Stromboli
(Merci de me contacter si vous voulez poster ici, non pas pour filtrer les joueurs, mais tout simplement pour que je garde la cohérence et le fil de l'histoire que j'ai en tête ^^ Et oui, fait pas bon vieillir...)
- Messiiiiiiiiire ?? Vous pouvez nous faire un cheval avec les boyaux de moutons ???
- Naaaaaaaaaaaaan moi je veux une féeeeeeeee !!
- Messire le clown ! Messire le clown ! Attendez-nous !!
Le clown en question râlait tout ce qu'il savait.
- Rhaaaa mais c'est pas fini ? Vous allez me lâcher ?? Je suis pas un clown !! Enfin si mais... Un clown méchant !! GRRRRRRRRRRRR
Et les gamins qui riaient aux éclats, loin d'être apeurés...
En ce début d'après-midi, Stromb avait fait une nouvelle trouvaille : ce magnifique costume de clown qui lui allait à merveille... ou pas. Des chaussures immenses sur lesquelles il manquait de saplatir à chaque pas, un pantalon bouffant 2 fois trop grand et large, une chemise à fleurs et motifs de toutes les couleurs, des accessoires dignes des meilleurs troubadours et fous du Roy... Et bien sûr un grand chapeau d'où sortait un bouquet de marguerites qui penchait dangereusement vers son visage. Son visage était peinturluré avec les moyens du bord, une bouche rouge, de grands yeux, des pommettes rouges à lexcès... La totale.
Depuis qu'il était sorti dans la rue, les gens n'avaient pas manqué de se retourner sur son passage :
- Ohhh Seigneur ! Jean-Eudes, avez-vous cet accoutrement ? Pourquoi diable cet énergumène est-il flanqué de la sorte ?? Mon dieu mon dieu mon dieu....
- Jeanine ma chère, ne vous inquiétez pas ! Ce doit être la dernière mode à Paris, vous savez les goûts exubérantes qu'on les bonnes gens !
Et il râlait le volcan, enfonçant un peu plus son chapeau sur sa tête.
Mais le pireeeeeeeeee, c'était toute cette flanquée de mômes qui le suivaient partout, comme une bande de chats courant derrière un poissonnier !! Ils ne le lâchaient pas, piaillant et lui demandant tout les amusements possibles et imaginables.
- Non, non, j'ai dit NON !! Vous avez pas des mères qui s'inquiètent là non ? Filez avant que je vous mange tout crus !
Drôle de spectacle que celui d'un clown envoyant gentiment chier une bande de gamins. Mais ceux-ci riaient à gorge déployée, s'accrochaient à lui comme la peste, comme la tique au cul de la vache. Stromb n'en était que plus épuisé et agacé.
- Messiiiiiiiiiiire je peux toucher ta fleur ??
- Arffff non tu touche pas ma fleur ! Tu laisse tes mains où elles sont, démon ! Pffff les mômes de nos jours....
Il remonta son pantalon-braies qui tombait sur ses pieds, évitant de peu de s'étaler une nouvelle fois, et bifurqua au coin d'un pâté de maisons. A quelques pas d'ici, se tenait une auberge. C'était là que la petite troupe avait posé ses malles en attendant de reprendre la route. Il détailla la devanture, fut rassuré en reconnaissant les vitres de leur chambre au premier étage, puis sortit de sa besace un luth. Tandis que les gamins s'excitaient tout autour, il l'accordait du mieux qu'il pouvait et échauffait sa voix..
- Laaaa... LaaAAAaaaAAAaa... Laaa... L.. Arffff ! Vous allez vous calmer oui !! Chuttttttttttttttt
Il fit les gros yeux à ces mômes réellement épuisants, puis haussa le ton pour appeler sa belle.
- Y'a-t-il une dame Matouminou dans le coin ? Si oui, elle est demandée à sa fenêtre, elle a un nouveau message.
Et tandis qu'il resserrait d'avantage les cordes de son instrument, l'une d'elle finit par lâcher, manquant de peu de l'éborgner...
