferait les lits. Oui, c'était une bonne idée, ça lui changerait les idées !
---fromFR*Deewali*
Deewali revint du puits pour trouver Kindjal en train de refaire les lits. Elle avait visiblement fait le ménage dans le dispensaire, il ne restait guère plus qu'un patient complètement recouvert par un drap. Elle posa le seau, laissant Kindjal terminer puis venir vers elle.

Bonjour Deewali ! Seriez-vous assez aimable pour vous occuper de... qui vous savez ? dit-elle en montrant le drap. Je vais dans ma chambre terminer quelques courriers. J'ai fait les lits pour vous avancer.

Deewali fronça les sourcils. Des courriers, encore ? Mais elle ne dit rien, se contentant de hocher la tête pour rassurer Kindjal sur le fait qu'elle ferait comme bon lui semblait. Elle attendit donc que la Dame soit dans sa chambre, et s'avança d'un air décidé vers le drap. Encore lui ! Elle n'allait pas être douce cette fois, ça lui passerait peut-être l'envie de revenir trop souvent. Elle arracha donc le drap d'un coup sec et hurla :

Debout là dedans ! La taverne est ouverte depuis des heures !

Elle fronça les sourcils, constatant que le soulard n'était pas seul sous le drap. Voilà que l'autre énergumène de la dernière fois lui tenait compagnie ! Tout d'abord choquée, Deewali songea immédiatement que cela constituait ainsi un prétendant de moins pour Kindjal. Mais elle n'en garda pas pour autant un air moins courroucé.
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Yudolh
Bien collé au faux mort, Yudolh avait entendu la personne rentrer. Le pas énergique et quelque peu pressé lui fit comprendre malgré tout qu'il s'agissait d'une dame.
Oui, mais laquelle?
Le problème en soit fut assez vite résolu, quand une autre personne entra et que deux voix atteignirent ses oreilles.

Et flute.

La première voix était agréable et bien connu, quoique d'ordinaire, tard le soir, plus pâteuse et plus criarde. Non que la deuxième fut repoussante, loin de là, mais elle commença à l'angoisser.

L'assistante.


Yudolh hésitait quant aux conséquences de la découverte de sa position par l'une ou l'autre dame.
Il tachait d'être honnête avec lui-même. La situation était mal engagée. Si la doctoresse le trouvait, il pouvait peut-être compter sur sa gentillesse avant qu'elle ne tape.
Si c'était la suivante, le crochet du droit allait être plus direct. Il ne restait plus qu'à serrer les fesses et prier. Le meunier angoissé n'avait jamais autant regretté d'avoir négligé sa foi, pendant tant d'années. Il fallait bien que cela se paie un jour.

Perdu dans ses pensées, Yudolh n'avait pas entendu ce qu'avait dit les jeunes femmes. Et soudain, l'une d'entre elle s'exprima dans sa direction semblait-il, s'avanca et retira le drap.


Un regard féminin. Courroucé. Non, le mot était faible, Yudolh hésitait. La dame, enfin l'assistante, avait un visage, certes joli, mais fluctuant entre la surprise, la colère et, étrange? l'amusement.

Euh, bonjour!

Regardant *Deewali* droit dans les yeux, il se dit que seule la plus extraordinaire des excuses pouvait le sortir de cette situation.

Vous en avez mis du temps. Je passe comme convenu pour, euh, enfin, euh vérifier leeeessss...les piquets de la tente, voilà. Voilà, voilà ET je tombe sur ce type, là-bas, qui me prend pour son père mort dans les guerres d'artois, figurez-vous. Donc, forcément, j'ai du essayer de le consoler, vous comprenez bien. Et puis de fil en aiguille, non pas de second degré merci beaucoup, euuuh on s'est lié. Enfin lié, sans plus, évidemment. Je ne suis que son père. Enfin, fictivement.Voilà. Bon, donc j'ai cru qu'il avait perdu aussi sa mère, donc si vous pouviez, dame euuh "divli" c'est cela? être gentille avec lui.

