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[RP]Au 11 Quartier de la Violette - Dispensaire de Montauban

Yudolh
Il regardait autour de lui, la soirée avait été bénéfique. Les moutons semblaient paître paisiblement et ne lui faisaient aucun signe.

Marchant d'un pas quelque peu ralenti, il se souvenait de la bonne soirée qu'il avait passé en taverne il y a quelques minutes encore. Dame Kindjal était toujours sympathique, et le seigneur Sindbad s'était montré très cordial. Un grand guerrier avait-il entendu dire.

Le chemin qui menait au marché passait par le cimetière. C'était toujours un moment de réflexion pour le meunier. Tout ces gens qui avaient vécu un autre temps, perdus comme lui dans des réflexions quotidiennes, des passions soudaines, des moments de doute et de joie.... non qu'il se désespérait, bien au contraire, il se disait que la vie pouvait être courte et qu'il fallait en profiter !

Un bruit immense vint le tirer de sa réflexion. Un cor? Que se passait-il? Une attaque? il n'avait pas pris son bouclier, car il ne pensait pas être agressé en chemin.

Le son provenait du cimetière, il en était sur. S'approchant doucement du muret qui séparait le lieu de repos éternel du reste du village, il contempla un spectacle surprenant.

Une dame, c'était bien une dame.
Cette première vision le choqua. Qui était cette femme qui osait profaner le repos de ceux qui ont vécu?
En l'observant bien, il finit par trouver la situation cocasse, et entreprit de s'asseoir sur le muret.
La dame était difficile à voir dans l'obscurité, et semblait marmonner des choses incompréhensibles. Fouillant dans ses poches, et reprenant sa vilaine habitude de fumer, Yudolh roula quelques herbes à pipe et commença à faire quelques ronds de fumée tout en observant la dame.

Yudolh commençait à trouver le spectacle sympathique.
Kindjal
La soirée en taverne se déroulait agréablement pour Kindjal, qu'Isambre avait laissé en charmante compagnie. Messire Yudolh, sans doute frappé d'insomnie suite au traitement de Deewali, vint se joindre à eux au milieu de la nuit. Kindjal n'avait pas eu le coeur de le rabrouer, tant sa présence en taverne était rare et sa répartie amusante. La conversation avait donc été résolument cocasse, jusqu'à ce que le sommeil gagne peu à peu l'assistance. Kindjal s'excusa auprès du meunier et sortit avec son invité, décidé à le raccompagner de gré ou de force jusqu'au dispensaire.

Ils marchaient donc tout deux dans les ruelles sombres quand un son pour le moins intriguant se fit entendre. Kindjal bondit sur place. Le son lui était étrangement familier, mais plus encore la plaisanterie d'Isambre sur le pas de la porte lui revint en mémoire. Elle bredouilla quelques mots d'excuses à son compagnon et accéléra le pas.

Mais d'où venait ce bruit ? Isambre avait forcément dû prendre la route du dispensaire, Kindjal la lui avait indiquée à son départ.
En longeant le cimetière, Kindjal entendit quelques toussotements. Elle s'arrêta, considérant un instant les grilles fermées. Impossible. Isambre n'avait pas pu franchir les hautes murailles... Quoique... elle portait des braies elle au moins. Kindjal secoua un peu la grille, mais dut se rendre à l'évidence. Comment allait-elle escalader le mur, avec sa houppelande ? Une voix derrière elle la fit sursauter.

Vous voulez réveiller toute la ville ? Oh, dites-moi que vous n'êtes pas encore saoule...

Kindjal considéra un instant Deewali, puis commença son explication. Isambre, le cor, le cimetière. Deewali hocha la tête et s'approcha de la grille, observant la serrure.
Vous avez raison, nous ne pouvons pas laisser votre amie dans une si fâcheuse position. Pourriez-vous me passer une de vos épingles à cheveux ?

Sans poser de question, Kindjal détacha une épingle de son chignon et la confia à Deewali. Celle-ci, avec une agilité impressionnante, fit céder la serrure en un instant. Kindjal aurait dû s'en inquiéter, mais elle était autrement plus soucieuse de l'état d'Isambre. Seulement quand elle la vit, assise sur sa tombe, son alcoolémie de la soirée sembla lui revenir d'un coup, et elle se mit à rire, à rire, sans pouvoir plus s'arrêter.
Deewali les regardait toutes les deux, l'air désapprobateur.
Isambre
Isambre était certes ivre, mais n’en avait pas pour autant oublié toute prudence… déformation professionnelle sans doute!

