Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 23, 24, 25   >   >>

[RP]Au 11 Quartier de la Violette - Dispensaire de Montauban

Fantik37
fantik comprit que la qualité du légume intéressait le cuisinier plus que le nom d'une variété qu'elle serait bien en peine de nommer.

Heu pour ma part je prendrais plutôt un légume à chair ferme...voyez vous!
je ne connais les différentes variété de ce légume,mais il me semble que dans certaines régions on le fait bouillir dans l'huile...alors que dans d'autres on l'écrase avec du lait et du beurre...
Je pense que certaines variétés sont donc plus fermes que d'autres...


Fantik regardait alternativement les 3 hommes pour avoir leur opinion sur la chose.
Merovingien
Mérovingien qui est observé ne sait quoi répondre.

Et bien mon ami je ne suis pas de bon conseil en cuisine ,
je ne connais pas les variétés de pomme de terre.

Mais peut être que mon tavernier pourrait t'aider.
Je lui poserai la question.
Hoooo non encore mieu Dame Titcanard est la femme de la situation


Mérovingien se retourne vers Mexical attendant son avis, puis tourne la tête a nouveau vers Yudohl.

Mais dis moi pourquoi te faut il une réponse avant mardi?
Quelque chose de spécial mardi?
Yudolh
Non, c'est arrivé plus tôt que prévu. Je dois partir de ce pas à mon moulin, c'est urgent.

Yudolh fila sans de mander son reste et cria au loin vers ses amis:

Je reviens dans quelques heures. Si vous voyez Dame Kindjal, retenez là de grâce.
Fantik37
Fantik regarda Yudolh détaler comme un lièvre, ne comprenant pas quelle mouche avait piqué ainsi le meunier!

Et bien j'espère que nos conseils l'auront aidé!
Mais pourquoi est il aussi pressé de nous quitter...
Retenir Kindjal ! il en a de bonnes ! Elle est à Cahors...A moins que...


Fantik regarda par la fenêtre.
La rue semblait déserte à part une silhouette qui venait de tourner au coin du dispensaire.

_________________


souriez à la vie et la vie vous sourira
Kindjal
Kindjal était revenue à l'aube, et avait profité de sa mâtinée pour régler quelques affaires courantes de sa propriété : des sacs de maïs qui s'entassaient à mener au marché, du lait - enfin du fromage du coup - à vendre...
Elle savait que le dispensaire était entre de bonnes mains, et bien qu'elle n'ait pas eu de nouvelles de Deewali depuis quelques temps, elle supposait que cela était simplement le signe qu'aucun cas grave ne s'était présenté en son absence. Elle remonta donc tranquillement la rue, profitant malgré les circonstances du plaisir d'être revenue à Montauban.
Elle poussa la porte du dispensaire, et regarda avec surprise les nombreux présents. Son retour n'était prévu que pour le lendemain, et tout ça ne saurait être calculé. Elle sourit, contente de revoir ses amis, mais demanda quand même :


Euh bonjour ? Il se passe quelque chose ?
Kindjal
Constatant que tout le monde semblait en assez bonne forme, Kindjal esquissa un sourire. Elle posa son sac de voyage sur la table, vérifiant du regard qu'aucun courrier urgent n'avait été laissé là puis se tourna vers la fine équipe, toujours souriante :

Bon alors, si on allait fêter mon retour comme il se doit en taverne ?
Fantik37
Fantik n'avais pas eu le temps de regagner le groupe qu'elle entendit
Citation:
Euh bonjour ? Il se passe quelque chose ?

Se dirigeant vers l'autre bout de la grande salle, elle vit Kindjal qui était entrée et déposait son sac sur la table souriant au groupe.
Citation:
Bon alors, si on allait fêter mon retour comme il se doit en taverne ?

Kindjal? c'est bien toi? nous ne t'attendions que demain?
Pas que nous ne sommes pas content de te voir...mais c'est une surprise!

Deewali a eut un peu de travail en ton absence...Elle est partie chercher des herbes qui manquaient dans la pharmacie et juste après son départ certains ont eu besoin de quelques soins ...et conseils!
Comme je passais par là, j'ai vue l'agitation et tu me connais!
Je suis presque aussi curieuse que toi...!