La dame commençait sérieusement à être courroucée et surtout elle ne croyait pas un mot de ce que le pitoyable meunier avait sorti.

Bon flûte. OK, promis, je vous expliquerais tout un jour. La seule vérité était que j'étais passé de bon matin, pour demander un petit diagnostic. Je me suis permis de rentrer dans la tente, et ayant entendu des pas revenir, j'ai tenté stupidement de me cacher. S'il vous plait, par pitié, ne dites rien à Dame Kindjal. Je suis prêt à faire tout ce que vous souhaitez pour qu'elle n'en sache rien.
---fromFR*Deewali*
Deewali regarda l'homme avec amusement, mais fit de son mieux pour n'en rien laisser paraitre, malgré l'excuse invraisemblable qu'il lui débitait. Elle prit une mine encore plus sévère, pour montrer qu'elle ne s'en laisser pas conter, et il sembla changer de tactique.

Dee-wa-li ! reprit-elle quand il tenta de prononcer son nom. Vous serez surpris, je ne suis pas une éternelle naïve comme Dame Kindjal. Et tout ça ne me dit rien de bon. Un diagnostic ? Si tel est le cas, j'assiste le médecin ici, et je vais m'occuper de votre cas personnellement !

Pour montrer qu'elle ne plaisantait pas, elle commença à remonter ses manches, prenant un air féroce.
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Yudolh
Non, ni l'angoisse de la journée passée avec le sergent, ni l'angoisse de la nuit passée avec Gros-Orteil ne surpassait la terreur qu'il ressentait.

Cette femme avait un regard de malice, était-il tombé sur une sadique?
Après tout, on dit que les extrêmes s'attirent. Dame Kindjal était assurément une dame de bien, il lui fallait une mère fouettarde.

Cette situation résumait la vie sentimentale du meunier, il convoitait une femme, il finissait toujours par passer la soirée avec sa meilleure amie.

Sauf que là, il y avait danger.

Il avait bien une réelle douleur, mais elle était mal placée, puisqu'elle l'empêchait de s'asseoir. C'était bien avant la nuit avec Topheez, se dit-il à lui-même, comme si ses pensées pouvaient être lues par tous les villageois, et qu'il souhaitait les rassurer.
La vue des gants de l'apprentie doctoresse, son regard perçant,et ses quelques pas vers lui, Yudolh manqua de paniquer.

En même temps, divli c'est joli. Et ca rime, en plus. Hum. Non, mais je ne peux vous faire perdre votre temps, le mal que je ressens....

Il la regardait intensément. Pouvait-il se confier à elle? Après tout, elle constituait une confidente de Dame Kindjal, elle pouvait peut-être l'éclairer sur bien des mystères et des questions. (dans la limite de la décence)

Ah mais non, une autre rumeur prétendait que cette dame était très attachée à Kindjal. Non que ce genre de relations le choquasse, chacun ses goûts, mais si elle était aussi proche de la doctoresse, il risquait la dissection de son patrimoine génétique en moins de 5 minutes, s'il lui avouait quoique que ce soit. (génétique, quel mot étrange? il faudrait que j'arrête d'inventer des termes.)

Ben, le mal que je ressens est trop profond. Enfin, c'est compliqué, cela demande des outils inhabituels pour en extraire le mal.

Là, c'était fichu, elle le prenait définitivement pour un taré.
---fromFR*Deewali*
L'homme ne sembla pas revenir sur ces déclarations. Il avait donc réellement mal ? Deewali laissa tomber son air effrayant et reprit ce que Kindjal lui avait enseigné sur l'art de rechercher les symptômes. Elle écouta attentivement le meunier, se disant qu'il la dévisageait d'un bien drôle d'air. Sans doute des pensées salaces. Les hommes... ils ne savaient faire que ça... et c'est pour ça que Deewali veillait tant sur Kindjal. La pauvre âme, elle était bien innocente, à toujours croire qu'on en voulait qu'après son amitié. Bien sûr, c'était pas soeur Marie Elizabeth qui aurait pu lui apprendre la méfiance, mais là quand même, ça frôlait le ridicule. Enfin, revenons à notre mouton... à notre meunier, pardon.
Deewali fronça les sourcils, hocha la tête, comprenant ce qui venait de lui être dit à mi-mots.