Elle se sentait… Observée!

Elle cligna quelque peu des paupières et dirigea doucement sa vue troublée vers le mouvement qu’elle avait perçu non loin d’elle. Un homme non loin, fumait nonchalamment sur le mur du cimetière.

Elle allait l’apostropher vertement lors qu’un rire lui fit douloureusement tourner la tête.


La vue de deux femmes la fit sourire. La Rectrice! Elle allait de nouveau pouvoir lui montrer le chemin à suivre!
Mais comme le fou rire est le plus souvent communicatif, Isambre sentit rapidement des larmes couler le long de ses joues.
La première qui se glissa insidieusement sur le coin de sa bouche avait la saveur du calva qu’elle avait absorbé un peu plus tôt… Elle pleurait son vin!
Cette idée provoqua un nouvelle vague d’hilarité chez le jeune femme.

Secouée par ses éclats de rire, elle acheva de parfaire le désordre de sa coiffure déjà fort éprouvée et sortit son épée du baudrier. Elle tenta, en s’appuyant sur le pommeau, de se relever… ce qui se solda par un échec cuisant! À nouveau à terre, elle s’écria:

-Dame Kindjal, je vous en prie, arrêtez de rire, je ne vais pas y arriver comme ça !

Elle se souvint alors que la scène avait un spectateur et s’adressa à l’homme sur son mur:

-Venez donc m’aider messire, au lieu de me regarder ainsi! Vous ne laisseriez pas une dame dans la détresse tout de même!

Un nouveau fou rire emporta la fin de sa tirade.
Yudolh
Yudolh observait la dame, quand celle-ci s'exprima fortement, réclamant de l'aide de la part de dame Kindjal. Puis vers lui.

L'écho de la demande d'aide d'une demoiselle en détresse résonnait dans son esprit. Il fallait aider la pauvre dame. Il ne savait pas du tout qui elle était, sans doute une amie de dame Kindjal.

S'approchant de la dame, et évitant au possible d'être proche de l'assistante tant crainte, le meunier tendit la main vers Isambre afin de la relever.
Kindjal
Kindjal riait, incapable de reprendre le contrôle d'elle-même. La moindre tentative d'Isambre pour se relever lui arrachait un nouvel éclat de rire. Elle aurait bien voulu l'aider, mais elle était déjà à peine capable de se contrôler elle-même. Elle sentit elle aussi des larmes lui couler sur les joues.
Deewali était médusée. Tant et bien qu'elle ne savait laquelle des deux avait le plus besoin de son aide. Elle restait simplement là, les bras ballants, les deux missives toujours à la main.

Quand Yudolh s'approcha, ce fut à la grande surprise de Kindjal et de Deewali qui ne l'avaient pas vu, ni l'une ni l'autre.
L'arrivée du meunier rajouta dans l'esprit embrumé de Kindjal au comique de la situation, et elle ne put plus tenir debout tant elle se tordait de rire. Deewali parvint à la tenir droite, aux prix d'un effort conséquent.
Isambre
La situation devenait de plus en plus … navrante!
Isambre tenta de reprendre contenance quand elle commença à apercevoir la main de l’homme s’approcher de son champ de vision.
Elle lui sourit un peu gauchement et sentit ses joues légèrement s’empourprer: son esprit agité par l’hilarité commençait à repousser les brumes de l’alcool.
Avant d’accepter la main tendue, elle entreprit quelque peu de repiquer les mèches de cheveux brunes qui s’étaient échappées de la tresse et d’épousseter des braies dans un piètre état.

Elle prit donc d’une menotte terreuse la main de l’homme dont elle avait quelque peu pousser la courtoisie…


-Kindjal, j’espère que votre soirée aura été douce, ce sera une chère consolation pour la débâcle de ma fin de nuit…


Un sourire en coin s'esquissa sur les lèvres du Commandant.
---fromFR*Deewali*
Deewali qui retenait Kindjal la sentit se raidir d'un seul coup. Elle relâcha son étreinte, consciente que la jeune femme parvenait à se tenir droite d'elle même. Kindjal ne répondit pas directement à Isambre, mais semblait avoir retrouvé toute sa lucidité. Elle bégaya quelques mots d'excuse et s'éclipsa, hâtant le pas. Deewali fronça les sourcils. Aurait-elle oublié un important carnet à la taverne ? Elle regarda le meunier qui aidait Isambre à se relever, constatant la fragilité de leur ensemble. Elle rangea donc les lettres dans sa poche et s'approcha pour passer l'autre bras d'Isambre autour de ses épaules.

