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[RP] La place du marché

Colineau
Niché au coeur d'Annecy, là où se croisent les axes principaux de la ville est située la place du marché. Les profondes ornières qui y sont creusées témoignent du passage incessant des attelages venus apporter les marchandises. Le sol est aussi marqué par les trous des piquets qui servent à tendre les toiles au dessus des étalages pour les protéger des intempéries. Entre les tréteaux, les cageots et les pieds des chalands, des chiens efflanqués se faufilent, reniflent tout ce qui tombe au sol et se disputent les restes comestibles.
En matinée, la foule se presse le long des étals où abondent toutes sortes de denrées, qui vont des biens alimentaires d'usage quotidien au matériel agricole, avec, de temps en temps la présence remarquable de quelques denrées de luxe et autres produits de provenance lointaine. La rumeur de la foule et ponctuée par les cris des marchands vantant leurs produits, ceux des charretiers qui essayent de circuler à travers la foule en jurant et insultant à tout va.
Au milieu de tout ce petit monde circulent des agents de la maréchaussée, l'oeil aux aguets, prêts à intervenir au moindre larcin... qui ne manquera pas de se produire.

A l'entrée du marché, un panonceau décrit une offre proposée par la mairie


Panonceau a écrit:
Participation de la mairie :

La mairie s'engage à participer aux frais d'achat de certains produits pour les paysans annéciens[Niveau 1, donc], à condition qu'ils les achètent sur la halle. La mairie effectuera un don au client une fois que le vendeur aura confirmé l'achat au maire ou à un conseiller municipal, et cela, uniquement pour le premier produit de chaque type qu'il achètera par ce biais là.
Les vendeurs pouvant donc confirmer cet achat seront donc ceux qui tiennent un étal au marché.

Seront concernés les produits suivants :
- Les chemises (6 écus)
- Les Braies (4 écus)
- Les chausses (2 écus)



Pour s'y retrouver plus facilement, une liste des échoppes et des chemins pour y accéder sont disponibles aussi à l'entrée :

- Echoppe de Torlem, vêtements

-Echoppe de Colineau, travail du bois







Ce RP est ouvert à absolument tout le monde. Toutes les interactions y son encouragées, avec persos, PNJ etc, pour restituer une ambiance de marché, avec des négociations, des vols à l'étalage, des rencontres, ragots, bref, tout ce qu'on peut imaginer comme vie dans un village. Chaque vendeur du marché IG est invité à y décrire son échoppe, j'éditerai ce post pour y faire un lien et tenir la liste à jour
Arwenn1
Il faisait encore sombre quand des ombres se dessinaient lentement devant les portes de la ville. Le bruit des armures qui grincent et tintent doucement à chaque mouvement que faisait leur propriétaire. Les chevaux qui hennissaient et mâchouillaient leur mords. Un oriflamme qui s'agitait doucement dans le vent.

Tandis que les soldats installaient leur campement devant les portes de la ville une ombre s'éloigna d'eux et parcouru les ruelles faiblement éclairées par les flambeaux et déserté par la population locale. Arrivée sur la grand place du village et le marché l'ombre s'y avança vers les quelques marchand qui commençait à y prendre place.

Sous sa Capuche relevée la blonde aux yeux bleu azur parla à voix basse aux marchands afin de ne pas les faire sursauter vu l'heure matinale. Arwenn avait laissé sa lourde armure au campement et sa tenue pouvait semblait un peu légère à première vue mais lui permettait de bouger plus facilement.



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Colineau
Parmi tous les étals, il y en avait un qui était tenu par l'artisan charpentier Colineau. Le jeune savoyard attendait, installé derrière sa marchandise déployée sur une table à tréteaux, où l'on pouvait distinguer toutes sortes choses, depuis des seaux, des manches, des enseignes, jusqu'à quelques instruments de musique, comme luths, guiternes et mandolines. Si les outils semblaient robustes et de bonne facture, la lutherie se dinstinguait par la finesse de la réalisation et la délicatesse de la marquetterie. A ses pieds, il y avait quelques copeaux de bois éparpillés par son activité. Il tenait en main un ciseau à bois avez lequel il gravait, très concentré, quelques vers dans ce qui serait le fond d'une charrette, en attendant l'arrivée de chalands. Un panneau détaillait les tarifs pratiqués.

