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[RP] Promenons-nous dans les bois, pendant que...

Le.masque.


Il sourit, entre deux bouchées de lièvre, il n'y a que ça à chasser ici, et il prend une plume pour répondre.

Citation:
Ersinn, mon ami,

Je me souviens de la Gascogne... c'était il y a si longtemps, avant la naissance de Nicolas. Tu étais mon avocat, et tes conseils m'avaient conduit direct à la mine pour y casser des cailloux pendant quinze jours.

Alors en souvenir du bon vieux temps, je te livre ma version des faits, qui forcément, doit différer de ce que tu as pu entendre.

Déjà, j'ai pas fait du bruit sciemment, si on avait pu voyager tranquilles, s'installer, et bosser pour l'Empereur sans heurts, j'aurais préféré. Seulement voilà, certains ont de la mémoire, et je ne peux pas leur en vouloir. J'étais bien en Lorraine sous la bannière Fatum, tu le sais, je le sais, et même l'empereur le sait, on s'était croisés en taverne à Nancy.

La Lorraine ne devait pas être la cible, du moins, au départ, lorsque je me suis engagé, ce n'était pas pour m'en prendre à la Lorraine. D'une part, je ne voulais pas vraiment y venir, j'imagine que tu te souviens de Ryxende, la femme que je venais de quitter, je ne voulais pas "travailler" sur la terre qui est son havre. C'est con, très con même, je sais, mais tu me connais, moi et mes idées à la con, c'est pas nouveau. Bref donc, j'ai suivi Tonic et Fatum. J'ai pour Tonic une amitié qui ne s'explique pas, et un respect que je ne te demande pas de comprendre.

On s'est rencontrés à Mende, lui et moi, il s'y reposait, attendant sa femme qui était en retraite, alors que j'étais maire, puis chef de la sécurité. Pas une fois il n'a tenté de nuire à Mende, il a respecté mon havre, et ça, je ne l'oublierai pas. J'ai travaillé pour lui, je ne vais pas nier mes engagements passés, et l'empereur sait que je suis prêt à "payer" pour cet engagement passé.

Il y a quelques temps, une opportunité m'a été offerte, j'en ai parlé avec les Ecorcheurs, et ils ont accepté que je puisse la saisir. Nous allons donc venir, nous installer, et devenir l'Escorte de Son Altesse. La vie change, moi qui ne supportait pas les nobles, je vais bosser pour l'un des plus grands, et des plus durs sans doute, mais j'ai une bonne raison à cela : mon fils. Je veux pour lui ce qu'il y a de meilleur. Alors il a appris, il connait la théorie sur le brigandage, une prise de mairie, un pillage, mais j'ai pu lui montrer dernièrement le revers de mon métier, les traques, les poutrages, les déplacements surveillés.

J'ai traversé le Lyonnais et la Bourgogne avec des autorisations, faisant les choses dans les règles établies par les nobles, pour ne pas risquer un poutrage. Mon arrivée en Franche-Comté, ma rencontre avec Jérone, le frère de Ryxende, qui est soldat, a déclenché beaucoup plus que je n'envisageais. Je n'ai pas pu maîtriser tout le bruit qu'il a fait avec sa fille, une petite peste. A ce sujet, coller des enfants de six ans dans une armée, ils auront pu voir ce que ça donne : ils sont ingérables.

J'aurais pu faire une entrée discrète, sur les nœuds, tu me connais, mais je ne voulais pas me présenter comme... un voleur. Je ne viens pas en Lorraine pour nuire, mais pour m'installer, d'ailleurs, la somme que je transporte en témoigne. Je viens pour prendre des champs, une boutique, m'y établir, avec mes amis, que j'aiderais à s'installer également, en leur fournissant quelques moyens financiers. Voilà pourquoi, je ne me suis pas caché, je n'ai jamais eu honte de ce que j'ai fait, ni de mes engagements. Venir discrètement n'aurait pas été la solution, tu sais aussi bien que moi que lorsque je me déplace discrètement, en général, c'est que mes intentions ne sont pas.... des plus délicates. Or c'est justement parce que mes intentions sont de me mettre au service de Ludwig que je viens, et donc je ne voyais pas l'intérêt de me déplacer à travers les champs et la campagne.

J'imagine que tu dois te dire que j'abuse, que j'aurais pu éviter la taverne, rester planquer, changer de nom ou que sais-je, mais depuis le temps qu'on se connait, tu sais que je ne changerai pas de nom, que je ne fuirai pas, et que j'assumerai.

Notre arrivée n'est pas passée inaperçue ? Bah tant pis, ils comprendront que les gens qui viennent discrètement s'installent au compte goutte sont plus dangereux que ceux qui se savent surveillés et qui s'amènent à visage découvert. Certainement que notre nom fait peur, et que la méfiance régnera, c'est logique. A nous de prouver qu'on peut être une force pour la Lorraine et pour l'Empire, et non un poids.

A ton avis, l'accueil aurait-il été meilleur si nous étions venus à travers champs, à visage caché ?

Tes conseils, je les ai toujours reçus volontiers, et cette fois, vu mon engagement, ils me seront utiles. L'Empereur m'a transmis des ordres, et j'ai bien l'intention de lui obéïr. J'en ai touché un mot à ceux qui m'accompagnent et nous allons tenir cet engagement, mon ami.

Pour une fois, toi et moi, nous serons dans le même camps. Ca me fait drôle de l'imaginer, et bah, tu serais près de moi, tu me verrais sourire comme un crétin en écrivant ces lignes.

IL EN AURA FALLU DU TEMPS !

Et oui, il en aura fallu du temps, mais enfin, c'est arrivé. Mon fils va pouvoir choisir sa voie, vivre la vie qu'il souhaite. Tu me connais, la liberté a plus de valeur que n'importe quoi, et surtout, celle de mon fils. Sa liberté de choisir. Il connait mon métier, ma vie, et ses revers, maintenant, il est temps pour lui de découvrir une autre vie, celle des gens qui ne voyagent pas tous les jours, qui ne déménagent pas tous les deux mois, et qui ne sont pas traqués...