Je vois, dit-elle en allant sur le bureau de Kindjal chercher un scalpel. Kindjal m'a souvent parlé de cette étrange pathologie...
Puis se tournant vers le meunier, elle annonça le diagnostic :
La pierre dans la tête ! Mais ne vous inquiétez pas, je vais l'extraire !
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Kindjal
Kindjal venait juste de finir de rédiger sa lettre pour Ajowan quand elle entendit de drôles de bruits venir du dispensaire. Elle la plia donc rapidement, se disant qu'elle la mènerait au pigeonnier, et ouvrit la porte de sa chambre. Quelle surprise de trouver Deewali aux prises avec un homme qu'elle ne connaissait pas, son scalpel en main ! Passé le choc, Kindjal songea à les séparer, mais craignant d'y laisser un doigt, elle n'osa s'approcher et hurla :
Deewali ! Mais que se passe-t-il ici ?

Deewali relâcha l'homme, assise par terre, le scalpel toujours en main.
C'est votre ami, le meunier. Il a une pierre dans la tête.

Kindjal regarda, éberluée, les deux adversaires. Elle bégaya, tendant la main pour ravoir son scalpel :
Une pierre... dans la tête ?
Oh mais Deewali, cette histoire de pierre dans la tête n'est qu'une plaisanterie de carabin ! Seuls les charlatans pratiquent des trépanations sur des innocents jugés fous en cachant une pierre dans leur manche !


Deewali lui rendit sa lame, un rien penaude. Kindjal la mit en sureté dans sa besace, songeant qu'elle ne devrait plus plaisanter de cette histoire de pierre auprès de non-initiés. Elle soupira devant le drame à peine évité, puis vit que Yudolh était blanc comme un linge. Elle ne put s'empêcher de penser à sa lettre qui avait déjà tant de retard. Une petite moue, et puis :
Deewali, voulez-vous le mettre dans une chambre du fond ? Faites en sorte qu'il reparte en au moins aussi bon état que celui dans lequel il est arrivé... Je reviens vite.

Elle mit sa cape, puis se tournant une dernière fois vers Deewali, elle ajouta, pour être sure d'être bien claire :
Avec douceur, Deewali, avec douceur !
Sindbad
Il était fort tard dans la nuit, lorsque Sindbad se présenta à la porte du dispensaire.

Non point qu'il soit malade. il se portait comme un charme et jouissait d'une robuste constitution. Cependant, il avait accepté l'hospitalité de Kindjal. Arrivé devant la porte, il craignit d'avoir quelque peu abusé de la générosité de son hôtesse...Après tout, ce lieu servait à soigner les malades, pas à héberger les voyageurs. En plus l'heure n'était point décente pour demander l'hospitalité en un lieu dont ce n'était pas la fonction.

C'est donc avec un soupçon d'appréhension qu'il frappa à la porte. Il ne voulait pas non plus réveiller toute la maisonnée. Au pire, il irait dormir dans la forêt...Sur la plus grosse branche d'un arbre, ce serait très bien...

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Toutes les réponses à vos questions me concernant sont ici

"Quand un passé pas simple débarque dans un présent progressif, le futur devient conditionnel"
Kindjal
Kindjal était restée en arrière pour fermer la taverne comme Mérovingien lui avait demandé, et voilà qu'un jeune vagabond était venu se présenter en plein milieu de la nuit. Sur le pas de la porte, difficile de l'envoyer paitre. Kindjal lui avait conseillé de revenir demain, à une heure plus fréquentée.
Mais avec tout ça, elle avait laissé Sindbad partir devant, et craignait qu'il en profite pour se défiler. Il faut dire que Mérovingien avait visiblement fait une sacrée réputation à Deewali. Non pas qu'il ait grand chose à lui reprocher personnellement, ils ne faisaient tout deux que s'éviter à longueur de temps, mais c'était un expert en rumeurs !
La nuit était plutôt sombre et Kindjal hâtait tant le pas, qu'elle faillit tout bonnement bousculer Sindbad, qui se tenait sur le perron du dispensaire, semblant hésiter. Heureusement elle s'arrêta juste à temps, le frôlant sans doute, sans qu'il sembla s'en rendre compte. Elle reprit une distance convenable, et murmura :

Venez, vous n'allez pas dormir sur le pas de la porte quand même...

