--Taliesyn.
Un page en livré apparait auprès de la maitresse de cérémonie, visiblement guidé par un garde disparu avant d'apparaitre, il tend un velin scellé par Taliesyn.
Votre Grandeur,
Je tenais à me faire excuser de mon absence auprès de votre table, mais après un moment de réflexion, qui fut modeste, je ne peux sciemment m'asseoir auprès d'une femme qui fut jadis dans la couche de mon père.
Encore que cela, j'aurai pu le supporter, c'est alors peut-être votre haute estime de l'amour que vous vous portez à vous même qui m'en empêche, ou du moins avec quelle rapidité vous êtes prompt à juger les autres, voir cette rapidité à faire la morale autant qu'a me fuir lorsque vous me croisez en ville.
Ainsi, j'épargne à nos deux êtres un moment à la fois pénible et lourd de cérémonie à n'en satisfaire que votre égo. Je ne sais si seul mon prédicat est le bienvenue en votre demeure et préfère garder cette part de mystère pour la prochaine fois où Dieu aura la perversion de nous faire nous croiser de nouveau.
Vous pourrez constater donc qu'à mon tour je vous juge, mais j'aurai au moins pris la politesse de dépasser un a priori quelconque avant de le faire.
Je ne vous salue donc pas, et veuillez souhaiter mes vux de bonheur à ma soeur et sa nouvelle futur conquête !
Taliesyn de Montfort
Votre Grandeur,
Je tenais à me faire excuser de mon absence auprès de votre table, mais après un moment de réflexion, qui fut modeste, je ne peux sciemment m'asseoir auprès d'une femme qui fut jadis dans la couche de mon père.
Encore que cela, j'aurai pu le supporter, c'est alors peut-être votre haute estime de l'amour que vous vous portez à vous même qui m'en empêche, ou du moins avec quelle rapidité vous êtes prompt à juger les autres, voir cette rapidité à faire la morale autant qu'a me fuir lorsque vous me croisez en ville.
Ainsi, j'épargne à nos deux êtres un moment à la fois pénible et lourd de cérémonie à n'en satisfaire que votre égo. Je ne sais si seul mon prédicat est le bienvenue en votre demeure et préfère garder cette part de mystère pour la prochaine fois où Dieu aura la perversion de nous faire nous croiser de nouveau.
Vous pourrez constater donc qu'à mon tour je vous juge, mais j'aurai au moins pris la politesse de dépasser un a priori quelconque avant de le faire.
Je ne vous salue donc pas, et veuillez souhaiter mes vux de bonheur à ma soeur et sa nouvelle futur conquête !
Taliesyn de Montfort