Encore une sacrée aventure qui s'ouvre devant nous, où j'aurais tout à apprendre, et surtout une chose, celle d'obéïr... Ca, c'est pas gagné, mais pour Nicolas, je suis prêt à tous les sacrifices, y compris ma propre liberté, si ça peut lui permettre de vivre ses rêves.

A bientôt, mon ami. J'espère que tu seras à Epinal quand j'y arriverai, un ami, une épaule, ça ne sera pas de trop face à la vindicte que je m'attends à essuyer.

Louis.

_________________
Le.masque.


Un petit tour à Epinal, une taverne, un champs, et de l'argent à son fils, puis s'en va...

Ouaip, ça il l'aurait parié, il n'a même pas eu le temps de s'installer convenablement, que l'Empereur souhaite déjà bouger... Alors il remet ses affaires dans la baraque qu'il a acheté, ferme la porte, pose quelques pièges, vu qu'il y laisse quand même 3000 écus en liquide et autant en denrées, voire plus... et il s'en va...

Le lendemain il reçoit une missive de Tonic, et la lit, la relit, prenant le temps de l'analyser...

Citation:

Salut Louis,

Je t'écris deux trois mots puisque Lestat qui a littéralement pété un plomb ne se donne même plus la peine de me parler avec un semblant de logique.

XXXXX (1) a appris à tout Fatum (dont Santi qui a accès à nos quartiers) que les écorcheurs s'étaient ralliés à l'Empire, en citant les mots du Von Frayner lui même.
Je t'avoue qu'au début, je l'ai eu mauvaise, l'Empire étant notre ennemi direct et celui de Genève. Lestat m'a expliqué que vous ne participerez pas à une guerre contre nous ou l'Helvétie. Je ne sais pas vraiment quels avantages et quelles contreparties vous aurez avec cette alliance mais j'ai décidé de faire confiance en ces mots, bien qu'indirectement, vous aiderez notre ennemi. J'ai donc fait en sorte de mettre chacun des écorcheurs en ami dans nos armées, ils y sont toujours.

J'ai ensuite cité les mots de l'Empereur à Santi, savoir s'il était au courant et faire part de mon étonnement, sans penser à mal. Celui-ci a aussitôt menacé Lestat de vous poutrer, je passe sur ses insultes. Sauf que maintenant, c'est à moi qu'on vient reprocher ça, alors que contrairement à la pensée parano de Lestat, j'ai jamais rien demander de tel à Santi.

J'aime autant te dire que ce genre de sophisme à la con à le don de m'énerver. Je ne suis pas le chef de Santi et l'Eldo n'est pas une section de Fatum. Je galère déjà assez à convaincre Santi de pas lister XXXXXX (1) et d'autres Fatum en ennemi, alors pourquoi croire que j'aurais une quelconque influence pour ce qui est des écorcheurs ???

Ce que je crois, c'est que Lestat dans son délire et son énervement s'en est pris à moi sans réfléchir ni prendre la peine de raisonner Santi.

Quant au surnom que tu m'assignes publiquement et qui convenait déjà à XXXXX (1), il montre bien le mépris que tu me portes, et ne m'encourage pas vraiment à faire un effort de mon côté. Je crois avoir déjà fait pas mal en entrant dans les amis votre liste de noms dans les 2 armées Fatum.

Enfin, inutile de me reprocher le choix de XXXXX (1), celui-ci concerne le votre de vous allier à l'Empereur, et surtout sa sœur XXXXXX (1). Jamais je n'ai incité Ines à revenir nous rejoindre moi même.

Tonic


Une fois qu'il a repris son calme, parce qu'à la première lecture, il l'aurait bien envoyé bouler d'insulter son amant, Le Gaucher répond... Prendre du recul pour écrire est la meilleure chose à faire, sans doute.

Citation:
Bonsoir Tonic,

Je te donne réponse, et je t'invite à la communiquer à tout Fatum, puisque tu dis que tout fatum sait pour notre engagement en Empire.

Tu voulais que les choses soient claires, tu m'as donné ton point de vue, je vais te donner le mien.

Tout d'abord, je voudrais lever un doute, si je t'appelle Toto, et que j'appelle Santi "titi" ce n'est pas par mépris, mais plus un surnom affectueux. Je ne voulais pas te froisser, je t'ai déjà taquiné en t'appelant ainsi à Mende, et tu sais très bien que ce n'était pas par provocation puérile, juste taquinerie entre amis. Si tu veux m'appeler Loulou, ça ne me dérange pas, tu sais. Je ne vous appelle pas Titi et Toto par défi, mais parce que je vous considère l'un comme l'autre comme des amis.

Ensuite, notre accord avec l'Empire... Tout comme je n'ai pas les tenants et aboutissants des armées de l'Alliance, parce que je ne suis pas membre de Fatum, ni de l'Eldo, je considère que je n'ai pas à me justifier sur mes engagements. Cependant, vu la situation et les tensions exacerbées, sache que ce n'est pas "contre" Fatum ou l'Eldo, et que je n'ai pas d'engagement avec l'Empire, mais avec l'Empereur, ce qui est une différence notable, à toi d'en tirer les conclusions que tu souhaites, je n'en dirai pas plus. Je te rappelle qu'Eve est comme une soeur pour moi, et franchement, prendre les armes contre elle, contre toi, Titi et bien d'autres que j'apprécie, dont ton informateur, ce n'est pas mon but.

Pour ce qui est de vos armées... Elles n'étaient même pas encore montées lorsque j'ai accepté une proposition... Je ne savais même pas pour ton projet quand j'ai accepté l'offre qui m'a été faite. Je joue carte sur table avec toi : les Ecorcheurs n'ont jamais voulu te nuire, ni nuire à Titi, et donc pas détruire Fatum ni l'Eldo.

Par contre, j'ai pris un engagement, qui m'est personnel. Certains Ecorcheurs me suivront pour les autres, il y a des petites choses de prévues. Nous ne les forceront pas à faire ce qu'ils ne veulent pas faire.

