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[RP] Suite aux exigences du Duc de Lorraine

Le_g.


Ardarin a écrit:


Citation:


    A mon Suzerain, l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique,
    A mon peuple de Lorraine,
    A l'Empire,

    Par la présente, nous tenons à formuler notre avis et à le présenter au plus grand nombre, pour que chacun sache ce que le Duc de Lorraine pense en l'affaire de l'accueil des Écorcheurs sur son sol.

    A Vous notre Saint Empereur, nous tenons à vous rappeler que nous n'oublions pas votre investissement personnel et durable quand, lors de l'attaque de Fatum vous êtes venu défendre Nancy. Nous n'oublions pas, non plus, qu'après la désertion du traitre Charles de Taleyrand, Vous avez pris sur vos fonds de lever une nouvelle armée pour défendre la Lorraine et que Vous avez continuez sous Votre règne malgré Votre droit, jusqu'à ce que la Lorraine soit prête.

    Nous savons que, comme nous, Vous avez souffert des Fatum et des Écorcheurs. Nous pouvons comprendre qu'en tant qu'homme, qu'en tant qu'individu, qu'en tant qu'Empereur vous puissiez accepter de pardonner, le pardon est une vertu aristotélicienne après tout! Nous pourrons aussi pardonner les écorcheurs, mais pas par un simple serment à l'encontre de Votre Sainte Altesse.

    La loi lorraine a été bafouée et le pardon demande que justice soit faite! Nous ne nous mettrons pas en situation de parjure et de traitrise envers Vous, mon bon Suzerain. Mais sachez que même si nos épées et nos lances meurtrières ne vengeront pas le tort commis par ces hommes de Votre nouvelle garde, anciens ennemis, ces mêmes épées et ces mêmes lancent viendront arrêter vos gardes pour les présenter à la justice Lorraine. Tout tort commis se doit d'être repenti et un serment envers un homme, tout Empereur qu'il puisse être, n'est en rien un repenti pour les exactions commises contre la Lorraine.

    Ainsi nous attendons que Vous ordonniez à Vos gardes de traverser la frontière sans arme. Nous attendons que Vous ordonniez à ceux de Vos gardes qui ont commis des crimes en Lorraine de se rendre à nos soldat sans résistance aucune. Toute résistance se verra sévèrement réprimée, tandis que tout acte d'expiation se verra protégé et nous garantissons que nul tord ne sera fait à ceux qui accepterons de se rendre à notre justice. Nous attendons que Vous ordonniez à Vos gardes de ne porter aucune arme, sauf lors de Votre escorte en dehors des villes lorraines. Nous attendons que Vous ordonniez à ceux de Vos gardes qui n'ont pas commis d'actes répréhensible, autre que l'association avec des forbans, de travailler à la mine pour une période de deux semaines consécutives en signe de soumission à notre autorité. Enfin nous attendons que Vous ordonniez à Vos garde de ne traverser la frontière qu'à la date qui nous conviendra et qu'ils stationnent en dehors de toute ville lorraine ou franc-comtoise d'ici là.

    Nous serons intransigeant sur ces demandes, mais nous saurons aussi faire preuve de magnanimité pour toute bonne volonté de la part de Votre garde. Sachant Votre coeur d'une noblesse sans nul autre pareil, nous ne doutons pas que nos demandes serons accueillies positivement car elle ne sont là que l'expression de notre souveraineté lorraine et de l'application de nos lois. Nous connaissant très bien, Vous savez que nous ne serons pas injuste envers ceux de vos gardes qui ont commis des crimes sur notre sol, mais que toute faute doit recevoir la peine appropriée.

    A vous mon peuple de Lorraine, mais aussi à tout habitant de l'Empire nous tenons à rappeler la chose suivante :
    Qu'en toute chose la hâte et la colère sont mauvaises conseillères.
    Que la repentance est un premier pas sur le chemin du pardon.
    Que les vertus de la vraies foi nous poussent à être juste en toute occasion.

    Et c'est pourquoi nous avons pris notre temps pour considérer pleinement la situation et poser des conditions équitables à la demande de l'Empereur. Nous ne tendons nullement la main à nos anciens ennemis de manière aveugle, nous tirons le meilleur parti de l'évolution de ce monde en étant forts de nos convictions et de notre bon droit.

