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[RP] La place du marché

Braie
Braie finie sa commande et remercia Colin puis elle reprit la main d' Elouan et tous les deux partirent acheter des épices pour le lait et les tisanes.

Merci Colin, a bientot et oui pour la livraison tu connais mon adresse, c'est pas compliqué la maison face à la taverne municipale et contre la muraille, le blason de la Chancellerie est sur la porte. Bonne journée, à bientôt Modi!!
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Dame Braie de Féternes lieutenant et ambassadrice de Savoie. (ancienne chancelière)

Rat_spoutine
C'est toujours dans la nuit que les rats sortent. « Scrouik, scrouik scrouik ». C'était le bruit des petites pattes sur le pavé. Moustaches à l’affût, Ratspoutine, le rat fait sa promenade nocturne au marché. Son territoire. Il reste toujours sous les étals quelques miettes à grignoter, ou un bout de tissu pour se faire les dents. Le paradis pour les rongeurs. On les traitent de nuisible, mais Ratspoutine et ses amis, font partis du paysage depuis des siècles. Souvent, ils ne laissent derrière eux que quelques crottes noires et au pire... Quelques puces. Attention, un bruit ! « Scrouik, scrouik » aussi vite qu'ils étaient arrivés, les rats s'éparpillent entre les stands du marché; pour échapper sûrement à la griffe acérée d'un chat de passage.
Colineau
Installé derrière son étal, au marché, Colineau était assez peu attentif à ce qui pouvait bien se passer aux alentours. Son attention était toute accaparée par un bout de parchemin usé, dont les traces de grattages répétés et la maigre épaisseur témoignaient de la palimpseste que ce bout de peau avait déjà subie. Le charpentier marmonnait tout en suivant ligne à ligne ce qu'il avait écrit, et épisodiquement, trempait une plume un peu ébouriffée dans un encrier pour raturer, réécrire, et modifier le texte sur lequel il travaillait.

Il s'était remis à l'écriture, et composait avec concentration, sans lever bien souvent le nez de son ouvrage, quitte à rater l'une ou l'autre vente, parce qu'il négligeait, bien involontairement, des clients intéressés par ce qu'il avait à proposer. Les seuls moments où il semblait attiré par autre chose que son parchemin élimé, c'était soit pour observer quelque chose sous ses tréteaux, soit pour lorgner un article précis sur un étalage un peu plus loin. Dans les deux cas, son attitude ressemblait presque à de la contemplation.
Josefine
Profusion de couleurs et de senteurs alors que les pieds foulent les pavés de la place du marché. Une ombre bleue se meut parmi les chalands et les marchands, la besace tenue en bandoulière glissant sur sa cuisse à chaque pas.
Les brassées de tissus venus de contrées lointaines donnaient à Jo des images de jupons vaporeux et chemises légères, de capes et chapeaux chauds pour l'hiver. Elle laissa, rêveuse, des doigts glisser sur les étoffes soyeuses... tantôt soie, tantôt velours, tantôt lin... tant à prendre forme par d'agiles mains !

L'étal suivant était tout aussi avenant que le précédent... épices colorées et herbes parfumées, pour égayer quelconque fumet à déguster au coin d'une cheminée... un doux frisson traversa la Châtaigne à cette idée... quand le suivant lui plisser le nez... celui du boucher ! et oui, la Discrète annécienne était plus à manger un poisson qu'un mouton... mais aimait à concocter l'un ou l'autre au fond d'un poêlon.

Elle cueillait sur son visage le vent qui soufflait, ramenant d'un main les pans de sa cape alors que se découpait des pains de toutes formes sur l'étal voisin. Elle n'avait pas assez de ses yeux pour tout regarder, aussi, reprit elle un à un les étals, achetant épices, herbes, pièce de veau, poisson et légumes et une miche de pain.