Pour cet engagement, vu que j'imagine que tes informateurs t'ont déjà prévenu que je suis près de l'Empereur, je ne t'en donnerai pas les détails, tu t'en doutes... pas plus que tu ne me donnerais les détails des attaques prévues de Fatum, n'est-ce pas ? Je peux cependant te dire que je ne suis pas un soldat de l'Empire, je suis le Capitaine de l'Escorte Royale, cela veut dire que j'accompagne l'Empereur dans ses déplacements. S'il entre dans une armée, je le suivrai, c'est mon boulot de le protéger. J'ai bien écrit "Escorte" et non "Garde"... La Garde est l'armée Impériale, l'Escorte est civile.

Comme tu vois, il n'y a rien de personnel. J'ai accepté cette proposition "pour" les Ecorcheurs et non "contre" l'Alliance.

Tu attaques dans ta lettre le comportement de Lestat... Tu sais aussi bien que moi qu'il est d'un tempérament de feu ! Il est comme il est, mais toi comme titi, vous savez où appuyer pour l'agacer... Franchement, ce n'est pas très agréable. Le menacer de le lister de la part de Titi, avoue que c'était mettre de l'huile sur le feu. Toi et moi, on le sait, c'est trop facile de dire après de quelqu'un qu'on menace de mort qu'il est parano, surtout quand il sort à peine d'un poutrage qui l'a immobilisé 45 jours. Il fallait s'en douter qu'il serait furieux, et tu l'aurais été tout autant, non ? Sérieusement Toto, tu penses que si tu te fais poutrer, bloquer 45 jours, et que je me ramène en te menaçant de te repoutrer, tu réagirais comment ? Mettez-vous à sa place, avant d'hurler à la trahison.

Trahison, voilà un mot bien à la mode... En quoi t'aurais-je trahi ou trahi ton amitié ? On s'est vus il y a quelques jours, je t'ai dit que j'allais dans le nord, ce que j'ai fait, je me suis installé à Epinal. Je ne t'ai pas dis mes projets ? Ah oui... heu, et toi ? tu m'as donné les tiens, prendre Dijon par exemple ? Ah non... donc un partout soule au centre mon ami.

Tu vis ta vie, je vis la mienne, nous n'avons pas de comptes à nous rendre l'un l'autre, et je n'ai vraiment pas envie de me lancer dans une guerre stérile Ecorcheurs contre Alliance, surtout que vu notre nombre et le votre, on partirai clairement perdant d'avance. Je suis joueur, j'aime m'amuser, mais avoir perdu avant de commencer une partie, je ne suis pas preneur.

Donc voilà, j'espère que tu comprendras que quoi qu'il arrive dans l'avenir, ce sera le boulot, et rien de personnel. Je t'apprécie, j'apprécie Titi, vous êtes et resterez des amis, mais si je dois porter les armes pour défendre l'Empereur, je le ferai.

Je ne te demande qu'une chose : les Ecorcheurs ne sont pas des ennemis de l'Alliance, et de laisser passer Lestat et les autres. A partir du moment où ils auront un pied en Empire, advienne que pourra. Je ne te demande rien de plus.

Si à l'avenir, on doit se retrouver face à face, sache que j'ai un engagement, et que je ne trahirai pas ma parole envers Son Altesse Ludwig Von Frayner. Encore une fois, rien de personnel, et je n'ai pas l'intention de démolir l'Alliance, ni l'Eldo, je m'occupe juste des Ecorcheurs, et de cet engagement, c'est largement assez vu le temps dont je dispose.

Pour les détails concernant ce que j'ai à y gagner, et les exigences du côté de l'Empereur, tu comprendras qu'elles ne concernent en rien l'Alliance, tout comme les projets de l'Alliance ne nous ont pas été communiqués.

Je sais que je me répète, mais ce "détail" est important : j'ai pris l'engagement pour moi et ceux des Ecorcheurs qui le souhaitent de rejoindre Son Altesse AVANT que vous ne preniez Dijon et donc, AVANT de connaître vos projets. Titi était sur notre campement, il aura oublié de prévenir les bonnes personnes en février lorsqu'il est venu.

Mon ami, et j'espère que tu m'autoriseras à continuer de te considérer comme tel, en ne laissant pas le boulot briser notre amitié, je te souhaite bonne chance dans tes entreprises, et je retourne aux miennes.

Pour Ines, je me suis mouillé pour elle, Lestat aussi, on s'est pris un poutrage pour elle, on a utilisé nos relations, et notre réputation. Je suis déçu, et j'imagine que tu peux le comprendre. Je lui donne 24h pour me donner sa décision : elle est Ecorcheurs, ou elle est Fatum, mais elle ne peut pas être les deux.

Si tu veux bien coller une grosse bise sur la joue de XXXX (1), et lui rappeler qu'elle me doit une danse, je t'en serai reconnaissant.

Louis Track de Lioncourt
Maître Ecorcheurs
Capitaine de l'Escorte Royale.


Puis, il envoie la missive par porteur en direction de Dijon. La suite ? bah, l'histoire n'est jamais écrite d'avance. Il va falloir patienter.




(1) Noms cachés sciemment pour éviter les "petits débordements" habituels...

_________________








Le.masque.


Une nouvelle missive de Tonic, et encore une fois, il prend le temps de la lire avec attention.

Citation:
Rebonsoir,

Tu n'y es pas, Louis. Je n'ai en aucun cas critiqué le ralliement à l'Empereur, Lestat m'a précisé que vous ne feriez rien contre nous, je l'ai cru, et je vous ai laissé en amis sans rien demander de plus. Tu n'as pas à te justifier longuement sur ça et je vous faisais déjà confiance.