    Enfin nous tiendrons ces quelques mots pour les Écorcheurs eux même :
    Pour vous avoir rencontré au détour d'une clairière, nous savons ce que vous valez, nous n'avons pas de rancœur personnelle à votre encontre mais notre juste volonté, tempérée par notre morale aristotélicienne, sera appliquée. Nous vous invitons à coopérer pour le bien de tous. A toute fin utile nous vous rappelons également que notre confiance ne vous est pas acquise! Quand bien même vous remplirez toutes les demandes formulées et accepterez les termes de notre justice. La Lorraine et son peuple auront besoin de temps pour vous considérer mieux et toute trahison sera sévèrement châtiée.

    Ardarín von Habsbourg
    Duc de Lorraine
Citation:
































Bon, il avait obtempéré la première fois pour l'arrivée en Lorraine sans armes, mais il n'avait eu qu'une seule journée à Epinal, repartant le soir même avec Leurs Altesses, donc bah, pas eu le temps de faire quoi que ce soit, à part un minimum de pied à terre, un champs, une taverne, et depuis, il n'avait fait que payer... payer des salaires, payer des taxes, payer, payer, payer...

Autant vous dire qu'il était heureux, Le Gaucher ! Ravi ! Bon, il allait enfin pouvoir se poser, un ou deux jours, il ne demandait pas plus, et ils étaient donc là, arrivé, crottés, poussiéreux, mais enfin, heureux, regardant cette cité, Epinal.

Les Escorteurs, mêlés aux Ecorcheurs, se trouvaient en vue d'Epinal, et là, il était hors de question de baisser sa garde ou d'arriver sans armes ! C'est donc armés qu'ils entrent en Lorraine, faisant leur boulot : escorter la famille impériale.

Après une visite rapide dans leur taverne, changer enfin les prix, parce que vu le peu de temps qu'il avait passé à Epinal, il avait oublié de baisser le prix des chopes, et il se remet en selle, jetant un regard à Lest.


Lest, on a une dette à payer...

Et il se dirige vers l'ost lorrain, sans plus un mot. Il n'a pas l'intention d'arriver désarmé, mais il n'opposera pas de résistance, visiblement, il est calme, et accepte de se présenter à eux.

Lentement, après un claquement de langue, il guide son cheval, puis s'arrête à quelques pas de ceux de l'Ost, murmurant à son cousin.

Allons-y. Les autres n'ont pas à payer pour nous.

Un petit coup de talon pour remettre son cheval au pas, et il s'avance encore, avant de s'arrêter.

Comment procédons-nous, Votre Grasce ?

_________________




















Lglvh
Epinal ou le nouveau départ


Enfin, nous étions arrivés…La route avait été longue tout comme la réflexion..Etait-ce bien pour moi de me retrouver un pompon au fion, tout encostumé à suivre un empereur que j' avais envoyé se carrer sa canne bien profond ? La question fut tournée et retournée dans tous les sens…J’avais une confiance aveugle en mon cousin. Il m’aurait dit de foncer tête baissée dans un mur en briques, je l’aurais fait…Il était parti en avant..prendre la température..préparer le terrain et je l’avais rejoins a mi-chemin.

19 jours de séparation avaient été autant longs que 19 jours sans pain ou sans rhum…J’avais abusé d’ailleurs de la liqueur, fumant de l’opium à en perdre les sens..pour combler l’absence, le manque de lui…

…et il fut devant moi. La question ne se posait même plus. Ma place était à ses côtés…Il m’offrait l’opportunité de le faire et de recommencer une nouvelle vie..

Je découvris une famille impériale accueillante et bienveillante, malgré mon comportement passé. J’en fus immédiatement séduit..Le costume n’était pas laid non plus, L’impératrice et moi étions d’accord sur ce point..il seyait parfaitement à Louis…

Mon cousin m’avait exposé les faits, lu la lettre du duc et j’étais d’accord avec ça..Seul lui et moi devions expier nos fautes étant les meneurs des écorcheurs..

Je m’étais rendu de bonne heure le matin à la mairie afin d’acquérir une parcelle de terre et commencer un élevage. J’avais bien l’intention de m’intégrer dans cette ville et la faire prospérer. Une visite dans notre nouvelle taverne et je suivis Louis me remettant en selle.

Je lui lançais un regard..L’un de ceux qu’on essaie de tout faire passer en un clignement d’œil : tendresse, complicité, réconfort…le genre qui vous donne un air un peu niais et pour détendre l’atmosphère je répondis


N’oublie pas..Je tiens la lanterne, toi la pioche..je n’ai pas fini ma croissance, il parait.