Oh putin de.... dédiou... Grbmlblnblmlblmlblmblb... !
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- Messiiiiiiiiire ?? Vous pouvez nous faire un cheval avec les boyaux de moutons ???
- Naaaaaaaaaaaaan moi je veux une féeeeeeeee !!
- Messire le clown ! Messire le clown ! Attendez-nous !!
Le clown en question râlait tout ce qu'il savait.
- Rhaaaa mais c'est pas fini ? Vous allez me lâcher ?? Je suis pas un clown !! Enfin si mais... Un clown méchant !! GRRRRRRRRRRRR
Et les gamins qui riaient aux éclats, loin d'être apeurés...
En ce début d'après-midi, Stromb avait fait une nouvelle trouvaille : ce magnifique costume de clown qui lui allait à merveille... ou pas. Des chaussures immenses sur lesquelles il manquait de saplatir à chaque pas, un pantalon bouffant 2 fois trop grand et large, une chemise à fleurs et motifs de toutes les couleurs, des accessoires dignes des meilleurs troubadours et fous du Roy... Et bien sûr un grand chapeau d'où sortait un bouquet de marguerites qui penchait dangereusement vers son visage. Son visage était peinturluré avec les moyens du bord, une bouche rouge, de grands yeux, des pommettes rouges à lexcès... La totale.
Depuis qu'il était sorti dans la rue, les gens n'avaient pas manqué de se retourner sur son passage :
- Ohhh Seigneur ! Jean-Eudes, avez-vous cet accoutrement ? Pourquoi diable cet énergumène est-il flanqué de la sorte ?? Mon dieu mon dieu mon dieu....
- Jeanine ma chère, ne vous inquiétez pas ! Ce doit être la dernière mode à Paris, vous savez les goûts exubérantes qu'on les bonnes gens !
Et il râlait le volcan, enfonçant un peu plus son chapeau sur sa tête.
Mais le pireeeeeeeeee, c'était toute cette flanquée de mômes qui le suivaient partout, comme une bande de chats courant derrière un poissonnier !! Ils ne le lâchaient pas, piaillant et lui demandant tout les amusements possibles et imaginables.
- Non, non, j'ai dit NON !! Vous avez pas des mères qui s'inquiètent là non ? Filez avant que je vous mange tout crus !
Drôle de spectacle que celui d'un clown envoyant gentiment chier une bande de gamins. Mais ceux-ci riaient à gorge déployée, s'accrochaient à lui comme la peste, comme la tique au cul de la vache. Stromb n'en était que plus épuisé et agacé.
- Messiiiiiiiiiiire je peux toucher ta fleur ??
- Arffff non tu touche pas ma fleur ! Tu laisse tes mains où elles sont, démon ! Pffff les mômes de nos jours....
Il remonta son pantalon-braies qui tombait sur ses pieds, évitant de peu de s'étaler une nouvelle fois, et bifurqua au coin d'un pâté de maisons. A quelques pas d'ici, se tenait une auberge. C'était là que la petite troupe avait posé ses malles en attendant de reprendre la route. Il détailla la devanture, fut rassuré en reconnaissant les vitres de leur chambre au premier étage, puis sortit de sa besace un luth. Tandis que les gamins s'excitaient tout autour, il l'accordait du mieux qu'il pouvait et échauffait sa voix..
- Laaaa... LaaAAAaaaAAAaa... Laaa... L.. Arffff ! Vous allez vous calmer oui !! Chuttttttttttttttt
Il fit les gros yeux à ces mômes réellement épuisants, puis haussa le ton pour appeler sa belle.
- Y'a-t-il une dame Matouminou dans le coin ? Si oui, elle est demandée à sa fenêtre, elle a un nouveau message.
Et tandis qu'il resserrait d'avantage les cordes de son instrument, l'une d'elle finit par lâcher, manquant de peu de l'éborgner...
Oh putin de.... dédiou... Grbmlblnblmlblmlblmblb... !
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