Non, ce qui m'agace, c'est le sentiment de trahison que vous avez vis à vis de moi. J'ai beau dire et répété que je vous ai listé en amis dans l'armée de Fatum sans rien demander en retour, vous m'accusez de vouloir vous tuer parce que Santi, lui, refuse de ne pas vous poutrer. Seulement voilà, je ne suis pas responsable des actes de Santi, il n'est pas mon subordonné, je galère déjà assez pour le faire délister de ses ennemis des Fatum comme Everym, alors pourquoi penser que je pourrais avoir une quelconque influence sur lui à votre sujet ? Pourquoi me reprocher le fait que Santi veuille vous poutrer alors que je vous ai mis en ami et que je n'ai absolument aucun pouvoir sur les choix de Santi et que je ne lui ai rien demandé ? Je ne le comprends pas, honnêtement, et c'est bien cela qui m'énerve...


Maintenant, si tu veux mon avis personnel sur votre accord avec l'Empereur, je ne sais pas... Surement est-ce avantageux pour vous, peut être aurais-je fait la même chose. Je ne t'en veux aucunement pour ce choix là, si ce n'est pour m'avoir longuement critiqué pour une vente d'agrément royal pour au final vous rallier à une autre vieille perruque, peut être pire que la précédente.
Mais c'est votre choix, je crois en ton amitié, et à votre sincérité, je vous fais confiance. Malheuresement, l'Empereur est un ennemi. Peut être une de ses armées requérant votre escorte combattra Fatum ou Genève un jour. Peut être cette escorte défendra un jour un comté impérial, voir la Lorraine elle même contre Fatum. Peut être Fatum tombera un jour sur l'Empereur sans armée sur un noeud et le poutrera malgré son escorte. Peut être un jour auras-tu un meilleur rang au sein de l'Empire. Et peut être conserverons nous tout de même notre amitié comme je l'ai conservé avec Ersinn après son départ de la Camorra..... jusqu'à la campagne de Lorraine.
Je ne le souhaite pas, j'ai de toute manière toujours voulu un accord de non agression avec l'Empire, mais Von Frayner n'est pas de cet avis, c'est donc ce qui risque d'arriver.
Dis toi tout de même que ce n'est pas pour ça que j'en veux à Lestat et toi, mais ce que j'ai évoqué plus haut.

Cordialement,
Tonic
Ancien conseiller à la pêche de Grandson


Il y répond, en souvenir d'avant, en souvenir de Mende, par amitié.
Citation:

Mon ami,

Je ne t'accuse de rien, je ne pense pas être bien placé pour accuser qui que ce soit.

Le sentiment de trahison, je ne vais pas nier qu'il m'a effleuré. Toi et moi, on a toujours été francs l'un envers l'autre. Je ne peux pas en dire autant de Titi, que j'ai vu à plusieurs reprises trahir sa parole, sans doute pour ça qu'il ne nous a pas invité à votre petite fête lorsqu'il s'est présenté en février, il se doutait que j'aurais demandé des garanties, et que sa parole, malheureusement, ne vaut pas grand chose à mes yeux. A chaque fois que j'ai travaillé en collaboration avec lui, ça s'est terminé en eau de boudin. Ca ne m'empêche pas de le considérer comme un ami, mais rien de plus, pas de collaboration possible, on se salue quand on se voit, on boit une chope, on rigole, mais ça n'ira pas plus loin.

Tu as voulu travailler avec lui, je te souhaite bonne chance, il est ingérable, comme tu peux le constater, et ça, plusieurs auraient pu te le dire. L'Eldo... ils sont barges. Ne va pas croire que c'est une insulte, personnellement je les trouve sympas, sympas, mais barges, instables je dirais... Tu sais jamais à quoi t'attendre, et de toutes façons, quoi que tu imagines, ils trouveront encore un truc pour te surprendre... Bref, agréables à côtoyer, amicaux en taverne, quoique Titi doit vouloir ma tête en ce moment, mais pas possible d'envisager de bosser avec eux.

Pour mon choix de refuser l'agrément royal, tu le connaissais, tu savais pourquoi, et tu le savais avant même qu'on quitte Genève en janvier. Il était hors de question de bosser pour celui qui avait mis ma femme dans sa couche !! Chiabrenna, Toto, tu aurais pu accepter ça, si c'était ta femme qu'Eusaïas avait sautée ! Imagine ta femme dans la couche d'Eusaïas, imagine la bouche de cet homme prendre celle de ta douce, imagine-le s'introduire en elle, la prendre sous toutes les coutures, la faire sienne, celle-là même que je devais escorter de Mende à Genève, et ose me dire que tu aurais accepter de bosser pour lui après ça ! C'est pas bosser pour un noble qui me dérange, mais tant qu'à bosser pour l'un d'entre eux, je préfère un pour qui le mot "honneur" veut dire quelque chose. Désolé, mais Eusaïas, je n'ai aucun respect pour lui, et il serait hors de question que je le salue ou que je lui montre un quelconque respect, pas même pour 1 000 000 écus que je m'agenouillerais devant Eusaïas ! Il faudrait me faire plier avec des armes, et tout serment fait sous la menace ne vaut rien, tu le sais comme moi.

J'ai choisi l'Empereur, parce que je le connais de longue date, il n'a jamais trahi ses propos, il est peut-être dur, froid, distant, chiant, tout ce que tu veux, mais il a quelque chose que peu de personnes possèdent : de l'honneur. A force de voyager, j'ai pu constater que c'est très rare aujourd'hui. Plein de personnes seraient prêtes à vendre père et mère pour en tirer profit, pas lui. Il n'est pas comme ça. Alors s'il te plait, ne compare pas Son Altesse Impériale avec ce fot-en-cul d'Eusaïas.

C'est justement parce qu'il a de l'honneur qu'il ne peut pas accepter certaines choses, et qu'il peut accepter d'autres. Même si je sais que tu aimerais connaître les termes de notre accord entre Son Altesse Impériale et moi, que tu les réclames à mots couverts, je ne te les donnerai pas, navré.