Je mis pieds à terre et aux côtés de mon frère d'armes,cousin, amant..je m'inclinais respectueusement.

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Le_g.


Il tente de se détendre le Gaucher, pas si simple de prime abord, même s'il ne laisse pas grand chose paraître. Son amant lui, semble plus à l'aise déjà, et il lui fait ce clin d'oeil de connivence, avant de mettre pied à terre à son tour, et de ranger ses armes dans les sacoches et les encoches prévues dans la selle de cuir de son cheval. Pour une fois, il ne monte pas à cru, mais avec une selle, confortable, faite sur mesure avec ses exigences à lui.

Debout contre son canasson, il retire sa dernière dague, le cadeau que Lest lui a fait, qu'il a pu retrouver grâce à Pierre et son dernier passage à Nancy. Du regard, il la caresse, puis laisse courir ses doigts dessus. Se présenter nu, comprenez par là, complètement désarmés, c'est un signe de reddition totale, et bien qu'il sache qu'il faut en passer par là, ça le marque. Lentement, il met la dague au fourreau de la selle, serrant les dents, et se mouille les lèvres, fermant un instant les yeux pour tenter de se souvenir pourquoi il fait ça, le but de ceci. Ils auraient pu être à mille lieues de là, ils auraient pu continuer leurs vies sur les routes, mais il songe à eux, lui, elles, les écorcheurs, la famille, Marine, Suzanne, Gab', Nicolas surtout, et Lest, Seth, et tant d'autres, ses nièces pas encore arrivées et le troubadour un peu fou qui lui manque... Pour eux, pour nous, pour ce groupe, cette famille, ses Frères... et il se redresse, le regard clair, l'esprit en paix.

Il est des faits marquants dans la vie, tels que celui-ci. Etre là, avec son cousin, et laisser leurs armes. Prenant le filet de son cheval, il se met sur le côté, et tourne la tête vers Lest, un léger sourire taquin aux lèvres.

C'est ça, tu rêves éveillé mon beau,
compte là-dessus et boit de l'eau.


Inspirant profondément, il lui fait un signe de tête, et avance, à pied, et désarmé, menant son canasson par le filet de cuir, puis incline la tête, au même moment que Lest.


Louis Track de Lioncourt et Lestat de Lioncourt Track, Ecorcheurs. Nous sommes à votre disposition comme demandé dans la lettre.

Tendant alors la lettre en question au garde le plus proche, il patiente, non sans avoir jeté un bref coup d'oeil à Lest. Ils n'en mènent pas large, ni l'un ni l'autre, mais il le faut, pour leur groupe, pour cette nouvelle vie.




_________________
Loguen


Loguen travaillait à son bureau de capitaine de l'ost, il n'avait pas voulut en changer suite à ses nouvelles attributions, les choses allaient trés vite n Lorraine, il ne l'aurait jamais cru il y avait de sa encore quelques temps. Mais ainsi allez la vie, on était trahie par ses propres amis, on avançait seul dans cette route du pouvoir. Loguen, contrairement à ce que beaucoup de gens pensé, ne fesait pas tout sa pour le pouvoir, il s'en moquait eperdument, du pouvoir, il n'en avait pas besoin. Il mettait tout ceci en oeuvre pour une idée, une grande et belle idée, l'idée d'une nouvelle lorraine ou chaque lorrain pourrait s'investir, ou chaque lorrain serait représenté ou chaque lorrain aurait son mot à dire. un duché ou il fait bon vivre, un duché vivant, voila son rêve. Tellement inaccessible, la politique étant le domaine de prédilection des croches pattes et autre petite méthode déloyal.

Soudainement, un garde le fit mander pour une arrivée imminente, les deux chefs des écorcheurs, il n'avait franchement pas envie de s'occuper de cette affaire, le futur duc que ce soit lui ou non s'en occuperait trés bien, il en était sur. Mais en attendant, il était régent et devait poursuivre la politique ducal appliqué par Ardarin. Il se releva donc, sortit de son bureau tout en enfilant sa tenue de régent et se dirigea à grand pas vers la herse principal qu'il fit relever, les hommes qu'il avait trié sur le volet l'accompagnait, il les avait formé lui même, encore il y a quelques mois sergent instructeur de l'ost. Mais c'était si lointain maintenant.