Accrochez-vous Dame, nous vous ramenons au dispensaire.

Ils marchèrent doucement, au rythme des balancements sporadiques de la jeune Commandant, et finirent par arriver à bon port avant la fin de la nuit.
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Anonymous
Slytherin revenait d'une longue retraite, toujours accompagnée de la Chimère. Ce moment passé au calme lui avait quelque peu calmé l'esprit. Mais elle se sentait toujours faible et sur les nerfs.
Qu'importe celà finira bien par passer!
Elle passa devant le dispensaire, elle vit Dame Kindjal qui se dirigeait d'un pas très rapide vers la Taverne, Dame Deewali qui semblait perdue, Dame Ysandre dans un état plus que douteux et un homme qu'elle distiquait mal dans l'obscurité.
Doucement, elle s'approcha de Dame Deewali:

Bien le bon jour Dame Deewali! Que se passe t'il donc ?
Ce disant, elle aida Dame Ysandre à se tenir plus ou moins droite et reconnu enfin l'homme : Yudhol !
Bonsoir Monsieur! Vous souvennez vous de moi ?
Yudolh
Yudolh regarda avec étonnement cette femme de belle prestance qui l'avait interpelé. Son visage lui semblait familier, mais il n'arrivait pas à l'identifier.

Le meunier réfléchit rapidement, activité peu fréquente pour lui ces derniers temps, et décida de répondre à la dame d'un ton agréable mais prudent.


Salut à vous, ma dame.... Pardonnez ma mémoire défectueuse, le temps passé à moudre mon grain a tendance à rendre mon esprit poussiéreux, mais nous connaissons-nous?

Yudolh attendait la réponse tout en observant du coin de l'oeil Dame Ismbre, afin de s'assurer que celle-ci allait bien.
---fromFR*Deewali*
Deewali regarda Slytherin s'approcher d'eux, se demandant ce qu'elle faisait dans les rues de la ville en pleine nuit. Elle la salua néanmoins, espérant que cela ne donnerait pas plus de travail au dispensaire.
Bonsoir Dame Slytherin, allez-vous bien ?

Remarquant que la conversation semblait s'engager entre la jeune Dame et le meunier, et que le Commandant glissait doucement dans le sommeil, elle prit sur elle de tirer complètement Isambre sur son épaule. Le dispensaire n'était plus très loin de toute façon.
Je vous laisse là tous les deux, bonne nuit et merci pour votre aide, Messire.

Elle parvint sans trop de peine jusqu'au dispensaire, Isambre se montrant bien plus docile qu'elle ne l'avait été jusque là. L'épuisement, accentué par la crise de rire, devait sans doute lui dicter de se laisser mettre au lit dans les meilleurs délais.
Deewali poussa la porte et hésita, se demandant si elle pouvait toujours partager la chambre de Leanna dans cet état. Leur arrivée tardive risquait bien de réveiller la jeune Dame. Deewali songea alors que les nuits passées sous les tentes de l'OST devaient avoir alourdi le sommeil de la jeune Sergent Chef.
Deewali entra donc le plus doucement possible dans la chambre de Kindjal, Isambre toujours accrochée sur une épaule. Elle visualisa rapidement le côté occupé par Leanna, vers la fenêtre, et déposa avec délicatesse Isambre de l'autre côté du lit. Elle ne lui fit pas l'affront de la déshabiller ou de la laver, et remonta simplement la couverture sur elle, puis sortit. Elle tomba nez à nez avec Kindjal, qui revenait des chambres, une bougie à la main.

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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Kindjal
Kindjal cligna des yeux en voyant Deewali sortir de la chambre où ses hôtes dormaient. Deewali sembla bien aussi surprise de la voir et Kindjal commença à bégayer quelques mots quand Deewali sortit de sa poche une missive un peu froissée. Kindjal reconnut l'écriture immédiatement.
Oh, des nouvelles d'Aigue, merveilleux !

Elle s'installa à la table, et lut avec plaisir les dernières péripéties de son amie en terres toulousaines. Elle releva la tête vers Deewali, qui semblait hésiter comme si quelque chose la tracassait. Kindjal demanda :
Un souci avec Isambre ? Désolée de vous avoir abandonnés si vite tout à l'heure.