Peut-être comme tu dis, que Fatum me poutrera pour faire mon boulot, ça sera le boulot, et ça ne changera rien à mon amitié pour toi, chacun sa vie professionnelle mon ami. Que peut une lance contre une armée ? Pas grand chose, j'en ai peur, mais mon épée est au service de Son Altesse Impériale, et ma peau, je la vendrai chère, mon ami. héhé, tu vendrais la tienne cher aussi, j'en suis certain. Comme je te l'ai dit dans ma dernière lettre : advienne que pourra. Je ne mélange pas la vie professionnelle à la vie privée, et ce n'est pas parce qu'on risque, vu que j'escorte Son Altesse Impériale, de se retrouver face à face sur un champs de bataille, que je te hais pour autant, mais entre nous, je me battrai, pour me défendre, et défendre l'Empereur. Si ça arrive, je garderai en tête que c'est pour le boulot, tu fais le tien, moi le mien.

Encore une fois, Titi n'a qu'à s'en prendre à lui-même. C'est de sa faute, il était en février sur notre campement, il a voulu parler avec un fantôme au lieu de parler avec les actifs... Vrai qu'on aurait été difficiles à convaincre, mais il n'a même pas tenté. Maintenant, s'il touche un cheveu de Lest ou des Ecorcheurs avant qu'ils soient en Empire, il devra assumer les conséquences. Une fois qu'ils seront en Empire, je considère que la "trêve" sera terminée, et il pourra faire ce qu'il veut. Certains Ecorcheurs ne sont pas des brigands, ni des mercenaires, ni quoi que ce soit, juste de simples membres de la famille, des amis proches, que l'on considèrent comme notres, c'est ça la liberté que les Ecorcheurs offrent, une famille, des amis, une communauté, sans contrainte, sans obliger à voler, à piller, ou à escorter. Nos membres sont libres.

Mon ami, ce sera avec plaisir que je partagerai une chope ou deux avec toi, un jour où l'autre. Mes meilleurs salutations à ton épouse, et une grosse bise à ma frangine.

Louis Track de Lioncourt
Maître Ecorcheurs
Capitaine de l'Escorte Impériale

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Le.masque.


Les écorcheurs, dont certains étaient désormais Escorteurs se promenaient dans la campagne de l'Empire. Alors qu'il devait gérer mille et un détails, vérifier que tout le monde suivait bien, que les transmissions des informations passaient bien, il reçoit une missive du Languedoc. Il la survole, ne s'y attardant pas, et finalement, se décide à lui répondre.

Citation:

Expéditeur : Absynthe
Date d'envoi : 07/05/1461 - 10:50:06
Titre : une lettre Mendoise
Mon cher Louis,

Cela fait bien longtemps que je ne vous ai vu, et encore plus que je vous ai écris.
Pourtant en ce moment je pense souvent à vous avec affection et admiration.

Je suis Maire de Mende depuis deux semaines maintenant. Et oui, qui l'aurait cru ?
Évidement c'est du travail, évidement je n'ai plus de temps libre, et évidement j'ai eu beaucoup de choses à apprendre en peu de temps.

Il me semble qu'en Languedoc, les jeunes maires sont bien aidés dans leur début, notamment par Kelak. Mais je sais qu'à Mende j'ai un gros avantage. Et le travail que vous avez accomplit pour la ville en constitue le principal maillon. J'ai rouvert toute les salles que vous aviez construites, me suis inspirée des protocoles que vous aviez mis en place.
Des vôtres et de ceux de Rostang, ne vous en déplaise, vous aviez tout deux la même rigueur dans le travail. En outre, il me semble que lui même marchait dans vos pas en ses débuts.

Le comte d'Euphor à déménagé, et son passage pour récupéré ses affaires à été l'occasion d'un bal. En son honneur, mais aussi pour tous ceux qui aiment et aident ou, ont aimé et aidé Mende. J'ai hésité à faire une liste des personnes à remercier, mais ça aurait été trop fastidieux, et j'avais peur d'éveiller des contrariétés en oubliant des noms. Mais sachez que j'ai pensé à vous en prononçant ce discours.

La violence et la détresse de nos dernières rencontres, ont été à la hauteur de l'affection et l'admiration que je vous portais quand je suis arrivée à Mende encore toute jeune fille. Je vous considérais, bien plus que comme un garde, mais comme un mentor et un ami.

Les choses sont ce qu�elles sont, et pour vous, je n'ai pas pu, ni convoquer une assemblé populaire pour m'insurger contre votre départ, ni organiser un bal pour vous souhaiter bonne route et vous inviter à revenir. Parce que les sentiments et drames personnelles étaient trop présents pour donner du sens à de tels actes.

Sachez juste que malgré tout, mon affection pour vous demeure. Et présentement, effectuant mon mandat, la reconnaissance pour votre travail est très présente.

A titre personnel, concernant mes choix que vous n'avez pas compris :
Est ce que je me sens seule et désemparée d'être sortie de cette destinée confortable qui me voulait baronne et choyée par Bentich ? Oui évidement ... J'ai quitté l�opulence pour me faire affectivement esclave d'un homme qui ne sera jamais près à me garder à ses côtés.
Est-ce que je regrette ? ... Non pas du tout, J'ai vécu ce que j'avais à vivre et les décisions qui font souffrir nous renforce. J�aspire à être forte. Et je reste convainque que mon tortionnaire affectif en vaut le peine. Peut être qu'un jour...
La seule chose que je regrette en réalité, c'est de n'avoir pas su dans tout ça, préserver votre amitié et notre complicité. Mais j'espère qu'un jour nous serons rire de tout celà.

Quoi qu'il en soit, je tiens à saluer tous ce que vous avez faits pour Mende en votre temps. Et j'espère qu'elle reste votre ville au fond de votre c�ur.

Avec toute mon affection, et en espérant de vos nouvelles,

Absynthe Lespadà

PS : je me suis fait adopter par Ser Joan...




Prenant une plume, il lui envoie une missive en provenance de l'Empire, direction le Languedoc.

Citation:
Bonjour Bourgmestre,

NE ME COMPAREZ PLUS JAMAIS A ROSTANG !!!!