Elle poursuivit son parcours, plus allégrement, puisque déchargée des courses obligatoires, Des vêtements, des échelles, produits de luxe... il lui faudrait encore vendre pas mal de bouteilles de lait pour s'offrir ça. Tranquillement, elle reprit le chemin inverse, pour regagner son logis... saluant au passage ses amis croisés au hasard d'une allée.
Colineau
Dans son bureau de l'Hôtel de ville, Colineau fut soudain pris d'une envie subite. Cela faisait à peine deux jours qu'il avait été élu pour gérer les affaires de la ville, que déjà il avait envie de s'échapper, ne serait-ce que pour une heure, pour aller prendre un peu de bon temps en plein milieu de sa journée.
Après être descendu, la mandoline à la main que possible, aussi discrètement, par l'escalier de service, où il ne croisa pas un chat, la mairie étant en somnolence à ce moment là, il se rendit au marché.
Là, il déplaça un fût vide qui attendait visiblement d'être emporté par son propriétaire, et le mit au beau milieu d'une allée. Juché au dessus des badauds, il se prit à chanter.

La mélodie était simple, enfantine, sur un air bien connu de comptine populaire.


    Le bon sire Modimir,

    avait mis sa culotte pour dormir.

    Le bon Colineau,

    lui dit ;"Ô, mon gros,

    Votre surdité,

    va-t-elle se coucher ?"

    "Mais non," lui dit le gars,

    "Je vais au pays des matelas !"
Claude_kermance
Claude, depuis peu dans la ville, s'aventura sur le marché. Pas tant qu'elle puisse avoir les moyens ou l'envie de le dévaliser, oh...non. Dans sa poche à peine de quoi manger. Et dans son cœur aucun gout du luxe, de toute façon. Elle n'a jamais cru possible d'y avoir accès. Mais enfin, c’était joli, et bruyant. Tout ce qu'il lui fallait ce jour-là.

Elle n’était donc que sourires, touchant de ci, de là, des étoffes aussi soyeuses qu'interdites, flairant l'ambiance et se méfiant des voleurs. Elle sait que sans avoir grand chose, elle peut être une cible pour ceux qui ont moins. Çà ne l’inquiète pas beaucoup, mais elle est alerte, attentive.

C'est pour çà, qu’elle fut bien obligée de remarquer que quelqu'un, dessus un fût, chantait. La voix n’était pas désagréable, elle se rapprocha donc. Jusqu'à constater qu'il s'agissait du maire. Interloquée, elle l'entendit déballer chanson digne d'un tripot. Et encore... Sans doute pas assez graveleux pour la plupart des tripots de sa connaissance à elle.

A la fin, elle applaudit, pour la forme, et pour la performance. Car on applaudit la vaillance, aussi.

Rieuse, elle était, Voire hilare. Puis se sauva, effacée dans quelque recoin d'une échoppe embrumée. Heureuse d'avoir la chance de vivre ici.
Iris_de_khorne
La jeune Iris s'ennuyait un peu ces derniers temps. Elle voyait peu son frère en taverne, Landouille avait disparu, sa mère jouait au ramponneau ou tissait des voiles pour la Douce. Bref, pas grand monde à se mettre sous la dent ...

Un jour qu'elle venait au marché pour y vendre les quelques fruits qu'elle avait cueillis avec sa petite échelle, elle fut attirée par un coq du village, juché sur un tonneau, et prêt à chanter. En réalité, il s'agissait de Colineau, le troubadour-bourgmestre-porteur-de-poulaines-qui-voulait-devenir-pape.

Iris écouta la chansonnette, et se mordit les lèvres pour ne pas exploser de rire. Ce qu'il était drôle ce Colineau ! Elle adorait ses chansons mais ne tenait pas trop à ce qu'il le sache. Ils s'étaient déclarés la guerre, chacun voulant imposer à l'autre sa façon de se chausser.Ce n'était pas le moment de mollir.


Ehh moi aussi, j'ai une chanson ! C'est la suite de la vostre ! Poussez vos poulaines de ce tonneau que j'y mette mes bottes !

Et la chevrette grimpa sur le tonneau du bourgmestre chantant, le poussant un peu, pour prendre place à ses côtés, puis entonna sur un air également très connu, cette petite chanson débile à l'attention des badauds.

    - Modimir, Modimir,

    Ronflez-vous, ronflez-vous ?

    - Je perds ma culotte...

    - Elle est dans Vos bottes,

    Baissez-vous, baissez-vous !