Panneau a écrit:
Manches : 8,50 écus
Petite échelle : 25,5 écus
Seau non cerclé : 25,5 écus
Grande échelle : 72 écus
Charrette : 148,15 écus ( taxes et quatrain inclus, peut varier selon les moments)

D'autres prestations sont envisageables, tarif selon la tâche : Lutherie, lits, meubles, charpentes, réparations de toiture, et toute autre production de charpenterie.

De plus pour toute commande de charrette effectuée ici, sur la halle, ou en taverne, je propose ce petit bonus :

Vous qui souhaitez épargner vos reins
Venez jeter un oeil à mes charrettes.
Moi, qui suis charpentier, un peu poète,
Prenez en une, et j'y grave un quatrain.
Colineau
En voyant Arwenn se déplacer entre les étalages, Colineau la reconnut et leva le nez de son travail pour s'adresser à elle, balayant de la sciure qui s'était installée sur ses manches.

Bonjour Arwenn ! Vous êtes bien matinale ! Quel bon vent vous amène au marché ? Vous voulez une charrette, peut-être ? Bien que ça lui paraisse peu probable, il était là pour faire tourner son échoppe.
Dites moi, j'ai entendu dire qu'il y avait un Colin aussi dans votre famille, c'est vrai ? Il est comment ? Il me ressemble ?

Désolé pour le double post, j'ai tenu à distinguer l'échoppe proprement dite du fil de ce qui se passe au marché !
Arwenn1
Alors qu'elle déambulait entre les étales donnant plus ou moins des ordres et négociant des denrées pour sa petite trouve une voix familière l'interpella. Se redressant et croquant dans une pomme déjà bien mûre et précoce pour la saison la jeune tigresse se mit a sourire.

Tiens tiens mais ne dirait-on pas ce cher Colinou. Comme tu le vois je fais quelques achats. C'est que j'ai des bouches a nourrir.

Devant l'avalanche de question la blonde aux yeux bleu azurs sourit amusée.


En effet j'ai un jeune frère du nom de Collin et il est aussi brun que toi tu es blond. Et comme il est le petit dernier de la branche principal des Lords c'est le petit chouchou.
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Deesska
Vite vite les copains !!! Le marché va bientôt se terminer : à nous le festin !!!
Quand les marchands plient leurs étals, ils jettent fruits et légumes gâtés pour notre plus grand bonheur ! chroumph chroumph !!!


Ainsi arrivent Déesska en compagnie de ses amis, poussant les badauds de leurs grouins , grognant , reniflant, engloutissant,se gouinfrant sans vergogne de tous les déchets, puis vidant vessie et rectum au beau milieu du marché.

Colineau
Le jeune homme l'écouta, puis s'exclama :

Des bouches à nourrir ? Ne me dites pas que c'est vous qui faites les courses pour l'armée qui campe à nos por...

Il ne put finir sa phrase, quelques pourceaux s'étant introduits dans le marché pour y dévorer les marchandises gâtées, provocant un certain remue ménage dans les allées. Encore une fois, il n'y avait personne pour les chasser. Mais que faisait la maréchaussée ? Etait-il la seule personne que ça dérangeait ? Si ce genre d'évènements venaient à devenir plus fréquents, le marché ressemblerait rapidement à un immonde cloaque ! Et dans ce cas là, plus question pour lui d'y traîner ses poulaines !

"Pardonnez moi", s'excusa Colineau, avant de se baisser pour ramasser quelques cailloux, " mais il va falloir que j'intervienne." Il se redressa et lança ses pierres en direction des porcs, obtenant quelques grognements couinants en écho quand ses projectiles faisaient mouche, ce qui lui procurait une certaine satisfaction.

Je ne sais pas à qui ils sont, ces bestiaux, mais ils viennent souvent dans les parages ! On ferait mieux de les passer à la broche. Je suis sûr que ça se vendrait bien. Ce ne sont pas ceux de vos troupes quand même ?