Allons fêter ton retour en taverne oui!


Se tournant vers Mero et Mex...


Vous nous suivez vous deux?
_________________


souriez à la vie et la vie vous sourira
Fantik37
Fantik était heureuse de retrouver son amie...
Elle allait avoir tant de choses à se raconter !
Elle prit son châle attendant impatiemment les réponses de ses amis!

_________________


souriez à la vie et la vie vous sourira
Mexicatl
bonjour dame kindjal dit mexicatl en s'inclinant

je suis vraiment heureux de vous revoir , avez-vous fait bon voyage?

en entendant les paroles de fantik, surtout les dernières!!mexicatl s'écria:

oui bien sûr que je viens , aller féter votre retour en taverne pour rien au monde je ne raterais ça!!!mais yudolh a dit qu'il revenait de suite peut-être pouvons nous l'attendre quelques instants, non?
Yudolh
Yudolh revint en courant portant un grand plateau recouvert d'une serviette. Une douce fumée s'en échappait. Une odeur de reblochon mélangé à des pommes de terre parvenait aux narines alentours.

Yudolh s'arreta devant l'assistance, puis regarda Dame Kindjal, et déclara avec un grand sourire:


Ma dame, pour vous remercier de vous compter à nouveau parmi nous, et je parle à notre nom à tous, veuillez accepter de déguster avec nous en taverne ce grand plat que vous semblez déjà bien connaitre.

La grande serviette s'envola pour laisser la place à une grande tartiflette de 1 kg. Tout le monde aurait sa part.
Mexicatl
mexicatl humait le parfum subtil du mélange pomme de terre et fromage , il en salivait déja

je vais de ce pas préparer la table , nous allons féter gaiement votre retour dame kindjal!!!!

le parfum enivrant du plat de yudolh lui donna une idée

je dois avoir en réserve un petit vin blanc apre qui devrait faire merveille avec votre plat!!

il fila droit vers sa taverne préparer le banquet!!!
Kindjal
La soirée en taverne avait été agréable, chassant pour un temps les inquiétudes de Kindjal. La tartiflette et le vin blanc se mariaient à ravir avec le rire de ses amis et c'est donc à une heure avancée de la nuit que Kindjal rentra au dispensaire. Elle profita un instant du silence des lieux, du repos qu'elle avait recherché depuis quelques temps sans pouvoir le trouver. Deewali devait dormir, ainsi que les éventuels occupants. Elle alluma la bougie, défit sa cape, la posa sur son lit et regarda, intriguée, l'enveloppe qui se trouvait sur son bureau. Du travail ? Mais il n'était pas l'heure pour ça !

Elle retira une à une les aiguilles de son chignon, laissant ses cheveux tomber sur ses épaules. Elle secoua un peu sa chevelure, massant son cuir chevelu endolori par sa coiffure trop serrée puis reposa les yeux sur l'enveloppe. Humm l'écriture ne lui était pas inconnue. Celle de... Deewali ? Elle plissa les yeux et attrapa la lettre. Pour quelle raison Deewali pouvait-elle écrire une lettre ? Une urgence ? Un ennui ? Oubliant la possible présence d'autres malades, Kindjal prit la missive et la bougie, et parcourut les différentes chambres, appelant doucement :

Deewali ? Deewali !

Mais aucune réponse. Aucune présence, même. Le dispensaire était vide. Elle déglutit, baissa les yeux sur la lettre et la décacheta avec appréhension. Elle la lut d'une traite, incapable de s'arrêter.
Citation:
Dame Kindjal,
je tiens à vous remercier de la gentillesse avec laquelle vous m'avez accueillie au dispensaire. Soeur Marie Elizabeth ne faisait pas erreur en m'envoyant vers vous. Elle savait que je pourrais y trouver un bon lit, un bon repas, et peut-être s'en doutait-elle aussi, une bonne amie. Mais je n'ai pas su être à la hauteur de votre amitié, je le crains. Voilà des jours que je retiens votre courrier sans aucun scrupule, dans le seul but de me préserver. Car si vous connaissez mon passé au couvent, vous ignorez tout de mon passé avant le couvent. Je craignais que la Mère Supérieure ne le découvre, et je suppose que c'est maintenant chose faite... Sa lettre vous éclairera sans doute sur celle que je suis, mais je préfère vous dire moi même avant toute chose ce qu'il en est.