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Eglantina
Nous étions, un jour de marché et derrière son étal Eglantina s'ennuyait royalement. Rarement quelqu'un s'approchait de ses tissus ou bien quand c'était le cas, il s'agissait toujours pauvres gens ou de vagabonds qui voyaient là une occasion gratuite de poser leurs ongles sales sur les belles feutrines. S'habiller, ça coûtait la peau des fesses, devenant souvent un luxe pour les petits bourgeois ou les agriculteurs aisés. A force et un peu malgré elle, Eglantina s'était conformée à cette idée et c'est donc souvent avec un regard désolé qu'elle annonçait aux rares intéressés le prix -exorbitant – des houppelandes, bustiers et autres accessoires.
Le jour du marché était, mise à part le fait de faire de la vente, une manière ludique de prendre l'air. La température plutôt clémente ne chassait pas encore les badauds. Venant d'une autre partie de la rue, quelques notes de musique attirèrent son attention. En tournant la tête elle remarqua Colineau sur son tonneau. Tiens donc, lui aussi s'ennuyait dans son bureau ? En tout cas la scène la fit sourire ! Dans la foule qui grandissait autour du troubadour, elle reconnu Claude une nouvelle habitante aux verbes fleuries et à la langue bien pendue et surtout sa fille, Iris qui ne résista pas à l'idée d'y mettre son grain de sel. Impossible à dire si Iris et Colineau s'entendaient bien ou si au contraire ils ne pouvaient pas se sentir, mais là à se partager l'estrade de fortune ils semblaient relativement complices. A la fin des deux chansonnettes sur Modimir, Eglantina rajoute joyeusement et le sourire aux lèvres:


- Une autre, une autre, une autre !
Angelo.
Angelo profita de son arrivée sur Annecy pour faire une promenade sur le marché. Il était très animé et il faisait bon se promener entre les odeurs de la boulangerie ou encore de la boucherie. soudain, son oeil fut attiré par une échoppe. Cette denière présentait un magnifique étalage de bijoux fabriqués à la main. Lui qui cherchait justement à surprendre sa princesse, l'occasion était inattendue mais trop parfaite pour ne pas en profiter...

Le jeune homme regarda longuement les différents objets, tentant d'estimer discrètement d'une main, le butin de sa bourse et opta pour un collier finement travaillé. Il déposa quelques écus sur le comptoir et reparti en direction du Lac de la ville pour profiter encore quelques instant de sa visite... Il prit soin de laisser un petit indice à la concernée... Angelo accrocha au premier sapin à la sortie du marché, son écharpe aux couleurs de la famille sur le chemin. A présent elle saurait quelle direction suivre

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Colineau
La maladie ! On murmurait un peu partout que le marché était l'endroit privilégié pour attraper cette maladie dont tout le monde parlait, et même, que certains malades s'y rendaient volontairement en espérant contaminer quelques personnes.
Colineau, assez intrigué, se rendit aux alentours de la place du marché, pour constater par lui-même l'étendue des dégâts. Force était de constater qu'il n'y avait pas grand monde qui l'arpentait. Seuls quelques étals montés, assez éloignés les uns des autres, avec de rares clients le visage protégé par un foulard. Pourtant, à ce qu'avait entendu dire le commissaire au commerce, on n'avait recensé que trois malades à Annecy, et déjà la population craignait le pire en restant calfeutrée. Misère, à quoi ressemblerait la ville une fois la ville vraiment atteinte par l'épidémie ?
C'est assez inquiet, les mains enfoncées dans les poches, la tête partiellement dissimulée par l'épais col de fourrure de son mantel, que Colineau resta là, perdu dans ses réflexions.
Archille
Archi se promenait dans la ville de sa compagne si on pouvait dire ainsi.
J'étais arrivé à la place du marché pour trouver un jeu de carte,je ne savais pas vers qui m'adressé ou reconnaitre un marchand.
J'imaginais déjà à Marseille ouvrant mon ramponneau, qui ferait venir plus vite mon père.

Je regardais partout puis me décida de crier pour peut être avoir une réponse pour m'aidé a trouvé se que je cherche.


BONJOUR, JE RECHERCHE UN JEU DE CARTE, VOUS NE SERIEZ PAS OU JE PEUX EN TROUVER UN MERCI .

Attendis une réponse, sachant qu'il serait encore la , un moment
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Mary.
Au départ, ils venaient à Annecy pour escorter des amis, mais autant profiter de l'occasion ! Les escorteurs sont ipso facto escortés par ceux qu'ils accompagnent, n'est-ce pas ?
C'est ainsi que Michel et Mary, de la maison M&M's, vins fins de Bourgogne, installèrent ce matin là sur le marché d'Annecy un étal pour y faire déguster leur production.