Il resta songeur un instant, s'imaginant déjà ajouter quelques grillades à son étalage, puis secoua la tête en oubliant cette idée.
Lavande
Lavande, le petit minois innocent et drôle, déambulait bien tristement en s'approchant du marché, quelque chose de noir et de passé dans son regard.

Elle leva la tête pour voir le marché, ses lèvres affaissées vers le bas comme celles d'un vieux général aigrit au visage lisse d'une toute jeune fille.

Petit sourire esquissé... Ne jamais montrer.

Lavande déambula fièrement dans le marché, cachant sa peur de la foule, tenant son sac à pleines mains contre elle, comme si elle allait déchirer les lanières.

"Ho, de si jolies choses sur ce marché", elle savait recueillir la beauté du monde, le petit détail qui semblait s'offrir à elle était souvent magnifique.
Ces fraises si douces et abondantes déposées comme un petit festin à elles seules, ces salades gorgées d'eau, comme prêtes à inonder le corps de rafraichissement sous la rosée matinale.

Son regard reflets lavande s'ouvrit grand sur l’étal de Colineau.
Elle fronça les sourcils, c'était lui l’espèce de fou qui l'avait prise pour une truande...
Elle souffla sur une mèche qui lui gâchait le visage et passa sa main dans sa chevelure.

Il était doué cet andouille. Lavande admirait en s'approchant sans vraiment s'en rendre compte, la belles marqueterie à laquelle elle ne pouvait rester insensible.
Relevant lentement la tête, elle salua la dame blonde et Colineau en y ajoutant qu'il faisait du joli travail.
Colineau
Le jeune charpentier remarqua soudain Lavande en train de regarder son étal. Il la laissa faire sans rien dire, dans un premier temps. Il ne savait jamais trop comment se comporter avec elle, leur première rencontre s'étant déroulée d'une manière assez peu agréable pour la demoiselle. En effet, il se trouve qu'elle ressemblait fort à la brigande qui avait essayer de dépouiller Nashia et sa fille Juliette, et dont l'image avait été affichée partout. Il l'avait aussitôt accueillie par des accusations. Juliette était arrivée à temps pour disculper la jeune femme. Depuis ce moment, Colineau était assez embarrassé, et hésitant quant à la conduite à adopter vis à vis d'elle. C'est pourquoi il avait pris le temps de réfléchir un peu pendant qu'elle observait ce qu'il avait en vente.

Bonjour Lavande. Vous cherchez quelque chose de particulier ?

Ah, il y a quelque chose que moi je cherche, par contre ! Vous savez, cette petite boite que vous avez offerte à Juliette ? Vous en auriez une autre pareille ? J'aimerais essayer d'en fabriquer, et il me faudrait un modèle pour ça. Je vous la rendrai, promis !
Torlem
Chaque semaine, se tenait le marché d'Annecy, et chaque semaines, les échoppes provisoires fleurissaient en tout sens. La ville devenait chaotique pendant ces quelques heures d'activité commerciale. Les étales étaient parcouru par une foule de piétons. Il y avait aussi bien des gueux en quêtes de denrées oubliées ou écartées de la vente, que des paysans, des chevaliers, ou des nobles venu faire leurs emplettes.
De fortes odeurs et un bruit indescriptible provenaient des enclos pour bétail. On y voyait là des porcs, des vaches, des chèvres, et de la volaille.

A l'opposé de ces étales, derrière les marchands de légumes, et à côté des charpentiers se tenait l'échoppe de Torlem. Une large tente qui accueillait des bustes de bois servant à exposer les vêtements fabriqués par la maison.
Des chemises épaisses et robustes pour le travail, aux pourpoints finement décorés pour les dîner mondains, en passant par toutes sortes de chapeaux et de ceintures, rien ne manquait.

A l'entrée de la tente, un écriteau indiquait les prix:

Boucliers : -> 70.50
Braies : -> 73.00
Bustiers : -> 133.50
Capes : -> 181.50
Ceintures : -> 40.50
Chapeaux : -> 56.00
Chemises : -> 121.00
Coiffes : -> 80.00
Cols : -> 73.00
Cordes : -> 52.50
Foulards : -> 49.00
Gilets : -> 133.50
Houppelandes : -> 256.50
Jupes: -> 135.00
Mantels: -> 267.00
Paires de bas : -> 49.00
Paires de bottes : -> 87.00
Paires de chausses : -> 28.00
Paires de poulaines : -> 71.50
Robes : -> 246.50
Tabliers : -> 118.00
Toques : -> 56.00


Torlem était à l'entrée de sa tente, et usait de la voix pour attirer les acheteurs.