Il avait déjà rencontré les deux chefs, Louis et Lestat, bien qu'a l'époque, il ne savait pas que c'était les chefs de ce groupe et leur rencontre avait été beaucoup plus tendu! Mais bon, nouveau temps, nouvelle moeur et vu leurs résistance, il préfèrait largement les avoir dans son camps ou du moins dans le camps de l'empire ou de l'empereur, dépendant des points de vue. Lui sur la question s'en moquait à un point inimaginable, il était la, il y avait une situation à gérer, point à la ligne.

Il les regarda descendre de monture et le rejoindre, il les écouta attentivement avant de les saluer d'un signe de tête et dire:


Bienvenue en Lorraines, vous m'avez sans doute reconnu, je suis le capitaine de ce beau duché mais aussi régent depuis peu suite à quelques soucis posés à notre duc. C'est donc moi qui m'occuperait de vous en sachant que j'appliquerais les décisions du Duc comme je ne suis que régent, mais bon, pour les armes; Si vous voulez garder une dague, faites vous plaisir, dans tous les cas, si vous me tuez, vous aurez plus de problémes que de solutions bien que cela pourrait arranger certaines personnes.

Rajouta t'il avec un léger sourire avant de tendre la main pour récupèrer la lettre et la lire. Les parties qui le concernait comportait le fait d'aller à la mine, de procéder à un jugement, stationner hors de la ville, ne pas porter d'arme, bref y en avait des choses dans ce petit paragraphe. il reprit la parole.

Bon, en ce qui concerne la mine, je vous fais confiance, pour les armes, cela serait vraiment débil de votre pars de faire es bétises donc gardez en juste que cela ne soit pas trop visible si vous en voulez absolument sur vous. Pour la stationnement, je crois que vous avez monté votre camps en dehors de la ville mais vous allez bien devoir enménager à un moment ou un autre et comme enménager est différent de stationner, vous pouvez tout à fait prendre une habitation dans les murs de la ville. Cela vous convient ?

Pour le jugement, je vous invite à me suivre, nous allons discuter de tout sa dans une piéce plus à l'abris des courants d'air.


Tout en se retournant, il demanda à un garde.

Faites mander le procureur avec toute la paperasse qu'il a sur les écorcheurs et qu'il nous rejoigne et occupez vous de ces montures, qu'elles reçoivent tous les soins nécéssaire.

Puis d'un signe de la main il invita les écorcheurs à la suivre vers la petite salle aménagé.
Le_g.


Un regard à son amant/cousin/frère d'armes, et il écoute attentivement le Capitaine. Bien sûr qu'ils l'ont reconnu. La dernière fois qu'ils se sont croisé, il avait reçu une flèche dans la cuisse et Lest une dans l'épaule en guise de souvenir de Nancy. Sans doute que la petite visite en question et la succession des évènements qui avaient suivis, l'échappée par l'Eglise... tout ça devait peser lourd sur leur passif.

Vu qu'il l'invite gentiment à pouvoir récupérer sa dague, il ne se fait pas prier, et la seule arme qu'il prend est la dague offerte par Lest, pas envie de se la faire voler par les soldats qui les entoure! Oui, paradoxe, définition du soldat selon Louis : "Un soldat est un être dénué d'intelligence, qui tape sur tout ce qui bouge, surtout en armée, suivant comme un mouton, bêlant et sautant sur le claquement de doigts du Capitaine..." Hum, oui bah vous avez pas géré un groupe de brigands avec des fortes têtes et des caractères bien trempés vous... Des soldats à côté, c'est vachement beaucoup plus simple. Des brigands c'est : je veux, et puis non, et puis untel fait caguer, l'autre est une pétasse, etc, je vous jure que réussir à organiser quelque chose quand chacun met du sien pour surtout aller dans le sens contraire de son Frère d'armes, c'est vraiment pas simple. Sûr que des groupes de brigands Inconnus ou Grossiers, c'est aussi certainement plus simple que des brigands Râleurs et Pesteurs. C'est donc d'une main gauche agile qu'il la récupère et la glisse à sa ceinture en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Toujours silencieux, il regarde Lest, avalant la salive et la grosse boule qu'il a au fond de la gorge n'aide en rien à faire passer le tout. Un regard de nouveau, pour s'encourager mutuellement, savoir qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre, et il suit le Capitaine Loguen.

Quoi qu'il arrive par la suite, ce sera privé, personne ne pourra deviner que ceux qui seront présents dans la salle où ils seront entendus. Une chape de plomb viendra sceller leur sort dans quelques instants, et c'est en lançant un dernier regard vers l'extérieur, qu'il se laisse conduire entre les murs de cette forteresse, la présence de Lest suffisant à ce qu'il se sente moins seul pour assumer les gestes qu'ils ont pu avoir par le passé.