Elle passa devant et poussa la porte d'une main experte, celle-ci restant tout à fait silencieuse. Elle alluma une bougie, et guida Sindbad vers la chambre du fond. Elle s'assura qu'il ne manquait de rien avant de retourner dans la pièce principale. En passant devant ce qui serait sa chambre pour la nuit, elle remarqua que Menthe y dormait à poings fermés. A cela, rien d'inhabituel. Mais Deewali elle-même semblait tout à fait sereinement endormie. Beaucoup plus étrange. Le meunier avait dû lui donner du fil à retordre, pour qu'elle soit à ce point épuisée. Kindjal sourit, versa un peu d'eau dans une cuvette et retira ses gants pour vérifier sa blessure. La cicatrice était bien nette à présent, elle n'aurait plus besoin de mettre de bandage à présent. Elle fit une rapide toilette de ses bras et de son visage, retira les aiguilles de son chignon et retourna à la chambre aussi silencieusement que possible pour ne pas réveiller ses compagnes de chambrée.
Yudolh
Sortant du dispensaire en titubant quelque peu, Yudolh éprouvait un mal de crâne terrifiant. Sa vision en était troublé, mais curieusement, les tortures infligées par Deewali l'avaient amené à une étrange clairvoyance.

Il repensait à ces lettres, et se replongea dans ses pensées du passé. Non, assurément, il s'était trompé. Ce n'était pas la première fois, ce ne serait peut-être pas la dernière, mais il avait de nouveau confondu une amitié avec un sentiment plus fort.

Il avait fallu 1h30 de triturage de cervelle pour en arriver là, mais le remède s'était révélé efficace. Les médecins n'étaient pas des professionnels pour rien. Deewali avait du talent.

Qui plus est, aucun séquelle. Du travail d'orfèvre.

Le meunier se dirigeait vers son moulin, quand il aperçut des moutons dans un pré. Comme ils étaient gentils. Ils lui proposaient une petite partie de soule.

L'après-midi s'annonçait agréable.
Sindbad
Tôt le matin, Sindbad s'était levé, fidèle en cela à l'adage selon lequel l'oiseau matinal attrape le ver.

Mais en fait de ver, de multiples préoccupations le tenaillaient. Tout d'abord, il lui fallait bien manger. En outre, l'argent ne tombait pas par magie dans ses poches. Il devait donc justifier sa réputation.

Il marcha donc sur la pointe des pieds et sortit.

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Toutes les réponses à vos questions me concernant sont ici

"Quand un passé pas simple débarque dans un présent progressif, le futur devient conditionnel"
Kindjal
Il était tard quand Kindjal revint enfin de l'Université. Elle passa la porte du dispensaire, posa sa cape et appela :
Bonsoir, y'a quelqu'un ?

Tiens, étrange, même Deewali semblait absente. Elle se gratta le chignon. Dans un sens c'était tant mieux. Au moins il n'y avait pas de malades. Elle vit que Deewali avait laissé à sécher une couverture, et se dit qu'elle allait la ranger dans ses placards. Elle frappa à la porte de sa chambre, s'assurant que ni Isambre ni Leanna ne faisait un petit somme, et entra. Elle plia la couverture, qui commençait à répandre une douce odeur de lavande. Elle ouvrit le placard et la rangea, un petit sourire aux lèvres.
Sa besace commençait à être lourde aussi, elle se dirigea donc vers sa commode pour ranger les carnets dans leur tiroir. Elle fit un rapide tri dans sa besace, et tomba sur la médaille que la Régente lui avait remise. Elle soupira, la plaça avec celle de la ville de Montauban.
Elle replaça les carnets, ferma sa besace et se sentit soudain bien mélancolique. Quelque chose ne lui plaisait pas dans tout ça...
Elle secoua la tête, refusant même d'y penser, et sortit de la chambre.


