Flex
[Chapitre IV : Beygerac]
-Ché donc ici qué fou afé commenché ?
-Òc Jean Baptise ! Bergerac est un lieu chaleureux. Du moins, quand je l'ai quitté. Elle a beaucoup changé, mais tâche, de l'imaginer, comme l'endroit où ton seigneur prit ses premières leçons de la vie.
-Ché la bas que fou chavez n'goulou n'gou....
Discussion entre le Noir et son maitre, en arrivant sur le demi chemin. La folle chevauchée laissait une trainée de poussière fine derrière les coups de sabots sur la terre sèche printanière, les sangliers et leurs marcassins traversaient les sentiers de la forêt : la chasse allait pouvoir reprendre.
Bergerac en vue, les remparts chaleureux, ceux là et nul autre. Qu' il les connaissaient mieux que quiconque, pour y avoir vécu deux années, à redresser la ville en elle même. Ce serait plaisant d'y découvrir ce qu'il en est advenu, ou si, certaines commères incapables saccageaient la moindre graine de vie.
"- Sonn..." Sonne l'olifant Gadnon, qu'il aurait dit le jeune Comte. Le corne musier, ayant l'habitude maintenant de cette phrase typique, n'eu besoin qu'un regard en sa direction pour faire annoncer que le Comte du Périgord Angoumois allait pénétrer dans la citadelle.
Le pont levis était abaissé. C'était comme revenir sur des pas d'hier : Bergerac n'avait pas changé, ces mêmes ruelles, ces attelages, marchés. Un salut de la main gantelée du jeune Périgourdin à son peuple. Le visage illuminé par le sourire gracieux, Flex s'avançait dans les hauts quartiers : le temps d'y poser bagages, une journée s'écoulera. Suite, il serait certainement en taverne.
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-Ché donc ici qué fou afé commenché ?
-Òc Jean Baptise ! Bergerac est un lieu chaleureux. Du moins, quand je l'ai quitté. Elle a beaucoup changé, mais tâche, de l'imaginer, comme l'endroit où ton seigneur prit ses premières leçons de la vie.
-Ché la bas que fou chavez n'goulou n'gou....
Discussion entre le Noir et son maitre, en arrivant sur le demi chemin. La folle chevauchée laissait une trainée de poussière fine derrière les coups de sabots sur la terre sèche printanière, les sangliers et leurs marcassins traversaient les sentiers de la forêt : la chasse allait pouvoir reprendre.
Bergerac en vue, les remparts chaleureux, ceux là et nul autre. Qu' il les connaissaient mieux que quiconque, pour y avoir vécu deux années, à redresser la ville en elle même. Ce serait plaisant d'y découvrir ce qu'il en est advenu, ou si, certaines commères incapables saccageaient la moindre graine de vie.
"- Sonn..." Sonne l'olifant Gadnon, qu'il aurait dit le jeune Comte. Le corne musier, ayant l'habitude maintenant de cette phrase typique, n'eu besoin qu'un regard en sa direction pour faire annoncer que le Comte du Périgord Angoumois allait pénétrer dans la citadelle.
Le pont levis était abaissé. C'était comme revenir sur des pas d'hier : Bergerac n'avait pas changé, ces mêmes ruelles, ces attelages, marchés. Un salut de la main gantelée du jeune Périgourdin à son peuple. Le visage illuminé par le sourire gracieux, Flex s'avançait dans les hauts quartiers : le temps d'y poser bagages, une journée s'écoulera. Suite, il serait certainement en taverne.
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