Deewali bégaya, comme s'il n'était nullement question de cela :
Dame Isambre ? Oh non, elle... je viens de la mettre au lit, elle dort je crois. Aucun souci.

Kindjal fronça les sourcils, légèrement inquiète. Un nouveau malade, un nouveau blessé ? Le dispensaire semblait trop calme pour cela.
Une urgence Deewali ? Sinon vous devriez aller vous coucher, la nuit est bien avancée... je ne tarderai pas à venir vous rejoindre de toute façon..

Deewali serra la main sur la missive dans sa poche et répondit comme par réflexe :
Oh non, aucune urgence. Je rejoins ma chambre de ce pas. Bonne nuit.

Kindjal la regarda s'éloigner, légèrement perplexe. Mais va, la soirée n'avait pas manqué de piquant, c'était sans doute cela qui rendait Deewali un peu nerveuse. Il y avait beaucoup de monde au dispensaire, beaucoup d'invités sur qui elle devait veiller. Kindjal regarda encore un peu la missive d'Aiguemarine, laissant la réponse au lendemain. Deewali n'était sans doute pas assez perturbée pour ne pas revenir s'inquiéter de son absence dans leur dortoir. Elle se passa un peu d'eau sur le visage et alla donc se coucher.
---fromFR*Ma Deleine*
Un pigeon en provenance d'Agen se posa sur une fenètre du dispensaire.
Il roucoula pour signaler sa présence.
Porteur d'une missive plus qu'urgente pour le médecin du dispensaire...


Citation:
Dame Kindjal,

Une femme enceinte d'environ 5 mois s'est présentée au dispensaire d'Agen.
Comme vous le savez, ni Sieur Nictail ni Dame Aiguemarine ne sont présents.
La jeune femme est épuisée et se plaint de crampes.
Je vous en prie...venez vite.

*Ma*

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Personne de Nature Joviale
Kileron
Cet un homme extenué, exténué et vidé intérieurement. Le corps mutilé par ses propres soins pour contenir la rage qui l’habitait.

Un homme simplement à bout.
Un homme que les larmes ne suffisait plus à assagir.
Un homme que la vie avait trop de fois mené à mal.
Un homme qui n’avait plus rien à présent…
Un homme qui cherchait de l’aide, du réconfort ou même la mort.
Un homme qui cherchait n’importe quelle chose qui pouvait adoucir sa vie.
Un homme qu’aucune maladie ou blessure visible n’assaillait.
Un homme blessé profondément en son être, et en son mental.
Un homme que plus rien ne retenait, si ce n’est cet espoir infime de voir les choses s’améliorer.
Un homme qui avait tout donné pour son duché et qui perdait tout pour son bon vouloir.
Un homme qu’une ancienne amie avait trahie jusqu’à le calomnier…
Un homme dont les pensées noires qu’il recelait lui faisait maintenant peur.
Un homme que la rancœur et la colère remplissaient.
Un homme dont le cœur trop de fois avait souffert.
Un homme qui venait de perdre son honneur.
Un homme… est il encore un homme ?

Tout du moins écouta-t-il la dernière personne qui se souciait ne serait-ce qu’infimement de son sort. Arrivant aux dispensaires après maintes liaisons faites sur son propres corps. Ses ongles griffant sa chaire tandis que les larmes coulait. Ses dents mordant son être pour s’empêcher de crier. Venait d’arriver une personne au bord du gouffre…

La marche depuis la taverne avait été douloureuse, son pied gauche qu’il haïssait tant, lacéré par sa rage ; ses membres et son corps ne cessant de crier leur douleur après ces automutilation… mais que faire d’autre si ce n’est assouvir sa colère et son désir de meurtre sur d’autre personne ?

Sa main droite en sang, loque de chaire restante parmi des traces de dents, il toqua faiblement pour indiquer sa présence…Puis commençant à sangloter, l’air rentrant avec difficulté en son corps, se maudissant de devoir en arriver là, il se mis en position fœtal. S'aidant ainsi à respirer, aidant ainsi sa rage à s'évacuer... Obligeant les humains à contempler ce qu'ils avait fait de lui.Seul position qui lui paraissait encore approprié. Son état mental et peut être aussi physique le rendant aussi compétent qu’un nourrisson… Essayant par cela de se rapprocher de son état d’enfance, ou sa mère malgré un père trop évasif lui confier l’amour qu’elle avait. L’amour d’une mère… une de ces choses qui lui manquait cruellement à cet instant. Tout comme l’envie de vivre et de continuer son chemin. Tout comme un cœur, un cœur qui ne serait pas rongé par le vice et le malsain qu’il avait du côtoyer… Un but… un but lui insufflant l’envie de vivre…