Vous n'avez pas encore compris que son simple nom suffit à me foutre en rogne ? Cet homme a tenté de détourner Lest de moi, à réussi à vous faire tourner la tête et rompre votre engagement auprès du Baron Bentich.

Tant mieux si mon travail vous sert, j'aurais du tout brûler en quittant cette mairie, cette ville pour laquelle j'ai donné beaucoup de mon temps et de mon énergie, pour laquelle j'ai tout donné ce que j'avais dans le ventre, pour son économie, sa sécurité et j'en passe. Finalement, au moins, mes travaux auront servis Mende, même si aujourd'hui, je hais cette ville.

Je la hais autant que je l'ai aimé, je suis comme ça, entier, pas de demi-mesure. J'ai tout donné, trop donné, sans doute. Cette ville, j'y ai consumé ma passion, pour la redresser, rembourser les dettes envers le Comté laissés par les précédents maires, et en remonter les finances pour la voir en fin de mon mandat, la tête hors de l'eau, avec des finances remises à flots.

Je ne vous donne rarement, voire jamais de mes nouvelles, c'est parce que cette cité ne me rappelle que la trahison que j'ai ressentie. Vous vous disiez une amie ? Rostang se prétendait mon ami, et vous m'avez montré de la perfidie, des mensonges. Vous avez récolté ce que vous avez semé ! Loin de vouloir arranger les choses, vous vous obstinez à me comparer à ce traître !

Je brise là, parce que je n'ai vraiment plus envie d'entendre ou de parler de lui !
Passez mon bonjour à mon épouse si vous la croisez. Le Senher Actarius d'Euphor a toujours reçu mon respect, mais je ne me serai pas déplacé pour retourner dans cette cité.

Avec toute la rancoeur que j'ai pour cette ville et ses habitants, suite à ce que j'y ai vécu, je ne comprends pas que vous vous obstiniez.

Que le Très-Haut vous ouvre les yeux sur Rostang et ses agissements.
Adieu Donaseilà Absynthe.

Louis Track de Lioncourt
Maître Ecorcheurs
Capitaine de l'Escorte Impériale


Il n'avait pas oublié non plus que lorsque les Corleone avaient pris Mende, certains avaient accusé les Ecorcheurs. Ca, jamais il ne l'oublierai. Les Ecorcheurs ne touchent pas à leur havre, et ça, tôt ou tard, Mende l'apprendrait, maintenant que cette cité n'était plus leur havre, il n'y avait aucune raison de la protéger. De là à l'attaquer, il y avait une marche, que les mendois avaient incités le Gaucher à gravir en accusant les siens, ses amis, sa famille. Jamais il ne pardonnerait, même si son parrain, le Comte du Languedoc, l'avait informé que les Ecorcheurs n'étaient plus listé, ils avaient commis l'erreur de les insulter, encore une fois. Ils assumaient leurs actes, mais n'avaient pas à répondre de ceux des autres, et pour avoir aider le Languedoc à reprendre le contrôle de la ville, ils avaient été injuriés... Le Gaucher était sombre ce jour, cette missive n'avait fait que remuer un passé qu'il tentait d'oublier pour ne pas laisser libre cours à sa rage envers cette cité qui fut son havre et le berceau de bien des déceptions.

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Le_g.


Enfin de retour à la maison. Bah oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, même de grands voyageurs ont besoin d'un chez eux, d'un endroit où ils se sentent bien, où ils aiment revenir de temps en temps. C'est là, qu'il prend un peu de temps pour répondre à sa frangine. Depuis le temps qu'elle est sans nouvelle de lui, elle doit lui en vouloir.

A ma petite sœur préférée a écrit:
Salut Eve,

Comment tu vas ? Je sais, crie pas ! Je t'entends d'ici ! Je sais que ça fait un mois que je t'ai pas écris, et je sais que tu dois être fâchée, mais... tu sais bien quoi ! Boulot boulot !

Je voulais te remercier pour ta petite lettre suite à l'intervention du poison d'Epinal. Ca m'a fait chaud au coeur, et j'espère que je pourrais te serrer dans mes bras pour te remercier quand tu passeras par là.

Je suis content pour la Main que tout aille bien et que tu t'amuses. Profites-en, petite soeur. Tu l'as bien mérité. Mais par contre je dois te gronder ! Toi ! Mariée ! Et sans m'avoir invité ! Non mais je suis pas d'accord ! D'abord est-ce qu'il est bien cet homme ? Je ne sais même pas qui c'est ! C'est qui ? A quoi il ressemble, c'est quoi son nom ? Il a quel âge ? Merde quoi ! Tu aurais au moins pu me le présenter ! Je vais le tuer ! Sérieux ! Il a même pas demandé l'autorisation !

Bon, d'accord, j'abuse, mais t'imagine le choc ! Toi, mariée ? Tu me laisses... sans voix, bon pas sans mots, j'ai encore environ trois mille questions, mais je veux tout savoir. Tu vas lui faire combien de bébés ? Et je les élève pas ! Démerde-toi na ! Tu vas te ranger ? C'est même pas envisageable je suppose ? Non mais t'imagine pas ce que c'est de jongler entre les langes et les brigandages toi ! Bah tu vas voir, tu vas souffrir et c'est bien fait !

Pffff ! Je me relis et je me dis que je suis pas ton père. Sois heureuse, ma petite soeur, même si je suis un peu déçu de pas avoir été invité, personna non grata depuis mon dernier engagement je suppose. Tu me manques, petite puce, ma blonde délurée à moi.

A part ça, je vais quand même te donner quelques unes de mes nouvelles. Je suis devenu capitaine de l'Escorte Impériale, ça, tes informateurs te l'ont certainement dit. Ce qu'ils ne t'ont sans doute pas dit, c'est que j'apprécie cette nouvelle vie, ne plus avoir à fuir, à me cacher, pouvoir sortir, me déplacer, et dernièrement, des nouveautés du genre : "restez, vous aller nous manquer"... Ca fait drôle quand c'est sincère de la part des gens, pas de la part d'un Capitaine qui t'a collé sur une liste de poutrables à vue. C'est une sensation étrange, petite soeur, du genre qui te remue les tripes.