Approcheeez! Approcheeez!
Venez découvrir des vêtements comme vous n'en avez jamais vu auparavant!
Les meilleurs tissus! Les meilleurs étoffes! Le meilleur fil!
Et le meilleur tisserand!
Voilà la recette pour des produits de qualité!

Approchezzzz mesdames, Approchez messieurs!
Lavande
Lavande ne savait que répondre. Cette boite, elle ne l'avait pas faite.

Elle regarda Colineau, l'air embarrassé, puis hochant la tête en signe de désapprobation, elle sembla fouiller son sac, lui tendis une petite boite, différente de celle de Juliette, plus grande.

Je ne l'ai pas fabriquée, c'est ma cousine qui est apprentie charpentière.


J'aime beaucoup vos instruments, mais je ne sais pas jouer.

Elle regarda le harangueur qui étalait ses marchandise, avec un mouvement de recul, elle pinça les lèvres et disparue.
Amedee


Flânerie douce dans les ruelles de la ville d'Annecy. Le gamin avait fait du chemin pour atterrir enfin en Savoie. Certains diront que la Franche Comté est aux portes de la Savoie mais passer par Genève n'était pas une mince affaire, quoi que le jeune homme avait de bon souvenir des genêvois. Il avait laissé beaucoup derrière lui, des champs, un élevage, une échoppe et quelle échoppe ! Sans le vouloir vraiment, il s'était retrouvé sur la place du marché où un artisan proposait son travail.

Par magie, sa main frôla les esquisses d'un meuble de bois. L'odeur qui émanait encore de la forêt séduit Amédée qui se souvint du plaisir qu'il prenait à sculpter, découper, assembler. Il avait de l'or dans les mains lui avait on dit à Poligny. Non seulement ce qu'il produisait était solide et beau car il y laissait toujours une marque personnelle mais en plus, ses prix étaient toujours au plus bas.
La blond s'attarda sur l'affichage des prix et sourit. Une autre province, un autre monde. Il salua le vendeur et la demoiselle qui s'était arrêtée pour discuter, en ôtant son chapeau.

Superbe ouvrage. La bonne journée à vous, damoiselle, messire.

Il remit son couvre chef et continua sur le chemin de la flânerie.

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Colineau
Il prit la boîte que la jeune fille lui tendit par-dessus son étal. Il était intrigué, mais attendrait d'avoir un peu de répit pour pouvoir un peu mieux s'y intéresser.

Merci Lavande ! Je vais voir si j'arrive à en faire des semblables. Je vous la rends dès que j'ai compris comment en fabriquer de telles.

Il n'eut pas le temps de répondre pour son compliment sur ses instruments tellement elle partir vite en entendant Torlem brailler les mérites de ses vêtements. Il salua un chaland anonyme qui s'était intéressé à ses produits.

Enfin, il reporta son attention toute entière sur la fameuse boîte magique. Il s'agissait d'une petite boîte en bois avec un mécanisme simple qui demandait de trouver l'astuce pour pouvoir l'ouvrir. Elle tenait dans une main, et le bois dont elle était faire avait la chaude couleur du merisier. Elle était de bonne facture. Il tourna l'objet plusieurs fois, l'observant sous toutes les coutures, cherchant à trouver où faire pression pour réussir à déclencher l'ouverture. C'était plus compliqué qu'il avait imaginé. La cousine de Lavande devait être très ingénieuse, si c'était elle qui avait conçu le mécanisme.
Déconcentré par les cris du tisserand d'à côté, il reposa la boîte, se jurant de trouver un peu plus tard son mystère. Il se tourna alors vers Torlem, et tâcha de crier plus fort que lui, bien que cela lui parût plutôt difficile. Pour attirer les gens, il se saisit d'une mandoline et commença à en jouer pour accompagner ses appels.