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---fromFR*Deewali*
Deewali attendait le retour de Kindjal, l'enveloppe toujours dans sa poche. Elle avait déjà sorti la missive, l'avait approchée de la flamme de la bougie, puis avait renoncé au dernier moment. Elle patientait donc toujours quand elle entendit quelque bruit bizarre devant le dispensaire. Comme à son habitude, elle décida de vérifier que tout allait bien.
Quelle ne fut pas sa surprise de trouver un inconnu au milieu de la rue qui menait au dispensaire, gémissant de ses nombreuses blessures, recroquevillé sur lui-même !
Elle s'agenouilla, essayant de comprendre ce qui s'était passé, puis chercha autour d'elle, perdue, quelqu'un pour l'aider à porter cette pauvre âme au dispensaire. Mais en plein milieu de la nuit ?
Elle se rappela soudain comme Mérovingien et Ajowan avaient un après-midi ramené Kindjal depuis la taverne, dans une brouette. Où était-elle maintenant ? Devant la rose rouge peut-être ? La taverne était au bout de la rue. Deewali bégaya à l'homme :

Je reviens... je reviens tout de suite. Ne vous inquiétez pas, nous allons prendre soin de vous.

Elle remonta la rue à toutes jambes, s'empara de la brouette et redescendit, inconsciente du bruit métallique qui l'accompagnait. Elle s'arrêta devant l'homme, réussit à le charger dans la brouette en usant de toutes ses forces puis partit ainsi en direction du dispensaire. Elle entra avec la brouette et trouva un lit où elle plaça enfin l'homme. Elle approcha une bougie pour voir l'étendue de ses blessures. Les griffures semblaient superficielles, elle pouvait panser cela... mais l'homme semblait souffrir d'un mal plus profond, que seule Kindjal saurait diagnostiquer. Deewali alla chercher de quoi faire les bandages, en attendant le retour du médecin.
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Pickpocket Nocive et Jolie de Kindjal
Kindjal
Kindjal venait de raccompagner son "invité" à la chambre du fond et remontait le couloir du dispensaire, sans bougie, les yeux de toute façon encore un peu dans le vague... quand elle vit une clarté venant d'une chambre normalement inoccupée. Elle s'avança, surprise d'y trouver Deewali auprès d'un patient.
Deewali, chuchota-t-elle, il s'est passé quelque chose ?

Deewali leva la tête vers elle, l'air particulièrement lasse.
Oh, j'ai cru que vous n'arriveriez jamais... j'ai trouvé cet homme dans la rue devant le dispensaire.

Kindjal en regretta presque de s'être attardée et s'approcha pour prendre connaissance du cas médical. Elle blêmit, reconnaissant le patient.
Messire Kileron ? Mais que s'est-il passé ?

Elle se tourna vers Deewali :
A-t-il été attaqué ? T'a-t-il dit quelque chose ?

Deewali secoua la tête et Kindjal ressentit toute la fatigue qui s'était accumulée sur la jeune assistante. Elle prit donc un ton faussement calme et dit :
Dis-moi ce que tu sais, et va te reposer.

Deewali bégaya :
Me reposer ? Mais je peux encore... être utile, non ?

Kindjal secoua la tête.
Tu ne me seras d'aucune utilité si tu tombes de sommeil. Et demain il me faudra quelqu'un pour le veiller. Dis-moi juste ce que tu sais, et file.

Deewali acquiesça, acceptant en comprenant que c'était la meilleure solution. Elle expliqua la découverte, le retour au dispensaire, les plaies, les bandages. Kindjal nota quelques informations et lui dit :
Très bien, tu as fait au mieux. Tu as pris les bonnes décisions, je suis fière de toi. Maintenant, va dormir.

Deewali eut un léger sourire, puis s'éclipsa, allant se jeter directement dans son lit qui se trouvait non loin.
Kindjal observa les différentes blessures de Kileron, qui semblait si ce n'est inconscient, du moins assoupi. Puis elle regarda ses ongles. Le doute ne persista pas longtemps. Il s'était lui-même infligé ses blessures. Kindjal soupira, se demandant si elle aurait pu éviter cela, puis continua d'examiner les blessures et de les panser. Mais elle le savait, la blessure la plus profonde ne pourrait se refermer avec de simples bandages.
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