Voilà, je sais pas trop quoi te dire, il y a mille choses que j'aimerais partager avec toi, mille danses que j'aimerais danser comme à Nancy, mais cette fois, sans boiter.

Tu me manques, prends soin de toi. Je t'aime.

Ton grand frère,
Louis.

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Lglvh
Plusieurs pigeons s'envolèrent du campement, ce jour là..leur destination? Les écorcheurs parsemés sur les chemins..
La missive était courte, aucune grande envolée lyrique..pas besoin de s'épiloguer sur un drame, mais tous devaient en être informés au plus vite...



La famille de Lioncourt
a l'immense douleur de vous faire part du décès de leur petite Marine, survenu dans un tragique accident, le soir du 14 mai de l'an 1461.

que son âme repose en paix

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Le_g.


Une triste nouvelle à annoncer... mais il fallait le faire. Il sort du matériel d'écriture et envoie des missives, un peu partout dans le royaume et l'empire.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2113675

Citation:
Bonjour Tibère,
Nous t'avons cherché, mais je suppose que tu t'es retiré pour te reposer... Marine a eu un accident, un cheval l'a renversé et l'a piétinée... Malheureusement, nous n'avons rien pu faire. Elle est décédée.
Comme elle aimait le Très-Haut et voulait devenir curé, je me suis arrangé, et dès demain, il y aura un office.
Navré, je n'ai rien pu faire de plus, je n'ai pas réussi à empêcher l'accident.
Nous sommes là, et Suzanne a besoin de toi, plus que jamais.
Louis.


Citation:
Bonjour Tonic,
Je t'écris brièvement pour te donner des nouvelles. Ma nièce par alliance, MarineBlanche de Lioncourt est décédée. L'enterrement aura lieu à Epinal. Je sais bien que tu ne pourras pas venir, mais voilà, je tenais à ce que tu saches que je continue de penser à vous tous et que vous me manquez. Ces circonstances auraient pu nous rapprocher, mais je crains que ta présence à Epinal ne soit pas la bienvenue. Prends soin de toi.
Louis.
PS : En fait, je sais pas pourquoi je t'écris, vu qu'il faut surtout pas que tu viennes... J'ai pas envie que tu crèves.



Citation:
Eve, ma belle,
Tu me manques et encore plus dans les circonstances qui m'amènent à t'écrire de nouveau. Marine, la nièce de Lest, la fille de Tibère est décédée. J'aimerais te dire de venir, que j'ai besoin de toi, mais je sais que tu ne peux pas venir. L'enterrement aura lieu demain.
Prends soin de toi, Eve.
Ton frangin.
Louis.


Citation:
Rodrielle,
Bonjour à la Famille Corleone.
Je viens vous informer d'une triste nouvelle. Marine Blanche de Lioncourt est décédée. Elle a eu un accident de cheval, hier soir, dans la rue à Epinal.
L'enterrement aura lieu rapidement, son corps est très mutilé.
Louis Track de Lioncourt.


Citation:
Déa,
Je ne vais pas te parler de nous en ce triste jour. Marine, la nièce de Lest a eu un accident. Elle est morte. Nicolas la considérait comme sa cousine. Je suis désolé, je fais court. Nous sommes à Epinal.
Louis.

Citation:

Ignace, Frangin,
Je sais que t'es fâché contre moi, mais à vrai dire, vu les circonstances qui m'amènent à t'écrire, je m'en fiche un peu. Marine Blanche de Lioncourt, la fille de Tibère est décédée. Je ne sais pas si tu connais ses parents, Tibère et Suzanne, mais si tu veux les soutenir, tu les trouveras à Epinal.
Louis.





Puis, incapable de poursuivre, tellement il y aurait de monde à informer... il soupire, espérant que tous passeront le mot, et que Suzanne et Tibère recevront le soutien dont ils vont avoir besoin.


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Lglvh
certains pigeons ne tardèrent pas a revenir



Expéditeur : Dd0die
Date d'envoi : 15/05/1461 - 16:34:57
Titre : Re
Les mots manquent et ne sauraient en aucun cas atténuer votre souffrance.

Mes plus sincères condoléances.

Affectueusement,
Dd





Expéditeur : Ambroise_
Date d'envoi : 15/05/1461 - 16:16:08
Titre : Re: avis de décès
Mais que c'est il passé??? Morte morte??

Putain mec tu me met le mal, je suis triste du coup...
C'est pas une connerie hein? parce qu'elle est de tres mauvais gout!!!
Dis lui qui j'arrive, ça la fera peut être revenir, à tout hasard...

L'Ambroise...




Expéditeur : Khalan
Date d'envoi : 15/05/1461 - 18:51:53
Titre : Re: avis de décès
Veuillez accepter mes plus sinceres condoléances, c'est le coeur gros que je prend la plume pour vous porter mon soutien dans ce moment d'une profonde douleur.
Mes pensées les plus sinceres, à vous et votre famille

Khalan




Expéditeur : Seth. du con!
Date d'envoi : 15/05/1461 - 21:03:07
Titre : Re: avis de décès
Mon frère,

Je ne voulais pas t'écrire, parce que je t'en veux. De quoi, je ne sais pas vraiment, mais, je pense que je n'ai pas à faire d'efforts, que j'ai payé mes dettes et que tu es partis sans chercher à me comprendre, espérant que toi par contre je te comprendrais.

Mais, pour Marine je te réponds. Quel accident? que s'est il passé? Comment va sa mère? Comment tu vas? Où va t'elle être enterrée? Devons nous remonter au plus vite? Comment tu vas? Comment va ton frère... Un père endeuillé.

Je pense à vous, tiens moi au courant.

Paix à son âme de chieuse unijambiste.

Ton frère,
Seth





Expéditeur : Jehanna
Date d'envoi : 15/05/1461 - 22:54:59
Titre : Re: avis de décès
Lest,

C'est anéantie que j'apprends la nouvelle. Marine, un caractère si fort et pourtant si adorable. Elle me manquera énormément.