Approchez messires ! Venez goûter mes dames ! Vin de Bourgogne en direct du producteur ! Vendu sans intermédiaire, tarifs imbattables dans votre région !

Pendant que Michel avait déplié les tréteaux et posé la planche, Mary avait déjà repéré sur un étal voisin un tonneau vide à un très bon prix, qu'elle s'était empressé d'aller retenir, en prévision de la prochaine récolte.

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Satineduval
Satine, après être passée à l'auberge de l'Abreuvoir moussant où le général White se trouvait de matin tôt, elle avait enfin pu lui donner LE bisou tant attendu qu'elle s'était promise de lui déposer sur la joue pour le remercier d'avoir sauver la Lorraine des griffes de Fatum. Bien sûr, les lorrains s'étaient montrés acharnés à se défendre, mais l'arrivée de l'Armée des 7 avait fait basculer la balance en faveur des fiers combattants lorrains, faisant fuir les brigands, qui s'étaient éparpillés comme des mouches à crottin.

Donc, toute guillerette d'avoir rempli une partie de la promesse qu'elle s'était faite à elle-même, la femme aux cheveux de jais, se baladait au marché pour y acheter des parchemins, devant écrire de nombreuses correspondances qu'elle avait en retard. Satine trouva ce qu'elle cherchait chez un marchand ambulant qui proposait des parchemins de bonne qualité..Tandis qu'elle attendait son tour, elle vit le manège d'un couple qui se donnaient quelques caresses en public, totalement insouciants de savoir s'ils étaient repérés ou non par les gens aux alentours. La jeune femme observa le couple avec un amusement grandissant, se demandant où ils allaient s'arrêter dans leur démonstration amoureuse. Hélas, son tour arriva et Satine porta son regarde sur la marchandise présentées avec soin, passa délicatement sa main sur les vélins pour en sentir la qualité, puis se décida pour quelques rouleaux de bonne qualité..Elle avait envie de faire plaisir à ses amis en leur envoyant des lettres qui se conserveraient longtemps, elle-même adorant recevoir des courriers qui relataient une partie de la vie de ses correspondants.

La Bella sortit sa bourse pour payer lorsque son regard tomba sur une magnifique plume noir et verte foncée, avec quelques reflets bleu nuit..Han!! ouiiii!! Saisissant le bel objet, elle le rajouta à ses achats dans l'idée de l'offrir à celui qui occupait son cœur et ses pensées à longueur de journée, la laissant dans un état de bonheur qui la rendait très certainement distraite, voir par moment complètement à l'ouest ! Satine allait offrir cette plume à Dom, pour qu'il puisse écrire ses contes si merveilleusement composés et qu'elle écoutait toujours avec le plus grand plaisir..Payant rapidement pour continuer sa ballade, elle se retourna pour quitter l'endroit lorsque le couple, pris pas leur passion sans doute, perdit l'équilibre pour s'effondrer contre le stand du marchand de parchemin, emportant toute la marchandise dans leur chute !! La femme partit d'un éclat de rire royal, secouant la tête toute attendrie pour ces deux amoureux fous qui n'avaient pas résistés à leur envie l'un de l'autre....Tout en s'éloignant, la voyageuse lorraine les vit se relever et fuir à toute vitesse, main dans la main..

Ah que la vie est riche en événement, encore faut-il avoir le temps de les observer, ces moments de plaisir et d'amusement ! Continuant son chemin, elle entendit une voix féminine qui proposait une dégustation de vins de Bourgogne. Curieuse, Satine se faufila jusqu'au stand, puis reconnu Mary qui voyait avec elle depuis Dijon..Uhm..en voilà une qui ne perdait pas son temps ! Souriante comme à son habitude, à croire que la lorraine vivait avec le sourire collé à ses lèvres joliment ourlées, elle alla se planter devant la pétillante rousse pour l'encourager dans son entreprise..



Hé! bonjour Mary! contente de voir que vous ne perdez pas le nord et que vous sachiez mettre à profit votre séjour ici, alliant plaisir et commerce !

Je suis ravie de vous voir déjà à l'attaque à peine arrivés ...uhm..je vous souhaite succès pour vos ventes...