J'ai grandi dans une famille de brigands, où la méfiance remplace l'affection, et où chaque membre n'est qu'un pion pour une organisation dont le seul but est lucratif. J'ai dans ma jeune vie, beaucoup volé, agressé et tué. Si je me suis retrouvée au couvent, c'était uniquement dans le but de semer la maréchaussée qui me poursuivait. Je n'ai jamais eu l'intention de changer de vie, et la Mère Supérieur l'avait bien compris.

Votre naïveté me rappelle celle de Soeur Marie Elizabeth, qui pensait qu'il y avait du bon en chacun d'entre nous. Mais ça n'est pas le cas, ne vous y trompez pas. Cette naïveté m'a ouvert les yeux sur un monde très différent du mien, et aussi sur le fait que j'en serai à jamais exclue. Je ne peux rester à vos côtés veiller sur votre vie amoureuse et éthylique débridée. Il vous appartient de vous gérer seule, mais n'oubliez pas que les intentions de vos prochains ne sont pas toujours aussi louables qu'il y parait. Je ne porte pas en disant cela d'accusations sur vos proches. Sachez juste que quelqu'un viendra vous briser, tôt ou tard, si vous refusez de vous endurcir.

Pour cette seule et unique fois, laissez-moi vous appeler mon amie. Je ne pense pas que nos chemins se recroiseront, de toute façon.
Amitiés,

Deewali

Kindjal essayait tant bien que mal d'intégrer les informations de la lettre, semblant étrangement calme. Elle prit le pli qui était joint, reconnut l'écriture de la Mère Supérieure et déchira cette nouvelle enveloppe puis lut la nouvelle lettre :
Citation:
Kindjal,
j'ai appris que tu étais Sénéchal.
Cette nouvelle ne m'a pas étonnée. Tu as toujours été violente envers ton prochain, chargée d'une énergie malsaine et dévastatrice.
Je ne regrette pas que tu te sois enfuie du couvent. Tu n'y auras jamais rien fait de bon.
Toi et cette trainée de Soeur Marie Elizabeth avaient de toute façon toujours été destinées à bruler en Enfer.
Tu as toujours insisté pour savoir ce qu'il en était de tes parents, et de ta famille, et bien je vais te le dire :
tes parents étaient, comme toi et toute ta fratrie, des personnes sans aucune morale. Ils vous ont tous abandonnés, comme même des animaux ne traitent pas leur progéniture. J'espère simplement qu'ils pourrissent quelque part, comme ton frère dont j'ai su que le Très-Haut avait abrégé la misérable existence.
Par la Grâce Divine, on vient aussi de m'apprendre que cette catin de Soeur que tu appréciais tant vient de succomber à une maladie, une punition divine méritée pour sa vie impure.
J'espère qu'un bandit te passera bientôt par le fil de son épée, pour que la Justice soit enfin rendue.

Mère Thérèse.

Kindjal regardait fixement la lettre, comme si elle n'en avait pas compris un mot. Elle reprit la lettre de Deewali, la regarda pensivement, puis s'approcha de la table, y déposant tous les parchemins et la bougie. Beaucoup de choses commençaient à se bousculer dans sa tête. Elle repensa au soir où elle avait perdu connaissance en taverne, essayant de regarder les choses en face quand tout semblait déferler sur elle. Elle se souvint comme elle avait refoulé tous ces évènements, comme cela n'avait pas suffit. Affronter, refouler ? Elle sentit sa respiration faiblir, craignit de perdre à nouveau conscience et posa sa main sur la bougie dans l'espoir que la douleur physique la retiendrait dans ce monde. Mais sa main se crispa sur la flamme, l'éteignant presque immédiatement. Elle était même incapable de dire si elle avait eut mal. Sans doute pas.