Vous êtes enfin rentrée ? Comment fut la journée ? demanda Deewali, de retour.

Kindjal lui sourit.

Excellente Deewali, excellente !
Aiguemarine
La colombe d'Aiguemarine se posa près d'une fenètre du dispensaire et se mit à roucouler afin de signaler sa présence afin que l'on vienne enfin la décharger de sa missive...



Citation:
Chère Kindjal, Chère Rectrice, Chère Amie... (oué, ça en fait beaucoup ^^)

Je reçois ce jour de tes nouvelles pour mon plus grand plaisir.
Peux tu adresser en mon nom à tous nos colistiers mes plus sincères félicitations.

En revanche, j'espère que GAG et GR tomberont vite d'accord sur le/la futur(e) Duc(hesse) pour le bien de la Guyenne.

L'heure est venue de travailler ensembles pour le bien de tous.

Sinon, pour ma part, je suis actuellement à Castres où je fais connaissance petit à petit avec ma (peut-être) future belle-soeur, Smartynina.
Je pense repartir dès demain...
Sinon j'ai soumis notre projet à l'Université... "alea jaecta es" !

Que te dire de plus à part que j'étudie mes livres de médecine et que, là aussi, à mon retour, tu pourras (peut-être) compter un professeur de plus pour enseigner cette maladie.

Voilà pour toutes mes nouvelles.
Comme tu peux t'en doûter, Nic et les enfants me manquent...
Mais, avec un peu de chance, mon époux viendra me rejoindre si je tarde trop à rentrer. Vu que nous souhaitions aller récupérer les enfants ensembles au Domaine de Cournon.

De ton côté, je vois que tu n'as pas le temps de t'ennuyer entre l'Université et toutes ces visites.
J'espère qu'il n'y avait pas de trop de bazar lorsque tu as récupérée le poste ?!

Allez, je pose ma plume pour ce soir.
Je t'embrasse.
Prends soin de toi. Et à très vite.

Aiguemarine

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Dame de Sarliève
Epouse de Nictail
Maman d'Athalia et Thomas
---fromFR*Deewali*
Deewali avait attendu Kindjal toute la soirée au dispensaire pour lui remettre la lettre d'Aiguemarine. Au milieu de la nuit, une nouvelle missive était arrivée... Deewali aurait reconnu cette écriture entre mille. La Mère Supérieure. Pourquoi donc écrivait-elle ? Comment avait-elle retrouvé Kindjal ? A moins qu'elle n'en veuille à Deewali ? Mais la missive était bien adressée à Kindjal, de cette écriture droite et sévère qui la caractérisait si bien. Deewali se refusait à l'ouvrir, mais en la regardant ainsi depuis plus d'une heure, toute sorte de pensées se bousculaient dans son esprit. Et si la Mère Supérieure donnait à Kindjal des informations sur elle ? Sur ce qu'elle avait pu faire par le passé ? Cette fois-ci ça ne passerait pas... Elle était presque tentée de simplement bruler le pli, mais ne put s'y résoudre.
Elle prit son courage à deux mains, et se dit que si Kindjal se refusait à rentrer au dispensaire, elle irait jusqu'à la taverne pour la trouver. L'attente n'avait que trop duré ! Elle poussa donc la porte du dispensaire, avançant furtivement dans les rues obscures de Montauban. L'ombre, elle ne connaissait que trop bien... peut-être devrait-elle y retourner bientôt ?

Un son grave déchira le silence de la nuit. Deewali s'arrêta. Était-ce là un signal d'alarme ? La ville était-elle attaquée ? Quoi qu'il en soit, elle savait que le bruit attirerait aussi Kindjal, et qu'en se rendant sur les lieux de l'incident, elle la trouverait sûrement. Elle se mit donc à courir vers le bruit, incertaine de ce qu'elle allait trouver.