Essayant de meubler un peu, il tente un brin de conversation, mais forcément, on est très loin du dernier salon de thé à la mode, c'est plutôt sur la défensive qu'il est, Le Gaucher, même s'il semble à peu près calme, adopte une attitude détendue, et un visage pas trop crispé, il n'en reste pas moins qu'il tient plus du loup en cage en cet instant que de l'agneau qu'on mène à l'abattoir, prêt à toute éventualité.

Les mains bien tranquillement laissées visibles le long de ses cuisses, il avance, et esquisse un léger sourire amusé en regardant le Capitaine.


Pour votre vie, à moins d'être le dernier des crétins, entre la supériorité numérique et notre ... disons réorientation professionnelle... vous devrez trouver d'autres personnes, navré pour vos ennemis.

Mouais, l'humour du Gaucher passera peut-être pas, mais en attendant, c'était une tentative pour détendre l'air ambiant qui est étrangement chargé en tension, du moins pour lui et Lest.

Nous allons nous installer intra muros dès que nous pourrons, et établirons un quartier général pour l'Escorte Impériale également. Les armes, il est évident que nous les porterons, nous ne pourrions pas protéger l'Empereur à mains nues, et même si vos archers et arbalétriers sont plutôt bons, les ombres dans les ruelles sombres, on connait peut-être mieux qu'eux. Nous pourrions être complémentaires.

Grumph, procès... à huit clos... limite il préfère ça que de recevoir des fruits et légumes pourris à la tronche de la part des lorrains. C'est donc avec un regard de nouveau vers Lest qu'il incline la tête, et entre dans la salle.

Vu le dédale de couloirs et coursives qu'ils ont traversées, il semblerait que le Capitaine/Régent veuille que ça se tienne loin des oreilles indiscrètes, ce qui limite les arrange. Personne n'a à savoir ce qui se dira lors de cet interrogatoire, qui risque bien de ne pas respecter toutes les règles et protocoles.

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Lglvh
Je redresse la tête pour regarder le Duc-capitaine qui s’adresse a nous..Je le regarde un instant, sans arrogance ni défi pour une fois. Je suis devant lui et j’essaie de me montrer humble, curieux, du revirement de la situation. Je salue polimment et me redresse.

Pour sûr que je le reconnais. Des jours à palabrer en taverne, à savoir lequel des deux aurait le dernier mots avec comme promesse un concours de la plus rapide des épées depuis le rebord des remparts et de celui qui allait trouer l’autre en premier.

Je me souviens également de son visage, son regard porté sur moi alors que je m’écroulais, une flèche logée dans l’épaule. Il n’avait pas été là, j’aurais pleurer ma mère à grands torrents tant la douleur était insoutenable. La fierté m’avait fait serrer les dents, mais je m’étais juré de le hâcher en pièces à notre prochaine rencontre…

Mais les choses avaient changé..un nouveau départ..mêmes personne dans de circonstances différentes..
L’accueil avait été chaleureux..Il nous souhaitait la bienvenue..

Mon regard se radoucit en croisant celui de mon amant. Je suis confiant, tout allait bien se passer. J’avais connu le rejet et les insultes de toute une ville et là, malgré quelques pics bien placés, j’avais rencontré que des gens bienveillants.. la famille impériale elle-même semblait *m’adopter*, Ersinn ne me tenait pas rigueur de mes miasmes passées et ça, je lui en étais reconnaissant. J’étais heureux, une amitié naissante.
Je pose une main sur ton épaule, Louis, pour t’encourager, te rassurer et pour te remercier de m’avoir emmener ici..Le chemin avait été long, sinueux, semé d’embûches, mais on était là, côte à côte et c’est grace à toi…Toi qui me donne confiance en moi et qui m’apprend le vrai sens de la vie, toi qui me permets d’exister. Je sais que tu en es beaucoup sur l’accueil que m’a fait l’empereur..seul, je n’en serais pas là.

Je te laisse parler, me contentant d’opiner de la tête, je t’observe, j’apprend.

Le duc nous permet de reprendre nos armes, je ne me le fais pas dire deux fois, réajustant à ma ceinture ma dague de lancer.

Un clin d’œil, complice, rassurant à mon cousin et je suivis les deux hommes à l’intérieur

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