Et maintenant l'obscurité était totale, le calme était parfait, et elle ne pouvait plus entendre sa propre respiration. Elle sentait à chaque expiration comme un peu de substance qui s'échappait entre ses lèvres, comme si son âme elle-même s'enfuyait. Elle aurait dû le redouter, elle aurait dû avoir peur, mais au lieu de cela elle se leva calmement, marcha à tâtons jusqu'à sa chambre et referma la porte derrière elle, poussant le verrou.
Kindjal
C'était au beau milieu de la nuit que Kindjal était revenue de Bordeaux. Elle savait qu'un cours de Rhume avait lieu ce mercredi, pour l'avoir programmé, et avait senti le besoin de sortir finalement de son isolement. La médecine n'avait-elle pas toujours été sa vocation ? Le cours avait été intéressant, et elle avait pris plaisir à la compagnie de ses camarades. Mais elle n'avait pas pu rentrer chez elle après le cours, s'obligeant à faire un détour par son bureau qu'elle avait trop laissé à l'abandon. Elle avait fait du mieux qu'elle pouvait pour travailler le plus vite possible mais cela s'était éternisé.

En poussant la porte de son dispensaire, elle ressentit la morsure du froid, comme si la température intérieure était plus faible que l'extérieure. Elle remonta son col pour couvrir davantage ses épaules et son cou.
Non, Deewali ne viendrait pas l'accueillir, lui tendre son courrier, lui proposer une tisane, la réprimander pour l'heure de son retour, lui faire part des dernières rumeurs. Kindjal soupira et posa les yeux sur la pile de missives qui s'entassaient sur son bureau. Mérovingien, Fantik, Ajowan, Mexicatl, Yudolh... Elle sentit sa gorge se serrer. De nouveaux départs étaient annoncés. Elle serra les dents. Les missives attendraient. Elle avait encore besoin de se retrouver seule.
Fantik37
N'ayant pas vue beaucoup Kindjal depuis son retour de Cahors, Fantik commençait à s'inquiéter un peu...

Elle passa donc devant le dispensaire, espérant apercevoir son amie.
Aucune lueur aux fenêtres.
Deewali était-elle rentrée ? Kindjal était-elle seule ? repartie sans prévenir ?

Fantik fit un tour dans le jardin...tout était calme. Trop calme...

Elle se décida à laisser un mot dans la boite à lettres


Citation:
Ma chère Kindjal,

j'espère que tu vas bien, ton silence nous inquiète un peu.
Ta présence manque à tes amis en taverne...ce n'est pas pareil sans toi!

As tu des nouvelles de Deewali? cela fait longtemps maintenant qu'elle est partie, elle aurait du rentrer...j'espère qu'il ne lui est rien arrivé.

Ton travail de rectrice doit te prendre beaucoup de temps, ne te fatigue pas trop.
Donne nous de tes nouvelles, tu sais que tu peux compter sur nous si tu as envie de parler. Ma maison est toujours ouverte...

Prends bien soin de toi ...
je t'embrasse.
Fantik


Elle glissa le parchemin dans la boite et rentra chez elle des questions plein la tête.
_________________


souriez à la vie et la vie vous sourira
Kindjal
Kindjal avait passé la journée à la bibliothèque et s'était même offert le luxe d'un passage express en taverne pour se récompenser de tous ses efforts sur la grippe. Puis elle avait sagement repris le chemin du dispensaire, la nuit à peine tombée. En descendant la rue, elle repensait à ceux qui l'avaient descendue à ses côtés ses derniers mois, à des heures plus ou moins improbables... Aiguemarine, discutant de son voyage à Toulouse ; Isambre, sa bouteille de calva à la main ; Montalban, essayant de lui chiper un carnet ; Deewali, la tirant par le poignet ; Sindbad... enfin sans oublier tous les montalbanais qui avaient dû à un moment ou à un autre la raccompagner chez elle !

Cette dernière pensée réussit à lui arracher un sourire comme elle poussait la porte du dispensaire. Mais le silence qui l'accueillit le fit tomber immédiatement. Elle retira sa cape et son col, et remarqua enfin la lettre qu'elle avait fait tomber à terre en entrant. Elle la ramassa et l'ouvrit, la découvrant avec plaisir. Chère Fantik... Puis cette question : Deewali... Kindjal sentit sa gorge se serrer à la seule évocation du nom. Elle s'installa à son bureau, songeant qu'il n'était pas trop tard et rédigea une lettre qu'elle alla mettre dans la boite aux lettres de Fantik sans attendre.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, ..., 23, 24, 25   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)