Remets, s'il te plait, tout mon soutien à Suzanne, cette femme formidable, cette mère si aimante, elle doit être effondrée la pauvre, j'enrage d'être bloquée ici et de ne pouvoir être près de vous à vous aider à traverser ces moments pénibles.

Sois courageux pour eux Lest, même si je sais que tu dois, toi aussi être très affecté, ton frère a besoin de toi, Suzanne a besoin de ton soutien

Je vous rejoins dès que mon corps me le permettra

Bises

Jeh

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Le_g.


Les condoléances affluaient... Eve, sa soeur chérie avait répondu, et il gardait précieusement cette missive... tonic aussi, et Rodrielle, et l'As... tous... Touché, il n'arrive pas à mettre les mots pour les remercier sur parchemin. Les missives, il les lit, les relit, les pose dans une petite boite dans la roulotte, après les avoir fait lire aux autres... Ils se les font passer, ces petites phrases, ces petites pensées qui les tiennent debout.


Une en particulier, qu'il tend à Suzanne pour lecture.


Citation:


Expéditeur : Satineduval
Date d'envoi : 16/05/1461 - 10:30:03
Titre : mes condoléances...
Le Gaucher..

Je ne vous connais pas, enfin, si, pour ce que vous avez fait à ma Lorraine chérie, car moi aussi je suis Lorraine, tout comme vous à présent, qu'on le veuille ou non. J'ai donc toujours des nouvelles de ma belle terre d'asile par mes amis qui y sont restés et je viens d'apprendre le grand malheur qui vous touche, vous les écorcheurs.

Je pourrais m'en réjouir, du fait que je ne vous aime pas du tout, à cause de vos actions en ma terre natale, il y a quelques mois. Cependant, ce n'est nullement le cas. Je compatis, car il s'agit de la plus grande perte que des adultes puissent subir, celle d'un enfant.

Voilà, juste ce petit mot pour vous dire que, malgré ma rancoeur envers vous, je pense à la souffrance de son entourage, surtout celle des parents auxquels je vous demanderai de bien vouloir remettre le texte suivant :

LA MORT N'EST RIEN

Je suis simplement passée dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas de ton différent.

Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Souriez.
Pensez à moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il la toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre.

La vie signifie ce quelle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l'autre côté du chemin.

Ch Peguy , d'après St Augustin]

Pourquoi cette lettre adressée à vous ? juste par empathie pour des gens qui souffrent de voir partir une petite âme au ciel..Sans doute suis-je trop sensible, mais ayant perdu moi-même il y a peu deux personnes qui m'étaient chères, je me glisse à vos côtés sur le banc, avec tristesse en ce jour.. Courage à tous ceux qui l'ont aimée cette fillette, les enfants sont la joie de nos vies. Courage...

Avec toutes mes condoléances aux parents et aux proches..Satine de Toul


Elle a pas tord... Marine aurait pas voulu qu'on soit tristes, et si elle était là, j'suis sûr qu'elle nous dirait :

Z'êtes crop chiants les grands ! Et pis vous z'êtes que des nuls !

et qu'elle bouderait en croisant les bras pendant au moins... même pas le temps de compter jusqu'à trois, avant de filer pêcher des grenouilles avec un ruban à cheveu... ou tenter d'attraper des papillons avec un seau trop lourd pour elle.


Il rit nerveusement, imaginant la scène, et regarde les autres.

Désolé, mais j'crois que j'ai envie de garder ça d'elle. Cette folie innocente, ou de l'imaginer scrutant le ciel attendant de voir pleuvoir des grenouilles, cherchant à parier sur la course des nuages, ou injuriant tout ce qui passe genre : T'es qu'un gros nul, tonton ours j'aime pas les carottes, j'te déteste... avant qu'elle vienne me faire un câlin et que je lui fasse un bisou sur le bout du nez et qu'elle rit aux éclats.

Il sourit et regarde Lest.

Tu te souviens de la "séance de torture" qu'on lui a fait subir l'autre jour, l'attachant sur la chaise et lui faisant bouffer des carottes pour la rendre polie et douce comme un lapin vu qu'elle disait des gros mots ? C'est la Marine dont je veux me souvenir... Celle qui nous fouttait en rogne par ses colères et nous faisait rire de sa naïveté.

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Lglvh




Citation:
Expéditeur : Tonic de Fatum
Date d'envoi : 16/05/1461 - 01:48:37
Titre : Re: Triste nouvelle
Bonjour,

Je ne connaissais pas ta nièce. En tout cas, je suis désolé pour toi.

J'enverrai un compagnon t'envoyer discrètement toutes mes condoléances

Bien à toi,
Tonic


Citation:
Bonjour Lestat,

Tout d'abords toutes mes condoléances, à toi, à Louis ainsi qu'a Suzanne.
Comment est arrivé cet accident ?

Courage à toi,
Je t'embrasse bien fort.

Ines.



Citation:
Bonjorn Lestat

Je suis attristé par cette nouvelle car j'avais fait sa connaissance il y a peu et j'avais découvert une fillette pleine d'espièglerie et attachante

Mes pensées vont vers ses parents

Gabriel van Hesling



Citation:
Mon cher neveux je suis triste de cette nouvelle qui me parvient

j'aimais bien cette petite et elle va me manquer

dans la solitude de ma retraite quelques vers sont arrivés a ma mémoire et j'aimerai qu'ils l'accompagne dans son dernier voyages


Une larme de fée
Tombe par terre
Petite graine
Efface sa peine
Jolie fleur qui sourit
A l'amour, à la vie
Souffle au vent
Ces quelques mots
Tout doucement
Au fil de l'eau
La nymphe sourit
Maintenant
De voir la corolle ouverte
Sur l'Enfant
Conte fleurette...

j'ai une pensée pour ses parents car la perte d'un enfant est la pire chose qui puisse nous arriver

Vlaad Voncarstein de Drakenhof

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