Dom m'a parlé de vos récoltes et de vos vignes qui donnent un vin excellent en bouche, je me réjouis de pouvoir en boire une bouteille un soir autour d'un feu de camp accompagné d'un gigot cuit à la braise! Je suis convaincue de l'apprécier à mon tour votre production ! mais là, je ne sais pas si j'ai le temps de rester..pfff, tant à faire ces jours..



La jeune femme se sentait bien l'envie de partager un moment convivial avec son amoureux et les autres voyageurs du groupe..Ils n'avaient pas encore eu l'occasion de se retrouver tous les six ensemble pour mieux faire connaissance. Cela viendrait bien, mais ils étaient tous très occupés et la situation ne s'était pas encore présentée où ils seraient enfin tous réunis..La Bella ne désespérait jamais !! Satine regarda Mary avec gentillesse, puis se poussa sur le côté pour laisser arriver les potentiels acheteurs, hésitant à rester pour une dégustation.
Mary.
Vous allez bien prendre le temps de goûter nos vins, mademoiselle Satine ?
Ne lui laissant pas le temps de refuser, Mary avait déjà saisi un gobelet et versé un peu de son pinot noir dedans.
Tenez, dites moi ce que vous en pensez ?

Et le monde attirant le monde, une riche dame italienne était arrivée, avait gouté, et avait trouvé le vin à sa convenance, apparemment, puisqu'elle en avait acheté trois tonneaux d'un coup !

Citation:
08/04/1461 12:30 : Vous avez vendu à Cinzia80 3 tonneaux de vin de Bourgogne pour 110,00 écus.

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Satineduval
A sa surprise, verre fut tendu et la jeune femme le prit spontanément dans sa main, saisissant le pieds du verre avec un sourire amusé sur les lèvres. La voyageuse avait un prédilection pour la mirabelle de sa terre lorraine , dont elle avait une petite réserve de guerre pour les grandes occasions. Penchant la tête sur le coté, elle regarda la commerçante rouquine avec intérêt, puis lui lança gentiment :

Mary!! s'il vous plait..dites juste : Satine ! le *mademoiselle* est trop formel pour moi, je vous l'ai déjà proposé..

La femme aux cheveux de jais leva le verre à la hauteur de ses mirettes et admira la robe rouge sombre du breuvage offert en dégustation, faisant tourner le liquide très lentement pour en admirer la couleur. Ensuite, elle entreprit d'en respirer la senteur, plongeant son nez si sensible aux odeurs au-dessus du verre. Le vin dégageait des effluves très agréables à ses narines. Portant le contenu à ses lèvres avec lenteur, elle versa une petite gorgée de vin dans sa bouche qu'elle aéra de sa langue, la faisant rouler aussi sensuellement qu'un baiser donné avec délicatesse. Satisfaite du résultat gustatif sur ses papilles, elle avala le nectar avec délice, appréciant à sa juste valeur le vin de Bourgogne de Mary, compagne de voyage qu'elle connaissait depuis Dijon. Les deux jeunes femmes ne se connaissaient encore pas trop bien, n'ayant été que peu souvent présentes ensemble en taverne, mais Satine commençait à apprécier la roussette.

Exquis Mary! je le trouve délicieux en bouche, mais je ne suis pas une grande spécialiste des vins..je ne saurai trop comment vous le décrire, il faudra que vous m'appreniez tout la technique pour déguster un bon nectar. Merci en tous cas, vous êtes bien aimable, je dois dire !

Souriante, elle prit son temps pour finir le beau liquide rubis, puis claqua sa langue contre son palais avec bonne humeur...

Pardonnez-moi, mais j'ai une petite question ! est-ce que vous auriez un tonneau vide avec vous ? Voyez-vous, il y a deux hommes que je connais plus ou moins bien, un blond et un brun, qui se prétendent les deux plus beaux moustachus du Royaume.. Cependant, ils ont le même défaut, celui de s'endormir en taverne, adoptant le style de la Grande Marmotte qui roupille et je pensais qu'un tonneau vide pourrait leur servir de tanière..voyez-vous..ils libéreraient une chaise en piquant leur petit roupillon dans un tonneau vide !

Satine attendit avec impatience la réponse de la rousse Mary, espérant qu'elle puisse répondre positivement à sa demande..La lorraine imaginait tout aussi bien le tonneau comme support pour un éventuel concours de moustachus-marmottus..nouvelle appellation contrôlée..
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