Charreeettes, broueeettes !! Qui veut mes charrettes ?!

Les échelles les plus solides de Savoie sont chez moi !!

Les seaux de Colineau, des seaux qui ne perdent pas leur eau !!

Aujourd'hui, exceptionnellement, pour trois paires de sabots achetées, la troisième offerte !!
Modimir
Capeblanche s'était comme à l’accoutumée levé tôt de son placard de la rue filaterie. Il n'avait jamais voulu payer cher de grands appartements. L'argument de Modimir résidait en les mesures de lui et de son fils, qui n'étaient tous deux pas des gens de très haute taille. Il trouvait que ça sentait la Lavande, mais peut-être étaient-ce ses Braies.


Il fallait qu'il se réveille, et le bon vin de la veille au soir n'avait pas été si agréable qu'on aurait pu croire après coup. Mais c'était une soirée incroyable ! Ainsi commençait son itinéraire du petit matin de l'avant-messe : il descendait les trois marches qui le surélevait de la chaussée, puis s'aventurait devant l’Église Saint Maurice pour s'en aller flâner quelques instants près des marécages du lac, le longeant en direction des Marquisats. Il s'assit là un instant par terre, en pleine terre très terreuse, sale, et bien humide des pluies de la veille. Trébuchant dans son assise, il se retrouva nez à nez avec de la terre assez terreuse, plutôt sale et qui n'était pas sèche. La recrachant, il trouvait encore que cela sentait étrangement la Lavande, comme aurait sans nul doute pensé Adhélie La Curieuse.


Une mauvaise nouvelle lui traversa l'esprit ! Le marché ! Mais mortecouilles ! Il n'avait pas un denier sur lui ! Il fallait être discret, c'était un conseiller ducal après tout ! Hop, il piqua à droite, longea le canal du Vassé, le célèbre qui faisait d'Annecy la Venise des Alpes, puis s'arrêta devant les vieilles prisons, la maison forte de l'Isle.






Le Palais de l'Isle était utilisée de prison, mais c'était aussi le lieu ou les Ducs de Genevois faisaient frapper leur monnaie. On vit Modimir rentrer en son sein, sans savoir ce qu'il allait y faire. Toujours était-il qu'une fois ressorti il avait de bonnes poignées d'écus en sa possession. En sa sortie, il décida de rejoindre le marché sans plus attendre, lequel débutait entre la porte Perrière, côté lac, et la porte du bout du faubourg Sainte Claire, début de la route de l'au-delà des remparts, pointée droite en direction de Chambéry au plein sud.


C'est au début de son cheminement du marché qu'il reconnût deux compères : Torlem et Colineau, lesquels vendaient leur service au plus offrant en criant à tout va. Il décida de s'accouder en la porte Perrière, pour les regarder et écouter la chanson de Colin. Ils ne l'avaient certainement pas vus, vu tout ce bruit sans un seul client véritablement intéressé.


Décidément, ce Colineau avait beau sentir la Lavande, il avait quelques problèmes de rimes aujourd'hui. Il n'y connaissait rien, "moi", ça ne rimait pas du tout avec "eau". Hein ? Quoi ? Comment ça une charrette ! Il se mit à courir.



Plaaaaaaaace !
Colineau
Mais quelle agitation tout d'un coup ! Le jeune artisan avait rarement vu autant d'agitation. D'abord, ces répugnants pourceaux venus se goinfrer et faire leurs besoins, puis Lavande, venue rapidement, avec son air un peu sauvage de campagnarde peu habituée aux villes et à leur activité fourmillante, et Torlem qui pensait pouvoir crier plus fort que lui, il ne trouverait jamais le temps d'observer cette boîte mystérieuse avec plus d'attention. Et voilà que maintenant, c'était son ami Modimir qui déboulait à toute allure à travers les allées, comme s'il avait le Sans-Nom aux trousses ! Après avoir jeté un regard superstitieux derrière l'occasionnellement respectable conseille ducal, vérifiant ainsi qu'il n'était pas poursuivi par une engeance infernale, il s'adressa à lui, tout sourire.

Modimir ! Mon ami, quel bon vent vous amène ? A en voir votre précipitation, je gagerai que c'est une tornade !
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