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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Isambre
Isambre était furieuse.
Furieuse contre elle-même et contre la terre entière. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de tant boire?!
Pour être tout à fait honnête, d’ailleurs, elle ne se posait pas la question
avec autant d’acuité, les limbes de son cerveau ne lui permettant pas
encore d’identifier l’origine de ce sentiment diffus de colère.



Elle avait été stupide aussi, mais cela, elle n’avait pas besoin d’avoir l’esprit lucide pour le savoir.
L’évidence de sa bêtise avait effleuré son esprit au moment même où elle avait passé la porte de la taverne, il y avait bientôt une heure.


Sur un coup de tête fort louable initialement, elle avait voulu laisser les deux derniers occupants de la taverne seuls et était donc partie la bouche en cœur, pour se diriger vers un lieu où elle n’avait jamais mis les pieds, dans une ville qui lui était presque inconnue, à 1h00 du matin, alors que ses jambes ne décrivaient plus sur le sol qu’une trajectoire aléatoire en harmonie parfaite avec l’état de sa vision.

Bref, l’idée était parfaitement ridicule!

L’air l’avait quelque peu dégrisée mais là encore, elle avait pris toute la mesure de son inconscience: boire cul sec une bonne dizaine de fois, ne serait ce qu’un fond de calva, était le meilleur moyen de finir totalement ivre jusqu’au matin.
Elle eut la réminiscence confuse d’une discussion précédente avec la Rectrice, où en bombant le torse, elle lui avait affirmé qu’elle ne buvait jamais en mission. Était-ce avant ou après le troisième service?
Elle s’était faite avoir comme le soldat débutant que l’on saoulait le premier jour en guise de bienvenue.


-Mais quelle buse! Mille berniques antiques, me v’là belle!

Cette réflexion hautement philosophique de la jeune femme, lui permit un instant de reprendre ses esprits. Pour un instant seulement!
Où se trouvait elle désormais?


Elle promena un regard bovin sur le décors qui l’entourait.
Outre le tournis qui ne cessait plus de l’accompagner, le moindre mouvement provoquait sur son crâne une pression des plus insupportables.


Une église au loin se dressait bien droite... elle! Isambre semblait être entourée d’un mur de pierre et se demanda un instant comment elle avait pu le franchir…
Encore un épisode qui serait on ne plus glorieux! Pourvu qu’un de ses soldats ne l’aient pas vu se tortiller au sommet d’un muret et s’écraser au sol de l’autre coté… L’image sévère qu’elle s’était, à dessin, constituée allait en prendre un coup!

-Me voilà donc au plein de cœur de la ville…

Elle était assise plus ou moins dignement, moins que plus à n’en point douter, sur ce qui ressemblait bien à une sépulture!
Fichtre, me v’là dans le cimetière!

Cette observation la fit rire bêtement. Elle tritura la paume de son épée et remit en place la cordelette qui retenait le cor qu’on utilisait en guise de signal dans les manœuvres.
Voilà un équipement qui serait tout à fait approprié pour se battre contre les fantômes.
Dans son délire éthylique, lui revint quelques vers de la Chanson de Roland, où le héro orgueilleux, après avoir éliminé une dizaine, que dis je! Une centaine d’ennemis sarrasins, avait fini par se résoudre à alerter l’avant-garde du Grand Roi au son tonitruant de son corps. Elle espéra que la fin du héro ne la rattraperait pas trop vite…


Autre chose venait de lui revenir… Avant de sortir de la taverne, elle avait lancé sur un ton de défi « si je me perds je sonne du cor ».

Gloussant de cette idée, elle lança un : j’suis sure qu’elle ne m’en croit pas capable!

C’est alors, qu’agravant méchamment son cas, le Commandant, qui avait en plus d’un esprit fumeux d’alcool, une propension sévère au romanesque, prit le cor qui pendait dans son dos et souffla magistralement. Un bruit de trompette mal débouchée retentit dans la nuit. On aurait aussi pu entendre la respiration difficile du Commandant, après ce concert peu harmonieux. Le souffle avait failli lui manquer!
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